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International - Page 112
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Neuf jours pour préparer la Pentecôte avec la Vierge des Pauvres
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Massacres dans les écoles américaines : et si le vrai problème n'était pas les armes à feu
De Riccardo Cascioli sur le Daily Compass :
Massacres dans les écoles américaines : le vrai problème n'est pas les armes à feu
26-05-2022
La réponse courante à une nouvelle fusillade de masse causée par un jeune tireur est l'habituelle polémique sur le droit de garder et de porter des armes aux États-Unis. Mais il s'agit d'une vision réductrice qui ne tient pas compte de tous les facteurs en jeu. Ce qui ressort, c'est le profond désespoir des auteurs de ces massacres, un manque de sens qui les pousse à la mort. Ceci devrait être le point de départ de la réflexion.
Le nouveau massacre d'enfants au Texas, perpétré par un jeune homme de 18 ans lourdement armé qui a fait irruption dans l'école primaire Robb à Uvalde, ne peut laisser indifférent et amène à se demander quelle est la cause de la répétition de ces fusillades de masse. Malheureusement, cela ressemble à un rituel inutile qui se répète à chaque massacre, après les jours de deuil et les polémiques politiques, rien ne change en attendant la prochaine fusillade.
Une des raisons de cette inutilité réside dans le fait que l'on réagit toujours en considérant la réponse comme acquise : c'est la faute du droit de garder et de porter des armes aux Etats-Unis, et donc c'est le lobby des armes qui empêche le Congrès d'intervenir pour limiter ou interdire leur achat. Depuis hier, tous les journaux sont remplis de ces analyses qui disent en chœur la même chose. Mais est-ce vraiment le cas ? Ou bien y a-t-il d'autres facteurs à prendre en compte et qui, à long terme, sont beaucoup plus déterminants que les armes ?
En fait, la thèse "tout est de la faute des armes" est très réductrice, et ce pour plusieurs raisons, notamment le fait que "c'est l'homme qui tue, pas son épée", comme le rappelait Jean-Paul II dans son message pour la Journée de la Paix de 1984. Il est donc nécessaire de regarder de façon plus réaliste l'être humain, son cœur et ses motivations plutôt que son épée ou son fusil automatique.
Peu importe le fait que la possession d'armes personnelles aux États-Unis soit enracinée dans ses origines, qui placent la liberté et la propriété privée comme fondement de l'identité américaine. Il existe d'autres faits concernant la diffusion et l'utilisation des armes à feu qui font douter qu'il s'agisse de la véritable cause du problème. Tout d'abord, les États-Unis ne sont pas le seul pays où il est largement possible de garder les armes à feu chez soi. Il y a seulement deux ans, le Canada a fixé des limites en interdisant l'achat de fusils d'assaut, mais même avant cela, les fusillades de masse ont été des événements très rares. Dans de nombreux autres pays, en outre, il est très facile de se procurer des armes de manière plus ou moins légale - pensez, pour ne pas trop vous éloigner, au Mexique et au Venezuela - mais il n'y a pas de phénomène de ce type, même si la violence y est très répandue. De plus - comme le dit un rapport du FBI, publié il y a quelques jours et cité par la BBC - les attaques armées par des citoyens privés ont doublé depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cela réfute une relation directe entre la disponibilité des armes et les fusillades de masse (les armes n'ont pas doublé au cours de la même période). Elle devrait plutôt susciter des interrogations sur les conséquences de certaines politiques de gestion des pandémies.
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L'enfer nigerian
D'Anna Bono sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :
Nigeria, l'Eglise en proie à une violence incontrôlable
27-05-2022
Le Nigeria, l'un des plus grands producteurs de pétrole au monde, sombre dans le chaos. La corruption et la mauvaise gouvernance permettent aux bandes criminelles de se développer et de s'enrichir. L'islamisme sévit, mais il n'y a pas de cause unique à la dérive : les raisons du chaos sont multiples, dans les différentes régions du grand et populeux pays africain. Et les prêtres sont victimes de cette escalade. Le 24 mai, deux prêtres catholiques ont été enlevés : le père Stephen Ojapa et le père Oliver Okpara. Deux autres sont toujours enlevés. Le père Joseph Aketeh Bako est mort entre les mains des kidnappeurs. Les évêques demandent au gouvernement de rétablir l'ordre dans le pays.
