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Histoire - Page 94

  • Le linceul de Turin atteste la Résurrection du Christ

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    Du site "Marie de Nazareth" :

    - Achetez et diffusez le livre correspondant à la vidéo : http://bit.ly/LinceulDeTurin (6,80 €) !

    - Ecrivez-nous et posez vos questions à : 30videosapologetiques@gmail.com & Retrouvez nos autres vidéos sur la chaîne Youtube : "Marie de Nazareth"

    CONCLUSIONS SUR LE LINCEUL DE TURIN : Aujourd'hui, avec l'accumulation de découvertes étonnantes sur cet objet qui est le plus étudié au monde (500.000 heures de recherches scientifiques de haut niveau) il est possible de conclure que ce linge est bien celui qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort en l'an 30 à Jérusalem et d'affirmer que le rayonnement qui a provoqué l'image imprimée sur le tissu, - image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour - (négatif montrant une image nette à partir d'une oxydation acide déshydratante de densité variable indiquant une information de distance) ne peut venir que du "flash" de la Résurrection.

    En s'attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation explique pourquoi, dans l'état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inadaptée.

    Plan de la vidéo :

    00:38 : Ne pas se tromper sur la possibilité théorique de conclure

    02:21 : Ne pas se tromper sur les preuves et la foi

    04:04 : Les 2 thèses entre lesquelles il faut choisir

    06:04 : 1/5 - Le codex de Pray prouve que le Linceul existe bien avant 944

    16:40 : 2/5 - Le Linceul est un "négatif", notion totalement inconnue avant le XIXème siècle

    22:28 : 3/5 - L’Évangile de la Passion se lit étonnamment sur le Linceul avec notamment 18 détails inconnus et inconcevables au Moyen-âge

    29:04 : Témoignage du photographe juif Barrie Schwortz, membre du STURP (extrait du DVD Net for God : "Il est l'image du Dieu invisible")

    32:24 : 4/5 - Un rayonnement 3D orthogonal au Linceul incompréhensible et impossible à reproduire à ce jour, qui a provoqué une oxydation acide déshydratante superficielle

    37:10 : 5/5 - Une singularité absolue constatée de 1.000 manières qui conduit logiquement à mettre en rapport cet objet absolument unique et non reproductible avec une cause forcément unique et non reproductible.

    38:10 : Arbre logique résumant le raisonnement qui conduit à conclure de manière certaine à une cause surnaturelle

    41:44 : Extrait de réponses aux questions

    41:51 : Qu'est-ce qu'une preuve ?

    42:40 : Les preuves ne sont jamais contraignantes

    43:50 : La foi n'est pas une affaire de connaissance

    44:30 : Se décider pour la seule attitude cohérente, juste, adaptée

    45:12 : Si un objet matériel devait garder une trace matérielle de l'événement de la Résurrection, ce ne pouvait être que le Linceul du Christ qui était, en cet instant décisif et absolument unique où le corps physique du Christ a été transformé en un corps glorieux, le seul objet matériel en contact direct avec lui.

  • "La civilisation bâtie par nos pères dans la foi a été un facteur de progrès inégalé"

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    Des propos recueillis par Aymeric Pourbaix sur le site de France Catholique :

    L’Église, des barbares à l’incendie de Notre-Dame

    «  L’âge des bâtisseurs est de retour »

    24 avril 2020

    La Sainte Chapelle, fleuron de la civilisation médiévale. Construite par Saint Louis à partir de 1241 pour abriter les reliques de la Passion du Christ. CC by : gnosne

    L’incendie de Notre-Dame, il y a un an, a provoqué de nombreuses réflexions sur le thème de «  comment rebâtir  » ? Docteur en philosophie, prêtre du diocèse de Washington (États-Unis), ayant vécu à Rome et francophile, l’abbé William Slattery livre une contribution originale sur le rôle des catholiques dans la construction de la civilisation occidentale. Synthèse passionnante d’érudition, sa vision de l’histoire de l’Église s’oppose résolument à la vision matérialiste ou fataliste : elle est pleine d’espérance.

    Dans votre livre-enquête, Comment les catholiques ont bâti la civilisation (éd. Mame), pourquoi focaliser votre regard sur le rôle des prêtres ?

