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Histoire - Page 152

  • 11 juillet : fête de saint Benoît

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    Ce 11 juillet, jour de la translation de ses reliques à Saint-Benoît-sur-Loire, on fête le père du monachisme occidental : Benoît  né vers 480 ou 490 à Nursie – mort en 547 (en latin Benedictus de Nursia), plus connu sous le nom de « saint Benoît » (en latin Sanctus Benedictus de Nursia). Fondateur de l'ordre bénédictin et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur. Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident à cause de sa Règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale. Le pape Paul VI l’a proclamé saint Patron de l’Europe le 24 octobre 1964, en ces termes:

    « Messager de paix, artisan d'unité, maître de civilisation, et, avant tout, héraut de la religion du Christ et fondateur de la vie monastique en Occident, tels sont les titres qui justifient la renommée de saint Benoît, abbé. Alors que s'écroulait l'Empire romain désormais à son terme, que des régions de l'Europe s'enfonçaient dans les ténèbres et que d'autres ne connaissaient pas encore la civilisation et les valeurs spirituelles, c'était lui qui, par son effort constant et assidu, a fait se lever sur ce continent l'aurore d'une ère nouvelle. C'est principalement lui et ses fils qui, avec la croix, le livre et la charrue, apporteront le progrès chrétien aux populations s'étendant de la Méditerranée à la Scandinavie, de l'Irlande aux plaines de la Pologne.

    Avec la croix, c'est-à-dire avec la loi du Christ, il a affermi et a développé l'organisation de la vie publique et privée. Il convient de rappeler qu'il a enseigné aux hommes la primauté du culte divin avec l'Office divin, c'est-à-dire la prière liturgique et assidue... Avec le livre, ensuite, c'est-à-dire avec la culture : au moment où le patrimoine humaniste allait se perdre, saint Benoît, en donnant renom et autorité à tant de monastères, a sauvé la tradition classique des anciens avec une sollicitude providentielle, en la transmettant intacte à la postérité et en restaurant l'amour du savoir.

    Et enfin avec la charrue, c'est-à-dire avec l'agriculture et d'autres initiatives analogues, il a réussi à transformer des terres désertiques et incultes en champs très fertiles et en jardins gracieux. En unissant la prière au travail matériel, selon son mot célèbre : « Ora et labora » (Prie et travaille), il a ennobli et a élevé le travail de l'homme. C'est pourquoi le pape Pie XII a salué à juste titre dans saint Benoît le « père de l'Europe ».

    Lu par JPS sur le site du « Petit Placide » : Saint Benoît, patron de l'Europe

  • La liste des martyrs espagnols s'allonge

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    (VIS) La Congrégation pour la cause des saints vient de promulguer de nouveaux décrets reconnaissant notamment le martyre "en haine de la foi" :

    du serviteur de Dieu José Guardiet y Pujol, prêtre espagnol tué en haine de la foi le 3 août 1936.

    du serviteur de Dieu Mauricio Íñiguez de Heredia, religieux espagnol, et ses 23 compagnons hospitaliers de St.Jean de Dieu, tués en haine de la foi en 1936 ou 1937.

    du serviteur de Dieu Fortunato Velasco Tobar, prêtre espagnol, et ses 13 compagnons de la Congrégation de la Mission, tués en haine de la foi entre 1934 et 1936.

    de la servante de Dieu María Asunción (Juliana González Trujillano), religieuse espagnole, et ses 2 consoeurs Franciscaines missionnaires de la Mère du divin Pasteur, tuées en haine de la foi en 1936.

  • L'impératrice Zita à Ter Ham (Steenokkerzeel)

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    Un ami a la gentillesse de nous adresser le message suivant :

    Les lecteurs de belgicatho qui s'intéressent à la famille impériale des Habsbourg et plus particulièrement à l'impératrice Zita (1892-1989) pourront lire l'entrefilet paru récemment dans le périodique "Den Beiaard" édité par la commune de Steenokkerzeel dans le Brabant flamand: le dimanche 8 septembre, à l'occasion du 25e anniversaire de la journée du patrimoine, la commune de Steenokkerzeel, le conseil de la culture et le cercle historique ouvrent le château "Ter Ham" au grand public.

    Sans titre.mg.pngDes visites guidées du château seront organisées par le cercle historique "Ter Ham". Dans la cour intérieure se joueront également des scènes du Moyen Age tardif (XIV et XVè siècles).
    Sera évoquée également la dernière habitante célèbre du château, l'impératrice Zita qui, exilée avec ses huit enfants dans les années 30, séjourna dans notre pays.

    Nous vous en dirons davantage un peu plus tard, mais vous pouvez déjà noter la date dans vos agendas: le dimanche 8 septembre 2013!