Le Nigeria est en proie à la violence. La situation semble proche d'un point de non-retour. La corruption et la mauvaise gouvernance ont transformé ses immenses ressources pétrolières, qui étaient une extraordinaire opportunité de développement, en une malédiction, comme cela s'est produit en Zambie avec le cuivre, en Sierra Leone, au Liberia et en République centrafricaine avec les diamants.
Depuis plus d'un an, aux problèmes de sécurité déjà nombreux s'ajoute le problème totalement incontrôlable des enlèvements à des fins d'extorsion. Dans certains États du nord-ouest, notamment à Kaduna, un nombre effarant de bandes armées sème la terreur parmi la population car, phénomène nouveau, elles ne s'en prennent plus aux riches pour exiger des rançons de plusieurs millions de dollars, mais plutôt aux gens ordinaires, issus des classes moyennes et inférieures, qui sont capables de payer quelques dizaines de milliers de dollars, voire quelques milliers ou centaines. Plus d'un millier d'étudiants, même des élèves de l'école primaire, ont été enlevés lors d'attaques nocturnes contre des internats, mais aussi en plein jour, pendant les cours. Des milliers d'autres ont été enlevés dans les rues, le long des grandes artères reliant les grandes villes, sur les parkings des stations-service, alors qu'ils étaient au travail dans les champs. Fin mars, un gang a attaqué le train reliant la capitale fédérale, Abuja, à Kaduna, la capitale de l'État du même nom. Ils ont kidnappé des dizaines de personnes, peut-être plus de 160. Au moins huit personnes ont été tuées pendant le raid. Les 18 policiers qui gardaient le convoi ont tenté d'intervenir, mais vu le nombre d'attaquants, ils ont pris la fuite. Fin mars, il y a même eu une tentative d'attentat à l'aéroport de Kaduna. Les hommes armés se sont approchés de la clôture de l'aéroport et ont tiré, mais n'ont pas réussi à pénétrer à l'intérieur. Dans la fusillade, un agent de sécurité a été tué.
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Le Pape lance un rosaire pour la paix dans le monde
De Vatican News :
Le Pape François lance un rosaire pour la paix dans le monde
Mardi 31 mai à 18h00, le Pape François récitera la prière du Rosaire pour la paix en la basilique de Sainte Marie Majeure de Rome. Un acte d'espérance pour le monde, auquel sont conviés tous les fidèles.En conclusion du mois marial, le Pape François désire offrir un signe d’espérance au monde, traversé par la guerre en Ukraine et profondément blessé par la violence des nombreux théâtres de guerre. Mardi 31 mai, à 18h00, le Saint-Père récitera dans ce cadre la prière du Rosaire en la basilique de Sainte-Marie-Majeure de Rome, a indiqué ce 26 mai le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.
Plusieurs catégories de participants seront présents aux côtés du Souverain pontife, en signe de proximité avec les victimes de pays frappés par la guerre. Parmi elles, des familles de la communauté ukrainienne de Rome, des représentants de la Jeunesse ardente mariale (GAM), des groupes de jeunes scouts, un groupe d’aumôniers militaires ou encore des personnes anciennement victimes de conflits à travers le monde.
Participation des sanctuaires internationaux
Des sanctuaires du monde entier réciteront en même temps que le Saint-Père la prière du rosaire, reliés en streaming depuis Rome. Une démarche commune de paix, alors que certains lieux de pélérinages sont toujours situés dans des pays en conflit ou en forte instabilité politique. Ainsi du sanctuaire de la Mère de Dieu en Ukraine, de la cathédrale de Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Salut) en Irak, de la cathédrale Notre-Dame de la Paix en Syrie ou encore de la cathédrale Marie Reine d’Arabie, à Bahreïn. D'autres sanctuaires mariaux internationaux retransmettront également l'événement en direct, parmi lesquels Our Lady of Peace and Good Voyage de Manille, le sanctuaire de Jasna Góra en Pologne, Notre-Dame de Guadalupe au Mexique et Notre-Dame de Lourdes, en France.
