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Foi - Page 436

  • Coronavirus : une crise qui en cache une autre ?

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    De sur Smart Reading Press :

    LES INCERTITUDES DU CORONAVIRUS

    Seule certitude, le prix à payer sera exorbitant, même si l’impact démographique de l’épidémie reste très limité. Après tout, il meurt chaque année dans le monde environ 3,46 millions de personnes d’infections respiratoires, plus de 1,37 millions de cancers du poumon, sans parler des 7,25 millions de maladies coronariennes, des 6,15 millions d’AVC et des 1,78 millions de victimes du Sida, et tous les autres, jeunes ou vieux.

    INCERTITUDES À PROPOS DE L’IMPACT SANITAIRE

    Comparée à ces chiffres, la pandémie de Coronavirus est une affaire bénigne, presque insignifiante. Au 1er avril, il n’y avait depuis le début de l’épidémie que 820 000 cas d’infection diagnostiqués dans 185 pays et 40 000 morts comptabilisés. À peu près autant que de morts causés par des attaques de chiens. Pour le moment, ce décompte «officiel», s’il est réel, représente à peine un trait de crayon du point de vue démographique.

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  • Le Cardinal Willem Jacobus Eijk, un homme d’avenir ?

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    De « Paix Liturgique », lettre 738 du 24 mars 2020 :

    « Le catholicisme hollandais avant Vatican II, malgré des signes annonciateurs de craquements et un certain nombre de faiblesses, était extrêmement florissant. Il distançait le protestantisme en perte de vitesse et avait toute la vigueur et l’implantation associative, scolaire, caritative, du catholicisme de langue néerlandaise dans la Belgique voisine. Le clergé hollandais des années 1950 fournissait d’importants bataillons dans les congrégations, et même des renforts à certains diocèses français dont le clergé se raréfiait.

    Comme en bien d’autres endroits où s’étaient reconstitués des semblants de chrétienté (Bretagne, Canada, Irlande, etc.), le bouleversement qui a accompagné et suivi le Concile a provoqué un effondrement extrêmement spectaculaire. Là comme ailleurs, la crise sociale qui culmina en 68 avait été précédée par une révolution ecclésiastique, avec entre autres figures celle du théologien dominicain Edward Schillebeeckx, et comme événement emblématique la parution, en 1966, du fameux Catéchisme hollandais, qui prenait les plus grandes libertés avec l’orthodoxie. Le siège métropolitain d’Utrecht était occupé par le cardinal Willebrands, qui était en même temps président du Secrétariat pour l'Unité des chrétiens et qui incarnait l’esprit œcuménique le plus avancé (« On ne doit pas parler de "retour" pour les chrétiens séparés », avait-il déclaré).

    Au début des années 1980 le catholicisme hollandais était ainsi un champ de ruines. Jean-Paul II fit tous ses efforts, par une politique de nominations systématiquement « classiques », pour tenter une renaissance « restaurationniste » au milieu des décombres. L’homme de ce retournement conservateur de ce qui restait de l’Église hollandaise fut le cardinal Simonis, successeur de Willebrands à Utrecht en 19833.

    Simonis « poussa » Willem Jacobus Eijk, qui avait soutenu une thèse de doctorat sur l’euthanasie et un autre sur les manipulations génétiques, et qui était un spécialiste d’éthique médicale. Né en 1953, évêque en 1999, Wim Eijk fut nommé par Benoît XVI archevêque d’Utrecht en 2007, en remplacement du cardinal Simonis, et cardinal (in extremis, disent certains !) en 2012. Il a présidé jusqu’en 2016 de la Conférence des Évêques.

    Et puis, il est entré discrètement en scène dans les débats présents en donnant son appui aux dubia concernant la communion aux divorcés remariés et en s’interrogeant sur les silences du magistère à propos de la communion aux luthériens.

    Du coup, des Pays-Bas, où avait triomphé le progressisme à l’époque conciliaire, se lève une étoile d’espérance.

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  • Les paroissiens de La Cambre réagissent à une décision incompréhensible de l'évêque de Bruxelles

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    On connaît la décision surprenante qui va conduire les chanoines prémontrés de La Cambre à devoir quitter leur ministère. Face à une criante absence d'explications et dans l'espoir de concilier les visions de toutes les parties prenantes, des paroissiens se sont organisés pour composer la lettre ci-dessous, à l'attention de Mgr Kockerols. Ils lui demandent plus de clarté quant à cette incompréhensible décision qui ne tient aucun compte des besoins des fidèles, ainsi qu'un éclairage quant à ses projets pour la paroisse de La Cambre.

