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Foi - Page 652

  • La communion sacramentelle pour les divorcés-remariés ? Jean-Paul II explicite François

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    Lu sur le blog « Salon beige » :

    « Les journalistes ont  posé la question au pape dans l'avion du retour du Mexique. Ce dernier a confirmé la publication de l'exhortation post-synodale, «avant Pâques». Ce document va «reprendre tout ce que le synode a dit». Pour ce qui est des divorcés remariés «le mot-clé est “d'intégrer” dans la vie de l'Église, les familles blessées, les familles remariées. Mais sans oublier les enfants qui sont les premières victimes de tout cela».

    Réponse insatisfaisante pour les journalistes qui ont insisté : «Allez-vous autoriser les divorcés remariés à communier?»

    Réponse:

    «Ceci est une chose qui vient à la fin… “Intégrer” dans l'Église ne signifie pas communier. La communion n'est pas une récompense que l'on réclamerait, mais il s'agit d'un travail d'intégration où toutes les portes sont ouvertes. Mais, on ne peut pas dire, d'ores et déjà, “ils peuvent communier”. Ce serait une blessure, y compris pour ces mariages et pour ces couples, car cela ne leur ferait pas faire ce chemin d'intégration

    Où l'on retrouve l'enseignement de Jean-Paul II (Exhortation apostolique "Familiaris Consortio", après le synode de 1980, ndB) :

    "Avec le Synode, j'exhorte chaleureusement les pasteurs et la communauté des fidèles dans son ensemble à aider les divorcés remariés. Avec une grande charité, tous feront en sorte qu'ils ne se sentent pas séparés de l'Eglise, car ils peuvent et même ils doivent, comme baptisés, participer à sa vie. On les invitera à écouter la Parole de Dieu, à assister au Sacrifice de la messe, à persévérer dans la prière, à apporter leur contribution aux oeuvres de charité et aux initiatives de la communauté en faveur de la justice, à élever leurs enfants dans la foi chrétienne, à cultiver l'esprit de pénitence et à en accomplir les actes, afin d'implorer, jour après jour, la grâce de Dieu. Que l'Eglise prie pour eux, qu'elle les encourage et se montre à leur égard une mère miséricordieuse, et qu'ainsi elle les maintienne dans la foi et l'espérance!

    L'Eglise, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Ecriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Eglise, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie. Il y a par ailleurs un autre motif pastoral particulier: si l'on admettait ces personnes à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l'Eglise concernant l'indissolubilité du mariage.

    La réconciliation par le sacrement de pénitence - qui ouvrirait la voie au sacrement de l'Eucharistie - ne peut être accordée qu'à ceux qui se sont repentis d'avoir violé le signe de l'Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage. Cela implique concrètement que, lorsque l'homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs - par l'exemple l'éducation des enfants -, remplir l'obligation de la séparation, «ils prennent l'engagement de vivre en complète continence, c'est-à-dire en s'abstenant des actes réservés aux époux»."

    Ref. Intégrer les divorcés-remariés dans l'Eglise ne signifie pas leur donner la communion

    JPSC

  • Le pape François au Chiapas (Mexique) : communion exemplaire d’un couple de divorcés-remariés

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    Lu sur le site « diakonos.be » (regards sur l’Eglise catholique »)

