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Enseignement - Education - Page 176

  • Joseph II n’est pas mort

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    dyn003_original_468_265_pjpeg_2662382_772a5f43904a6d1cb5daa675ba72122a.jpgUn Joseph peut en cacher un autre : selon un communiqué de l’agence Belga intitulé Déclarations Léonard: réprobation unanime au parlement de la Fédération  le rappel de la morale catholique exprimé par Mgr André-Joseph Léonard concernant les enseignants divorcés remariés "a fait l'unanimité contre lui ce mardi au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles"  et c’est ce que rapporte « con amore » le site web de « La Libre Belgique » :

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  • Un pays en pleine déchéance

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    Il est de plus en plus désespérant d'habiter ce pays. La mesquinerie linguistique hypothèque le "vivre ensemble" et accapare les énergies des politiques alors qu'il y a tant d'autres urgences. L'économie belge est menacée par les agences de cotation qu'inquiète notre instabilité chronique. L'immigration massive déstabilise peu à peu certaines régions. L'insécurité gagne du terrain et les actes d'incivilité deviennent monnaie courante.

    Mais ce qui nous inquiète le plus, c'est que, dans notre pays, aucun homme ou femme politique ne se fait entendre pour défendre les valeurs non négociables : le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, la défense de la famille fondée sur l'union entre un homme et une femme et ouverte à l'accueil de la vie, la liberté d'éducation où les parents sont considérés comme les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Alors qu'en France, en Italie (même à gauche), en Espagne... des hommes politiques relaient ces valeurs, nous n'en trouvons aucun chez nous. C'est comme si notre pays avait contracté une espèce de sida mental et était devenu incapable de résister à toute forme de mal susceptible de dégrader le climat politique, social, culturel et moral. Toute voix qui se ferait entendre pour contester ce processus de délitement généralisé est aussitôt dénoncée, stigmatisée, condamnée sans appel.

    Au milieu de ce processus de dégradation, l'Eglise ne fait malheureusement pas exception. Ses institutions ("piliers") ne sont plus chrétiennes que de nom, ses pasteurs sont muets; seuls sont entendus ceux qui contestent l'institution et se singularisent par des prises de position subversives. Mgr Léonard est le seul qui ose faire entendre un discours différent mais on voit le sort qui lui est réservé tandis que ses confrères restent "planqués". Ce qui arrive à notre archevêque confirme étrangement les théories de René Girard selon lesquelles une société en proie à tous les facteurs de dissociation peut tenter de retrouver une cohérence en se réunissant dans le même rejet du bouc émissaire.

  • Le latin, langue morte. Et enterrée ?

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    5248.jpgC’est le titre d’un article dans « La Libre Belgique » de ce jour qui nous explique, entre autres que « 28% des écoles proposent encore du latin. Seul un élève sur cinq en fait. Une langue ancienne qui divise et continue de susciter le débat (…). Selon un comptage annuel réalisé par le cabinet de la ministre Simonet (CDH), au 15 janvier dernier, à peine une école sur quatre (28 %) en Communauté française organise le cours de latin aux deuxième et troisième degrés de l’enseignement secondaire. Dans lesquelles à peine 20 % des élèves optent pour la langue de Cicéron comme option de base. C’est relativement peu. Quoi qu’il en soit, le latin est toujours là, il divise et continue de nourrir le débat(…).

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  • Enseignement : un incident révélateur

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    "Il s’agit d’un incident tragique et d’une grande portée quant au déclin qu’il met en lumière de l’éducation Nationale (française), il souligne aussi la grande difficulté des enseignants à se placer dans un milieu scolaire ou laissés seuls face aux élèves, dans un climat ou la discipline n’existe plus, la ligne rouge est rompue. Une enseignante de 44 ans s’est arrosée d’essence et s’est enflammée au centre de la cour de récréation, auparavant à l’adresse des élèves elle a lancé : « C’est pour vous ! »

    à découvrir ici : http://www.radinrue.com/article6958.html

  • Pénible incident à l'Institut des Dames de Marie, à Saint-Gilles

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    La presse en parle abondamment et les "forummeurs" s'excitent: la sous-directrice de l'Institut des Dames de Marie, à Saint-Gilles, a été victime d'une campagne d'injures proférées par des élèves de cet établissement. Ces élèves se sont attaquées bassement à leur sous-directrice en mettant en avant son homosexualité. C'est à l'occasion de fouilles pratiquées sur les élèves à la suite d'un vol dans les vestiaires que l'affaire s'est déclenchée. La sous-directrice (qui n'a pas participé directement à la fouille corporelle des élèves) va sans doute devoir renoncer à son poste et quitter l'école.

