Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 416

  • Prier Notre-Dame du Liban

    IMPRIMER

    D'Aleteia.org :

    Prière à Notre-Dame du Liban

    OUR LADY OF LEBANON
    By zainabsoly | Shutterstock
     

    Alors que deux gigantesques explosions dans le port de Beyrouth ont dévasté partiellement la capitale libanaise, mardi 4 août, faisant au moins 100 morts et plus de 4.000 blessés, le pays se trouve aujourd’hui dans une situation critique. Voici deux prières adressées à Notre-Dame du Liban, patronne du pays du Cèdre, afin d’apporter soutien et réconfort au peuple libanais.

    C’est un nouveau drame qui vient endeuiller le Liban. Alors que le pays se trouve dans une situation économique et sanitaire dramatique, la double explosion qui a eu lieu ce mardi 4 août en fin de journée dans le quartier portuaire de Beyrouth a fait au moins une centaine de morts et plus de 4.000 blessés. Une situation douloureuse à laquelle chacun est invité à s’associer en priant Notre-Dame du Liban, patronne du pays, avec l’une des prières suivantes.

    Cardinal Etchegaray (15 août 2006)

    Notre-Dame du Liban, voici ton peuple.
    Ils sont tes enfants, ceux qui sont brisés par la haine
    et ceux qui apprennent à pardonner.
    Ils sont tes enfants, ceux qui sont emmurés dans la peur
    et ceux qui commencent à espérer.

    Notre-Dame du Liban, voici ton peuple.
    Si Dieu est le Père des commencements
    tu es la Mère des recommencements.
    Donne à ceux qui ont perdu le goût de vivre
    la force de vivre encore plus pour les autres.

    Notre-Dame du Liban, voici ton peuple.
    Tu aides l’homme vieilli par le péché
    à retrouver un coin fleuri de son enfance.
    Tu aides l’homme révolté par la violence
    à rendre à Dieu les armes de son destin.

    Notre-Dame du Liban, garde ton peuple,
    garde-le libre, libre, libre,
    dans l’intégrité de son corps et l’unité de son âme.
    Pour la gloire du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    Pour la gloire de ton divin Fils Jésus
    Pour le service des peuples de l’Orient et de l’Occident.

    Que le Liban vive du Liban
    Pour que le monde entier vive de la paix.
    Amen

    Saint Jean Paul II (1997)

    Demandons à la Vierge Marie, Notre-Dame du Liban, de veiller sur votre pays et sur ses habitants, et de Vous assister de sa Tendresse maternelle, pour être les dignes héritiers des saints de votre terre et pour faire refleurir le Liban, ce pays qui fait partie des Lieux saints que Dieu aime, parce qu’il est venu y faire sa Demeure et nous rappeler que nous avons à construire la cité terrestre, en ayant les yeux fixés sur les valeurs du Royaume. Amen.

  • Chine-Vatican, deux ans après la signature des accords provisoires, la persécution se renforce

    IMPRIMER

    De Stefano Magni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Cina, la campagna di rimozione delle croci

    Chine-Vatican, deux ans plus tard, les persécutions se multiplient

    Deux ans après la signature des accords provisoires entre la Chine et le Saint-Siège, si nous ne pouvons pas encore en connaître le contenu nous pouvons évaluer leurs effets sur la vie des prêtres et des fidèles. L'agence Asia News a recueilli une série de témoignages, qui montrent que les persécutions se multiplient

    "Par rapport à l'Eglise dans le sud, notre situation est assez calme. Ces dernières années, notre lieu est resté relativement stable ; les messes dominicales, les messes solennelles et toutes les activités de prière se sont déroulées assez régulièrement. Tout cela s'est terminé avec la signature de l'accord intérimaire entre la Chine et le Vatican, le 22 septembre 2018. Dans la perspective de Noël 2018, le personnel du gouvernement local est arrivé pour nous dire que notre lieu de rencontre serait interdit." C'est ce qu'a déclaré un fidèle laïc chinois, "Benoît" (pseudonyme) à l'agence missionnaire Asia News.

