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International - Page 115

  • La consécration de la Russie au Coeur de Marie et l'énigme de Fatima

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    De Peter Bannister sur La Sélection du jour :

    La consécration de la Russie et l'énigme de Fatima

    Demain, dans la basilique St-Pierre de Rome, le pape François consacrera solennellement la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, invitant tous les évêques du monde, les prêtres et les fidèles à se joindre à sa prière pour la paixSi l’événement a suscité de l’enthousiasme chez de nombreux catholiques, pour d'autres, il ressemble au mieux à un geste pieux mais impuissant face à la réalité sanglante de la guerre, au pire comme à la superstition, aussi ridicule que la croyance que l'ail puisse éloigner le diable.

    Pour l’Eglise Catholique, l’acte du Pape n’a pourtant rien d’arbitraire. L'idée de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie découle des apparitions de la Vierge à trois enfants (Lucia dos Santos, Francisco et Jacinta Marto) à Fatima au Portugal en 1917. Après la disparition de Francisco et Jacinta lors de la pandémie de grippe espagnole, c'est Lucia, devenue religieuse, qui transmettra la demande (faite lors d’une vision en 1929) de la consécration de la Russie au cœur de Marie par le Pape en union avec tous les évêques du monde. Le 31 août 1941, dans sa communication des "secrets" de Fatima, Lucia écrit que la Vierge avait déclaré en 1917 que "si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. À la fin, mon Cœur immaculé triomphera".

    Lisant ces mots dramatiques, plusieurs Papes ont tenté de réaliser cette consécration : Pie XII en 1942 et 1952, Paul VI en 1964 et surtout Jean-Paul II le 25 mars 1984. La question de savoir si les conditions stipulées par Sœur Lucia étaient pleinement remplies par le pontife polonais reste âprement débattue. La position officielle de l'Église l’affirme, et cite la chute du mur de Berlin et l'effondrement inattendu de l'Union soviétique comme des fruits de la consécration. D’autres commentateurs soulèvent pourtant des difficultés, notant entre autres que Jean-Paul II n’a pas nommé la Russie en 1984 pour des raisons diplomatiques. Selon cette interprétation, malgré la fin des persécutions religieuses en Russie, le pays ne s'est pas encore "converti" et la paix promise à Fatima ne s'est pas matérialisée (ce qui semble incontestable). En tout cas, il n’est pas surprenant que l'invasion de l'Ukraine le 24 février par les forces russes ait suscité des appels à une nouvelle Consécration, notamment de la part de l’Archevêque de Kiev Sviatoslav Shevchuk, citant la prophétie donnée à Fatima sur la destruction des nations.

    Les sceptiques à l'intérieur ou en dehors de l'Église pourraient ici rétorquer que ce serait irrationnel d’espérer la paix en tenant aux seules paroles d'une religieuse portugaise. Tout au long de l'histoire, de nombreuses personnes ont prétendu entendre des messages du Ciel ; même sans poser la question de leur santé mentale, est-ce rationnel de croire à leurs récits, ceux-ci étant par nature invérifiables, relevant de l’expérience subjective ? Au niveau de la logique absolue, cette objection a clairement une certaine force : l'histoire des religions est en effet jonchée depuis toujours de pseudo-mystiques, charlatans et autres exaltés. Cependant, dans le cas de Lucia et des apparitions de 1917, ceux qui soutiennent leur authenticité font appel non seulement à la piété mais aussi à la logique. A Fatima, il ne s’agit pas uniquement d’un récit isolé, mais aussi de phénomènes documentés. Surtout concernant l'apparition finale du 13 octobre 1917, à laquelle assistèrent plus de 30 000 personnes, attirées par l’annonce par les enfants d’un miracle qui aiderait les gens à croire. Nous possédons de nombreux témoignages attestant que d'impressionnants phénomènes (la "Danse du Soleil") se sont alors produits dans le ciel qui restent encore inexpliqués par la science. Ils ont été notés non seulement par des journalistes d’abord hostiles aux apparitions mais aussi à distance par des observateurs sans intérêt particulier pour les événements de Fatima. Ce qui rend l’hypothèse d’une hallucination collective peu crédible.