    Ils proposent à tout le monde de prier le chapelet ce samedi 4 avril à cette intention.

    CARITAS IN VERITATE!

    On peut, si on le désire, cosigner cette lettre et la proposer à d'autres paroissiens intéressés qui n'en auraient pas connaissance. Pour signer la lettre, il suffit simplement d'envoyer ses prénom, nom, adresse et e-mail à: lettrelacambre@gmail.com

    à Monseigneur Kockerols, Evêque auxiliaire de Bruxelles

    Bruxelles, le 3 avril 2020

    Monseigneur,

    Ne pouvait-il y avoir meilleur moment que le temps de confinement, où il n'y a plus de célébrations liturgiques ni de rencontres rassemblant les paroissiens, pour que ceux-ci ne puissent apprendre que par un communiqué de Cathobel la décision prise à propos du départ de leurs pasteurs? S'il s'agissait d'une convention qui liait l'Évêché et le Monastère des Prémontrés, il ne s'agissait pas moins du sort d'une paroisse vivante autour du charisme des Pères, de leur liturgie et spiritualité.

    Nous sommes nombreux à les avoir rejoints dans une louange commune, dans un partage commun : jeunes ménages avec des enfants, couples, veufs, célibataires, hommes et femmes à la recherche d'un pôle de vie spirituelle et de prière. Nous étions heureux de nous retrouver le dimanche, car les chanoines avaient réussi à créer une communauté où on se connaissait de plus en plus, c'est avec joie que nous nous engagions dans la pastorale : la catéchèse pour les enfants que nous rencontrions chaque semaine les entraînant dans un chemin de foi, la préparation au mariage menée conjointement par les pères et des couples engagés, la liturgie de la parole pour les enfants lors des célébrations eucharistiques où nos enfants participaient de plus en plus, chacun à leur manière dans les assemblées du dimanche où résonnaient l'orgue et le piaillement des petits. Les événements spirituels et les fêtes paroissiales montées grâce à l'enthousiasme de nombreux paroissiens étaient autant de façons de faire rayonner la Parole et de bâtir la communauté. Voir l'Abbaye revivre avec un rythme de prière, comme la source d'eau vive qui dans la Bible coule du côté du temple, voir des chanoines qui sont là pour vous écouter, vous accueillir dans les moments de joie, de détresse, vous accompagner, vous porter dans la prière c'est tellement nécessaire. Cette permanence de l'accueil et de l'écoute, de la prière : c'est si rare, tellement beau !

    Pourquoi, mais pourquoi les voir partir, pour quelle raison? Ils nous ont partagé récemment qu'ils n'étaient que vicaires et nous apprenons aujourd'hui que notre paroisse dépend directement de notre évêque, mais avez-vous jamais rencontré le conseil paroissial? Lui avez-vous jamais expliqué ce que vous attendiez de l'Abbaye de la Cambre? Êtes-vous venu récemment vivre la ferveur et l'intensité de ce qui se vit à la Cambre? C'est comme si nous, paroissiens, n'existions pas... Et comme si la décision du départ des chanoines fut prise comme si elle ne nous concernait pas.

    Monseigneur, je crois que vous n'avez pas réalisé le choc que vous provoquez. Nous le ressentons comme si vous ne teniez pour rien la vie pastorale qui a animé le lieu, comme si vous ne réalisiez pas ce puits de grâce d'une communauté qui prie.

    Ainsi nous osons vous demander de vous rencontrer ici à l'Abbaye de la Cambre pour que nous voyions ensemble le projet pastoral que nous avons vécu et construit et voir avec vous comment poursuivre cet élan pastoral avec nos pasteurs.

    Veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de notre respectueuse considération.

