Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Justice - Page 77

  • Ce dimanche 27 juillet à Notre-Dame de Paris : un rassemblement et une messe pour les chrétiens d'Irak

    IMPRIMER

    topic (7).jpgLu sur le site web « Aleteia » :

    Ce dimanche 27 juillet, la messe de 18h30 à Notre-Dame de Paris sera dédiée à la prière pour la paix. Elle sera précédée d'un rassemblement silencieux à 17 h sur le parvis de la cathédrale. Cette messe sera présidée par Mgr Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris et concélébrée par le Père Sabri Anar, curé de la paroisse chaldéenne Saint-Thomas à Sarcelles (paroisse des chaldéens en Ile-de-France).

    L’Eglise catholique de Paris invite également tous ceux qui le souhaitent à se joindre auparavant à un rassemblement silencieux organisé par le Comité de soutien aux chrétiens d’Irak (CSCI) sur le parvis de Notre-Dame, à 17 h. Les participants sont invités à se munir d’une bougie et/ou d’une feuille de papier marquée de la lettre arabe ﻥ (noûn) en signe de solidarité avec les chrétiens d’Irak (lire notre articlie sur le sens de ce symbole). Lors de la messe à la cathédrale mais aussi dans toutes les paroisses de Paris, les catholiques prieront pour la paix et confieront à Dieu les chrétiens qui portent son Nom dans les pays du Proche et du Moyen-Orient. On lira notamment la prière universelle pour la paix proposée par la Conférence des évêques de France. (voir ici).

    A Lyon, une «messe pour la paix» sera également célébrée à la basilique de Fourvière par le cardinal Philippe Barbarin, qui se rendra le lendemain en Irak pour une visite de trois jours. (voir notre article). Une pétition, à laquelle se sont associées les éditions internationales d'Aleteia, rassemble pour l'instant 200 000 signatures à travers le monde (voir ici pour la signer) "La situation des chrétiens d’Irak s’aggrave de jour en jour, a souligné le Comité de soutien aux chrétiens d’Irak (CSCI) dans un communiqué. Peu de temps après le lancement de l’ultimatum par Abou Bakr Al-Baghdadi, le calife autoproclamé et le marquage de toutes les maisons chrétiennes de la lettre arabe ﻥ (N) qui ont provoqué la fuite des dernières familles chrétiennes, l’État islamique (anciennement EIIL), qui contrôle la ville de Mossoul et les trente églises qu’elle abrite (lire ici).  L’opinion publique française doit se mobiliser immédiatement pour venir en aide à cette population assyro-chaldéenne autochtone, fragilisée et affaiblie, victime, selon Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, d’un véritable « crime contre l’humanité ». (lire notre article à ce sujet)

    « Les crimes haineux de l’État islamique ne sont pas juste commis à l’encontre des chrétiens, mais de toute l’humanité », a affirmé S. B. Raphaël Ier Louis Sako lors d’un office spécial dans l’est de Baghdad, en présence de 200 musulmans solidaires des chrétiens d’Orient. « Les familles chrétiennes ont été jetées hors de chez elles et dépouillées de leurs biens, leurs maisons et leurs propriétés expropriées au nom de l’État Islamique. Cela n’est jamais arrivé dans l’histoire des chrétiens ou de l’islam. Même Gengis Khan ou Hulagun n’ont pas fait cela », a souligné le patriarche catholique chaldéen (voir ici).

    Ref. Notre-Dame de Paris : un rassemblement et une messe dimanche pour les chrétiens d'Irak

    Souhaitons une fois encore que l’Eglise de Belgique sorte à son tour de sa torpeur, qui n’est peut-être pas seulement celle des vacances d’été…

    JPSC 

  • L’Eglise de France solidaire des chrétiens d’Irak

    IMPRIMER

    « Le cardinal Philippe Barbarin, Mgr Michel Dubost et Mgr Pascal Gollnisch (secrétaire de l’Oeuvre d’Orient)  se rendront du 28 juillet au 1er août prochain en Irak. Ils seront les émissaires de l’Eglise catholique en France auprès des chrétiens d’Orient. Ils seront accueillis par le patriarche chaldéen Mgr Louis-Raphaël Sako. Les trois devraient « signifier la lutte contre l’indifférence doit être permanente. Ils seront priants et acteurs auprès des communautés menacés. (…) Prions pour que cette délégation porte un peu de réconfort et de lumière dans la situation très grave que subissent nos frères en Orient », indique un communiqué de l’Eglise catholique en France.