    C'est une affaire navrante où l'on ne peut que déplorer l'attitude indigne d'élèves obéissant à des mobiles indéfendables et qui ont peut-être (cela demande confirmation) été manoeuvrés pour combattre l'obligation faite aux filles de suivre des cours d'éducation physique, obligation que certains milieux intégristes religieux n'acceptent pas. Ce qui expliquerait des inscriptions du style : "touche pas à mon intimité" figurant notamment sur les t-shirts arborés par ces élèves.

    On ne s'étonne évidemment pas qu'un journaleux du Soir (un dénommé Haine) fasse le rapprochement avec les conseils donnés par notre archevêque aux personnes vivant en porte-à-faux par rapport à l'enseignement moral de l'Eglise de ne pas exercer des responsabilités telles que la direction d'une école catholique ou la charge de professeur de religion. Comme si les élèves en question se souciaient le moins du monde des conseils pastoraux de Monseigneur Léonard! Mais qu'importe, l'occasion était trop belle.

    Tout fait décidément farine au bon moulin de la cathophobie et voilà une triste histoire "d'homophobie" qui va immanquablement être exploitée à l'encontre du primat de Belgique.

    Quand nous disions qu'il était trop tard et que nos évêques feraient mieux de ne plus cautionner des établissements qui n'ont plus de catholique que le nom...

  • Ontario : les parents réagissent contre la dérive activiste anti-homophobe dans les écoles

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    La théorie du gender et la campagne pour battre en brèche les conceptions "traditionnelles" reposant sur la différence sexuelle sont omniprésentes. Extrait d'un article de Susan Martinuk sur la dérive activiste « anti-homophobe » dans les écoles torontoises (http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/) :

    « La philosophie enseignée en classe à une génération sera la philosophie du gouvernement de la suivante. » 
    Abraham Lincoln

    Le Conseil scolaire de Toronto est visiblement d’accord avec Abraham Lincoln. C'est pourquoi le Conseil — qui n'a jamais été timide quand il s’agit de militer pour les changements idéologiques qu'il juge nécessaires pour la société — impose désormais aux étudiants un programme «  androgyne »  qui remet en cause les identités sexuelles traditionnelles qui doit être intégré dans tous les domaines de la maternelle à la 12e année.

    Le programme « Combattre l'homophobie et l'hétérosexisme » vise à fournir « des stratégies d'enseignement, des liens entre les diverses matières, des programmes, une liste de conférenciers, de spectacles, les coordonnées des organismes communautaires [LGBTQ],  les noms de livres, de vidéo, de sites Web destinés aux enseignants, aux administrateurs et aux communautés scolaires de la maternelle à la 12e année sur tout le territoire du Conseil scolaire de Toronto ».

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  • Transmettre la foi : dix clés

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    Dix clés pour transmettre la foi par Juan Manuel Mora (http://fr.didoc.be)

    La transmission de la foi est une problématique ancienne, qui a toujours été présente dans les deux mille années de vie de la communauté chrétienne.

    Celle-ci s’est toujours considérée comme messagère d’une annonce qui lui a été révélée, et qui est digne d’être transmise. Il s’agit d’une question ancienne mais aussi d’un thème d’une actualité brûlante. De Paul VI à Benoît XVI, les papes n’ont cessé d’insister sur la nécessité d’améliorer la transmission de la foi.

    Cette problématique est souvent liée à celle de la « nouvelle évangélisation ». Dans ce contexte, Jean-Paul II affirmait que la transmission de la foi doit être nouvelle « dans son ardeur, dans ses méthodes, dans son expression ». Dans cet article, nous accorderons une attention particulière à la nouveauté dans les méthodes.

