La Paroisse des Saints Jean et Étienne « aux Minimes » vous invite le samedi 26 novembre à une « Journée pour la Vie » :
Foi - Page 233
-
Bruxelles ("aux Minimes"), 26 novembre : Journée pour la Vie
-
Saint Martin : le 1700e anniversaire d'un homme de feu au service de l'évangélisation
De Don Paul Preaux, modérateur général de la Communauté Saint-Martin (archive 2016):
Tout le monde connaît saint Martin de Tours (vers 316-397), ce soldat de l’Empire romain qui a donné la moitié de son manteau à un pauvre. (...)
Un homme de caractère. Faire mémoire de la naissance de saint Martin, c’est évoquer une destinée humaine, d’un soldat intrépide acceptant de déposer les armes de l’Empire pour endosser les armes de la lumière : le glaive de la Parole s’est substitué au sabre militaire. Sulpice Sévère, son disciple et biographe, écrit : « Tout en lui, son caractère, ses propos et sa conduite, sa religion même sont d’un soldat. Avec une fermeté parfaite, il restait semblable à celui qu’il avait été auparavant. » Martin est un homme au caractère trempé assumant avec courage et persévérance ses responsabilités. Sa formation militaire le prépare à mener toutes sortes de combats spirituels : contre Satan, contre les cultes idolâtriques et contre les hérésies insidieuses. Une lettre à Bassula (belle-mère de Sulpice Sévère) rapporte cette prière : « C’est un lourd combat que nous menons, Seigneur… En voilà assez des batailles que j’ai livrées jusqu’à ce jour. Mais si tu m’enjoins de rester en faction devant ton camp pour continuer, je ne me dérobe pas… Tant que tu m’en donneras l’ordre, je servirai sous tes enseignes. Mon courage demeure victorieux des années et ne sait point céder à la vieillesse. » Je ne me dérobe pas ! Telle est la vérité et la virilité de Martin tout au long de sa vie terrestre, jusqu’à son trépas où dans une ultime prière il s’adresse à Dieu en ces termes : « Je ne refuse pas le travail. Que ta volonté soit faite. »
Un moine missionnaire saisi par l’amour du Christ. En évoquant la vie de saint Martin, nous nous approchons aussi d’un chrétien irrésistiblement attiré par le feu d’amour qui habite le Cœur du Christ. Le secret de Martin se trouve dans ce « buisson ardent » qui illumine son existence sans la consumer, qui la marque au fer rouge, la conquiert et la conforme à celle de Jésus-Christ, vérité définitive de sa vie. C’est son rapport au Seigneur qui le garde et le préserve, le rendant étranger aux gloires humaines. L’amitié avec le Seigneur le pousse à embrasser la vie avec la confiance du croyant sachant que ce qui est impossible à l’homme l’est pour Dieu. Martin est un homme brûlé intérieurement par le feu de l’Esprit. (...)
Un évangélisateur au service des pauvres. Cette flamme d’amour l’anime intérieurement pendant ces temps de solitude à Ligugé ou à Marmoutier où il est habité par un immense désir de Dieu. « Les yeux et les mains toujours tendus vers le ciel, l’âme invincible, il priait sans relâche » (Lettre à Bassula). Cette vive flamme rayonne de son ermitage et éclaire les chrétiens et les païens auxquels il annonce l’Evangile, comme un débordement de son cœur. Il évangélise par contagion d’amour. Sa solitude avec Dieu, telle une terre fertile, ne l’isole pas, mais engendre en lui une profonde communion avec tous et une réelle compassion envers les pauvres. Cette vive flamme réchauffe les pauvres tant à Amiens qu’à Tours par sa tendre charité : « Il n’y avait que le Christ sur ses lèvres, que la bonté, la paix, la miséricorde en son cœur. Qui donc fut affligé sans qu’il fût affligé aussi ? Qui a péri qu’il n’en ait gémi ? » (Lettre à Bassula).
Lien permanent Catégories : Actualité, Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
Mgr Eleganti : "Je n'attends rien de bon du synode"
De Solène Tadié sur le National Catholic Register :
D'un évêque suisse : Je n'attends plus rien de bon du prochain synode
L'évêque Marian Eleganti affirme que les discussions autour du synode sur la synodalité se concentrent sur "les mêmes vieux refrains réchauffés pour la énième fois depuis les années 1970".
10 novembre 2022
" Hypocrisie sans bornes ", " confusion ", " instrumentalisation de Dieu " - Mgr Marian Eleganti, ancien évêque auxiliaire de Coire en Suisse, peine à trouver des mots assez durs pour exprimer sa désapprobation sans équivoque du contenu des discussions entourant le synode de 2023 sur la synodalité.
Dans une récente tribune publiée par le magazine catholique en ligne autrichien Kath.net, Mgr Eleganti s'est livré à une longue critique du prochain Synode qui vient de conclure sa phase diocésaine pour entrer dans la phase continentale, laquelle doit se dérouler jusqu'en mars 2023.
Figure populaire et emblématique des trois dernières Journées mondiales de la jeunesse à Madrid, au Brésil et à Cracovie, Mgr Eleganti a été l'évêque des jeunes de la Conférence des évêques suisses pour la région germanophone de la Suisse entre 2011 et 2018. Il aurait démissionné en raison de désaccords avec les évêques suisses sur les orientations du Synode mondial des jeunes qui s'est tenu la même année.
