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Foi - Page 433

  • Mgr Delville, évêque de Liège: "Quelques bienfaits de la messe en latin"

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    Quelques bienfaits de la messe en latin 

    Interview donnée par 

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    MGR JEAN-PIERRE DELVILLE

     évêque de Liège 

    Emission sur RCF Liège « Trente minutes avec notre évêque » du lundi 29 juin 2020 à 16h03, rediffusée lundi 24 août 2020 à 16h03

    Ref. http://www.belgicatho.be/archive/2020/08/31/l-eveque-de-liege-explique-l-interet-de-la-messe-en-latin-6260342.html (13’30 à 25’45) 

    Ralph Schmeder

    Monseigneur, le 13 juin dernier, à l’occasion de la Fête-Dieu à Liège, vous avez célébré une messe en latin à l’église du Saint-Sacrement, célébration d’ailleurs retransmise par RCF-Liège, qu’on peut encore réécouter sur la page Facebook de la radio.

    En même temps, récemment les éditions ADF/Bayard musique ont publié un CD avec des musiques pour la messe en latin.

    Est-ce que ce sont des signes d’une renaissance de la messe dans les anciens rites ? Et d’ailleurs est-ce qu’il y a un public particulier pour ce genre de célébration ?

    Mgr Delville

    Effectivement cette année-ci, la messe a été retransmise par RCF et par Facebook. Quand j’ai accepté de célébrer cette messe que je célèbre chaque année dans l’église du Saint-Sacrement à Liège, en latin dans la forme ancienne de la liturgie, il n’était pas prévu de retransmission.

    Ici il y a eu la retransmission à cause du Covid et, en fait, j’ai insisté pour que la retransmission se fasse d’une manière (on va dire) dynamique et pédagogique, c’est-à-dire qu’on ne se contente pas de regarder de loin le prêtre qu’on voit de dos, mais qu’on ait des caméras qui montrent ce que le prêtre fait à l’autel, ce qui se passe autour de lui, etc. C’est une manière d’entrer plus activement dans les différents rites de la célébration de cette messe, c’est donc une modernisation au sens d’une manifestation plus explicite de ce qui se fait.

    Y a-t-il une renaissance de ce type de messe ? Ce que je trouve intéressant, c’est que c’est un patrimoine particulièrement riche dans notre histoire chrétienne. On fait beaucoup pour sauver le patrimoine architectural, on fait beaucoup pour restaurer les églises et les cathédrales - regardez ce qu’on fait pour Notre-Dame de Paris -, il faut reconnaître que la liturgie, c’est aussi un patrimoine, mais un patrimoine immatériel : c’est fait de chants, de gestes, de textes et d’attitudes de prière qui sont en quelque sorte un trésor spirituel. Je trouve qu’il serait dommage de le laisser uniquement couché dans les livres et dans les témoignages du passé, mais que cela vaut la peine de l’actualiser dans une célébration concrète.

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  • Chine : la publication d’un récit biblique déformé suscite la consternation des catholiques

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    La publication d’un récit biblique déformé suscite la consternation des catholiques chinois

    23/09/2020

    Un manuel scolaire destiné à l’enseignement professionnel dans le secondaire, publié par le service d’édition de l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine, qui dépend du gouvernement, a suscité la consternation parmi les catholiques de Chine continentale. Le texte, publié afin d’enseigner « l’éthique professionnelle et le respect de la loi » aux élèves, cite un passage du récit évangélique de la femme adultère pardonnée, mais déformé et détourné à des fins politiques. « Comment enseigner l’éthique professionnelle avec un tel manuel ? », demande un prêtre, qui souhaite rester anonyme.

    Une partie de la page de couverture d’un manuel scolaire controversé, qui a suscité la consternation parmi la communauté catholique chinoise.

