Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Enseignement - Education - Page 175

  • Invitation à la cohérence entre les paroles et les actes

    IMPRIMER

    Source : ZENIT.ORG

    Benoît XVI a mis en garde contre ceux qui « disent et ne font pas », ces faux maîtres qui proposent un enseignement en contraste total avec leur conduite.

    Lors de la prière de l’Angélus que le pape a récitée le dimanche 30 octobre, Benoît XVI a commenté le passage de l’Evangile dans lequel Jésus « récrimine les scribes et les pharisiens qui avaient dans la communauté un rôle de maîtres parce que leur conduite étaient ouvertement en contraste avec l’enseignement qu’ils proposaient aux autres avec rigueur ».

     

    Lire la suite

  • Halloween vs Toussaint

    IMPRIMER

    "...Halloween est un résidu folklorique de la fête tra­ditionnelle celtique de Samain.

    Une fête d’outre-Atlantique !

                Halloween demeure un déri­vé du syncrétisme américain, une contre-fête servant de relais au matérialisme ambiant ! Il faut méditer sur ce détourne­ment de sens et sur les amal­games opérés entre Samain et Halloween. En effet, la perver­sité du monde moderne réside dans le fait de vanter explicitement Halloween, pour des rai­sons qui appartiennent à un hédonisme pratique, à un ludisme jouisseur et à une transgression de la religion et de la mora­le chrétienne tout en favorisant consciemment ou inconsciemment un satanisme festif. C’est en tout cas, au nom de la réha­bilitation d’une fête « tradition­nelle » que les publicistes et chargés de communication des grandes entreprises revendi­quent leurs marques associées à Halloween. On est pourtant là en présence d’une contrefaçon d’une fête traditionnelle. Il n’est guère étonnant que les manipulateurs de symboles que sont les agents de communication fassent leur sale boulot. Toute l’année, ils lancent des campagnes de publicité en utilisant les termes de jeunesse, de liberté, d’abondance - toutes valeurs traditionnelles inscrites dans tous les grands textes sacrés - mais comprises cette fois-ci dans un sens exclusivement matériel et non plus spirituel. Halloween participe du même processus où l’on se sert d’un vernis identitaire pour une entre­prise de désintégration spirituel­le et culturelle. « Pour la civili­sation celtique, comme d’ailleurs pour les autres civilisations tra­ditionnelles, la société ne peut se construire que sur le Beau, le Bon et le Vrai, toutes valeurs que l’on ne retrouve nullement dans la fête d’Halloween contemporaine », affirme avec raison Tugdual de Kervran, bon spécialiste de la tradition celtique. Il ajoute: « De plus, l’intégrité de la tradition cel­tique s’exprimait dans le sacerdo­ce druidique et uniquement en lui, nous pourrions dire para­phrasant la tradition chrétienne ‘hors du sacerdoce des druides, point de salut !’ (...) S’il a survécu quelques traits celtiques dans la fête d’Halloween, ils ne peuvent qu’être extrêmement altérés par le passage de la tradition celtique à la tradition chrétienne et surtout par le passage d’une réalité spiri­tuelle réservée, quant à sa com­préhension profonde, aux seuls initiés à des réjouissances pro­fanes ne bénéficiant en aucune façon de l’encadrement traditionnel nécessaire »[1)

    Lire la suite

  • "Monseigneur Jousten se prononce", titre la Libre Belgique

    IMPRIMER

    La Libre.be de ce matin met en ligne l'articulet suivant :

    Mgr Jousten se prononce... et dénonce une certaine malhonnêteté des médias censés nous informer

    "Je déplore vivement une telle manière d’informer, car l’effet a été néfaste dans le grand public". Ainsi s’exprime l’évêque de Liège Mgr Aloys Jousten à propos de la manière dont certains médias ont répercuté, en les tronquant et les déformant, les articles publiés par Mgr Léonard, dans la revue "Pastoralia", sur la question des divorcés remariés. Celui qui est aussi l’évêque référendaire de l’épiscopat belge pour l’enseignement précise notamment que Mgr Léonard "ne s’adresse pas aux divorcés remariés qui sont déjà professeurs de religion ou directeurs d’une école (catholique). Il veut faire réfléchir ceux et celles qui voudraient solliciter ou pourraient être sollicités pour une telle mission". L’auteur, ajoute Mgr Jousten, a aussi souligné que l’Église ne juge pas les personnes : "Dieu n’est pas prisonnier des sacrements de son amour". L’évêque de Liège avait d'abord répondu à une lettre ouverte d’Yves Willemaers, écrite au nom de l’équipe du blog Belgicatho. Il a ensuite remanié son texte pour en faire une lettre adressée à l’ensemble des chrétiens du diocèse."

