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Foi - Page 650

  • Rendre nos célébrations liturgiques plus fidèles au souhait des Pères du Concile ?

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    D'Arthur Herlin sur aleteia.org :

    Comment rendre la messe « plus fidèle au souhait des Pères du concile » ?

    À quelques heures d'une conférence organisée à Londres sur le thème de la liturgie au cours de laquelle le cardinal Sarah doit intervenir, Mgr Rey dévoile les changements qui y seront annoncés.

    Aleteia : Monseigneur, vous organisez cette année à Londres la troisième conférence internationale Sacra Liturgia. Pouvez-vous présenter cet évènement ?

    Mgr Dominique Rey : Sacra Liturgia est un colloque qui a lieu du 5 au 8 juillet, auquel participent plusieurs évêques, prêtres et laïques, qu’ils soient pasteurs de terrain, universitaires, servants d’autel, musiciens, etc. Nous travaillons sur l’importance de la formation et de la célébration pour l’Église d’aujourd’hui. Pendant quelques jours, tous peuvent se rencontrer, joindre et confronter les idées et la théorie avec les expériences concrètes. C’est un temps de prière, de célébration et de réflexion.

    Quelle est la nature et l’esprit de votre démarche ?

    Notre démarche s’inscrit dans la fidélité au magistère des derniers papes. Saint Jean-Paul II a écrit dans Ecclesia de Eucharistia que « l’Eucharistie, sacrement par excellence du mystère pascal, a sa place au centre de la vie ecclésiale » (n. 3). Dans le livre d’entretien Lumière du monde, Benoît XVI a indiqué que « l’Église est visible pour les hommes par beaucoup de biais, […] mais le lieu où on l’éprouve le plus souvent comme une Eglise est la liturgie » [1]. Le concile Vatican II expose que « la liturgie est le sommet vers lequel tend l’action de l’Église, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu » (Sacrosanctum Concilium, n. 10). Le pape François veut poursuivre ce mouvement. Dans Evangelii Gaudium, il a écrit que « l’Église évangélise et s’évangélise elle-même par la beauté de la liturgie, laquelle est aussi célébration de l’activité évangélisatrice et source d’une impulsion renouvelée à se donner » (n. 25). Notre démarche est de communion : nous souhaitons célébrer la diversité des rites ou des usages légitimes au sein de l’Eglise ; la messe de clôture sera par exemple célébrée suivant les usages anglicans approuvés par la curie romaine.

    Le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, « ministre de la liturgie » du Pape, a prononcé le discours d’ouverture. Qu’en avez-vous retiré ?

    La présence du cardinal Sarah est un honneur et une forme d’encouragement de la part du Saint-Siège. C’est une manière de diriger nos travaux dans le sens de l’impulsion donnée par le Saint-Père à l’Église.

    Dans son discours d’introduction, le cardinal a clairement affiché son objectif : rendre nos célébrations liturgiques plus fidèles au souhait des Pères du concile. Dans le domaine de la liturgie, la constitution Sacrosanctum Concilium reste profondément d’actualité. En la relisant, on s’aperçoit par exemple du chemin qu’il reste à parcourir pour une plus grande participation intérieure des fidèles.

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  • Le Vatican sur le point de prendre des décisions concernant Medjugorje

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    Lu sur aleteia.org :

    Le Vatican reprendra-t-il en main Medjugorje ?

    La nomination d'un administrateur apostolique est envisagée mais il est encore trop tôt pour le dire, selon le porte-parole du Saint-Siège.

    La nomination par le Pape d’un administrateur apostolique pour le sanctuaire marial de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) est « une hypothèse étudiée » par Rome « mais aucune décision n’a été prise en ce sens », a déclaré le 4 juillet dernier le père Federico Lombardi. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, réagissait à des rumeurs de la presse locale annonçant l’intention du Vatican de retirer aux frères franciscains la gestion des lieux, très controversée mais attirant près d’un million de fidèles par an.

    Cette nomination, prédit l’agence I-Media, pourrait intervenir en même temps que l’annonce des conclusions de la commission spéciale de cardinaux et de théologiens mise en place, en 2010, par Benoît XVI pour étudier le dossier Medjugorje, et dont les travaux se sont terminés début 2014. Les conclusions ont été remises à la Congrégation pour la doctrine de la foi, pour les étudier à son tour et les remettre au pape François, à qui revient la décision définitive.