    Abbé William J. Slattery : Dans l’histoire du premier millénaire, on constate qu’après la chute de l’Empire romain, ce sont les moines, puis les milliers de prêtres dans les paroisses, qui seront acteurs de la reconstruction de la civilisation, au milieu des barbares. Certes ils ne sont pas les seuls – il y eut de saints monarques comme Saint Louis, de saintes femmes comme Claire d’Assise, etc. Mais comme l’a dit le pape Pie XI, «  tous les bienfaits que la civilisation chrétienne a portés dans le monde sont dus, du moins à leur origine, à la parole et à l’action du sacerdoce catholique  ». Certes il y eut des héritiers indignes, pour parler comme saint Léon le Grand. Mais qui a fait autant pour l’humanité, et par amour, que des prêtres comme saint Vincent de Paul et Jean-Baptiste de La Salle ? Il s’agit de la plus longue chaîne d’abnégation que le monde ait jamais connue !

    L’objectif n’est pas de demeurer dans la nostalgie du passé, mais d’avancer vers l’avenir tels des héritiers qui n’ont pas à rougir, parce que la civilisation bâtie par nos pères dans la foi a été un facteur de progrès inégalé. Et qu’ils ont permis, selon le mot de Chesterton, de transformer une «  épave  » – l’Empire romain – en «  sous-marin  », capable de remonter à la surface après le naufrage.

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  • Les évangiles sont une vraie biographie de Jésus

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    images.jpgL’Evangile : un mythe devenu best-seller ? (catholique.org)

    Ils sont quatre. Quatre livres de petite taille, qui passeraient facilement inaperçus dans une bibliothèque à côté de tant d’œuvres intégrales beaucoup plus impressionnantes. Pourtant ce sont les livres les plus lus de l’humanité. Ils s’appellent simplement évangile, bonne nouvelle selon Matthieu, Marc, Luc et Jean, et prétendent raconter l’histoire d’un homme, Jésus, au destin si exceptionnel.

    Mais cette histoire est-elle authentique ? Pour la science moderne, ils présentent de lourds défauts qui les rendent objet de soupçon : pourquoi par exemple ne disent-ils rien de l’aspect physique de Jésus ? Ils ne nous fournissent même pas l’année exacte de la mort de cet homme qu’ils considèrent comme le plus important de toute l’histoire ! L’accusation est donc lancée : les évangiles seraient des écrits « mythiques » qui ne doivent pas être considérés comme historiques.

    Nous allons montrer au contraire que les évangiles racontent bien l’histoire authentique de Jésus de Nazareth, et que ceci est essentiel pour la foi catholique.

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  • Le "silence" du pape Pie XII n'est pas une preuve de son inaction

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    Alors que les médias (notamment la RTBF, ce 23 avril, aux journaux parlés du matin) s'activent une nouvelle fois pour incriminer le prétendu silence du pape Pie XII face à l'extermination des juifs durant la période nazie, il est bon de rappeler que si le pape s'est abstenu de déclarations tonitruantes qui auraient sans doute aggravé la situation, il n'en est pas pour autant resté inactif. On souhaiterait que des recherches sereines et objectives soient effectuées pour mettre en lumière tout ce que le pape et les catholiques ont fait durant cette période pour venir au secours des juifs persécutés, mais on observe que les faiseurs d'opinion n'y sont pas disposés, préférant instrumentaliser toute bribe d'information susceptible d'alimenter le mythe d'un pape qui aurait sympathisé avec Hitler... Le rappel publié sur Valeurs Actuelles il y a quelques semaines mérite d'être relayé ici :

    Les archives sur Pie XII démontrent “l'attention portée aux Juifs” par le Vatican

    Vendredi 6 mars 2020

    Le professeur et historien Matteo Luigi Napolitano s’est penché sur les archives relatives au pontificat du Pape pendant la Seconde Guerre mondiale, ouvertes le 4 mars. C’est du jamais vu dans l’Histoire du Vatican. Pour la première fois, les archives du Vatican relatives au pontificat ont été ouvertes grâce notamment au consentement du Pape François. Un moyen pour les chercheurs et historiens d’étudier les nombreux choix du Vatican. Pour la première fois aussi, comme l’explique l’historien Matteo Luigi Napolitano à Vatican News, tous les chercheurs peuvent voir tous les documents en même temps et ainsi ne pas attendre qu’un de ses collègues ait terminé. Le chercheur a notamment pu consulter des documents relatifs à la persécution des Juifs, avec éléments clés à l’appui. « L'attention portée aux juifs est une constante de l'action du Vatican au cours de ces années », révèle Matteo Luigi Napolitano.