En effet, le franc-parler et les positions orthodoxes de Mgr Eleganti lui ont souvent valu d'être évincé par ses pairs. Le missionnaire bénédictin, qui a été abbé de l'abbaye de Saint Otmarsberg de 1999 à 2009, a également contribué au lancement de la première Rencontre mondiale des familles en Suisse alémanique en 2019.
"L'Église n'était pas sur la mauvaise voie depuis 2000 ans et nullement dans le besoin d'être éclairée et corrigée par un processus synodal au 21e siècle", écrit Mgr Eleganti dans sa chronique, regrettant qu'au lieu d'aborder la synodalité comme un nouveau modus operandi dans l'Église, la discussion se concentre plutôt sur "tous les mêmes refrains réchauffés pour la énième fois depuis les années 1970" : démocratie, participation, implication dans le pouvoir, femmes dans toutes les fonctions, diaconat ou sacerdoce pour les femmes ; révision de la morale sexuelle concernant les relations extraconjugales, le remariage et l'homosexualité, abandon du centrage sur le prêtre dans la liturgie, etc. "
Du vieux vin dans de nouvelles bouteilles
" Les propositions maintes fois avancées sont versées encore et encore dans de nouvelles bouteilles sur lesquelles les étiquettes 'Écoute', 'Inclusivité', 'Accueil', 'Diversité', 'Égalité' sont maintenant collées dans une sorte de campagne de marketing qui vend les nouvelles d'hier comme les dernières nouvelles [...]", a-t-il déclaré. "Ce sont tous des termes qui sonnent bien et qui sont émotionnellement positifs, mais ce sont des phrases vides par rapport à la vérité".
C'est précisément le type de relation à Dieu que véhiculent ces concepts que l'évêque suisse a remis en cause - celui d'un "amour global qui approuve et bénit tout ce que les gens font parce que tous sont enfants de Dieu", un Dieu qui s'arrête alors à être la "vérité et la justice" qui "excluent l'erreur et le péché."
Rappelant que les enseignements de l'Église - y compris ceux qui concernent la vie conjugale et la sexualité - sont "immuables parce qu'ils sont vrais", il a affirmé qu'on ne pouvait s'attendre à des changements que dans la communication de la foi, et non dans sa doctrine. "Historiquement, les innovations dans la foi ont toujours été des hérésies qui ont conduit à de nouvelles divisions", a-t-il déclaré.
"Nous avons oublié que l'Église est une Église 'enseignante' (ecclesia docens), une 'mater et magistra', 'mère et maîtresse' de la vérité, de la morale et de la foi - et non un somnambule que l'esprit du temps prend par la main."
Pour lui, "parler constamment du Saint-Esprit et le revendiquer pour soi n'est rien d'autre que de la propagande, de l'(auto)tromperie, et fondamentalement une instrumentalisation de Dieu."
Un résultat prédéterminé
Un autre aspect central de sa critique est le contexte défavorable à un discernement approprié par le Saint-Esprit, qui est censé être impliqué dans un processus synodal.
"Ce [processus synodal] n'a rien à voir avec un processus de réforme rempli par l'Esprit", poursuit-il. "Ce n'est rien de plus que la politisation interne à l'Église de ces sujets, en contraste avec le discernement de l'Esprit, qui n'est même pas entrepris à cet égard ou qui a déjà été entrepris et conclu, comme dans le cas du sacerdoce des femmes."
"Le discernement, cependant, ne semble se produire que parce que les agendas ont été fixés dès le début et doivent maintenant être avancés universellement [...]", a-t-il affirmé.
Dénonçant une "hypocrisie sans limites", il conclut en disant qu'il n'attend "rien de bon du prochain synode."
"Je n'ai tout simplement plus confiance. La confusion que les synodes ont déjà instillée depuis 2014 est indubitable et me rend pessimiste quant au discernement de l'Esprit lors de ces événements."
Solène Tadié est la correspondante pour l'Europe du National Catholic Register. Elle est franco-suisse et a grandi à Paris. Après avoir obtenu un diplôme en journalisme à l'université Roma III, elle a commencé à faire des reportages sur Rome et le Vatican pour Aleteia. Elle a rejoint L'Osservatore Romano en 2015, où elle a successivement travaillé pour la section française et les pages culturelles du quotidien italien. Elle a également collaboré avec plusieurs médias catholiques francophones. Solène est titulaire d'une licence en philosophie de l'Université pontificale Saint-Thomas d'Aquin, et a récemment traduit en français (pour les Éditions Salvator) Défendre le marché libre : The Moral Case for a Free Economy du Père Robert Sirico de l'Acton Institute.
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Doctrine, Eglise, Ethique, Foi, International, Théologie 0 commentaire -
"Dieu n'est pas présent dans ce processus synodal"
De Mgr Robert Mutsaerts évêque auxiliaire du diocèse de 's Hertogenbosch (Pays-Bas) (source) :
La traduction de Jeanne Smits, sur son blog :
8 novembre 2022
Le processus synodal est-il un instrument pour transformer l’Église ?
Le jeudi 27 octobre à Rome, le Secrétariat du Synode des évêques à Rome a présenté le document de travail en vue de la « phase continentale » du synode Pour une Église synodale : communion, participation et mission. La présentation eut lieu à l’occasion d’une conférence de presse à la Salle de presse du Saint-Siège, présidée par le cardinal Grech. Le document s’intitule Elargis l’espace de ta tente (Is 54, 2). Le Secrétariat du Synode des évêques doit par la suite, en s’appuyant sur l’ensemble des documents finaux issus des rencontres qui se sont tenues sur les différents continents, établir l’Instrumentum Laboris, le document de travail qui servira aux réunions synodales de 2023 et 2024.