    Pour les athées militants, ces faits sont peu confortables. Entre ceux qui ont saisi leurs implications pour la question de l'existence de Dieu a été le célèbre biologiste Richard Dawkins, vedette du « Nouvel Athéisme ». Essayant de démystifier le récit religieux de Fatima dans son livre Unweaving the Rainbow, il se contente d’affirmer qu'il est impossible que le soleil se soit déplacé (hypothèse que personne n’avance, par ailleurs). Cependant, il n'explique pas pourquoi 30 000 personnes auraient eu simultanément des perceptions aussi extraordinaires à une date annoncée à l'avance avec précision par Lucia, Francisco et Jacinta. Un Luc Ferry pourrait objecter qu'appeler aux miracles pour justifier la foi est un non-sens, mais l'énigme de Fatima nous renvoie néanmoins à la question de base de toute enquête philosophique face à un phénomène : pourquoi y a-t-il quelque chose ici plutôt que rien du tout ?

    Pour aller plus loin :

    Les prêtres du monde appelés à s’unir à la consécration à Marie de la Russie et de l’Ukraine

    >>> Lire l'article sur : Aleteia

  • Archevêque de Cracovie : Pour être un opposant crédible à l'impérialisme russe, l'Europe doit se rappeler de qui il s'agit

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    Marek uid_35a447b85d1e5e58ccd340cbac02a5491565516842603_width_1280_play_0_pos_0_gs_0_height_720_abp-jedraszewskiego-poparl-przewodniczacy-konferencji-biskupow-czeskich-kard-duka-op-fot-papgrzegorz-momot.jpgL'archevêque Marek Jędraszewski évoque les causes profondes de la guerre actuelle, le passé douloureux de la Pologne et de l'Ukraine, et les récentes sanctions de l'Union européenne contre la Pologne qu'il considère comme contre-productives. De Solène Tadié sur le site web National Catholic Register :

    « CRACOVIE, Pologne — La récente invasion de l'Ukraine par la Russie a rouvert de vieilles blessures inscrites dans la mémoire collective de tous les pays qui ont vécu sous le joug de l'Union soviétique au XXe siècle, à commencer par la Pologne, avec laquelle l'Ukraine partage la quasi-totalité de son frontière orientale et qui fait office de premier pays d'accueil pour les populations déchirées par la guerre en cours.

    Alors que les institutions catholiques du pays comme Caritas ou Sant'Egidio ont été à l'avant-garde de l'assistance offerte au flux ininterrompu de personnes - principalement des femmes et des enfants - fuyant l'Ukraine depuis le 24 février, certains responsables de l'Église en ont mis un point d'honneur pour montrer leur engagement personnel face à la crise humanitaire, spirituelle et politique qui s'est propagée à travers l'Europe.

    C'est le cas notamment de Mgr Marek Jędraszewski de Cracovie, qui a personnellement accueilli quelque 800 réfugiés à la gare de la ville le soir du 2 mars et qui a plus récemment ouvert les portes de sa propre résidence à quelques familles ukrainiennes.

    Le prélat, qui dirige depuis 2017 le diocèse historique de Saint-Jean-Paul II (dont il était un ami proche), ne cache pas son inquiétude face aux velléités expansionnistes de Vladimir Poutine, dans lesquelles il perçoit un rêve. de rétablir un empire russe sur les anciens territoires de l'Union soviétique. Mgr Jędraszewski évoque cette inquiétude dans cet entretien du Registre, au cours duquel il a également déploré la perte du socle commun de l'Europe, autrefois unifiée par le christianisme mais qui n'a plus de modèle ni de valeurs crédibles pour s'opposer aux forces qui la menacent.

    Comment définiriez-vous le moment historique dans lequel nous vivons ?