    Selon lui et les documents trouvés, l’action commencée sous Pie XI s’est poursuivie sous son successeur, à savoir Pie XII. « Nous disposons de documents dans lesquels de nombreux citoyens américains, et le gouvernement américain lui-même expriment leur gratitude au Saint-Siège pour ce qu'il a fait pour les juifs pendant la même période », dévoile-t-il. Et de préciser : « Il s'agit de documents d'archives qui prouvent l'existence d'un réseau consolidé de relations pour sauver les personnes persécutées qui traverse deux pontificats et qui devient vital au moment même où la Seconde Guerre mondiale éclate et où Hitler tente de mettre en œuvre son plan d'extermination systématique des juifs européens. »

    SUR LE MÊME SUJET Le “silence” de Pie XII et les archives du Vatican

    Le silence, pas une preuve

    Ces archives font également état de relations compliquées entre le Saint-Siège et le gouvernement nazi de l’époque, en particulier en pleine guerre, l’Allemagne voulant « intercepter les communications ». Pour le chercheur, ces nouveaux documents prouvent une nouvelle fois que le Saint-Siège a agi en faveur des Juifs, contrairement au discours d’un certain courant historiographique qui insinue que le Pape Pacelli (Pie XII) n’avait pas sauvé les Juifs. « Des personnes qui se sont réfugiées dans les bâtiments des institutions ecclésiastiques, y compris la résidence d'été du Pape à Castelgandolfo. A Castelgandolfo, il y avait des juifs réfugiés ou recherchés de toute sorte », ajoute le chercheur.

    Il indique par ailleurs que le Saint-Siège avait demandé à de nombreuses reprises l’aide d’organismes internationaux pour aider des personnes de la communauté juive. Matteo Luigi Napolitano termine en expliquant que le silence de Pie XII sur cette période n’est en aucun cas une preuve de son inaction. « Le silence ne peut être réduit à une absence de jugement et à de l’indifférence : il peut également être autre chose. »

  • Eclairant : les précautions de saint Charles Borromée à Milan lors de l'épidémie de peste de 1576

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    File:Ciampelli San Carlo Borromeo, XVII d.C.jpg - Wikimedia Commons

    Les faits exposés ci-dessous rétablissent la vérité historique souvent malmenée par ceux qui mettent en avant l'action de saint Charles Borromée à Milan lors de la peste de 1576-1577 comme s'il s'était soucié uniquement de maintenir le culte sans s'être préoccupé des mesures sanitaires.

    Source : https://www.breviarium.eu/2020/03/28/peste-san-carlo-quarantena/

    (traduction rapide)

    Charité & Quarantaine: la vraie histoire de la peste de Saint Charles

    28 mars 2020

    La propagation imposante de l'épidémie de Covid-19 a entraîné la suspension, sur tout le territoire national (italien), des célébrations eucharistiques à participation populaire, validement organisées par les Ordinaires diocésains, acceptant pleinement les indications fournies par la Conférence Episcopale Italienne dans l'interprétation de la Dpcm n.52 / 2020 et conformément au principe de collaboration mutuelle avec l'État conformément à l'art. 1 du Concordat.

    Il semblerait que les reconstitutions historiquement inexactes récemment diffusées aient été affectées par l'influence néfaste exercée par les Lumières et les brochures anticléricales des XVIIIe et XIXe siècles qui, dans le but d'attribuer la responsabilité de la propagation de l'infection à la partie milanaise de la Réforme catholique, avaient pour intérêt de décrire Charles Borromée comme totalement inconscient des précautions sanitaires nécessaires. (...)

    Les nombreux témoignages des contemporains de Borromée et les chroniques détaillées relatives à l'épidémie dramatique de 1576-1577 renvoient un tableau très différent de la narration déformée et caricaturale proposée par les commentateurs tendancieux qui voudraient présenter le cardinal (...) prêt à accepter consciemment le risque d'affecter la santé d'autrui, avec la subversion totale du sens même du Sacrifice eucharistique qui en découle.

    Au début de 1576, Milan fut envahie par la grande joie et l'inquiétude suscitées par la décision de Grégoire XIII d'accepter l'appel du cardinal Borromée par lequel le saint archevêque avait demandé au pape l'extension du jubilé, célébré à Rome en 1575, au diocèse ambrosien, pour permettre aux Milanais et aux Lombards n'ayant pas pu se rendre à Rome au cours de l'année précédente de profiter de l'Indulgence. Avec le début solennel de l'année jubilaire extraordinaire, le 12 février, des milliers de pèlerins de tout le diocèse se sont rassemblés dans la ville. Informé de la propagation de la peste à Trente, Venise et Mantoue, initialement précédée par une simple fièvre grippale, le marquis d'Ayamonte Antonio de Guzman y Zuñiga, gouverneur de Milan, a introduit en avril des restrictions strictes sur les pèlerinages, à condition que l'entrée dans la ville soit autorisé seulement à de petits groupes d'une douzaine de personnes en possession d'un document, délivré par les autorités sanitaires du territoire d'origine, qui certifie l'absence de symptômes imputables à une maladie pestilentielle. (...)