    Les Paroissiens de la Cambre

  • Carême et confinement; feuillet du vendredi 3 avril : le Chemin de la Croix de Paul Claudel

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  • Approbation d'une "messe votive en temps de pandémie"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Liturgie: approbation d’une « Messe votive en temps de pandémie »

    « Bénis ton peuple, garde-le sain et sauf, sois pour lui un défenseur »

    « Seigneur Dieu, en tout danger tu es notre refuge,
    et c’est vers toi que, dans la détresse, nos nous tournons;
    nous te prions avec foi,:
    regarde avec compassion ceux qui sont dans la peine,
    accorde à ceux qui sont morts le repos éternel,
    le réconfort à ceux qui sont en deuil,
    aux malades la guérison,
    la paix aux mourants,
    la sagesse à ceux qui nous gouvernent,
    et à tous le courage pour progresser dans l’amour;
    ainsi, nous pourrons ensemble
    rendre gloire à ton saint Nom.
    Par Jésus-Christ, ton Fils, Notre Seigneur,
    qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit,
    Dieu, pour les siècles des siècles. »
     
    Et voici la prière finale « sur le peuple »:
    « Seigneur Dieu,
    tu protèges tous ceux qui espèrent en toi;
    bénis ton peuple, garde-le sain et sauf,
    sois pour lui un défenseur,
    prépare-le à surmonter l’épreuve,
    afin que libéré du péché, hors d’atteinte de l’ennemi,
    il persévère toujours dans ton amour.
    Par le Christ notre Seigneur. »
  • France : une supplique pour consacrer le pays au Sacré-Coeur de Jésus et au Coeur Immaculé de Marie

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    De La Sélection du Jour :

    UNE SUPPLIQUE POUR LA CONSÉCRATION DE LA FRANCE

    2 avril 2020

    Hier, 1er avril (mais ce n'était pas un poisson d'avril !) plusieurs associations de laïcs catholiques ont lancé collectivement une supplique pour la consécration de la France au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie. Cette initiative intervient dans le contexte d’un monde « aujourd’hui ébranlé par une crise inédite, crise sanitaire, sociale, économique et plus fondamentalement, crise de civilisation » et elle se réfère à « un acte spirituel particulièrement fort posé le 25 mars dernier par 24 conférences épiscopales du monde pour invoquer la protection du Seigneur et de la Vierge Marie (…) à la demande d’un groupe de laïcs qui avait recueilli des milliers de signatures » comme l’indique un site du Vatican.

    L’argumentaire, que vous trouverez dans le lien ci-dessous sélectionné aujourd’hui par LSDJ, indique que dans des contextes particuliers, comme celui particulièrement dramatique d’aujourd’hui, les chrétiens « ressentent le besoin de se tourner tout spécialement vers Dieu, et de se confier à Jésus, Marie et Joseph » et que « dans l’Histoire, de telles initiatives ne sont jamais restées sans réponse ».

    C’est historiquement vérifiable, à condition que l'acte prononcé s'accompagne d'un engagement réel, et l’on peut se référer notamment à quelques cas bien connus :

    - Le 10 février 1638, par un acte juridique enregistré par le Parlement et ayant force de loi, le roi Louis XIII consacre officiellement la France à Marie et institue la fête de l’Assomption, le 15 août, comme nouvelle fête nationale. C’est un moment clé, dont Louis XIV fixera la mémoire par une statue de Louis XIII offrant sa couronne à la Vierge dans le chœur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Comme le rapporte Mgr René Laurentin dans l’étude qu’il réalise, en 1988, pour le 350ème anniversaire du vœu de Louis XIII, les contemporains sont stupéfaits de la joie du peuple et du déluge de grâces qui comble alors la France, à la suite de ce vœu : « Jamais aucun peuple, dans aucune occasion, n’a montré plus d’allégresse : c’est une grande et sûre preuve d’amour des sujets pour leur roi quand ils accueillent avec de tels transports d’être gouvernés par sa postérité », écrit Grotius, ambassadeur de la Suède protestante en 1638. « Depuis ce vœu, la France a ressenti les effets de cette puissante protection. Toutes nos affaires reprirent avec tant de bonheur qu’il semble que ce soit un songe, ou que nos ennemis aient perdu cette haute estime qu’ils se donnaient de vouloir faire la loi à toutes les nations et surtout d’humilier la nôtre  », s’étonne l’historien Lepré-Balain en 1647.

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  • La pandémie de Covid-19 : un signe des temps et une occasion d'interpréter ce que Dieu dit ?

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    Parole d'évêque ! de Dieu, on ne se moque pas ! Mgr Ramón Castro évêque de Cuernavaca,

    Source

    2 Avril 2020

    Morelos vive el peor momento de su historia en materia de ...

    Des membres de la communauté LGBTTI demandent à l'évêque Ramón Castro Castro d’arrêter son message de haine.  !!!!  

