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International - Page 114

  • Notre condition chrétienne…

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    commentée dans l’éditorial du bimensuel l’Homme Nouveau, rédigé par Philippe Maxence le 13 mai 2022 :

    « L’incompréhension créée en juillet dernier par la publication du motu proprio Traditionis Custodes, limitant drastiquement la célébration de la messe et des sacrements selon l’ancien rite, a été suivie d’une période d’incertitude, voire de flou.

    Pape_Francois-768x576.jpgAlors, pourquoi revenir sur un tel sujet qui divise d’ailleurs nos lecteurs ? Tout simplement parce que le 4 mai dernier s’est achevé à Rome un pèlerinage hors du commun, né justement du traumatisme apparu dans le sillage de ce texte. Regroupées sous l’appellation de « Voie romaine », des mères de prêtres ont voulu faire connaître à la fois leur inquiétude et leur espérance en se rendant à pied de Paris à Rome pour déposer aux pieds de François plus de 2 500 lettres lui demandant respectueusement de revenir sur les dispositions de son motu proprio.

    Sans recevoir l’ensemble du groupe, François a salué ces mères et s’est entretenu avec l’une d’elles. Certaines sont mamans de fils célébrant exclusivement l’ancien rite quand d’autres sont bi-ritualistes, montrant ainsi que toute l’Église est concernée par les décisions de François. Trois jours après avoir salué « La Voie romaine », François s’est exprimé devant les membres de l’Institut pontifical Saint-Anselme de Rome. Selon Vatican News, il aurait alors « déploré la volonté de certains de “rechercher les formes, les formalités plutôt que la réalité, comme nous le voyons aujourd’hui dans ces mouvements qui tentent de revenir en arrière et de nier le concile Vatican II”. L’évêque de Rome a ainsi regretté que certaines liturgies antéconciliaires soient “quelque chose sans vie, sans joie” ».

    « Notre Czestochowa national »

    Sans vie et sans joie ? Ceux qui ont pèleriné depuis quarante ans, et qui pèlerineront encore à la Pentecôte prochaine, vers Chartres, seront quelque peu étonnés de cette affirmation. La vie et la joie habitent ces milliers de chrétiens en marche, dont les plus jeunes ont entre 6 et 12 ans. Des jeunes pèlerins parfois bruyants, en tous les cas bien vivants et le montrant tout au long du parcours. Ce qui ne les empêche pas, malgré la fatigue et l’effort, d’assister à de très belles liturgies, permettant d’entrer dans le grand sacrifice du Christ.

    L’association qui organise chaque année cet événement de trois jours (une véritable ville en mouvement) fête en 2022 les quarante ans de son existence. Née dans l’esprit de Péguy, et à l’exemple du grand frère polonais de Cz?stochowa, cette longue procession entre Paris et Chartres exprime, selon le sermon de la Pentecôte 1985 de dom Gérard, le fondateur de Sainte-Madeleine du Barroux, « la condition même de la vie chrétienne qui est d’être un long pèlerinage et une longue marche vers le Paradis ». Une démarche spirituelle qui, à l’image de l’homme incarné, ne rechigne pas au secours des supports temporels. Dom Gérard le rappelait encore dans le même sermon : « La chrétienté est une alliance du sol et du ciel ; un pacte, scellé par le sang des martyrs, entre la terre des hommes et le paradis de Dieu ; un jeu candide et sérieux, un humble commencement de la vie éternelle. La chrétienté, mes chers frères, c’est la lumière de l’Évangile projetée sur nos patries, sur nos familles, sur nos mœurs et sur nos métiers. La chrétienté, c’est le corps charnel de l’Église, son rempart, son inscription temporelle. »

    À Dieu Monseigneur Schooyans

    À plusieurs reprises, Mgr Michel Schooyans avait dit son inquiétude devant l’évolution de la société libérale et il avait analysé ce qu’il n’hésitait pas à désigner, selon le titre d’un de ses ouvrages, comme la dérive totalitaire du libéralisme. Ces dernières années, il avait dénoncé l’idéologie globaliste et ses nombreuses répercussions. En 2000, par exemple, il voyait dans l’Organisation des Nations unies une matrice « de l’exaltation du culte néopaïen de la terre-mère » en vue d’établir un supergouvernement mondial.

    Ce serviteur de l’Église, une voix de plus en plus isolée au cours du temps, membre de l’Académie pontificale pour la Vie et de l’Académie pontificale de Sciences sociales, spécialiste des questions démographiques et plus largement de la doctrine sociale de l’Église, a rendu son âme à Dieu le 3 mai dernier. Il avait fait l’honneur de confier aux éditions de L’Homme Nouveau deux de ses derniers ouvrages : Le Prix humain de la mondialisation (voir ici) et De la casuistique à la miséricorde (voir ici). Toujours disponibles, ces livres gardent toute leur actualité, même si la situation n’a fait qu’empirer dans tous les domaines abordés.

    Au-delà de son œuvre et de son travail, nous garderons le souvenir d’un prêtre profondément bon, attentif aux autres. D’un combattant pour la vérité aussi ! Qu’il repose dans la douce lumière de Dieu. »

    Ref. Notre condition chrétienne

  • En marche vers l'Apocalypse ? Le Club des Hommes en Noir vous éclaire !

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    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

    Les abbés Barthe, Celier, le Père Thomas sj et Jeanne Smits sont les invités de Philippe Maxence dans le Club des Hommes en Noir. Les élections successives, les lois adoptées contre la famille, la vie et Dieu, le recul de la foi, le retour de la sorcellerie, les mauvaises nouvelles en pagaille semblent nous montrer que la fin des temps est proche ? Est-ce vrai et comment s'y préparer ? Publié sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

  • Et si "nous marchions vers la guerre comme des somnambules" ?