Retransmission en direct
Tous les fidèles du monde entier sont invités à soutenir le Pape François dans cette prière à la Reine de la Paix, a indiqué le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Le rosaire sera retransmis en direct sur les canaux officiels du Saint-Siège, et également accessible aux personnes sourdes et malentendantes à travers la traduction en langue des signes italienne.
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Rappel pour le prochain voyage du Pape : « au Soudan du Sud, la tribu des Dinka est la plus touchée par l’esclavage »
Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduite en français par Diakonos.be :
« Au Soudan du Sud, la tribu des Dinka est la plus touchée par l’esclavage ». Rappel pour le prochain voyage du Pape
À cause de ses soucis de santé, le Pape François a dû annuler son voyage au Liban. Mais il a maintenu celui du 2 au 7 juillet en RDC, avec étapes à Kinshasa et Goma, et ensuite au Soudan du Sud, avec un arrêt à Djouba.
Il a d’ailleurs confirmé à quel point il tenait à cette dernière destination en recevant, le 13 mai dernier, la Commission internationale anglicano-catholique dont le responsable, l’archevêque de Canterbury Justin Welby, et le modérateur de l’Église d’Écosse, voyageront avec le Pape. « Prions – a-t-il dit – afin que ce pèlerinage œcuménique de paix inspire les chrétiens du Soudan du Sud et du monde à être des promoteurs de réconciliation, des artisans de concorde, capables de dire non à la spirale perverse et inutile de la violence et des armes. Je rappelle que ce chemin a débuté il y a des années par une retraite spirituelle effectuée ici, au Vatican, avec les dirigeants du Soudan du Sud. »
Tous se rappellent cette retraite spirituelle insolite, en avril 2018, des chefs des deux factions en guerre, conclue par le Pape par le baisement de leurs pieds (voir photo). Un geste malheureusement suivi par une recrudescence du conflit entre les tribus respectives des Dinka et des Nuer, toutes deux de religion catholique.
En effet, que ce soit dans la région orientale du Congo ou au Soudan du Sud, des guerres tribales féroces font rage depuis des années, faisant des milliers de victimes. L’ambassadeur italien au Congo, Luca Attanasio, a d’ailleurs été assassiné le 22 février 2021 à quelques kilomètres à peine de l’endroit où le Pape François se rendra, à Goma. Et le 25 avril suivant, le nouvel évêque de la ville à peine nommé, le missionnaire italien Christian Carlassare, tombait dans une embuscade à Rumbek, au Soudan du Sud, victime d’une agression par balles perpétrée par le prêtre et coordinateur diocésain John Mathiang – qui sera arrêté et condamné – et par un groupe de laïcs en responsabilité du le diocèse, tous furieux que le nouvel évêque n’appartiennent pas à leur tribu.
Mgr Carlassare, malgré qu’il ne se soit pas encore remis de ses graves blessures, a annoncé qu’il se rendra à pied de Rumbek à Djouba pour rencontrer le Pape, après des jours et des jours de marche en compagnie d’une centaine de jeunes du diocèse, dans la boue de la saison des pluies et par des routes peu sûres à cause des bandes armées.
C’est donc sans aucun doute la paix qui est la destination idéale du voyage de François dans ces deux pays africains.
Mais il n’est pas exclu que le Pape porte la même attention à un autre fléau, l’esclavage, qui est largement répandu sous ses formes modernes au Congo comme au Soudan du Sud.
Ces derniers jours, la revue « Vita e Pensiero » de l’Université catholique de Milan a publié l’article d’une spécialiste, Beatrice Nicolini, professeur d’histoire de l’Afrique et de relations internationales qui, après avoir résumé l’histoire de l’esclavage dans le continent noir, avec ses heures les plus cruelles dans le Congo sous domination coloniale belge, montre combien ce fléau sévit encore aujourd’hui, surtout parmi les femmes et les enfants.
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En marche à Davos, un monde orwellien, foncièrement communiste
De Francesca de Villasmundo sur medias-presse.info :
Davos 2022 : le monde orwellien, foncièrement communiste, en marche
« Recalibrer » la liberté de pensée, mettre en place un passe carbone, ce ne sont là que deux des idées dérangeantes de Davos.