    chiapas1.jpg« Alors que l'Italie, le pays qui abrite le Vatican, est sur le point de légaliser les adoptions par les couples homosexuels, le Pape François a pris la défense de la famille traditionnelle contre les "colonisations idéologiques" qui voudraient la détruire:
    "Sous prétexte de modernité, on voudrait nous faire croire que la famille est un modèle dépassé qui n'aurait plus sa place dans notre société qui pourtant, s'enfonce toujours plus dans un modèle basé sur l'isolement [...] Ces idéologies finissent par détruire le noyau familial qui est la base de toute société saine" a déclaré le Pape au Chiapas après avoir écouté le témoignage de quatre familles diversement "blessées".
    L'une de ces familles (voir photo) était un couple remarié civilement après un divorce, l'un de ces couples "irréguliers" auxquels de nombreux cardinaux voudraient pouvoir donner la communion, l'un des points sur lequel le Pape François doit d'ailleurs se prononcer prochainement suite au Synode sur la famille.
    Mais ce couple n'a pas demandé à communier: "Nous ne pouvons pas nous approcher de l'eucharistie", a déclaré Humberto, le mari, "mais nous pouvons communier au travers du frère dans le besoin, du frère malade ou du frère en prison".
    Le Pape leur a répondu: "vous faites preuve de courage et vous priez, vous êtes avec Jésus, insérés dans la vie de l'Eglise. [...] Merci, merci."
    Lors de leur témoignage aux médias, le couple a précisé qu'ils ont rejoint un groupe de divorcés remariés chrétiens et que l'amour et la miséricorde qu'ils ont reçus de leurs frères a changé leur vie et fait éclater leurs coeurs d'amour et de joie et qu'ils rendent grâce au Seigneur de pouvoir se mettre au service des plus pauvres.
    S'il était besoin de donner une preuve éclatante "d'intégration" et de "pleine participation" des divorcés remariés dans l'Eglise en tant que "membres vivants" et qui plus est "selon l'enseignement de l'Eglise" comme l'évoquait la Relatio finale du Synode sur le famille, ce couple vient de nous la donner.
    Et le Pape François acquiesçait, en les écoutant, l'air convaincu. »

    Source: Sandro Magister
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    JPSC

    Une exhortation post-synodale est en effet attendue, dont on espère qu’elle clarifiera aussi sur ce point les conclusions du récent synode sur la famille.

  • La béatification de Juste Takayama Ukon, un samouraï chrétien, martyr (1552-1615)

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    samurai.jpgLu sur le site des Missions Etrangères de Paris :

    Béatification d’un samouraï chrétien, martyr : Juste Takayama Ukon (1552-1615)

    Le pape François a autorisé, le 21 janvier, la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret de béatification comme martyr du « Serviteur de Dieu » Justo Takayama Ukon (1552-1615), laïc japonais, samouraï converti au christianisme.

    Cette annonce est l’aboutissement d’une décision de la Conférence des évêques catholiques du Japon qui remonte à 1930, d’introduire à Rome le dossier de béatification de Takayama Ukon. Reprise à la fin de la guerre en 1946, elle fut relancée en mai 1963, deux ans avant la commémoration du 350e anniversaire de sa mort. Elle fut officiellement reprise en 1965, l’année de la clôture du concile Vatican II, car cette demande avait une valeur particulière pour l’Eglise du Japon du fait que jusqu’alors les martyrs japonais avaient été reconnus en groupe : les 26 martyrs de Nagasaki mis à mort le 25 février 1597 et canonisés en 1862 et 205 autres martyrs, morts entre 1617 et 1632 et béatifiés par Pie IX en 1867 (sans omettre les 188 martyrs morts entre 1603 et 1639 et béatifiés par Jean-Paul II le 20 novembre 2008). Juste Ukon deviendra donc le premier martyr béatifié à l’occasion d’une cérémonie à lui seul dédiée.

    Selon Mgr Kikuchi, évêque de Niigata, « Ukon n’a pas été mis à mort comme on pu l’être les autres martyrs du Japon. Nombreux sont les catholiques japonais aujourd’hui à penser que le martyre n’a rien à voir avec leur vie dans le Japon contemporain car ils ne risquent pas d’être mis à mort au nom de leur foi en Christ. Mais ce que nous dit la vie d’Ukon, c’est que la mort ‘in odium fidei’ n’est pas la seule voie vers le martyre : une vie de martyr, c’est aussi une vie par laquelle on donne tout à Dieu, on renonce à tout pour l’amour de Dieu ».

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  • Guide du Carême : le jeûne et l'abstinence

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    Guide du Carême (Arnaud Dumouch)
    1° Les lois de l'Eglise sur le jeûne et l'abstinence.
    2° Les Lois du coeur et de Dieu pour vivifier ces lois de l'Eglise : Jeûner sur son défaut majeur.
    Jeûner dans trois but : - Se maîtriser mieux; Mieux servir Dieu et le prochain - Acquérir la charité et l'humilité.