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    De Henri Guaino sur le site du Figaro Vox via artofuss.blog :

    «Nous marchons vers la guerre comme des somnambules»

    12 mai 2022

    TRIBUNE – Dans un texte de haute tenue, l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République relève des analogies entre la situation internationale née de la guerre en Ukraine et l’état de l’Europe en juillet 1914. Sans renvoyer dos à dos l’agresseur et l’agressé, et tout en distinguant le bellicisme de Moscou et le discours désormais martial de Washington, il s’alarme du durcissement des positions en présence qui ne laisse aucune place à une initiative diplomatique et à une désescalade.

    Nous marchons vers la guerre comme des somnambules.

    J’emprunte cette image au titre du livre de l’historien australien Christopher Clark sur les causes de la Première Guerre mondialeLes Somnambules, été 1914: comment l’Europe a marché vers la guerre.

    «Le déclenchement de la guerre de 14-18,écrit-il, n’est pas un roman d’Agatha Christie (…) Il n’y a pas d’arme du crime dans cette histoire, ou plutôt il y a en a une pour chaque personnage principal. Vu sous cet angle, le déclenchement de la guerre n’a pas été un crime, mais une tragédie.» En 1914, aucun dirigeant européen n’était dément, aucun ne voulait une guerre mondiale qui ferait vingt millions de morts mais, tous ensemble, ils l’ont déclenchée. Et au moment du traité de Versailles aucun ne voulait une autre guerre mondiale qui ferait soixante millions de morts mais, tous ensemble, ils ont quand même armé la machine infernale qui allait y conduire.Dès le 7 septembre 1914, après seulement un mois de guerre, le chef du grand état-major allemand qui avait tant plaidé pour que l’Allemagne attaquât avant d’être attaquée écrivait : « J’ai l’impression que je suis responsable de toutes ces horreurs et pourtant je ne pouvais agir autrement. » Tout était dit sur l’engrenage qui mène à la guerre

    Dès le 7 septembre 1914, après seulement un mois de guerre, le chef du grand état-major allemand qui avait tant plaidé pour que l’Allemagne attaquât avant d’être attaquée écrivait à sa femme: «Quels torrents de sang ont coulé (…) j’ai l’impression que je suis responsable de toutes ces horreurs et pourtant je ne pouvais agir autrement.»

    «Je ne pouvais agir autrement»: tout était dit sur l’engrenage qui mène à la guerre. Engrenage qui est d’abord celui par lequel chaque peuple se met à prêter à l’autre ses propres arrière-pensées, ses desseins inavoués, les sentiments que lui-même éprouve à son égard. C’est bien ce que fait aujourd’hui l’Occident vis-à-vis de la Russie et c’est bien ce que fait la Russie vis-à-vis de l’Occident. L’Occident s’est convaincu que si la Russie gagnait en Ukraine, elle n’aurait plus de limite dans sa volonté de domination. À l’inverse, la Russie s’est convaincue que si l’Occident faisait basculer l’Ukraine dans son camp, ce serait lui qui ne contiendrait plus son ambition hégémonique.

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  • L'arrestation du cardinal Zen, un défi pour le Vatican

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    De Riccardo Cascioli sur le New Daily Compass :

    L'arrestation du cardinal Zen, un défi pour le Vatican

    13-05-2022

    Alors que la question la plus récurrente dans les médias concerne les intentions de la Chine, l'arrestation du cardinal Zen, âgé de 90 ans, constitue un sérieux embarras pour le Saint-Siège, dont la première réaction est un silence prédominant. L'enjeu est le renouvellement de l'accord secret avec la Chine pour la nomination des évêques, mais ce serait un désastre si la liberté d'un cardinal et de l'Église était sacrifiée pour cela.

    L'arrestation du cardinal Joseph Zen à Hong Kong le 11 mai, en vertu de la loi sur la sécurité nationale en vigueur à partir de 2020, est un événement choquant qui soulève de nombreuses questions et présage des temps très sombres à venir, et pas seulement pour Hong Kong. Le fait qu'il ait été libéré sous caution (comme les trois autres personnes arrêtées avec lui) n'enlève rien à la gravité et à la brutalité de l'action. 

    Comme cela a été rapporté, le cardinal Zen est accusé d'avoir fait partie d'un comité qui collectait et distribuait des fonds pour aider les militants pro-démocratie arrêtés après la violente répression des manifestations de 2019 contre la nouvelle loi sur l'extradition en Chine. Ce comité a en fait été fermé en octobre dernier, précisément en raison de la nouvelle loi sur la sécurité nationale.

    La question qui revient le plus souvent dans la presse internationale est de savoir pourquoi la Chine (il ne fait aucun doute que Pékin est derrière la décision des autorités de Hong Kong) voudrait faire un tel geste, viser un cardinal de 90 ans qui a choisi de garder le silence depuis de nombreux mois : "Les personnes en question", a déclaré le bureau de Hong Kong du ministère chinois des affaires étrangères, "sont soupçonnées de conspiration en collusion avec des pays ou des forces étrangères, mettant en danger la sécurité nationale. C'est grave". Et le fait que ce soit une figure religieuse qui soit devenue le centre d'intérêt de la police "n'est absolument pas pertinent", selon le même bureau chinois : "Personne n'est au-dessus de la loi". Mais cela ne répond pas à la question. Le fait est que, affirme Mark Simon, qui a été pendant dix ans le bras droit de l'entrepreneur d'édition catholique Jimmy Lai, qui a également fini dans les mailles de la loi pour sa participation au mouvement démocratique, "la Chine a peur du cardinal Zen". C'est ce qu'écrivait le Washington Post d'hier, soulignant que Zen reste "le dernier symbole du mouvement démocratique de Hong Kong", résistant aux pressions de l'appareil sécuritaire chinois. Et il est toujours crédité d'un pouvoir considérable "en tant que force de résistance dans l'Église catholique de Hong Kong". Selon Simon, ce qui rend le cardinal Zen dangereux pour le régime chinois, c'est "son intégrité morale, son courage et la force de son témoignage", ainsi que "son humanité, sa générosité et sa compassion". En d'autres termes, conclut Simon, "le cardinal Zen est tout ce que le régime brutal chinois n'est pas" ; il le considère donc comme un dangereux antagoniste.