Dans cette ville hyper-sécurisée de Suisse, se réunit du 22 au 26 mai 2022, le Forum économique mondial qui est devenu l’événement le plus célèbre, qui réunit les hommes politiques, les financiers apatrides, les technocrates mondialistes et les entrepreneurs les plus influents pour discuter de questions économiques et sociétales.
Si d’une part l’événement de Davos est reconnu pour avoir acquis au fil des dernières années, une immense puissance lobbyiste sur les gouvernements, les institutions internationales et les organismes supra-nationaux, on ne peut certainement pas dire que cette édition ait commencé avec les meilleurs espoirs : la commissaire australienne à la sécurité électronique, Julie Inman Grant, est devenue une porte-parole d’un véritable hymne à la censure.
« Je pense que nous devrons réfléchir à un recalibrage de toute une gamme de droits humains qui se manifestent en ligne, de la liberté d’expression à la liberté de violence en ligne. »
Limiter le droit à la parole : c’est l’idée et la direction qui, selon la politicienne australienne, devrait être promue par les élites mondiales, espérant plus de sécurité. La logique semblerait en effet celle, typique d’une mentalité marxisante, de priver les gens d’exprimer leurs opinions, ou plutôt celles qui ne correspondent pas à celles « dictées », fût-ce en sous-main, par la respectabilité politiquement correcte.
Des phrases à ne pas sous-estimer, compte tenu également de l’importance de celle qui les a exprimées : Grant travaille en fait actuellement avec le Conseil pour la politique de genre de la Maison Blanche et avec le gouvernement danois.
Immédiatement, sa sortie a suscité des réponses à ce qui peut apparaître comme une manifestation d’autoritarisme justifiée par la volonté de protéger les peuples : le journaliste canadien Andrew Lawton a aussitôt rapporté sur twitter la vidéo du discours de Davos, expliquant – sans si ni mais – que tout était vrai sur la demande d’endiguer le droit d’expression. D’autres se sont contentés de commenter d’un dur « Non ».
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Nigeria : la paix religieuse menacée par la violence musulmane
De kath.net/news :
Nigeria : la paix religieuse menacée par la violence musulmane
24 mai 2022
L'arrestation des meurtriers présumés d'un étudiant pour un message "blasphématoire" a déclenché de nouvelles violences de la part des musulmans contre les églises. L'incorporation de la charia dans la loi de l'État réchauffe la situation tendue pour les chrétiens.
Sokoto/Nigeria (kath.net/mk) Une foule musulmane violente à Sokoto, une ville du nord-ouest du Nigeria, a mené une vendetta contre les églises catholiques en réponse à l'arrestation de deux meurtriers présumés. Plus tôt, Deborah Samuel, une étudiante de 19 ans, a été traînée hors de l'université, battue puis brûlée à mort par des étudiants musulmans qui n'étaient pas d'accord sur un message WhatsApp "blasphématoire" à propos du prophète Mahomet. Des séquences vidéo ont permis à la police d'identifier rapidement les coupables, dont l'arrestation a entraîné de nouvelles violences. Entre autres, les vitraux d'une église ont été détruits, une autre église a été partiellement incendiée.
L'évêque local Matthew Hassan Kukah a souligné que les chrétiens de Sokoto avaient coexisté pacifiquement avec les musulmans pendant des années. L'affaire doit être traitée comme une infraction pénale et punie. L'organisation d'aide Aid Church in Need a souligné les niveaux croissants de violence et d'extrémisme au Nigeria au cours des dernières années ; Il ne se passe guère de semaine sans enlèvements et meurtres. Un autre problème est l'adoption généralisée de la charia, le système juridique islamique, dans la législation des États du nord du Nigéria. Beaucoup de ces lois prévoient des peines sévères pour le blasphème, y compris la peine de mort.
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"Oui à la vie, non à la culture du déchet" : à Rome, les pro-vie descendent dans la rue contre l'avortement
De romatoday.it :
"Oui à la vie, non à la culture du déchet" : les pro-vie descendent dans la rue contre l'avortement
Le cortège est parti de la Piazza della Repubblica et a atteint la Piazza San Giovanni in Laterano.