Un mot sert de mantra à ce processus : « écouter ». Ecouter qui ? Tout le monde. Le document de travail contient un nombre important de citations. « Ces citations ont (…) été choisies parce qu’elles expriment de manière particulièrement puissante, heureuse ou précise un sentiment qui revient dans de nombreux résumés. (…) L’expérience du synode peut être lue comme un parcours de la reconnaissance pour ceux qui ne se sentent pas suffisamment reconnus dans l’Église. » Les contours du processus synodal se font de plus en plus nets. Celui-ci sert de mégaphone aux opinions non conformes à l’enseignement de l’Eglise. Le document souligne ce à quoi devra aboutir le chemin synodal : « une Église synodale qui apprend de l’écoute comment renouveler sa mission évangélisatrice à la lumière des signes des temps, afin de continuer à offrir à l’humanité une manière d’être et de vivre dans laquelle tous peuvent se sentir inclus et protagonistes ».
-
Vietnam : des milliers de catholiques commémorent leurs martyrs du XIXe siècle
Du site des Missions Etrangères de Paris :
Les diocèses de Hanoï et de Haïphong honorent les martyrs du Vietnam
9/11/2022
Le 5 novembre, plusieurs milliers de catholiques des diocèses de Hanoï et de Haïphong, dans le nord du Vietnam, ont commémoré plusieurs centaines de martyrs tués lors des vagues de persécutions au XIXe siècle. La paroisse de Xuan Bang, dans l’archidiocèse de Hanoï, a notamment célébré le 182e anniversaire de deux martyrs laïcs, saint Martin Tran Ngoc Tho (1787-1840) et saint Jean-Baptiste Tran Ngoc Con (1805-1840), et le sanctuaire de Hai Duong, dans le diocèse de Haïphong, a honoré des martyrs dominicains tués dans la même période.
Des paroissiens en costume traditionnel, lors d’une procession autour du village de Xuan Bang, le 5 novembre dans la province de Nam Dinh.
Les catholiques des diocèses de Hanoï et de Haïphong, dans le nord du Vietnam, ont été invités à perpétuer les héritages de foi reçus de leurs ancêtres, alors que l’Église locale a commémoré plusieurs centaines de victimes des vagues de persécution au XIXe siècle. Le 5 novembre, plusieurs milliers de fidèles de la paroisse de Xuan Bang ont participé à une messe spéciale afin de célébrer le 182e anniversaire de deux martyrs laïcs, saint Martin Tran Ngoc Tho (1787-1840) et saint Jean-Baptiste Tran Ngoc Con (1805-1840). Ils ont aussi honoré 134 autres catholiques tués dans la paroisse durant les persécutions, et que la communauté locale considère comme des témoins de foi.
Le père Joseph Nguyen Van Hy, curé de la paroisse, explique que ces martyrs ont accepté leur mort afin de recevoir la vie éternelle et la gloire divine dans le Ciel, leur but ultime ; pour lui, ils sont morts pour la foi catholique et leur loyauté absolue envers Dieu. Les deux laïcs font partie des 117 martyrs du Vietnam, béatifiés par trois papes en quatre fois et canonisés le 19 juin 1988 par saint Jean-Paul II. Pour l’Église locale, ils représentent aussi plusieurs autres milliers de personnes tuées durant cette période dans le pays – on estime que leur nombre a atteint entre 130 000 et 300 000 durant les persécutions survenues entre 1745 et 1862.
140 martyrs issus de la paroisse de Xuan Bang
Le père Van Hy raconte que les saints Martin Tho et Jean-Baptiste Con, ainsi que trois prêtres et vingt autres laïcs, ont été arrêtés le même jour et tués le 8 novembre 1840 dans la province de Nam Dinh. Les deux saints laïcs ont été béatifiés en 1900. « Ce que nous avons aujourd’hui, cela vient de leur foi et de leur sacrifice, et nous sommes les fruits issus de nos martyrs. Nous sommes appelés à entretenir ce trésor de foi en témoignant des valeurs chrétiennes dans notre vie quotidienne et en les transmettant aux jeunes générations », demande le prêtre.
Il ajoute que le sang des martyrs deviendrait vain si tous les habitants ignoraient leur foi. Il précise que la paroisse, qui compte 140 martyrs dont Martin Tho, Jean-Baptiste Con et quatre prêtres, est celle qui compte le plus grand nombre de martyrs dans l’archidiocèse de Hanoï. Les habitants de la région ont commencé à recevoir la Bonne Nouvelle dès le début du XVIIe siècle.
Avant la messe, des membres de la communauté ont transporté des images des martyrs en procession autour du village, en chantant des hymnes au son des tambours, des gongs et des trompettes. Ils ont aussi assisté à des spectacles culturels évoquant la vie, le service et les souffrances des martyrs.
Le diocèse de Haïphong honore les martyrs du sanctuaire de Hai Duong
Le jour suivant, Mgr Joseph Vu Van Thien, archevêque de Hanoï, a également confirmé 82 jeunes de l’archidiocèse. À cette occasion, Mgr Thien a déclaré que les saints Tho et Con « sont morts afin d’affirmer que Dieu existe, que l’Église enseigne de bonnes choses et que les chrétiens aiment ce pays ». Il a ajouté que tout le monde peut témoigner, quels que soient l’activité, le métier, la fonction ou l’âge. Il a également souligné que les chrétiens vietnamiens ne sont plus tués à cause de leur foi aujourd’hui, mais qu’ils peuvent témoigner de la Bonne Nouvelle à travers leurs activités quotidiennes. Il a poursuivi en disant que le sacrement de la Confirmation aide à renforcer la foi des fidèles pour qu’ils puissent vivre leur foi en toutes circonstances.
