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Enseignement - Education - Page 131

  • Denis Crouan publie un guide pratique sur "l’art de célébrer" la liturgie

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    Ecrit à la demande de prêtres et de laïcs, ce Guide a pour but d'aider les fidèles catholiques à retrouver le sens du sacré, en renouvelant la vie liturgique des paroisses, dans la fidélité aux normes du concile Vatican II, et le respect des enseignements pontificaux, notamment ceux du Pape émérite Benoît XVI.

    " L'art de célébrer doit favoriser le sens du sacré et l'utilisation des formes extérieures qui éduquent à un tel sens, comme par exemple l'harmonie du rite, des vêtements liturgiques, de l'ameublement et du lieu sacré.(...) La simplicité des gestes et la sobriété des signes, effectués dans l'ordre et dans les moments prévus, communiquent et impliquent plus que le caractère artificiel d'ajouts inopportuns. L'attention et l'obéissance à la structure propre du rite, tout en exprimant la reconnaissance du caractère de don de l'Eucharistie, manifestent la volonté du ministre d'accueillir, avec une docile gratitude, ce don ineffable." Benoît XVI, exhortation Sacramentum caritatis.

    Clair et facile à lire, cet ouvrage permet de redécouvrir le service du sacristain, le sens et l'utilisation des objets et des vêtements liturgiques, le déroulement de la messe, le rôle des servants de messe, l'attitude des fidèles, la place des chants et de la musique.

    L'auteur, Denis Crouan, est Docteur en théologie, professeur de Lettres et d'Histoire, organiste et maître de choeur. Il a publié de nombreux ouvrages sur la liturgie qui font aujourd'hui autorité.

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  • Le pape favorable à la fessée; buzz sur le net

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    Lors de l'Audience générale de mercredi dernier, le pape a laissé entendre qu'une correction - pourvu qu'elle soit juste et digne - pouvait être administrée aux enfants. Cette déclaration suscite l'émoi comme on pourra s'en rendre compte en introduisant les termes "pape" et "fessée" dans un moteur de recherche : https://www.google.be/search?q=pape+fess%C3%A9e&oq=pape+fess%C3%A9e

    Lire : ce-que-le-pape-n'a-pas-dit-sur-la-fessee-

  • Si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? (Matthieu, 5,13)

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    Le père Gitton, fondateur de la communauté apostolique Aïn Karem, nous appelle à abandonner la tiédeur : « la vocation du chrétien, c’est que le Christ transparaisse à travers lui ». Pour certains, cela passera par le choix radical et incarné de la vie consacrée. Le Père Gitton donne des conseils pour discerner cet appel particulier. Vu sur le site de « Famille chrétienne »  (JPSC):

  • Priez avec sainte Thérèse de Lisieux pour le prochain synode sur la famille

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    C005_Novice1889.jpgRejoignez la neuvaine mondiale d'adoration eucharistique en vue du synode sur la famille en octobre prochain, sous le patronage eucharistique de sainte Thérèse de Lisieux. Lu sur  le site "aleteia ", sous la signature d’Elisabeth  de Lavigne :

    « Et si vous répondiez à l'appel du pape François ? Le Saint-Père a invité les fidèles à prier tout spécialement au cours de cette année pour le synode sur la famille, qui se déroulera en octobre 2015. Comment ? Par exemple en rejoignant une neuvaine mondiale d'adoration eucharistique afin de confier l'Église, le Pape, les pères synodaux et toutes les familles au Sacré Cœur de Jésus dans le Saint-Sacrement.

    Société d'adoration eucharistique pour le synode sur la famille 2015, une initiative laïque née l'an dernier à Rome, invite le clergé, les religieux et les fidèles du monde entier à participer à cette neuvaine. Cofondée par deux laïques catholiques, Christine McCarthy, mère de six enfants et auteur d'un livre de prières et méditations pour l'adoration eucharistique, et par moi-même, la Société d'adoration eucharistique propose de consacrer tous les premiers jeudis du mois à une adoration eucharistique mondiale, du 5 février au 1er octobre, fête de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, à trois jours de l'ouverture du synode.