    A Lyon, un rassemblement en soutien aux chrétiens d’Irak se tiendra samedi place Saint-Jean. Monseigneur Barbarin s’y rendra.

    Au nom des évêques de France, Mgr Pontier, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France, appelle les paroisses à s’unir, tout spécialement lors de la prière universelle des messes célébrées les samedi 26 et dimanche 27 juillet, à partir d’une proposition commune. Pour Mgr Pontier,

    « Il s’agit de ne pas perdre cette communion spirituelle avec les communautés chrétiennes locales qui devaient nous accueillir, pour se retrouver ensemble dans la prière pour la paix et manifester la fraternité».

    En principe, Mgr Marc Stenger se rendra en Syrie au nom de la CEF, sur invitation du Patriarche Grégoire III, pour les 150 ans de la Cathédrale grecque-catholique. »

     Lu sur le site de « Riposte catholique », ici : Le cal Barbarin, Mgr Dubost et Mgr Gollnisch en Irak

     Et, pour leur emboîter le pas, qu’attendent NN. SS Guy Harpigny et Léon Lemmens, évêques belges « référendaires pour le dialogue interreligieux » ( voir Fin du ramadan : la lettre de deux évêques et d'un responsable protestant) ?

    JPSC 

    La classe politique française se mobilise également : mobilisation-de-la-classe-politique-pour-les-chretiens-d-irak

  • Pologne : soutiens au Professeur Bogdan Chazan, le médecin pro-vie sanctionné

    IMPRIMER

    Jeanne Smits évoque les soutiens qui se sont manifestés en faveur de Bogdan Chazan :

    Soutiens au médecin pro-vie polonais Bogdan Chazan

    Bogdan Chazan, le gynécologue polonais révoqué de son poste de professeur à l’hôpital de la Sainte-Famille à Varsovie pour avoir refusé de coopérer de quelque manière que ce soit à un avortement, a reçu un soutien appuyé de la part de Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga, médecin diplômé lui aussi, rapporte Hilary White surLifeSiteNews.

    J’avais évoqué ici et ici ce cas d’école de dictature du relativisme où un médecin respecté, engagé depuis toujours pour la vie, a été sanctionnée pour avoir refusé de renvoyer vers un collègue plus complaisant une femme réclamant l’avortement « médical » pour un enfant qui n’avait guère de chance de survivre après sa naissance.

    La loi polonaise reconnaît le droit à l’objection de conscience des médecins qui ne veulent pas participer à la pratique de l’avortement mais les oblige – comme les lois Neiertz en France – à donner aux femmes les informations nécessaires pour qu’elles puissent obtenir un avortement légal.

    C’est son refus de participer ainsi indirectement à l’avortement qui a servi de prétexte aux vexations dont il est aujourd’hui l’objet.

    Mgr Hoser a déclaré dans un communiqué que les sanctions prononcées à l’encontre du Pr Chazan – sa révocation et une amende de 17 000 euros – sont « éthiquement inacceptables, injustifiées, disproportionnées, injustes, absurdes et douteuses sur le plan légal ». « Un enfant dans la phase prénatale est toujours un être humain ou un patient, indépendamment de son état de santé ou d’une décision prise à la discrétion d’un tiers. Personne n’est maître de la vie d’autrui et tous les autres biens personnels sont secondaires par rapport à l’existence d’un être humain », a-t-il ajouté.

