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Justice - Page 77

  • Le Liban pour les chrétiens d'Irak

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    topic (11).jpgLu sur le site « Aleteia » :

    Peu à peu, le symbole utilisé pour marquer les portes des maisons des chrétiens de Mossoul se répand à travers le monde...

    Nous sommes tous des Nazaréens ! Utilisé comme un message de haine et de mépris par les fanatiques islamistes de l'EEIL, la lettre nûn de l'alphabet arabe devient peu à peu un signe de reconnaissance, un symbole de la fierté d'être chrétien et de solidarité avec les chrétiens d'Irak de par le monde.

    C'est cette fois à la télévision libanaise que le symbole de la lettre nûn (lire notre article quant à sa signification) s'est invité, encore une fois mis en avant par une courageuse femme journaliste. Dima Sadeq, présentatrice vedette de la chaîne d'actualités LBCI, est apparue à l'écran portant un T-shirt frappé de la lettre nûn. "De Mossoul à Beyrouth, nous sommes tous nûn, a-t-ells déclaré juste avant de commenter le journal du soir. "Nous sommes tous des cibles avec un doigt ou une épée pointés sur nous parce que nous sommes différents, en termes de sexe, de religion ou de couleur de peau. Nous sommes tous la cible des meurtriers en ces temps de folie", a-t-elle déclaré devant ses téléspectateurs. Elle suit ainsi l'exemple de la célèbre journaliste irakienne et musulmane Dalia al-Aqidi, dont Aleteia vous parlait récemment (lire notre article Nous sommes tous chrétiens", ose dire à la télévision une célèbre journaliste irakienne musulmane)
     

    Ref. Liban : La présentatrice vedette Dima Sadeq arbore la lettre nûn sur son T-shirt

    JPSC

  • Encore l'accès des divorcés-remariés à la communion : de quel côté est le pape François ?

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    De Sandro Magister sur son site « Chiesa »

    Dans un livre-interview publié ces jours-ci simultanément en Italie, en Espagne et aux États-Unis, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, reprend et développe ce qu’il avait déjà affirmé, l'automne dernier, dans un article paru dans "L'Osservatore Romano" qui avait fait sensation :

    Dans cet article, Müller s’était penché principalement sur la question de l’accès des divorcés remariés à la communion, en rappelant les raisons qui conduisent à le leur refuser.

    Déjà à ce moment-là, en effet, des voix s’élevaient, y compris aux plus hauts niveaux de la hiérarchie, pour affirmer qu’il était nécessaire que l’Église mette un terme à cette interdiction.

    Et, lors du consistoire qui a eu lieu au mois de février de cette année, c’est justement celui que le pape François avait chargé d’introduire la discussion, le cardinal Walter Kasper, qui s’est fait le promoteur de ce changement :

    Au cours des mois qui ont suivi, les cardinaux Carlo Caffarra, Velasio De Paolis, Walter Brandmüller et Thomas Collins ont réagi publiquement et avec une force particulière contre les thèses de Kasper.

    Mais, maintenant, c’est de nouveau le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi qui intervient avec vigueur pour prendre la défense de la doctrine traditionnelle.

    L'interview a été réalisée au mois de juin par Carlos Granados, directeur, à Madrid, de la Biblioteca de Autores Cristianos. Elle a été revue par le cardinal et elle a été conçue dans la perspective du synode des évêques qui aura bientôt lieu et qui sera consacré au thème de la famille.

    Dans la préface de l’ouvrage, un autre cardinal, l’Espagnol Fernando Sebastián Aguilar, archevêque émérite de Pampelune, écrit : "Le principal problème qui se pose actuellement dans l’Église à propos de la famille n’est pas le petit nombre de divorcés remariés qui souhaitent recevoir la communion eucharistique. Notre problème le plus grave, c’est le grand nombre de baptisés qui se marient civilement et de gens qui, étant mariés sacramentellement, ne vivent ni leur mariage ni leur vie conjugale en harmonie avec la vie chrétienne et avec les enseignements de l’Église, qui voudrait qu’ils soient comme des icônes vivantes de l’amour du Christ pour son Église présente et agissante dans le monde".

    Le cardinal Sebastián a reçu la pourpre du pape François, qui le tient en haute estime. Mais il ne peut certainement pas être rangé parmi les partisans des thèses de Kasper.

    Dans l’interview, le cardinal Müller critique également ceux qui tirent argument de quelques affirmations du pape François qu’ils manipulent en faveur d’un changement de la "pastorale" du mariage.

