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Foi - Page 345

  • "Tout est sauvé !" (Fabrice Hadjadj)

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    De KTO (Lumière intérieure) :

    Fabrice Hadjadj : « Tout est sauvé ! »

    27/03/2021

    Semaine Sainte oblige, voici une émission un peu singulière : Fabrice Hadjadj est l’invité de Lumière Intérieure présenté ce soir par Priscilia de Selve. Philosophe, directeur de l’Institut Philanthropos, romancier, essayiste et dramaturge, juif converti, il vient de rédiger la préface d’un livre consacré aux 7 dernières paroles du Christ en croix édité par Magnificat. Face aux mots choisis pour lui, il répond et ouvre son coeur avec sincérité, humilité et beauté. « On est là pour annoncer la lumière... » , dit-il d’emblée en partageant sa vie, de philosophe, de chrétien mais aussi de père de famille. Il donne vite le ton de cette Semaine Sainte : « Le Christ s’est fait l’un de nous... et donc il faut toujours penser que cette gloire transparait à travers le quotidien... Tout est sauvé »

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 28 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du « Dimanche des Rameaux »

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : bénédiction et distribution du buis bénit; propre de la messe «Domine ne longe»; psalmodie de la Passion selon saint Matthieu,  kyriale de la messe XVII (XIVe s.); credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/h1yNkbsbZWw?t=275

    emission_radio_rameaux2.jpgLa fonction liturgique de ce dimanche est double : d’abord la bénédiction et la procession des rameaux en souvenir de l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem (elle est attestée depuis le Ve siècle) suivie, pour ainsi dire en contraste, par la célébration d la Messe commémorant la Passion douloureuse du Seigneur.

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  • Vivre la Semaine Sainte et Pâques avec les enfants

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    Description

    Vivre la Semaine sainte et Pâques avec les enfants est un Dossier numérique Transmettre. Il comprend une explication des différents jours de la Semaine sainte ainsi que des conseils pour la vivre avec les enfants et des réponses aux questions qu’ils se posent.

    Vivre la Semaine sainte et Pâques avec les enfants comporte aussi un coloriage représentant le Triduum et un Chemin de croix illustré sous forme de petit carnet à monter et colorier.

    Vivre la Semaine sainte avec nos enfants est fondamental car c’est aimer Jésus. C’est prendre conscience de sa joie teintée d’amertume lors de sa triomphale entrée à Jérusalem le jour des Rameaux. Et ressentir avec lui, au soir du Jeudi saint, son indicible angoisse au jardin des Oliviers. C’est L’accompagner dans ses terribles souffrances physiques avant l’ultime sacrifice rédempteur. Afin de nous rapprocher de son cœur brûlant d’amour, nous suivrons Jésus dans les étapes de la Semaine sainte.

    Sommaire

    COMPRENDRE LES TROIS JOURS SAINTS

    • Célébrer le Triduum
    • Jeudi saint
    • Vendredi saint
    • Samedi saint
    • Veillée pascale

    VIVRE LA SEMAINE SAINTE

    • La Semaine sainte avec les tout-petits
    • La Semaine sainte avec les enfants

    QUESTIONS D’ENFANTS

    • La procession des Rameaux
    • Le bon larron
    • La Croix, arbre de vie
    • Discrétion de Dieu
    • A propos des cloches
    • La joie de Pâques

    COLORIAGE

    • le Triduum.

    CARNET DE PRIERES

    • Mon chemin de croix

    Extrait de l’introduction à Vivre la Semaine sainte et Pâques avec les enfants

    C’est par la croix que nous allons vers la lumière : ad lucem per crucem. Le peuple chrétien est invité à suivre pas à pas le Seigneur dans les derniers jours de sa vie terrestre et à partager ses sentiments les plus intimes. Par le chemin escarpé et parfois difficile du carême, voici que parvenons à la Semaine sainte, que les Orientaux nomment “Grande semaine” parce qu’elle s’achève avec le “Grand dimanche” de Pâques dont la lumière irradie notre vie.

    L’année liturgique culmine avec la Semaine sainte et le dimanche de Pâques qui lui donne toute sa signification.
    Dans le tableau de préséance des jours liturgiques, le Triduum pascal vient en première place. Par cette expression de Triduum pascal, on entend ce laps de temps qui court depuis la célébration de la Cène du Seigneur le Jeudi Saint jusqu’aux Vêpres du dimanche de Pâques. Communément, ce sont ces cérémonies du Jeudi Saint, du Vendredi Saint, de la nuit et du jour de Pâques que l’on désigne lorsque l’on dit qu’on assiste aux offices de la Semaine sainte.