    Source: "Den Beiaard, infomagazine Steenokkerzeel, editie juli-augustus 2013"
     
    En marge du texte, on peut noter que l'impératrice Zita est décédée en odeur de sainteté, et qu'un procès en béatification la concernant est ouvert dans le diocèse du Mans.
    On lira avec intérêt l'ouvrage de Jean Sévillia qui lui est consacré (Zita, impératrice courage); on pourra également se référer au très beau film de Carine Poidatz (Zita, princesse servante), accessible sur KTO.
  • Le témoignage historique le plus ancien du martyre de Pierre et de Paul

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    2492281131.jpgSaint Pierre et saint Paul, Apôtres, solennité (Evangile au Quotidien)

    Saint Clément de Rome, pape de 90 à 100 environ 

    Lettre aux Corinthiens, 5-7 (trad. cf bréviaire 30/06)

    Le témoignage historique le plus ancien du martyre de Pierre et de Paul

          Laissons ces exemples [de persécution dans l'Ancien Testament] pour en venir aux athlètes les plus proches de nous ; évoquons les exemples vaillants de notre génération. La jalousie et l'envie ont déchaîné les persécutions contre les piliers de l'Église les plus hauts et les plus justes, qui ont lutté jusqu'à la mort. Regardons les saints apôtres : Pierre, à cause d'une jalousie injuste, a subi, non pas une ou deux, mais de nombreuses souffrances ; après avoir rendu ainsi son témoignage, il s'en est allé au séjour de gloire qu'il avait mérité. La jalousie et la discorde ont permis à Paul de montrer comment on remporte le prix réservé à la constance. Sept fois emprisonné, banni, lapidé, devenu prédicateur de l'Évangile en Orient et en Occident, il a reçu la renommée qui correspondait à sa foi. Après avoir enseigné la justice au monde entier jusqu'aux limites de l'Occident, il a rendu son témoignage devant les autorités ; c'est ainsi qu'il a quitté ce monde pour s'en aller au séjour de la sainteté. Suprême modèle de courage ! À ces hommes qui ont mené une vie sainte est venue se joindre une grande foule d'élus qui, par suite de la jalousie, ont subi toutes sortes de mauvais traitements et de supplices, et qui ont donné parmi nous un exemple magnifique...

          Nous vous écrivons tout ceci, mes bien-aimés, non seulement pour vous avertir, mais pour nous exhorter nous-mêmes. Car nous sommes dans la même arène ; le même combat nous attend. Laissons donc nos vains soucis inutiles pour suivre la règle glorieuse et vénérable de notre tradition. Ayons les yeux fixés sur ce qui est beau, ce qui est agréable aux yeux de celui qui nous a faits, ce qui est propre à le toucher. Fixons nos regards sur le sang du Christ et comprenons combien il a de valeur pour Dieu son Père, puisque, répandu pour notre salut, il a apporté au monde entier la grâce de la conversion.

  • Luthériens : « ordinariat » non, « repentance » réciproque oui ?

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    Le Luthéranisme commémorera bientôt le VIe centenaire de son existence (1517, Luther placarde ses thèses sur la porte de l’église de Wittemberg, 1520, le pape Léon X l’excommunie par la bulle « Exsurge Domine »). Selon le Cardinal Koch la réconciliation entre catholiques et luthériens nécessite une  “repentance“ réciproque. JPS

    Sur le site de l’agence I-media :

    Vatican - le 24/06/2013. La réconciliation entre catholiques et luthériens nécessite une réelle “repentance“ après les nombreuses “blessures“ qui ont jalonné leur histoire commune, estime le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, assurant par ailleurs qu’il n’existe actuellement pas “d’initiative concrète“ du Vatican pour la création d’un ordinariat à l’intention des luthériens. Dans une interview accordée à I.MEDIA quelques jours après un voyage en Ukraine, le responsable de l’œcuménisme au Vatican reconnaît en outre les “problèmes“ rencontrés dans le dialogue avec le patriarcat orthodoxe de Kiev, non reconnu par celui de Moscou. Le haut prélat suisse évoque aussi les “tensions“ dans les relations avec l’anglicanisme au niveau éthique, notamment en ce qui concerne la théorie du gender .

    Source : La réconciliation entre catholiques et luthériens nécessite une réelle “repentance“, selon le cardinal Koch

  • Ecritures et Tradition, un peu d'histoire

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    Un ami nous adresse ces réflexions :

    Un peu d'histoire...

    De quand date la formation du Nouveau Testament? Oui, à partir de quand les chrétiens ont-ils pu lire une Bible complète: celle que nous avons actuellement?  Qu'en était-il de la piété mariale tout au début du christianisme? Rapidement, voici  quelques repères...