    Un an après l’annonce du pape François

    « Nous sommes sur le point de prendre une décision », avait annoncé le pape François au retour de son déplacement à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, en juin 2015. Dans le rapport final figurent les interrogatoires des six voyants et autres témoins, les récits de personnes concernées, les expertises, et des réflexions théologiques sur « les messages » laissés par la Vierge. C’est sur la base de tout ce matériel étudié minutieusement que le Pape devra se prononcer.

    Quelques jours plus tard, lors d’une messe à la maison Sainte-Marthe au Vatican, il avait ironisé sur les « voyants » qui prétendent assister à des apparitions régulières de la Vierge. Il avait mis en garde devant la tentation d’une « spiritualité chrétienne un peu éthérée », avant de lancer : « Mais où sont ces voyants qui nous disent aujourd’hui quelle lettre la Vierge enverra à 16 h ? Et ils vivent de cela. Cela n’est pas l’identité chrétienne. La dernière parole de Dieu s’appelle Jésus, rien de plus ».

    Dans la petite localité de Medjugorje, située à 25 km au sud-ouest de Mostar, la Vierge serait apparue à de très nombreuses reprises après une première apparition à six enfants de la région, en 1981. Le va-et-vient des pèlerins est depuis continu. En un peu plus de trente ans, leur nombre frôlerait les 40 millions, selon différentes sources. Parmi les six voyants, certains affirment encore voir  la Vierge Marie à intervalles réguliers, quotidiennement, tous les mois ou une fois par an, et qu’elle leur enverrait des messages. Une centaine d’évêques et plusieurs cardinaux se sont rendus à Medjugorje. Plus d’un million de personnes, avec parmi eux plus de 40 000 prêtre, s’y rendent chaque année, dont 30 000 pèlerins français.

    Le clergé local

    Jusqu’à aujourd’hui, le Saint-Siège s’est chargé de donner quelques indications aux évêques sur la conduite à tenir vis-à-vis du sanctuaire marial, sans pour autant se prononcer sur la validité des apparitions mariales. Si les démarches privées ne peuvent être interdites, le sont en revanche les pèlerinages officiels. Toutes les controverses nées autour du sanctuaire n’ont fait qu’aggraver un vieux conflit entre le clergé local et les franciscains, particulièrement présents dans le pays et attachés à Medjugorje. Dans un passé récent, deux propositions avaient été avancées : restaurer l’ancien diocèse de Trebinje, afin de soustraire Medjugorje au territoire de Mostar, ou créer un sanctuaire dont la gestion serait confiée à un recteur de l’extérieur.

    À ce jour, la position officielle de l’Église catholique repose sur la Déclaration de Zadar, fruit d’un long travail de la Conférence Épiscopale d’ex-Yougoslavie qui, au bout de sept ans d’études, est arrivée à la conclusion : « Il n’existe pas de certitude sur l’origine surnaturelle des événements de Medjugorje ».

  • Béatification d'un catholique italien opposant au nazisme

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    Béatification de Josef Mayr-Nusser

    Vendredi, le diocèse de Bolzano-Bressanone a accueilli une bonne nouvelles de Rome. Le célèbre objecteur du Tyrol du Sud (Italie) au nazisme, Josef Mayr-Nusser, sera béatifié le 18 Mars 2017.

     

    Josef Mayr-Nusser fait partie de la mémoire collective du Tyrol du Sud;  il fut l'un des rares à s'opposer au régime nazi jusqu'au sacrifice de sa propre vie.

    Né en 1910 dans le Nusshof (Bolzano), le jeune Mayr-Nusser a grandi dans un environnement religieux et développa une foi fervente qui l'accompagna jusqu'à sa mort et le détermina à s'engager dans la Résistance.  

    Lors de l'occupation de l'Italie par les troupes de la Wehrmacht après la chute de Mussolini, Josef Mayr-Nusser a été enrôlé de force dans l'armée allemande et affecté à la Waffen SS. Par fidélité à sa foi, il a refusé de prêter le serment SS au Führer Adolf Hilter.

    En conséquence de cela, Mayr-Nusser a été condamné à mort. Sur le chemin du camp de concentration de Dachau, il est mort suite aux rigueurs de sa détention. Il a été enterré à Renon (Haut Adige). Josef Mayr-Nusser est considéré comme l'une des figures les plus célèbres de la résistance dans le Tyrol du Sud. 