    Bien que le Tribunal de la santé, au fur et à mesure de la progression de la contagion dans les municipalités du duché, ait pris des mesures de plus en plus strictes pour prévenir la propagation de la peste dans l'État milanais, comme l'isolement des villages touchés par la peste, l'introduction de restrictions d'accès à la ville, la suspension de tout événement impliquant des rassemblements de personnes, la limitation des échanges, la surveillance quotidienne des six portes laissées ouvertes pour le transit des seuls détenteurs de «factures» et le nettoyage quotidien des rues , les premiers cas de peste sont survenus à Milan au cours du mois de juillet. L'épidémie a éclaté définitivement au début de la deuxième décade d'août, lors de la visite de Jean d'Autriche, qui a immédiatement quitté la ville. Alors que le marquis d'Ayamonte s'est également dépêché de prendre sa retraite avec son tribunal de Vigevano, imité par une grande partie de l'aristocratie et même par de nombreux membres de la magistrature de la ville qui ont déménagé dans leurs résidences de campagne, saint Charles, qui était allé à Lodi pour aider l'évêque Antonio Scarampo, alors sur le point de décéder à cause de la peste, a décidé de retourner immédiatement à Milan.

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  • Il y a quinze ans : l'élection de Benoît XVI

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    Benedetto XVI a cinque anni dall'elezione a Pontefice | Sky TG24

    Adapté de l'article publié sur zenit.org par Anita Bourdin pour le 10e anniversaire de l'élection de Benoît XVI : 

    Il y a quinze ans, l’élection de Benoît XVI

    « Je voudrais que chacun se sente aimé de Dieu »

    En ce 15e anniversaire de l’élection de Benoît XVI, le 19 avril 2005, ces paroles de sa dernière audience générale constituent en quelque sorte son héritage spirituel: « Je voudrais que chacun se sente aimé de Dieu (…), que chacun sente la joie d’être chrétien. »

    Retour sur image. Le conclave suivant le décès de Jean-Paul II s’était ouvert le lundi 18 avril 2015, dix jours après les funérailles du saint pape polonais. Il rassemblait 115 cardinaux électeurs en la Chapelle Sixtine. 

    La première fumée, noire, s’est échappée de la cheminée de la Chapelle Sixtine à 20 h 04. Le lendemain, la deuxième fumée, également noire, a été visible en fin de matinée, à 11 h 52. 

    Mais en fin d’après-midi, le poêle de la Sixtine a laissé échapper une fumée blanche, à 17 h 50. 

    Le nouveau pape a été annoncé vers 18 h 48. Le cardinal chilien Jorge Arturo Medina Estevez, a annoncé, en latin, depuis la loggia des bénédictions : « Habemus Papam », et l’élection du cardinal Joseph Ratzinger qui prenait le nom de Benoît XVI. Deuxième pape non-italien à l’époque moderne, pape allemand succédant au pape polonais. Il avait été un pilier du pontificat. Et alors que la mission de succéder à ce géant impressionnait plus d’un, le cardinal Ratzinger – comme il l’a ensuite confié – sentait la « guillotine » s’approcher, scrutin après scrutin.

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  • Le 70ème anniversaire de la liquidation des ordres religieux en Tchécoslovaquie

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    Dans la nuit du 13 au 14 avril 1950, des centaines de religieux et religieuses tchécoslovaques sont expulsés manu militari de leurs couvents et monastères, incarcérés ou envoyés dans des camps spéciaux, tandis que leurs biens sont confisqués. L’Eglise slovaque se souvient aujourd’hui de cette dramatique répression du régime communiste.

    «Nous sommes reconnaissants au Seigneur d’avoir donné la grâce à beaucoup de témoigner de leur foi avec fidélité» : dans un message publié sur le portail internet «Vie religieuse», Mgr Viliam Judák, évêque de Nitra et président du comité historique de la Conférence épiscopale slovaque, rappelle les terribles événements survenus lors de «la nuit des barbares», celle du 13 au 14 avril 1950. Ce soir-là, aux alentours de minuit, la police secrète du régime communiste, flanquée de milices supplétives, fait irruption dans plusieurs dizaines de monastères masculins et féminins, procédant à l’arrestation des religieux et religieuses qui s’y trouvent.