    Ce n'est pas la première fois que l'évêque dit que la pandémie doit être lue comme faisant partie des signes des temps et apprendre à les interpréter.  "Lire les signes des temps, c'est prendre en considération le fait que Dieu est présent avec nous dans l’histoire." La pandémie de Covid-19 est un signe des temps" et pour l'évêque, c'est l'occasion d'interpréter ce que Dieu dit.
     
    Toute l'humanité, sans distinction de race, de couleur de peau, de condition sociale ou de religion, "s'arrête" pour réfléchir à cause de la pandémie mondiale qui touche tout le monde. "Face à cela, que nous le voulions ou non, nous arrêtons... un tout petit virus vient dire à l'humanité qu'elle est fragile : "vous êtes vulnérables... ni votre succès ni votre pouvoir ne vous aideront, réalisez qui vous êtes, ne jouez pas avec  Dieu", en insistant sur les faits qui ont mis en danger la vie humaine en la relativisant ou en écartant les faibles.
     
    L'évêque  a fait appel à ce que l'Église catholique a toujours prêché en termes de défense de la vie et de respect de la dignité humaine. Aujourd'hui, elle en est venue à "déterminer qui vit" et a rappelé le nombre d'avortements commis au cours de l'année écoulée. "Regardez, 50 millions d'avortements et l'être humain proclamant sa pseudo-liberté, c'étaient les enfants de Dieu, nous les avons tués ».
     
    L'évêque  a également évoqué la corruption, la violence, les vols, l'euthanasie des personnes âgées et des enfants... comme étant les fruits de cette cécité : "Nous nous sommes habitués à tout cela..." et il a même mentionné les changements d'identité sexuelle des écoliers dans d'autres pays, de sorte que "Dieu nous crie : 'Vous allez au fond du gouffre...' et j'ai toujours donné un exemple très clair : quand quelqu'un souffre d'une crise cardiaque, il est frappé fort sur la poitrine pour que le cœur réagisse.
     
    Il  n'a pas manqué une occasion de rappeler les mesures drastiques prises pour empêcher la propagation du coronavirus, y compris dans les églises en suspendant les messes publiques pour le bien de tous. "Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j'ai été dénoncé  pour prendre ces décisions... tout comme je vous ai défendu contre les gouvernements corrompus, aujourd'hui je veux vous défendre de cette situation pour votre propre bien... Cela apporte la paix à notre conscience ».
     
    Il a rappelé que pour la journée du 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, les autorités espagnoles ont déclaré que la liberté des femmes était plus importante que celle de coronavirus...!
  • Il y a 15 ans : décès de Jean Paul II, témoin de la souffrance, pèlerin de l’espérance

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    unnamed.jpgIl y a quinze ans, le 2 avril 2005 à 21h37, Jean Paul II nous quittait après une longue maladie. Cloué dans son fauteuil quelques jours avant sa mort, il suivait le Chemin de croix du Vendredi saint à la télévision en priant. Jusqu’à son dernier souffle, il a choisi de témoigner de sa souffrance et apporter l’espérance. Un message puissant qui peut réconforter en particulier cette année tous ceux qui vont célébrer Pâques à l’heure de l’épidémie de coronavirus. De Marzena Devoud sur le site web « aleteia »:

    Cliquez ici pour ouvrir le diaporama 

    L’image symbolique du pape Jean Paul II très malade, crucifix en main, suivant à la télévision le Chemin de Croix du Vendredi saint quelques jours avant sa mort, refait surface dans la mémoire collective de nombreux croyants aujourd’hui, quinze ans après sa mort. Une image réconfortante avec un message plein d’espérance pour tous ceux qui sont confrontés à la peur de la souffrance, de la maladie et aussi de la mort en ce temps de l’épidémie Covid-19.

    C’était il y a quinze ans, jour pour jour, le samedi 2 avril 2005 à 21h37, Jean Paul II rendait son dernier souffle à l’âge de 84 ans, après une longue maladie et douloureuse agonie. Des milliers de fidèles rassemblés spontanément depuis deux jours place Saint-Pierre priaient, veillaient et chantaient. Ils voulaient l’accompagner dans ses dernières heures. Lui qui avait témoigné pendant ses dernières années du sens profond de sa souffrance. Atteint de la maladie de Parkinson et souffrant de graves séquelles de l’attentat dont il avait été victime place Saint-Pierre le 13 mai 1981, l’état de santé de Jean Paul II s’était brusquement dégradé en deux mois. Au cours de ses dernières apparitions à la fenêtre de ses appartements privés, le dimanche de Pâques (27 mars) et le mercredi suivant (30 mars), le pape polonais très affaibli n’avait pas pu parler aux fidèles qu’il avait toutefois béni.