    3 octobre commémoration liturgique

    Le 18 mars 2017, la béatification sera célébrée en la cathédrale de Bolzano. Le lendemain, le 19, un service d'action de grâces diocésain est prévu. La mémoire liturgique - pour le nouveau bienheureux puis - est fixée au 3 octobre.

    Sept missionnaires espagnols seront déclarés eux aussi bienheureux. Il s’agit du père Antonio Arribas Hortigüela et de ses six compagnons missionnaires du Sacré cœur de Jésus, tués en “haine de la foi“ le 29 septembre 1936, pendant la Guerre civile espagnole.

  • "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": le n° 99 (été 2016) du magazine vient de paraître

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    Magazine « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle » : n° 99, été 2016

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l'été. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés ci-dessous en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège: pour lire un article, cliquez sur le titre de celui-ci).

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    Au sommaire de ce numéro n° 99 (été 2016) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg 

    Brève histoire du sacrement de pénitence (I)

    La lettre des pauvres de Poitiers

    Solennité de la Fête-Dieu 2016 à Liège 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    « Amoris laetitia » : une exhortation post-synodale discutée

    Les racines de l’Europe

    Du sexe des anges à celui des diacres

    Belgique:

    La capitale belge, miroir d’une Europe cosmopolite ?

    Bruxelles : ne fermez pas nos églises !

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles congédie la Fraternité des Saints Apôtres

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Cette revue ne vit que des dons de ses lecteurs. Ils sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     

  • Football, religion, religiosité et superstition

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    neymar.jpg

    On n’aura jamais autant vu de tatouages religieux en Equipe de France. Chez Rémy Cabella, l’inscription « Dio vi salvi Regina » au bras gauche. Chez Antoine Griezmann, le Christ Rédempteur du Corcovado, un chapelet et la Vierge Marie. Chez Mathieu Debuchy, un chapelet, le Christ Rédempteur, des mains en prières enlaçant une croix. Sur le bras d’Olivier Giroud est inscrit en latin « Dominus Regit Me Et Nihil Mihi Deerit », extrait du psaume 23 : « le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». Pour Yohan Cabaye, le plus pieux, le nom « Jésus » en grandes lettres gothiques recouvre le bras, entrelacé d’un chapelet. Même le capricieux Florian Thauvin porte une croix autour du cou. Mais encore…

    Lu sur le site de « Nouvelles de France :

    « L’islam et le reste

    « L’islam est la première religion de Ligue 1 », dit Daniel Riolo en 2013 pour la sortie de son livre « Racaille Football Club ». Le journaliste y décrit comment un islam revendicatif se développe dans les équipes, avec des joueurs imposant nourriture halal, prières dans les vestiaires ou douches en caleçon. Réalité traduite en Equipe de France, comme l’épisode Knysna en 2010 l’avait montré : imposition du buffet halal et des rites musulmans, clans religieux. Fabien Barthez déclarait lui-même : « quand on rentre dans le vestiaire de l’Equipe de France, on se croirait dans une mosquée ». A l’affirmation identitaire se rajoute le prosélytisme, et parmi les musulmans les plus actifs se trouvent des convertis, blancs ou noirs, souvent à la suite d’un mariage ou sous l’influence de coéquipiers. Cette islamisation de la Ligue 1 rejoint un phénomène général en foot français de montée de l’islam radical, dénoncé en 2015 dans une note des renseignements intitulée « Le sport amateur vecteur de communautarisme et de radicalité ». 

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  • Chine: l'irréligion orientale

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    De Laurent de Capellis sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »:

    Chine-1.JPG« De retour de Chine, l'auteur dresse un portrait contrasté de ce vaste pays, de son évolution politique et sociale et de la place de la religion chrétienne dans une société entièrement contrôlée par le Parti communiste chinois. Le titre de son article fait référence à l'excellent livre du professeur Augusto Del Noce, L’irréligion occidentale (FAC, 1995), dans lequel l’auteur montre comment la société opulente occidentale est la réalisation d’un marxisme désenchanté qui a mis de côté la croyance révolutionnaire pour se cristalliser en esprit bourgeois à l’état pur. 