    L’archevêque a encouragé les autres médecins et toutes les personnes de bonne volonté de manifester leur solidarité à l’égard du Pr Chazan. Notant que les pouvoirs publics et la police mettent généralement du temps pour poursuivre les auteurs des crimes les plus graves, il les a accusés d’« excès de zèle » lorsqu’il s’agit d’enquêter sur le fait d’avoir « isolé » une personne par rapport aux informations nécessaires à l’obtention d’un avortement alors qu’elles sont aisément accessibles à tous, « spécialement dans une ville comme Varsovie ».

    lire la suite sur le blog de J. Smits

  • Soins utiles ou soins futiles ? Jusqu'où faut-il aller dans les traitements médicaux ?

    IMPRIMER

    Jeanne Smits, après quelques mois d'absence, est remontée au créneau de son blog voué à la défense de la vie. Aujourd'hui, elle expose le cas d'un homme de 73 ans auquel les médecins ont décidé de ne plus donner le traitement nécessaire à sa survie. Ce cas soulève de nombreuses et épineuses questions : "Jusqu'où faut-il aller dans les traitements médicaux ? Les médecins laissent-ils toujours la chance à la vie, quand elle existe ? Dans un contexte où la bioéthique fait bouger les frontières entre « soins utiles » et « soins futiles », où en sont les médecins confrontés aux cas réels ? Comment marquer la frontière entre le traitement qui fait « trop » souffrir pour être raisonnablement entrepris et celui qui pourra ajouter des jours aux jours et des mois aux mois ?" 

    C'est à lire ici : une nouvelle affaire d'arrêt de soins devant la justice.

    Voir la suite : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2014/07/fin-de-vie-non-le-malade-condamne-mort.html

  • Manif pour Tous : victoire pour les 700.000 pétitionnaires contre la loi Taubira

    IMPRIMER

    COMMUNIQUE DE PRESSE 

    Victoire pour les 700 000 pétitionnaires contre la loi Taubira :

    Le Tribunal Administratif annule le rejet de la pétition par le CESE !

    Mais peut-on réécrire l'Histoire quand elle a été manipulée ?

    Le Tribunal Administratif de Paris vient de déclarer recevable la pétition citoyenne sur le projet de loi Taubira déposée le 15 février 2013. Cependant, alors qu’il annule donc le délibéré du CESE sur ce sujet, le Tribunal n’a étonnamment pas retenu la demande d’enjoindre le CESE d’émettre un avis, ce qui était pourtant la conséquence logique de sa décision. Cela reste néanmoins une grande victoire pour les 700 000 signataires de la pétition citoyenne, dont l’affront est en partie réparé : ils voulaient faire respecter la filiation père/mère/enfant, mais le pouvoir a triché. Ils auront au moins fait reculer ceux qui ne respectent pas la démocratie.

    En février 2013, en plein débat sur la loi Taubira ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, les équipes de La Manif Pour Tous récoltent en moins de 3 semaines 694.428 signatures, largement au-dessus des 500.000 signatures minimum nécessaires pour saisir le Conseil Economique Social et Environnemental, pour lui demander de rendre un avis sur le projet de loi. Cet avis aurait dû notamment être adressé ensuite au Premier Ministre, au président du Sénat, au président de l’Assemblée Nationale et au mandataire de la pétition, Philippe Brillault, porte-parole de La Manif Pour Tous et maire du Chesnay (78).

    Un tel avis de l’assemblée de la société civile qu’est le CESE était plus que légitime puisque d’une part la loi Taubira sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe concernait l’intérêt général, à commencer par l’intérêt supérieur de l’enfant  et que d’autre part, près de 700 000 personnes avaient participé à cette pétition, ce qui était historique. En outre, aucune étude d’impact préalable à l’examen de la loi Taubira n’avait été réalisée en dépit de ses conséquences majeures pour l’enfant et la société.