    Il dit par exemple : "L'image de l’hôpital de campagne est très belle. Cependant nous ne pouvons pas manipuler les propos du pape en réduisant toute la réalité de l’Église à cette image. L’Église en elle-même n’est pas un sanatorium : l’Église est aussi la maison du Père".

    Ou encore : "Une simple 'adaptation' de la réalité du mariage aux attentes du monde ne donne aucun fruit, au contraire elle est contre-productive : l’Église ne peut pas répondre aux défis du monde actuel par une adaptation pragmatique. Nous sommes appelés, en nous opposant à une facile adaptation pragmatique, à choisir l’audace prophétique du martyre. Grâce à elle, nous pourrons prendre l’Évangile à témoin de la sainteté du mariage. Un prophète tiède, à travers une mise en conformité avec l’esprit de l’époque, chercherait son propre salut, pas le salut que seul Dieu peut donner".

    On peut lire ci-dessous un extrait de l'interview, les passages consacrés à la question de l’accès des divorcés remariés à la communion, où Müller réfute également un autre des mantras associés au pape François, celui de la "miséricorde" :

    Lire ici le propos du Cardinal Müller : « La véritable dimension de la miséricorde de Dieu »

    JPSC 

  • L'initiative citoyenne européenne UN DE NOUS saisit la justice européenne

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    L'initiative citoyenne européenne UN DE NOUS saisit la justice européenne

    communiqué de presse

    Le 25 juillet, l'Initiative citoyenne européenne (ICE) One of us - Un de nous en français - a saisi le tribunal de l'Union européenne (Luxembourg) à l'encontre de la Commission européenne, du Conseil de l'Union européenne et du Parlement européen. Dans son communiqué de presse, le Comité citoyen ONE OF US demande, par la voix de son président Grégor Puppinck, l'annulation de la communication 355 de la Commission européenne par laquelle celle-ci avait décidé, le 28 mai dernier, de ne pas transmettre de proposition législative issue de l'ICE ONE OF US au Parlement européen et au Conseil (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 mai 2014). 

    Selon le comité citoyen One of us, il n'a pas été fourni de réponse appropriée à la proposition législative One of us ainsi qu'aux questions soulevées par l'ICE. Plus précisément, le comité estime que "la Commission ne répond pas à l'affirmation selon laquelle l'embryon humain est un être humain" et que la décision Oliver Brüstle c. Greenpeace est à tort rejetée par la Commission alors que cette décision donne une ligne quant à la manière de considérer l'embryon, en particulier dans le cadre de la recherche.

    Dans la décision de la Commission du 28 mai dernier, le comité citoyen relève de nombreuses contradictions. En effet, il est dit que "la recherche sur l'embryon n'est pas 'encouragée' alors que la recherche présupposant la destruction d'embryons est financée" et aucune barrière éthique ne serait garantie. En outre, les pays aux mesures les moins éthiques et les moins protectives seraient financièrement favorisés. 

    Autre sujet dénoncé par le comité citoyen, le financement de l'avortement dans les pays en développement. Ce financement serait fondé sur des hypothèses erronnées telles que celle selon laquelle "financer des organisations promouvant et pratiquant l'avortement dans [ces pays] seraient bénéfique pour la santé maternelle", ou encore celle selon laquelle "offrir un accès à l'avortement est une obligation internationale issue du programme d'action de l'ICPD de 1994 et des objectifs du millénaire pour le développement" des Nations-Unies. 

    Enfin, le comité allègue une violation, par la Commission, du processus démocratique et plus précisément de la manière dont l'ICE a été traitée par la Commission européenne. Car selon le Comité, "la Commission ne fournit aucun motif juridique à son refus de transmettre la proposition législative au Parlement : ni impossibilité, ni absence de nécessité, ni redondance". Par conséquent, en saisissant le Tribunal de l'Union européenne, le Comité One of us souhaite demander à l'UE de clarifier ce qu'une initiative citoyenne européenne (ICE) est censée être et comment est-ce qu'elle estime qu'une ICE doit être traitée. L'alternative lancée au tribunal est donc claire: "soit cette demande est acceptée et dans ce cas l'ICE va devenir ce qu'elle devrait être, à savoir un instrument de démocratie participative, soit elle est rejetée, ce qui signifie alors que l'ICE est un faux mécanisme de démocratie participative". 

