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Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 90

  • L'Assemblée du Conseil de l'Europe dénonce les discriminations visant les chrétiens

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    De Christophe Foltzenlogel sur Liberté Politique :

    L’Assemblée du Conseil de l’Europe dénonce les discriminations à l'encontre des chrétiens 

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) votait ce jeudi 29 janvier 2015 une Résolution pour « Combattre l’intolérance et la discrimination en Europe, notamment lorsqu’elles visent les chrétiens » (Doc.13660). Malgré l’opposition française.

    D’UN ESPRIT PLURALISTE et tolérant, le texte adopté par 67 voix contre 2 vise principalement à rappeler que si les minorités religieuses en Europe sont victimes de discriminations et de l’intolérance, les chrétiens sont eux aussi victimes d’attaques et de haine, sans être pour autant aussi bien protégés.

    L’objet de ce texte était donc de rappeler l’égalité des droits de toutes les confessions.

    Les chrétiens subissent deux principales injustices selon le rapporteur du texte, Valeriu Ghiletchi (moldave, Parti populaire européen, PPE). Des actes de vandalisme, dont ils sont les premières victimes : cimetières dégradés, églises vandalisées, prêtres agressés et foi moquée. De nombreuses atteintes physiques et matérielles sont aussi recensées dans l’exposé des motifs.

    Brimades et contraintes

    Le texte dénonce les restrictions abusives imposées à la liberté de conscience et d’expression des chrétiens : des évêques sont jugés pour des homélies défavorables au mariage entre personnes de même sexe (Belgique, Irlande et Espagne), des infirmières sont obligées de pratiquer des avortements contre leur conscience (Norvège), des conférences et séminaires sont interdits (Autriche, Royaume-Uni), des officiers de l’état-civil sont contraints de marier des couples de même sexe (Royaume-Uni, Pays-Bas), ou encore des parents allemands sont condamnés à des amendes et même à des peines de prison pour avoir retiré leurs enfants de cours d’éducation sexuelle.

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  • Un « hors-série » du bimensuel L’Homme Nouveau : Proche-Orient, ces catholiques persécutés

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    Un nouveau hors-série vient de sortir aux éditions de L'Homme Nouveau sous le titre Proche-Orient, ces catholiques persécutés (68 pages, 7 €). Entièrement consacré aux catholiques persécutés du Proche-Orient, il offre une vision panoramique de nos frères orientaux et leur donne la parole pour entendre leur voix et leur message. Au-delà de l'information sur des Églises catholiques souvent méconnues en France, un hommage à une chrétienté martyre. Lu sur le blog du journal, sous la signature de Philippe Maxence :

    « Ils sont notre honneur

    Beaucoup en parlent et jusqu’au 7 janvier dernier, c’était comme d’une tragédie lointaine. Pour notre part, nous avons décidé de leur donner la parole, comme un premier hommage. Tout simplement parce qu’on entend les faire taire sur leur propre terre, les voir disparaître de leur propre pays. Et, parce qu’aussi, ils sont la mauvaise conscience d’un Occident replié sur son confort, arc-bouté sur des valeurs qui renvoient Dieu dans la sphère privée et qui a tenté d’imposer cette vision dans cette partie du monde, terre de l’Évangile.

    Une histoire pluriséculaire

    Remontant pour certaines aux premières heures du christianisme, héritières en tous les cas d’une histoire pluriséculaire, les Églises catholiques du Proche-Orient ne cessent de témoigner du Christ. Martyres, elles le sont déjà en temps ordinaire puisque, minoritaires, il leur faut témoigner face à un monde majoritairement musulman que Dieu n’est pas soumission mais amour et qu’Il s’est incarné pour sauver l’homme du péché.

