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Foi - Page 172

  • Sainte Catherine d'Alexandrie (25 novembre)

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    catherineMemling1479.middle.jpgSouvent représentée (ici par Memling, XVe s.) à l'occasion de son mariage mystique avec le Christ, sainte Catherine d'Alexandrie symbolise l'union de la philosophie et de la religion. Plus que sur l'histoire, c'est sur la tradition que s'appuie la dévotion à cette sainte martyrisée au 4e siècle.

    "Alors âgée de dix-huit ans, Catherine s'opposera à Maximinus à l'origine de nombreuses persécutions. Incapable de répondre aux arguments de la jeune femme, l'empereur demandera à cinquante philosophes de lui fournir les arguments. Catherine les convertira. L'empereur les fera brûler sur un bûcher et demandera à Catherine de l'épouser. Celle-ci, qui avait reçu un anneau d'or du Christ, refusera. Battue et emprisonnée, Catherine sera sauvée par le Christ qui lui apparaîtra de nouveau et lui enverra une colombe blanche pour la nourrir. Elle convertira la femme de l'empereur, Faustina, et le chef de sa garde, Porphyrius, qui à son tour convertiront deux cents gardes impériaux. Ils seront tous exécutés. Catherine, qui subira le supplice d'une roue parsemée de clous et de rasoirs, sera libérée par miracle durant l'épreuve. Elle sera finalement décapitée. De l'huile recueillie sur ses ossements sera à l'origine de guérisons miraculeuses durant plusieurs siècles. Son corps sera transporté par des anges, au IXème siècle, au sommet du Mont Sinaï, dans le monastère de la Transfiguration du Christ fondé en 542, qui sera ensuite rebaptisé monastère Sainte Catherine. Sainte Catherine appartiendra aux visions de Jeanne d'Arc, avec sainte Marguerite." (insecula.com)

  • Un virage conservateur au sein du clergé américain

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    De zenit.org :

    Changement de tendance au sein du clergé américain

    Un virage conservateur dans la foi catholique

    Une étude récente menée par The Catholic Project, un groupe de recherche de l’American University à Washington, a révélé un changement spectaculaire dans les tendances théologiques au sein du clergé catholique aux États-Unis. L’étude, considérée comme la plus vaste enquête menée auprès des prêtres catholiques au cours des cinquante dernières années, met en évidence une différence générationnelle marquée dans l’attachement des prêtres à la tradition et à l’orthodoxie.

    L’étude indique que les jeunes prêtres américains sont nettement plus attachés à la tradition que leurs confrères plus âgés de la génération conciliaire. Plus de 80 % des prêtres ordonnés après 2020 s’identifient comme conservateurs ou orthodoxes, en accord avec le magistère de l’Église. Cette évolution contraste fortement avec l’image que les prêtres plus âgés ont d’eux-mêmes, la plupart d’entre eux s’identifiant comme libéraux sur le plan politique et progressistes sur le plan théologique.

    La décision claire des jeunes prêtres d’embrasser une foi qui privilégie la compréhension et s’abstient consciemment de remettre en question l’enseignement de l’Église a été constante au cours des dernières années. Si l’on analyse les chiffres de 2010 à 2023, plus de 50 % des prêtres nouvellement ordonnés se décrivent comme conservateurs, ce qui marque une tendance à la hausse de cette orientation théologique.

    Selon l’étude, « le nombre de personnes nouvellement ordonnées qui se considèrent comme politiquement libérales ou théologiquement progressistes a régulièrement diminué depuis Vatican II et a maintenant presque disparu ». Aucun prêtre interrogé au cours de cette période ne s’est considéré comme très progressiste sur le plan théologique.

    Ce changement de tendance soulève des questions sur l’avenir de l’Église catholique aux États-Unis et sur la manière dont ces différences théologiques pourraient influencer son orientation. Cette tendance conservatrice se traduira-t-elle par une révision des politiques internes de l’Église ? Comment les fidèles réagiront-ils à ce changement de tendance dans l’orientation théologique du clergé ?

    Alors que l’Église fait face à ces changements, il est clair que la prochaine génération de prêtres donne un ton différent dans sa relation à la tradition et à l’orthodoxie, remettant en question les tendances théologiques qui ont prévalu pendant des décennies.