    Pour plus d'informations : www.undenous.fr

  • Memento

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    C’était il y a vingt ans. D’avril à juillet 1994, près d’un million de personnes ont été exterminées au Rwanda, pays « catholique ».  Selon le journal « La Croix », ce génocide des Tutsis, dernier du XXe siècle, a été soigneusement organisé par l’administration rwandaise. Toutes les institutions ont été mobilisées ainsi qu’une partie de la population hutu.

     « La disparition programmée des Tutsi du Rwanda correspond à une logique génocidaire. En trois mois, un million de personnes sont mortes. L’équivalent des trois quarts de la population tutsi.

    Le Front patriotique rwandais (FPR), fondé par des descendants d’exilés tutsi, lance le 1er octobre 1990, depuis l’Ouganda une opération militaire contre le Rwanda. Cette attaque est rapidement jugulée par les forces armées rwandaises (Far), soutenues par la France, la Belgique et le Zaïre. Le président Habyarimana, militaire hutu président rwandais depuis 1973, s’appuie sur cette guerre civile pour justifier une forte répression contre les Tutsi au Rwanda. Des massacres présentés comme des « troubles interethniques ». Les civils tutsi sont ainsi soupçonnés de complicité avec le FPR et deviennent des hommes à abattre pour les extrémistes hutus.

    Tutsi et Hutu vivent ensemble depuis des siècles partageant la même langue et la même religion. Pourtant, à ce moment de l’histoire, pouvoir et médias vont tenter d’exclure les Tutsi de l’histoire nationale rwandaise. À l’image de la Radio-télévision libre des mille collines (RTLM), fondée en juillet 1993 par des proches de Habyarimana, qui véhicule des discours de haine et de mobilisation contre les Tutsi. 

     ENTRETIEN : Jean Hatzfeld, le Rwanda « un génocide de proximité »

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  • Ce dimanche 27 juillet à Notre-Dame de Paris : un rassemblement et une messe pour les chrétiens d'Irak

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    topic (7).jpgLu sur le site web « Aleteia » :

    Ce dimanche 27 juillet, la messe de 18h30 à Notre-Dame de Paris sera dédiée à la prière pour la paix. Elle sera précédée d'un rassemblement silencieux à 17 h sur le parvis de la cathédrale. Cette messe sera présidée par Mgr Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris et concélébrée par le Père Sabri Anar, curé de la paroisse chaldéenne Saint-Thomas à Sarcelles (paroisse des chaldéens en Ile-de-France).

    L’Eglise catholique de Paris invite également tous ceux qui le souhaitent à se joindre auparavant à un rassemblement silencieux organisé par le Comité de soutien aux chrétiens d’Irak (CSCI) sur le parvis de Notre-Dame, à 17 h. Les participants sont invités à se munir d’une bougie et/ou d’une feuille de papier marquée de la lettre arabe ﻥ (noûn) en signe de solidarité avec les chrétiens d’Irak (lire notre articlie sur le sens de ce symbole). Lors de la messe à la cathédrale mais aussi dans toutes les paroisses de Paris, les catholiques prieront pour la paix et confieront à Dieu les chrétiens qui portent son Nom dans les pays du Proche et du Moyen-Orient. On lira notamment la prière universelle pour la paix proposée par la Conférence des évêques de France. (voir ici).

    A Lyon, une «messe pour la paix» sera également célébrée à la basilique de Fourvière par le cardinal Philippe Barbarin, qui se rendra le lendemain en Irak pour une visite de trois jours. (voir notre article). Une pétition, à laquelle se sont associées les éditions internationales d'Aleteia, rassemble pour l'instant 200 000 signatures à travers le monde (voir ici pour la signer) "La situation des chrétiens d’Irak s’aggrave de jour en jour, a souligné le Comité de soutien aux chrétiens d’Irak (CSCI) dans un communiqué. Peu de temps après le lancement de l’ultimatum par Abou Bakr Al-Baghdadi, le calife autoproclamé et le marquage de toutes les maisons chrétiennes de la lettre arabe ﻥ (N) qui ont provoqué la fuite des dernières familles chrétiennes, l’État islamique (anciennement EIIL), qui contrôle la ville de Mossoul et les trente églises qu’elle abrite (lire ici).  L’opinion publique française doit se mobiliser immédiatement pour venir en aide à cette population assyro-chaldéenne autochtone, fragilisée et affaiblie, victime, selon Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, d’un véritable « crime contre l’humanité ». (lire notre article à ce sujet)