    Le 26 février 2013, le bureau du CESE déclarait pourtant cette pétition irrecevable au motif que la saisine de cette institution pour avis sur un projet de loi relèverait exclusivement du Premier ministre et ne pourrait donc être autorisée par voie de pétition. A la suite de cette décision stupéfiante, scandaleuse et anti-démocratique, le mandataire de la pétition, Philippe Brillault, avait déposé un recours auprès du Tribunal Administratif de Paris qui a été examiné le 16 juin 2014.

    « Le rapporteur public avait alors souligné que le délibéré du bureau du CESE était entaché de vices de compétence, de procédure, de forme et d’erreur d’interprétation du droit » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Le Tribunal Administratif a suivi le rapporteur public en déclarant nul le délibéré du bureau du CESE » poursuit-elle.

    Que le CESE, sur conseil du Premier ministre d’alors, ait pu prendre une décision hors-la-loi et oser fouler au pied la démocratie pose un problème majeur de légitimité. Que les élus ne s’étonnent pas de l'actuelle crise de confiance qu’ils subissent de la part de leurs électeurs !

    Par ailleurs, le Tribunal Administratif n’ayant pas enjoint le CESE de se saisir de la question posée par les pétitionnaires, La Manif Pour Tous et le mandataire de la pétition décideront prochainement de faire appel ou non.

  • Belgique-France : empoisonnements et meurtres par compassion; bulletin de l'IEB (1/7)

    IMPRIMER

    header_fr.jpgSommaire

  • L’Église prend le pouls de la crise des familles

    IMPRIMER

    De Sébastien Maillard à Rome, pour le journal « La Croix » (extraits) :

    (…) Le document de travail du futur Synode sur la famille, publié jeudi 26 juin, fait état d’une large méconnaissance chez les fidèles du magistère de l’Église catholique sur ce thème, d’une pastorale inadaptée à des circonstances devenues plus complexes et d’une incompréhension à l’égard des exigences de l’Église en matière de fécondité.

    ( …) Dressé à partir des réponses au questionnaire diffusé, d’une manière ouverte inédite, à la fin de l’année dernière, l’Instrumentum laboris (document de travail), rendu public à Rome ce jeudi 26 juin, offre un panorama mondial de la famille contemporaine auquel est confrontée l’Église catholique.

    Élaboré en vue de l’assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur les « défis pastoraux de la famille », que le pape François a convoqué pour octobre prochain, le document ne fournit ni statistiques, ni catalogue d’expériences concrètes, mais, sur 80 pages, prend toute la mesure d’un fossé croissant entre l’Église et les familles, au-delà de la diversité des situations locales.

    Lire la suite

  • Euthanasie : Congrégation de la Foi et Vincent Lambert

    IMPRIMER

    Le blog du « Suisse Romain » rappelle la loi de l’Eglise exprimée dans cette note de la congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée spécifiquement par le Saint-Père Benoît XVI (2007) :

    CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

    RÉPONSES AUX QUESTIONS
    DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE ....
    CONCERNANT L’ALIMENTATION
    ET L’HYDRATATION ARTIFICIELLES

    Première question : L’administration de nourriture et d’eau (par des voies naturelles ou artificielles) au patient en "état végétatif", à moins que ces aliments ne puissent pas être assimilés par le corps du patient ou qu’ils ne puissent pas lui être administrés sans causer une privation grave sur le plan physique, est-elle moralement obligatoire?

    Réponse : Oui. L’administration de nourriture et d’eau, même par des voies artificielles, est en règle générale un moyen ordinaire et proportionné de maintien de la vie. Elle est donc obligatoire dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre, qui consiste à hydrater et à nourrir le patient. On évite de la sorte les souffrances et la mort dues à l’inanition et à la déshydratation.

    Seconde question : Peut-on interrompre la nourriture et l’hydratation fournies par voies artificielles à un patient en "état végétatif permanent", lorsque des médecins compétents jugent avec la certitude morale que le patient ne reprendra jamais conscience?

    Réponse : Non. Un patient en "état végétatif permanent" est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles.

    Le Souverain Pontife Benoît XVI, au cours de l’Audience accordée au Cardinal Préfet soussigné, a approuvé les présentes Réponses, décidées par la Session ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.