    On le sait, non seulement le Christ n'a jamais écrit, mais il n'a pas non plus demandé d'écrire. Tout au plus, s'est-il contenté de fonder une Eglise. Ce sont les apôtres qui, 50 ans plus tard, ont décidé de mettre son Message sur parchemin afin qu'il ne se perde pas. Cela dit, quel était son Message? Dès le premier siècle, diverses lettres relatant la vie de Jésus ont circulé. Face à cette situation, au fil du temps une question s'est posée: « Comment  distinguer le  bon grain de l'ivraie? »  Oui, « quels étaient les écrits qui pouvaient être considérés comme les plus fidèles et inspirés; dignes de pouvoir figurer dans la Bible? » L'Ecriture Sainte ne nous le disant pas, seule l'Eglise pouvait se prononcer.

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  • 13 juin 313 : promulgation de l'Edit de Milan

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    Le document qui a changé l'histoire du christianisme

    Une lecture de l'évènement, éventuellement sujette à discussion, est proposée par Zenit.org sous la signature de Mgr Vitaliano Mattioli :

    L’Edit de Milan, de 313, par lequel l’empereur Constantin (306-337) reconnut la liberté de culte à la religion chrétienne, fête ses 1700 ans cette année.

    Mais quelle est l'actualité de l'Edit de Milan? Explications de Mgr Vitaliano Mattioli, professeur à l’Université pontificale urbanienne et vice-président de l’Institut pontifical Saint-Apollinaire.

    « Selon les sources historiques, Jésus est probablement mort aux alentours de l’an 30 en Palestine qui, depuis l’an 64, était sous la protection de l’empire romain. Cette année-là, le gouverneur (représentant de l’empereur) était Ponce Pilate (26-36), qui signa la condamnation à mort de Jésus.

    Il était d’usage à l’époque que les gouverneurs envoient à Rome un rapport officiel sur ce qui se passait dans la région qui leur était confiée, comme le rapporte le tout premier historien du christianisme, Eusèbe de Césarée (260-340), dans son Histoire Ecclésiastique: « Pilate, En vertu d'une ancienne coutume, qui imposait aux gouverneurs des nations de transmettre les nouvelles au titulaire du pouvoir royal, pour qu’ils soient au courant de tout, a informé l’empereur Tibère… » (II, 2, 1).

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  • Quand le pape, il y a près de 75 ans, remettait les journalistes à leur place...

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    Un savant ami, très familiarisé avec les écrits des papes, nous communique un texte déjà ancien et qui n'a rien perdu de son actualité :

    Je "tombe" sur ce texte qui a été écrit, bien sûr, dans le contexte du fascisme mais Jean XXIII, comme on va le lire, estime, en 1959, qu'il est intéressant "pour tous les temps". Et en effet, le texte peut fustiger bien des comportements journalistiques d'aujourd'hui. A mon avis.

    Le 10 février 1939, Pie XI devait prononcer un discours devant les évêques d’Italie. Pie XI ne le prononça pas car la mort le saisit  alors qu’ « il était encore en train d’écrire les mots de son discours par lesquels il prenait congé de ses évêques d’Italie »[1]. Toutefois, le 26 janvier 1959, Jean XXIII révéla, quelques extraits de ce message. Notamment ces « lignes pleines d’enseignements utiles pour tous les temps » :

                « Ce que Nous estimons devoir dire à vous et de vous, Nous devons le dire d’abord à Nous-même et de Nous-même.

                Vous savez, très chers et vénérables Frères, comment souvent on traite la parole du pape. On s’occupe de Nous et non seulement en Italie, de Nos allocutions, de Nos audiences, le plus souvent pour en altérer le sens et même en inventant du commencement à la fin, pour Nous faire dire des sottises et des absurdités. Il y a une presse qui peut tout dire contre Nous et Nos affaires, même en rappelant et en interprétant faussement et perversement l’histoire proche et lointaine de l’Eglise, jusqu’à nier opiniâtrement toute persécution en Allemagne, négation qu’accompagne l’accumulation fausse et calomnieuse de politique, comme la ;persécution de Néron s’accompagnait de l’accusation de l’incendie de Rome. Et on laisse dire, puisque’ notre presse ne peut même pas contredire ou rectifier.

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  • Versailles - jusqu'au 14 juillet : le Trésor du Saint-Sépulcre

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    20130102-stsepulcre.jpg

    http://www.chateauversailles.fr/les-actualites-du-domaine/evenements/evenements/expositions/tresor-du-saint-sepulcre

  • Patrimoine religieux et historique : une pénible (et indigne) histoire belge

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    Lu sur l'Avenir.net :

    La famille d’Arenberg en guerre contre le « propriétaire » de « son » couvent

    Il est des situations si absurdes qu’il est souvent plus simple de croire à une mauvaise plaisanterie. C’est ce qu’à sans doute espéré le Duc Léopold d’Arenberg, en apprenant il y a quelques jours que des tableaux familiaux qu’il croyait en sécurité chez les Capucins allaient être mis en vente aux enchères, hier, dans une galerie anversoise. Mise de départ d’une des pièces : 80 000€.