  • La Lettre du pape au sujet du Chemin Synodal allemand

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    Texte intégral : Lettre du pape François exprimant son inquiétude concernant la voie synodale allemande

    "Ce comité a pour objectif de créer une instance consultative et décisionnelle. Cependant, comme indiqué dans la résolution correspondante, la structure proposée n’est pas conforme à la structure sacramentelle de l’Église catholique."

    21 novembre 2023

    Note de l'éditeur : le pape François a écrit une lettre à quatre laïques catholiques allemandes pour exprimer ses « inquiétudes » quant à l'orientation de l'Église catholique en Allemagne. Ce qui suit est une traduction du texte intégral de la lettre allemande, signée par le Pape le 10 novembre et publiée pour la première fois par le journal allemand Welt le 21 novembre :

    Du Vatican, le 10 novembre 2023

    Cher professeur Westerhorstmann,

    Cher professeur Schlosser,

    Cher professeur Gerl-Falkovitz,

    Chère Mme Schmidt,

    J'exprime ma gratitude pour votre aimable lettre datée du 6 novembre. Vos inquiétudes concernant les développements actuels au sein de l'Église en Allemagne me sont parvenues et je partage vos inquiétudes. Il existe en effet de nombreuses mesures prises par des segments importants de cette Église locale qui menacent de l'éloigner de plus en plus du chemin commun de l'Église universelle. Cela inclut sans aucun doute la création du comité synodal auquel vous avez fait référence. Ce comité vise à mettre en place une instance consultative et décisionnelle. Cependant, comme le souligne la résolution correspondante, la structure proposée n’est pas conforme à la structure sacramentelle de l’Église catholique. Par conséquent, sa formation a été interdite par le Saint-Siège dans une lettre du 16 janvier 2023, qui a reçu mon aval spécifique.

    Dans ma « Lettre au peuple pèlerin de Dieu en Allemagne », je n’ai pas cherché à trouver le « salut » dans des comités en constante évolution, ni à persister dans des dialogues égocentriques ressassant les mêmes thèmes. Mon objectif était plutôt de réaffirmer l’importance de la prière, de la pénitence et de l’adoration. J'ai exhorté à une ouverture et à un appel à l'action pour dialoguer avec nos frères et sœurs, en particulier ceux qui se trouvent aux portes de nos églises, dans les rues, dans les prisons, les hôpitaux, les places publiques et les villes (comme mentionné dans la section 8). Je crois fermement qu'en ces lieux, le Seigneur nous guidera.

    Je salue vos contributions à la théologie et à la philosophie et je vous remercie pour votre témoignage de la foi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Bienheureuse Vierge Marie vous garde. Je vous demande gentiment de continuer à prier pour moi et pour notre engagement commun en faveur de l’unité.

    Unis dans le Seigneur,

    François

  • "Si l'Antéchrist apparaît, ce ne sera pas une personne en particulier"

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    De Opoka.org :

    Le P. Skrzypczak : si l'Antéchrist apparaît, ce ne sera pas une personne en particulier

    « Je suis de plus en plus convaincu que si Anomos – l’Antéchrist – apparaît, ce ne sera pas une personne en particulier. Ce sera plutôt une forme de spiritualité contraignante » a déclaré le Père. prof. doctorat Robert Skrzypczak lors du colloque "Ne laissez pas le mal gagner !", qui a eu lieu à l'Université Cardinal Stefan Wyszyński le 18 novembre.

    Le P. prof. Skrzypczak a donné une conférence sur le thème "La figure biblique de l'Antéchrist explique-t-elle notre époque ?" Il a souligné que "la figure de l'Antéchrist peut apparaître non seulement dans le monde, mais aussi dans l'Église sous le couvert de ce qu'on appelle la synodalité".

    « Je suis de plus en plus convaincu que si Anomos – l’Antéchrist – apparaît, ce ne sera pas une personne en particulier. Il s’agira plutôt d’une forme de spiritualité contraignante, mainstream – la tendance actuelle. Il sera respecté par ceux qui veulent être au même niveau et qui ont peur de l'exclusion", a-t-il déclaré. "Il s'agira plutôt d'une sorte de bombe à particules qui, si elle explose, infectera tout le monde avec son contenu", a-t-il ajouté.

    Le prêtre a donné en exemple le scénario pour la série "Kingdom", qui se déroule dans l'un des hôpitaux de Copenhague. "Personne ne se rend compte que 'quelque chose' commence à sortir du sous-sol de l'hôpital." Ce « quelque chose » commence à imprégner et à entourer les gens, affectant leur comportement », a-t-il expliqué.