    Rome, le 1er août 2007, au Siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    William Cardinal LEVADA
    Préfet

    Angelo AMATO, S.D.B.
    Archevêque tit. de Sila
    Secrétaire

    Ref. Congrégation de la Foi et Vincent Lambert

  • La Libye, entre embrasement et contre-révolution

    IMPRIMER

    Sur le site web de « La Croix », sous la signature de Marie Verdier (extraits) :

    La-Libye-aux-mains-des-milices_article_popin.jpg« Le sort du pays, encore incertain entre embrasement et contre-révolution, se joue toutefois ailleurs que dans les urnes : (…)

    Les Libyens doivent élire les 200 membres de la future chambre des représentants appelée à remplacer le Congrès général national (CGN), autorité politique et législative du pays, élue en juillet 2012 lors du premier scrutin libre de l’ère post-Kadhafi.

     Les Libyens vont-ils pouvoir voter ? 

      (…) Seuls 1,5 million de Libyens se sont inscrits sur les listes électorales, quand ils étaient 2,8 millions inscrits en 2012, sur une population de 6 millions. « Ce scrutin est totalement déraisonnable, la situation sécuritaire est très problématique. Nombre de bureaux de vote ne seront même pas ouverts », ajoute Taoufik Bourgou, politologue à l’université de Lyon-III.

    Le général Khalifa Haftar, qui mène une offensive anti-islamiste dans l’est libyen depuis le 16 mai, a annoncé une trêve pour le jour des élections, mais pas les milices islamistes, ce qui fait redouter un regain de violences dans la journée.

     Qu’attendre de ce scrutin ? 

     (…) Nul ne sait à quoi s’attendre avec ce futur Parlement. Les 1 628 candidats sont des « indépendants », aucune liste de parti n’était autorisée. Les alliances et les blocs au sein de la nouvelle instance se dessineront après les élections. « En quoi le nouveau Parlement sera-t-il plus légitime que l’actuel ? interroge Mattia Toaldo. Il n’y a même pas d’accord entre les différentes factions pour la reconnaissance des résultats. » 

     Y a-t-il un risque d’éclatement du pays ? 

    Tous les yeux sont tournés vers le général Haftar et sa « guerre pour la dignité » menée contre les islamistes. L’ancien chef d’état-major de l’armée libyenne dans les années 1970-1980, désavoué ensuite par le colonel Kadhafi, a passé vingt ans aux États-Unis, avant de revenir en Libye en 2011. « C’est un homme qui peut faire le pont entre l’Est et l’Ouest. Sa tribu, al-Farjani, est à cheval entre Cyrénaïque et Tripolitaine. Les chefs d’état-major des trois armées l’ont rallié, de même que plusieurs tribus et même certains fédéralistes, etc. », explique Medhi Taje.

    Lire la suite

  • Avorter un enfant trisomique n'est pas un droit de l'homme

    IMPRIMER

    De France Catholique :

    AVORTER UN ENFANT TRISOMIQUE N’EST PAS UN DROIT DE L’HOMME

    L’arrêt de la CEDH sur l’affaire AK contre Lettonie salué par la Fondation Jérôme Lejeune sur un point majeur

    Aujourd’hui la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a rendu son arrêt dans l’affaire AK contre Lettonie*.

    La Fondation Jérôme Lejeune salue le fait que la Cour s’est abstenue de considérer la naissance d’un enfant trisomique comme un préjudice pour sa mère. Elle n’a pas reconnu expressément un droit à l’avortement d’un enfant trisomique au titre de la Convention européenne des droits de l’homme (Article 8 relatif au respect du droit à la vie privée), mais seulement et indirectement un droit à l’information de la femme concernant la santé de son enfant à naître.