    Quand on arrive dans l’une de ces grandes mégapoles chinoises, ce qui frappe à première vue le visiteur, c’est la laideur de ces complexes urbains. En Chine, une ville de petite taille compte moins de 3 millions d’habitants, une ville moyenne comme Nankin ou Wuhan entre 3 et 10 millions d’habitants. Quant aux mégapoles que sont Pékin, Shangaï ou Shenzhen, elles comptent plus de dix millions d’habitants. Tout cela est le résultat de l’exode rural massif suscité par la révolution industrielle à marches forcées qu’a connu la Chine ces vingt dernières années. Nos barres de HLM font pâle figure à côté des alignement d’immeubles de plus de trente étages qui marquent les villes chinoises.

    Le paradoxe de la Chine, c’est ce mélange entre libéralisme économique et communisme. Si l’on dit que le communisme s’est finalement réalisé dans le matérialisme libéral occidental, on pourrait également dire que le communisme chinois a réussi à se réaliser dans cette nouvelle forme hybride. Loin de là le communisme frugal et les queues devant les magasins. Centres commerciaux qui ouvrent 7 jours sur 7 et quasiment 24 heures sur 24 dans les grandes villes, suractivité économique que rien ne semble arrêter : ni la nuit, ni le dimanche. Et pourtant le parti communiste est omniprésent, jusque dans les entreprises (publiques) où il assure une surveillance institutionnelle. Si l’on veut progresser dans l’entreprise, il est important de faire partie de ce club. Personne n’y croit vraiment mais si l’on veut se montrer citoyen et concerné par les autres, il est de bon ton de s’engager. C’est le geste citoyen en quelque sorte avec son côté ostensiblement pharisien. Nous visitons un temple accompagné par l’une de ces cadres d’entreprise. Elle est membre du parti, nous avoue être athée et ne croire qu’au progrès et à la science. Malgré tout, cela ne l’empêche pas de bruler de l’encens devant les autels et de formuler un vœu comme le veut l’usage : on ne sait jamais ! Athéisme et superstition font finalement bon ménage. On pourrait faire la même observation pour l’Occident quand on voit l’explosion de toutes les formes d’ésotérisme. Le communisme, à la manière du relativisme des droits de l’homme en Occident, est devenu une sorte d’idéologie très molle, perméable à tous les accommodements.

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  • JMJ : aller aux périphéries ?

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Alors que 35 000 Français se préparent à partir pour les JMJ, une étude réalisée avec l’équipe nationale des JMJ Cracovie 2016 (Conférence des évêques de France), dresse leur portrait. 2574 jeunes ont rempli intégralement le questionnaire, du 25 au 27 mai 2016. Les questions portaient sur leurs motivations, mais aussi sur leur profil socio-démographique, leur appartenance  religieuse, leurs activités associatives ou militantes, leur perception de l’Église, etc.

    Dans l’ensemble les jeunes participants aux JMJ se disent proches ou relativement proches des positions de l’Eglise.

    C’est en matière de défense de la vie (contre l’avortement, l’euthanasie, la gestation pour autrui) que l’adhésion inconditionnelle (« très proche ») est la plus forte : plus de la moitié (52 %), auxquels s’ajoutent ceux qui sont « assez proches », dont l’accord est plus mesuré et sans doute conditionnel sur certains points ou sur certaines formulations mais globalement acquis. Soit au total 72 %. Ceux qui se sentent explicitement loin de ces positions représentent quand même un jeune sur quatre (24 %).

    En matière de questions sociales (la priorité aux plus pauvres et aux « périphéries ») la proximité aux positions de l’Église est encore plus importante qu’en matière de défense de la vie (85 %). Mais elle se répartit différemment : l’adhésion forte fait jeu égal (43 %) avec l’adhésion mesurée (42 %). Il y a manifestement matière à débat. En revanche on ne relève que très peu d’opposition explicite (6 %).

    Il est intéressant de rapprocher ces réponses sur le social en général de celles qui concernent la question des réfugiés et des migrants en particulier, sur laquelle le pape a pris des positions très claires, de manière spectaculaire. Tout le monde ne le suit pas sur ce terrain, ou pas aussi loin : le total des adhésions reste certes majoritaire (62 %), mais c’est le plus faible de tous les points abordés dans l’enquête. Et l’accord mesuré (« assez proche » : 37 %) est plus important que l’accord sans réserve (« très proche » : 25 %). Enfin, leur divergence est revendiquée par 23 % des jeunes, un sur quatre, tandis que 15% se réfugient dans la non-réponse.