    Cette opération surprise est connue sous le nom d’Akce K (opération K) ; minutieusement planifiée, elle visait à liquider le clergé et les congrégations religieuses, perçus comme une menace par le régime de Prague, inféodé à Moscou. Les autorités communistes, hostiles à toute religion et adeptes de l’athéisme d’État, se défiaient de l’Église catholique, celle-ci représentant pour eux une structure qu’ils ne pouvaient contrôler, et donc, potentiellement dangereuse.

    Une liquidation programmée en deux phases

    L’annihilation programmée de la vie religieuse en Tchécoslovaquie fut pensée en deux phases. La première (du printemps 1948 à l’automne 1949) vit la réduction progressive mais significative de l’influence des congrégations, avec une diminution de leur nombre et de leurs activités, lesquelles ne devaient d’ailleurs pas s’opposer à la ligne du Parti communiste. Au cours de cette période, plusieurs prêtres furent également accusés d’espionnage et de haute trahison, comme lors du procès Machalka, où une dizaine de religieux, -jésuites, dominicains, prémontrés et rédemptoristes de l’Église grecque-, furent condamnés à des peines de prison.

    Ces attaques ciblées furent le prélude à la seconde phase (de l’automne 1949 à la fin des années 1960) qui vit donc la désagrégation effective des ordres religieux. À cette époque, sur le territoire correspondant à l’actuelle Slovaquie, l’on comptait 16 congrégations religieuses masculines, auxquelles correspondaient 96 monastères et 1 019 religieux ; 24 congrégations religieuses féminines, regroupant 4 253 religieuses sur 168 monastères.

    Raflés, internés ou emprisonnés

    Lors de cette nuit funeste, évoque encore Mgr Judák, des centaines de religieux furent raflés et envoyés dans plusieurs établissements spéciaux, pour y être «rééduqués». Plusieurs furent soumis à la torture physique et psychologique, jusqu’à ce qu’ils acceptent de renoncer à leurs vœux. De nombreux autres furent emprisonnés ou exécutés, si bien qu’à la fin de l’année 1952, l’actuelle Slovaquie ne comptait plus aucun religieux.

    Les congrégations féminines subirent le même sort, mais la grande majorité des religieuses demeurèrent fidèles à leur vocation, souligne Mgr Judák.

    Les monastères et couvents vidés de leurs habitants, ainsi que leurs dépendances, furent réquisitionnés par le régime communiste qui transforma certains de ces bâtiments en casernes militaires. Cette saisie s’accompagna d’un pillage en règle des nombreuses œuvres d’art, objets historiques et livres anciens dont ces congrégations étaient, depuis des siècles, les gardiennes.

    Témoignages de foi et de fidélité

    L’Église tchécoslovaque, condamnée à la clandestinité, se reconstruisit lentement ; ce n’est qu’après la Révolution de velours (1989) qu’elle put de nouveau sortir au grand jour et retrouver sa place dans la société.

    La liquidation de ces congrégations, vécue comme un douloureux martyre, ne peut être cachée, insiste Mgr Judák. Ce triste anniversaire rappelle, selon lui, combien grande peut être la malveillance de l’homme, mais combien aussi la fidélité à Dieu dans l’amour peut porter du fruit, citant de nombreux témoignages de foi et de courage donnés par de nombreux religieux et religieuses, durant ces années de ténèbres et de persécutions.

  • Stéphane Bern : « Notre-Dame de Paris est d’abord un lieu de culte »

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    Animateur de radio et de télévision, notamment des émissions «Secrets dHistoire» et «Le village préféré des Français», Stéphane Bern a créé, en 2017, une mission qui porte son nom pour aider le patrimoine en péril, en partenariat avec le ministère de la Culture, la Fondation pour le patrimoine et la Française des Jeux.

    La mission Stéphane Bern en chiffres:

    • Les acteurs publics ou privés peuvent bénéficier de l’aide de la mission pour sauvegarder les monuments historiques.
      • 3
      500 sites signaléset 390 projets sélectionnés en deux ans.
      • 25 millions d’euros
      : c’est ce qu’ont rapporté les jeux Mission Patrimoine. S’y ajoutent 10 millions d’euros de dons, mécénats et parrainages.

    Le verbe haut et libre, le célèbre animateur est l’un des plus fervents défenseurs de notre patrimoine religieux. À commencer par Notre-Dame de Paris dont nous célébrons le premier anniversaire de l’incendie.