    Mais s'il est légitime de s'interroger sur les raisons de la Chine, il est encore plus intéressant de comprendre les réactions du Vatican. À vrai dire, le cardinal Zen est aussi une nuisance pour Rome. Ses critiques de l'accord secret sino-Vatican sur la nomination des évêques, signé il y a tout juste quatre ans, ont été sévères et répétées, et il a notamment blâmé le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin, jugé comme le principal architecte de cet accord. Nous ne pouvons pas non plus oublier ce qui s'est passé en septembre 2020, à la veille du renouvellement de l'accord entre la Chine et le Saint-Siège, lorsque le cardinal Zen s'est présenté à Rome pour demander en vain une rencontre personnelle avec le pape et a dû rentrer à Hong Kong humilié et les mains vides.

    La déclaration superficielle publiée par le directeur du bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, dans la soirée du 11 mai, trahit l'embarras : "Le Saint-Siège a appris avec inquiétude la nouvelle de l'arrestation du cardinal Zen et suit l'évolution de la situation avec une extrême attention", pratiquement une tentative de prendre le temps de réfléchir à ce qu'il faut dire et faire. Aucune mention du Pape, de sa proximité souhaitable avec un cardinal arrêté, et de son souvenir dans la prière pour ceux qui sont victimes d'une telle injustice. Pas un mot. Le Saint-Siège pense avant tout à son accord avec la Chine, dont il devra bientôt décider de l'éventuel renouvellement, et évite de dire quoi que ce soit qui puisse contrarier son interlocuteur chinois. Récemment, le cardinal Parolin a laissé entendre que même au Vatican, des doutes commençaient à naître quant à l'efficacité de cet accord pour l'Église catholique, et dans une interview accordée à Acistampa, il a dit espérer que quelque chose pourrait être changé dans l'accord. Qu'elle soit voulue ou non, l'arrestation du cardinal Zen est une réponse claire du côté chinois : une démonstration de force, une démonstration de qui est responsable et qui dicte les conditions. Symboliquement, elle vise aussi précisément le cardinal Zen, le plus grand opposant à cet accord.

    Dès les premières réactions, l'impression est que le Saint-Siège a été pris par surprise, montrant qu'il ne connaît pas du tout le régime communiste chinois ni même ce qui se passe à Hong Kong. Et qu'une fois de plus, il se pliera aux conditions imposées par Pékin, quelles qu'elles soient. Ce serait un désastre pour l'Église chinoise. On ne peut qu'espérer qu'après la perplexité initiale, le Vatican se réveillera et réalisera que le bien de l'Église ne peut pas être en contradiction avec le bien des catholiques et avec la clarté sur l'endroit où se trouve la lumière de la foi. Face à l'arrestation brutale d'un cardinal de 90 ans qui a toujours défendu le peuple catholique chinois et le peuple de Hong Kong, on ne peut même pas suggérer que le Saint-Siège est du côté de ceux qui le persécutent. S'il y a un moment pour élever la voix, c'est maintenant.

  • Pour faire face à l'hiver démographique, Rome accueille ces 12 et 13 mai les États Généraux de la Natalité

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    L’hiver démographique en Occident est une «pauvreté tragique» selon François

    Rome accueille ces 12 et 13 mai les États Généraux de la Natalité, un évènement visant à proposer des pistes afin de combattre l’hiver démographique dans lequel est plongée la péninsule italienne et une large partie de l’Europe. Dans un message publié à cette occasion, le Pape François redit son inquiétude face à ce phénomène et demande des «politiques concrètes visant à relancer la natalité et la famille».

    Personnalités renommées du monde de la politique, des sciences, du journalisme, de la sociologie, de la culture, ou encore des affaires, du spectacle et du sport: l’ample liste des intervenants aux États Généraux de la Natalité – initiés par Gigi de Palo, président du Forum des Associations Familiales – débutant ce jeudi 12 mai à Rome montre que l’évolution de la démographie italienne n’est plus une préoccupation de l’Église catholique seulement. Toute la société se mobilise face à cet «hiver» qui assombrit l’avenir de la péninsule.

    En Italie, le déclin de la population amorcé en 2015 a été accentué par les effets de l'épidémie de Covid-19. Les chiffres enregistrés en 2021 n’ont jamais atteint de tels niveaux depuis la fin de la Seconde guerre mondiale: peu de naissances (399 431, soit -31% par rapport à 2008), et presque deux fois plus de décès (746 000). Sur près de 59 millions d’habitants, 10,5 millions ont entre 0 et 19 ans, tandis que 17,9 millions ont 60 ans ou plus. Cette tendance a des conséquences directes sur le système scolaire, la santé publique et les retraites, et pèse de manière générale sur toute l’économie du pays.

    Le Pape encourage les familles et s’inquiète de «l’hiver démographique»

    Le Saint-Père, qui a déjà plusieurs fois manifesté son inquiétude face au recul de la démographie en Occident, voit dans ce phénomène une «périphérie existentielle». «C'est celle des femmes et des hommes qui ont le désir d'un enfant, mais qui ne peuvent le réaliser. De nombreux jeunes ont du mal à réaliser leur rêve familial», constate-t-il. Alors ils «abaissent la barre du désir et se contentent de substituts médiocres, comme les affaires, la voiture, les voyages, la garde jalouse du temps libre... La beauté d'une famille riche en enfants risque de devenir une utopie, un rêve difficile à réaliser», regrette le Souverain Pontife.

    Cette évolution est «une nouvelle pauvreté qui m'effraie», confie François. Elle émane selon lui de «ceux qui escamotent le désir de bonheur dans leur cœur, de ceux qui se résignent à édulcorer leurs plus grandes aspirations, de ceux qui se contentent de peu et cessent d'espérer de grandes choses». «Oui, c'est une pauvreté tragique, car elle touche l'être humain dans sa plus grande richesse: mettre des vies au monde pour en prendre soin, transmettre avec amour l'existence qu'il a reçue à d'autres», poursuit-il.