    Si le Carême constitue la longue période de préparation à la plus grande fête de l’année liturgique, certainement aussi une digne célébration de la Résurrection du Seigneur inclut-elle une fidèle assistance aux cérémonies dont nous parlons.

  • Avec la famille Lefèvre, vivons la passion avec le Christ grâce aux chants sacrés

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    Du site Hozanna.org :

    Semaine Sainte en chants sacrés : contemplons la Passion

    La famille Lefèvre, lauréate de "la France a un incroyable talent", vous propose de contempler en musique le mystère de la Croix en recevant chaque jour un chant sacré et une méditation.

    Neuvaine du 28 mars 2021 au 5 avr. 2021

    Vivons la passion avec le Christ grâce aux chants sacrés

    Pour connaître et suivre le Christ, apprenons peu à peu à nous émouvoir devant cette douleur et cet abandon, sentons-nous acteur et pas seulement spectateur devant les souffrances physiques et morales subies par le Christ. Ce sont nos péchés qui le clouent au Calvaire.

    Approchons-nous de cette Croix qui se détache au sommet du Golgotha avec sincérité et recueillement. Les événements de la Passion pénétreront ainsi notre âme comme une parole que Dieu nous adresse pour nous révéler ce qu'il attend de notre vie.

    La contemplation de la Passion du Christ ravivera notre amour et notre compassion. Les pièces musicales proposées nous y aideront.

    Durant cette semaine sainte, nous verrons Jésus-Christ acclamé le jour des Rameaux, crucifié le Vendredi saint et triomphant le jour de Pâques.

    Durant 8 jours

    Nous vous proposerons de méditer sur un événement marquant de cette semaine sainte, avec une méditation et surtout une œuvre de musique sacrée, qui amènera  à approfondir la méditation et la contemplation.

    Jour 1 - Dimanche des Rameaux - Hosanna au Fils de David

    Jour 2 - Lundi saint - Jésus devant Pilate 

    Jour 3 - Mardi saint - Le Reniement de Saint-Pierre 

    Jour 4 - Mercredi saint - Jésus sur le chemin du Calvaire

    Jour 5 - Jeudi saint - La Cène, Institution de l'Eucharistie

    Jour 6 - vendredi saint - La Mort de Jésus sur la Croix

    Jour 7 - Samedi saint - Le silence du tombeau

    Jour 8 - Pâques - Résurrection de Jésus-Christ

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  • Pueri Hebraeorum vestimenta prosternebant in via (Tomas Luis de Victoria)

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    Tomás Luis de Victoria (Ávila, 1548 - Madrid, 1611)

    Pueri Hebraeorum vestimenta prosternebant in via, et clamabant dicentes: Hosanna filio David. Benedictus qui venit in nomine Domini.

    Les enfants des Hébreux étendaient leurs vêtements sur le chemin ; ils criaient et disaient : Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

  • "Vais-je bénir des unions homosexuelles ?" La réponse d'un prêtre

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    Du blog de l'abbé Christophe Cossement :

    Est-ce que je vais bénir des unions homosexuelles?

    Voici un petit texte posté sur facebook.

    Vais-je célébrer des unions homosexuelles ? J’ai beaucoup hésité à poster ceci, mais puisque tout le monde dit son avis je vais aussi dire le mien. Ces derniers jours j’entends beaucoup de voix pour dire : regardez tout le bien que des personnes homosexuelles peuvent vivre dans un couple. Eh quoi, l’Église va-t-elle un jour regarder la réalité et accepter de les bénir ? Bon, et si on regardait cela d’un peu plus près. Dans une relation homosexuelle il peut y avoir une belle dimension d’amour, avec la joie de se sentir choisi et unique pour quelqu’un. Je pense que cela vient de Dieu. Je pourrais bénir cela. Ce serait bénir une belle amitié. De grands saints ont vécu des amitiés extrêmement intimes avec des personnes de même sexe, tout en restant sur le plan de l’amitié, ou plutôt en luttant pour que cela reste sur le plan de l’amitié. Il y a par exemple le saint cardinal Newman, qui dit à la mort de son ami « J’ai toujours pensé qu’il n’y avait pas deuil égal à celui de la perte d’un époux ou d’une épouse, mais aujourd’hui j’ai du mal à croire qu’il y ait deuil plus grand, ou même douleur plus grande, que les miens ». Cela montre qu’à la fois il ne vivait pas avec lui à la manière d’un époux, mais en même temps que leur lien affectif était très fort. Il y a aussi le magnifique traité sur l’amitié de saint Ælred de Rievaulx, qui eut également à canaliser des attirances homosexuelles.