    Deux ans après la signature des accords provisoires entre la Chine et le Saint-Siège, nous ne pouvons toujours pas connaître leur contenu, mais nous pouvons évaluer leurs effets sur la vie des prêtres et des fidèles. L'agence Asia News a recueilli une série de témoignages (anonymes, pour des raisons de sécurité) de catholiques et de prêtres chinois. L'image qui se dégage est clairement celle d'une dégradation des conditions de vie et de la liberté de culte.

    Ce qui ressort surtout des témoignages, c'est le double effort pour ramener l'Église "clandestine" (fidèle au Vatican) dans l'Église "patriotique" (fidèle au Parti) et ensuite réduire cette dernière, tant en nombre qu'en importance. L'objectif est clairement de transformer l'Eglise en un organe de propagande du Parti. John, de Shanghai, raconte : "J'ai eu un petit choc quand j'ai commencé à voir le drapeau national devant le bâtiment de l'église. Il n'y a rien de mal à arborer le drapeau national. Mais pour affirmer le slogan "aimer le pays, aimer l'Église" ["Ai guo, ai jiao" est le slogan de l'Association patriotique, également approuvé par le Conseil des évêques chinois reconnu par le gouvernement], ne serait-il pas préférable d'arborer aussi et en même temps le drapeau de la foi, par exemple celui du Vatican ou celui de la paroisse ? Maria, qui vit dans une autre région de la Chine continentale, confirme : "Les murs extérieurs de la paroisse sont couverts de nombreux slogans concernant la culture chinoise et l'administration de l'Église ; le drapeau flotte sur le clocher, à côté de la croix, comme pour prendre la place de la lumière de la croix.

    Lire la suite

  • Liège, samedi 15 août 2020 à 10h00 : messe de l’Assomption chantée en grégorien et en polyphonie ancienne à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    IMPRIMER

    Invitation :  

    Partageons ce samedi 15 août 2020 à 10h00 une belle liturgie en grégorien et en polyphonie ancienne chantée en l’honneur de la Madone de l’Assomption !

    affiche_15 aout2020.jpg

    Compte tenu des mesures sanitaires édictées par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie du Covid19,  le nombre de places disponible est limité à 100 et le port du masque est obligatoire.

    Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message par  téléphone 04 344 10 89  ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05 

     

    °°°

    Faire un don pour le chantier de restauration de l'église

    20200330_155230 - Copie.jpg

    Vous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant votre montant au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé. 

    Saint Jean a Patmos.png

    la vidéo du projet en cours est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    _________________

    Sursum Corda asbl, association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. +32 (0)4 344.10.89 

    E-mail : sursumcorda@skynet.be

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC 

     

  • Le stade terminal de la déchristianisation ?

    IMPRIMER

    Lire la suite

  • Le succès fulgurant d'un prêtre sur TikTok

    IMPRIMER

    D'Alice Sangouard sur le HuffingtonPost :

    Pendant le confinement, il est devenu le curé star de TikTok

    Déjà présent sur Snapchat et Instagram, ce prêtre 2.0 s'est lancé sur TikTok en mars dernier. Depuis, il connaît un succès fulgurant.

    INSOLITE - Sur TikTok, on trouve des vidéos de tout, sur tous les sujets. Influenceurs, blogueurs, adolescents... Tous se prêtent au jeu, même les prêtres! Et oui, vous avez bien lu. Depuis qu’il s’est lancé en mars dernier pendant le confinement@LeCureDeTikTok rassemble pas moins de 39.000 abonnés.

    Ce prêtre du diocèse de Langres, en Haute-Marne, plus connu sous le nom de Père Vincent Cardot, n’en est pas ”à son coup d’essai”. Déjà présent sur Instagram et Snapchat, il ne s’attendait pourtant pas à tant de visibilité sur TikTok.

    Un succès qui demande du travail et de la rigueur, pour ce trentenaire qui officie à Langres depuis deux ans. À raison d′1h par jour en moyenne sur le réseau social, il poste régulièrement des vidéos, pour répondre aux questions des internautes, mais aussi partager sa vie de prêtre, comme vous pouvez le voir dans la vidéo (sur le site du Huffington Post).