    Christine McCarthy dit avoir eu l'inspiration de lancer cette initiative suite au synode sur la famille en octobre 2014. « Il y a eu de nombreuses discussions au sein de la hiérarchie, parmi les officiels de la Curie, les jeunes prêtres, les séminaristes, les religieux étudiants et les laïcs, non seulement à Rome mais dans beaucoup d’endroits du monde », explique-t-elle. « Je crois qu’il est juste de dire que beaucoup ont été et sont toujours très désorientés par la direction que prend actuellement l’Église à propos des thèmes du mariage et de la Sainte Eucharistie. » Et elle ajoute : « Le pape François a accueilli la discussion, mais il a également demandé à ce que l'on prie pour le synode de la famille qui se tiendra dans neuf mois ». Cette neuvaine mondiale d’adoration eucharistique est donc née de la demande du Saint-Père de prier pour l’Église et pour les pères synodaux.  

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  • Belgique : le 12e Festival de Chant Grégorien de Watou aura lieu du 8 au 17 mai 2015.

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    « Au cours de cette douzième édition du Festival international de chant grégorien de Watou, près de quatre-cent-cinquante voix, pour la plupart jeunes et professionnelles redonneront vie de façon grandiose à une musique et à des textes très anciens. Watou est le plus grand festival de chant grégorien au monde. Il est devenu un lieu de pèlerinage, une étape indispensable pour les amateurs de silence et de chant grégorien. L’enthousiasme est à son comble et le public en est fasciné.

    Avec tous les collaborateurs, je suis fier de pouvoir vous présenter ce festival triennal de grande qualité et de vous inviter à venir découvrir cette icône de notre culture occidentale.

    Bernard Deheegher »

    31 scholae ou ensembles grégoriens venus du monde entier seront présents pendant 10 jours à Watou ou dans l'une de ses 9 villes partenaires pour proposer 24 événements:11 concerts , 4 auditions, 8 célébrations liturgiques, 1 atelier

    Pour connaître le programme détaillé, cliquer ici.

    JPSC

  • BXL, mars-avril 2015 : cycle de formation bioéthique avec Alliance Vita

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    BRUXELLES – FORMATION BIOÉTHIQUE EN BELGIQUE

    (organisée par l'institut europeen de bioethique et Alliance Vita)

    les lundis 9 mars, 16 mars, 23 mars, 30 mars et le lundi 20 avril

    de 20h15 à 22h30

    Pour participer à ce cycle de formation, l’inscription est obligatoire. Deux tarifs vous sont proposés :

    • tarif normal : 30€ pour les 5 soirées
    • tarifs réduit : 15€ pour les 5 soirées (tarif réservé aux étudiants sur présentation de leur carte les jours de l’événement)

    infos : http://www.universitedelavie.fr/villes/bruxelles-formation-bioethique-en-belgique/

  • Plain-chant en Belgique : quelques offres à l'agenda de l’académie de chant grégorien

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    Louvain-la-Neuve : le samedi 21 et le dimanche 22 février 2015

    « Ars cantandi – ars modulandi »

    2 jours de théorie et de pratique
    avec David Eben (détails ci-dessous)

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    Liège : trois week-ends avec Marcel Pérès en juin et septembre 2015 (détails ci-dessous)

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    Bruges : du mercredi 8 au samedi 11 juillet 2015

    avec Jan-Eik Tulve et Jean-Pascal Ollivry (détails ci-dessous)

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    Ermeton : du dimanche 16 au dimanche 23 août 2015

    Stage d'été (détails ci-dessous)

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    Liège : le samedi 30 avril 2016

    Concours international de Musique sacrée pour chœurs de jeunes
    International competition of Sacred Music for choirs of young people
    Internationale wedstrijd voor jongerenkoren: gewijde muziek
    Internationaler Wettbewerb geistlicher Musik für Jugendchöre

    (détails ci-dessous)

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  • BXL, 10 mars : Transmettre, à quoi bon ? avec François-Xavier Bellamy