    D'une part, il y a le désir de Poutine et d'autres de recréer l'Union soviétique [qui s'est effondrée en 1991], précisément comme l'avait prédit feu notre président Lech Kaczyński - décédé dans la tragédie de Smolensk en 2010. Lors de l' invasion russe de la Géorgie en 2008, il se rendit avec les présidents de l'Ukraine, de la Lituanie et de la Lettonie à Tbilissi, en Géorgie, et prophétisa qu'après la Géorgie ce serait au tour de l'Ukraine, puis des pays voisins de la mer Baltique, et dans le finir probablement mon pays, la Pologne. Et voilà que ça se passe sous nos yeux.

    Maintenant, il y a une bataille en cours pour reprendre l'Ukraine, et puis, bien sûr, [nous sommes préoccupés par] la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie. ... Nous savons que les Ukrainiens, qui se battent pour leur liberté, se battent aussi pour notre liberté.

    Comment avez-vous accueilli la nouvelle de la consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie ? Qu'est-ce que cela signifie pour vous et comment vous préparez-vous pour cet événement à Cracovie ?

    Le pape François a déclaré que cet événement est une conséquence des différentes voix qui lui sont parvenues avec la demande d'accomplir la volonté de Marie de Fatima et de consacrer la Russie à son Cœur Immaculé. Dans le texte que le Pape François nous a envoyé, il est mentionné qu'au Cœur Immaculé de Marie "nous nous confions et nous consacrons solennellement, l'Église et toute l'humanité, en particulier la Russie et l'Ukraine". À ce Cœur, nous consacrons donc le monde entier, qui aujourd'hui en divers endroits souffre beaucoup des guerres, et nous prions Marie pour le don et la grâce de la paix vraie et juste, cette paix qui nous apporte le Christ ressuscité, qui est le premier message de paix.

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  • Le texte de la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie

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    Le texte de la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie

    source

    Le pape François va consacrer ce vendredi 25 mars la Russie et l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie lors d’une cérémonie pénitentielle au Vatican. Voici le texte de l’acte de consécration.

    Alors que la guerre bat son plein en Ukraine, le pape François consacrera la Russie et l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie, durant une célébration pénitentielle le 25 mars 2022 dans la basilique Saint-Pierre. Voici le texte de l’acte de consécration que tous les prêtres et évêques du monde sont appelés à réciter en union avec lui.

    Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.

    Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !

    Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire.

    Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.

    C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.

    Reçois donc, ô Mère, notre supplique.

    Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.

    Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.

    Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.

    Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.

    Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.

    Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.

    Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.

    Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.

    Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Coeur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.

    Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.

    Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.

    Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. Amen.

    Certains émettent cependant des réserves à l'égard de cette consécration qui d'après eux ne correspond pas aux souhaits exprimés par la Vierge à Fatima : voir ce pdf

  • L’Église catholique belge se joint à la consécration de la Russie et de l’Ukraine à Marie

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    Communiqué de presse : L’Église catholique belge se joint à la consécration de la Russie et de l’Ukraine à Marie

    Ce vendredi 25 mars, le Pape François consacrera la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie au cours d’une célébration pénitentielle en la Basilique Saint-Pierre de Rome.

    Le monde entier priera lui aussi à cette intention. Dans notre pays, le Cardinal Jozef De Kesel présidera une célébration eucharistique dans la Basilique de Koekelberg. Au cours de cette célébration pour la paix en Ukraine, qui débutera à 19 heures, l’adoration perpétuelle du Christ dans le Saint-Sacrement, organisée dans la Basilique depuis 10 ans, sera également commémorée.

    Avec la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, le Pape François réalise le souhait des évêques catholiques ukrainiens qui le lui avaient récemment demandé. La consécration est une manière particulière de demander la protection et l’intercession de Marie.

    Le même jour, l’aumônier pontifical, le Cardinal Konrad Krajewski, procédera également à cette consécration dans le lieu de pèlerinage portugais de Fátima. Marie y est apparue en 1917 et ses messages aux trois petits bergers, mentionnaient explicitement la Russie, la consécration, la guerre et la paix.