    Il y a des facteurs externes qui font obstacle à la diffusion du message chrétien et sur lesquels il est difficile d’agir. Mais on peut réaliser des progrès dans d’autres domaines, qui sont à notre portée. Dans ce sens, celui qui prétend communiquer l’expérience chrétienne doit connaître la foi qu’il désire transmettre, et connaître aussi les règles du jeu de la communication publique.

    En partant, d’un côté, des documents les plus importants de l’Eglise, et de l’autre, de la bibliographie essentielle du secteur de la communication institutionnelle, j’articulerai mes réflexions en une série de principes. Les premiers se rapportent au message à diffuser ; les suivants, à la personne qui communique ; et les derniers, au moyen de transmettre ce message à l’opinion publique.

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  • La Libre Belgique a jugé Monseigneur Léonard

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    Le mensuel « Pastoralia » (revue du diocèse de Malines-Bruxelles) publie depuis le mois de mai une série d’articles de Mgr Léonard sur le sacrement du mariage. Dans le numéro d’octobre, l’archevêque aborde le problème des personnes divorcées et remariées. Il écrit notamment que ces derniers « peuvent et même doivent participer à la vie de l’Église sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés! ». Mais ajoute ensuite qu’ « Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique. »

     L’archevêque rappelle simplement ici une loi morale imprescriptible de l’Eglise de Dieu : les divorcés remariés sont en contradiction objective et publique avec le prescrit de l’évangile (cfr St Marc, ch. 10, 1-12) relatif au mariage. Lorsqu’il leur demande de s’abstenir de communier au corps du Christ dans cet état ou, sur un autre plan, d’assumer une fonction impliquant une responsabilité spécifique dans le témoignage de la Parole du Christ, le pasteur s’adresse à leur conscience de chrétiens. Ceci est particulièrement vrai pour les éducateurs en charge d’un cours de religion ou de la direction d’une école catholique.

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  • Mgr Léonard à nouveau la cible des médias

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    Nous y avons fait écho (http://belgicatho.hautetfort.), Mgr Léonard ne trouve pas souhaitable que des personnes en porte-à-faux (dans leur vie de couple) par rapport à la morale catholique exercent les responsabilités de directeurs d'écoles libres ou enseignent la religion. Evidemment, au regard de la législation sur l'embauche, le primat de Belgique ne peut empêcher des personnes dans cette situation d'être désignées pour remplir ces fonctions. L'archevêque écrit : « Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique. » Il s'agit donc de renvoyer les intéressés à leur conscience pour s'interroger sur la cohérence entre leurs responsabilités professionnelles et leur situation privée (mais connue de tous). Mais voilà, l'Eglise n'a plus le droit de protéger ses institutions ni de rappeler les exigences qui découlent tout naturellement de l'exercice de certaines fonctions, ici celles de professeurs de religion ou de directeurs, postures où l'exemple donné a tout de même une certaine importance.

    Cela n'empêche pas la presse de délirer et d'exploiter cette phrase de Monseigneur Léonard pour raviver sa hargne et rappeler toutes ses interventions antérieures qui n'ont pas eu l'heur de plaire aux tenants du politiquement et culturellement correct. Ainsi, Romandie News titre : "Le primat de Belgique interdit aux divorcés l'enseignement religieux", comme s'il en avait le pouvoir! Mais la coalition ameutée contre Monseigneur de Malines-Bruxelles est large : l'agence Belga, les représentants de l'enseignement catholique du nord et du sud du pays, l'UFAPEC, le SEGEC, les politiques, et tous ceux pour qui l'occasion est trop belle pour ne pas être exploitée avec toute la mauvaise foi que l'on imagine. Il y a fort à parier que tel chroniqueur religieux d'un journal anciennement catholique de la capitale ne sera pas en reste...

  • L'école libre n'est plus catholique; Mgr Léonard ne s'en était-il pas aperçu ?

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    Monseigneur Léonard essuie un nouveau tir de barrage médiatique. En effet, les médias, les syndicats, le SEGEC... s'émeuvent de propos tenus par notre archevêque au sujet des directeurs d'écoles "catholiques" et des professeurs de religion "catholique". Le primat de Belgique aurait osé affirmer (http://www.lalibre.be/) qu'il serait souhaitable que ces fonctions ne soient pas exercées par des personnes dont la situation personnelle n'est pas en accord avec la morale catholique, par exemple des personnes divorcées et remariées. Le tollé médiatique est déjà bien parti et ce n'est sans doute que le début d'une nouvelle campagne.