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi 5 janvier son cycle de catéchèses sur la figure de saint Joseph, vu comme père putatif de Jésus. L’occasion pour le Saint-Père de proposer ...

    Contre une attitude myope

    Le Pape considère que ne pas voir «le problème de l'absence de naissance est une attitude myope; c'est renoncer à voir loin, à regarder devant soi». «C'est se détourner, en pensant que les problèmes sont toujours trop complexes et qu'on ne peut rien faire. C'est, en un mot, l'abandon», résume-t-il avec force. L’évêque de Rome invite au contraire à ne pas accepter «passivement que les choses ne peuvent pas changer».

    Sortir du déclin démographique est possible si «au-delà des intérêts partisans et des barrières idéologiques, nous travaillons ensemble», assure le Pape, qui invite à des «politiques concrètes visant à relancer la natalité et la famille», et impliquant tous les niveaux - institutionnel, médiatique, culturel, économique et social. «Je pense à vous et j'aime voir comment la question de la natalité est capable d'unir et non de diviser», écrit François aux participants à ces États Généraux.

    «Les données, les prévisions, les chiffres sont désormais connus de tous : nous avons besoin de concret. Il est temps de donner de vraies réponses aux familles et aux jeunes : l'espoir ne peut et ne doit pas mourir d'attente», déclare enfin le Souverain Pontife, certain que «c'est possible».

  • 6 milliards de dollars pour faire avancer la cause féministe

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    De C-Fam.org (Rebecca Oas) :

    Les féministes veulent 6 milliards de dollars pour faire avancer leur programme mondial

    12 mai 2022

    WASHINGTON, D.C. 13 mai (C-Fam) Un nouveau rapport exhorte les philanthropes à investir plus de 6 milliards de dollars dans les organisations féministes d'ici 2026, soit environ 1,5 milliard de dollars par an, afin de "réaliser le changement transformateur que les donateurs recherchent".  Pour prouver qu'un tel investissement serait efficace, le rapport cite la libéralisation récente des lois sur l'avortement en Argentine, en Irlande et au Mexique.

    Le rapport les qualifie de "victoires concrètes" des mouvements féministes, qu'il décrit comme "tenant activement la ligne contre l'attaque coordonnée des mouvements anti-droits qui font reculer des victoires durement acquises, que ce soit au Texas aux États-Unis, en Pologne, en Autriche ou au Ghana".

    L'État du Texas est spécifiquement mentionné dans le rapport parce qu'il a adopté une loi interdisant l'avortement après la détection d'un battement de cœur fœtal. La Cour suprême des États-Unis a rejeté un recours contre cette loi et examine actuellement si l'avortement est ou non un droit constitutionnel. Quelques jours avant le lancement du rapport, un projet d'avis de la Cour suprême a fait l'objet d'une fuite, indiquant l'intention de la Cour d'annuler Roe v. Wade, la décision de 1973 qui a légalisé l'avortement à tous les stades de la grossesse aux États-Unis comme un droit constitutionnel.

    Selon Devex, cette nouvelle "a provoqué une onde de choc dans la communauté des défenseurs du droit à l'avortement" et a suscité de nouveaux appels à financer les causes féministes dans le monde entier, étant donné l'influence mondiale des États-Unis.

    Comme exemple de "l'érosion des droits et des politiques progressistes", le rapport mentionne la Déclaration du Consensus de Genève, dans laquelle plus de 30 pays ont réaffirmé que l'avortement n'est pas un droit de l'homme et que la famille est "l'unité de groupe naturelle et fondamentale de la société".  La déclaration commune était dirigée par les États-Unis sous l'administration Trump, jusqu'à ce que le président Joe Biden annule le soutien des États-Unis.  La coalition du Consensus de Genève, que le rapport féministe dénonce comme des "forces anti-droits", est créditée d'avoir empêché "de nouvelles avancées dans les engagements sur l'éducation sexuelle complète, les droits sexuels et les droits LGBTQI+."

    Outre l'avortement, le rapport indique clairement que les milliards qu'il réclame serviraient à promouvoir l'idéologie du genre.  Selon sa liste de définitions, "[l]es femmes, les filles et les personnes non binaires sont une catégorie inclusive qui fait référence aux femmes et aux filles cis et transgenres et aux personnes qui s'identifient comme non binaires."

    Pour contrer les souffrances causées par le patriarcat, le capitalisme et d'autres causes, les auteurs écrivent que "les leaders et les efforts féministes doivent être dotés de ressources abondantes."

    Les auteurs du rapport caractérisent les organisations féministes comme étant "significativement sous-financées" selon les recherches de l'AWID, un groupe féministe, qui compte parmi ses propres donateurs la Fondation Ford, la Fondation Open Society et l'Agence suédoise de développement international.

    Le rapport a été publié par le Bridgespan Group, qui conseille les donateurs et les organisations à but non lucratif pour promouvoir le changement social, et Shake the Table, anciennement connu sous le nom de Feminist Imaginations, qui cherche à orienter les financements vers "la justice raciale, de genre et économique".

    L'élaboration du rapport a été soutenue par la Fondation Bill et Melinda Gates, qui a promis 2,1 milliards de dollars sur cinq ans pour l'égalité des sexes l'année dernière lors du Forum sur l'égalité des sexes d'ONU Femmes à Paris.  Malgré ses premières tentatives d'éluder la question de l'avortement, la Fondation Gates finance depuis longtemps des groupes qui encouragent l'avortement dans le monde entier.

    En réponse à la fuite de l'avis de la Cour suprême, Bill Gates a déclaré sur Twitter que l'annulation de Roe v. Wade "nous ramènerait 50 ans en arrière".  Son ancienne épouse Melinda a également dénoncé "la restriction de l'accès aux services de santé reproductive".

  • Les démocrates américains veulent-ils la guerre civile ?