    Lire aussi : http://www.hommenouveau.fr/1600/religion/pour-le-careme--le-pape-invite-a-la-conversion.htm

  • J'ai osé le christianisme...

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    Au-delà du charme et de la beauté de ses chansons, voici le message profond, étonnant, lumineux, rafraichissant, vivifiant, apaisant, doux, réconfortant que Michel Delpech nous a laissé en rejoignant le Ciel. Une parole d'homme, parole d'artiste, parole de chrétien... Un cadeau !

    «J’ai cru guérir de ce cancer de la langue qui m’a touché en février 2013. Je me suis trompé. Il est revenu. Il y a une guerre au fond de ma gorge. Je me bats, je travaille à guérir. Pour un chanteur, perdre sa voix, c’est la pire épreuve. Depuis l’âge de 18 ans, la chanson est toute ma vie. Deux cents chansons en cinquante ans de carrière, dont trente “tubes”.
     
    Curieusement, alors que je vis pour ma voix et par ma voix, je n’ai pas interpellé Dieu, je ne me suis jamais dit que ce qui m’arrivait était injuste. Peut-être parce que je commence à vivre non plus par ma voix, mais par la foi ? Pour parodier le titre d’une mes chansons – “Le Loir et Cher” –, je dis aujourd’hui : “La foi m’est chère”.

    Mon premier cancer avait mis ma vie spirituelle en veilleuse. Je ne pouvais plus lire, ni me nourrir intellectuellement, moi qui suis féru de théologie. Cette rechute me révèle que la vie spirituelle ne se loge pas dans l’intellect, mais qu’elle est la VIE même – la vie de Dieu qui irradie tout l’être, et pas seulement la tête.

    Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.

    Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce “re-cancer” ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit.

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  • 3 -8 avril : Retraite de conversion et d'approfondissement de la vie chrétienne avec la Fraternité Saint-Pierre

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  • "Neuvaine pour la Vie", "Veillée pour la Vie" et "Marche pour la Vie" : engageons-nous !

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    Neuvaine - Veillée pour la Vie

    (veillée le 16 avril 2016)


    Chers Amis,
     
    Nous vous invitons à vous joindre à notre Neuvaine pour la Vie dès ce vendredi et à la faire connaître à vos proches.
    Pour le respect de la Vie de sa conception à sa mort naturelle, et en préparation de la Veillée pour la Vie du 16 avril et la Marche pour la Vie le 17 avril 2016, nous vous invitons à prier depuis les quatre coins de la Belgique par l'intercession de Saint Jean-Paul II, la Neuvaine que nous vous proposons tous les vendredis du 19 février au 15 avril.

    En union de prière,
    Claire-Marie Etchecopar, Présidente de la Veillée pour la Vie
    Prions chaque vendredi avec Saint Jean-Paul II (Evangelium Vitae)


    Ô MARIE,
    Aurore du monde nouveau, Mère des vivants,
    Nous te confions la cause de la vie :
    Regarde, ô Mère, le nombre immense
    Des enfants que l’on empêche de naître,
    Des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
    Des hommes et des femmes victimes d’une violence inhumaine,
    Des vieillards et des malades tués par l’indifférence ou par une pitié fallacieuse.
    Fais que ceux qui croient en ton Fils sachent annoncer aux hommes de notre temps avec fermeté et avec amour,
    L’Évangile de la vie.
    Obtiens-leur la grâce de l’accueillir comme un don toujours nouveau,
    La joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence
    Et le courage d’en témoigner avec une ténacité active, afin de construire,
    Avec tous les hommes de bonne volonté,
    La civilisation de la vérité et de l’amour,
    à la louange et à la gloire de Dieu, Créateur qui aime la vie. 
    Vous pouvez retrouver la neuvaine sur fr.vigilforlife.be
    Nous vous invitons par ailleurs auxprochains événements de la Veillée et Marche pour la Vie de Bruxelles :
    • 28 février : Académie pour la Vie à Bruxelles, l'occasion de mieux comprendre et défendre vos idées sur l'avortement, l'euthanasie et la GPA (informations : info@marchforlife.be)
    • 16 avril : Veillée pour la Vie à Bruxelles (les informations suivront) ;
    • 17 avril : Marche pour la Vie au Mont des Arts (Bruxelles) à 15 heures. 
  • Concert-veillée exceptionnel Family Alegria à Banneux le 20 février à 19H45