    Pour notre part, tout en approuvant cette prise de position de Mgr Léonard, nous nous étonnons de cette réaction tardive et fort peu réaliste, étant donné la situation sur le terrain. Dans des écoles où l'on ne prie plus, où les enseignants ne sont guère préoccupés par l'appartenance confessionnelle de leur école, où les élèves ont été inscrits pour des raisons étrangères - la plupart du temps - à l'engagement religieux supposé de l'école, comment faire entendre et faire accepter de tels propos?

    Il est trop tard pour vouloir imposer de telles mesures à l'enseignement libre. Le choix, pour nos évêques, nous semble clair : ou bien feindre de croire que le réseau libre catholique l'est encore réellement et maintenir avec lui un lien illusoire en lui adressant de temps en temps des messages inoffensifs qui seront écoutés poliment et auxquels ne sera réservée aucune suite, ou bien - solution radicale - prendre acte du fait que ces écoles ne sont plus catholiques et, en conséquence, leur retirer les cautions et les labels correspondants pour, enfin, refonder de nouvelles écoles, entièrement libres, avec celles et ceux qui sont réellement motivés par un enseignement inspiré par la foi catholique et soucieux de mettre l'école en adéquation avec l'enseignement de l'Eglise.

    Mais il est à craindre que de ces deux options, seule la première soit retenue et que la dérive des écoles dites catholiques se poursuive inexorablement...

  • Pour nos amis français : "Les enjeux sociétaux des élections de 2012"

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    Mercredi 19 octobre 2011
    Paris, Espace Bernanos, 19h-20h30

    Table ronde

    Les enjeux sociétaux des élections de 2012
    Vie, éthique, travail...

    Le Sénat qui bascule à gauche, la primaire socialiste, le retour des grèves, la campagne des élections de 2012 est lancée. Les candidats s’affronteront dans les discours sur la gestion de la crise, mais affronteront-ils l’essentiel ? Les principes fondateurs de la société ? Le sens de la vie, de la mort, de la liberté ? Les valeurs qui créent l’unité d’un peuple ? La cohérence morale des élus ?
    Le poids pris par les enjeux sociétaux donne pourtant la clé d’une élection réussie. Quels seront ces enjeux en 2012 ? Éducation, famille, bioéthique, santé, travail, drogue, pornographie, liberté religieuse… Ce sont ces questions qui façonneront la société de demain, et qui d’une certaine manière orienteront l’économie…

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  • Nos évêques : "silence radio"

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    Alors que le évêques des Etats-Unis mettent sur pied une commission pour lutter contre la christianophobie, que les évêques de France interviennent pour rappeler les vraies priorités aux candidats et aux électeurs français, que les évêques de Suisse rappellent le caractère immoral du diagnostic pré-implantatoire, etc, nos évêques sont étrangement muets.

    Bien sûr, on sait que Mgr de Tournai est allé à Lille participer aux Etats-Généraux du Christianisme, que Mgr de Malines-Bruxelles était à Tirana avec les autres responsables épiscopaux des Eglises d'Europe, que Mgr de Liège a donné une interview rappelant ses priorités à l'occasion de ses dix ans d'épiscopat... mais tout cela ne fait guère le poids face à la situation dégradée de notre pays : songeons au laxisme des lois en matière de bioéthique, à la subversion de la famille (mariage homosexuel et adoption par des couples de même sexe), à la perte d'identité catholique dans les écoles "libres", au manque de rigueur des cours de religion, à la détérioration du climat économique, social et politique, aux errements de certains clercs ultra-médiatisés, aux menaces pesant sur le patrimoine religieux, ... Tout cela mériterait bien l'une ou l'autre intervention bien sentie de la part de nos évêques mais ceux-ci se taisent, tétanisés -semble-t-il - par les affaires de pédophilie. Alors, il nous faut aller glaner ailleurs les prises de position d'évêques plus "offensifs" et plus diserts.