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  • Les pauvres ont une relation directe à Dieu

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    Lu sur le site « diakonos.be » :

    « Je vais devoir quitter ma loge. Je ne sais pas où aller. » Sur un trottoir du 4e arrondissement de Paris, Ana, 65 ans, se confie à une amie, paroissienne comme elle de l’église des Blancs-Manteaux. Elle est gardienne d’immeuble depuis quarante ans, et le souci de sa mise à la retraite s’ajoute à de nombreux problèmes de santé.

    Les personnes en précarité ont un rapport particulièrement intense à Dieu et à la Bible. Dans un livre récent (1), le P. Dominique Fontaine, aumônier national du Secours catholique, a rassemblé des réflexions qu’elles ont échangées dans plus de 20 groupes de partage de la parole de Dieu. Dans un texte d’Évangile bien connu, Jésus demande à ses disciples de chercher le Royaume de Dieu sans s’inquiéter : « Ne cherchez pas ce que vous allez manger et boire ; ne soyez pas anxieux. Tout cela, les nations du monde le recherchent, mais votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît. Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume » (Lc 12, 29-32
    ...

    (1) L’Évangile entre toutes les mains, 2016, L’Atelier, 154 p., 10 €. 

    Ref. L’intense combat spirituel des personnes en précarité

    On objectera à ce genre de discours qu'il faut éradiquer la pauvreté, qu'elle est un mal. La misère oui: non pas la pauvreté; la misère et la richesse, oui. Leur couple hideux est fomenté par le diable. La pauvreté, elle, est notre identité devant Dieu. Il ne faut pas l'éradiquer mais l'étendre. A nous-mêmes. Nous devons l'incarner dans notre train de vie, en découvrir la dignité. Le problème à résoudre dans notre monde n'est pas celui de la pauvreté, mais celui de la richesse. La pauvreté n'est pas un problème, c'est une solution. A condition de la vivre franchement soi-même et d'y conformer petit à petit les structures de la société ( extrait de J.B Thibaux, la Lettre aux pauvres de Poitiers, in Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle, n° 99-été 2016, édition Sursum Corda, Liège. Magazine disponible sur simple demande: sursumcorda@skynet.be)

    JPSC

  • EgliseInfo - Nouveau partenariat et nouvelle fonctionnalité !

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    On nous demande de diffuser l'annonce suivante:

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    "Chères contributrices, Chers contributeurs d'ÉgliseInfo.be,

             Dans cette newsletter de début de vacances, nous vous parlerons d'un nouveau partenariat avec le Mouvement Eucharistique Liégeois (le MEL) et d'une nouvelle fonctionnalité de gestion des récurrences.

    Un nouveau partenariat

            Partant de la même intuition de départ que les initiateurs d'EgliseInfo, le MEL souhaitait rendre facilement accessible les informations sur les lieux où il y a l'adoration eucharistique. De notre coté, nous sentons bien qu'il y a un besoin de mettre en évidence certaines capacités sous-exploitées de la plateforme.

            C'est donc avec une grande joie que nous avons accepté ce nouveau partenariat, dont l'objectif est de faciliter la géolocalisation des lieux d'adoration dans le diocèse de Liège, berceau de la Fête-Dieu si chère à notre évêque.

            Dans la pratique, des membres du MEL vont « marquer » (mettre un tag) avec le mot « adoration » sur les fiches des églises où il y a l'adoration. Ils vont ensuite ajouter les heures d'adoration qu'ils récoltent.

            Nous vous transmettons leur communiqué :

    Message du MEL (Mouvement Eucharistique Liégeois)

    Monsieur le Curé et chers Membres des équipes pastorales,

    Fondé en 2012, le MEL s'inscrit dans l'histoire de la dévotion au Saint-Sacrement. Il veille à la mise en valeur de ce cadeau fait par le diocèse de Liège à l'Église universelle.

    Ayant déjà mené diverses initiatives à Liège, notre Mouvement s'adresse à présent à toutes les unités pastorales et communautés du diocèse. Plusieurs UP ont déjà instauré des moments réguliers d'adoration. Notre souhait est d'encourager toutes les communautés à s'inscrire dans ce courant. 

    Nous nous sommes associé à la plate-forme « Eglise Info » pour référencer sur internet tous les jours/heures et lieux d'adoration que nous avons pu répertorier. Nous invitons toutes les UP et paroisses "contributrices" à inscrire leurs horaires d'adoration sur leur page EgliseInfo.be ; ou à nous communiquer ces données, afin que nous les inscrivions, à l'adresse

     mouvementeucharistiqueliegeois@gmail.com.