    La célébration pour la paix en Ukraine dans la Basilique de Koekelberg est la deuxième célébration pour la paix du Cardinal De Kesel. Le dimanche 13 mars, il a présidé une célébration eucharistique très suivie dans la cathédrale de Bruxelles.

    Toutes les églises et lieux de culte catholiques de notre pays prient pour la paix depuis l’aggravation des tensions entre la Russie et l’Ukraine et le début de la guerre.

    De nombreux chrétiens individuels, des paroisses et des institutions et organisations catholiques s’engagent également à accueillir des réfugiés ukrainiens ou à collecter des biens pour la population ukrainienne restée sur place dans ce pays terriblement détruit et dont de nombreux habitants ont fui vers les pays voisins.

    Caritas International, une ONG mandatée par les évêques, fournit une aide matérielle et financière importante en tant que membre du Consortium 12-12. Les évêques belges ont précédemment appelé à prier pour la paix, à soutenir Caritas International et ont demandé à tous ceux qui le pouvaient d’accueillir des réfugiés. Les communautés catholiques ont largement répondu à cet appel.

    Les Évêques de Belgique
    SIPI – Bruxelles, mardi 22 mars 2022

    et à Liège :

    Consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie, le 25 mars 2022

    Le diocèse de Liège s’associera au pape François, aux évêques et aux fidèles du monde entier pour la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie, le vendredi 25 mars 2022.

    L’évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, s’associera à cet acte de consécration lors de la messe de la solennité de l’Annonciation le 25 mars à 9h00 à la cathédrale de Liège.

    Les prêtres et les fidèles qui le peuvent sont invités à faire de même lors des célébrations du 25 mars. Une proposition de texte de prière à cette occasion est procurée par le diocèse et peut être lu ci-après. Elle pourra être complétée ou remplacée par les textes diffusés par le Saint-Siège dans les jours prochains.

    Acte de consécration de l’Ukraine et de la Russie

  • Ukraine : le pape François téléphone à nouveau au président Zelensky

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    Zelensky AP22067306432734.jpgLe pape François a téléphoné pour la seconde fois au président ukrainien Volodymyr Zelensky, a confirmé le Saint-Siège ce 22 mars. Ce dernier a déclaré à l’issue de l’entretien qu’il était favorable à ce que le Saint-Siège joue un rôle de médiateur. Lu  sur le site web « aleteia » relayant I Media » :

    « Pour la seconde fois depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le pape François a téléphoné à Volodymyr Zelensky le 22 mars 2022, a annoncé le compte Twitter du président ukrainien. Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a confirmé l’information sans dévoiler la nature de leurs échanges. 

    Un rôle de médiateur

    Le président Zelensky a déclaré, à l’issue de l’entretien, qu’il était favorable à ce que le Saint-Siège joue un rôle de médiateur pour lutter contre « la souffrance humaine » qui frappe son pays. Il a aussi souligné auprès de François la « situation humanitaire difficile » rencontrée actuellement et a dénoncé le « blocage des corridors humanitaires par les troupes russes ». 

    Volodymyr Zelensky a enfin remercié le Pape pour ses prières pour l’Ukraine et la paix. Le pape François a lancé de nombreux appels à la mobilisation contre la fin de la guerre et à la prière pour l’Ukraine ces dernières semaines. Il a aussi annoncé qu’il consacrerait l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de Marie lors d’une cérémonie qui aura lieu le 25 mars. 

    Le 26 février, moins de deux jours après le début de l’invasion russe, le pape François avait téléphoné au président Zelensky. Lors de son appel, il lui avait exprimé sa « profonde tristesse ».

    Lire aussi :Le pape François est-il le seul à pouvoir faire la paix ?

    Lire aussi :Comment le pape François se mobilise contre la guerre en Ukraine »

    Ref. Ukraine : le pape François téléphone à nouveau au président Zelensky

  • Une guerre d'agression inhumaine et sacrilège

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    De Vatican News (Olivier Bonnel) :

    Le Pape François: «la guerre d'agression contre l'Ukraine est inhumaine et sacrilège»

    A l'issue de la prière de l'Angélus, le souverain pontife a de nouveau dénoncé la guerre qui frappe l'Ukraine, déplorant en particulier les missiles et les bombes qui touchent les civils et exhortant «tous les acteurs de la communauté internationale afin qu’ils s’engagent vraiment à faire cesser cette guerre répugnante».