    Le P. Skrzypczak a souligné que l'Antéchrist peut aussi se cacher en chacun de nous, "comme quelque chose qui lutte contre le Christ, empêche son retour et rend ce monde insupportable". « Peut-être devons-nous aussi le chercher dans un péché structurel, comme le dit saint Paul. Jean-Paul II l'a appelé « la culture de la mort », a-t-il déclaré.

    Selon le P. Le remède de Skrzypczak à l'apparition de l'Antéchrist est d'appliquer l'appel à la vie de Jésus lorsqu'il parlait de la fin des temps : Que vos reins soient ceints et que vos torches soient allumées.

    "La foi vivante et la conversion sincère des chrétiens est le catéchon, ce qui peut arrêter l'apparition de l'Antéchrist, que ce soit sous forme de spiritualité ou de civilisation d'Anomos", a déclaré le Père. prof. Skrzypczak.

    Le colloque « Ne laissez pas le mal vous vaincre ! » a été organisée par le Département de Mysticisme Chrétien et la Société Saint-Paul. Parmi les intervenants figuraient : prêtre Andrzej Grefkowicz avec une conférence "L'expérience d'un exorciste dans le ministère de la délivrance", Maria Angela Calcagno avec un témoignage "Je suis un miracle de l'amour de Dieu. L'histoire de ma victoire sur Satan", ou le Père Dr. Łukasz Buksa avec une conférence "La génération du monde virtuel. Les générations et leurs choix.

  • Perspectives romaines : comment comprendre la crise et trouver la voie à suivre

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    Edward Pentin a pris la parole à la Catholic Identity Conference à Pittsburgh le 30 septembre dernier : 

    Perspectives romaines : Comprendre la crise et trouver la voie à suivre

    14 novembre 2023

    Introduction

    Grâce en grande partie au Covid, cela fait 6 ans que j'ai eu l'honneur de prendre la parole à la CIC et, comme nous le savons, beaucoup de choses ont changé depuis.

    Sauf une chose : le Pape François mène toujours sa révolution, et avec plus d'ardeur que jamais, ce qui entraîne des divisions de plus en plus profondes, des persécutions de l'intérieur et du sommet, une atmosphère de peur omniprésente, l'encouragement de la médiocrité et de l'hypocrisie, et la menace imminente d'un schisme formel.

    Le refrain "Jusqu'à quand, Seigneur ?" est devenu de plus en plus fréquent, alors que les fidèles pratiquants regardent, désespérés et impuissants, alors qu'ils sont exclus et marginalisés et que nous sommes plongés dans une crise qui pourrait s'avérer pire que la controverse arienne, selon certains historiens de l'Église.

    Il y a six ans, il semblait que les choses allaient se précipiter. Nous avions eu toutes les retombées des synodes sur la famille et d'Amoris Laetitia ; un groupe d'éminents universitaires et membres du clergé catholique venait d'accuser le pape François d'hérésie ; et nous venions d'apprendre que le cardinal Carlo Caffarra était décédé et que, quelques jours plus tard, le pape François avait effectivement vidé de sa substance l'Institut du pape saint Jean-Paul II pour le mariage et la famille que le cardinal avait fondé. Cette année-là, c'était aussi le 100e anniversaire des apparitions mariales de Fatima, et l'on espérait qu'une intervention divine pourrait mettre un terme à cette sombre période.

    Mais, comme nous le savons, la Vierge a demandé pénitence et réparation à Fatima et, avant cela, à Lourdes. Cela ne s'est pas produit et les bouleversements se sont poursuivis à un rythme soutenu, qu'il s'agisse de la messe traditionnelle qui a été supprimée, de la voie synodale allemande qui a été autorisée à se poursuivre sans contrôle, ou des scandales, liés au pape ou non, qui semblent ne jamais prendre fin.

    Entre-temps, ceux qui soutiennent pleinement cette révolution se réjouissent qu'elle semble être passée à la vitesse supérieure au cours des derniers mois. Bien qu'en réalité, ils n'aient pas encore atteint la plupart de leurs objectifs (un changement clair dans la gouvernance de l'Église, les femmes diacres, le clergé marié et la normalisation de l'homosexualité), avec le Synode sur la synodalité, ils sont plutôt étourdis à l'idée que ceux-ci semblent enfin être à portée de main.