Le 5 novembre, de nombreux pèlerins ont aussi célébré la fête des martyrs dominicains au sanctuaire des martyrs de Hai Duong, à près de 60 km au sud-est de Hanoï. Mgr Vincent Nguyen Van Ban, évêque de Haïphong, a présidé la messe en présence de plus d’une centaine de prêtres. Mgr Ban a appelé l’assemblée à protéger et entretenir le sanctuaire en faisant des dons en vue d’une nouvelle église en pierre, dont les travaux ont commencé en 2017.
L’ancienne église a été détruite lors d’un bombardement américain en 1967. De nombreux catholiques et missionnaires ont été exécutés à cause de leur foi sur le site du sanctuaire de Hai Duong. Parmi eux, on compte trois missionnaires espagnols dominicains – Mgr Jeronimo Hermosilla Liem, Mgr Valentino Berrio Ochoa Vinh et le père Pedro Almato Binh –, tués le 1er novembre 1861, et un dominicain vietnamien, frère Joseph Nguyen Duy Khang, tué le 6 décembre de la même année.
(Avec Ucanews)
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Foi, Histoire, Persécutions antichrétiennes, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
La mort d'une figure emblématique de la Flandre post-catholique
De Philippe Keulemans sur Het Nieuwsblad via kerknet.be, cette apologie d'une figure de la communauté LGBT qui était persuadé que le Christ lui-même était gay... :
La foi a guidé la vie de Will Ferdy
8 novembre 2022
Will Ferdy a été le premier Flamand connu à faire son coming-out en 1970 ; il a également déclaré être sincèrement religieux.
Le chanteur flamand Will Ferdy est décédé ce matin à l'âge de 95 ans. Il est né Werner Ferdinande à Gand le 9 mars 1927, mais ses amis l'appelaient Will. Il déménage ensuite de Gand à Anvers et troque sa carrière de cabarettiste pour celle de chanteur.
Sa carrière s'est étendue sur plus de 66 ans et a produit une œuvre de plus de 500 chansons, souvent très engagées, sur disque. Malgré de nombreux prix et distinctions, il était rarement diffusé à la radio ces dernières années. En 1970, il est le premier Flamand connu à déclarer ouvertement son homosexualité, d'abord à la radio, puis dans l'émission Inspraak. À contrecœur, il est devenu une figure de proue de la communauté gay. Elle lui a aussi appris ce qu'est une vraie amitié et un vrai amour. Il a par la suite témoigné qu'il a payé un lourd tribut à sa sincérité et à sa vulnérabilité et qu'on lui a souvent barré la route ou qu'on ne lui a même pas demandé son avis. Mais en même temps, il a témoigné qu'il n'a pas regretté une seule seconde sa sortie.
Fidèle
À sa mort, plusieurs de ses amis proches ont témoigné qu'il était toujours resté très religieux malgré toutes ses épreuves. Lorsqu'il tombait malade, il leur demandait également d'allumer une bougie pour lui. Dans l'une de ses dernières interviews avec Het Nieuwsblad, il a déclaré qu'il avait subi de nombreuses cicatrices dans sa vie, mais qu'il les avait également toutes oubliées. Dans ma vie, il y a un fil conducteur : l'amour et le respect. Aimez quelqu'un de tout votre cœur et de toute votre âme, mais n'exigez jamais d'un autre ce qu'il ne peut vous donner, disait-il à l'époque. Il a également témoigné de sa foi inébranlable : L'Église n'a rien à voir avec cela. Je crois, mais je ne connais pas Dieu. Je crois en quelque chose, mais pas en un homme avec une longue barbe. Le Christ est pour moi un ami, un grand exemple. Je prie beaucoup. Chaque soir, pour tous mes amis. Si je prie pour quelque chose, je l'obtiens. Je sais que cela peut paraître terriblement risible et naïf, mais c'est vrai. (...) Ma foi m'a toujours sauvé. Partout. Même après ma sortie en 1970, quand je suis tombé en dépression. Le médecin avait prescrit des médicaments. Je ne les ai pas pris. Je m'en suis sorti moi-même. Mes prières étaient suffisantes.
Reposez-vous
Lorsqu'on lui a demandé s'il y avait une vie après la mort, il n'a pas pu répondre. S'il ne reste rien, c'est la plus grande paix que vous puissiez avoir. La mort ne me fait pas peur. Seulement le chemin. Donner et montrer de l'amour, c'est ça la vie. Les gens qui s'aiment vraiment sont la plus belle chose qui soit. Je suis heureux d'avoir vécu cette expérience.
Source : Het Nieuwsblad
Lisez l'interview complète de Will Ferdy dans le Het Nieuwsblad.
Lien permanent Catégories : Actualité, Art, Belgique, Culture, Eglise, Ethique, Foi, Société, Témoignages 0 commentaire -
Le message des évêques français "bouleversés et résolus"
-
Est-ce maintenant que vient le “dernier pape” des persécutions de la fin ?
De la Revue Cardinalis via le site Riposte Catholique :
L'”Antéchrist” aurait-il déjà pris pied ?