    La Fondation note avec satisfaction que la Cour n’a pas accordé à la requérante, au titre du préjudice matériel (le revenu manqué et l’indemnité pour l’enfant) la somme de 253.000 euros. Ainsi elle n’a pas considéré le préjudice du fait de la naissance. La Cour a indiqué qu’il n’y avait pas de lien de causalité entre la violation d’ordre procédural (voir deuxième point) et la demande de dommages pécuniaires du fait de la naissance de l’enfant. La violation sanctionnée par la Cour n’a rien à voir avec le prétendu préjudice du fait de la naissance.

    La Cour se prononce sur une violation d’ordre procédural.

    Jugeant l’affaire, la Cour a examiné la manière dont les tribunaux internes ont examiné l’action de la requérante, concluant que leurs décisions étaient arbitraires. C’est à ce titre que la Lettonie est condamnée.

    Une large mobilisation contre l’eugénisme qui n’a pas été vaine

    En réaction à l’affaire AK contre Lettonie, une trentaine d’associations spécialisées sur la trisomie, dont la Fondation Jérôme Lejeune, avaient lancé en 2012 une action commune de sensibilisation « Stop Eugenics Now to protect persons with disabilities ». Ces associations se sont mobilisées autour d’une déclaration commune « « L’eugénisme n’est pas un droit de l’homme » (texte ici : http://www.fondationlejeune.org/blo...) grâce à une pétition mise en ligne sur un site internet (plus de 10 000 signataires).

    En juin 2012 une audition publique devant l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe mettait à l’honneur cette mobilisation européenne. Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune intervenait à cette audition (texte ici :http://www.fondationlejeune.org/blo... ), au terme de laquelle, un projet de résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe « Combattre l’eugénisme et les discriminations contre les personnes handicapées » avait été présenté par Lucas Volontè, député italien président du PPE.

    ---------------------

    *POUR RAPPEL

    L’affaire AK contre Lettonie a été portée devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) par une Lettone, AK. Ayant donné naissance à une petite fille atteinte de trisomie 21, celle-ci avait intenté une action en justice contre son médecin parce qu’il ne l’aurait pas informée pendant sa grossesse de la possibilité de faire des tests de dépistage prénatal. Ayant été déboutée dans son pays, AK avait saisi la CEDH au nom du « droit au respect de la vie privée et familiale ». (Article 8 de la Convention des droits de l’homme).

  • France : le Conseil d'Etat décide d'interrompre l'alimentation et l'alimentation de Vincent Lambert

    IMPRIMER
    France : arrêt d'alimentation et d'hydratation pour Vincent Lambert (Zenit.org)
    Le Conseil d’État français a pris la décision d’interrompre l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert, un patient de 38 ans en état pauci-relationnel, ce 24 juin 2014.

    Pour Alliance VITA, « au-delà d’une situation dramatique, qui fracture une famille au chevet d’une personne lourdement handicapée, mais aucunement en fin de vie, c’est la vie des quelque 1600 patients pauci-relationnels qui est remise en question ici ».

    « La décision d’entamer un protocole de mort constitue bien l’euthanasie d’une personne qui n’est pas en fin de vie, une entorse à l’interdit de tuer, fondateur du vivre ensemble et de la confiance entre soignants et soignés », affirme une note de l'association.

    Elle s'interroge sur « l’adéquation du service où est hospitalisé Vincent Lambert : il n’est pas adapté aux états chroniques de conscience limitée ».

    « L’urgence est à la solidarité », estime Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA : « Nous ne pouvons pas laisser croire qu’il y aurait des vies indignes d’être vécues ou respectées, des patients dont il faudrait cesser de prendre soin. »

    « Nous pensons à tous les patients "pauci-relationnels", à leurs proches et aux soignants qui se dévouent auprès d’eux. Nous voulons leur dire que toute personne gravement dépendante reste toujours digne d’être soignée, digne d’être aimée », ajoute-t-il.