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    SAMEDI 20 FEVRIER 19H45

    Dans le cadre du WinterForum Emmanuel 18-30 ans auquel il y a déjà plus de 300 participants au Forum !!
    Sanctuaire Notre-Dame de Banneux (Liège-Belgium)

    Concert-veillée exceptionnel Family Alegria
    20 chanteurs, danseurs, témoins, musiciens, qui viennent de Paris rien que pour nous !

    Soirée ouverte à tous, avec priorité aux 16-30 ans. Bienvenue à vos cousins, filleuls, voisins, confirmants :-)

    PAIE TON TICKET SUR PLACE
    10 EUR Concert Alegria + veillée samedi 19:30-23.00
    Chapelle Saint-François, en plein coeur du Sanctuaire
    Rue Jean Paul II, 4141 Banneux
    Infos : winterforum.emmanuelyouth.be
  • 21 martyrs coptes, un an après : une foi fortifiée

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    Mgr Bafnotios, 66 ans, a l’habitude de faire face au péril islamiste. Il est, depuis trente-huit ans,mgr-bafnotios-eveque-copte-orthodoxe-de-samalout-en-moyenne-egypte_article.jpg l’évêque copte orthodoxe de Samalout, en Moyenne-Égypte. C’est de son diocèse que sont originaires les martyrs exécutés le 16 février 2015. Comment le diocèse de Samalout a-t-il fêté ce premier anniversaire le 16 février? Interview lue sur le site  du magazine « famille chrétienne » :

    Nos diocésains, et spécialement les habitants d’El Our, sont très fiers de leurs enfants qui ont montré une foi digne de celle des premiers chrétiens, et des Coptes depuis mille quatre cents ans. Mais, au-delà du diocèse, c’est toute l’Église copte qui les célèbre. Le saint synode [assemblée des évêques ] d’Égypte sera invité tous les ans pour célébrer cet anniversaire ; la fête de l’entrée du Seigneur au Temple sera désormais aussi la célébration des vingt et un martyrs.

    Où en est le chantier de la basilique qui leur est dédiée?

    Dans une semaine, le rez-de-chaussée sera achevé et le premier étage commencera. Elle fera 4 200 m2.

    Le président El Sissi a autorisé la construction de cette basilique. N’est-ce pas radicalement nouveau dans un pays où, depuis quatorze siècles, les chrétiens sont considérés comme des citoyens de seconde zone?

    C’est exact. Il a déclaré que les otages sacrifiés n’étaient pas seulement des martyrs chrétiens, mais ceux de toute la nation égyptienne. L’Église a actuellement une excellente relation avec le président El Sissi, et avec le gouvernement.

    Qu’est-ce que cet événement tragique a changé au village d’El Our?

    Il a fortifié la foi et ouvert une fenêtre vers le Ciel. Le quotidien est devenu plus chrétien, avec une pratique religieuse plus profonde, je vois la différence.

    À El Our, cet évènement tragique a fortifié la foi et ouvert une fenêtre vers le Ciel.

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  • Oraison dominicale : le Père ne soumet plus à la tentation

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    « Ne nous soumets pas à la tentation » : cette traduction dite « œcuménique » de la  sixième demande du Pater « μ εσενέγκς μς ες πειρασμόν, » était en usage dans l’Eglise postconciliaire depuis 1966. Elle a été abandonnée dans la traduction officielle liturgique de la Bible en 2013  mais curieusement maintenue jusqu’ici dans le missel de la forme ordinaire (1970) du rite romain.