    Bien sûr, il est impossible de savoir avec certitude pourquoi tout cela se produit, ou plutôt pourquoi on le laisse se produire, mais dans cet exposé, j'examinerai quelques théories tirées de sources dignes de confiance à Rome et ailleurs pour explorer ce que tout cela pourrait signifier et vers quoi nous pourrions nous diriger. J'espère qu'ainsi, je pourrai oser offrir au moins quelques lueurs d'espoir au bout de ce tunnel apparemment interminable.

    La grande révélation

    Il y a quelques mois, Joseph Bevan, un ami anglais, fervent catholique et père de dix enfants - dont deux prêtres et une religieuse - a fait un commentaire intéressant et stimulant dans un article qu'il avait écrit pour des médias catholiques.

    "La crise actuelle est absolument essentielle pour le triomphe final de l'Église catholique", a-t-il déclaré. Une partie du plan de Dieu, poursuit-il, doit être d'écraser l'hérésie moderniste au cœur de l'Église, et pour cela, il faut laisser libre cours à l'hérésie pour qu'elle puisse enfin s'éteindre d'elle-même. Ceux qui souhaitent que le pape François soit remplacé par un autre pape Benoît, a-t-il ajouté, ont fondamentalement mal compris la situation."

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  • Le pape François exprime son inquiétude concernant l'Église en Allemagne

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    De Jonathan Liedl sur CNA :

    Cité du Vatican, 21 nov. 2023

    Le pape François a exprimé de profondes réserves quant à l'orientation de l'Église catholique en Allemagne, avertissant que les mesures concrètes actuellement prises "menacent" de saper l'unité avec l'Église universelle.

    Dans une intervention personnelle frappante, le pape a écrit une lettre à quatre laïques catholiques allemandes, publiée dans le journal allemand Welt le 21 novembre.

    "Je partage moi aussi les inquiétudes suscitées par les nombreuses mesures concrètes prises par de larges pans de cette Église locale, qui menacent de s'éloigner de plus en plus de la voie commune de l'Église universelle", écrit le pape dans sa lettre, rédigée en allemand et signée "François".

    L'une des principales préoccupations du pape est la volonté d'établir un "Conseil synodal" permanent, un organe mixte composé de laïcs et d'évêques qui gouvernerait l'Église catholique en Allemagne. Le pape a souligné que ce type "d'organe consultatif et décisionnel (...) ne peut être concilié avec la structure sacramentelle de l'Église catholique" et a fait référence à une interdiction antérieure du Vatican sur ce sujet.

    Les dirigeants de la Voie synodale allemande controversée se sont récemment réunis à Essen le 10 novembre. Leur objectif est d'établir un Conseil synodal en Allemagne au plus tard en 2026.

    Le pape a proposé une voie différente pour l'Église en Allemagne. Au lieu de chercher le "salut" dans des comités toujours nouveaux et de discuter toujours du même sujet avec un certain repli sur soi, le pape a exhorté l'Église catholique en Allemagne à "s'ouvrir et à aller à la rencontre de nos frères et sœurs, en particulier de ceux qui se trouvent ... sur le seuil des portes de nos églises, dans les rues, dans les prisons, dans les hôpitaux, sur les places et dans les villes".

  • Du triomphe au désastre. Les cinq écueils des communautés nouvelles

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    De Sandro Magister sur Diakonos.be :

    Du triomphe au désastre. Les cinq écueils des communautés nouvelles

    Il était une fois les communautés nouvelles. Oui, celles-là mêmes qui avaient été triomphalement convoquées par Jean-Paul II le jour de la Pentecôte 1998. Il voyait en elles les « expressions providentielles du nouveau printemps suscité par l’Esprit avec le Concile Vatican II ». Toutes au service direct du Pape et libérés des tracasseries des diocèses, afin que l’Église puisse refleurir dans le monde. Opus Dei, Focolari, Légionnaires du Christ, Communion et Libération, Communauté de Saint’Egidio, charismatiques, chemin néocatéchuménal, et bien d’autres encore, diverses et variées.

    Mais aujourd’hui, le printemps a fait place à une saison sombre et orageuse. Après le triomphe, le désastre. Effondrements numériques, décompositions, scandales intolérables, fondateurs idolâtrés se révélant être des abuseurs de l’esprit et du corps de leurs adeptes, victimes innombrables trahies dans leur confiance.