    A cette occasion Bertrand Duguet et Hugues Lefevre l’ont interviewé pour le magazine « Famille Chrétienne » :

    20715127.jpg

    « Qu’avez-vous ressenti le 15 avril 2019, soir de l’incendie de Notre-Dame, dont nous célébrons cette semaine le premier anniversaire ?

    Face à ce terrible spectacle, vous ne savez pas pourquoi, les larmes jaillissent. J’ai toujours du mal à en parler sans éprouver une forte émotion. Voir la flèche tomber a été une vision intolérable. Cette image me hantera toute ma vie. J’aurais aimé ne jamais avoir à vivre ce drame.

    Pourquoi cet événement a-t-il suscité autant d’émotion ?

    D’abord parce que Notre-Dame est le livre d’Histoire de la France depuis huit cent cinquante ans. La cathédrale a rassemblé régulièrement les Français. Citons par exemple le sacre de Napoléon, le baptême de Napoléon III, la Libération de Paris, les obsèques du général de Gaulle.

    Le deuxième point qui m’a frappé est la stupéfaction et l’incrédulité que nous tous, Français, avons ressenties. En réalité, c’est parce que ce monument n’était pas destiné à partir avant nous. Nous ne sommes que de simples mortels qui passons. Notre-Dame était supposée être éternelle. Nous avons mesuré sa fragilité. Ce n’est pas dans l’ordre naturel des choses. L’ordre naturel, c’est que Notre-Dame reste et que nous, nous passions.

    Enfin, ma troisième réflexion est que la cathédrale avait résisté aux révolutions, aux pillages, aux ravages... Mais elle n’a pas résisté à l’arrogance de la modernité. Elle n’a pas résisté à ces « On sait mieux faire que tout le monde et que les anciens ». Elle n’a pas résisté malgré nos moyens techniques ultramodernes. Elle n’a pas résisté à ce cumul d’incompétence et d’inconséquence.

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  • Chrétiens intolérants, saint Louis précurseur des nazis, Islam tolérant... : ce qu'on enseigne à nos chères têtes blondes et aux autres

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    Du site "Pour une école libre au Québec" (l'étude mériterait d'être élargie aux manuels utilisés en Belgique) :

    Manuel d'histoire (1) — chrétiens intolérants, Saint Louis précurseur des nazis, pas de critique de l'islam tolérant pour sa part

    En cette année du 750e anniversaire de la mort du typhus de Saint-Louis à Carthage en 1270.

    En passant, Saint-Louis, toujours ouvert sur le monde, aurait importé la rouelle (signe distinctif des juifs) des pays musulmans. Preuve en est qu’« avant le XIIIe siècle, il n’existe aucune altérité dans la représentation des individus de confession juive. » [Gilbert Dahan, « Quelques réflexions sur l’antijudaïsme chrétien au Moyen Âge », Histoire, économie et société, no 3,‎ 1983, p. 355-366 ]

    Cette marque fut sans doute réalisée à l’imitation des califes musulmans, pour lesquels les dhimmis devaient porter un signe distinctif souhaitable, mais non obligatoire, bleu pour les chrétiens et jaune pour les juifs. [Suzanne Citron, Le Mythe national. L’histoire de France revisitée, éditions de l’Atelier, L’Atelier de poche, rééd. 2017, p. 249.] En 888, le cadi Ahmed ben Tâlib oblige les dhimmis de Kairouan à porter sur l’épaule un morceau d’étoffe de couleur blanche portant l’image d’un singe pour les juifs et celle d’un porc pour les chrétiens ; ils sont tenus d’accrocher les mêmes images sur leurs portes. [Louis Massignon, Revue des études islamiques, Volume 9. P. Geuthner, 1935, p. 142.]

    Ce manuel approuvé par le Ministre ne rappelle pas ce que Saint-Louis doit aux musulmans dans ce domaine, mais insiste sur la similitude de cette mesure discriminatoire avec celle adoptée par les nazis, alors que l’islam est présenté comme tolérant.


    Photo du site des
    Éditions Chenelière
    La volonté de faire coexister la riche courtepointe ethnique et religieuse  que la politique migratoire du Québec met en place est à la base de l’imposition du cours d’éthique et de culture religieuse. Il fallait un programme qui puisse être enseigné à tous et qui rapprocherait toutes les communautés, quitte à simplifier à outrance les religions, les discréditer même pour les rassembler dans l’indifférenciation dans un esprit qu’on nommera par gentillesse irénique. C’est le cours tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil selon certains auteurs.