    Martyres, elles le sont encore aujourd’hui, en ces temps où la violence s’est réveillée après un long sommeil, laissant s’épanouir la folie de l’État islamique ou la haine d’Al-Qaïda. Chassées, massacrées, poursuivies, exilées, les populations chrétiennes du Proche-Orient vivent à l’image du Christ un terrible chemin de Croix. Peut-être portent-elles ainsi leurs propres péchés ? Quel homme et quelle communauté peuvent se vanter de ne pas en avoir ? Mais elles portent aussi notre péché, notre abandon, notre aveuglement, notre oubli, notre trahison. La France possède en la matière une terrible responsabilité.

    Fidélité au Christ

    Mais au-delà de la tragédie, qui aura eu pour vertu de nous réveiller d’un silence trop complice, nous devons rendre aussi hommage à ces Églises catholiques du Proche-Orient tout simplement parce qu’elles sont nos sœurs aînées dans la foi. Pour celle-ci, – et leur histoire mouvementée en témoigne, au point d’échapper souvent à la compréhension immédiate de nos esprits cartésiens –, elles se sont battues, se querellant jusqu’à plus soif à propos de questions théologiques qui revêtaient une importance capitale. On n’y discutait pas seulement des liens avec Rome ou de la soumission à tel ou tel patriarcat historique. Plus encore, la Personne du Christ, sa nature, sa volonté, sa divinité comme son humanité, furent l’objet de débats, de joutes, d’incompréhensions et de séparations. L’heure n’était pas au relativisme, à l’accord sur le plus petit dénominateur commun, apanage de nos démocraties modernes. Non, l’heure était avant tout à la fidélité au Christ, deuxième Personne de la Sainte Trinité, Verbe incarné et seul Sauveur.

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  • Le pape François et les Chrétiens d’Orient :

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    Lu sur le site web de Sandro Magister (extrait) :

     « Du voyage du pape François en Asie on gardera en mémoire ses propos concernant les massacres qui ont eu lieu à Paris. Ce qu’il a dit a montré qu’il comprenait que des gens qui voient leur foi insultée et tournée en dérision réagissent avec violence : "Si un ami me dit un gros mot contre ma mère, il peut s’attendre à recevoir un coup de poing ! C’est normal ! C’est normal !".

    Cette déclaration a fait le tour du monde et elles ont été perçues comme une musique agréable par une très grande partie du monde musulman, qui se sent solidaire de l'assassinat des caricaturistes impies de "Charlie Hebdo".

    Toutefois, au cours de la même conférence de presse, François a également dit d’autres choses : "Selon moi, le meilleur moyen de répondre est toujours la douceur. Il faut être doux, humble comme le pain, ne pas se livrer à des agressions".

    Et ces phrases-là ont été perçues comme un commandement pour les chrétiens qui vivent en terre musulmane : ils doivent tendre l’autre joue l'autre joue, même lorsque l’ennemi ne se limite pas à les offenser et à les tourner en dérision, mais qu’il les assassine au nom d’Allah.

    Dans un vibrant commentaire que l’on a pu lire dans le "Corriere della Sera" du 13 janvier, un rabbin italien des plus estimés, Giuseppe Laras, 79 ans, qui fut naguère un ami fraternel du cardinal Carlo Maria Martini, a lancé une mise en garde contre la "stratégie désastreuse" de ceux qui croient "faciliter une paix culturelle et religieuse avec l'islam politique", d’abord en "laissant les juifs et l’état d’Israël seuls " et ensuite en laissant les chrétiens sans défense :

    "C’est une stratégie désastreuse, que les chrétiens arabes ont expérimentée avec le panarabisme et l’antisionisme. Les résultats en sont bien connus. Presque tous les pays musulmans, une fois qu’ils ont été débarrassés de leurs juifs, se sont concentrés sur leurs minorités chrétiennes, qui constituaient des populations nombreuses ; ils leur ont fait subir des violences et ils les ont massacrées. C’est une histoire qui se répète, allant des Arméniens qui ont été victimes d’un génocide (il y a de cela un siècle) aux chrétiens coptes d’Égypte, des chrétiens d’Éthiopie et du Nigéria jusqu’à Mossoul. Et beaucoup de pays européens, toute une série d’intellectuels et beaucoup de chrétiens d’Occident ont les mains ruisselantes du sang des chrétiens d’Orient, parce qu’ils ont été disposés à sacrifier ces derniers sur les autels du pacifisme, de l’opportunité politique, d’une conception mal comprise de la tolérance, de la culture bien-pensante et “radicale chic”, et de la bonne conscience". 