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Doctrine, Eglise, Foi, Histoire, Persécutions antichrétiennes, Spiritualité 0 commentaire -
L'affaire Mazzucato ou quand la foi n'est plus une vertu au Vatican
De Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana :
Affaire Mazzucato : la foi n'est plus une vertu au Vatican
8-11-2022
A son retour de Bahreïn, le pape François annonce la nomination de Mariana Mazzucato à l'Académie pontificale pour la vie. Cette nomination est paradoxale en raison des déclarations pro-avortement et de l'athéisme de l'enseignante, mais pour le pape, il s'agit d'une "bouffée d'air frais d'humanité". Pourtant, jusqu'à Benoît XVI, l'athéisme était un préjudice pour l'homme et la société.
Les avorteurs au Vatican : la question n'est pas anodine car elle signifie qu'à l'avenir les pro-vie devront travailler de plus en plus "malgré" le Vatican. Non seulement sans son soutien, mais aussi contre ses positions. Après tout, n'est-ce pas aussi le cas pour la procréation et l'homosexualité ? La situation est objectivement époustouflante et inquiétante dans sa paradoxalité. S'il s'agit de signes des temps, il faut décider de réviser quelque peu la doctrine théologique des "signes des temps".
Athée et avorteur à l'Académie Pontificale pour la Vie : un paradoxe voulu par le Pape pour la Professeure Mariana Mazzucato comme membre de l'Académie Pontificale pour la Vie. On lui a demandé comment cette nomination était possible, étant donné que Mazzucato est une athée avouée et qu'elle est favorable à l'avortement d'État. François a confirmé que c'est lui-même qui a décidé de cette nomination, affirmant qu'il voulait ainsi injecter un souffle d'humanité dans l'Académie ["donner un peu d'humanité" ont été ses mots]. Il est très difficile de déchiffrer cette phrase selon la logique normale.
Si Mazzucato représente un souffle d'humanité dans l'Académie parce qu'elle est athée et pro-avortement, alors cela signifie que ne pas être athée et être contre l'avortement dénote un manque d'humanité. Ceux qui ont été membres dans le passé, et ceux qui le sont encore sans être ni athées ni pro-choix, auraient une humanité pauvre ou du moins stagnante qui aurait besoin d'air frais. Mais l'humanité seule - à supposer que cela soit possible - est-elle capable d'apporter cet air pur, sans se référer au vrai Dieu ? Benoît XVI écrit dans Caritas in veritate : "Sans Dieu, l'homme ne sait pas où aller et ne peut même pas comprendre qui il est". Dans l'Église, on a toujours pensé que c'était Jésus qui apportait un souffle de (pleine) humanité, car sans Lui l'humanité n'est même pas capable de comprendre ce qu'elle est.
L'affaire Mazzucato n'est pas seulement l'affaire Mazzucato. Si le principe s'applique à sa nomination à l'Académie de la vie, pourquoi ne s'appliquerait-il pas partout ? Deux parents devraient être heureux que leur fille se marie avec un athée, car cela apporterait un souffle d'humanité ; ils devraient être heureux que le catéchiste de la paroisse ou l'enseignant à l'école soit athée et favorable à l'avortement, car cela apporterait un souffle d'humanité. Et pourquoi pas un athée comme président de l'Académie pontificale pour la vie ? La logique, même la plus étrange, a ses propres exigences en matière de cohérence.
En parlant de cohérence. En 2016, François a approuvé le nouveau statut de l'Académie pontificale pour la vie. L'article 1 dit qu'elle "a pour finalité la défense et la promotion de la vie humaine", l'article 5 dit systématiquement que les membres en font partie "uniquement pour l'accomplissement de ses tâches spécifiques" [c'est-à-dire la défense et la promotion de la vie], et qu'ils sont nommés par le pape sur la base d'un "...service fidèle dans la défense et la promotion du droit à la vie de toute personne humaine". Elle stipule également que les membres "s'engagent à promouvoir et à défendre les principes relatifs à la valeur de la vie et à la dignité de la personne humaine, interprétés de manière conforme au Magistère de l'Église". Le même article stipule également que la qualité de membre peut être révoquée "en cas d'action ou de déclaration publique et délibérée manifestement contraire à ces principes". La logique et la cohérence exigeraient soit que François modifie le statut, soit qu'il retire la nomination de la professeure Mazzucato. La logique aristotélicienne, la logique naturelle de la pensée humaine, s'applique également à l'Église. La fiabilité du témoin dans toutes ses autres déclarations en dépend. Le premier principe de la logique est celui de la non-contradiction : on ne peut pas affirmer et nier la même chose en même temps et du même point de vue. Or, écrire que les membres de l'Académie doivent défendre et promouvoir la vie et nommer ensuite un membre qui, en raison de ses propres positions déclarées, n'entend ni défendre ni promouvoir la vie, est logiquement une contradiction.
Et là s'ouvre un autre problème d'une gravité sans précédent. Jean-Paul II, dans Centesimus annus, affirme que "la négation de Dieu prive la personne de son fondement et, par conséquent, conduit à la réorganisation de l'ordre social sans tenir compte de la dignité et de la responsabilité de la personne". Tout le magistère social de l'Église jusqu'à Benoît XVI a toujours soutenu les dommages que l'athéisme cause à la société, étant donné que sans Dieu, l'homme est également perdu et qu'avec le déclin de la transcendance, l'immanence proclamée s'effondre également. L'avortement et l'athéisme sont donc étroitement liés. Ils ne le sont pas seulement dans les convictions de la professeure Mazzucato, mais ils le sont en eux-mêmes. Et maintenant, ils le sont aussi pour l'Académie créée par Jean-Paul II le 11 février 1994.