    Nous invitons aussi les responsables de toutes les communautés du diocèse à diffuser l'adresse www.adoration.egliseinfo.be pour y trouver les lieux et horaires d'adoration et à encourager la participation aux adorations afin de réveiller les cœurs.

    Par ailleurs, nous vous invitons à diffuser cette invitation : la 31° Session du Renouveau qui aura lieu au Palais des Congrès à Liège du 12 au 16 juillet prochains. Le thème de l'Adoration s'est imposé en mémoire de Sainte Julienne du Mont Cornillon : 

    www.sessionrenouveau.be

     

    En union fraternelle,

    Les membres du MEL

    Contacts : John Lannoye, Marie-Jeanne Maréchal, Doyen Jean-Pierre Pire."

    mouvementeucharistiqueliegeois@gmail.com

    Une nouvelle fonctionnalité

            Elle est récente et elle était attendue. Certains la connaissent déjà et l'ont déjà adoptée.

            « Elle », c'est la nouvelle fonctionnalité de gestion des récurrences. Elle va permettre d'avoir une surveillance des « fins de récurrences ». Ainsi, vous pourrez voir d'un coup d'œil toutes les récurrences que vous avez encodées, anticiper leurs échéances et vous pourrez les prolonger facilement en deux clics.

            Cette fonctionnalité se trouve dans la gestion des horaires, et « en haut à droite », il y a un lien « récurrences ». Cliquez dessus et vous aurez votre mini tableau de bord.

    église info 2 mini tableau de bord.png

            Sur l'image suivante, au n°1, il est indiqué le nombre d'offices qui restent. Sous le n°2, le crayon permet d'aller directement à l'édition pour prolonger l'horaire.

    eglise info 3 prolonger l'horaire.png

            Certaines paroisses arrivent au bout de leurs récurrences, c'est le moment de vérifier les vôtres et de préparer la suite : l'Assomption c'est pour bientôt !

            Pour l'équipe,

            Alain Tiri

    support@egliseinfo.be    

     JPSC

  • Liturgie : le cardinal Sarah réitère son appel à célébrer « vers le Seigneur »

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    Le préfet de la Congrégation pour le culte divin estime qu’il est « de première importance » que « prêtres et fidèles » soient « tournés dans une même direction » « dans les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur ». De Jean-Marie Dumont sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Un mois après son entretien à Famille chrétienne, le cardinal Sarah réitère son appel à des changements importants dans la célébration de la messe. S’exprimant à Londres dans le cadre d’un congrès Sacra Liturgia, le 5 juillet, l’adjoint du pape au Vatican pour les questions de liturgie a une nouvelle fois demandé aux prêtres de célébrer « vers le Seigneur qui vient » « les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur ». « Je veux lancer un appel à tous les prêtres. Peut-être avez-vous lu mon article dans L’Osservatore Romano il y a un an, ou mon entretien donné au journal Famille chrétienne au mois de mai de cette année. A chaque fois, j’ai dit qu’il est de première importance de retourner aussi vite que possible à une orientation commune des prêtres et des fidèles, tournés ensemble dans la même direction – vers l’est ou du moins vers l’abside – vers le Seigneur qui vient, dans toutes les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur. »

    Seules certaines parties de la messe sont concernées

    Que signifie en pratique cette demande ? Dans un article publié dans l’Osservatore romano le 12 juin 2015, le cardinal proposait que « tous, prêtre et fidèles, se tournent ensemble vers l’Orient » pendant « le rite pénitentiel, le chant du gloria, les oraisons et la prière eucharistique ». Il ne s’agit donc pas dans son esprit que l’ensemble de la messe soit célébrée « vers l’Orient », mais seulement certaines parties, au cours desquelles la prière de la liturgie s’adresse directement à Dieu. Le reste de la messe resterait inchangé.