    La suite ici : Chrétiens en terre d’Islam. Bienheureux les persécutés

    JPSC

  • L'humour ineffable du probable successeur de Charb

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      Riss devrait succéder à Charb.      Voici un échantillon de ses          grandioses productions;            c'était en février 2005,                quelques semaines avant la       mort de Jean-Paul II.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais, ouf !, il nous reconnaît le droit de ne pas être Charlie : riss-nouveau-directeur-publication-charlie-hebdo-on-droit-dire-je-ne-suis-pas-ch

  • Manifestations anti-"Charlie Hebdo" au Niger : vingt-trois églises détruites, des chrétiens brûlés vifs

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    Lu ICI (via christianophobie.fr)

    Niger: Manifestation anti-Charlie Hebdo et anti-France à Niamey, 23 églises détruites, au moins 5 morts

    Samedi 17 Janvier 2015 – Koaci.com apprend que de nouvelles manifestations sont survenues ce samedi dans le monde musulman contre la caricature de Mahomet en Une de l'hebdomadaire français "Charlie Hebdo".

    Au moins cinq personnes ont été tuées, a annoncé le président Mahamadou Issoufou dans un message à la nation d'une dizaine de minutes. Le président à précisé que quatre corps calcinés ont été découverts dans des églises incendiées dans les faubourgs de Niamey et que le corps d’une femme, probablement asphyxiée par les gaz, avait été retrouvé dans un bar. Il a assuré que les coupables de ces violences seront identifiés et châtiés. "Ceux qui persécutent  les chrétiens n'ont rien compris".

    Au Niger, au lendemain des événements de Zinder, la police a tiré des gaz pour tenter de disperser des manifestants près de la grande mosquée de Niamey, la capitale du Niger. Des restaurants et maquis appartenant à des occidentaux ont été incendiés par des jeunes en rage. 23 sur les 45 églises de la capitale ont été également incendiées ou détruites, des bibles déchirées et brûlées. 

    Une centaine de policiers anti-émeute, munis de casques et de boucliers, protégeaient ce midi la cathédrale de Niamey, essuyant des jets de pierres de protestataires.

    Au moins un millier de jeunes s'étaient réunis pour ce rassemblement, interdit par les autorités, à proximité de l'édifice, encerclé par des policiers anti-émeute. 

    La manifestation avait des tendances clairement anti-françaises, comme hier à Zinder des drapeaux français ont été brûlés. Des agences de l'entreprise française Pari mutuel urbain (PMU) et des kiosques de l'opérateur téléphonique français Orange ont été saccagés. L'ambassade de France à Niamey a appelé ses ressortissants à "éviter toute sortie".

    Ils brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Je sacrifie mon père et ma mère pour notre prophète" ou "L'armée de Mahomet s'est réveillée".

    Plusieurs manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre, au lendemain d'émeutes à Zinder, deuxième ville du Niger, qui ont fait cinq morts et 45 blessés lors de manifestations anti-"Charlie Hebdo". En effet, le bilan inital de 4 vitimes a été alourdi, un cadavre calciné a été retrouvé dans une église incendiée. 

    D’autres manifestations ont été signalées à travers le Niger, pays de 17 millions d’habitants, à 80 % musulmans. À Maradi, à 600 km à l’est de Niamey, deux églises ont été incendiées, une autre église a été ravagée par les flammes dans la ville de Gouré (est), de même qu’une résidence appartenant au ministre des Affaires étrangères.