    La publication d’un manuel scolaire contenant une histoire biblique déformée et détournée a suscité la colère parmi les fidèles de la communauté catholique en Chine continentale. Le manuel en question a été publié pour enseigner « l’éthique professionnelle et le respect de la loi ». Le manuel scolaire, publié par le service d’édition de l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine, qui dépend du gouvernement, contient un texte évoquant le récit de Jésus et de la femme adultère pardonnée. Dans la publication, le récit évangélique (Jean 8, 1-11) est déformé et affirme que Jésus Christ a lapidé une femme pécheresse afin de respecter la loi de son temps. Le texte reprend le passage décrivant la foule voulant lapider une femme selon la loi, et Jésus leur répondant « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre ». Pourtant, la fin du récit diffère radicalement, le texte ajoutant qu’une fois la foule dispersée, Jésus se serait mis à lapider la femme à mort en ajoutant « Moi aussi je suis pécheur, mais si la loi ne devait être exécutée que par des hommes sans faute, la loi serait vaine ». Un paroissien a publié le passage en question sur les réseaux sociaux, en dénonçant la falsification d’un texte biblique à des fins politiques comme une insulte à l’Église catholique. « Je voudrais que tout le monde sache que le Parti communiste chinois a déjà essayé de déformer l’histoire de l’Église par le passé, de diffamer notre Église et d’attirer la haine du peuple sur notre Église », a-t-il souligné.

    Mathew Wang, un enseignant chrétien dans une école professionnelle, confirme le contenu du texte controversé, tout en ajoutant que la publication exacte varie selon les lieux en Chine. Mathew Wang précise que le texte publié par le manuel scolaire a été relu par le Comité de contrôle des manuels scolaires pour l’éducation morale, dans le cadre de l’enseignement professionnel dans le secondaire. Il déplore que les auteurs aient utilisé un tel exemple erroné pour justifier les lois socialistes chinoises. Selon certains catholiques chinois, les auteurs du manuel auraient voulu souligner que la loi est sacrée en Chine, et que son respect absolu est essentiel. Un prêtre catholique, qui souhaite rester anonyme, affirme quant à lui que le texte publié « est lui-même immoral et illégal ». « Du coup, comment pouvons-nous encore enseigner l’éthique professionnelle avec un tel manuel ? », demande-t-il. « C’est un phénomène social bien triste que nous observons en Chine continentale », déplore-t-il. Paul, un catholique chinois, ajoute que des déformations similaires de récits chrétiens et de l’histoire de l’Église continuent d’être observées, mais il estime que les protestations des chrétiens n’auront aucun impact. « La même tendance se répète chaque année, mais l’Église ne riposte jamais, ou en tout cas elle ne reçoit jamais le respect et les excuses qu’elle mérite. » Kama, un catholique qui gère les contenus d’un groupe catholique sur les réseaux sociaux, souligne que le contenu publié par le manuel est une offense aux croyances religieuses des chrétiens. Il appelle les auteurs et les éditeurs concernés à présenter leurs excuses publiquement et corriger le texte. « Nous espérons que les autorités chrétiennes prendront la parole », ajoute-t-il.

    (Avec Ucanews, Hong-Kong)

  • "Bâtir sa maison sur le roc" : des cycles de formation à l'amour et au mariage à Bruxelles, Rixensart, Leuven et OLV Waver

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    "Bâtir sa maison sur le roc"
     
    Nous avons le plaisir de vous signaler qu'une nouvelle saison de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc" démarrera d'ici quelques semaines.

    Cette année, nous vous annonçons une forte expansion de cette initiative, en ce sens qu'il y aura 4 cycles en Belgique. En effet, pour la 5ème année d'affilée déjà, un cycle est organisé à Rixensart (première soirée le samedi 7 novembre 2020) et, après une interruption d'un an, un cycle à Bruxelles (première soirée le samedi 21 novembre 2020). Mais en plus de cela deux cycles "Je huis op de rots bouwen" démarreront en néerlandais, l'un à Leuven (Heverlee) et l'autre à Onze-Lieve-Vrouw-Waver.

    Nous comptons sur vous pour faire la promotion auprès de vos amis et connaissances! Tous les couples sont les bienvenus, fiancés, mariés ou réfléchissant à un engagement. Ils peuvent tous en tirer profit. Mais les inscriptions allant déjà bon train, qu’ils ne tardent pas à se manifester car le nombre de places est limité. Nous espérons évidemment que les mesures de protection liées à la pandémie du coronavirus ne contrarieront pas trop le déroulement des cycles prévus. 

    Pour toutes informations, y compris les dates des soirées des cycles de cette nouvelle saison, nous vous renvoyons à notre site www.batirsamaisonsurleroc.be, qui a été dédoublé en néerlandais (www.jehuisopderotsbouwen.be).