    Il en va un peu de même avec un manuel d’histoire récent qui se penche sur l’histoire de la chrétienté et du monde arabo-musulman. L’éditeur est réputé (Chenelière) et le manuel est de bonne facture technique. Mais là c’est pire : critiques (pas toujours imméritées) d’un côté, le côté de la chrétienté et, de l’autre côté, bienveillance constante pour le monde arabo-musulman. Il ne faudrait pas que les Québécois de souche conçoivent leur civilisation avec trop de vanité et que les immigrants soient perçus comme issus d’une culture inférieure ?

    On peut donc se demander si ce n’est pas, en quelque sorte, pour rabaisser un peu le caquet culturel des Québécois  de souche et promouvoir l’estime des récents et nombreux immigrants du monde musulman  que le manuel d’histoire D’hier à demain des éditions de la Chenelière ne critique jamais l’islam médiéval, il l’encense plutôt, et qu’il laisse l’intolérance et l’ignorance au christianisme et à la chrétienté médiévale. Au détriment de l’objectivité, de l’équilibre et de la justesse, malheureusement.

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  • Le Saint Suaire : une preuve de la Résurrection du Christ ?

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    La Question du Mardi

    En association avec Une Minute avec Marie et les Questions de fond d'Aleteia

    Le Linceul de Turin est-il un signe de la Résurrection du Christ ?

    Jean Dartigues
    Ingénieur en retraite, conférencier, secrétaire de l'Association "Montre nous ton Visage". Etudes sur le Linceul depuis 1950.

    Le Linceul n’est pas une preuve objective contraignante obligeant à croire mais il est incontestablement authentique et il fait signe de bien des manières, touchant ceux qui l’étudient ou le contemplent, et devenant pour beaucoup un chemin qui conduit au Christ et à la foi en la Résurrection.1. Le Linceul de Turin est un drap très mystérieux, doté de caractéristiques très particulières. On suit historiquement et précisément sa trace depuis le Moyen-âge. Antérieurement, il y a des indices forts de son existence pendant les premiers siècles, sans que nous ayons de certitudes. En savoir +

    2. On retrouve sur le Linceul le film de la Passion du Christ-Jésus. Tous les détails identifiés correspondent de manière impressionnante au récit des Évangiles, à tel point que Jean-Paul II parlait de ce linge comme d’un « miroir de l’Évangile ». En savoir +

    3. Le Linceul a été analysé très sérieusement depuis 1978. Il est maintenant établi scientifiquement que l'empreinte du corps ne peut pas résulter d'une peinture ou d’un faux. L’origine de sa formation reste aujourd’hui absolument inexpliquée par la scienceEn savoir +

    4. Le test de datation au Carbone 14 effectué en 1988 a donné une date de « fabrication du Linceul » entre 1260 et 1390. Est-ce réellement la bonne date et quelle explication alternative donner alors que cette étude contredit toutes les autres études réalisées jusqu’ici ? Plusieurs explications sont possibles pour rendre compatible ces résultats avec les résultats des 500.000 heures de recherches de haut niveau qui ont été effectuées sur cet objet archéologique unique, qui reste aujourd’hui – et de loin – l’objet le plus étudié au monde. En savoir +

    5. Le Linceul est-il authentique ? Il est établi que l’on observe sur le Linceul une vingtaine de détails précis qui sont inconnus au Moyen-âge et non imaginables à cette époque. La présence de ces 20 détails rend la conception du Linceul absolument inconcevable, invraisemblable, impossible. Avec tout cela, la probabilité d'avoir un Linceul authentique est énorme. L'immense majorité des gens qui la nie, ignore tout de ce dossier. En savoir +

    6. L’authenticité du Linceul ne démontre pour autant pas la réalité de la Résurrection et il serait erroné de considérer le Suaire de Turin comme une preuve objective contraignante obligeant à croire. Ce qui est cependant frappant et certain aujourd’hui, c’est la singularité de cet objet, qui est vraiment unique au monde. Comment se fait-il qu’il n’y ait aucun autre objet de ce type ? Si l’image vient de causes naturelles, on ne comprend pas bien pourquoi il n’y en aurait pas d’autres. Mais si par contre elle a été provoquée par la Résurrection du Christ, la réponse est cohérente : à cet événement absolument singulier qu’est la Résurrection, correspond un élément matériel lui aussi absolument singulier, ce qui est très logique. En savoir +

    7. S’il est infiniment probable que le Linceul soit celui du Christ, beaucoup se demandent pourquoi l’Église ne prend pas position officiellement à ce sujet. Malgré tous les indices très forts, l’Église reste toujours prudente par rapport à l’expression de la vérité, et encore plus quand il s’agit de questions surnaturelles. En savoir +

    8. Comment conclure ? Le Linceul est assurément un signe très fort et ce qu'il représente est suffisamment impressionnant pour nous conduire au Christ.