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    De Luca Volontè sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Avortement, les démocrates américains font exploser la guerre civile

    12-05-2022

    La violence se poursuit aux États-Unis en réaction au projet anti-avortement de la Cour suprême. Des déclarations scandaleuses du porte-parole de la Maison Blanche soutenant - contre la loi - les manifestants chez les juges. La presse libérale évoque des scénarios de guerre civile et le maire démocrate de Chicago invite à "prendre les armes".

    L'évolution violente du débat aux États-Unis après la publication illégale (voir ici) du projet de décision qui pourrait mettre fin à la légalisation fédérale de l'avortement ne cesse de surprendre. La situation grave de ces derniers jours a été une fois de plus enrichie par les événements incroyables qui se sont produits au cours des dernières 48 heures. En particulier : les déclarations de la Maison Blanche soutenant le siège des domiciles des juges suprêmes et le silence du ministère de la justice ; les menaces et les agressions inquiétantes et continues dont sont victimes les églises et les centres pro-vie et le soutien que ces actions reçoivent de la presse libérale et des politiciens démocrates ; les débats hallucinants et les votes grotesques au Sénat et, enfin, la façon dont tout cela est habilement manipulé à des fins politiques par les démocrates dans le but de détourner l'opinion publique des problèmes économiques.

    A la Maison Blanche, ce sont des jours de confusion. Si, d'une part, ils ont condamné le vandalisme dans les églises le dimanche 8 mai, d'autre part, mardi, la porte-parole sortante Jen Psaki a tenu à préciser que le président Biden soutient les manifestants pacifiques qui manifestent leur indignation face à une éventuelle décision contre l'avortement. Cela se heurte à la réalité, qui montre en fait comment et à quel point ces manifestants - groupes violents contre l'avortement et Antifa - ne sont pas du tout pacifiques ou civilisés.

    L'attentat à l'explosif contre une église déjoué ces derniers jours à New York, le tabernacle volé dans une église à Kety (Texas), le vandalisme à l'église de Fort Collins (Colorado), ainsi que les dommages causés à plusieurs centres pro-vie à travers le pays et le siège continu des manifestants au domicile des six juges conservateurs (bien que le juge en chef Roberts n'ait pas encore commenté le projet de décision), montrent exactement le contraire de ce que prétend la Maison Blanche. Le soutien de l'administration Biden aux émeutes et aux manifestations est flagrant, quand on sait que le ministère de la Justice, bien qu'il ait l'obligation légale fédérale de poursuivre les manifestants qui protestent près du domicile des juges suprêmes afin de conditionner leur jugement, n'a pas encore levé le petit doigt pour intervenir. Elle ne l'a pas fait non plus hier, mercredi 11 mai, alors que la manifestation des partisans de l'avortement devant les résidences des six juges était connue depuis plusieurs jours. Joe Biden les soutient, ainsi qu'un grand nombre de membres démocrates du Congrès. Et le chef du département de la justice, Merrick B. Garland, est silencieux.

    Le pire, ce sont les voix de la presse, à commencer par le New York Times, qui attisent les foules et poussent à l'occupation permanente des rues et des places pour protester sine die. Selon le Guardian, en phase avec la presse libérale américaine, l'éventuelle décision de la Cour suprême conduira à une grande "guerre civile". La maire de Chicago, Lori Lightfoot, du parti démocrate, a publiquement appelé sur les médias sociaux à " prendre les armes " pour défendre l'avortement contre la Cour suprême. La stratégie des démocrates est claire : le combat doit se poursuivre, coûte que coûte, jusqu'en novembre prochain et devenir le sujet des élections de mi-mandat. Même au prix de maigres chiffres. Voir, en ce sens, la démonstration d'impuissance des sénateurs démocrates hier, avec le vote - rejeté, en partie grâce au sénateur démocrate Joe Manchin - sur la mise au programme de la proposition radicale de fédéralisation de l'avortement sans limites et avec un texte qui, paradoxalement, ne contient même pas le terme femme ou mère pour ne pas déplaire au lobby LGBT.

    Les démocrates et les avorteurs utilisent tout et n'importe quoi pour poursuivre leurs plans destructeurs pour la nation et l'ordre américain. Même la secrétaire au Trésor Janet Yellen, lors de l'audition du Sénat mardi sur la situation économique préoccupante et la hausse de l'inflation dans le pays, s'est pliée aux revendications des avorteurs en se lançant dans une déclaration officielle audacieuse et honteuse : "La décision de la Cour suprême entraînerait une crise économique majeure" parce que les femmes ne pourraient plus travailler librement.

    Manifestement, les républicains ne laissent pas passer en silence les actions et les déclarations indécentes qui sont faites ces jours-ci et - tout en ne reculant pas d'un iota sur le droit à la vie des personnes conçues, la liberté de religion et le respect de l'indépendance de la Cour suprême - ils pointent du doigt les impressionnants échecs de cette année et demie d'administration démocrate. L'inflation en avril, dont les chiffres ont été publiés hier, s'élève à 8,3 %, après avoir été de 8,5 % en mars, le pire chiffre depuis 40 ans ; les prix du pain ont augmenté de 11 % en un mois et tous les produits alimentaires ont des coûts sans précédent depuis des décennies.

    Le président Biden est confronté à une forte baisse d'approbation à travers le pays, seuls 2% des Américains sont satisfaits de son travail sur l'économie, 77% sont très inquiets, selon un sondage CNN. Faute d'autre chose, durant la première année de Biden, le nombre de décès par overdose a dépassé les 100 000, un record. La grande majorité des Américains sont donc plus inquiets.

    Pourtant, le juge Clarence Thomas a clairement indiqué que "la Cour suprême ne se laissera pas intimider" par les manifestations de rue et les menaces politiques. La majorité des juges continuent de soutenir le projet de Samuel Alito, le seul projet de décision à ce jour. La conférence épiscopale américaine a raison d'appeler à une journée de prière et de jeûne le 13 mai - la fête de Notre-Dame de Fatima - pour mettre fin à l'avortement. Que vont faire Biden et les Catho-Démocrates américains ?