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Défense de la Vie, Doctrine, Eglise, Ethique, Foi 0 commentaire -
Le cardinal Sarah : un succès éditorial manifeste
Du Père Danziec sur le site de l'Homme Nouveau :
CARDINAL ROBERT SARAH, UN SUCCÈS ÉDITORIAL MANIFESTE
Le père Danziec revient sur la trajectoire littéraire du cardinal Robert Sarah, préfet émérite de la congrégation du Culte Divin, à l’occasion de la « journée internationale de l’écrivain Africain », et pose son regard vif sur ses ouvrages majeurs.
30 ans, ça se fête ! Au regard de la vie du Christ, il s’agit de l’âge apostolique par essence. En 1992, l’Association Panafricaine des Ecrivains décidait de créer une journée internationale de… l’écrivain Africain. Sans nul doute, encore aujourd’hui, l’ancien Président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor reste pour le grand public la figure emblématique de l’homme de lettre africain. Elu en 1983 au fauteuil n°16 de l’Académie Française, l’auteur d’Ethiopiques devint alors le premier africain « Immortel » et le… 666ème membre de l’Académie.
Depuis, et au-delà de ce que peut laisser entendre ce fameux chiffre de la bête, une personnalité africaine singulière a su empiler les succès éditoriaux ces dernières années. Au point même de faire la Une de Paris Match l’été passé. Cette journée internationale de l’écrivain Africain, nous donne l’occasion, en ce lundi 7 novembre 2022, de revenir sur ces ouvrages majeurs du cardinal guinéen Robert Sarah.
Le plus personnel : Dieu ou rien, entretien sur la Foi, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2015, 424 p.)
A 70 ans, le cardinal Sarah revient sur sa vie hors des sentiers battus, de la brousse africaine qui l’a vu naître à la Ville éternelle où le pape Benoît XVI lui a remis la barrette rouge. Confidences intimistes où se dévoilent une liberté de ton inhabituelle pour un homme d’Eglise de son rang.
Le titre seul « Dieu ou rien » est évocateur d’une savoureuse radicalité évangélique qui manque tant à l’esprit missionnaire dans l’Eglise. Quant au sous-titre « entretien sur la Foi », il s’agit d’une référence explicite au cardinal Ratzinger dont le livre éponyme « Entretien sur la Foi », publié en 1985, avait fait grand bruit. Dans cet ouvrage, celui qui était alors le plus proche collaborateur du Pape Jean-Paul II jetait un premier pavé dans la marre de l’autosatisfaction des années post Vatican II.
Le plus antimoderne : La force du silence, contre la dictature du bruit, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2016, 347 p.)
Un an après le succès de Dieu ou rien, le cardinal guinéen s’attaque à la face la plus pernicieuse du monde moderne : sa conspiration implacable contre toute espèce de vie intérieure pour reprendre Bernanos dans La France contre les robots (1947).
Alors que des hommes d’Eglise s’inquiètent de la montée des populismes, cherchent à modifier le contenu même du dépôt révélé ou se font les apôtres des énergies renouvelables pour sauver la planète, le cardinal Sarah se penche sur la racine du mal être occidental, un cancer intérieur qui ne dit pas son nom : la dictature du bruit et de l’immédiateté.
Le plus prophétique : Le soir approche et déjà le jour baisse, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2019, 448 p.)
Profitant résolument de son aura grandissante, le cardinal reprend sa plume à l’image d’un lanceur d’alerte. Crise de la Foi, confusion dans l’Eglise, déclin de l’Occident, trahison des élites, consommation débridée, montée de l’islamisme : notre monde serait-il aux portes de la barbarie ?
Dans Le Dialogue des Carmélites, au chevalier qui lui dit : « Je sais que le crépuscule vous rend mélancolique », Blanche de la Force répond : « C’est qu’il n’y a jamais eu qu’un seul matin, Monsieur le chevalier : celui de Pâques. Mais chaque nuit où l’on entre est celle de la Très Sainte Agonie… ».
Trois ans après la publication du Soir approche et déjà le jour baisse, le sentiment qui domine est celui d’être entré dans la nuit. Devant les coups de boutoir du wokisme, les vexations liturgiques et les scandales récurrents qui traversent l’Eglise, l’audace de la Foi invite, encore et toujours, chacun de nous à travailler à l’avènement d’un nouveau matin de Pâques.
Le plus polémique : Des profondeurs de nos cœurs, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2020, 180 p.)
Nous sommes en 2020, en pleine incertitude quant aux conséquences du synode sur l’Amazonie. La rumeur laisse entendre que ce dernier pourrait être l’occasion de remettre en cause le célibat sacerdotal. Le cardinal Sarah décide d’adresser au grand public un grand cri en défense de la vision traditionnelle du prêtre, et ce, avec la collaboration de Benoît XVI. Certains commentateurs perplexes estiment que le pape émérite est sorti de sa réserve en s’associant à la démarche du préfet du Culte Divin. La polémique intense, et la confusion qui s’en est suivie, quant à l’apposition de la signature au bas de l’ouvrage témoigne de la gravité des luttes d’influence au cœur du Vatican.
Il n’empêche, les mêmes qui adulaient le pape François pour avoir ouvert le débat sur le célibat sacerdotal furent ceux qui honnir le pape émérite pour y avoir pris part. La Croix n’hésite pas à voir alors en Ratzinger un être « disruptif », voire d’évoquer un « méchant coup dans le dos du Pape François ». L’hebdomadaire La Vie s’inquiète sur le risque « d’un magistère parallèle ».