    « Les crimes haineux de l’État islamique ne sont pas juste commis à l’encontre des chrétiens, mais de toute l’humanité », a affirmé S. B. Raphaël Ier Louis Sako lors d’un office spécial dans l’est de Baghdad, en présence de 200 musulmans solidaires des chrétiens d’Orient. « Les familles chrétiennes ont été jetées hors de chez elles et dépouillées de leurs biens, leurs maisons et leurs propriétés expropriées au nom de l’État Islamique. Cela n’est jamais arrivé dans l’histoire des chrétiens ou de l’islam. Même Gengis Khan ou Hulagun n’ont pas fait cela », a souligné le patriarche catholique chaldéen (voir ici).

    Ref. Notre-Dame de Paris : un rassemblement et une messe dimanche pour les chrétiens d'Irak

    Souhaitons une fois encore que l’Eglise de Belgique sorte à son tour de sa torpeur, qui n’est peut-être pas seulement celle des vacances d’été…

    JPSC 

  • L’Eglise de France solidaire des chrétiens d’Irak

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    « Le cardinal Philippe Barbarin, Mgr Michel Dubost et Mgr Pascal Gollnisch (secrétaire de l’Oeuvre d’Orient)  se rendront du 28 juillet au 1er août prochain en Irak. Ils seront les émissaires de l’Eglise catholique en France auprès des chrétiens d’Orient. Ils seront accueillis par le patriarche chaldéen Mgr Louis-Raphaël Sako. Les trois devraient « signifier la lutte contre l’indifférence doit être permanente. Ils seront priants et acteurs auprès des communautés menacés. (…) Prions pour que cette délégation porte un peu de réconfort et de lumière dans la situation très grave que subissent nos frères en Orient », indique un communiqué de l’Eglise catholique en France.

    A Lyon, un rassemblement en soutien aux chrétiens d’Irak se tiendra samedi place Saint-Jean. Monseigneur Barbarin s’y rendra.

    Au nom des évêques de France, Mgr Pontier, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France, appelle les paroisses à s’unir, tout spécialement lors de la prière universelle des messes célébrées les samedi 26 et dimanche 27 juillet, à partir d’une proposition commune. Pour Mgr Pontier,

    « Il s’agit de ne pas perdre cette communion spirituelle avec les communautés chrétiennes locales qui devaient nous accueillir, pour se retrouver ensemble dans la prière pour la paix et manifester la fraternité».

    En principe, Mgr Marc Stenger se rendra en Syrie au nom de la CEF, sur invitation du Patriarche Grégoire III, pour les 150 ans de la Cathédrale grecque-catholique. »

     Lu sur le site de « Riposte catholique », ici : Le cal Barbarin, Mgr Dubost et Mgr Gollnisch en Irak

     Et, pour leur emboîter le pas, qu’attendent NN. SS Guy Harpigny et Léon Lemmens, évêques belges « référendaires pour le dialogue interreligieux » ( voir Fin du ramadan : la lettre de deux évêques et d'un responsable protestant) ?

    JPSC 

    La classe politique française se mobilise également : mobilisation-de-la-classe-politique-pour-les-chretiens-d-irak

  • Pologne : soutiens au Professeur Bogdan Chazan, le médecin pro-vie sanctionné

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    Jeanne Smits évoque les soutiens qui se sont manifestés en faveur de Bogdan Chazan :

    Soutiens au médecin pro-vie polonais Bogdan Chazan

    Bogdan Chazan, le gynécologue polonais révoqué de son poste de professeur à l’hôpital de la Sainte-Famille à Varsovie pour avoir refusé de coopérer de quelque manière que ce soit à un avortement, a reçu un soutien appuyé de la part de Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga, médecin diplômé lui aussi, rapporte Hilary White surLifeSiteNews.

    J’avais évoqué ici et ici ce cas d’école de dictature du relativisme où un médecin respecté, engagé depuis toujours pour la vie, a été sanctionnée pour avoir refusé de renvoyer vers un collègue plus complaisant une femme réclamant l’avortement « médical » pour un enfant qui n’avait guère de chance de survivre après sa naissance.

    La loi polonaise reconnaît le droit à l’objection de conscience des médecins qui ne veulent pas participer à la pratique de l’avortement mais les oblige – comme les lois Neiertz en France – à donner aux femmes les informations nécessaires pour qu’elles puissent obtenir un avortement légal.

    C’est son refus de participer ainsi indirectement à l’avortement qui a servi de prétexte aux vexations dont il est aujourd’hui l’objet.