    Ensuite, lorsqu’on demande de bénir une union homosexuelle, on inclut habituellement la dimension du vécu sexuel, le projet de vivre une vie de couple à l’image de celle du couple de l’homme et de la femme. C’est cela que l’Église ne peut pas bénir, et moi non plus. Car je ne crois pas que cela soit un don de Dieu. La dimension sexuée de l’être humain est faite pour l’autre sexe. On ne parlerait pas de féminin s’il n’y avait pas de masculin. Bien sûr, on peut éprouver un attrait sexuel naturel pour quelqu’un du même sexe. Mais les corps ne peuvent pas s’unir, même avec les meilleures intentions, seulement se contenter mutuellement. Il y a là une incapacité des corps, physiologique et symbolique, à traduire l’union que l’âme cherche par eux — et qui est déjà bien difficile et rare à conquérir entre un homme et une femme. Il serait préférable d’accepter que deux corps de même sexe sont impuissants à traduire l’union. C’est pourquoi je trouve qu’on ne devrait pas bénir une union homosexuelle. Au fond, c’est tromper les gens.

    Cette incapacité des corps à exprimer l’union tant recherchée explique peut-être la fragilité des couples homosexuels, en moyenne bien plus grande encore que pour les couples homme-femme. Il me semble que ces couples durent lorsque la dimension sexuelle passe justement à l’arrière plan et que l’on retourne à l’amitié. Il ne faut pas tromper les jeunes chrétiens homosexuels en leur faisant croire qu’il y a devant eux une vie de couple à l’image de celle du mariage de l’homme et de la femme. Leur jeunesse est faite pour des défis qui vont bien plus haut qu’une voie moyenne. Il y a des limites qui, une fois acceptées, nous transforment en ceux qui portent le monde.

    Ces propos sont très brefs. Comme Vincent Delcorps y invitait sur Cathobel, ils se veulent une petite contribution dans la discussion. J’en ai parlé plus longuement dans un article de 2015 que l’on peut trouver ici

  • Semaine sainte : les Français plus « chanceux » que leurs voisins européens ?

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    Alors que les fidèles s’apprêtent à entrer dans la Semaine sainte après le Dimanche des rameaux ce 28 mars, tour d’horizon des mesures sanitaires en place chez nos voisins européens. Un commentaire d’Agnès Pinard Legry sur le site web « Aleteia » :

    Semaine sainte FR322784A.jpgÀ l’approche de la Semaine sainte et de Pâques et alors que le contexte sanitaire se tend, les catholiques français ont appris avec soulagement qu’ils pourront assister, sauf nouvelles mesures, aux différents offices de la Semaine sainte et de Pâques. Seules contraintes outre le protocole sanitaire : respecter le couvre-feu (de 19h à 6h) et, pour les zones concernées, choisir une messe à moins de 10 kilomètres de chez soi. « Les règles s’appliquant aux lieux de culte resteront inchangées », a ainsi assuré le Premier ministre Jean Castex il y a quelques jours. Face à l’épidémie, nos voisins européens ont pris des dispositions plus ou moins drastiques concernant les offices de la Semaine sainte. Comment vont-ils vivre ce temps fort de la liturgie ?

    1ALLEMAGNE : DES OFFICES FINALEMENT AUTORISÉS

    Pendant cinq jours, du 1er au 5 avril, l’Allemagne devait se mettre « en pause », avait indiqué ce mardi 23 mars la chancelière Angela Merkel lors d’une conférence de presse. Les offices religieux sur cette période, c’est-à-dire pendant la Semaine sainte et Pâques, devaient être annulés, les messes se tenir à huis clos et les fidèles contraints de vivre ces temps liturgiques forts depuis chez eux. Mais au lendemain des annonces, ce mercredi,  Angela Merkel a reconnu avoir fait « une erreur » en voulant durcir pour le long week-end de Pâques les règles sanitaires anti-Covid en Allemagne. À l’issue d’une réunion d’urgence avec les Länder, les États-régions, la chancelière allemande confirmé l’abandon du projet.