    Enfin, nous vous invitons à visiter notre page facebook, sur laquelle vous trouverez de nombreuses publications enrichissantes.
  • Samaritus bonus : l’euthanasie est un crime contre la vie. Ne pouvoir guérir ne dispense pas de soigner

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    De Vatican News :

    «L’euthanasie est un crime contre la vie. Ne pouvoir guérir ne dispense pas de soigner»

    Ayant à l'esprit les cas de ces dernières années, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi publie «Samaritanus bonus», une lettre approuvée par le Pape François, qui réitère la condamnation de toutes les formes d'euthanasie et de suicide assisté. Elle appelle à un soutien renforcé aux familles des malades et aux travailleurs de la santé.

    «Reconnaître l'impossibilité de guérir ne signifie pas la fin de l'action médicale»: à l’instar de ceux qui naissent en étant destinés à vivre un court laps de temps, toute personne souffrant d'une maladie entrée dans sa phase terminale, a le droit d'être accueillie, soignée, entourée d'affection.

    L'Église s'oppose à l’acharnement thérapeutique mais réaffirme, comme «enseignement définitif», que «l'euthanasie est un crime contre la vie humaine», que «toute coopération formelle ou matérielle immédiate à un tel acte est un péché grave» et qu'aucune autorité «ne peut légitimement» l’imposer ou l’autoriser. Voilà ce qu’on peut lire dans la lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la foi «Samaritanus bonus» portant «sur la prise en charge des personnes dans les phases critiques et terminales de la vie». Elles est publiée ce mardi 22 septembre, après avoir été approuvée par le Pape François en juin dernier.

    L’actualité du Bon Samaritain

    La publication de ce texte qui réaffirme la position plusieurs fois exprimée par l'Église sur le sujet, a été jugée nécessaire en raison de la multiplication des cas apparaissant dans les médias mais également de l'avancement de la législation qui, dans un nombre croissant de pays, autorise l'euthanasie et le suicide assisté pour les personnes gravement malades, mais aussi de celles qui sont seules ou qui ont des problèmes psychologiques. 

    L'objectif de la lettre est de fournir des indications concrètes pour actualiser le message du Bon Samaritain. Même lorsque «la guérison est impossible ou peu probable, l'accompagnement médical, infirmier, psychologique et spirituel est un devoir incontournable, car le contraire constituerait un abandon inhumain du malade».

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  • Michael Lonsdale, une voix, une foi... sur KTO

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    Michael Lonsdale : une voix, une foi...

    Publié le 22/09/2020

    "Le coeur, c'est pour moi l'essentiel", confiait en 2017 Michael Lonsdale au micro de KTO.

    Le comédien, qui s’est éteint lundi 21 septembre dernier à l’âge de 89 ans, signe une carrière riche de brio et empreinte de spritualité.

    Un homme de cœur et d'esprit

    Michael Lonsdale aura interprété avec brio les rôles les plus variés. Il aimait être là où l’on ne l’attendait pas. De la comédie, avec Louis de Funès dans Hibernatus, au rôle de méchant sadique face à Roger Moore dans James Bond. Mais Michael Lonsdale aura surtout marqué le cinéma français par son empreinte spirituelle, concrétisée par son rôle de Frère Luc, l'un des moines de Tibhirine assassinés, dans Des Hommes et des Dieux. Une expérience bouleversante pour laquelle il obtiendra le César de meilleur acteur dans un second rôle en 2011. Il confiera à la presse que ce film "est entré dans nos vies saturées de mouvements et de bruits comme une respiration, où la rencontre et la prière sont essentielles".

    Itinéraire d'une conversion

    Homme de cœur et d'esprit, Michael Lonsdale a fait de sa foi un moteur essentiel de sa vie. Baptisé à l'âge de 22 ans, il apprend peu à peu à ouvrir son coeur et le laisser parler. Une spiritualité qu'il met au profit de son art, qu'il s'agisse de cinéma ou de peinture. Parrain des JMJ à Madrid en 2011, Michael Lonsdale assume pleinement sa foi. Ami de KTO, il s’est d'ailleurs régulièrement confié auprès de la chaîne sur sa façon bien personnelle de penser la spiritualité, sur le grand écran comme dans la vie réelle.