  • Le cardinal Zen, ancien évêque de Hong Kong, a été arrêté (mise à jour 12/5)

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    De Catholic News Agency :

    Le cardinal Zen, ancien évêque de Hong Kong, a été arrêté

    Hong Kong, Chine, 11 mai 2022

    Le cardinal Joseph Zen a été arrêté par les autorités de Hong Kong, selon les médias locaux.

    L'ancien évêque catholique de Hong Kong, âgé de 90 ans, aurait été arrêté le 11 mai pour son rôle d'administrateur du "612 Humanitarian Relief Fund", qui a aidé les manifestants pro-démocratie à payer leurs frais de justice.

    Le journal The Standard a rapporté que les membres du fond ont été arrêtés mercredi soir, heure locale, selon des sources.

    Le fonds, qui a été fondé en 2019, a été dissous l'année dernière après que la police de sécurité nationale lui a ordonné de partager les détails opérationnels, a indiqué le journal.

    Zen, qui a quitté son poste d'évêque catholique de Hong Kong en 2009, est un partisan déclaré du mouvement pro-démocratique.

    En 2020, une vaste loi sur la sécurité nationale est entrée en vigueur, criminalisant des libertés civiles auparavant protégées en les qualifiant de "sédition" et de "collusion avec l'étranger".

    Reuters rapporte que Zen et quatre autres personnes - la pop star canadienne de Hong Kong Denise Ho, l'universitaire Hui Po Keung et les anciens législateurs de l'opposition Margaret Ng et Cyd Ho - ont été arrêtés pour "collusion avec des forces étrangères".

    Avant la mise en œuvre de la loi, de nombreux catholiques, dont Zen, avaient prévenu qu'elle pourrait être utilisée pour réduire au silence l'Église de Hong Kong.

    L'arrestation de Zen posera un dilemme au Vatican, qui a évité de critiquer publiquement la répression à Hong Kong.

    L'archevêque Paul Gallagher, l'équivalent du ministre des affaires étrangères du Vatican, a déclaré en juin 2021 qu'il n'était pas convaincu que s'exprimer sur la situation à Hong Kong ferait une différence.

    Benedict Rogers, un militant britannique des droits de l'homme, a déploré ces arrestations.

    Rogers, fondateur de l'ONG Hong Kong Watch et converti au catholicisme, a déclaré : "Nous condamnons les arrestations de ces militants dont le "crime" supposé était de financer une aide juridique pour les manifestants pro-démocratie en 2019."

    "Les arrestations d'aujourd'hui signalent sans aucun doute que Pékin a l'intention d'intensifier sa répression des droits et libertés fondamentaux à Hong Kong."

    "Nous exhortons la communauté internationale à faire la lumière sur cette répression brutale et à demander la libération immédiate de ces militants."

    Le All-Party Parliamentary Group for Freedom of Religion or Belief, un groupe multipartite de parlementaires britanniques, a également condamné l'arrestation de Zen.

    "C'est un nouvel exemple des restrictions croissantes des droits fondamentaux de l'homme en Chine", a-t-il déclaré dans un message sur Twitter.

    David Alton, un membre indépendant de la Chambre des Lords, la chambre haute du Parlement britannique, a qualifié l'arrestation du cardinal d'"acte d'intimidation scandaleux".

    En début de semaine, l'ancien chef de la sécurité John Lee a été désigné comme le prochain chef de l'exécutif de Hong Kong, succédant à Carrie Lam, qui occupait ce poste depuis 2017. Lee et Lam sont tous deux des catholiques baptisés.

    L'évêque Stephen Chow Sau-yan, le nouveau dirigeant catholique de Hong Kong, a pris la tête de son diocèse en décembre 2021.

    Dans sa première interview, publiée en février dernier, il a souligné l'importance de protéger la dignité humaine.

    "Je trouve inacceptable que la dignité humaine soit ignorée, bafouée ou entièrement éliminée. Dieu nous a donné cette dignité lorsqu'il nous a créés à son image et à sa ressemblance. Elle est donc universelle car elle provient de l'amour de Dieu", a déclaré M. Chow.

    En mars, le pape François a enregistré un bref message vidéo pour les catholiques de Hong Kong.

    "Je vous souhaite d'être de bons citoyens et que vous soyez courageux face aux défis du temps", a-t-il déclaré.

    Dans le dernier billet de blog du cardinal Zen avant son arrestation, il a cité Romains 8:34-39 : "C'est le Christ [Jésus] qui est mort, mais qui est ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui intercède pour nous. Qu'est-ce qui nous séparera de l'amour du Christ ? L'angoisse, ou la détresse, ou la persécution, ou la famine, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ? Comme il est écrit : 'C'est à cause de toi qu'on nous tue tous les jours ; on nous regarde comme des brebis qu'on égorge.'"

    "Non, dans toutes ces choses, nous vainquons de façon écrasante par celui qui nous a aimés. Car je suis convaincu que ni la mort, ni la vie... ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu dans le Christ Jésus notre Seigneur."

    Mise à jour avec I.Media via Aleteia.org :

    Le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong a été brièvement arrêté ce mercredi 11 mai par les autorités chinoises avant d'être libéré sous caution. Âgé de 90 ans, il est un opposant pugnace du régime de Pékin.

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  • Liturgie et Tradition : la Voix Romaine entendue jusqu’à Rome ?

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  • Tabernacle volé, église catholique dégradée, clinique de grossesse vandalisée : le point sur les agissements des abortistes aux USA

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    De Joe Bukuras et Shannon Mullen sur Catholic News Agency :

    Mise à jour sur les troubles : Tabernacle volé, église catholique dégradée, clinique de grossesse vandalisée.

    Salle de presse de Washington, D.C., 9 mai 2022

    De nouveaux actes criminels visant des églises catholiques et des opposants à l'avortement ont été signalés lundi, après un week-end de la fête des mères marqué par des troubles en de multiples endroits aux États-Unis, liés à la colère suscitée par une éventuelle décision de la Cour suprême annulant le jugement Roe v. Wade.