  • Où en est la persécution des chrétiens dans le monde ?

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    De "Portes Ouvertes" :

    Extrait du rapport et tendances

    Basé sur des faits réels, l’Index Mondial de Persécution donne une analyse objective de la situation vécue par des millions de chrétiens aujourd’hui.

    Les chrétiens constituent le groupe religieux le plus persécuté dans le monde. Que vivent-ils ? L’Index Mondial de Persécution 2015 nous montre dans quels pays ils souffrent le plus, où nous pouvons agir et où focaliser notre attention pour aider les chrétiens persécutés.

    Les 6 tendances de la persécution antichrétienne en 2015Cover-index-2014-recto-verso.jpg

    Chaque année, l’Index Mondial de Persécution mesure l’évolution, l'étendue et l'intensité de la persécution des chrétiens dans le monde. En 2015, on constate que :

    1 - Pour la première fois, trois pays en zone de persécution absolue

    La persécution augmente encore et le pire ne semble ne jamais atteindre son paroxysme.

    2 - Quatre continents concernés

    Afrique, Asie, Amérique, Europe : la persécution contre les chrétiens s’intensifie encore et s’étend, même dans des pays à majorité chrétienne.

    3 - L’extrémisme islamique : principal mécanisme de persécution

    C’est le cas dans 40 des 50 pays de l’index, que ce soit une persécution violente ou d’oppression.

    4 - De plus en plus de chrétiens chassés de chez eux

    De nombreux chrétiens ont dû fuir la persécution, créant un flot sans précédent de réfugiés et de déplacés internes vivant dans une extrême précarité.

    5 - Les chrétiens de plus en plus marginalisés socialement et culturellement

    Les 10 pays les plus touchés par ce type de persécution sont : la Somalie, la Corée du Nord, l’Afghanistan, les Maldives, l’Erythrée, l’Arabie Saoudite, le Yemen, l’Irak, l’Iran et la Libye.

    6 - L’Afrique dans la tornade

    C’est dans les pays d’Afrique et en particulier en Afrique sub-saharienne, que la Persécution augmente le plus rapidement.

    Comment l’index est-il élaboré ?

    Le classement de l’index est le résultat d’un travail méticuleux. Nous rassemblons des informations provenant de sources très différentes, religieuses et laïques.

    • Nous vérifions et recoupons l’information en provenance du terrain, avec celle qui est diffusée par d’autres organismes (presse, instituts de recherche, autres ONG, etc.).
    • Nous comparons de nombreux questionnaires que nous envoyons à des personnes internes et externes à l’ONG.
    • Nous notons et classons les pays en fonction des informations recueillies et analysées.

    L’Index Mondial de Persécution, fondé sur des avis d'experts, est croisé avec différentes sources afin d’en garantir l'objectivité. Les experts consultés sont pour une part des chercheurs spécialisés de Portes Ouvertes et des experts externes.

    PLUS D’INFORMATION DANS L’EXTRAIT DE L’INDEX

  • Lettre au tribunal à propos de l'interdiction de la crèche au Conseil Général de la Vendée

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    Cette lettre adressée au tribunal qui circule dans la "blogosphère" catholique met une note d'humour dans ce climat de tension créé par un laïcisme obtus :

    Cher Monsieur Tribunal,

    J'ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.

     

    Quelle mouche vous a donc piqué ?

    Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin " Natalis" qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont-il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né il y a un peu plus de 2000 ans. je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas l'anniversaire de la naissance du Père Noel ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus. Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.

    La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?

     

    Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens. La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche. La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans logement. La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations et de conflit au Moyen Orient. la crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise? la crèche c'est un bœuf, symbole de la condition laborieuse de l'homme. Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté la crèche en 2013 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes.

     

    Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur Tribunal, à l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.