  • Sainte Thérèse d'Avila : un nouveau livre d'Arnaud Dumouch

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    M+ éditions présente

    Le nouveau livre d'Arnaud DUMOUCH
     
         SAINTE THÉRÈSE D'AVILA
    LA VIDEO DE PRÉSENTATION

    M+ éditions présente le nouveau livre d'Arnaud DUMOUCH, mis en forme par Antony MORELLO POUR COMMANDER : https://lnk.pmlti-etai-2.ovh/3x2dQXmddiTLCjjbb6ErYwk...

    M+ éditions présente le nouveau livre d'Arnaud DUMOUCH.  

    POUR COMMANDER 

    Pour passer commande si le lien vers notre site ne fonctionne pas :  https://mpluseditions.fr/nouveautes/46-saintes-et-saints-livre-i-sainte-therese-les-etapes-de-la-vie-spirituelle.html 

    Arnaud Dumouch est né en 1964, marié et père de famille. Il est un théologien catholique belge. Professeur de religion durant plus de 20 ans, il a développé ce sens de la pédagogie face aux jeunes. Spécialisé en eschatologie, il enseigne la philosophie et la théologie sur internet dans « l'Institut Docteur Angélique » avec plus de 58 000 abonnés. 

  • Bruxelles : une exposition consacrée à Carlo Acutis

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    Le jeune italien Carlo Acutis, décédé en 2006 à l’âge de 15 ans, sera béatifié le 10 octobre prochain.

    Amoureux de l’Eucharistie, il a créé une exposition sur les miracles eucharistiques qui ont eu lieu de par le monde au cours des siècles.

    Plusieurs miracles se sont déroulés en Belgique. Ces miracles sont des signes visibles de la Présence Réelle de Jésus dans l’eucharistie.

    L’exposition, qui comprend 56 posters, sera visible en entrée libre à l’église Saint-Pierre à Woluwé, tous les weekends jusqu’au 22 novembre 2020. Et en semaine sur demande.

    Des bénévoles vous proposeront des visites guidées, des animations pour enfants de tout âge, un temps de prière, des livres à acheter… dans le respect des normes sanitaires. L’église est accessible aux PMR.

    Visitez notre site web www.ExpoAcutis.be  pour connaitre les dates des conférences et autres évènements spéciaux.

    Venez découvrir qui est Carlo Acutis, cet ado exceptionnel, et sa collecte de phénomènes inexplicables par la science, qui révèlent la présence de Dieu.

  • Michael Lonsdale et son chemin de foi

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    Michael Lonsdale est mort à 89 ans; la RTBF lui rend hommage :

    Le chemin de foi de Michael Lonsdale

    Le chemin de foi de Michael Lonsdale

    Le chemin de foi de Michael Lonsdale - ©

    L'acteur Michael Lonsdale s’est glissé dans la peau de plusieurs religieux au cours de sa longue carrière. Il a, par exemple, interprété le rôle de frère Luc, l’un des moines trappistes de Tibhirine assassinés dans les années 90. A 88 ans, il se confie sans tabous à propos de sa foi et sa relation avec Dieu.

    Michael Lonsdale exprime sa foi dans ses récents ouvrages : 'Pèlerin à Tibhirine' (Salvator), 'L’âme de Tibhirine' (Les éditions du Cerf), 'Mes étoiles. Les rencontres qui ont éclairé mon chemin' (Bayard), et 'Sur la voie de la Beauté et de l’Amour', des entretiens avec le cardinal Paul Poupard, menés par Anne Facérias (Pierre TEQUI éditeur).

    Cependant, il faut que ma joie demeure. Un homme âgé n'est qu'une chose misérable, à moins que son âme chante (Frère Luc)

    Michael Lonsdale est Frère Luc dans le magnifique film Des Hommes et des Dieux de Xavier Beauvois, sorti en 2010. Cela a été pour lui une grâce de l'incarner au cinéma et de faire passer les messages merveilleux de cet homme qui aimait le genre humain. Il est entré dans sa vie, comme un trésor, et est devenu comme un ami. Il confie aujourd'hui : "Plus le temps passe et plus la figure de Luc m'habite, c'est très troublant."

    Les sept moines de Tibhirine ont été béatifiés en décembre 2018. Michael Lonsdale était allé peu avant se recueillir au monastère de Tibhirine et fleurir la tombe de Frère Luc. 