    «Jusqu’au dernier instant de sa vie Jean Paul II n’a pas souhaité cacher son face-à-face avec la mort.»

    Le 31 mars, il recevait le sacrement des malades, le lendemain au matin, il parvenait encore à dire la messe et à méditer la Passion du Christ, avant d’entrer en agonie dans le huis-clos de sa chambre, entouré de quelques proches. Jusqu’au dernier instant de sa vie Jean Paul II n’a pas souhaité cacher son face-à-face avec la mort. Au contraire, il a tenu à montrer que la souffrance était une des voies qui permettent la rencontre avec Dieu. Et le Triduum pascal de l’année de sa mort en est un signe saisissant. Retour en arrière sur un temps historique :

    Nous sommes le Vendredi saint, 25 mars 2005. Pour la première fois, depuis vingt-six ans, Jean Paul II ne peut pas présider les cérémonies du Triduum pascal, même s’il le désire ardemment. Il cherche alors à se rendre présent auprès des fidèles en leur transmettant de brèves méditations, qui sont lues lors de la liturgie de la Semaine sainte. « Je suis spirituellement avec vous au Colisée », écrit-il dans son message adressé à ceux qui participent ce Vendredi saint au Chemin de Croix. Il y décrit l’attitude intérieure avec laquelle il affronte toutes ses souffrances :

    « L’adoration de la Croix nous renvoie à un engagement auquel nous ne pouvons nous soustraire, à la mission que saint Paul exprimait par ces paroles : «Ce qui manque aux détresses du Christ, je l’achève dans ma chair en faveur de son corps qui est l’Église.» (Colossiens 1, 24). J’offre moi aussi mes souffrances, afin que le dessein de Dieu s’accomplisse et que sa Parole fasse son chemin parmi les hommes. Je suis à mon tour proche de ceux qui, en ce moment, sont éprouvés par la souffrance. Je prie pour chacun d’eux. En ce jour, mémorial du Christ crucifié, je regarde et j’adore avec vous la Croix et je répète les paroles de la liturgie : Ô Croix, unique espérance, donne-nous patience et courage et obtiens au monde la paix ! », conclue le pape polonais.

    Assis devant l’autel dans sa chapelle privée, il suit la célébration à la télévision, en méditant les différentes stations de la Passion du Christ. À la quatorzième station, il prend dans ses mains le Crucifix qu’il serre longuement contre son visage marqué par la souffrance. « Dans cette photo, – explique dans une interview visiblement ému Arturo Mari son photographe officiel, se référant au cliché mémorisant cet instant du Vendredi saint 2005 – il y a toute sa vie. Le Saint-Père ne pouvait aller en procession, mais il a pris part à la Via Crucis entièrement. Il priait devant l’écran ». 

    Cette image, critiquée d’ailleurs par certains comme « ostentation de la souffrance » résume le véritable sens de la souffrance pour chaque chrétien. Comme le Christ n’est pas descendu de la Croix, ainsi celui qu’il a choisi pour son vicaire y restera cloué, jusqu’à la fin.

    «Son geste d’impuissance, de souffrance et d’amour à la fois comme son silence imposé bouleverse l’assistance, en direct et sous les caméras du monde entier.»

    Mais l’amour du Christ est plus fort que la mort. C’est ce que le Pape veut dire le dimanche de la Résurrection, quand il apparaît à midi à la fenêtre de sa bibliothèque privée pour donner aux foules massées place Saint-Pierre et aux téléspectateurs du monde entier la bénédiction Urbi et orbi. La douleur qui paralyse son visage l’empêche de dire un seul mot. Il fait alors juste le signe de croix et tente de répondre d’un geste aux saluts des foules. Son geste d’impuissance, de souffrance et d’amour à la fois comme son silence imposé bouleverse l’assistance, en direct et sous les caméras du monde entier. Pourtant ce face-à-face avec la souffrance est profondément paisible. Jean Paul II témoigne de la signification rédemptrice de la souffrance. 