    Son objectif? “Inspirer d’autres prêtres à se lancer sur les réseaux sociaux, pour toucher une communauté plus large.”

  • Le coronavirus et l'Eucharistie : des confusions regrettables

    IMPRIMER

    De Philippe Barthelet sur le site de Valeurs Actuelles

    “Présence réelle” : l'eucharistie et le coronavirus

    02/08/2020

    Le coronavirus accélère la confusion que l'on entretient dans l'esprit du public entre la réalité sensible et la réalité “virtuelle”, qui lui serait au fond bien supérieure.

    La messe de minuit de Noël 1948 à Notre-Dame fut la première messe télédiffusée. Le cardinal Suhard, archevêque de Paris, prononça une homélie mémorable en faveur de ce moyen nouveau mis au service de la liturgie, n'hésitant pas à parler des « miracles de l'Église à travers les murailles » « En faisant pénétrer dans les maisons la liturgie, la télévision la rend accessible à tous ceux qu'un cas de force majeure empêche d'y prendre part. »

    Quitter le Spectacle de la messe

    Loin de nous l'idée de faire une querelle de mots à un prince de l'Église, mais enfin, le cardinal Suhard ne semble pas distinguer très nettement le fait de « [rendre] accessible » (par l'image et le son) la liturgie et le fait « d'y prendre part » , c'est-à-dire, parlons français, le fait de communier.

    En 1948, il se trouvait donc un des grands noms du clergé de France pour, tout à son enthousiasme devant cette « invention naissante » , susceptible d'être « utilisée comme une extension providentielle de l'Église et du règne de Dieu » , pour, disions-nous, omettre de préciser ce qui peut-être allait encore de soi, savoir que la messe et le spectacle de la messe (sa retransmission parla télévision) étaient deux. Trois quarts de siècle ou presque sont passés et il semble bien que la distinction, qui n'était pas très nette chez le cardinal (mais sans doute sous-entendue) soit en voie d'effacement pour nos contemporains, clercs compris. Voilà bien la pierre d'achoppement.

    Une présence peut-elle n'être pas réelle ?

    Un ancien ministre de l'Intérieur, chargé des cultes, a réformé naguère la foi chrétienne en faisant de la messe une sorte de prière collective, un luxe pour temps de bonne santé, dont il fallait savoir se passer par temps d'épidémie en se confinant dans la prière intérieure.

    La présence virtuelle supérieure à la présence réelle ?

    Il semble n'avoir jamais entendu parler de ce que la théologie appelle la “présence réelle”, présence réelle du corps et du sang du Christ dans l'eucharistie. Étrange tautologie quand on y songe : une présence peut-elle n'être pas réelle ? C'est toute la question que posent, en dernière analyse, les réformés des diverses obédiences, qui « substituent en sa place une présence morale, une présence mystique, une présence d'objet et de vertu » ; Bossuet ajouterait aujourd'hui à cette liste des présences de substitution la présence virtuelle, au sens franglais de l'adjectif popularisé par l'ordinateur : non pas une possibilité, c'est-à-dire une vue de l'esprit, mais une réalité seconde, au moins équivalente à la réalité réelle et secrètement supérieure.

    C'est cette supériorité secrète que le virus a fait paraître au grand jour, et c'est la nouvelle bonne nouvelle que certains clercs ont annoncé, en prônant la « communion spirituelle » sur Internet. “Spirituel” doit s'entendre ici au sens d'immatériel, ou plutôt de “dématérialisé”, et la “dématérialisation” est en effet le nom du nouvel avenir radieux qu'on nous promet.

    Certains clercs ont, si l'on nous passe ce franglais, un problème avec la matière : l'eau bénite a été proscrite, elle chasse donc les démons mais transmettrait les virus ? Quant à la présence réelle du Christ dans l'eucharistie, certains religieux, comme le P. Nicolas Buttet, le fondateur de la fraternité Eucharistein, se demandent avec angoisse si nombre de prêtres croient à ce qu'ils disent, c'est-à-dire à ce qu'ils font, puisque pour eux dire c'est faire, faire advenir le corps et le sang du Christ sous les espèces, les apparences du pain et du vin consacrés.