    Jean Pierre Santon

  • Un "docu-drame" sur le drame vendéen

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    Via le Salon  Beige :

  • Crèches de Noël : les vraies raisons d'une exclusion

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    Lu en Tribune sur Figaro Vox (Gaultier Bès) :

    Crèche de Noël : ces petits santons qui mettent en péril le consumérisme

    Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet regrette que l'on «ouvre une guerre» autour des crèches de Noël, Gaultier Bès estime que ce symbole gêne par les valeurs de dévouement et d'espérance qu'il véhicule.

    Gaultier Bès, 26 ans, professeur agrégé de lettres modernes, auteur de «Nos Limites: pour une écologie intégrale» (Le Centurion, 2014, avec Axel Rokvam et Marianne Durano).

    Il n'y a pas assez de places en crèche. Tout le monde s'en plaint. A Bethléem, vers l'an 0, c'était à l'auberge qu'il n'y avait plus de place. Il y avait en revanche une étable, avec dedans une mangeoire pour les bêtes. Crèche rime décidément toujours avec dèche. Cette curieuse trahison cache pourtant une trahison honteuse. Y-a-t-il de meilleur truand qu'un flic reconverti? Y-a-t-il de meilleur païen qu'un chrétien défroqué? L'actualité nous le prouve, hélas, chaque jour: on ne brûle vraiment que ce qu'on a adoré. D'ailleurs, comme disait Jésus (qui en savait quelque chose), nul n'est prophète en son pays.

    Jésus, justement, parlons-en. 2000 ans après sa naissance, le voici de nouveau persona non grata. Et pas seulement là où Daesh sévit. Chez nous aussi, en France, fille aînée de l'Église. On n'est jamais trahi que par les siens. Son crime?

    Jésus chassait les marchands du temple, on y pousse désormais les masses. Le temple a changé de dieu, c'est tout, et le culte de forme.

    Avoir eu raison trop tôt. Avoir inventé un concept génial, révolutionnaire même, sans avoir pensé à en déposer le brevet. Avoir institué il y a deux millénaires le principe au nom duquel quelques demi-habiles prétendent aujourd'hui l'expulser: la distinction du temporel et du spirituel. Car «rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu», ça vient d'où à votre avis? Des Évangiles, pardi! (chez saint Luc, saint Matthieu, et saint Marc). Ce n'est pas moi qui le dit d'ailleurs, c'est un député socialiste ami de Jean Jaurès qui aimait à le rappeler. Oui, Aristide Briand, rapporteur de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, qui lui, au moins, savait rendre au christianisme ce qui était à lui, même si c'était pour mieux le bâillonner. Les petits pères Combes du troisième millénaire croient avoir inventé la lune. Ils ne font en réalité que transformer un sain principe d'organisation sociale d'origine évangélique, certes souvent malmené, en idée totalitaire. Idée totalitaire qui «du passé fait table rase», mais frénétiquement sculpte de nouveaux veaux d'or.

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  • Egypte : une embellie pour les Coptes

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    Le nombre de Coptes est l'un des secrets les mieux gardés en Égypte. On admet un chiffre moyen qui tourne autour de 10 % de la population (estimée à 85 millions d’habitants)ce qui en fait la plus importante minorité chrétienne dans le Proche-Orient arabe.

    Depuis l’élimination  du Président  Mohamed Morsi, issu de la Confrérie des Frères Musulmans et renversé  le 3 juillet 2013 par un coup d'État militaire organisé à la suite d'un vaste mouvement populaire protestataire, les chrétiens respirent mieux dans ce vaste pays. Dans le mensuel  « La Nef » de ce mois de décembre 2014, Annie Laurent fait le point sur leur situation (JPSC):

    1173880_10152327350420409_6857836207141729937_n.jpg«Les coptes aiment le maréchal Sissi », me confiait cet automne une amie française établie depuis des années au Caire. Il est vrai que les chrétiens d’Égypte se sentent mieux depuis l’arrivée à la tête de l’État de l’ancien ministre de la Défense, Abdel-Fatah El-Sissi, plébiscité lors de l’élection présidentielle du 28 mai 2014, après avoir renversé, le 3 juillet 2013, le président Mohamed Morsi, membre de la confrérie islamiste des Frères musulmans, qui avait été élu un an auparavant. Ce changement a été cautionné par l’Église au plus haut niveau, notamment par le patriarche des coptes-orthodoxes, Théodore II.