    Pourtant, les signaux d’alarme n’ont pas manqué. En 2004, « La Civiltà Cattolica », la revue des jésuites de Rome publiée avec l’imprimatur des plus hautes autorités vaticanes, publiait un éditorial de son rédacteur-vedette, Giuseppe De Rosa, mettant en garde contre les « dangers » identifiés dans de nombreux mouvements.

    Et toujours en 2004, la Conférence épiscopale italienne dirigée par le cardinal Camillo Ruini confiait à un sociologue éminent, Luca Diotallevi, le soin de réaliser une analyse critique du rôle joué par les communautés nouvelles aux dépens des diocèses, des paroisses et des structures associatives « classiques » telles que l’Action catholique.

    Mais la catastrophe a fait son œuvre et aujourd’hui, quasiment toutes les analyses publiées sur le sujet s’accordent pour imputer également aux pasteurs de l’Église une responsabilité dans ce qui s’est passé, à cause de leur silence et de leur incurie.

    Que faire ? Parmi les réponses à ce défi, il en est une qui vaut la peine d’être signalée. Elle est l’œuvre d’un évêque et théologien italien de premier plan et a été publiée dans la revue « Il Regno » sous le titre « Nuovi movimenti religiosi: i rischi di una deriva settaria ».

    L’auteur est Franco Giulio Brambilla, 74 ans, évêque de Novara depuis 2011 et vice-président de la Conférence épiscopale italienne de 2015 à 2021, après avoir été professeur de christologie et d’anthropologie théologique à Milan, à la Faculté théologique où ont notamment enseigné Carlo Colombo, le théologien de Paul VI pendant le Concile, Giuseppe Colombo et Giacomo Biffi, qui deviendra archevêque de Bologne et cardinal.

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  • Sur KTO : Une seule chair - épisode 2

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    De KTO Télévision :

    Une seule chair partie 2

    KTO diffuse la seconde partie du film « Une seule chair » réalisé par Sabrina et Steven J. Gunnell.

    Une seule chair - épisode 2

    20/11/2023

    Aujourd’hui, la vie sexuelle d’un grand nombre de nos contemporains, et de bien des chrétiens, semble d’une grande tristesse et pauvreté : la fameuse « libération sexuelle » des années 60-80 a conduit bien souvent à un immense vide, beaucoup de souffrances et une absence de sens. La société, comme l’Église sont ébranlées et meurtries ces dernières années par de terribles scandales : # MeeToo, Pédophilie, # Balancetonporc, abus sexuels, ... Faut-il à ce point désespérer de l’amour et de la sexualité ? Pourtant, selon la Bible, Dieu s’est immensément réjoui de créer la sexualité et le couple. Il voulait pour chaque couple un brasier d’amour et de joie à l’image de l’amour intense qui circule entre les trois personnes divines. Si le péché originel est venu contrecarrer ce dessein de Dieu poussant l’homme et la femme vers des chemins sans issue, le Christ est venu les guérir en profondeur non seulement dans leur âme mais aussi dans leur sexualité. Comme jamais dans l’histoire, l’Église et l’Esprit Saint appellent les époux sauvés à témoigner combien le Christ vient guérir les coeurs et les corps sexués, malades et assoiffés d’amour. Couples engagés mais aussi experts viendront nous éclairer sur cette Révélation et le chemin de la vraie libération sexuelle qu’elle montre et que le Seigneur veut pour chacun de nous. Une coproduction KTO/Krea Film Maker 2023 - Réalisée par Sabrina et Steven J. Gunnell

    Revoir la 1ère partie

    Voir la 2de partie

  • Espagne : 20 martyrs de la Guerre Civile béatifiés à Séville

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    De Vatican News :

    Martyrs de la guerre civile espagnole béatifiés.

    Vingt martyrs de la guerre civile espagnole béatifiés à Séville

    Dans la cathédrale de Séville, le cardinal Semeraro a élevé aux honneurs des autels Don Manuel González-Serna Rodríguez, ainsi qu'un groupe de compagnons tués pour la haine de leur foi en 1936.

    Le Pape François a évoqué, après l'angélus du dimanche 19 novembre, les nouveaux bienheureux que le cardinal Marcello Semeraro a élevé aux honneurs des autels samedi à Séville. «Tués en 1936 dans un climat de persécution religieuse de la guerre civile espagnole, ces nouveaux martyres ont témoigné du Christ jusqu’à la fin. Que leur exemple réconforte les nombreux chrétiens de notre temps persécutés pour leur foi».