    Le Linceul de Turin, nouvelle preuve de la Résurrection du Christ
    Découvrez ce petit livre réalisé par l'Association Marie de Nazareth pour mieux montrer que la Passion et la Résurrection du Christ sont la seule explication logique et rationnelle à l’existence de cette image absolument singulière. 


    Ce livre démontre que le Linceul est une preuve de la Résurrection du Christ ! Une preuve matérielle ! Ceci est basé sur une analyse sérieuse, rationnelle et cohérente. Avec de très nombreuses illustrations pour admirer et comprendre.

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  • "Nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois"

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    De  sur mediapart.fr :

    Stéphane Audoin-Rouzeau: «Nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois»

     

    Stéphane Audoin-Rouzeau, historien de la guerre de 1914-1918, juge que nous sommes entrés dans un « temps de guerre » et un moment de rupture anthropologique.

    Stéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’EHESS et président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne. Il a publié de nombreux ouvrages consacrés à la Première Guerre mondiale et à l’anthropologie historique du combat et de la violence de guerre. Nous l’avions reçu pour son dernier livre, Une initiation - Rwanda (1994-2016), publié aux Éditions du Seuil.

    Quel regard porte l’historien de la Grande Guerre que vous êtes sur la situation présente ?

    Stéphane Audoin-Rouzeau : J’ai le sentiment de me trouver plongé, soudainement et concrètement, dans mes objets d’étude ; de vivre, sur un mode évidemment très mineur, quelque chose de ce qu’a été la Grande Guerre – pour les civils naturellement, pas pour les combattants –, cette référence si présente aujourd’hui. La phrase la plus frappante d’Emmanuel Macron, lors de son second discours à Mulhouse, a été celle qui a été la moins relevée : « Ils ont des droits sur nous », pour parler des soignants. C’est le verbatim d’une phrase de Clemenceau pour parler des combattants français à la sortie de la guerre. La référence à la Grande Guerre est explicite, d’autant plus quand on sait que l’ancien directeur de la mission du Centenaire, Joseph Zimet, a rejoint l’équipe de communication de l’Élysée. De même, pour le « nous tiendrons ». « Tenir », c’est un mot de la Grande Guerre, il fallait que les civils « tiennent », que le front « tienne », il fallait « tenir » un quart d’heure de plus que l’adversaire…

    Ce référent 14-18 est pour moi fascinant. Comme historien, je ne peux pas approuver cette rhétorique parce que pour qu’il y ait guerre, il faut qu’il y ait combat et morts violentes, à moins de diluer totalement la notion. Mais ce qui me frappe comme historien de la guerre, c’est qu’on est en effet dans un temps de guerre. D’habitude, on ne fait guère attention au temps, alors que c’est une variable extrêmement importante de nos expériences sociales. Le week-end d’avant le confinement, avec la perception croissante de la gravité de la situation, le temps s’est comme épaissi et on ne s’est plus focalisé que sur un seul sujet, qui a balayé tous les autres. De même, entre le 31 juillet et le 1er août 1914, le temps a changé. Ce qui était inconcevable la veille est devenu possible le lendemain.

    Le propre du temps de guerre est aussi que ce temps devient infini. On ne sait pas quand cela va se terminer. On espère simplement – c’est vrai aujourd’hui comme pendant la Grande Guerre ou l’Occupation – que ce sera fini « bientôt ». Pour Noël 1914, après l’offensive de printemps de 1917, etc. C’est par une addition de courts termes qu’on entre en fait dans le long terme de la guerre. Si on nous avait dit, au début du confinement, que ce serait pour deux mois ou davantage, cela n’aurait pas été accepté de la même façon. Mais on nous a dit, comme pour la guerre, que c’était seulement un mauvais moment à passer. Pour la Grande Guerre, il me paraît évident que si l’on avait annoncé dès le départ aux acteurs sociaux que cela durerait quatre ans et demi et qu’il y aurait 1,4 million de morts, ils n’auraient pas agi de la même façon. Après la contraction du temps initiale, on est entré dans ce temps indéfini qui nous a fait passer dans une temporalité « autre », sans savoir quand elle trouvera son terme.

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  • Il y a quatre-vingts ans : le massacre de Katyn

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    De Visegrad Post :

    Il y a 80 ans, le massacre de Katyń