    2ESPAGNE : DES OFFICES MAIS PAS DE PROCESSION

    Les offices de la Semaine sainte et de Pâques sont maintenus mais les processions, si importantes en Espagne, sont suspendues. Un protocole sanitaire (masque obligatoire, désinfection des mains, distance de sécurité…)  est appliqué dans les églises lors des messes.

    Lire aussi :Les leçons d’humanité des jours de la Semaine sainte

    3ÉCOSSE : REPRISE DES OFFICES

    Si aucune détérioration de la situation sanitaire n’est observée d’ici là, le gouvernement a annoncé la reprise des messes publiques en Écosse à partir du vendredi 26 mars afin de permettre aux fidèles de vivre pleinement le Dimanche des rameaux, la Semaine sainte et Pâques. Le protocole sanitaire y sera néanmoins strict avec un plafond fixé à 50 personnes quelle que soit la taille de l’édifice religieux et deux mètres de distance entre les fidèles.

    4ROYAUME-UNI : LES OFFICES MAINTENUS

    Comme en France, le Royaume-Uni autorise les messes publiques à condition de respecter un protocole sanitaire (distance de sécurité, port du masque…).

    5BELGIQUE : DE FORTES CONTRAINTES

    En Belgique, les messes publiques sont limitées à 15 personnes depuis le mois de décembre 2020 et cela quelle que soit la taille de l’édifice. Une situation jugée injustifiable et discriminatoire pour de nombreux fidèles qui ne devrait pas évoluer pour la Semaine sainte et Pâques.

    Lire aussi :En Belgique, « le mépris total des cultes »

    6ITALIE : LES OFFICES MAINTENUS

    En raison de l’augmentation du nombre de cas de Covid-19, les autorités italiennes ont adopté de nouvelles restrictions liées au contexte sanitaire jusqu’au 6 avril. Malgré un couvre-feu de 22h à 6h du matin, l’interdiction de se déplacer entre les régions et la fermeture de commerces non-essentiels, les festivités « liées à des cérémonies civiles ou religieuses » restent autorisées. Les messes publiques sont donc autorisées à condition de respecter un protocole sanitaire prenant en compte les différents gestes barrières.

    7PORTUGAL : DES OFFICES MAIS PAS DE PROCESSION

    Après près de trois mois de confinement, les messes publiques ont repris mi-mars au Portugal. Contrairement à ce qui s’est passé en 2020 en raison de la pandémie, les célébrations de cette année se feront donc bien avec la participation de l’assemblée. La Conférence épiscopale du Portugal a néanmoins demandé à ce que les processions et autres expressions de piété populaire soient suspendues afin d’éviter des « risques pour la santé publique ».

    Ref. Semaine sainte : les Français plus « chanceux » que leurs voisins européens ?

    Comme on l’aura lu par ailleurs, les préoccupations actuelles de l’épiscopat belge sont d’un autre ordre que celui de la liberté des cultes. A chacun ses priorités, mais un choix étrange -ou un aveu d'impuissance-  qui laissera des traces parmi les chrétiens de tous âges et opinions.

    JPSC

  • Allemagne : schisme en vue ?

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    Du Père Raymond J. de Souza sur le National Catholic Register

    Un schisme se profile : Le pape François et l'Église délibérément rebelle d'Allemagne

    COMMENTAIRE : Le pari allemand du Saint-Père a échoué. Il a mené avec une main ouverte et a obtenu un poing serré en retour.

    25 mars 2021

    En mars 2013, le pape François disait à quel point il aimerait une "Église pauvre pour les pauvres." À l'occasion de son huitième anniversaire, c'est la plus riche des Églises locales qui menace de dévorer tout son pontificat. 

    Le Saint-Père a commencé sa neuvième année par une nouvelle tentative de maîtriser l'Église rebelle d'Allemagne. Un document de la Congrégation pour la doctrine de la foi a déclaré que l'Église n'a pas le pouvoir de bénir les unions homosexuelles.

    Le cardinal Blase Cupich, principal interprète des priorités pastorales du Saint-Père dans l'épiscopat américain, a déclaré qu'il n'y avait "rien de nouveau" dans la déclaration de la CDF. Pourtant, cette déclaration a suscité un tollé en Allemagne, où des centaines de théologiens et quelques évêques ont exprimé leur désaccord. Aux États-Unis, la charge contre la CDF a été menée par le magazine jésuite America.