    Dans l'un des derniers incidents, le pasteur d'une église catholique de Katy, au Texas, a signalé le 9 mai que son tabernacle avait été volé dans la nuit. On ne savait pas si ce vol avait un lien avec les récentes menaces d'un groupe pro-avortement de perturber les messes catholiques du dimanche et de brûler l'Eucharistie.

    "Nous ne savons pas qui a fait ça, mais la police enquête. Veuillez prier pour nous et pour ceux qui ont commis ce sacrilège criminel", a tweeté le 9 mai le père Christopher Plant de l'église catholique Saint-Barthélemy l'Apôtre, située dans l'archidiocèse de Galveston-Houston. Aucune information supplémentaire n'était disponible avant la publication lundi.

    Dans un autre incident, une église catholique du nord du Colorado, connue pour son ministère pro-vie actif, a été vandalisée avec des graffitis pro-avortement au cours du week-end. 

    L'extérieur de la paroisse St. John XXIII à Fort Collins, à environ une heure de route au nord de Denver, a été défiguré par des inscriptions rouges peintes à la bombe sur le thème "My Body My Choice" et un symbole qui semble être un "A" signifiant "anarchie". La police a déclaré que l'incident a eu lieu vers 1h15 du matin le samedi 7 mai, et que certains "panneaux de verre extérieurs" ont également été brisés. 

    Par ailleurs, le révérend Dean Nelson, utilisateur de Twitter, a tweeté le 9 mai qu'un centre de ressources sur la grossesse pro-vie de Virginie du Nord avait été vandalisé pendant la nuit. L'AIIC a confirmé qu'il s'agissait de la clinique First Care Women's Health à Manassas, en Virginie. Une photo montre une peinture noire à la bombe sur le côté du bâtiment, avec les mots "L'AVORTEMENT EST UN DROIT" et "MENSONGES".

    Becky Sheetz, PDG de First Care Women's Health, a déclaré lundi à l'ANC que "nous ne combattons pas la chair et le sang. Nous combattons des forces démoniaques obscures. Et vous le savez quand vous vous lancez dans ce travail". "Elle a ajouté : "Ce ciblage est un symbole de notre efficacité."

    Des manifestants bloqués à Seattle

    Un autre incident dimanche a impliqué une confrontation animée entre un agent de sécurité et des manifestants à l'extérieur de la cathédrale St. James à Seattle, capturée dans une vidéo mise en ligne par The Post Millennial.

    La vidéo montre qu'alors que les manifestants commencent à monter les marches de l'église en direction de l'agent de sécurité, qui se trouve sur leur chemin, une femme tombe dans les escaliers, ce qui incite d'autres manifestants à accuser l'agent de sécurité de l'avoir poussée. La vidéo ne montre pas si l'agent de sécurité l'a poussée ou non.

    Les manifestants crient alors des injures à l'agent de sécurité. Un agent de police s'interpose alors entre l'agent de sécurité et les manifestants sur les marches. On peut entendre sur la vidéo l'un des manifestants dire que le groupe prévoyait de livrer une pile de cintres à l'église, une référence apparente aux affirmations selon lesquelles l'annulation de Roe marquerait un retour aux avortements clandestins.

    Dans une déclaration à CNA, l'archidiocèse de Seattle a contesté l'affirmation selon laquelle le manifestant a été poussé dans les escaliers.

    "Compte tenu des informations de la semaine dernière selon lesquelles des groupes pro-avortement pourraient manifester pendant les messes de ce week-end, l'archidiocèse de Seattle a publié vendredi une communication à toutes les paroisses pour les avertir de cette possibilité", indique le communiqué.

    PLUS AUX USA

    Vandalisme à la paroisse St. John XXIII à Fort Collins, Colo, le 7 mai 2022.
    Une église paroissiale du nord du Colorado taguée de graffitis pro-avortement ; la police enquête
    Lire l'article

    "Au cours du week-end, nous avons été informés qu'un groupe prévoyait de manifester à la cathédrale St. James dimanche. Lorsque les manifestants sont arrivés, on leur a demandé de rester sur le trottoir et de ne pas entrer dans la cathédrale puisque la messe avait commencé. Une femme s'est précipitée dans les escaliers sur le garde de sécurité pour tenter de lui échapper. Pour se défendre, il a levé le bras et elle est tombée en arrière. Elle n'a été poussée en aucune façon", poursuit le communiqué. "La police de Seattle, qui a été appelée à l'avance, a assisté à toute la scène et a rédigé un rapport dans lequel elle a considéré que ses actions constituaient une agression contre l'agent de sécurité."

    Le département de la police de Seattle n'a pas répondu à la demande d'information de CNA avant publication.

    Biden condamne l'incendie criminel

    Dans l'un des incidents signalés précédemment, le bureau d'une organisation pro-vie à Madison, dans le Wisconsin, a été incendié dimanche matin après qu'au moins un cocktail Molotov ait été jeté sur le bâtiment. Le feu a été rapidement éteint par les pompiers de Madison. Personne n'a été blessé, selon la police. Un graffiti laissé sur l'extérieur du bâtiment disait : "Si les avortements ne sont pas sûrs, vous ne l'êtes pas non plus".

    Dans une déclaration, la Maison Blanche a condamné l'attaque contre le siège du groupe Wisconsin Family Action. 

    "Le président Biden condamne fermement cette attaque et la violence politique, quelle qu'elle soit. Le président a clairement indiqué, tout au long de sa vie publique, que les Américains ont le droit fondamental de s'exprimer en vertu de la Constitution, quel que soit leur point de vue. Mais cette expression doit être pacifique et exempte de violence, de vandalisme ou de tentatives d'intimidation", indique le communiqué de la Maison Blanche. (voir ICI)

    La colère des partisans de la légalisation de l'avortement a éclaté la semaine dernière lorsque Politico a publié une version préliminaire d'un avis rédigé par le juge associé conservateur Samuel A. Alito Jr. dans une affaire d'avortement au Mississippi. Politico a rapporté que quatre autres juges conservateurs étaient sur le point de se joindre à Alito pour renverser la décision historique de 1973 dans l'affaire Roe et une autre décision près de 20 ans plus tard dans l'affaire Planned Parenthood v. Casey qui a confirmé la légalisation de l'avortement dans tout le pays par Roe.