    La joie, la foi

    Michael Lonsdale a été baptisé à l'âge de 22 ans à Rabat, par un père dominicain qui a été son père spirituel pour toute sa vie. La vie monastique aurait pu lui plaire, mais il n'a pas voulu abandonner sa famille ruinée, qui avait besoin de son aide. "Ma mère malade et mes soeurs ne pouvaient pas gagner leur vie, elles étaient comme des enfants. Je ne pouvais pas les abandonner pour satisfaire mes besoins à moi."

    Maintenir en vie la joie n'est pas toujours facile, il faut demander au Seigneur de nous aider. C'est lui qui nous offre de la joie, qui nous touche au plus profond de notre âme.  Michael Lonsdale remercie sans cesse le Seigneur. Il veut témoigner de sa foi parce qu'il souhaite à sa mesure faire voir aux gens ce qu'est la présence surnaturelle de Dieu.

    "Je sens ma foi dans mon corps et dans mon coeur, comme une paix. Il n'y a plus de trouble, plus d'angoisse, c'est un moment de grâce, de lumière intérieure. C'est un état physique où tout est relaxé dans une attention émerveillée, dans la sécurité d'avoir trouvé l'essentiel. L'essentiel, c'est de faire ce que le Christ demande : aimez-vous les uns les autres."

    Le silence, la prière

    "Dans le silence, il y a une oreille qui s'ouvre toute seule et puis qui ressent, c'est comme la musique. Il y a une telle paix, un tel bien-être physique de tous nos membres, de notre coeur, de notre tête. C'est délicieux."

    "La prière est la façon d'énoncer ce qu'on ressent, de dire : "Je suis avec toi et j'écoute, je sais fortement ce que tu souhaites". C'est comme une évidence. Je prie tous les jours, dès que je peux, dans le métro, dans le train... "

    "Chacun porte Dieu en lui, il faut le laisser vivre. L'homme est une créature voulue par Dieu. Il a voulu chacun de nous précieux, imbattable. Il attend, il a tout le temps, il n'est pas pressé. Son réservoir d'amour est énorme."

    L'amour, la beauté

    A l'origine de tout amour, il y a Dieu. La scène où Michael Lonsdale parle de ce qu'est l'amour à une jeune Algérienne est tout à fait improvisée. C'est l'une des scènes les plus fortes du film, où il a laissé son coeur s'exprimer.

    La nature est le reflet de Dieu. Pour lui, les fleurs sont comme un cadeau, une invention adorable de Dieu, une évocation de l'au-delà. Michael Lonsdale est aussi peintre, les végétaux l'inspirent, 'les paradis perdus', dit-il, à l'image de ceux du Douanier Rousseau. 

    Les regrets, la mort

    Michael Lonsdale regrette plein de choses de sa vie : des moments d'égoïsme et de paresse, des moments où il aurait pu sauver quelque chose. "Je ne suis pas parfait, vous savez."

    "Je ne crois pas que la mort ait sur nous le dernier mot", dit Frère Luc. Et comme lui, Michael Lonsdale croit en la résurrection : "Nous ne sommes qu'un passage".

  • Une crise de foi jamais vue auparavant : l'éclairage du cardinal Eijk

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Fin du christianisme ?  Un cardinal analyse le cas des Pays-Bas

    S’il est bien un pays qui représente plus que tous les autres l’éclipse de la foi chrétienne en Occident, qui a été analysée de façon magistrale par l’historien Roberto Pertici dans le prédécent article, il s’agit bien des Pays-Bas.

    Jusqu’au début des années 1970, les Pays-Bas se distinguaient comme l’une des nations les plus chrétiennes, par la quantité des fidèles pratiquants et par son élan d’expansion.  En effet, 12% des missionnaires catholiques dans le monde étaient hollandais.

    Puis, très vite, ce fut l’effondrement.  À tel point qu’aujourd’hui, les Pays-Bas sont l’un des pays les plus déchristianisés d’Europe.  À peine un hollandais sur quatre déclare aujourd’hui appartenir à une Église catholique ou protestante, ou professer quelque foi que ce soit.  Sur une population de plus de 17 millions d’habitants, les catholiques qui se déclarent comme tels ont chuté à 3,5 millions et parmi eux, à peine 150.000 vont encore à la messe le dimanche, en grande partie des immigrés.  On ne compte plus les églises, aussi bien catholiques que protestantes, fermées et transformées en édifices profanes.