    Le président Sissi, qui se montre bienveillant envers le primat de la principale Église d’Égypte, a visiblement l’intention d’œuvrer à la pacification des relations entre les diverses communautés qui composent la nation. Plusieurs initiatives récentes illustrent aussi sa volonté de considérer les coptes comme des citoyens de plein droit.

    Le 11 octobre, le Premier ministre, Ibrahim Mahlab, a participé à une cérémonie marquant la fin des travaux de restauration d’une église historique, appelée communément « la Suspendue », à laquelle les coptes sont très attachés. Situé dans le quartier du Vieux-Caire, ce très ancien édifice, bâti au Ve siècle, doit son surnom à son impressionnante élévation. L’église a en effet été construite à dix mètres au-dessus du niveau du sol, sur les tours d’une antique forteresse, dite de Babylone, érigée là au temps de l’Empire romain. Selon la tradition copte, la Sainte Famille, fuyant les persécutions d’Hérode, aurait fait halte en cet endroit. L’achèvement du chantier était donc très attendu. Au cours de l’inauguration, le Premier ministre, qui est musulman, a tenu à reconnaître le patriotisme des coptes en citant une parole du défunt Chenouda III, prédécesseur de Théodore II : « L’Égypte n’est pas un État où nous vivons, mais un pays qui vit dans notre âme. »

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  • Bruxelles : la crèche de Noël de la Grand Place saccagée

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    Lu sur 7sur7.be :

    Les Femen saccagent la crèche de Noël de la capitale

    Deux activistes du Collectif anonyme, un groupe se présentant comme anarcho-poétique, sont entrées mardi après-midi dans la crèche de la Grand-Place de Bruxelles pour en "expulser" symboliquement ses occupants. Déguisées en policiers, elles souhaitaient par cette action dénoncer la politique du gouvernement Michel.

    Au moins deux membres des Femen ont mené une action sur la Grand-Place de Bruxelles où elles ont déplacé les personnages de la crèche de Noël, en début d'après-midi, devant des témoins médusés. Elles ont également emporté le petit Jésus et ont mimé des coups de bâton aux autres mannequins. 

    Enfin, elles ont suspendu à l'étable une banderole où on pouvait lire "Nique les pauvres", vraisemblablement en réaction à la politique gouvernementale. Les jeunes femmes, rapidement interpellées et actuellement en garde à vue, auront le temps de s'expliquer auprès des forces de l'ordre. 

    "Nous avons 'expulsé' Jésus"

    "Nous avons procédé à l'expulsion d'une famille de gens pauvres et même probablement des réfugiés illégaux, qui était venus insolemment squatter notre chère Grand-Place. Par ce geste ironique, nous entendons apporter notre soutien au gouvernement Michel et à ses nouvelles mesures pour que les vrais responsables de la crise soient enfin poursuivis", a indiqué une activiste du Collectif Anonyme.

    "Nous approuvons également l'acharnement très thérapeutique du gouvernement sur les chômeurs car bien qu'il n'y ait qu'un emploi pour 60 chômeurs, nous savons tous qu'ils le font exprès car quand on veut, on peut. Nous applaudissons aussi la criminalisation des mouvements sociaux", a-t-elle ajouté.