Photo Facebook Pro Vita & Famiglia OnlusUne centaine d'associations, des étudiants, des familles avec des poussettes. Les militants du mouvement "Pro-life" ont défilé dans les rues de la ville pour réaffirmer "Oui à la vie, non à la culture du déchet" et encore "Oui à la vie, non à l'avortement". Le cortège est parti samedi en début d'après-midi, à 14 heures, de la Piazza della Repubblica pour arriver sur la Piazza San Giovanni, où un écran géant a été installé pour accueillir les manifestants, montrant des témoignages et des votes appelant à " choisir la vie ".
Parmi les militants figurait également la sénatrice Isabella Rauti, responsable nationale du département "Égalité des chances, famille et valeurs non négociables" de Fratelli d'Italia. Pour nous, la marche pour la vie est un rendez-vous fixe auquel nous avons toujours participé en adhérant, comme le voulaient les organisateurs, sans symboles de parti. Une présence pour réaffirmer nos positions et un choix fondamental, celui de "Du côté de la vie, toujours", comme le dit la bannière sous laquelle nous avons défilé. La vie est sacrée et, en tant que telle, doit être défendue et protégée, depuis le moment de la conception jusqu'à sa fin naturelle", a commenté le sénateur.
Massimo Gandolfini (Family Day) a commenté l'événement national "Let's Choose Life" : "Il y a une Italie qui grandit dans les relations et les liens, composée de mères, de pères, de grands-parents et d'enfants qui défendent et promeuvent la vie de la conception à la mort naturelle. Voilà un pays qui répond à l'euthanasie des personnes fragiles, à l'hiver démographique et à l'avortement - qui élimine encore 100 000 enfants chaque année - par des soins, un soutien et une ouverture à la vie. Ce sont les sentiments de la majorité silencieuse des Italiens, que nous espérons voir en grand nombre défiler aux côtés des plus de 100 associations qui animeront l'événement".
Simone Pillon, membre de la Lega, Danilo Oscar Lancini, député européen de la Lega Nord, et Paola Binetti, sénatrice de l'Udc, ont également participé à l'événement : "Notre initiative témoigne de la force de la famille et de la nécessité de mettre en œuvre des politiques concrètes. La famille est nécessaire, surtout lorsque vous avez l'impression que votre autonomie, si laborieusement recherchée, ne suffit plus. Aucun de nous n'est affectivement autosuffisant. Pourtant, nous avons trop souvent du mal à prendre position en faveur de la famille, même au niveau politique".
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Le pape demande de prier pour les catholiques chinois
De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :
Le pape demande de prier pour les catholiques chinois
23-05-2022
À la veille de la comparution du cardinal Zen devant le tribunal, le Pape, lors du Regina Coeli, évoque la complexité des événements qui affectent l'Église en Chine et prie pour qu'"elle puisse vivre en communion effective avec l'Église universelle".
Quarante-huit heures avant la comparution du cardinal Joseph Zen devant le tribunal de Hong Kong, le pape François a évoqué la situation des catholiques chinois après le Regina Coeli récité sur la place Saint-Pierre. Il l'a fait pour dire qu'il suit "avec attention et participation la vie et les vicissitudes des fidèles et des pasteurs, souvent complexes" en Chine et a appelé les fidèles à s'unir à sa prière "afin que l'Église en Chine, dans la liberté et la tranquillité, puisse vivre en communion effective avec l'Église universelle et exercer sa mission d'annoncer l'Évangile à tous, offrant ainsi également une contribution positive au progrès spirituel et matériel de la société". Le Souverain Pontife a rappelé que dans deux jours sera célébré le mémorial liturgique de Marie Auxiliatrice, "particulièrement ressenti par les catholiques de Chine". Et c'est précisément le 24 mai que le cardinal Zen, arrêté le 11 mai et libéré sous caution, devrait répondre aux autorités de Hong Kong des accusations de collusion avec des forces étrangères.
Jusqu'à présent, publiquement, le Saint-Siège s'est limité à exprimer sa "préoccupation" concernant l'arrestation de l'archevêque émérite de Hong Kong et à faire savoir qu'il suit "avec une extrême attention l'évolution de la situation". Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État et souvent critiqué par Zen pour ses actions, a ensuite publié quelques déclarations sur l'affaire dans lesquelles il a nié que l'arrestation puisse représenter une défaite de l'accord provisoire avec la République populaire de Chine, tout en admettant que "des initiatives comme celles-ci peuvent compliquer le chemin déjà complexe et pas simple du dialogue".