    Mais dans ce dossier du «Couvent des Capucins», à Enghien, l’illustre famille n’en est plus à un paradoxe près, elle qui se voit refuser l’entrée de la crypte abritant septante-deux sépultures de ses aïeuls.

    L’affaire nécessite un rappel historique.

    Créés à l’initiative de Charles d’Arenberg et Anne de Croÿ en 1616, le couvent et sa nécropole ont été confié à la gestion des Pères Capucins afin d’y assurer l’entretien ainsi que la prière des défunts de la famille Arenberg. En 1932, le Duc Engelbert-Marie d’Arenberg cède la propriété du couvent aux Capucins, ainsi que des sommes importantes, tout en leur confiant la garde d’une série d’objets d’art.

    Vu le manque de vocation dans leur Ordre, dans les années 90, les Pères Capucins quittent le couvent enghiennois. La Maison d’Arenberg se serait alors retrouvée devant un fait accompli : les religieux ont vendu la partie «nouvelle» du couvent (datant du 19e siècle) à une société immobilière d’Asse, propriété de Marc Labeeuw, frère laïc d’un des Pères Capucins. Depuis lors, des appartements ont été construits dans le jardin.

    La partie «ancienne» du couvent, y compris l’église des Capucins et la nécropole d’Arenberg, est apportée dans une asbl appelée «Memoriaal Karel van Arenberg», dans le but d’en faire un musée. Cette asbl est gérée par Marc Labeeuw et plusieurs membres de sa famille, ainsi que des Pères Capucins.

    La Ville d’Enghien s’y engage financièrement pour un montant d’un million de francs belges, dans le but de soutenir la mise en valeur de ce patrimoine. En 2005, constatant un manque de transparence dans la gestion financière de cette ASBL, elle se retire. Les Capucins n’en sont également plus membres à l’heure actuelle.

    Les cercueils devront-ils être évacués dans un container ?

    Cette ASBL aurait entre-temps vendu la partie ancienne du Couvent à... la société immobilière de ses gestionnaires. Une opération illégale selon le Duc Léopold d’Arenberg, qui porte plainte pour «enrichissement sans cause». Comble de l’ironie, le tribunal de Première Instance et la Cour d’Appel de Mons estiment que la famille n’a pas la qualité de «tiers intéressé», alors que ses «morts» reposent en ces lieux. L’affaire est devant la Cour de Cassation.

    La Maison d’Arenberg est engagée dans trois autres procédures judiciaires dans ce dossier. Elle demande notamment la révocation de l’acte de donation de 1932 aux Capucins pour inexécution des clauses, afin de récupérer le contrôle du caveau familial auquel il n’a plus accès, ainsi que les objets d’arts. Le Duc actuel déplore la dilapidation à des fins lucratives de ces pièces d’art appartenant toujours aux Pères Capucins, ainsi que le manque d’entretien des bâtiments historiques, pourtant classés patrimoine wallon depuis 2011. «Récemment, le Couvent des Augustins a posé des problèmes de stabilité. Bientôt, sans intervention, ce sera celui des Augustins qui s’effondrera. Ce jour-là, je devrais venir avec un container pour récupérer les 72 cercueils de ma famille!»

    En complément : lire : http://www.rtbf.be/info/regions/detail_enghien-polemique-autour-de-la-vente-d-uvres-d-art-du-couvent-des-capucins?id=7991913

  • Une bibliothèque en ligne des encycliques pontificales

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    Un site met en ligne les grands enseignements des papes depuis 1789 :

    Pie VI (1775 – 1799)
    Discours du 11 juin 1793 suite à l’exécution de Louis XVI
    Grégoire XVI (1831 – 1846)
    Mirari vos (1832) – Sur le libéralisme et les maux de l’Eglise
    Pie IX (1846 – 1878)
    Qui Pluribus (1846) - Sur la Foi et la Religion
    Quanta cura (1864) - Principales erreurs de notre temps
    Syllabus (1864) - Catalogue des erreurs

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  • Un champion de la foi au 4e siècle

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    Sur missel.free.fr

    Saint Athanase, né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie lorsqu’il écrivit le « Contra gentes et de incanatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l’Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succèda en juin 328.

    Energique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélitiens. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d’où, n’ayant trouvé que des ennemis, il s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur qui le condamna à l’exil.

    Pendant qu’Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu’on n’osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin I° (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élirent Grégoire de Cappadoce qui, avec l’appui du préfet d’Egypte, s’empara des églises d’Alexandrie qu’Athanase dut quitter (mars 339). Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous la pape Jules I° mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l’amnistie de l’empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d’Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu’à la mort de l’Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361). Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l’exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d’Alexandrie le 5 octobre 365 où il l’autorisera à revenir le 1° février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.