    En effet, le correspondant d'America à Rome, Gerard O'Connell, s'est donné beaucoup de mal pour suggérer que, d'une manière ou d'une autre, le pape François ne pensait pas vraiment ce que la CDF disait, malgré son "assentiment" public et officiel à sa publication. 

    Les efforts de O'Connell sont devenus légèrement hilarants lorsqu'il a affirmé que l'interdiction des messes dans la basilique Saint-Pierre du 12 mars reflétait certainement ce que le pape François désirait pieusement, bien qu'elle ne fasse aucune référence à lui, alors que la déclaration de la CDF du 15 mars devrait être mise en doute, bien que le Saint-Père l'ait explicitement approuvée. O'Connell est le sténographe de facto de la cour papale, transmettant de manière fiable le consensus de ceux qui entourent le pape François.

    Les explications mutuellement contradictoires proposées indiquent le niveau d'anxiété dans ces cercles. L'anxiété est due au fait que le grand pari progressiste du pontificat du pape François semble avoir échoué.

    Alors qu'il avait initialement exprimé le désir d'une "Église pauvre pour les pauvres", le Saint-Père a poursuivi l'agenda longtemps désiré par les Églises riches. 

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  • Il y a vingt-cinq ans, l'exhortation apostolique de Jean-Paul II sur la vie consacrée

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    De Vatican News :

    Il y a 25 ans, l'exhortation apostolique de Jean-Paul II sur la vie consacrée

    Le 25 mars 1996, le Pape Jean-Paul II publiait "Vita Consacrata", exhortation apostolique sur la vie consacrée et sa mission dans l'Église et le monde. Dans une lettre publiée ce jeudi, le Préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée, le cardinal Braz de Aviz, revient sur cet héritage.

    Dans une lettre intitulée "Témoins de la beauté de Dieu", le cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, et son secrétaire, Mgr José Rodriguez Carballo, souhaitent que le 25ème anniversaire de l'exhortation apostolique Vita Consacrata de Jean-Paul II ne «passe pas inaperçu». Lors du Synode d'octobre 1994 sur la vie consacrée, qui donnera naissance à cette exhortation publiée le 25 mars 1996, «les évêques y ont confirmé à plusieurs reprises que "la vie consacrée est au cœur de l'Église comme élément décisif de sa mission [...] elle est un don précieux et nécessaire pour le présent et l'avenir du peuple de Dieu"». 

    «Nous rendons continuellement grâce pour vous, "à cause de la grâce de Dieu qui vous a été donnée dans le Christ Jésus, parce qu'en lui vous avez été enrichis de tous les dons" et "appelés à la communion avec son Fils Jésus-Christ notre Seigneur" (1 Co 1, 4)» peut-on lire encore dans la lettre.

    Un temps d'incertitudes

    «L'exhortation apostolique Vita consecrata est publiée en des temps de grande incertitude, dans une société liquide, avec des identités confuses et des appartenances faibles», poursuit la lettre. «Il est donc surprenant de constater la certitude avec laquelle est définie l'identité de la vie consacrée, "icône du Christ transfiguré" (Vita consecrata, 14) qui révèle la gloire et le visage du Père dans la splendeur rayonnante de l'Esprit».

    «En réalité, il n'y a pas seulement ici le souci de donner un fondement solide à l'identité de la personne consacrée, mais plutôt une manière originale de voir cette identité, en intégrant le divin et l'humain, en percevant intuitivement ce lien mystérieux et lumineux entre la montée et la descente, entre la hauteur transcendante et l'immersion kénotique dans les périphéries de l'humain, entre la beauté sublime à contempler et la pauvreté douloureuse à servir» écrivent le cardinal De Aviz et Mgr Carballo.

    «Vita consacrata est entièrement construite autour de l'idée de relation, poursuivent-ils, relation engendrée dans et par le Mystère de Dieu, communion trinitaire. Un salut qui passe par la vie de celui qui prend en charge l'autre. Un témoignage qui n'est pas singulier, mais d'une fraternité qui vit ce qu'elle annonce et qui en est heureuse». 

    Un salut qui passe par la vie de l'un qui prend en charge l'autre

    La vie consacrée témoigne d'«une sainteté communautaire, non pas de solitaires parfaits, mais de pauvres pécheurs qui partagent et offrent chaque jour miséricorde et compréhension» est-il ensuite expliqué dans la lettre. 