La politique étrangère a marqué l'agenda dominical du Saint-Siège : sur la question du conflit russo-ukrainien, en effet, l'hypothèse d'un rôle direct du Pape dans une éventuelle négociation de paix a refait surface. Monseigneur Paul Richard Gallagher, qui vient de rentrer de sa mission en Ukraine, en a parlé : le secrétaire pour les relations avec les Etats de la Secrétairerie d'Etat a déclaré à Vatican News que Kiev "doit se défendre et pour ce faire, elle doit recevoir une aide, y compris militaire". Une position qui, jusqu'à présent, n'avait pas été soutenue publiquement par le Saint-Père lorsqu'il était interrogé sur le sujet. Le prélat britannique, qui a mis en cause le début d'une nouvelle course aux armements en Europe, a ensuite évoqué le "rôle stratégique" que le pape pourrait jouer dans la résolution du conflit, affirmant qu'"il y a des espaces" pour que cela se produise.
Hier, cependant, après la récitation de la prière mariale depuis la fenêtre du Palais apostolique, François a tenu à saluer et à remercier les participants à la manifestation pro-vie "Choisissons la vie" qui a défilé dans les rues du centre de Rome samedi après-midi, en partant de l'ancienne Piazza Esedra et en remplissant ensuite la Piazza San Giovanni in Laterano. "Je vous remercie pour votre engagement en faveur de la vie et pour la défense de l'objection de conscience, dont on tente souvent de limiter l'exercice", a déclaré le Saint-Père. Le Souverain Pontife a également tenu des propos sans équivoque, ajoutant que "malheureusement, ces dernières années, la mentalité commune a changé, et aujourd'hui nous sommes de plus en plus enclins à penser que la vie est un bien à notre entière disposition, que nous pouvons choisir de manipuler, de faire naître ou mourir à notre guise, comme le résultat exclusif d'un choix individuel". Bergoglio est parti de ce constat pour rappeler que "la vie est un don de Dieu ! Elle est toujours sacrée et inviolable, et nous ne pouvons pas faire taire la voix de la conscience".
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Les chrétiens d’Orient vivent une tragédie dans l’indifférence générale
De
ÉDITORIAL. Chrétiens d’Orient, ils risquent de disparaître !
« Les chrétiens d’Orient vivent une tragédie dans l’indifférence générale. » Par Jeanne Emmanuelle Hutin, directrice de la Recherche éditoriale du journal Ouest-France.
22/05/2022
Les chrétiens d’Orient vivent une tragédie dans l’indifférence générale. Contraints à l’exil, chassés de leur terre par millions, réduits à être des citoyens de seconde zone, emprisonnés, torturés, assassinés, victimes de génocides. Ils subissent tous les types de persécutions au point qu’ils risquent de disparaître du Moyen Orient où ils vivent depuis des millénaires !
« La liberté religieuse est un droit de l’homme fondamental »
À une époque qui se soucie tant des droits de l’homme, des femmes et des minorités, le silence assourdissant qui entoure ces persécutions est incompréhensible, observe Mgr Pascal Gollnish, Directeur général de L’Œuvre d’Orient : « La liberté religieuse est un droit de l’homme fondamental et l’on se résigne comme si ces atteintes étaient normales. » Il interroge.
Condamner les persécutions ne suffit pas
Où sont les protestations contre l’interdiction faite aux femmes musulmanes d’épouser des chrétiens ? Contre la Turquie quand elle bombarde des villages en Syrie ? Contre les États qui persécutent les minorités au nom du « blasphème » ou de la « purification du pays » comme en Inde ? Pourquoi en France, les complices de Daech ne sont-ils pas accusés de crimes de génocide comme en Allemagne ?
En cette Journée des Chrétiens d’Orient, condamner ces persécutions ne suffit pas. Il faut aussi soutenir ceux qui restent sur leur terre où ils jouent un rôle primordial : « Dans les pays où ils sont très minoritaires, les chrétiens sont agents de paix, de progrès des droits humains et de progrès social. Ils aident leur pays à se relever et nous les aidons à rester » , explique Mgr Gollnisch.