    Une nouvelle fois, le Pape François a lancé un appel pour dénoncer la guerre qui déchire l'Ukraine et demander que cessent la violence insensée de ces derniers jours. D'une voix grave, l'évêque de Rome a regretté que «la violente agression contre l’Ukraine, malheureusement ne s’arrête pas». François a dénoncé «un massacre insensé, où chaque jour se répètent des horreurs et des atrocités. Il n’y a pas de justification pour cela» a t-il ajouté

    Le Pape une nouvelle fois s'est tourné vers la communauté internationale: «Je supplie tous les acteurs de la communauté internationale afin qu’ils s’engagent vraiment à faire cesser cette guerre répugnante» a t-il lancé. 

    «Cette semaine encore, des missiles et des bombes sont tombées sur des civiles, des personnes âgées,des enfants et des femmes enceintes», a encore expliqué le souverain pontife, rappelant que la veille il s'était rendu dans un hôpital pédiatrique de Rome pour y rencontrer des enfants ukrainiens blessés. 

    Une grande douleur pour ceux qui n’ont pas la possibilité de fuir

    «Je pense aux millions de réfugiés ukrainiens qui doivent fuir laissant tout derrière eux ! Je ressens une grande douleur pour ceux qui n’ont pas la possibilité de fuir» a aussi dit François. «De nombreux grands-parents, des malades et des pauvres, séparés de leur propre famille. De nombreux enfants et personnes fragiles meurent sous les bombes sans pouvoir recevoir de l’aide et sans se trouver en sécurité, pas meme dans les refuges anti aériens. Tout cela est inhumain ! C’est un sacrilège ! Car c’est contre la sacralité de la vie humaine» a t-il dénoncé.

    Dans cet océan de violence, le Pape s'est dit malgré tout «réconforté de savoir que les personnes restées sous les bombes ne manquent pas de la proximité des Pasteurs qui, en ces jours tragiques, vivent l'Évangile de la charité et de la fraternité», confiant avoir eu plusieurs d'entre eux au téléphone ces derniers jours. François a notamment cité le nonce apostolique en Ukraine, Mgr Visvaldas Kulbokas, «resté à Kiev avec ses collaborateurs depuis le début de la guerre et qui, par sa présence, me rend chaque jour plus proche du peuple ukrainien martyr». 

    Le Pape a enfin rappelé les millions de réfugiés ukrainiens qui ont fui leur pays. «Ne nous lassons pas de les accueillir avec générosité, a t-il plaidé, comme nous le faisons : non seulement maintenant, dans l'urgence, mais aussi dans les semaines et les mois à venir».

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  • Que penser de la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculée de Marie ?

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    25 mars 2022 : Que penser de la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculée de Marie ? (23 mn) 

    https://youtu.be/BS7heLJqepA  

    Par Arnaud Dumouch

    Face à la guerre en Ukraine, le pape François craint comme nous tous, une escalade et l’embrasement du monde. La Russie est la première puissance nucléaire du monde. Il a décidé de procéder à cette consécration en nommant cette fois explicitement « la Russie ». C’est une demande de la Vierge Marie en mai 1917.  

    Chacun sent que c’est un événement important, même si cette consécration, a déjà été en partie faite par Pie XII le 7 juillet 1952 et nous a obtenu la mort de Staline (28 Février 1953). Elle a été renouvelée par le saint Pape Jean-Paul II le 25 Mars 1984 (avec l’accord de sœur Lucie de Fatima), et nous a valu la nomination de Mickaël Gorbatchev (11 Mars 1985) et la chute de l’URSS (25 décembre 1991).  

    Dans cette vidéo, Arnaud Dumouch analyse la manière dont Dieu répond à notre prière en ce premier « purgatoire » qu’est cette Terre. Les prophéties conditionnelles ne sont exaucées que si nous prions et nous sacrifions.  