    En réponse, un groupe pro-avortement, Ruth Sent Us, a appelé les partisans de l'avortement à perturber les messes catholiques de la fête des mères. Le groupe a également affiché les adresses de plusieurs juges conversant et a appelé à des rassemblements devant leur domicile. Samedi, des manifestants ont manifesté devant le domicile du juge en chef John G. Roberts Jr. et du juge associé Brett Kavanaugh.

    Ruth Sent Us a appelé à une autre manifestation devant le domicile d'Alito lundi soir.

  • A Liège, le dimanche 15 mai 2022 à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy 132): "Foliamusica" entre musiciens ukrainiens et musiciens du monde

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    Le dimanche 15 mai 2022 à 16h00, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) : la musique d’Ukraine et du monde fait la force

    Programme

    Chant, clarinette, accordéon, piano, flûte, violon et alto

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    Liège

    Katia Novikova : Volodymyr Vermenych words by Mykola Singaivsky- Chornobryvtsi

    Conservatoire Royal de Mons, les chanteurs de la classe de Thierry Migliorini :

    Gong Li Peng : A.Scarlatti - Le Violette/ Forlanne

    Clarisse Magalhães : WA Mozart-Un moto di gioia ./ J.Turina - Nunca Olvida

    Coune Raphaël : Gluck - O del moi dolce ardor/John Dowland - Come again

    Yanting Zhou : A.Scarlatti - Gia il sole sel Gange. / Jin Se Shang Yin Li

    Conservatoire Royaux de Gand et de Liège 

    Duo de clarinettes Daryna Bachynska & Ostap Bachynska :

    1 Duo Macolm Arnold – Fantasy & 2 Muczynski Robert – Duo n°2

    Actuellement à l’IMEP

    Matvii Merimerin violon : Bach – Adagio et fugue sol mineur

    Mykhailo Bozhenko alto : Bach - Prélude suite n°2

    Matvii Merimerin violon : Wieniawski - Caprice « la vélocité »

    Oleksandr Kushnarev violon : Skorik - Caprice

     Conservatoire Royal de Mons

    Aurélien Mangwa : W.A.Mozart - Haï Gia vin to la causa ./ Mariu - Parla mi d’amore

    Violette Schloessing : J.S.Bach - Buse und Reu/ R.Schumann - Abschied von Frankreich

    Haendel - Extrait du Messiah O thou that tell est good tidings to Zion

    Li Yong Peng : J’ai perdu mon Eurydice.Gluck/ Ch.Gounod - Le Soir

    Mozart – La flûte enchantée Duo Papageno/Papagena

    Actuellement à l’IMEP

    Oleksandr Kushnarev- Violon solo - Bach - Siciliana et Presto

    Duo : Oleksandr Kushnarev- Violon & Mykhailo Bozhenko – Alto

    Haendel - Halvorsen - Passacaglia pour violon et alto

    Conservatoire Royal de Mons

    Duo accordéons : Vladimir Avdeychev et Stefan Fangurel

    Rondo Capriccioso – Zolotarev

    PAUSE 

    Conservatoire Royal de Mons

    Tang Yongqi : Haendel (Berenice) Si tra I Ceppi /

    W.A.Mozart - Der vogelfanger bon ich Ja/ Donne mie la fate à tanti.

    Florence Susan : J.S.Bach - zerfliesse mein herz & J.Jongen - Bal de Fleur

    Strozzi Amante lucuoce.

    Liège

    Anna Vahylevych clarinette :1 Poulenc Francis - Sonata & 2 Olenchik – Caprice

    Conservatoire Royal de Mons

    Duo accordéons : Vladimir Avdeychev et Stefan Fangurel

    Rondo Capriccioso -- Zolotarev

    1 J'entends pas le bruit de la ville - Shalaev

    2 Airs espiègles - Viktor Gridin

    Conservatoire Royal de Liège et Gand

    Daryna Bachynska flûte solo : Poulenc Francis – Joueur de flûte & Berce les ruines -

    Duo flûte clarinette Daryna Bachynska & Ostap Bachynska

    Villa Lobos Heitor – Choros n°2

    Liège

    Katia Novikova : Deux chansons ukrainiennes (Himn  Ukrayiny)

    Conservatoire Royal de Mons

    Rosenbaha Baiba : Bellini - Norma - Sgombra e la sacra selva/

    W.A.Mozart - Clemens do Titus - Parto Parto

    C Saint Saëns – Amour, viens aider ma faiblesse.

    Pianiste accompagnatrice et répétitrice de l’ORW : Hilary Caine.

    P.A.F. libre

    La recette sera offerte intégralement après le concert aux musiciens ukrainiens réfugiés. 

    Merci à tous les participants, les professeurs et la pianiste pour leur dévouement. En partenariat avec les conservatoires royaux de Mons, Gand, IMEP et Liège, l’asbl Sursum Corda de l’église du Saint Sacrement et Michel Coes - consul de France (rendez-vous suivant à la Villa Gallery, parc de la Boverie, le dimanche 29 mai à 17h)

    Cécile Leleux, directrice artistique de Foliamusica France Belgique

    www.foliamusica.be

    Rens. 0499259930 ou 04 2531262 

  • Dimanche 15 mai 2022, 10 nouveaux saints pour l'Église !

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    Ce dimanche 15 mai, dix bienheureux seront canonisés à Rome. Ils arrivent après deux ans d'arrêt des grands événements au Vatican à cause de la pandémie. Ces personnalités, par leur charisme, leur dévouement au Christ, leur vocation fondatrice, leur vertu heroïque ou même leur martyre, sont invitées à nous inspirer encore aujourd'hui. Parmi eux, Charles de Foucauld :