« Ils prennent soin de tous sans discrimination »
Dans leur pays pétri de larmes et de haine, ils éduquent les enfants, soignent les malades, nourrissent les affamés, abritent les déplacés, reconstruisent les maisons, réconcilient les cœurs et les sociétés. Ils prennent soin de tous sans discrimination. Ils frayent les chemins du respect mutuel et de l’amour du prochain.
Mais l’avenir est sombre. Guerres et guerres civiles ravagent leurs pays. Intolérance et persécutions s’accroissent. La hausse du prix du blé heurte de plein fouet ces sociétés déchirées : faim, émeutes, déstabilisations s’annoncent.
« Établir un pont spirituel »
Mais leur avenir « dépend aussi des chrétiens et des gouvernements occidentaux » . Il passe par la fraternité des chrétiens d’Occident envers les chrétiens d’Orient, par l’action des chefs d’État des pays démocratiques, par l’engagement sans discrimination religieuse des associations qui défendent les droits de l’homme.
Mgr Gollnish appelle à « établir un pont spirituel, à faire le lien entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest » et à relancer d’urgence l’Union pour la Méditerranée : « Si nous n’agissons pas pour la paix, nous n’en sortirons pas indemnes en Europe et en France en particulier. »
La présence des chrétiens d’Orient fait obstacle à ceux qui veulent détruire la liberté religieuse parce qu’elle est intimement liée à la liberté de conscience qui irrigue toutes les autres libertés. Sentinelles de la liberté et acteurs de la fraternité, ils montrent qu’un chemin de vie est possible pour l’humanité et que le monde n’est pas condamné au chaos.
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Le glaçant bilan de la guerre en Ukraine dressé par Caritas
D'I.Media via Aleteia.org :
Guerre en Ukraine : le glaçant bilan dressé par Caritas
20/05/22
Afin de répondre aux divers enjeux de l'exode de masse des réfugiés Ukrainiens, l'organisme Caritas est mobilisé en Ukraine mais aussi dans les pays limitrophes.
« La guerre ne va pas se terminer avec un simple accord de paix », mais il faudra « guérir les âmes et la mémoire », dans un contexte de traumatisme qui marquera à vie des millions d’Ukrainiens, ont expliqué les responsables des antennes locales de Caritas le 16 mai 2022 lors d’une conférence de presse organisée au siège de Radio Vatican. Les responsables de Caritas Ukraine et de Caritas Spes, des organismes respectivement liés à l’Église gréco-catholique et à l’Église catholique latine, ont détaillé les opérations menées depuis le début de l’offensive russe, le 24 février dernier.
1,8 millions de réfugiés sont des enfants
Cette guerre a provoqué des mouvements de population d’une ampleur inédite en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Plus de 14 millions de personnes ont dû quitter leur maison, soit un tiers de la population ukrainienne. 1,8 millions de réfugiés sont des enfants, a précisé Aloysius John, le secrétaire général de Caritas Internationalis. L’Ukraine vit un « cauchemar », a-t-il expliqué, précisant que le coût de la reconstruction est actuellement évalué à 600 milliards de dollars, et que 116 églises ont été détruites.
Le réseau Caritas est mobilisé en Ukraine mais aussi dans les pays limitrophes, où « les femmes et les enfants deviennent facilement victimes du trafic humain », s’est-il alarmé. Il a aussi souligné que le monde entier commençait à souffrir des conséquences de cette guerre, avec des difficultés d’approvisionnement alimentaire, la crise de l’énergie, et le risque de récession mondiale.
Par ailleurs, la hausse des investissements militaires se fera au détriment des dépenses sociales et de l’attention à d’autres situations de crise dans le monde. « Les pauvres vont payer le plus lourd tribut », a averti le secrétaire général de Caritas Internationalis.
Guérir les blessures et prendre soin de l’avenir
Le père Vyacheslav Grynevych, président de Caritas Spes, organisme lié à l’Église catholique latine et dont le siège se trouve à Kiev, a reconnu qu’il est « difficile de partager la vérité, tous les faits », dans ce contexte de guerre sur le terrain qui est aussi une guerre de communication.