  • Chili : "un événement de la plus grande gravité"

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMÉRIQUE/CHILI - Une Constitution comportant une disposition sur l'avortement libre ne peut être ressentie par de nombreux Chiliens, déclarent les Évêques

    17 mars 2022

    Santiago (Agence Fides) - " Une Constitution politique avec une norme sur l'avortement libre ne peut pas être ressentie et assumée par de nombreux Chiliens, y compris par de nombreuses personnes qui professent une foi religieuse, parce que le respect de la vie humaine dès la conception n'est pas quelque chose de secondaire ou dont la prise en compte est facultative, mais c'est une valeur fondamentale que nous affirmons soutenue par la raison et la foi. C'est ce qu'a déclaré le Comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili, après que la session plénière de la Convention constituante, chargée de rédiger la nouvelle Constitution politique du pays (voir Fides 3/7/2021), a approuvé le 15 mars une norme sur les droits sexuels et reproductifs, selon laquelle l'État doit garantir, entre autres, " les conditions pour (...) une interruption volontaire de grossesse ".

    Cette norme, en soi, est une atteinte très grave à la dignité de la personne humaine et à ses droits fondamentaux, au-delà de toute conception religieuse", déclarent les Évêques chiliens, "de plus, aucune condition ou limitation n'est établie pour ce droit, et le législateur n'a pas le mandat de le réglementer par la loi, ce qui ouvre la voie à l'autorisation de l'avortement en toutes circonstances. L'avortement étant un droit constitutionnel sans aucune restriction, toute loi visant à le réglementer peut être déclarée inconstitutionnelle. Ainsi, il se pourrait que des créatures soient avortées même à sept ou huit mois ou sur le point de naître".

    Le communiqué, reçu par Fides, rappelle que cette règle "constitue un événement de la plus grande gravité", car elle réaffirme le droit de la femme à décider de son propre corps, ignorant le fait que dans le ventre d'une femme enceinte se trouve un deuxième corps, un autre être humain. Reconnaissant envers ceux qui se sont opposés à cette règle au sein de la Convention, les évêques ont noté que "malheureusement, comme nous l'avons soutenu à plusieurs reprises, une mentalité contraire à la vie de la personne déjà conçue a été imposée au pays" et ont demandé aux Chiliens "de prendre conscience de cette triste dynamique, qui a pour corollaire sans précédent l'incorporation de l'avortement libre comme rien de moins qu'un droit constitutionnel".

    Dans la dernière partie du texte, le Comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili avertit que si cette décision n'est pas modifiée, elle constituera "un obstacle insurmontable" à l'approbation par de nombreux citoyens du texte constitutionnel en préparation. "Nous regrettons", concluent-ils, "que la majorité des membres de la Convention constituante choisissent de polariser le processus constitutionnel avec une question aussi importante, au lieu d'offrir une proposition dans laquelle la majorité des Chiliens puissent se reconnaître, au-delà de nos légitimes différences, autour d'un projet partagé".(SL) (Agence Fides 17/3/2022)

  • Une consécration "en communion avec tous les évêques"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    « En communion avec tous les évêques », la consécration de la Russie et de l’Ukraine

    Et même en communion avec tout le Peuple de Dieu

    C’est ce qu’annonce le directeur de la Salle de presse du Saint Siège, Matteo Bruni, dans ce communiqué en italien de ce 18 mars, en réponse aux questions de la presse: « Le Pape François a invité les évêques du monde entier et leurs prêtres à se joindre à lui pour prier pour la paix et pour consacrer et confier la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. »

    Appel à toutes les communautés diocésaines

    La  prière de consécration sera donc faite par tous les évêques en communion avec le pape François, comme le fera son envoyé à Fatima, le cardinal polonais Konrad Krajewski, aumônier apostolique, comme le Saint-Siège l’a indiqué mardi dernier, 15 mars.

