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Jeunes - Page 123

  • La grossesse n'est pas une maladie que l'on soigne en tuant un enfant

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    De C-Fam :

    Lila Rose secoue l’audience de l’ONU

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    NEW YORK, 13 Mars (C-Fam). Une salle de conférence de l’ONU remplie d’environ 400 jeunes assis dans des fauteuils de diplomates qui ont bondi sur leurs pieds pour applaudir une jeune femme la nuit dernière. Lila Rose et ses vidéos clandestines montrant la pratique de l’avortement impitoyable de Planned Parenthood, ont fait leur première apparition dans le bâtiment aout.

    “Je demande pardon pour comment mon pays a exporté la violence contre les plus innocents » partout dans le monde, a-t-elle déclaré. Et je veux partager ce que mes équipes ont vu au sein de l’industrie de l’avortement ».

    New-York est le lieu de naissance de Planned Parenthood, la plus grande chaine d’avortement aux Etats-Unis et un puissant acteur politique au niveau international, a-t-elle soulevé.

    Lila a montré les vidéos d’employés de Planned Parenthood expliquant comment on obtient un avortement pour la sélection du sexe, un avortement en fin de grossesse et comment obtenir de façon frauduleuse une aide du gouvernement.

    “Si nous ne traitons pas les membres les plus faibles de notre société avec le même respect que nous avons pour nous-mêmes, où est la justice ? Où est l’égalité ? Où est la défense des droits de l’homme ? a clamé Lila à la foule.

    Plusieurs employées qui pensaient qu’elles luttaient pour la justice en matière de reproduction ont abandonné Planned Parenthood, a raconté Lila. Elles ont réalisé que «cela n’était peut-être pas ce qu’il y avait de mieux pour les femmes, peut-être que nous pouvions faire mieux pour les femmes que de tuer leur chair et leur sang, peut-être que c’est coercitif, peut-être que c’est un mensonge que nous avons soutenu par de puissants intérêts politiques et commerciaux », et auxquels l’avortement rapporte plusieurs millions de dollars.

    Un gros effort est fait pour ne pas reconnaitre l’enfant dans l’utérus. « Mais une fois que nous reconnaissons ce que la science et la raison nous disent sur la vie dans l’utérus » les gens peuvent voir l’humanité dans un enfant à naître.

    La notion de “mon corps, mes droits” nous conduit à l’idée que « je fais ce qui me plait » avec le « corps qui est dans mon corps ». Cela met tout le poids de l’enfant sur la femme, parce que la société dit à la femme « tu en prends en soin. Tu y fais face ».

    L’avortement est proposé comme la seule solution aux femmes qui sont confrontées au défi d’être enceintes « si tu veux évoluer dans ta carrière, si tu veux rester avec ton copain ».

    Mère Teresa disait que l’avortement est le plus grand destructeur de paix.

    “Quand on s’empare du membre le plus faible de la société et qu’on lui nie ses droits humains, au lieu de les protéger, nous ne pouvons pas obtenir la paix à laquelle nous aspirons » a soulevé Lila.

    Quand un enfant qui est dans « la situation la plus dépendante, qu’il est le membre le plus faible de notre société se voit nier son droit le plus fondamental », a-t-elle dit, « cela engendre une crise des droits de l’homme au cœur de la société, et vous ne pouvez pas avoir la paix ».

    Un lieu commun des lobbys de l’avortement, spécialement pour faire pression sur les pays afin qu’ils légalisent l’avortement, est que la grossesse est « une maladie qui est traitée en tuant un enfant ».

    Encore maintenant “les femmes continuent de mourir à cause de l’avortement » aux Etats-Unis « parce qu’il s’agit d’un acte violent antinaturel contre la mère et contre son enfant » a déclaré Lila.

    Une vidéo faisait le contraste entre Planned Parenthood fournissant l’avortement en fin de grossesse avec des photos de Toby, un enfant né à 24 semaines, puis des photos de lui à neuf mois, deux ans et jouant dans un bateau à trois ans.

    Une femme de l’audience a passé un message à un étudiant de la Coalition de la Jeunesse Internationale qui l’avait invitée à l’évènement. Elle était en faveur de l’avortement avant, mais maintenant elle était contre, disait-elle dans son message.