    Messe à Séville

    Présidant au nom du Pape François la béatification du père Manuel González-Serna Rodríguez et de dix-neuf autres martyrs, samedi à Séville, le préfet du Dicastère pour la cause des saints a souligné que la vie chrétienne «n'est pas une promenade, mais une mission risquée», et personne n’est «payé pour applaudir, comme dans les spectacles terrestres». En effet, Jésus «prévient que même les liens familiaux peuvent être compromis par le fait de le suivre».

    Sainteté du martyre

    Les vingt nouveaux bienheureux, a expliqué le cardinal, sont un nouvel exemple de la «sainteté du martyre» dont le pape François a parlé jeudi dernier dans son allocution aux participants à la conférence sur la dimension communautaire de la sainteté. Leur mort violente, a-t-il rappelé, a eu lieu dans un contexte de persécution religieuse en 1936 en Espagne.

    La majorité des martyrs étaient des prêtres; les autres étaient des fidèles laïcs et, parmi eux, l'un d'entre eux avait un fils encore séminariste. Il y a aussi une femme qui, très «active dans les œuvres de charité, était une collaboratrice du curé», Don Manuel González-Serna Rodríguez. Ce dernier, «pour témoigner de sa foi, a voulu être fusillé à côté de l'Évangile». Un autre prêtre, Miguel Borrero Picón, «au moment du martyre, a voulu porter la soutane pour montrer publiquement son identité». L'assassinat des autres a pris «des formes différentes, mais tous, au moment décisif, ont accepté la mort comme expression de leur fidélité au Christ». Le père Juan María Coca Saavedra, pendant les cinq jours de captivité auxquels il a été soumis, a exercé le ministère de la réconciliation; les autres, alors, «ont prié et se sont réconfortés les uns les autres, exprimant même des paroles de pardon à l'égard de leurs assassins».

    Souffrance, pardon, miséricorde

    Le cardinal Semeraro a rappelé un ancien hymne chrétien en l'honneur des martyrs, qui «commence par faire l'éloge de ces témoins du Christ». Il dit d'eux que, «enflammés par un véritable amour, ils ont été plus forts que la peur humaine de la mort et que, ayant souffert le martyre, ils sont maintenant au ciel et jouissent d'une joie sans fin». Immédiatement après, cependant, l'hymne passe à l'examen de la situation dans laquelle chacun se trouve: «il affirme qu'il existe pour chacun une condition de martyre et en énumère trois formes». La première est pro fide mortis passio, c'est-à-dire «souffrir la mort à cause de la foi chrétienne». Le deuxième martyre que le croyant est appelé à vivre est iniuriae remissio, c'est-à-dire «pardonner les offenses». La troisième forme est proximi compassio, c'est-à-dire «la miséricorde».

    De l'un de ces martyrs, le père Francisco de Asís Arias Rivas, «les témoins ont explicitement déclaré que, bien qu'il ait dû subir une humiliation particulière de la part de ses persécuteurs, il est mort en pardonnant». De même, Don Mariano Caballero Rubio et Don Pedro Carballo Corrales sont morts en invoquant la miséricorde de Dieu et le pardon de leurs agresseurs. «Le martyr, en fin de compte, a conclu le cardinal, n'est pas seulement celui qui souffre de la persécution, mais aussi celui qui, comme Jésus sur la croix, est capable de dire : "Père, pardonne"».

  • "Un seul vaccin contre le virus de la désespérance : une foi agissante"

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    2347743164.jpgNous puisons, pour ce 33e dimanche du "temps ordinaire", dans le trésor des homélies du Père Joseph-Marie

    La liturgie de ces dernières semaines de l’année liturgique nous oriente résolument vers l’attente du retour du Christ Roi, que nous célébrerons dimanche prochain. Une chose est certaine : le Seigneur vient ; où ? quand ? Il ne nous appartient pas de le savoir : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : “Quelle paix ! Quelle tranquillité !” c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper » (2nd lect.). Dès lors l’attitude qui s’impose est la vigilance : « ne restons pas endormis comme les autres » insiste saint Paul, c’est-à-dire comme les jeunes filles insensées de la parabole que nous avons méditée dimanche passé, « mais soyons vigilants et restons sobres » comme les vierges sages qui gardent leur lampe allumée dans l’attente de la venue de l’Epoux.