    Les Éditions Sainte-Madeleine de l'abbaye du Barroux publient on ne peut plus opportunément le Traité de l'eucharistie de saint Thomas d'Aquin, avec les commentaires de Cajetan dans une traduction du frère André Aniorté, o.s.b. « De modo quo Christus existit in hoc sacramento » - “la manière d'exister du Christ dans ce sacrement” : y a-t-il proposition plus scandaleuse pour notre timidité moderne?

    L'Eucharistie (latin-français), textes de saint Thomas d'Aquin et Cajetan, Éditions Sainte-Madeleine, 800 pages, 65 €.

  • Un cardinal poursuivi en justice pour avoir célébré la messe

    IMPRIMER
    DR
     
    Allant contre les mesures prises par le gouvernement qui interdit les rassemblements de plus de dix personnes, l’archevêque de Barcelone, le cardinal Juan Jose Omella, a célébré dimanche 26 juillet une messe pour les victimes du Covid-19 à la Sagrada Familia, avec moins de 500 personnes, dans un sanctuaire qui peut en accueillir quatre fois plus. 

    Dénonçant une discrimination, l’archevêque a fait part de sa volonté d’intenter « une action en justice » contre les autorités catalanes. Les fidèles ont respecté les gestes barrières et portaient un masque. La cérémonie a été diffusée par différentes chaînes de télévision et de radio.

    Le président de la Généralité de Catalogne, Joaquim Torra, a annoncé des poursuites judiciaires contre l’archevêque de Barcelone.

    L’Église confirme son intention d’engager des poursuites judiciaires contre le gouvernement, considérant que la loi sur la liberté de religion a été violée.

    En Italie, toutes les processions mariales ont été supprimées. En France, des restrictions recommencent dans certains diocèses.

  • Le Père Damien : une figure de la culture patriarcale et suprémaciste blanche ?

    IMPRIMER

    De Matt Hadro sur le site de Catholic News Agency :

    Après que Alexandria Ocasio-Cortez ait dénoncé la statue, un catholique hawaïen affirme que St Damien de Molokai a "donné sa vie" au service des lépreux

    The bronze cast of Marisol Escobar's 'Father Damien' in the National Statuary Hall (detail). public domain.

    Le moulage en bronze du "Père Damien" de Marisol Escobar dans la Salle nationale des statues (détail). domaine public.

    Par Matt Hadro
    Washington, D.C. Salle de presse, 31 juillet 2020

    Un catéchiste catholique hawaïen a déclaré que Saint Damien de Molokaï est un "héros" pour le peuple hawaïen, après qu'une éminente députée ait déclaré que la statue qui l'honore au Capitole américain fait partie du colonialisme et de la "culture patriarcale et suprémaciste blanche".

    Saint Damien a "donné sa vie" au service de la colonie de lépreux isolée de la péninsule de Kalaupapa sur l'île hawaïenne de Molokai, a déclaré Dallas Carter, un natif d'Hawaï et un catéchiste pour le diocèse d'Honolulu, dans une interview avec CNA.

    "Tout Hawaïen ici présent qui est conscient de son histoire - ce que sont la plupart des Hawaïens - défendrait absolument, catholique ou non, l'héritage de Damien en tant qu'homme qui a été embrassé par le peuple, et qui est un héros pour nous en raison de son amour pour le peuple hawaïen", a déclaré M. Carter.

    "Nous ne l'avons pas jugé sur la couleur de sa peau. Nous l'avons jugé par l'amour qu'il avait pour notre peuple", a déclaré Carter à l'ANC.

    Dans un article publié dans Instagram jeudi, la représentante Alexandria Ocasio-Cortez (D-N.Y.) a demandé pourquoi il n'y avait pas plus de statues honorant des figures historiques féminines, dans la collection du National Statuary Hall du Capitole américain. La collection comprend des statues honorant des personnages historiques des 50 États, qui sont choisies par les États et envoyées par eux au Congrès pour être exposées.