En vérité, indépendamment de la question de la collaboration de Benoît XVI, le cardinal Sarah, n’est pas sorti de son silence mais s’est attaché à nous en livrer le fruit. « Je ne peux pas me taire, ni feindre l’ignorance » invoque l’auteur en citant Saint Augustin. Refuser de garder le silence pour invectiver le Pape François ? Le propos de l’exposé théologique Des profondeurs de nos cœurs ne consistait pas tant à lutter contre Bergoglio qu’à servir l’Eglise. Et par là même justement, d’aider son chef suprême à garder sauf l’un des trésors du christianisme. Et non l’un de ses boulets.
Le plus sacerdotal : Pour l’éternité, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2021, 300 p.)
En s’appuyant sur des textes de souverains pontifes ou de saints, le cardinal Sarah poursuit son plaidoyer initié dans Des profondeurs de nos cœurs, mais en le prolongeant cette fois-ci avec l’assise de la Tradition. Le prélat offre au lecteur ses propres méditations spirituelles sur le ministère presbytéral. Précise et enracinée dans le concret et l’expérience d’un pasteur d’âmes, sa réflexion va à rebours de ce que l’on entend habituellement dans les assemblées diocésaines, commissions et autres chemins synodaux.
Non le prêtre n’est pas un homme comme un autre. Il est un homme à part, pauvre pécheur certes, mais choisi par Dieu pour être son médiateur entre les trésors des bienfaits divins et l’humanité en route vers son éternité. En outre, le grand intérêt du livre est de remettre à l’honneur – et en lumière ! – l’apport de certaines figures méconnues ou oubliées, comme saint Jean Chrysostome ou le pape Pie XII.
A lire également : Dieu ou rien ! Grand entretien avec le cardinal Robert Sarah – L’Homme Nouveau
Pour retrouver les livres du Cardinal Sarah : Recherche | Fayard
Lien permanent Catégories : Actualité, Doctrine, Eglise, Foi, liturgie, Livres - Publications, Spiritualité 0 commentaire -
"Dé-transition" : Oli London, témoigne de sa conversion au christianisme
De Edie Heipel sur The Catholic World Report :
Dé-transition : Oli London, témoigne de sa conversion au christianisme
5 novembre 2022
Alors que de plus en plus d'hommes et de femmes partagent publiquement leurs histoires sur la façon dont ils ont "dé-transitionné", ou inversé leurs transitions de genre, un homme parle de la façon dont son expérience l'a conduit au Christ.
Le chanteur britannique et influenceur viral sur les médias sociaux Oli London attribue à la Bible la nouvelle vie qu'il mène et le fait d'avoir pu "s'accepter" tel que Dieu l'a fait. "En fait, cela a en quelque sorte sauvé ma vie. Elle m'a ramené à qui je suis en tant que personne, en trouvant Dieu", a déclaré London à CNA jeudi.
Les "problèmes d'identité" sont à l'origine de la transition
Dès l'âge de 13 ans, London a expliqué à CNA qu'il a lutté contre la dysmorphie corporelle et les "problèmes d'identité", ce qui l'a conduit à détester son apparence. Il a été victime d'intimidation à l'adolescence parce qu'il était en surpoids.
London, qui a maintenant 32 ans, réside à Londres, en Angleterre.
"Je suis sûr que beaucoup de jeunes peuvent s'identifier à cela. À l'école, parfois, nous sommes tous victimes d'intimidation à cause de notre apparence ou de ce que nous sommes", a déclaré London. "Mais c'est un peu ce qui a stimulé mon parcours au départ - le fait d'avoir cette sorte de haine de moi-même."
Après avoir déménagé en Corée du Sud pour enseigner l'anglais en 2013, London dit avoir été "bombardé" de messages sur la façon dont la chirurgie plastique pouvait transformer ceux qui étaient "jugés pas beaux".
La Corée du Sud est la "capitale mondiale de la chirurgie plastique", réalisant 24 % des retouches esthétiques dans le monde.
London a commencé à consulter des médecins spécialistes de la chirurgie plastique pour changer l'aspect de son visage, et a finalement subi 32 opérations. "C'est en quelque sorte la raison pour laquelle j'avais des problèmes avec mon identité. Je n'étais pas sûr : suis-je censé être féminin ? Suis-je censé être un garçon ? Plus je subissais d'opérations, plus je voulais avoir l'air féminin."
London a fait l'objet de critiques pour avoir pratiqué des chirurgies de féminisation du visage à l'image des pop stars coréennes. Un article récent de Fox News disait de London que "son désir de ressembler à un Coréen provenait de sa vie en Corée du Sud et de son amour pour le peuple et la culture de ce pays".
Le désir de revenir à "ce que Dieu a fait de moi".
London a déclaré qu'au début de 2022, il a commencé à être "heureux" de son apparence après avoir subi de multiples opérations chirurgicales, notamment une chirurgie du menton, un lifting du visage, un lifting du cou, une chirurgie des yeux et le rasage de la graisse des joues et de l'os du front pour rendre son visage plus féminin.
"Quand j'ai vu les résultats de tout cela, j'étais super, super heureux. Je me suis dit : 'vous savez quoi, je suis mieux. En tant que femme, je suis plus belle. Je pense que je vais me sentir plus heureuse. Peut-être que c'est la raison pour laquelle j'ai eu toutes ces luttes d'identité toute ma vie, [parce que] je suis piégée dans le mauvais corps.'"