    Mgr Hoser a déclaré dans un communiqué que les sanctions prononcées à l’encontre du Pr Chazan – sa révocation et une amende de 17 000 euros – sont « éthiquement inacceptables, injustifiées, disproportionnées, injustes, absurdes et douteuses sur le plan légal ». « Un enfant dans la phase prénatale est toujours un être humain ou un patient, indépendamment de son état de santé ou d’une décision prise à la discrétion d’un tiers. Personne n’est maître de la vie d’autrui et tous les autres biens personnels sont secondaires par rapport à l’existence d’un être humain », a-t-il ajouté.

    L’archevêque a encouragé les autres médecins et toutes les personnes de bonne volonté de manifester leur solidarité à l’égard du Pr Chazan. Notant que les pouvoirs publics et la police mettent généralement du temps pour poursuivre les auteurs des crimes les plus graves, il les a accusés d’« excès de zèle » lorsqu’il s’agit d’enquêter sur le fait d’avoir « isolé » une personne par rapport aux informations nécessaires à l’obtention d’un avortement alors qu’elles sont aisément accessibles à tous, « spécialement dans une ville comme Varsovie ».

    lire la suite sur le blog de J. Smits

  • Soins utiles ou soins futiles ? Jusqu'où faut-il aller dans les traitements médicaux ?

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    Jeanne Smits, après quelques mois d'absence, est remontée au créneau de son blog voué à la défense de la vie. Aujourd'hui, elle expose le cas d'un homme de 73 ans auquel les médecins ont décidé de ne plus donner le traitement nécessaire à sa survie. Ce cas soulève de nombreuses et épineuses questions : "Jusqu'où faut-il aller dans les traitements médicaux ? Les médecins laissent-ils toujours la chance à la vie, quand elle existe ? Dans un contexte où la bioéthique fait bouger les frontières entre « soins utiles » et « soins futiles », où en sont les médecins confrontés aux cas réels ? Comment marquer la frontière entre le traitement qui fait « trop » souffrir pour être raisonnablement entrepris et celui qui pourra ajouter des jours aux jours et des mois aux mois ?" 

    C'est à lire ici : une nouvelle affaire d'arrêt de soins devant la justice.

    Voir la suite : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2014/07/fin-de-vie-non-le-malade-condamne-mort.html

  • Manif pour Tous : victoire pour les 700.000 pétitionnaires contre la loi Taubira

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    COMMUNIQUE DE PRESSE 

    Victoire pour les 700 000 pétitionnaires contre la loi Taubira :

    Le Tribunal Administratif annule le rejet de la pétition par le CESE !

    Mais peut-on réécrire l'Histoire quand elle a été manipulée ?

    Le Tribunal Administratif de Paris vient de déclarer recevable la pétition citoyenne sur le projet de loi Taubira déposée le 15 février 2013. Cependant, alors qu’il annule donc le délibéré du CESE sur ce sujet, le Tribunal n’a étonnamment pas retenu la demande d’enjoindre le CESE d’émettre un avis, ce qui était pourtant la conséquence logique de sa décision. Cela reste néanmoins une grande victoire pour les 700 000 signataires de la pétition citoyenne, dont l’affront est en partie réparé : ils voulaient faire respecter la filiation père/mère/enfant, mais le pouvoir a triché. Ils auront au moins fait reculer ceux qui ne respectent pas la démocratie.

    En février 2013, en plein débat sur la loi Taubira ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, les équipes de La Manif Pour Tous récoltent en moins de 3 semaines 694.428 signatures, largement au-dessus des 500.000 signatures minimum nécessaires pour saisir le Conseil Economique Social et Environnemental, pour lui demander de rendre un avis sur le projet de loi. Cet avis aurait dû notamment être adressé ensuite au Premier Ministre, au président du Sénat, au président de l’Assemblée Nationale et au mandataire de la pétition, Philippe Brillault, porte-parole de La Manif Pour Tous et maire du Chesnay (78).

    Un tel avis de l’assemblée de la société civile qu’est le CESE était plus que légitime puisque d’une part la loi Taubira sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe concernait l’intérêt général, à commencer par l’intérêt supérieur de l’enfant  et que d’autre part, près de 700 000 personnes avaient participé à cette pétition, ce qui était historique. En outre, aucune étude d’impact préalable à l’examen de la loi Taubira n’avait été réalisée en dépit de ses conséquences majeures pour l’enfant et la société.