    Dernièrement, un livre qui vient de sortir en Italie aux éditions Ares donne la parole à un témoin de premier plan du cas hollandais.  Il s’agit d’une interview de l’archevêque d’Utrecht, le cardinal Willem Jacobus Eijk, par Andrea Galli.  Celle-ci est particulièrement intéressante pour au moins deux raisons : tout d’abord pour la précision avec laquelle il identifie les causes de cet effondrement mais également pour la confiance qu’il place dans les premiers signes d’une renaissance, grâce au « petit reste » des fidèles « qui croient, qui prient, qui entretiennent un rapport personnel avec le Christ », malgré le fait que « quiconque trouve aujourd’hui le courage d’exposer la doctrine catholique, en particulier sur le mariage et l’éthique sexuelle, se fasse traiter de fou ».  En exergue sur la couverture du livre, figure cette inquiétante question de Jésus : « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18, 8).  Mais le titre, « Dio vive in Olanda », exprime justement ce pari confiant sur le « petit reste » de croyants, sur le renouvellement des générations qui fait en sorte que la tempête révolutionnaire des années soixante et soixante-dix a fait place à « un caractère vraiment catholique, déjà dans la manière de célébrer la liturgie : ‘lex orandi, lex credendi’ ».

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  • L'Eglise allemande en passe de devenir une Eglise nationale et sécularisée ?

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    De Martin Bürger sur LifeSiteNews :

    L'église allemande en danger de devenir "église nationale" et "sécularisée", avertissent deux cardinaux
    Le cardinal Müller et le cardinal Woelki critiquent une fois de plus le chemin synodal.

    18 septembre 2020

    Deux cardinaux allemands ont averti que la "voie synodale" promulguée par les évêques allemands pourrait conduire à la "sécularisation", à la "division" et même à "une sorte d'église nationale allemande". Le cardinal Rainer Maria Woelki, archevêque de Cologne, a déclaré à son journal diocésain : "Le pire résultat serait que la voie synodale conduise à la division et donc à l'exclusion de l'Église, de la communion avec l'Église universelle. Ce serait le pire, si une sorte d'Église nationale allemande devait émerger ici".

    D'un autre côté, Woelki a déclaré que le meilleur résultat "serait si nous parvenions à initier une véritable réforme, ce qui est définitivement nécessaire dans l'Église. À mon avis, il faudrait que ce soit une réforme qui corrige toutes les apparences et les réalités qui ont éloigné l'essence de l'Église, et qui nous aide à reconnaître l'essence de l'Église d'une manière plus profonde - avant tout, à reconnaître que l'Église n'est pas une entité purement sociologique, mais qu'elle est l'œuvre de Dieu, qu'elle est le corps du Christ, et qu'on ne peut jamais voir l'Église sans le Christ". "Celui qui aime le Christ aime l'Église ; celui qui aime l'Église aime le Christ", a expliqué le cardinal. "Le Christ et l'Église sont inséparables. Et quand il s'agit de réformer l'Église, il ne peut s'agir que de redécouverte, d'un rapprochement plus fort avec le Christ et son Évangile, en tant qu'individus et en tant que communauté, en tant qu'Église".

    Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a déclaré dans un livre d'entretiens qui sera publié la semaine prochaine que "la voie dite synodale de l'établissement de l'Église en Allemagne vise effectivement à une plus grande sécularisation de l'Église". "Au lieu d'un renouveau à partir de l'Evangile avec la catéchèse, la mission, la pastorale, la mystagogie des sacrements, on s'appuie - comme pour le dernier demi-siècle - sur des thèmes avec lesquels on pense pouvoir marquer des points dans l'opinion publique du monde occidental et on espère arriver à une pensée réduite à la conception matérialiste de l'homme".