C'est alors que London a commencé sa transition sociale en femme, portant des vêtements, des chaussures et du maquillage féminins. Mais il a dit qu'il "ne se sentait pas bien".
Puis, en août, London est entré dans une église catholique. "Il y a trois mois, j'ai commencé à lire la Bible après avoir visité une église catholique", a déclaré London - qui était auparavant athée - ajoutant que la gentillesse accueillante de chacun l'a encouragé à continuer à y aller.
London se souvient qu'il a parlé avec un prêtre après le service, qui lui a donné une Bible. "J'ai commencé à y aller plusieurs fois par semaine. J'ai commencé à lire la Bible moi-même à la maison", a-t-il déclaré. "J'ai réalisé que Dieu m'avait fait d'une certaine façon, qu'il m'avait fait tel que je suis. Pourquoi diable voudrais-je changer cela ? Pourquoi est-ce que je me soumets à toutes ces procédures extrêmes ? Ce n'est pas ainsi que Dieu m'a fait, ce n'est pas ce que je devais être dans la vie".
London a déclaré que son expérience à l'église catholique lui a fait comprendre que changer son apparence n'était pas important - ce qui était important était "à l'intérieur". "Laisser Jésus et Dieu entrer dans mon cœur [a] sauvé ma vie. Cela m'a ramené à qui je suis en tant que personne, en trouvant Dieu."
Son prochain plan ? Se faire baptiser.
"Je me considère comme chrétien mais je penche plutôt vers le catholicisme. J'aimerais me faire baptiser bientôt", a déclaré London. Il a ajouté qu'il aimerait être baptisé en Amérique par un "prêtre très respecté [qui] a une bonne connexion avec Dieu et [un] système de croyance solide".
London pense que le baptême l'aidera à guérir des "traumatismes" passés de ses opérations chirurgicales et de la "mentalité" de vivre en tant que personne trans. "L'une des choses que j'ai le plus appréciées dans la Bible est l'histoire du traitement du lépreux par Jésus", a déclaré London. "Cette personne était rejetée par la société. Personne ne voulait aller vers cette personne parce qu'ils pensaient qu'elle était infectée. Et puis Jésus ... a voulu aider cette personne. Il l'a lavée."
Depuis que London a parlé de son histoire sur les médias sociaux et dans des interviews, il a dit avoir reçu "des milliers et des milliers de messages de chrétiens et de catholiques" priant pour lui et envoyant des encouragements. Il a exhorté les catholiques à tendre la main aux personnes atteintes de dysphorie de genre, en particulier les enfants, et à les inviter à l'église. "Si vous pouvez leur apporter un soutien moral et prier pour eux, je pense que cela les aidera incroyablement et les aidera à changer de vie. La plupart de ces enfants sont perdus, ils sont désorientés", a-t-il dit. Tout à coup, vous avez une personne chrétienne qui vous dit : "Tiens bon, reste fort". Je suis vraiment reconnaissant aux catholiques et aux chrétiens qui ont fait cela jusqu'à présent."
Et pour son avenir ? London a déclaré qu'il prévoit d'utiliser sa plate-forme pour aider les personnes sans foi, en particulier les adolescents et les enfants qui luttent contre la dysphorie de genre, à s'accepter pour la façon dont "ils ont été destinés par Dieu." "Je veux essayer de diffuser ce message d'acceptation de soi, [que] nous sommes tels que Dieu nous a faits. Acceptons-le. Aidons-les à s'en rendre compte."
À Londres, en Angleterre, où London vit actuellement, le service national de santé du pays a arrêté ce mois-ci les traitements transgenres pour les enfants après avoir déterminé que la dysphorie de genre est le plus souvent une "phase transitoire" et que les bloqueurs de puberté et les médicaments hormonaux ont de graves effets sur la santé.
London "remercie Dieu" de ne pas avoir pris d'hormones féminisantes ni subi d'autres interventions chirurgicales. "On pousse les enfants dès l'âge de 12 ans à prendre des bloqueurs de puberté et des traitements hormonaux de substitution. Je ne crois pas que ce soit bien. Les enfants ont besoin d'être des enfants", a-t-il déclaré.
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Ethique, Foi, Jeunes, Sexualité, Société, Témoignages 0 commentaire -
Comme ma mère autrefois
Comme ma mère autrefois"Mes yeux ne te contemplaient paset mon esprit ne te saisissait pasen ces neuf mois où tu me portasendormi dans ta paix fragile.Je vivais, mère, au fond de ton êtrene connaissant de toique les battements de ton coeuroù de furtives impressionspar lesquelles je te devinais un peu.Mais ta présence me restait impréciseau point que j'en doutais parfois.Un jour, contre toute attentequand vint mon heure de naître au tempston visage jusque là inconnutendrement s'est penché sur moi.Alors, mes yeux se sont éclairés,j'ai vu avec éclatque je ne m'étais pas trompéque ta vie timidement perçueétait vraiment réalité.Vierge Marie, Mère du ciel,jamais je ne t'ai vue.Tu sais combien très pauvrementmalgré mes doutes et mes échecsj'essaye de te devinerpar ma prière indocileet les signes discrets que tu donnes.Mais un jour viendra, je le sais,quand sonnera l'heure de l'éternitéoù je verrai ton visage.Telle ma mère autrefois,sur mon corps encore chaudtendrement tu te pencheraset d'un sourire tu l'envelopperas.Alors, tremblant de joie je te dirai:Mère, dans la nuit je te pressentaismais aujourd'hui mes yeux te voientet mon coeur te reconnaît bien..."Jean-Pierre Snyers