    "Même lorsque nous sélectionnons des personnages pour raconter l'histoire des lieux colonisés, ce sont les colonisateurs et les colons qui sont racontés - et pratiquement personne d'autre", a déclaré Ocasio-Cortez, avec une photo de la statue du père Damien au Capitole américain en arrière-plan.

    En 1969, Hawaii a choisi d'honorer Saint Damien aux côtés de Kamehameha I dans la collection du National Statuary Hall au Capitole américain.

    Ocasio-Cortez a noté jeudi que la statue d'Hawaii était celle du Père Damien et non celle de la "Reine Lili'uokalani d'Hawaii, la seule Reine régnante d'Hawaii", ce qui implique qu'il s'agit d'un exemple de "colonisateurs" honorés à la place de personnages historiques originaires d'Etats.

    "Il ne s'agit pas de contester chaque statue individuellement", a-t-elle déclaré, arguant que les "modèles" parmi la "totalité" des statues du Capitole révèlent qu'elles honorent "pratiquement tous les hommes, tous les blancs, et surtout les deux".

    "Voilà à quoi ressemble le patriarcat et la culture suprémaciste blanche !" a déclaré Ocasio-Cortez. "Ce n'est pas radical ou fou de comprendre l'influence que la culture suprémaciste blanche a eu historiquement dans notre culture globale et comment elle a un impact sur le présent."

    Lire la suite

  • Nicaragua : attentat contre la cathédrale de Managua: «de la haine contre l'Eglise catholique»

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    01/08/2020

    Attentat contre la cathédrale de Managua: «de la haine contre l'Eglise catholique»

    Un homme a lancé vendredi 31 juillet un cocktail Molotov dans l'église, provoquant un incendie qui a notamment endommagé un crucifix. Il n'y a pas eu de blessés, mais l'attentat a suscité une grande indignation dans la communauté catholique.

    Selon des témoins, un homme portant une capuche est entré dans l'église avant de lancer l'engin incendiaire, et a dit à haute voix : "Je viens au sang du Christ", c'est-à-dire au crucifix intitulé "Sang du Christ" situé dans la chapelle du même nom, et manifestement la cible du raid. Un sacristain et un croyant ont été témoins de la scène et ont donné l'alerte. L'incendie a été rapidement éteint mais les dégâts sont importants : le précieux crucifix, âgé de 382 ans, a été sérieusement endommagé. Les sources diocésaines expliquent qu'il est «totalement calciné».

    Le crucifix du Sang du Christ de Managua est très populaire dans le pays. Dans un communiqué, l'archidiocèse de Managua évoque une «action déplorable» qui «offense et blesse profondément» tous les catholiques car l'image de ce crucifix «est l'une des plus aimées et vénérées par les fidèles» nicaraguayens. 

    Ce n'est pas la première fois que des lieux de culte catholiques sont la cibles d'attaques dans le pays, divisé par une grave crise politique depuis le printemps 2018. En juin 2019, plusieurs fidèles avaient été blessés en sortant de la cathédrale de Léon, victimes de jets de pierres. Ils venaient d'assister à la messe célébrée à l’occasion du premier anniversaire de la mort d’un enfant de chœur. La cathédrale de Managua symbolise également les tensions entre le pouvoir et l'Eglise catholique locale. En novembre dernier, un prêtre et une religieuse avaient été agressés dans la cathédrale alors qu'elle abritait des militants de l'opposition. L'archidiocèse de Managua avait condamné à l'époque «ces actes d'intimidation qui ne contribuent pas à la paix» dans le pays

  • Cinq pains et deux poissons : Evangile et homélie du dimanche 2 août

    IMPRIMER

    avgat5.jpgÉvangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,13-21.

    Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l'écart. Les foules l'apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
    En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes.
    Le soir venu, les disciples s'approchèrent et lui dirent : « L'endroit est désert et il se fait tard. Renvoie donc la foule : qu'ils aillent dans les villages s'acheter à manger ! »

    Lire la suite

  • Construire une réplique de Sainte-Sophie ?