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Les chrétiens d'Orient à l'honneur ce dimanche 22 mai
De Jean-Marie Dumont sur le site de Famille Chrétienne :
Les chrétiens d’Orient partout mis à l’honneur ce dimanche
Faire connaître les chrétiens d’Orient, prier avec eux et pour eux : c’est le but de la Journée internationale des chrétiens d’Orient organisée en France et dans le monde ce dimanche 22 mai. C’est la 5e édition d’une initiative lancée en mars 2018 afin de « prier pour la paix avec les chrétiens d’Orient ». Une proposition née des drames vécus par les chrétiens d’Orient en Syrie et en Irak, et du succès rencontré par l’exposition « Chrétiens d’Orient. 2000 ans d’histoire » organisée à l’Institut du monde arabe en 2017-2018. « Nous nous étions demandé comment continuer à faire vivre cet intérêt pour les chrétiens d’Orient », a expliqué Armelle Milcent, Directrice de la communication de Œuvre d’Orient, lors d’une conférence de presse présentant l’événement. « Il nous appartient de vivre cette journée avant tout comme un temps de communions spirituelle, vécue sous le mode de l’échange », a affirmé de son côté Mgr Pascal Gollnisch, Directeur général de l’Œuvre d’Orient « Il s’agit moins de prier pour les chrétiens d’Orient que de prier avec eux. »
En pratique, comment s’y associer ?
Concrètement, en Paris, en province ou à l’étranger, les catholiques sont tous invités ce jour-là à « partir à la rencontre des chrétiens issus des différentes Eglises catholiques orientales ». Outre la visite des églises orientales, l’Œuvre d’Orient a fourni une liste variée de moyens concrets permettant de s’associer à cette journée. Une intention de prière particulière peut ainsi être lue à la messe du dimanche (« Seigneur, en cette journée des chrétiens d’Orient, regarde tous les pays en conflit, et tout particulièrement l’Ukraine, la Syrie et l’Ethiopie. Suscite au milieu de nos frères et sœurs d’Orient des artisans de paix et d’espérance. Nous T’en prions. »), un chant venu de la tradition orientale peut être employé à la messe, une quête pour les chrétiens d’Orient peut être organisée. De même, les catholiques sont invités à se renseigner sur la présence de communautés catholiques orientales dans leur diocèse et à participer à une liturgie catholique dans un rite oriental : syriaque, chaldéen, copte, grec-melkite, gréco-catholique, arménien… Les chrétiens d’Orient eux-mêmes sont invités à se joindre à cette journée.
Un sondage sur les chrétiens d’Orient
A l’occasion de cette cinquième édition, l’Œuvre d’Orient a aussi rendu public les résultat d’un sondage qu’elle a commandité et qui a été réalisé au mois de mars. Il avait pour objectif de mesurer la connaissance et la perception qu’ont les Français des chrétiens d’Orient. Selon les résultats de ce sondage réalisé auprès de mille personnes, l’existence des chrétiens d’Orient est « largement connue » des Français, même si cette connaissance augmente avec l’âge, puisque près d’un jeune sur deux dit ne jamais en avoir entendu parler. La majorité des personnes interrogées a une vision positive de leur rôle dans les sociétés dans lesquelles ils vivent et sont conscients des difficultés qu’ils rencontrent. Parmi les pays évoqués comme les plus difficiles pour eux, la Syrie et l’Irak.
« Si cette journée des chrétiens d’Orient existe, c’est aussi pour rappeler les atteintes dont ils sont l’objet », a aussi souligné Mgr Pascal Gollnisch. De retour du Liban, et d’Ukraine – pays où il comme l’a rappelé vivent plusieurs millions de chrétiens orientaux –, le Directeur de l’Œuvre d’Orient s’est longuement attardé sur leur situation dans ces deux pays, mais aussi en Ethiopie, en Irak, en Syrie, en Arménie ou encore en Inde « Cette journée des chrétiens d’Orient a son utilité, sa nécessité, à l’égard ces situations dures », a-t-il affirmé. C’est d’autant plus important que les chrétiens, même s’ils sont souvent minoritaires, sont, selon ses mots, des « agents de paix » dans les pays, traversés de fortes tensions, où ils se trouvent. D’où l’idée que s’impliquer dans cette journée est aussi une manière d’« agir pour la paix ».