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    François-Xavier Bellamy est né en 1985. Après des études littéraires, il s’oriente vers la philosophie. Il intègre l’Ecole Normale Supérieure en 2005, et est reçu à l’agrégation de philosophie en 2008. Après deux passages en cabinets ministériels, il quitte ses fonctions pour enseigner dans le secondaire. Ses premiers postes de professeur le conduisent dans plusieurs établissements de banlieue parisienne. Il enseigne actuellement en classes préparatoires littéraires. Parallèlement, il est depuis 2008 maire adjoint (sans étiquette) à Versailles, chargé de la jeunesse, de l’enseignement secondaire et supérieur, et de l’emploi. Il est l’auteur de nombreuses publications dans la presse, et intervient régulièrement pour des conférences auprès de publics variés. François-Xavier Bellamy est aussi l'auteur d'un essai remarqué : "les déshérités ou l'urgence de transmettre".
     
    Il sera à Bruxelles le mardi 10 mars 2015 pour intervenir sur le thème : "Transmettre, à quoi bon ?" et nous donner des clés pour comprendre les fractures dans le système d'éducation, la machine à fabriquer des inégalités ou bien les racines de l'intolérance.

  • Saint Jean Bosco (31 janvier)

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    Courte biographie (source)

    Jean Bosco est né le 16 août 1815, sur la colline des Becchi, un petit hameau près de Castelnuovo d'Asti, aujourd'hui Castelnuovo Don Bosco. Issu d'une famille pauvre, orphelin à l'âge de 2 ans, il fut élevé par sa mère Marguerite, ainsi que son frère aîné Joseph et son demi frère Antoine.

    Travaillant dur et ferme, il s'est préparé à la mission qui lui avait été indiquée dans un songe, alors qu'il avait à peine 9 ans, et qu'il s'est vu confirmer par la suite à maintes reprises, de manière extraordinaire.
    Il a étudié à Chieri, tout en apprenant divers métiers. Il est ordonné prêtre à 26 ans. Arrivé à Turin, il est immédiatement frappé par le spectacle des enfants et des jeunes livrés à eux-mêmes, sans travail et sans guide. Il prend alors la décision de consacrer sa vie aux jeunes pour les sauver.

    Débuts de l'oeuvre
    Le 8 décembre 1841, dans l'église St François d'Assise, Don Bosco rencontrait un pauvre garçon, nommé Barthélemy Garelli, le premier d'une multitude de jeunes. C'est ainsi que commence l'Oratoire, itinérant au début, puis, dès Pâques 1846, définitivement installé au Valdocco, faubourg malfamé, qui deviendra la maison mère de toutes les œuvres salésiennes.
    Les garçons affluent par centaines : ils étudient et apprennent un métier dans les ateliers que Don Bosco a construit pour eux. En 1859, Don Bosco invite ses premiers collaborateurs à se joindre à lui dans la Congrégation Salésienne : ainsi, rapidement, devaient se multiplier partout des « oratoires » (centres de loisirs et de formation humaine et chrétienne pour les jeunes), des écoles professionnelles, des collèges, des centres de vocations (sacerdotales, religieuses, missionnaires), des paroisses, des centres en pays de mission... Ainsi, en 1875, son action déborde l'Italie, une première expédition missionnaire s'embarque pour l'Argentine, et les salésiens ouvrent leur première œuvre en France, à Nice .

    Les filles et les laïcs aussi
    En 1872, Don Bosco fonde l'institut des Filles de Marie Auxiliatrice (Sœurs salésiennes) qui travailleront pour les jeunes filles dans des œuvres variées, avec le même esprit et la même pédagogie. La cofondatrice et première supérieure a été Marie Dominique Mazzarello (1837-1881), canonisée par le pape Pie XII le 21 juin 1951.
    Mais Don Bosco a su s'entourer de nombreux laïcs pour partager avec les Salésiens et les Salésiennes son projet éducatif. Dès 1869, il fondait l'Association des Coopérateurs, qui font partie à part entière de la Famille Salésienne, se mettant au service de l'Eglise à la manière de Don Bosco.
    A 72 ans, épuisé par le travail, Don Bosco avait réalisé ce qu'il avait déclaré un jour : « J'ai promis à Dieu que tant qu'il me resterait un souffle de vie, ce serait pour mes chers enfant. » Il meurt à Turin, au Valdocco, à l'aube du 31 janvier 1888. 
    Béatifié le 2 juin 1929 et proclamé saint par le pape Pie XI, le dimanche de Pâques 1er avril 1934, Don Bosco est considéré, à juste titre, comme un des plus grands éducateurs.