    Plus encore, c’est toute l’Eglise que le pape a invitée à prier cette prière avec lui, après l’angélus du 13 mars, en disant: « Je demande à toutes les communautés diocésaines et religieuses de multiplier les moments de prière pour la paix. »

    En présence de quelque 25 000 personnes, le pape en a appelé « au nom de Dieu » à l’arrêt « des bombardements et des attaques », dénonçant avec vigueur une « inacceptable agression armée » en Ukraine, une « guerre atroce », un « massacre », une « barbarie », une « profanation du Nom de Dieu » et le « martyre » de la ville de Marioupol.

    On se souvient aussi que le pape avait déjà invoqué Marie Reine de la paix, à l’audience du mercredi 23 février, à la veille de l’invasion russe en Ukraine, demandant à tous une journée de prière et de jeûne pour la paix en Ukraine le mercredi 2 mars, Mercredi des Cendres : « Que la Reine de la Paix préserve le monde de la folie de la guerre. »

    Le pape François a renouvelé cette consécration et la renouvellera

    Au début de son pontificat, le pape François a renouvelé la consécration de toute l’humanité au Coeur de Marie de façon très sobre – c’est son style – par une prière, place Saint-Pierre, devant la statue de Notre Dame de Fatima, le dimanche 13 octobre 2013, au terme de la messe. C’était une « Journée mariale » organisée dans le cadre de l’Année de la foi.

    Rappelons aussi que dès le 13 mai 2013, le pape François, qui a canonisé les pastoureaux à Fatima, à l’occasion du centenaire des apparitions, en 2017,  avait fait consacrer son pontificat a la Vierge de Fatima, par le cardinal patriarche de Lisbonne, José da Cruz Policarpo.

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  • Le pape François invite tous les évêques du monde à s'associer à la consécration de la Russie et de l'Ukraine

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    De kathnet/news :

    Le pape François invite tous les évêques à s'associer à la consécration de la Russie et de l'Ukraine

    18 mars 2022

    L'ensemble de l'épiscopat mondial ainsi que tous les prêtres du monde entier doivent s'associer à l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur immaculé de Marie, souhaite le pape !

    Vatican (kath.net/pl) Dans une lettre urgente envoyée à tous les évêques américains le 17 mars, le nonce apostolique aux Etats-Unis, l'archevêque Christophe Pierre, a informé que le pape François a l'intention d'inviter tous les évêques et prêtres catholiques du monde entier à se joindre à l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. C'est ce qu'a rapporté la "Catholic News Agency" dans son édition anglaise.

    La lettre, signée par le prêtre Révérend Michael J.K. Fuller, secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) et par l'archevêque Pierre, explique que "le Saint-Père a l'intention d'inviter tout évêque ou équivalent de rang, ainsi que ses prêtres, à se joindre à cet acte de consécration, si possible à une heure correspondant à 17h00, heure romaine".

    "Dans les prochains jours, le Saint-Père adressera aux évêques une lettre d'invitation à laquelle sera joint le texte de la prière de consécration dans les différentes langues".

    Le pape François a annoncé qu'il présiderait l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur immaculé de Marie lors de la fête de l'Annonciation, le 25 mars, dans la basilique Saint-Pierre au Vatican. Le cardinal Konrad Krajewski, aumônier pontifical de l'Administration apostolique des aumônes, présidera en même temps l'acte de consécration à Fatima, au Portugal.

    La lettre du nonce apostolique a également informé que les membres du corps diplomatique à Washington, DC, recevront une lettre d'invitation pour participer à une messe offerte par le cardinal Wilton Gregory, archevêque de Washington, dans la basilique du sanctuaire national de l'Immaculée Conception, cette messe est prévue à 12 heures le vendredi 25 mars.