    Müller a mis en évidence un certain nombre de points sur lesquels le chemin synodal s'écarte de l'enseignement catholique. Il s'agit tout d'abord de transformer le sacrement de l'ordination en un système professionnel de fonctionnaires bien payés, et ensuite de faire passer le "pouvoir" politiquement compris des évêques et des prêtres à une direction de "laïcs" avec la clause selon laquelle les femmes sont privilégiées si elles sont également qualifiées", a-t-il expliqué. Troisièmement, ce qui est troublant, c'est la morale chrétienne, telle qu'elle résulte de la nouvelle vie dans le Christ, qui est disqualifiée comme "hostile au corps" et prétendument incompatible avec les normes de la sexologie moderne (cf. Gal 5, 13-25). La pierre d'achoppement depuis la Réforme protestante et le naturalisme des Lumières est, en quatrième lieu, bien sûr le célibat des prêtres, ainsi que les conseils évangéliques (pauvreté, chasteté, obéissance) de la vie consacrée".

    "Au lieu d'affronter intellectuellement et spirituellement les grands défis théologiques et anthropologiques du processus de déchristianisation, la nouvelle édition de l'ancien agenda des années 1970 est destinée à reprendre pied", a-t-il critiqué. "Une fois de plus, je mentionne des mots clés : abolition du célibat sacerdotal mal compris, accès des femmes au ministère sacramentel, intercommunion en cas de séparation permanente dans la foi, reconnaissance des communautés sexuelles hors mariage, etc.

    Le cardinal a souligné que la voie synodale en Allemagne "pouvait difficilement se réclamer de l'Esprit Saint pour suspendre, corriger et réinterpréter l'autorité de l'Écriture Sainte, de la Tradition Apostolique et des décisions infaillibles du Magistère". "En des temps meilleurs, les évêques allemands avaient encore clairement énoncé les limites de l'autorité de l'Église, à savoir que même le pape et tous les fidèles sont liés par l'Écriture Sainte, la Tradition et le Magistère précédent, et qu'il n'est en aucun cas possible de réinterpréter substantiellement ou même de saper le credo et l'enseignement de l'Église sous prétexte d'une nouvelle herméneutique", a rappelé Müller. "C'est ce qu'elle dit dans une lettre des évêques allemands contre le chancelier omnipotent de l'Empire allemand, Otto von Bismarck, en 1875".

    Le chef de la conférence des évêques allemands, l'évêque Georg Bätzing du Limbourg, a réagi à la crainte de Woelki que la voie synodale puisse mener à une "église nationale" allemande. "L'Église catholique est une église universelle, qui à son tour est constituée d'églises particulières", a déclaré M. Bätzing. "L'Église en Allemagne fait partie de l'Église universelle, et rien ne changera à cet égard". Peu après avoir décrit l'Eglise en Allemagne comme faisant partie de l'Église universelle, Bätzing a annoncé dans une interview séparée : "Je considère le diaconat féminin comme très légitime". L'Église catholique enseigne que le sacrement des ordres comprend trois degrés : diacre, prêtre et évêque. Néanmoins, le sacrement des ordres n'en est qu'un. Par conséquent, si seuls les hommes peuvent devenir prêtres, comme le pape Jean-Paul II l'a réaffirmé avec insistance dans sa lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis de 1994, cela doit être vrai aussi pour les évêques et les diacres.

  • Un livre détonnant du cardinal Müller : "La Vérité, ADN de l'Eglise"

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    De KathNet.news :

    "Seule la vérité vous rendra libre !"

    - À Lohmann/Kard Müller : "La vérité - l'ADN de l'Église"

    17 septembre 2020

    Entretiens de Martin Lohmann avec Gerhard Cardinal Müller - Martin Lohmann dans l'interview de kath.net sur le nouveau livre : "Au cours des derniers mois, certaines personnes ont cru devoir chercher et trouver l'ADN de l'Eglise ailleurs."

    Cologne-Rome (kath.net) Il s'agit d'une "provocation nécessaire, un appel pour sortir de l'auto-anesthésie qui existe surtout malheureusement dans l'Eglise en Allemagne", dit Martin Lohmann à propos de son nouveau livre, qu'il a écrit avec le cardinal Ludwig Müller. Kath.net s'est entretenu exclusivement avec le journaliste et théologien catholique, dont la devise est depuis des décennies le passage bien connu de l'Evangile de Jean 8,32 : "Veritas Liberabit Vos - La vérité vous rendra libre".

    kath.net : M. Lohmann, votre nouveau livre est publié juste à temps pour l'automne d'une année qui est aussi un défi pour l'Église. Il s'agit d'une vaste conversation avec le cardinal allemand Ludwig Müller, l'ancien gardien suprême de la foi de l'Église. Il porte le simple titre de "Vérité". Dans le sous-titre, nous lisons "L'ADN de l'Eglise. Pourquoi ce titre simple mais provocateur ?