  • Ne pas privatiser le salut

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    Il existe dans l’Eglise une diversité légitime des formes de piété mais la mentalité communautariste est une tentation qui n’est pas dans la ligne de l’évangile. Lu sur news.va, cette réflexion du pape François, hier à Sainte-Marthe :

    « Dieu nous sauve « personnellement », il nous sauve « en nous appelant par notre nom et notre prénom » mais en étant toujours insérés dans un « peuple ». Lors de la Messe célébrée à Sainte-Marthe le jeudi 29 janvier, le Pape François a mis en garde contre le risque de « privatiser le salut »: en effet, « il y a des formes, il y a des conduites qui sont erronées et des modèles erronés de conduire la vie chrétienne ». 

    En relisant le passage de la Lettre aux Hébreux proposé par la liturgie (10, 19, 25), le Pape a souligné que s’il est vrai que Jésus « a inauguré une vie nouvelle et vivante » et que « nous devons la suivre », il est également vrai que « nous devons la suivre comme le veut le Seigneur, selon la forme qu’il veut ». Et un modèle erroné est précisément le modèle de celui qui tend à « privatiser le salut ».

    En effet, a expliqué le Pape, Jésus « nous a sauvés tous, mais pas génériquement. Tous, chacun, en nous appelant par notre nom et notre prénom. Et cela est le salut personnel ».

    Mais alors, quels sont les critères pour ne pas privatiser le salut? ». Ils se retrouvent précisément dans le passage de la lettre. « Avant tout, le critère de la foi », a expliqué le Pape. « La foi en Jésus nous purifie »; et alors « présentons-nous, avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, nos cœurs purifiés de toute mauvaise conscience ». Le premier critère est donc « le signe de la foi, le chemin de la foi ». Il y a ensuite un autre critère qui réside dans « une vertu véritablement oubliée: l’espérance ». Nous devons en effet maintenir « sans vaciller la profession de notre espérance », qui est « comme la servante: c’est celle qui nous fait aller de l’avant, qui nous fait regarder les promesses et aller de l’avant ». Enfin, un troisième critère est celui de la « charité »: c’est-à-dire que nous devons vérifier si « nous prêtons attention les uns aux autres, pour nous encourager réciproquement dans la charité et dans les bonnes œuvres ».

    Un exemple concret, a dit le Pape, peut venir de la vie dans une paroisse ou dans une communauté: quand « je suis là, je peux privatiser le salut » et « être là socialement un peu ».

    Voilà l’erreur: « Chacun cherche son propre salut, et non pas le salut de tous, le salut du peuple ». Un conseil « pratique » que le Pape s’est arrêté pour expliquer: en effet, il arrive que « lorsque nous sommes dans une réunion – dans la paroisse, dans le groupe – et que nous jugeons les autres » en disant: « Celui-là ne me plaît pas... Je viens parce que je dois venir, mais je n’aime pas ça... », nous finissons par « déserter ». C’est-à-dire qu’apparaît « une sorte de mépris envers les autres. Et cela n’est pas la porte, la voie nouvelle et vivante que le Seigneur a ouverte, a inaugurée ». Cela avait lieu également dans les premières années de vie de l’Eglise.

    Cela, a rappelé le Pape, « est une très grave erreur. C’est ce que nous appelons et que nous voyons: les élites ecclésiales ». Cela arrive lorsque « dans le peuple de Dieu se créent ces petits groupes » qui « pensent être de bons chrétiens » et qui ont sans doute également de la « bonne volonté, mais ce sont des petits groupes qui ont privatisé le salut ».