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/SYRIE - Mise à l'étude de la construction d'une église, copie syrienne de Sainte Sophie, avec le soutien de bienfaiteurs russes

    29 juillet 2020
     
    Hama (Agence Fides) – Avec l'accord du gouvernement syrien et le soutien de secteurs du monde politique et militaire russes, pourrait rapidement entrer en phase opérationnelle la construction d'une église intitulée à la Divine Sagesse, érigée dans le but déclaré de reproduire, dans des dimensions réduites cependant, le profil architectonique de l'antique Basilique de Sainte Sophie de Constantinople, récemment reconvertie en mosquée par le autorités turques. La mini Sainte Sophie syrienne devrait, selon les promoteurs du projet, être construite dans la région de Hama. C'est ce qu'indiquent les moyens de communication syriens et libanais, citant des informations diffusées par des sources proches du gouvernement syrien, qui présentent l'opération comme une sorte de réponse russo-syrienne au choix tuc de rouvrir Sainte Sophie au culte islamique. Selon des informations non vérifiables reprises sur les réseaux sociaux par des activistes et propagandistes proches du gouvernement syrien, la pose de la première pierre de l'église en question aurait déjà eu lieu sur le site d'al Suqaylabiyah – une petite ville du gouvernorat de Hama habitée avant le conflit par quelques 20.000 chrétiens orthodoxes – en présence de représentants de la Douma russe et avec l'autorisation du Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche, ayant son siège à Damas. Selon certains comptes-rendus, des militaires russes stationnés à la base de Latakieh, élaboreraient déjà les plans de construction de la nouvelle église.

    Nadel al Abdullah se présente en particulier comme promoteur de l'initiative. Il est connu pour avoir conduit une milice qui se présentait comme force d'autodéfense composée de chrétiens orthodoxes faisant partie des groupes paramilitaires progouvernementaux dans le cadre du conflit contre les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et de Jabhat al Nusra. Nadel al Abdullah déclare avoir mis à disposition le terrain sur lequel devrait être construite la mini Sainte Sophie syrienne. Des moyens de communication syriens et libanais reprennent également les déclarations du parlementaire russe Vitaly Milonov, connu en Russie notamment pour les campagnes visant à reprendre, dans les publications officielles russes, l'antique nom de Constantinople pour indiquer l'actuelle ville turque d'Istanbul, et pour avoir porté un t-shirt portant l'inscription « L'orthodoxie ou la mort » selon lequel les orthodoxes russes seraient prêts à soutenir généreusement la construction en Syrie d'une église ressemblant à Sainte Sophie. Une telle option est présentée par les moyens de communication syriens comme une réponse au choix des autorités turques de ré islamiser l'antique Basilique devenue mosquée après la prise de Constantinople par les ottomans avant de devenir un simple musée en 1934 sur décision du fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal. Le parlementaire russe a également souligné, en polémique avec le Président turc, que le Président syrien, Bachar el-Assad, n'a jamais pensé convertir les temples d'une communauté de foi déterminée en lieux de culte liés à d'autres appartenances religieuses.
    L'affaire de la réouverture de Sainte Sophie au culte islamique et plus généralement la condition des chrétiens dans de nombreux pays du Proche-Orient deviennent de manière toujours plus évidente un terrain fertile pour des opérations géopolitiques en tout genre, avec des conséquences pour l'heure indéchiffrables sur le présent et l'avenir des baptisés dans ces régions. (GV) (Agence Fides 29/07/2020)

  • Ecosse : les évêques s’inquiètent d’une loi qui « criminaliserait » la Bible et le catéchisme catholique

    IMPRIMER

    D'Héloïse de Neuville sur le site du Journal la Croix :

    Les évêques écossais s’inquiètent d’une loi qui « criminaliserait » la Bible

    Les évêques catholiques écossais ont exprimé leurs vives inquiétudes au sujet d’un projet loi contre les « discours haineux », actuellement discuté par les députés du pays. Selon l’épiscopat, la législation pourrait à terme « criminaliser » l’enseignement de l’Église catholique

    31/07/2020

    Un projet de loi « si vague » qu’il pourrait à terme « criminaliser » la Bible et le catéchisme de l’Église catholique. Les évêques écossais se sont alarmés de ce péril, alors que les députés du pays discutent actuellement d’un texte visant à renforcer les sanctions contre les « discours de haine » dans le pays. La législation doit créer un nouveau délit d’incitation à la haine contre tout groupe mentionné par le texte, qui inclut la race, la religion, l’orientation sexuelle et l’identité transgenre.