    L’archevêque Bernardito Auza du Saint Siège a organisé l’évènement intitulé “Young and Courageous Because Life Can’t Wait” (« Jeunes et courageux car la vie n’attend pas ») avec le C-Fam (l’éditeur du Friday Fax).

    Traduit par Laetitia de la Vega.

  • Une intervention aux Nations-Unies pour dénoncer le développement du marché international de la vente d’enfants

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    De Liberte Politique.com :

    Plainte de No Maternity Traffic aux Nations-Unies pour l’abolition de la GPA

    Une “plainte individuelle” auprès du rapporteur spécial des Nations-unies a été déposée pour dénoncer la participation des autorités russes à un cas avéré de vente d’enfant.

    LE 11 MARS 2015, durant le débat aux Conseil des droits de l’homme (ONU, Genève) consacré à la lutte contre la vente d’enfants, Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), est intervenu oralement pour dénoncer le développement du marché international de la vente d’enfants par gestation par autrui (GPA).

    Il a invité le Rapporteur spécial sur la vente d’enfants, Mme Maude de Boer Buquicchio, « à promouvoir une action internationale de lutte déterminée contre toute forme de vente d’enfants, y compris par la gestation par autrui, afin que cette pratique soit effectivement abolie. »

    L’ECLJ, organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif auprès des Nations-unies, est membre du collectif européen d’associations “No Maternity Traffic” qui milite en faveur de l’abolition de la gestation par autrui.

    Un enfant vendu 49000 €

    En parallèle, l’ECLJ introduit une “plainte individuelle” auprès du Rapporteur spécial pour dénoncer la participation des autorités russes à un cas avéré de vente d’enfant par une entreprise muscovite spécialisée en GPA. Cet enfant a été produit sur commande et vendu 49.000 € à un couple d’Italiens n’ayant aucun lien génétique avec lui ; il a été l’enjeu du récent jugement de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dans l’affaire Paradiso et Campanelli contre Italie.

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  • Triste jour pour les droits des enfants au Parlement européen (communiqué de presse de la FAFCE)

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    Communiqué de presse 
    Triste jour pour les droits des enfants  au Parlement européen

       
    Bruxelles, 13 Mars 2015

    Hier c'était la journée des droits de l’enfant.
     
    Selon la Charte Universelle des Droits de l’Homme, les enfants ont droit à une attention et une assistance particulières. 
     
    Le meilleur intérêt de l’enfant doit pioritairement être pris en considération « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions de protection sociale publiques ou privées, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs », comme l’affirme la Convention sur les droit de l’enfant.

    Hier le Parlement européen a adopté son rapport annuel sur les Droits de l’Homme dans le monde, connu par le nom de son Rapporteur, Pier Antonio PANZERI, en incluant, hélas, un paragraphe qui menace le droit des enfants d’avoir un père et une mère.

    La résolution adoptée « encourage les institutions de l'Union et les États membres à contribuer davantage à la réflexion sur la reconnaissance du mariage homosexuel ou de l'union civile homosexuelle comme un enjeu politique et social, lié aux droits civils et aux droits de l'homme » (paragraphe 162 du texte adopté). Même si les question de la filiation et de l’adoption ne sont pas abordées dans le texte, l’évolution en cours dans plusieurs Etats Membres montre une profonde confusion sociale et légale pour ce qui relève du lien entre un enfant et son père et sa mère dans le contexte ci-dessus.
     
    Le texte adopté promeut aussi le « droit à l'avortement », tandis que la Charte des droits fondamentaux de l’UE affirme que « La dignité humaine est inviolable. Elle doit etre respectée et protégée » et que « Chacun a le droit à la vie ». La résolution votée au Parlement, qui se réfère aux droits de l’homme, donc aussi au droit à la vie, « demande à l'Union et à ses États membres de reconnaître le droit inaliénable des femmes et des filles à la prise de décisions autonome pour ce qui est du droit à l'avortement légal… ».
     
    Les Droits de l’Homme sont universels, mais le Parlement européen a prouvé hier qu’il n’y a pas de compréhension commune de  ce qu’est la Dignité humaine. Le Députés européens ont été divisés sur ces votes. Certains ont écouté les dizaines milliers de citoyens qui  leur ont demandé de ne pas soutenir l’avortement.
     