    Lire aussi :

    Covid-19 : la prière d’abandon de saint Jean Paul II pour les personnes âgées

    Il l’avait d’ailleurs décryptée quelques années auparavant, dans sa Lettre apostolique Salvifici Doloris : « unie à celle du Christ, la souffrance humaine devient un moyen de Salut ». Jean Paul II n’avait pas peur de la mort. Uni au Christ, il savait qu’il allait vers Lui. Il a écrit ces lignes dans son testament : « Je Lui demande de vouloir me rappeler lorsqu’Il le voudra. Dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur… nous sommes au Seigneur » (Romains 14, 8).

    «Pour Jean Paul II, l’homme au terme de son pèlerinage sur la Terre n’est pas condamné à tomber « dans les ténèbres (…) mais il est appelé à rencontrer le meilleur des pères, qui accueille avec amour son propre fils dans ses bras.»

    Pour le Saint-Père, l’homme au terme de son pèlerinage sur la Terre n’est pas condamné à tomber « dans les ténèbres, dans un vide existentiel ou dans l’abîme du néant, mais il est appelé à rencontrer le meilleur des pères, qui accueille avec amour son propre fils dans ses bras, pour lui donner la plénitude de la vie, au sein de la Trinité » comme le rappelle dans son ouvrage Laissez moi m’en allez celui qui a accompagné Jean Paul II au plus près tout le long de son pontificat en tant que secrétaire particulier, Mgr Stanislaw Dziwisz.

    Sachant qu’approchait pour lui le moment de passer à l’éternité, le pape a décidé, en accord avec ses médecins, de ne pas retourner à l’hôpital mais de rester au Vatican. Il voulait souffrir et mourir près de la tombe de l’apôtre Pierre et en communion de prière avec ses proches comme avec les foules rassemblées place Saint- Pierre. Il a rejoint la maison du Père dans la soirée du 2 avril 2005, la veille de la fête de la Miséricorde qu’il avait instaurée lui-même.

    Ref. décès de Jean Paul II, témoin de la souffrance, pèlerin de l’espérance

    JPSC

  • Prions en Eglise se met gratuitement à votre disposition

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    À vos côtés, chaque jour, en ces temps inédits

    Chers amis,

    En ce temps d’épidémie, la difficulté d’accès aux sacrements est une véritable souffrance pour nous tous alors que la prière reste un moyen privilégié pour nous relier les uns aux autres.

    Toujours à vos côtés, Prions en Église vous accompagne chaque jour que vous soyez chez vous, seuls ou en famille. Ces temps sont inédits. Notre communion ecclésiale, en particulier notre prière, doit se faire inventive…

     

    C’est pourquoi, durant cette période exceptionnelle de confinement, nous mettons gratuitement à votre disposition :

     

    L’accès gratuit à tous les contenus abonnés du site et de l’application :
    commentaire du jour, audio de l’évangile…

     

    La messe du jour célébrée par les frères assomptionnistes de la communauté de Cachan, diocèse de Créteil, en direct sur notre page Facebook, du lundi au vendredi à 7h30, le samedi à 9h, la messe anticipée du dimanche à 18h le samedi; et visible ensuite toute la journée sur notre site internet.

     

    L’espace "En famille " sur le site Prions en Église où vous trouverez des idées pour prier et relever des petits défis chaque jour de la semaine avec les enfants, des propositions à hauteur d'enfant pour participer à distance à la messe du dimanche et aussi des vidéos pour raconter la Bible aux plus petits.

     

    Un espace prière spécial
    " Prières en temps d’épidémie "
     dans l’application Prions en Église.

    En union de prière avec vous, pour les personnes malades, les familles en deuil, le personnel soignant et tous ceux qui doivent prendre des décisions pour assurer notre bien-être commun,


    Rédactrice en chef de Prions en Église

  • Pourquoi Dieu autorise-t-il tant de souffrances ?

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    Il est difficile de parler de la souffrance, impossible de la comprendre et parfois très dur de la vivre mais la lumière de la Révélation nous éclaire sur son lien avec le péché, sur la solidarité qui nous unit et sur le dépassement de tout mal qui est possible - et souvent vécu - par la grâce du Christ.

    La Question du Mardi

    En association avec 'Une Minute avec Marie' et les Questions de fond d'Aleteia

    Pourquoi Dieu permet-il tant de souffrances ?