    Martin Lohmann : Vous avez raison. Ce titre est aussi naturel que provocateur. Mais surtout, ce dont il s'agit est tellement nécessaire et urgent. Prenez-le au pied de la lettre : il s'agit d'inverser le courant des priorités. Car dans l'Eglise, il y a en effet le danger, bien visible à la lumière du jour, de voir s'évaporer le goût de Dieu et la fidélité à la vérité. Beaucoup ne savent plus que, par exemple, Jésus de Nazareth n'était pas seulement Jésus, mais aussi le Christ, le Fils de Dieu. Et ce Christ, avec l'autorité de son être, par exemple, a dit qu'il était le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père si ce n'est par Lui.

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  • Plus politique que chrétienne, la gestion du Vatican crée tensions et insécurité

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register (NCR) :

    La culture de gestion du Vatican crée des tensions et de l'insécurité

    Les employés passés et présents affirment que la culture reflète davantage une entité politique que chrétienne.

    16 septembre 2020

    "Je n'avais aucun droit", a déclaré Eugenio Hasler, un ancien fonctionnaire laïc qui a travaillé aux plus hauts niveaux du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican, le principal bureau administratif du Vatican.

    Un fonctionnaire respecté, licencié en 2017 sans raison formelle après une décennie de service, Hasler aurait été licencié parce qu'il aurait attiré l'attention sur la corruption présumée de son supérieur. Il a été convoqué à la résidence du Pape à Santa Marta où le Saint-Père lui a posé plusieurs questions avant de le licencier et d'attribuer au supérieur de Hasler une responsabilité accrue le lendemain.

    "Dans une monarchie absolue, malheureusement, que peut-on faire ?" a déclaré Hasler au NCR.

    D'autres ont reçu un traitement aussi brutal, notamment l'ancien médecin papal, Patrizio Polisca, que le pape François a renvoyé soudainement et sans raison en 2015, ainsi que trois fonctionnaires de la Congrégation pour la doctrine de la foi, renvoyés pour des raisons non précisées en 2017. Peu après, le pape a décidé de ne pas renouveler le mandat de cinq ans de l'ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Gerhard Müller, également sans motif précis. Le cardinal Müller a qualifié ces deux cas d'"inacceptables".

    Une telle tendance s'étend également aux supérieurs d'autres départements du Vatican.

    En juillet, le NCR a fait état de la manière dont une culture générale de mauvaise gestion au Vatican contribue à favoriser la corruption, en particulier dans le contexte des finances, ce qui a conduit à des affaires très médiatisées telles qu'un accord immobilier mal géré à Londres, récemment rendu public.

    Pour cet article et celui-ci, plus d'une douzaine de fonctionnaires du Vatican, actuels et anciens, ont été interrogés avant et pendant la pandémie COVID-19. Presque tous ont parlé de l'absence d'"État de droit" et de responsabilité de certains hauts fonctionnaires de la Curie romaine. La plupart des sources ont parlé sous couvert d'anonymat par crainte de représailles.

    "Le comportement n'est ni catholique ni chrétien - ni même simplement humain", a déclaré l'une d'entre elles au NCR dans un café près du Vatican. Le fonctionnaire a déclaré qu'il connaissait des personnes qui avaient été "licenciées avec très peu de préavis ou de raisons, on leur dit juste de rentrer chez elles dans les semaines qui suivent, le meilleur scénario étant quelques mois, alors qu'elles auraient pu travailler ici pendant huit à dix ans".

    Selon lui et d'autres membres du personnel, la culture de la direction ressemble à celle d'un tribunal où ceux qui ont les oreilles du pouvoir ont de l'influence. D'autres sont allés plus loin, la décrivant comme plus proche d'un environnement mafieux que de l'Eglise. Certains cadres moyens et inférieurs ont déclaré qu'ils se sentaient vulnérables aux caprices de supérieurs sans scrupules et sans comptes à rendre, et incapables de s'exprimer par crainte de représailles, y compris un probable licenciement.

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