    Le rapport Panzeri viole le principe de subsidiarité. 

    L’Europe n’a pas besoin de moins de subsidiarité, mais de plus respect pour les législations nationales. 
    L’Europe n’a pas besoin d’avortements mais de plus de soutien aux mères et une réelle éducation relationnelle et sexuelle, respectant la compétence nationale sur ces thématiques et le rôle de parents comme premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. 
     
    Les enfants en Europe ont besoin d’une mère et d’un père. Leurs besoins devraient être respectés, prenant en considération leur meilleur intérêt. Leurs besoins ne peuvent pas être négligés en faveur des désirs des adultes.
     
    La FAFCE continuera à encourager le Parlement européen à réaffirmer le principe de subsidiarité et, surtout, à protéger la dignité à chaque stade de la vie. 

    Contact: Maria Hildingsson, Secrétaire Général
    +32 4 70 20 39 18
    info@fafce.org

        La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.
  • "Transmettre, à quoi bon?"; la conférence de François-Xavier Bellamy à l'Institut Sophia

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    Ce mardi 10 mars, François-Xavier Bellamy (*) était invité par l'Institut Sophia à donner une conférence à l'Institut Marie Haps sur le thème "Transmettre, à quoi bon?". En voici le compte-rendu redigé par un ami qui y était présent et que nous remercions pour son travail :

    A quoi bon transmettre un savoir ?

    Notre civilisation écrit son testament quand elle croit qu’elle n’a plus rien à transmettre. A quoi bon transmettre ? Un point fondamental de notre éducation (et de la formation des enseignants) est que « l’enseignant ne doit pas transmettre un savoir ! ». Selon ce principe, c’est à l’élève lui-même de construire son propre savoir et transmettre un savoir serait aliéner les élèves.

    On ne parle jamais des institutions que quand elles posent problème, quand elles mettent en danger (Ex. : la fessée dans les familles). Par contre, on ne dira jamais qu’une institution sociale est un lieu de transmission. Ce qui hérisse dans les institution, c’est le rapport d’autorité : autorité parentale, autorité éducative, etc.

    Cette autorité était le rapport du passé, mais est aujourd’hui perçue comme un obstacle à la liberté. La liberté individuelle est censée s’accomplir en se détachant du rapport d’autorité.

    Petite remarque sur « l’Esprit du 11 janvier » : le gouvernement français a décrété que désormais « L’école de la République doit transmettre les valeurs de la République ». Soit une transmission assumée… mais aussi une coercition assumée : brider la liberté pour permettre la liberté. Le paradoxe complet !

    L’Occident traverse actuellement une crise de l’éducation. D’où vient-elle ? C’est une crise du sens : nous ne savons plus pourquoi transmettre. Trois étapes très anciennes marquent cette crise : les réflexions de Descartes, Rousseau et Bourdieu.

    1) René Descartes : marque la première rupture appelée « Modernité ». Son idée principale est le « Cogito ergo sum » : l’importance de la pensée propre de l’individu. René Descartes explique qu’il n’est en fait certain de rien de tout, c’est la « déception cartésienne ». Mais Descartes est néanmoins certain d’une seule chose : sa pensée. Il peut douter d’exister, il peut douter de l’existence des autres, mais pas du fait qu’il y pense. Métaphysiquement, il s’agit de déconstruire tout ce qui n’est pas notre pensée propre.

    Cela se voit encore aujourd’hui dans l’enseignement : au lieu de faire un cours magistral, on met les tables en carré et les élèves doivent faire des chansons de rap, ensuite le prof se fait le porte-parole des élèves.

    2) Jean-Jacques Rousseau : il vient accomplir le rêve cartésien d’un Homme qui serait directement lui-même, sans devoir se retourner sur ce qu’il a appris. Ce que Rousseau estime vraiment mauvais, c’est la rencontre avec les autres, avec la culture (au sens large, pas juste les musées). Rousseau estime que l’Homme seul est bon, mais que c’est la rencontre avec les autres qui le pervertit. C’est une vision béate de l’enfant, considéré comme le plus pur des Hommes. C’est une vision très négative de la culture.