    Il est intéressant de constater que, dans ce discours prononcé devant le clergé lors de son présent voyage au Mexique, le pape François y a renoncé au profit de formulations plus conformes aux usages antérieurs :

    «  (…) C’est ce Père que nous prions avec insistance tous les jours. Et que lui disons-nous, entre autres invocations ? Ne nous laisse pas tomber en tentation. Jésus lui-même l’a fait. Il a prié pour que ses disciples – d’hier et d’aujourd’hui – nous ne tombions pas en tentation. Quelle peut être l’une des tentations qui peuvent nous assiéger ? Quelle peut être l’une des tentations qui provient non seulement de la contemplation de la réalité mais aussi du fait de la vivre ? Quelle tentation peut venir de milieux souvent dominés par la violence, la corruption, le trafic de drogue, le mépris de la dignité de la personne, l’indifférence face à la souffrance et à la précarité ? Quelle tentation pouvons-nous avoir sans cesse – nous qui sommes appelés à la vie consacrée, au sacerdoce, à l’épiscopat – quelle tentation pouvons-nous  avoir face à tout cela, face à cette réalité qui semble devenir un système inamovible ?

    Je crois que nous pourrions la résumer en un seul mot : résignation. Et face à cette réalité, l’une des armes préférées du démon, la résignation, peut nous tenter. « Et que pouvons-nous y faire ? La vie est ainsi ». Une résignation qui nous paralyse et nous empêche non seulement de marcher, mais aussi de faire du chemin ; une résignation qui non seulement nous effraie, mais qui nous fait aussi nous retrancher dans nos ‘‘sacristies’’ et dans nos sécurités apparentes ; une résignation qui non seulement nous empêche d’annoncer, mais qui nous empêche aussi de louer, nous retire l’allégresse, la joie de louer. Une résignation qui non seulement nous empêche de prévoir, mais qui nous empêche aussi de prendre des risques et de transformer.

    Par conséquent, Notre Père, ne nous laisse pas succomber à la tentation. (…) » 

    Extrait de l’homélie aux prêtres, religieux, consacrés et séminaristes au stade « Venustiano Carranza »  à Morelia, Mexique, 16.02.2016).

    Un signal ?

    JPSC

  • Le Mexique catholique, un cas unique en Amérique latine

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    Dans ce pays l’Église romaine a survécu aux persécutions antireligieuses les plus dévastatrices. Et elle résiste davantage qu’ailleurs au défi des sectes pentecôtistes. Un enfant mexicain martyr sera bientôt canonisé  Le Mexique que le pape François est en train de parcourir est un cas atypique par rapport à d’autres pays d'Amérique latine. De Sandro Magister sur son site « Chiesa »

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    Sa population catholique est, en chiffres absolus, la deuxième du monde, derrière celle du Brésil, et le pourcentage de catholiques par rapport à la population totale - 81 % - n’est dépassé que par celui du Paraguay.

    C’est précisément par cette présence de catholiques, nombreuse et surtout solide, que le Mexique se distingue par rapport à d’autres pays latino-américains. Cela pour au moins deux raisons.


    La première raison est sa
    résistance à l’expansion des communautés protestantes de tendance charismatique ou pentecôtiste, alors que celles-ci gagnent du terrain dans d’autres pays, en particulier au Brésil et en Amérique centrale.


    Au Brésil, les catholiques constituaient, il y a encore quelques décennies, la quasi-totalité de la population. Aujourd’hui, ils n’en représentent plus que 61 %.

    Pour ce qui est de l’Amérique centrale, ils regroupent aujourd’hui moins de la moitié des habitants au Honduras, avec 46 %, et environ 50 % au Guatemala, au Salvador et au Nicaragua.

    Au Mexique, l'érosion du catholicisme provoquée par les sectes qui viennent d’être citées se manifeste presque uniquement dans le Chiapas, région qui se situe à la frontière avec le Guatemala et qui est l’une des étapes du voyage du pape François.

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