    Ce sont donc, a résumé François, les critères pour reconnaître « si je suis dans ma paroisse, dans mon groupe, dans ma famille, si je suis un véritable fils de l’Eglise, fils de Dieu, sauvé par Jésus, dans son peuple: si je parle de l’espérance, si je parle de la charité ».

    Nous devons donc nous demander: « Est-ce que j’ai tendance à privatiser le salut pour moi, pour mon petit groupe, pour mon élite, ou est-ce que je déserte toute le peuple de Dieu, je m’éloigne du peuple de Dieu et je suis toujours dans la communauté, dans la famille, dans le langage de la foi, de l’espérance et le langage des œuvres de charité? ».

    Réf. Messe à Sainte-Marthe - Salut privatisé

    JPSC

  • En remettant en cause le cours de religion, on se trompe de cible

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    Du chanoine Armand Beauduin (ancien directeur du SEGEC) sur le site du Soir :

    Religion à l’école: haro sur le baudet

    Pour le chanoine Beauduin, en remettant en cause le cours de religion, on se trompe de cible.

    L’émotion, combien légitime après les attentats de Paris par des musulmans radicaux, peu représentatifs de l’islam, est devenu prétexte pour la laïcité organisée en Belgique Francophone à atteindre ce qui est depuis longtemps son objectif, à savoir réduire ou supprimer l’enseignement de la religion à l’école pour le remplacer par un cours, selon l’intitulé de l’ULB : « Philosophie et histoire des religions et de la laïcité », de soi censé plus favorable à l’éducation citoyenne et à l’apprentissage des valeurs.

    Combat douteux pour les mêmes qui à juste titre interdisent à l’extrême droite politique d’instrumentaliser les attentats barbares de Paris. Combat douteux, comme si le pays qui a depuis longtemps supprimé l’enseignement de la religion du programme scolaire républicain était mieux protégé du radicalisme et du fanatisme que notre pays. Amalgame qui pour mieux viser l’enseignement de la religion catholique, pas soupçonnable, malgré tous ses défauts et insuffisances, de sectarisme, vise l’enseignement scolaire de l’islam, qui mieux qu’une réprobation générale mérite un encouragement aux meilleurs de ces théologiens.

    On croit revivre la fable des animaux malades de la peste. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés. Haro sur le baudet.

    Tous les arguments sont bons. Les uns sont de fond, les autres de circonstance. Ils valent d’être examimés et de connaître la critique de la critique, avec l’avantage qu’ils ont dans le climat ambiant de rejet d’un catholicisme ou pire d’un cléricalisme dominateur.

    La religion est obscurantiste, La science chassera les ténèbres. Auguste Comte redivivus ! Comme si la science n’avait pas aussi ses excès, capable du meilleur et du pire, de notre développement technologique mais aussi des armes de destruction massive, du dérèglement climatique et j’en passe. Comme si les crimes commis au nom de la religion et il y en eut, devaient faire oublier les crimes commis au nom de la raison. Il y a certes des pathologies religieuses mais il y a aussi des pathologies de la raison raisonnante D’autres ont plus justement demandé que ne soient pas effacées « les lumières de la religion » (J.M. Ferry) qui n’ont pas peu préparé les lumières de la raison, singulièrement la foi chrétienne qui a accouché la modernité (M. Gauchet).

    La religion est une idéologie qui n’a pas sa place dans le sanctuaire scolaire de la raison. Il se peut que des religions dans une tranche de leur histoire se soient muées et trahies en idéologies avec leur ambition de mieux savoir que les hommes la destinée de l’humanité, en servant d’armature pour l’organisation de l’Etat. Mais la foi chrétienne précisément n’est pas une idéologie, un système de représentation du monde et de l’histoire, à l’égal des grands systèmes philosophiques. Elle est plutôt une expérience spirituelle du rapport aux autres, à soi, au monde où s’inscrit le rapport à Dieu. Elle sait devoir rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. La séparation de l’Eglise et de l’Etat est dans ses gènes.

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  • Liège: ouverture d'un double millénaire par Mgr Delville à la salle académique de l'Université (10 février 2015 à 18 heures)

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