     

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  • La révolution des Academies et des Free Schools en Grande-Bretagne

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    La révolution des Academies et des Free Schools en Grande-Bretagne (source)

    Comme en France, notre voisin anglais a été confronté à une baisse de qualité patente de son école publique. Mais la force de Londres a été de le reconnaître sans ambages et de chercher des solutions pragmatiques. Comme les États-Unis qui admettent sans fausse honte que leur système public compte des « failing schools », le gouvernement britannique a eu le courage de reconnaître le problème et d’innover en suscitant le développement d’Academies et de Free schools pour permettre aux enfants piégés dans des écoles publiques de piètre niveau d’aller étudier dans de bonnes écoles.

    Les premières Academies ont été ouvertes en septembre 2002 pour le secondaire et les quartiers ayant de mauvais résultats académiques, avant d’être étendues à partir de 2010 à tous types d’écoles. De nombreuses écoles publiques se sont « converties » en Academies. À cela se sont ajoutées les Free schoolsà partir de 2011. Ce sont des écoles ouvertes cette fois-ci à l’initiative des parents et non de l’État. Il y a en ce moment 4 167 Academies et 251 Free schools. 13 % des écoles primaires et 60 % des écoles secondaires ont aujourd’hui le statut d’Academies ou de Free schools en Angleterre, tant le taux de conversion d’établissements publics ordinaires a été important ces dernières années.

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  • Plus de 90% des élèves de l'enseignement public inscrits au cours de religion

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    C'est en Roumanie, et il s'agit, bien entendu, de la religion orthodoxe (source) :

    Plus de 90 % des élèves des écoles publiques roumaines se sont inscrits au cours de religion

    Après que les adversaires du cours de religion dans les écoles roumaines aient obtenu la décision du 12 novembre 2014 de la Cour constitutionnelle roumaine qui conditionne la participation des élèves à ce cours à la demande écrite des parents, tuteurs légaux ou des élèves majeurs, sous prétexte de l’exercice (ou la vérification ?) de la liberté de conscience et de confession religieuse (cf. art. 29, alinéa 1 de la constitution roumaine), la réponse positive de la majorité écrasante des parents et des enfants a été massive et digne, exprimant l’importance de la religion dans la vie du peuple roumain. La majorité – plus de 90% – des élèves des écoles publiques d’État qui disposent d’une offre éducative en religion, ont choisi de s’inscrire à cette discipline, malgré la période très courte d’inscription (environ trois semaines) et des difficultés humiliantes pour les parents. Ce résultat a valeur de référendum et appelle la famille, l’école et l’Église au dialogue, à la co-responsabilité et à la coopération pour promouvoir une éducation complète qui unit la formation spirituelle à l’enseignement général des élèves. Les résultats récents des inscriptions au cours de religion confirme et dépasse les recherches sociologiques antérieures de l’Institut des sciences de l’éducation selon lesquelles plus de 85% des parents, élèves et professeurs souhaitaient l’étude de la religion à l’école. Le Patriarcat de Roumanie a remercié les parents, les élèves, les membres d’autres cultes religieux, les institutions et toutes les personnalités publiques qui ont soutenu la présence du cours de religion à l’école.

  • La fin des cours de religion et de morale philosophique ?

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    Lu sur le site de la RTBF (J-Cl V.) :

    Le cours de religion est facultatif dans l'enseignement francophone

    Des parents peuvent-ils refuser la participation de leur enfant à un cours philosophique? L’arrêt de la Cour constitutionnelle est tombé : il reconnaît aux parents le droit d’obtenir sur simple demande, non autrement motivée, une dispense pour son enfant de suivre l’enseignement d’une des religions reconnues ou celui de la morale non confessionnelle. Cette question sensible avait été soulevée par le conseil d’État qui attendait la décision de la Cour constitutionnelle depuis plusieurs mois. Une précision qui aura une portée éminemment politique.

    Il y a un an, presque jour pour jour, le conseil d’État bottait en touche sur l’obligation d’opter pour un cours de religion ou de morale. Des parents bruxellois y voyaient pourtant une violation de la liberté de religion et du principe d'égalité et plusieurs constitutionnalistes s’étaient déjà prononcés en Commission du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La Cour constitutionnelle vient de leur donner raison. Il donne en revanche tort au conseil d’État qui soutenait que les Communautés (dont la Communauté Wallonie-Bruxelles), ont la faculté d’autoriser l’exemption de l'obligation de suivre les cours religions-morale.