    Demandons à nos évêques d'organiser une cérémonie publique de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie

  • La consécration de la Russie, un acte décisif qui exige aussi la pénitence

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    De Luisella Scrosati sur le Daily Compass :

    La consécration de la Russie, un acte décisif qui exige aussi la pénitence

    18-03-2022

    L'annonce de la consécration de la Russie et de l'Ukraine est une nouvelle d'importance historique, liée à la fois aux apparitions en Ukraine de 1914 et de 1987 et à la demande formulée par la Vierge à Fatima. C'est aussi l'affirmation du pouvoir de Dieu sur les nations et sur le monde entier, qui remet enfin Dieu au centre de la vie du monde. Mais nous ne devons pas oublier qu'à Fatima, la Vierge a également demandé pénitence et réparation, car la guerre est la conséquence de nos péchés.

    L'annonce de la consécration de la Russie et de l'Ukraine par le Saint-Père le 25 mars, en la solennité de l'Annonciation du Seigneur, qui sera réalisée "en parallèle" à Fatima par le cardinal Krajewski, doit être considérée comme une grande nouvelle, une nouvelle d'importance historique. C'est la réponse du Pape à l'appel des évêques ukrainiens, qui ont accueilli cette initiative avec beaucoup de joie et d'espoir. Monseigneur Sviatoslav Shevchuk, archevêque supérieur de l'Église gréco-catholique de Kiev-Halyč, a expliqué (voir ici) que les catholiques ukrainiens avaient demandé cette action dès 2014, au début des graves affrontements en Ukraine, demandes qui se sont multipliées depuis le 24 février dernier.

    La signification de l'acte doit être évaluée de plusieurs points de vue, à commencer par le point de vue historique. En 1037, le grand prince de Kievan Rus', Yaroslav I Vladimirovič, connu sous le nom de Sage, a consacré son royaume, qui comprenait à l'époque l'actuelle Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie, à la Vierge, reconnue comme Reine d'Ukraine. Neuf cents ans plus tard, trois ans seulement avant les apparitions de Fatima, la Reine d'Ukraine était "revenue" pour avertir son peuple, apparaissant à Hrushiv à vingt-deux personnes qui travaillaient dans les champs, annonçant l'avènement du communisme athée en Russie, les guerres mondiales et les grandes souffrances que le peuple ukrainien allait connaître à cause de la Russie communiste. La fin des souffrances a été annoncée à nouveau à Hrushiv, en 1987, à Maria Kyzyn, âgée de 12 ans.

    La consécration de la Russie, cependant, fait explicitement référence à la demande de la Vierge aux enfants bergers de Fatima, un lien que Mgr Shevchuk a exprimé clairement (voir ici) : "Nous sommes reconnaissants au Saint-Père d'avoir accédé à la demande de la Vierge lors de l'apparition du 13 juillet 1917 à Fatima, et de ses enfants, de protéger l'Ukraine et d'arrêter 'les erreurs de la Russie, qui encourage les guerres et les persécutions de l'Église'. Nous voyons donc aujourd'hui l'accomplissement des paroles de la Vierge, qui a dit : "Les bons seront martyrisés, le Saint-Père souffrira beaucoup, plusieurs nations seront anéanties".

    La deuxième raison de l'importance de cet acte réside dans le fait que nous ne pouvons pas ne pas saluer avec une grande joie et approbation le fait que nos pasteurs, et unis à eux les fidèles, reconnaissent, au moins implicitement, le pouvoir souverain de Dieu non seulement sur les individus, mais aussi sur les nations et le monde entier. Nous ne pouvons pas oublier le contexte culturel et ecclésial asphyxiant que nous vivons depuis des années. Un contexte qui veut que le monde se referme sur lui-même, qui continue à revendiquer l'autonomie des réalités terrestres, reléguant Dieu à la "spiritualité" de l'homme, ou plutôt de l'individu, parce qu'il semble que Dieu n'ait plus rien à voir avec la vie de la société et des nations. La consécration à la Vierge de deux nations spécifiques - et si Dieu le veut, les Etats-Unis et l'Europe, qui ont tout fait pour attirer sur eux le fléau de la guerre - brise ces tabous et remet enfin Dieu au centre de la vie du monde et de l'Eglise, oriente les espoirs des hommes là où ils doivent être orientés, et ramène les hommes à implorer l'aide d'en haut.

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