    Cette pratique est-elle autorisée par l’Eglise ? Oui, répond le cardinal Sarah. « Cette pratique est permise par les règles liturgiques actuelles. Cela est parfaitement légitime. » « Contrairement à ce que l’on a parfois prétendu, écrivait-il encore dans l’Osservatore romano, il est tout à fait conforme à la Constitution [du concile Vatican II sur la liturgie] que, pendant le rite pénitentiel, le chant du Gloria, les Oraisons, et la Prière eucharistique, tous, prêtre et fidèles, se tournent ensemble vers l’Orient ». « En tant que préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, soulignait-il plus récemment à Famille chrétienne, je tiens à rappeler que la célébration versus orientem est autorisée par les rubriques du Missel, qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple. Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur. »

    ► À lire aussi : Cardinal Sarah : comment remettre Dieu au cœur de la liturgie 

    Mgr Rey : « je le ferai le dernier dimanche de l’Avent ! » 

    Comment faire concrètement ? Dans son intervention à Londres, le cardinal Sarah demande à ses « chers frères dans le sacerdoce » de « mettre en œuvre cette pratique partout où cela sera possible, avec la prudence et la pédagogie nécessaire, mais aussi avec la confiance, en tant que prêtres, que c’est une bonne chose pour l’Eglise et pour les fidèles. » Dans cette perspective, il appelle tout particulièrement les évêques à « donner l’exemple ». « Conduisez vos prêtres et vos fidèles vers le Seigneur de cette façon, particulièrement lors des grandes célébrations de votre diocèse et dans votre cathédrale. Encouragez cette simple, mais profonde réforme dans votre diocèse, votre cathédrale, vos paroisses et vos séminaires. »  « Une telle manière de faire, déclarait-il dans le même sens dans L’Osservatore romano, pourrait opportunément être mise en œuvre dans les cathédrales où la vie liturgique devrait être exemplaire. » 

    Présent dans la salle, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a déclaré qu’en « réponse à son appel », il célébrerait cette année la messe du dernier dimanche de l’Avent (18 décembre) « ad orientem, vers le Seigneur qui vient » dans sa cathédrale. Et qu’il le ferait « en d’autres occasions appropriées ». « D’ici la période de l’Avent, a-t-il ajouté, j’écrirai une lettre aux prêtres et aux fidèles du diocèse de Fréjus-Toulon sur cette question pour expliquer ce geste. Et je les encouragerai à suivre mon exemple. »

    Ref. Liturgie : le cardinal Sarah réitère son appel à célébrer « vers le Seigneur »

    Restituer au peuple chrétien l’esprit authentique de la Liturgie est une œuvre pédagogique qui dépasse l’appel à la bonne volonté, quels qu’en soient les mérites.

    JPSC 

  • 31e session du Renouveau charismatique francophone de Belgique, du 12 juillet au 16 juillet 2016 à Liège

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    " Je parlerai à ton cœur"

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    31ème  session du Renouveau charismatique au cœur de la cité ardente.

    Lancé depuis quelques années, le mouvement d'itinérance de ce grand rassemblement d'été se poursuit donc. La session d'été du Renouveau charismatique se déroulera cette année à Liège du 12 au 16 juillet 2016. Elle aura lieu au Palais des Congrès. La session débutera le mardi 12 juillet à 16h par une Eucharistie présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège.

    5 jours de louange, d'enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations.

    Sur le thème "Je parlerai à ton cœur", les participants vivront 5 jours ponctués  d'enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations et de démarches liées à l’année de la miséricorde.

    La plupart des intervenants ont un lien particulier avec l'Adoration eucharistique: le Père Nicolas Buttet fondateur et modérateur de la Fraternité Eucharistein en Suisse, le Père Florian Racine, fondateur des missionnaires de la très Sainte Eucharistie, l'abbé Pierre Renard, doyen de Ciney et le Père Marc Leroy responsable de la pastorale à la Basilique du Sacré-Cœur à Bruxelles, ces deux lieux ayant l'adoration permanente.

    Jacques Galloy de la Communauté de l'Emmanuel, auteur d'une BD sur Ste Julienne de Cornillon accueillera des groupes lors d’un pèlerinage au Carmel de Cornillon qui leur sera proposé. Alberto Maalouf et son association Notre-Dame Mère de la Lumière  seront présents à nouveau cette année. De même Danny-Pierre Hillewaert, ancien berger de la session participera à la journée évangélisation. Danielle Simonis, Véronique Hargot et Anne Leens animeront chacune un atelier. Autour de l’abbé Philippe Daloze, le berger de la session, divers prêtres liégeois interviendront aussi  : l’abbé Thierry Dobbelstein, le Chanoine Éric de Beukelaer. L'Eucharistie de clôture sera présidée par le nouvel archevêque Mgr Josef De Kesel, le samedi 16 juillet à 14h.