    Un projet de loi « si vague » qu’il pourrait à terme « criminaliser » la Bible et le catéchisme de l’Église catholique. Les évêques écossais se sont alarmés de ce péril, alors que les députés du pays discutent actuellement d’un texte visant à renforcer les sanctions contre les « discours de haine » dans le pays. La législation doit créer un nouveau délit d’incitation à la haine contre tout groupe mentionné par le texte, qui inclut la race, la religion, l’orientation sexuelle et l’identité transgenre.

    Dans une déclaration publiée le 29 juillet, les évêques ont fait valoir que le nouveau projet de loi du gouvernement écossais pourrait conduire à la censure de l’enseignement catholique, notamment dans son affirmation qu’il existe deux genres distincts, féminin et masculin. « De telles déclarations peuvent être perçues par d’autres comme une injure de leur propre vision du monde et comme susceptibles d’attiser la haine. La compréhension de l’Église catholique de la personne humaine, y compris la croyance que le sexe et le genre ne sont pas fluides et changeants, pourrait tomber sous le coup de la nouvelle loi », affirment-ils.

    « Éviter la censure »

    Les évêques en veulent pour preuve les violentes accusations de transphobie adressées ces dernières semaines à la célèbre auteur de la saga Harry Potter. J. K. Rowling, résidente écossaise, a récemment pris position publiquement, affirmant que le respect dû à l’identité transsexuelle ne contredisait pas l’existence biologique d’une binarité des sexes. Cette déclaration lui a valu des dizaines de milliers de messages sur les réseaux sociaux, l’accusant de répandre la haine contre les personnes transsexuelles.

    « Aucune partie de la société ne domine à elle seule les discours ou expressions acceptables et inacceptables. Alors que le pouvoir législatif et judiciaire doit créer et interpréter des lois pour maintenir l’ordre public, il doit le faire avec soin, en tenant compte des libertés fondamentales et en autorisant des points de vue raisonnables, dont l’expression n’est pas destinée à causer un préjudice », ont souligné les évêques écossais.

    → À LIRE. En Écosse, l’agression d’un prêtre ravive le débat sur l’anti-catholicisme

    Autre point d’attention pour l’épiscopat du pays : la création dans la loi d’un délit de « possession de documents appelant à la haine ». « Cela pourrait faire passer des textes tels que la Bible, le Catéchisme de l’Église catholique et les productions écrites produites par les évêques d’Écosse comme du matériel appelant à la haine », s’inquiètent le clergé, qui insiste sur la nécessité pour la société « d’éviter la censure et d’accueillir les points de vue divergents ».

    Augmentation des crimes haineux

    « Cette vision du monde ne devrait pas être criminalisée et la responsabilité pénale ne devrait pas être déterminée uniquement sur le plan subjectif. La loi n’est pas faite pour répondre aux sensibilités, aux mœurs capricieuses de la culture et de l’opinion publique actuelles », tranchent-ils.

    De son côté, le gouvernement a tenu à rassurer l’épiscopat, soutenant que le projet de loi ne visait qu’à moderniser, consolider et étendre la législation existante sur les crimes et discours haineux. Le texte abolit également le délit de blasphème. Face aux inquiétudes, le gouvernement s’est dit prêt à modifier des points du texte avant son passage final devant les députés.

    En juin dernier, les chiffres officiels écossais révélaient une augmentation de 4 % des crimes haineux dans le pays, par rapport à l’année dernière. Les agressions à caractères racistes sont la catégorie qui a le plus augmenté avec 3 038 poursuites judiciaires engagées pour l’année 2019-2020.