    Le 26 février 2013, le bureau du CESE déclarait pourtant cette pétition irrecevable au motif que la saisine de cette institution pour avis sur un projet de loi relèverait exclusivement du Premier ministre et ne pourrait donc être autorisée par voie de pétition. A la suite de cette décision stupéfiante, scandaleuse et anti-démocratique, le mandataire de la pétition, Philippe Brillault, avait déposé un recours auprès du Tribunal Administratif de Paris qui a été examiné le 16 juin 2014.

    « Le rapporteur public avait alors souligné que le délibéré du bureau du CESE était entaché de vices de compétence, de procédure, de forme et d’erreur d’interprétation du droit » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Le Tribunal Administratif a suivi le rapporteur public en déclarant nul le délibéré du bureau du CESE » poursuit-elle.

    Que le CESE, sur conseil du Premier ministre d’alors, ait pu prendre une décision hors-la-loi et oser fouler au pied la démocratie pose un problème majeur de légitimité. Que les élus ne s’étonnent pas de l'actuelle crise de confiance qu’ils subissent de la part de leurs électeurs !

    Par ailleurs, le Tribunal Administratif n’ayant pas enjoint le CESE de se saisir de la question posée par les pétitionnaires, La Manif Pour Tous et le mandataire de la pétition décideront prochainement de faire appel ou non.

  • Belgique-France : empoisonnements et meurtres par compassion; bulletin de l'IEB (1/7)

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    header_fr.jpgSommaire

  • L’Église prend le pouls de la crise des familles

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    De Sébastien Maillard à Rome, pour le journal « La Croix » (extraits) :

    (…) Le document de travail du futur Synode sur la famille, publié jeudi 26 juin, fait état d’une large méconnaissance chez les fidèles du magistère de l’Église catholique sur ce thème, d’une pastorale inadaptée à des circonstances devenues plus complexes et d’une incompréhension à l’égard des exigences de l’Église en matière de fécondité.

    ( …) Dressé à partir des réponses au questionnaire diffusé, d’une manière ouverte inédite, à la fin de l’année dernière, l’Instrumentum laboris (document de travail), rendu public à Rome ce jeudi 26 juin, offre un panorama mondial de la famille contemporaine auquel est confrontée l’Église catholique.

    Élaboré en vue de l’assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur les « défis pastoraux de la famille », que le pape François a convoqué pour octobre prochain, le document ne fournit ni statistiques, ni catalogue d’expériences concrètes, mais, sur 80 pages, prend toute la mesure d’un fossé croissant entre l’Église et les familles, au-delà de la diversité des situations locales.

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  • Euthanasie : Congrégation de la Foi et Vincent Lambert

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    Le blog du « Suisse Romain » rappelle la loi de l’Eglise exprimée dans cette note de la congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée spécifiquement par le Saint-Père Benoît XVI (2007) :

    CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

    RÉPONSES AUX QUESTIONS
    DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE ....
    CONCERNANT L’ALIMENTATION
    ET L’HYDRATATION ARTIFICIELLES

    Première question : L’administration de nourriture et d’eau (par des voies naturelles ou artificielles) au patient en "état végétatif", à moins que ces aliments ne puissent pas être assimilés par le corps du patient ou qu’ils ne puissent pas lui être administrés sans causer une privation grave sur le plan physique, est-elle moralement obligatoire?

    Réponse : Oui. L’administration de nourriture et d’eau, même par des voies artificielles, est en règle générale un moyen ordinaire et proportionné de maintien de la vie. Elle est donc obligatoire dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre, qui consiste à hydrater et à nourrir le patient. On évite de la sorte les souffrances et la mort dues à l’inanition et à la déshydratation.

    Seconde question : Peut-on interrompre la nourriture et l’hydratation fournies par voies artificielles à un patient en "état végétatif permanent", lorsque des médecins compétents jugent avec la certitude morale que le patient ne reprendra jamais conscience?

    Réponse : Non. Un patient en "état végétatif permanent" est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles.

    Le Souverain Pontife Benoît XVI, au cours de l’Audience accordée au Cardinal Préfet soussigné, a approuvé les présentes Réponses, décidées par la Session ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.

    Rome, le 1er août 2007, au Siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    William Cardinal LEVADA
    Préfet

    Angelo AMATO, S.D.B.
    Archevêque tit. de Sila
    Secrétaire

    Ref. Congrégation de la Foi et Vincent Lambert