    Alliance VITA se dit « prête à mobiliser largement les Français, soignants, soignés et simples citoyens attachés à la solidarité jusqu’au terme naturel de la vie ». Aujourd'hui, prévient-elle, « des personnes qui ne sont pas descendues dans la rue en 2013 sont prêtes à se mobiliser : de nombreux professionnels du milieu médical et social, de toutes sensibilités politiques et culturelles »

    A son initiative, quelque 600 personnes habillées en « Pierrots » se sont déjà rassemblées à 13h aujourd'hui pour une scénographie sur l’Esplanade des droits de l’homme du Trocadéro.

    « L’urgence, c’est de rendre les soins palliatifs accessibles à tous », ajoute l'association qui entend « défendre l’esprit de la loi Leonetti », renvoyant « dos-à-dos l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie ».

    En outre, « les associations de personnes traumatisées crâniennes ont été peu entendues, alors qu’elles témoignent de la valeur de la vie, malgré les séquelles d’un accident », souligne Alliance VITA.

  • Soudan : la libération de Meriam, la jeune chrétienne condamnée à mort

    IMPRIMER

    d'Aleteia.org :

    Soudan : la jeune chrétienne Meriam a été libérée !

    La mobilisation internationale a payé ! Son avocat vient d’annoncer la libération de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, la jeune chrétienne condamnée à mort qui venait d’accoucher en prison.

    Elle avait depuis son enfance embrassé la foi de sa mère chrétienne orthodoxe plutôt que celle de son père, musulman. Mariée à un chrétien, ils ont eu ensemble deux enfants – dont le second, une petite fille prénommée Maya, a vu le jour en prison où sa mère était emprisonnée avec son premier né, un bébé de 20 mois…

    Condamnée à mort pour « apostasie » le 15 mai en vertu de la loi islamique en vigueur qui interdit les conversions, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, 27 ans, devait être pendue après avoir reçu les 100 coups de fouet rituels… pour « adultère », toute union entre une musulmane et un non-musulman étant considérée comme un "adultère" selon l'interprétation soudanaise de la charia.

    Mais l’indignation internationale a eu raison… de la déraison du tribunal islamique de Khartoum. Mohannad Moustafa et quatre autres avocats spécialisés dans les droits de l'Homme s'étaient chargés de défendre gratuitement la jeune femme. Ils avaient fait appel de la condamnation qui était examiné par un comité de trois juges depuis le début du mois. Des leaders politiques et religieux européens avaient appelé à révoquer le "verdict inhumain" prononcé contre la jeune femme. La mobilisation avait été particulièrement intense aux Etats-Unis dont secrétaire d'Etat, John Kerry, avait pressé Khartoum et la justice soudanaise de "respecter le droit fondamental de Mme Ishag à la liberté et à celle d’exercer sa religion".

    Selon l’avocat de Meriam, Mohannad Moustafa, qui annoncé cette nouvelle en début d’après-midi ce 23 juin, les autorités de Khartoum devraient s’expliquer demain, mardi 24 juin, sur les motifs de cette libération.

    ... mais  elle a été à nouveau arrêtée ce 24 juin (mise à jour):

    Meriam Yahya Ibrahim Ishag, la Soudanaise catholique de 27 ans condamnée à mort pour apostasie le 15 mai 2014, libérée le 23 juin, a été à nouveau arrêtée par la police à l'aéroport de Khartoum, ce 24 juin.

    Selon BBC Afrique, une quarantaine d'agents de sécurité l'ont arrêtée à nouveau, avec son mari Daniel Wani et leurs deux enfants, alors qu'ils s'apprêtaient à quitter le Soudan, vraisemblablement à destination des États-Unis.

    Mais la famille devrait être libérée « d'un moment à l'autre », annonce Radio Vatican qui précise que selon l’ambassadrice soudanaise en Italie, Meriam aurait été arrêtée « seulement pour un contrôle de papiers ».

    Catholique, abandonnée par un père musulman et éduquée par une mère orthodoxe, la jeune femme avait été condamnée à la peine capitale pour apostasie. L'affaire avait suscité l'indignation dans le monde et la condamnation avait été annulée par la cour d'appel (cf. Zenit du 23 juin 2014).