    Mgr Maxime Charles, synthétisée par Aleteia
    Ancien recteur de la Basilique de Montmartre

    Il est difficile de parler de la souffrance, impossible de la comprendre et parfois très dur de la vivre mais la lumière de la Révélation nous éclaire sur son lien avec le péché, sur la solidarité qui nous unit et sur le dépassement de tout mal qui est possible - et souvent vécu - par la grâce du Christ.1. La souffrance est un sujet bien délicat à traiter par écrit car pour tous ceux qui souffrent, que l'épreuve accable, anéantit même, nos pauvres mots humains sont d'un bien faible réconfort. En face d'une très grande souffrance, le silence s'impose et nous nous sentons impuissants. En savoir +

    2. Souvent, la souffrance suscite un cri de révolte, même pour ceux dont la foi est solide : « Comment le Dieu d'amour peut-il permettre cela ? » - « Pourquoi moi ? » - « Je ne le méritais pas, ce n'est pas possible, Dieu ne m'aime pas ». Et pourtant Dieu est là qui nous aime. Nous ne comprenons pas car la souffrance est un défi pour l’intelligence humaine. Aucune explication rationnelle ne saurait nous satisfaire pleinement. C'est d’ailleurs ce que Dieu a répondu à Job. En savoir +

    3. La Révélation cependant nous apporte une lumière nouvelle. Elle nous apprend tout d'abord que la souffrance est entrée dans le monde avec le péché. Dieu a voulu l'homme heureux, et il l’a créé libre, parce qu'Il nous aime et que l'amour ne s'impose pas. La souffrance n’est pas une punition de Dieu, mais en nous détournant de Dieu, nous nous punissons nous-mêmes. Et si nous réfléchissons bien, nous devons reconnaître qu’à l'origine de la souffrance, il y a bien souvent notre faute. En savoir +

    4. La Révélation nous apprend également l’existence de ce principe de solidarité humaine qui fait que, d’Adam au Christ, nous nous communiquons le bien et le mal. C'est ainsi que de pauvres innocents souffrent de fautes qu'ils n'ont pas commises. En savoir +

    5. La Révélation nous apprend enfin que la souffrance n'est pas jamais voulue par Dieu, qu’elle est un sabotage de son plan mais que ce Dieu qui tient tant à la liberté des hommes et à leur solidarité, n’est pas resté impuissant devant la souffrance humaine, il a envoyé son Fils, absolument innocent, souffrir du péché et du mal des hommes et en porter les plus terribles conséquences, pour restaurer le contact entre l’homme et Dieu et vaincre ainsi le péché dans le cœur de l’homme. En savoir +

    6. Suivre l’exemple du Christ, c'est ne pas rester impassible, ni insensible devant la souffrance, mais c'est d’abord tout mettre en œuvre pour la faire cesser et ensuite, avec la grâce du Christ, essayer de la transformer en une occasion d’aimer davantage. Souffrir sans aimer est certainement la chose la plus atroce, mais comprendre qu'à travers elle, en luttant contre elle, on rejoint l'amour du Christ, peut permettre de tout changer. En savoir +

    7. Dieu sait notre faiblesse, Il ne nous a pas caché les difficultés du chemin à parcourir sur cette terre. Il nous a même enjoint de porter notre croix et de le suivre, mais tout tunnel débouche sur la lumière. Dieu peut toujours aider et nous devons compter sur lui : même si nous n'avons plus la force de prier, laissons-nous porter par la prière des autres, jusqu'à ce que nous soyons capables de prier avec eux et pour eux et nous verrons le fruit de notre prière. En savoir +

  • Messe radiodiffusée sur 1RCF Belgique à 19h00

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    Abraham, père d’une multitude de nations

    Célébration du jeudi 2 avril 19h00 de cette 5ème semaine de carême, célébrée par l'Abbé Vincent Jemine, curé de l'Unité Pastorale Notre-Dame aux Portes du Condroz. Cette messe est retransmise en direct depuis les studios de RCF Liège en bord de Meuse.

    Lectures  AELF : https://www.aelf.org/2020-04-02/romain/messe

    • 1è lecture : «Tu deviendras le père d’une multitude de nations » Gn 17, 3
    • Psaume : Le Seigneur s’est toujours souvenu de son alliance 104, 8
    • Evangile : « Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour » Jn 8, 51

    Les intentions de prière envoyées à intentions@rcf.be seront mentionnées durant la messe.

    Vous pouvez nous suivre :

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  • Carême et confinement; feuillet quotidien du jeudi 2 avril : "le carême, retraite officielle de la Sainte Eglise"

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