     

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  • BD – Donner sans compter, avec le Pères Sevin et Doncœur

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    De Medias-Presse-Info ;

    BD – Donner sans compter, avec le Pères Sevin et Doncœur

     

    BD Donner sans compter, Père Sevin et Père Doncœur à l'origine du scoutisme catholique français, éditions du Triomphe

    Le dessinateur Gaëtan Evrard est l’auteur de plusieurs bandes dessinées catholiques. L’historien Louis-Bernard Koch s’est lui lancé dans le scénario de bandes dessinées depuis plus de vingt ans pour les éditions du Triomphe. Ensemble, ils ont réalisé l’album Donner sans compter qui rend hommage aux deux principales personnalités à l’origine du scoutisme catholique en France : le Père Jacques Sevin et le Père Paul Doncœur.

    Ces deux jésuites se sont engagés corps et âme au service de la France et de sa jeunesse. Leur amitié a débuté en l’an 1900 au noviciat des jésuites de la province de Champagne. L’heure est alors aux menaces politiques contre les congrégations religieuses et l’anticléricalisme se déchaîne à nouveau en France. Ces deux prêtres ont grandi durant toute leur enfance dans ce climat d’hostilité affirmée de la république à l’encontre de l’Eglise catholique. Dès 1880, le ministre de l’Instruction publique Jules Ferry prépare un projet de loi prévoyant l’expulsion des congrégations religieuses enseignantes. Le 29 mars 1880, les décrets sont publiés. Les jésuites sont les premiers expulsés. Le 5 novembre 1880, ce sont les dominicains dont on fait enfoncer les portes pour les expulser de Paris. Le même mois, trois mille laïcs tentent d’éviter l’expulsion des 68 prémontrés de l’abbaye Saint-Michel de Frigolet. La république fait donner la troupe. Des canons sont pointés sur l’abbaye. Six mille religieux sont chassés comme des criminels. Puis la situation semble quelques années plus favorables. Mais dès 1901, la Compagnie de Jésus est à nouveau chassée de France. Les Pères Sevin et Doncœur sont envoyés en Belgique, le premier à Arlon, le second à Antoing. C’est justement en Belgique, à Bruxelles, qu’en 1911 l’abbé Jules Petit transforme un patronage en première troupe scoute catholique. La création des Belgian Catholic Scouts est saluée par une lettre de félicitations du Cardinal Merry Del Val, secrétaire général de saint Pie X.

    Controverses sur le scoutisme et persévérance des Pères Jacques Sevin et Paul Doncœur

    Mais cette bande dessinée n’occulte rien des débats animés qui vont suivre au sein de l’Eglise sur le scoutisme naissant en France, vu comme une conspiration antichrétienne initiée par la franc-maçonnerie pour, par l’intermédiaire des Eclaireurs de France, soustraire les jeunes adolescents de l’influence de l’Eglise catholique.

    Survient la Première Guerre mondiale. Le Père Paul Doncœur, fils et petit-fils d’officiers, se porte immédiatement volontaire pour rejoindre le front comme brancardier. Le 16 août 1916, à Bouchavesnes, alors que tous les officiers du 2e bataillon du 35e régiment d’infanterie ont été tués, le Père Doncœur prend le commandement des soldats démoralisés pour éviter l’encerclement par l’ennemi et est gravement blessé. L’année suivante, prêtre sur le front français, le Père Doncœur crée la revue Frères d’armes.

    La guerre terminée, le Père Sevin reçoit l’autorisation de créer le scoutisme catholique en France. Il fonde la Fédération catholique des Scouts de France le 25 juillet 1920 et en est commissaire général avec l’accord des autorités religieuses. “Le but des Scouts de France est de faire revivre l’idéal si chrétien et si français de la chevalerie. J’applaudis d’avance et je bénis.”, écrit en 1921 le nouvel archevêque de Paris, Mgr Dubois. De son côté, le Père Doncœur est actif au sein de la Ligue des droits du religieux ancien combattant pour faire face aux nouvelles manigances anti-catholiques du gouvernement franc-maçon dirigé par Edouard Herriot. Il se met ensuite lui-aussi au service du scoutisme catholique en France. Mais le débat sur le scoutisme fait à nouveau rage. Un mémoire hostile au scoutisme est largement diffusé auprès des prélats français et des membres de la curie. Pie XI entend néanmoins les arguments du Père Sevin et lui recommande des réformes nécessaires pour que le scoutisme soit pleinement catholique. En septembre 1928, dix mille scouts catholiques défilent devant le Pape Pie XI. En France, de 300 membres en 1920, le scoutisme en compte 100 000 en 1929.