    «Aujourd'hui, la vie consacrée se sent plus "pauvre" que par le passé, mais elle vit - par grâce - beaucoup plus en relation avec l'Église et le monde, avec ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, avec ceux qui souffrent et sont seuls» soulignent les responsables de la Congrégation. 

    Le sentiment de filiation

    La vie consacrée s'enracine dans le sentiment de filiation, à l'imitation du Christ. «Il s'agit d'une relation qui atteint un contact si intense et profond qu'elle redécouvre en elle-même la sensibilité du Fils, à son tour image et incarnation de la sensibilité du Père» poursuivent les auteurs de la lettre. 

    «Nous voulons croire que la vie consacrée, avec ses nombreux charismes, est exactement l'expression de cette sensibilité. On pourrait dire que chaque institut souligne avec son propre charisme un sentiment divin particulier, écrivent-ils. C'est précisément pour cette raison que la formation est présentée dans l'Exhortation comme un processus qui conduit dans cette direction: éprouver les mêmes sensations, émotions, sentiments, affections, désirs, goûts, critères électifs, rêves, attentes, passions... que le Fis-Serviteur-Jésus». 

  • L'urgence selon un prêtre pasteur d'âmes

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    Lu sur cathobel, en "opinion" :

    Le cri d’un prêtre-pasteur d’âmes

    Par un dimanche matin ensoleillé de mars, en me rendant à une de mes paroisses pour la  dominicale, je croise sur ma route champêtre des cyclistes, des joggeurs, des marcheurs et des promeneurs. En les voyant, je ne peux m’empêcher de les interpeller, intérieurement, en considérant que beaucoup ou certains d’entre eux sont baptisés : « savez-vous que c’est “le jour du Seigneur” ? Avez-vous pensé rendre gloire à Dieu en ce jour qui lui et vous est consacré ? « . Et pour cause, « au septième jour, Dieu se reposa, après tout l’ouvrage qu’il avait fait » (Gn 2,2). Et « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia » (Gn 2,3) instaurant ainsi le précepte du “sabbat” dans la première Alliance, qui annonce le “dimanche” de la nouvelle Alliance inauguré par la résurrection de Jésus.

    En effet, le dimanche rappelle le jour de la résurrection du Christ : c’est la Pâque de la semaine, c’est “le jour du Seigneur”, le jour par excellence où l’homme élève tout son être à Dieu en offrande de louange, d’action de grâce, et où il se repose, quels qu’en soient les moyens, tels les loisirs tant mérités après une semaine de labeur. Ce faisant, l’homme “imite” Dieu, rien moins que cela : la créature se conforme à son Créateur dont il adopte l’attitude et le rythme. Sans compter le précepte du « décalogue » (cf. Ex 20,1-11 ; Dt 5,12-15) relatif au sabbat visant, d’une part, à adorer le Seigneur en lui rendant un culte et, d’autre part, à se reposer, aucun être vivant (pas même les animaux domestiques) n’étant exclu ou dispensé de ce repos hebdomadaire. Ainsi se trouvent conjuguées (bien avant l’époque moderne) la prescription religieuse d’honorer Dieu et l’exigence de justice sociale à l’égard de tous les êtres, notamment des plus faibles : les esclaves et les étrangers.

    Lire la suite sur cathobel

  • Triduum et temps pascal avec Dom Marmion (3ème partie : du Jeudi Saint au samedi de la 3ème semaine de Pâques)

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  • « Candor lucis aeternae », une lettre apostolique pour le VIIe centenaire de la mort de Dante

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Dante Alighieri: lettre apostolique du pape François (texte complet)

    « Candor lucis aeternae », pour le VIIe centenaire de la mort du poète

    La lettre se répartit en neuf titres et commence par la pensée des papes sur Dante, depuis  l’encyclique de Benoît XVI In praeclara summorum (1921) en passant par la lettre apostolique de saint Paul VI Altissimi cantus (1965), où il souligne combien la Divine comédie est « universelle ». Jean-Paul II fait observer,  en 1985, Dante conduit à « la contemplation de l’Amour qui meut le soleil et les autres étoiles ». Benoît XVI, dans son encyclique Deus caritas est, de 2005, évoque, chez Dante l’expression de « la nouveauté d’un amour qui a poussé Dieu à prendre un visage humain et un cœur humain ». Quant au pape François il cite, dans son encyclique Lumen fidei, de 2013, Dante qui décrit la « lumière de la foi » comme « l’étincelle, flamme et étoile du ciel » dans l’homme.