    Viol de la Constitution et de la convention européenne des droits de l'homme

    La cour constitutionnelle met en cause l’article 8 de la loi du 29 mai 1959 modifiant certaines dispositions de la législation de l’enseignement et l’article 5 du décret de la Communauté française du 31 mars 1994 définissant la neutralité de l’enseignement de la Communauté. Ces textes, dit l'arrêt de la cours constitutionnelle, "violent l’article 24 de la Constitution, combiné avec l’article 19 de la Constitution et avec l’article 2 du Premier Protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l’homme."

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  • Liège, 30 mars : "Les jeunes et l'alcool", conférence par le Dr Raymond Gueibe

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    les jeunes et l'alcool :

    risque mortel ou douce compagnie ?

     

    Conférence-débat animée par

    le Docteur Raymond Gueibe, psychiatre et alcoologue.

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    Lundi 30 mars 2015 à 20h

     

    à l’église St François de Sales à Liège (Laveu)

     

    présentation : Les jeunes et l'alcool - Raymond Gueibe.pdf

  • Une nouvelle guerre de religion ?

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    monseigneur-luc-ravel-eveque-aux-armees-hommage-ITELE-930620_scalewidth_300 (1).jpgConférence de Carême de Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises, le 9 mars 2015, en la chapelle Notre Dame du Bon Secours à Paris : ce qui se passe actuellement, affirme-t-il, « ce n’est pas un choc de civilisations mais une nouvelle guerre de religion. Ce qui a pu laisser croire à un « choc des civilisations » tient à ce qu’il y a un choc idéologique inouï, un affrontement non pas entre l’Occident et l’Islam mais entre deux idéologies, l’une islamiste, religieusement dévoyée et l’autre laïciste, occidentalement détournée. Il se fait que la première est née en Islam et que la seconde provient de l’Occident ». Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Une nouvelle guerre de religion ? Quel drôle de titre pour une conférence de carême !

    Je ne suis ni sociologue, ni politologue, ni polémologue. La conférence de carême de ce soir participe néanmoins totalement de ma mission d’évêque. Un évêque ne parle pas que de Dieu et de l’Eglise mais aussi du monde.

    Le concile Vatican II l’explique très clairement et donne la méthode pour comprendre le monde : « Pour mener à bien cette tâche, l’Eglise a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Evangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. » (Gaudium et Spes, 4) Un peu plus loin, il ajoute : « … La foi, en effet, éclaire toutes choses d’une lumière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l’homme, orientant ainsi l’esprit vers des solutions pleinement humaines. » (Gaudium et Spes, 11)

    La conférence de ce soir voudrait nous aider à remplir cette mission de l’Eglise aujourd’hui en France : scruter puis interpréter en vue de répondre aux questions éternelles de l’homme par des solutions pleinement humaines.

    1. Scruter : une nouvelle guerre de religion

    Observons attentivement le monde pour ne pas nous emballer sur des tigres de papiers ou des sous-évaluations d’événements pourtant considérables. Or, non seulement le monde est compliqué mais on redouble sa complexité par un langage déraisonnablement incorrect. Ainsi on nous retient de parler d’ « Islamisme » au motif que nous ferions des amalgames. Le français, jugé incapable de réfléchir par lui-même, ne serait-il plus capable que de faire des distinctions évidentes ! C’est irritant pour notre amour-propre. Mais ce qui est outrageant pour la raison, c’est que le discours, dans le même temps, nous explique que la laïcité est menacée. L’homme que je suis s’interroge : pourquoi la laïcité est-elle menacée si aucune religion n’est impliquée dans les attentats ?

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  • Cent films chrétiens à voir

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    Des épopées bibliques, aux vies de saints, en passant par les grands films comportant des valeurs chrétiennes, voici 100 films chrétiens à voir, en famille ou avec vos grands adolescents. Puissant moyen d'évangélisation, le cinéma chrétien est l'occasion de se laisser toucher par la présence de Dieu à l’œuvre dans le monde et dans nos vies.

    c'est ici, sur Famille Chrétienne

  • La revue "Transmettre" pour l'évangélisation des plus jeunes

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    Parce que la transmission de la foi et l'enseignement du catéchisme sont de moins en moins évidents, comme on pourra le lire ICI :

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    http://www.transmettre.fr/