    C’est un véritable tour de force des auteurs de cet album d’avoir réussi à fournir en 48 pages autant d’éléments sur la biographie des Pères Jacques Sevin et Paul Doncœur, sur le contexte historique de cette époque agitée et sur l’histoire du scoutisme catholique français.

    Donner sans compter, Gaëtan Evrard (dessinateur) et Louis-Bernard Koch (scénariste), éditions du Triomphe, collection Le Vent de l’Histoire, 48 pages, 16,90 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

  • Vigilance et parabole des talents, homélie du Père Simon Noël pour le 33e dimanche du temps ordinaire (A)

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    Du Père Simon Noël :

    Vigilance et parabole des talents, homélie 33e dimanche A

    Dans l'épître de ce dimanche, saint Paul nous fait cet avertissement :Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Autrement dit le Seigneur peut venir à un moment où on ne l'attend pas. Nous devons être toujours prêts, gardés notre esprit éveillé, tourné vers le Seigneur. Le diable peut induire notre esprit à faire de faux raisonnements. Si quelqu'un se trouve dans une tentation grave, il peut faire le faux raisonnement suivant : Voilà, cette tentation est trop dure, je ne puis y résister, je vais donc céder et faire le mal.
     
    Mais le Bon Dieu est miséricordieux et ensuite je lui demanderai pardon et il me pardonnera. Insensé ! Qui te dit que tu auras le temps de demander pardon. Le Seigneur pourrait survenir alors que tu es dans le péché mortel et alors tu seras perdu pour l'éternité ! Ainsi donc nous devons être vigilants et prier sans cesse, selon la parole de Jésus au jardin des oliviers : Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation, car l'esprit est prompt, mais la chair est faible. Padre Pio aimait dire que celui qui prie beaucoup se sauve, celui qui prie peu est en danger, celui qui ne prie pas se damne. Pour lui, comme pour beaucoup d'autres saints, la prière la plus puissante, après la messe, est celle du rosaire. Si nous disons régulièrement le chapelet, nous entretenons en nous un esprit de prière qui nous conduira au salut.

    Saint Paul nous demande aussi de vivre dans la sobriété. Celui qui mange trop ou qui boit trop d'alcool épaissit son esprit et sa vigilance diminue. Il est alors en danger réel de tomber dans d'autres péchés, qui mettront en danger son salut éternel.

    Ce dimanche l'évangile est celui de la parabole des talents. Le cardinal Schönborn à ce sujet écrivait ceci : La parabole présuppose une chose : ce que nous sommes et ce que nous avons est un don de Dieu. Dieu a donné à chaque homme ses « talents »personnels. Ils nous ont été confiés comme à des « administrateurs ». Il est en notre pouvoir d'en tirer du bien.

    Nous devons faire fructifier ce que nous avons reçu de Dieu. Il ne s'agit pas dans notre vie de se contenter de ne rien faire de mal, nous devons aussi faire du bien. Ce qui est révélateur chez celui qui a été enfouir son talent, c'est sa peur de Dieu : J'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Dieu, contrairement à ce que pensait ce serviteur paresseux, n'est pas un maître durDieu est la bonté et la générosité-même. Le meilleur moyen pour nous de vivre une vie féconde et riche en bonnes œuvres, c'est d'avoir en Dieu une confiance inlassable et illimitée, voir en lui un Père plein de tendresse. C'est vivre dans la joie du salut et puisque nous sommes tellement aimés, aimer en retour. Si nous nous sentons profondément aimés par Dieu, tout naturellement nous serons portés à l'aimer et à répandre cet amour sur tous ceux qui se trouvent sur notre chemin. Dieu veut des collaborateurs joyeux et prêtes à s'engager.

    Ce que nous proposent les deux lectures de ce dimanche c'est bien cela : une vigilance mais une vigilance joyeuse, qui nous rendra attentifs à éviter le mal et à faire tout le bien qu'il nous est possible de faire.