    Poète de la miséricorde

    Le pape François souligne ensuite « l’actualité et la pérennité » de l’œuvre de Dante qui « a su exprimer, avec la beauté de la poésie, la profondeur du mystère de Dieu et de l’amour ».

    Il salue en lui un « Père de la langue et de la littérature italiennes », qui a vécu sa vie avec la « mélancolie déchirante » d’un pèlerin et d’un exilé, toujours en mouvement, non seulement à l’extérieur parce qu’il a été contraint à l’exil, à Ravenne, mais aussi à l’intérieur, à la recherche de son but: « le bonheur, donné par la vision de l’Amour qui est Dieu ».

    Mais le pape François qui fustige toujours la « résignation » salue en Dante un « prophète d’espérance » qui pousse l’humanité à se libérer de la « forêt obscure » du péché pour trouver « la voie droite » et atteindre ainsi « la plénitude de la vie dans l’histoire » et « la béatitude éternelle en Dieu» »: une « mission prophétique ».

    La miséricorde de Dieu est la clef de ce chemin à la foi, dit le pape, « réaliste et possible » pour tous:  « la miséricorde de Dieu offre toujours la possibilité du changement et de la conversion ».

    Il est donc en même temps un poète de la « liberté humaine », c’est en effet « la condition fondamentale des choix de vie et de la foi elle-même ».

    Les trois femmes de Dante et S. François

    Le pape François relève l’importance de trois femmes dans la Divine Comédie et qui représentent les trois vertus théologales: Marie, incarnant la charité, Béatrice, portant l’espérance, et sainte Lucie, figure de la foi.

    Le pape François réaffirme que l’on  « ne se sauve pas soi-même », pas sans l’aide de ceux qui « peuvent nous soutenir et nous guider avec sagesse et prudence ».

    Le pape évoque son saint patron, François d’Assise, représenté dans la « rose blanche des bienheureux »: il ya a dit le pape, entre Dante et François « une profonde syntonie »: ils se sont adressés au peuple, le premier « allant parmi les gens » le second choisissant de s’exprimer dans « la langue de tous », et non pas en latin. En outre, ils s’ouvrent tous les deux « à la beauté et à la valeur » de la création, reflet du Créateur.

    A la portée de tous

    Plus encore, pour le pape François, Dante est « un précurseur de notre culture multimédiale »: « paroles et images, symboles et sons » forment en effet chez lui « un seul message », qui traduit la « tension intérieure et continuelle vers le bonheur ».

    Le pape souhaite donc que l’œuvre de Dante soit encore plus connue et rendue « accessible et attrayante » pour tous tous ceux qui, « impatients de répondre aux demandes intérieures, désireux de réaliser pleinement leur existence, veulent vivre leur itinéraire de vie et de foi de manière consciente, accueillant et vivant avec gratitude le don et l’engagement de la liberté ».

    C’est pourquoi le pape demande que ce « patrimoine » soit connu et diffusé grâce à l’engagement des communautés chrétiennes, des institutions académiques et des associations culturelles.

    Il encourage les artistes à « donner forme à la poésie de Dante sur le chemin de la beauté », afin de diffuser « des messages de paix, de liberté et de fraternité ».

    Dante peut ainsi « aider à avancer avec sérénité et courage dans le pèlerinage de vie et de foi », jusqu’à « la véritable paix et la véritable joie »: « l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles ».

    AB

     

    LETTRE APOSTOLIQUE
    CANDOR LUCIS ÆTERNÆ
    DU SAINT-PÈRE

    FRANÇOIS
    À L’OCCASION DU 7ÈME CENTENAIRE DE LA MORT
    DE DANTE ALIGHIERI

    Splendeur de la Lumière éternelle, le Verbe de Dieu a pris chair de la Vierge Marie lorsqu’elle répondit “me voici” à l’annonce de l’Ange (cf. Lc 1, 38). Le jour où la Liturgie célèbre cet ineffable Mystère a aussi une particulière importance en raison de l’événement historique et littéraire du grand poète Dante Alighieri, prophète d’espérance et témoin de la soif d’infini inscrite au cœur de l’homme. En ce jour, je désire m’unir, moi aussi, au chœur nombreux de tous ceux qui veulent honorer sa mémoire en ce 7ème centenaire de sa mort.

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