    Durant l’après-midi du jeudi 14 juillet, tous les participants à la session quitteront le Palais des Congrès et se retrouveront à la Cathédrale Saint-Paul et dans d’autres églises de Liège, pour un temps de prière et  d’évangélisation au cœur de la ville.  Cette journée se terminera par une veillée à la Cathédrale et dans une autre église de Liège.

    Une session ouverte à tous

    Enfants, jeunes, jeunes adultes et moins jeunes de tous les horizons sont les bienvenus à cette session qui dépasse largement le cadre du Renouveau. Jeunes adultes, jeunes adolescents et enfants vivront leurs propres sessions.

    S'inscrire à la session

    L’inscription pour la session se fait en ligne jusqu'au 4 juillet sur le site www.sessionrenouveau.be.

    Ceux qui n’ont pas accès à Internet peuvent s’inscrire au Secrétariat de la session : Nachtegaallaan 17/5 à 1731 Zellik, en complétant le formulaire papier qu’ils peuvent demander par téléphone et en joignant une enveloppe timbrée et adressée. Pour toute demande d’information : 0489/ 495 830 - 0489/495 831.

    Pour tout renseignement complémentaire ou demande d’interviews, s’adresser à  Mme Dominique Zeegers  02/268.46.22  ou 0476/428 678.

     JPSC

  • Ordinations : nos Pères, ces héros; chronique pour le temps des ordinations

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    D'Aymeric Pourbaix sur le site de Famille Chrétienne :

    Ordinations : nos Pères, ces héros

    Même peu nombreux, les nouveaux prêtres ordonnés fin juin sont d’abord une grande joie. Que des hommes choisissent de tout quitter pour suivre le Christ, alors que rien ici-bas ne les y incite, est un message de foi et d’espérance. Une porte ouverte sur l’invisible, qui évite au monde de se refermer sur lui-même.

    Cela n’empêche pas de regarder la réalité en face. La crise actuelle des vocations sacerdotales dans notre pays s’apparente à une épreuve que Dieu permet : une traversée du désert à laquelle il faut donner sens. De plus en plus de voix, et jusqu’à celle du pape, évoquent la nécessité d’une conversion d’ordre spirituel, pour retrouver la dépendance à l’Esprit Saint et ne plus gérer l’Église comme une entreprise purement humaine. De cette façon, cette relative et douloureuse stérilité vocationnelle pourrait se transformer en opportunité de se tourner vers Dieu, de repartir de Lui. « Quand l’homme n’a plus d’espérance, alors sonne l’heure de Dieu », affirmait le bienheureux cardinal Schuster.

    Une des premières qualités de Dieu à redécouvrir, c’est justement sa paternité. Sa fécondité. Il nous enfante à la vie surnaturelle. « Toute l’œuvre du salut, expliquait le pape François, est une œuvre de "ré-génération" », où la paternité de Dieu nous libère de notre état d’orphelins, par le don du Fils et de l’Esprit. De la même façon, la mission du prêtre est de « faire grandir » la grâce de Dieu dans les cœurs, écrit un futur ordonné toulousain. Une paternité de service donc, désintéressée. Les vrais bergers se reconnaîtront à ce qu’ils donnent leur vie pour leurs brebis.Cette paternité exercée par le prêtre n’est pas non plus hors sol. Elle suppose un enracinement dans une terre, dans un peuple. Une incarnation en somme, seule manière de « communiquer à l’oreille le trésor des vérités surnaturelles», disait le cardinal Newman : sur le ton de la confidence, dans un cœur à cœur plutôt que par des discours intellectuels et déconnectés.

    Dès lors, on peut s’interroger sur cette « politique » de faire changer les prêtres de paroisse aussi souvent, alors qu’un curé peut exercer des années durant une véritable paternité, notamment dans les coups durs de la vie. De même le ministère du prêtre s’apparente-t-il désormais à celui du missionnaire, en pays de mission Cela suppose de la part des évêques de les préparer à affronter cette situation nouvelle. Et de les entourer d’une solide affection paternelle.

    La paternité est enfin ce qui donne son sens à la fraternité dans l’Église, à son unité qui n’est pas uniformité. En son temps, Charles Péguy reprochait à la chrétienté de ne plus être un peuple, par son manque de charité et de communion, de « religion du cœur ». Il appartient aussi aux fidèles de faire preuve de charité fraternelle pour soutenir leurs prêtres. Sans oublier de demander à Dieu les ouvriers dont Il a besoin pour la moisson : donnez- nous beaucoup de saints prêtres !