    "Nous sommes pour un gouvernement moderne qui n'a pas peur de dire qu'il est bien de droite, que ce sera tous contre tous, que les derniers seront les derniers, que la solidarité et l'artisanat c'est fini, qui tend l'oreille aux plans des multinationales pour la construction d'une ville toujours plus marchande et désocialisée et l'élargissement de ce merveilleux marché européen globalisé. Et qui pour finir laisse les riches se prélasser tranquillement dans leurs paradis fiscaux. Il était temps", a-t-elle conclu. 

    La crèche a par ailleurs aussitôt été remise en état, rapporte la Dernière Heure.

    Note de Belgicatho : il semble bien qu'il ne s'agisse pas de femen mais d'ex-femen faisant partie d'un groupuscule activiste.

  • l’Islam radical embarrasse le pape François

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    Du 28 au 30 novembre prochains, le pape François va effectuer un voyage apostolique en Turquie, à l’occasion de la fête de saint André (30 novembre), apôtre considéré fondateur de l’Église d’Orient. L’évêque de Rome, comme François aime s’appeler lui-même, a jusqu’ici montré beaucoup de réserve et de prudence dans ses commentaires sur le drame que vivent les chrétiens d’Orient en terre d’Islam. C’est ce que nous rappelle ici Sandro Magister sur le site « chiesa » :

    «  « Dans quelques jours, le pape François va se rendre en Turquie, c'est-à-dire dans une région où a lieu cette nouvelle guerre mondiale "en morceaux" qu’il voit se répandre dans le monde.

    Le califat islamique qui s’est installé tout près de la frontière turque, à cheval sur la Syrie et l'Irak, pulvérise les vieilles frontières géographiques. Il est mondial par nature. "La marche triomphale des moudjahidines arrivera jusqu’à Rome", a proclamé, à la mi-novembre, Abou Bakr al-Baghdadi, le calife.

    En Égypte, en Arabie Saoudite, au Yémen, en Algérie et en Libye, pays qui est juste en face des côtes italiennes, des éléments islamiques lui ont fait allégeance. Par son activité dans deux pays voisins, le Nigeria et le Cameroun, Boko Haram a étendu le califat jusqu’à l'Afrique subsaharienne. Et le califat attire de nouveaux adeptes accourus d'Europe et d’Amérique du Nord.

    Sur le drapeau noir de cet État islamique nouveau né, on peut lire, écrite en caractères coufiques, la profession de foi : "Il n’existe pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète".

    Les chrétiens figurent parmi les nombreuses victimes de cet  islam puritain, qui se définit comme le seul vrai et qui veut également faire disparaître ce qu’il considère comme les principales trahisons par rapport à l'islam des origines : l'hérésie chiite, dont l’épicentre est l’Iran, et le modernisme laïcisant de la Turquie de Kemal Atatürk, personnage dont le pape François visitera le mausolée au début de son voyage dans ce pays.

    À Racca - la ville de Syrie qui est la capitale de fait du califat et d’où le jésuite Paolo Dall'Oglio a disparu - le nouvel État islamique a imposé au très petit nombre de familles chrétiennes qui ont survécu, 15 contre 1 500 précédemment, la jizya, l’impôt de protection, à hauteur de 535 dollars par an, un montant disproportionné, sous peine de confiscation de leurs maisons et de leurs biens.

    A Mossoul il n’y a plus une seule église où la messe soit encore célébrée, ce qui n’était même pas arrivé après l'invasion des Mongols.

    Il est impossible de ne pas discerner, dans ces faits, les caractéristiques d’une "guerre de religion" poussée à l’extrême, une guerre faite au nom d’Allah. Il est illusoire de nier l’origine islamique de cette violence théologique sans bornes. Même la "Civiltà Cattolica", revue qui fait l’objet d’un contrôle, l’a écrit, quitte à être ensuite contredite par son tremblant directeur Antonio Spadaro, un jésuite qui prétend être l’interprète de François.

    À propos de l'islam, l’Église catholique balbutie et cela est d’autant plus vrai que l’on monte plus haut dans la hiérarchie.

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