  • Les 53 séminaristes et novices aux études à Namur

    IMPRIMER

    Correctif (ils ne sont pas tous séminaristes au Séminaire Notre-Dame) :

    Les nationalités : 20 Belges, 5 Congolais, 4 Vietnamiens, 4 Polonais, 4 Français, 2 Espagnols, 2 Paraguayens, 2 Chinois, 2 Indonésiens, 1 Italien, 1 Costaricain, 1 Vénézuélien, 1 Dominicain, 1 Brésilien, 1 Equatorien, 1 Mexicain, 1 Béninois, soit un total de 53;

    29 sont séminaristes au Séminaire Notre-Dame,
    12 sont séminaristes au Séminaire Redemptoris Mater,
    2 sont novices à la Fraternité Saint Thomas Beckett,
    6 apartiennent à la Communauté de l'Emmanuel (Maison Saint Joseph),
    2 sont novices à l'Abbaye de Westmael.

  • Cabale anti-Léonard : Monseigneur Jousten répond à notre "lettre ouverte"

    IMPRIMER

    Lire et relire

    Dans Pastoralia, le mensuel de l’archidiocèse, Mgr Léonard a publié quatre articles sur le sacrement du mariage. Il y a peu, les médias ont commenté très critiquement quelques phrases de l’article consacré au « problème des divorcés remariés ». Voici le passage incriminé : Comme tous les autres baptisés, les divorcés remariés peuvent donc et même doivent participer à la vie de l’Église sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés! Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique.

    Les réactions que j’ai reçues de la part d’enseignants et même de jeunes confirmands m’ont amené à lire attentivement cet article. Je suis touché par deux constatations. D’un côté, Mgr Léonard explique à tous, de manière très claire et accessible, la position de l’Église catholique par rapport à la communion eucharistique et au sacrement de réconciliation. L’auteur précise bien qu’il s’agit là d’un point de vue « objectif » et que l’Église ne juge pas les personnes. D’un autre côté, Mgr Léonard fait preuve de beaucoup de compréhension, de douceur et d’amour pour les divorcés remariés. Il a consacré un petit ouvrage à ces frères et sœurs dans l’Église dont le titre est : L’Église vous aime.

    Lire la suite

  • Maltraitance des mineurs dans les écoles coraniques de Grande-Bretagne

    IMPRIMER

    Voici une réalité sur laquelle nos médias, si soucieux de l'enfance maltraitée, se montrent bien peu diserts. Natalia Trouiller en fait état dans les Matinales de La Vie de ce matin :

    "400 CAS DE MALTRAITANCE DANS LES MADRASAS DE GRANDE-BRETAGNE
    C'est la BBC qui le révèle - et ce pourrait être, selon un procureur anglais, "la partie émergée de l'iceberg". 250.000 enfants sont actuellement scolarisés dans des écoles coraniques outre-Manche. Un exemple du "choc des cultures"? L'enseignement religieux tolère en effet les châtiments corporels "dans la limite du raisonnable". Le président du Conseil consultatif national des mosquées et imams a vivement réagi, promettant que le problème serait traité "de façon urgente" et qualifiant ces chiffres d'"extrêmement inquiétants et choquants". Le procureur royal pour le Nord-Ouest de l'Angleterre, Nazir Afzal, a quant à lui allégué que ces chiffres représentaient sans doute "une sous-estimation importante du problème". Le ministre de l'Enfance a refusé de répondre aux journaliste, se contentant d'un communiqué précisant que le gouvernement anglais "n'approuve pas les châtiments corporels". Ces derniers n'ont été interdits dans les écoles publiques britanniques qu'en 1986, et dans les écoles privées en 1999."

  • 23 octobre : Journée Mondiale des Missions

    IMPRIMER

    Message du Pape pour la Journée Mondiale des Missions 2011
    85e Journée - 23 Octobre 2011

     « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21),

    Cité du Vatican (Agence Fides) – « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21), tel est le thème du Message du Saint-Père Benoît XVI à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale 2011 qui sera célébrée le dimanche 23 octobre. Nous publions ci-dessous le texte intégral du message.

    À l’occasion du Jubilé de l’an 2000, le Vénérable Jean-Paul II, au commencement d’un nouveau millénaire de l’ère chrétienne, a affirmé avec force la nécessité de renouveler l’engagement d’apporter à tous le message de l’évangile « avec le même élan que celui des chrétiens de la première heure » (Lettre apostolique Novo millenio ineunte, 58). C’est le service le plus précieux que l’Église puisse rendre à l’humanité et à chaque personne à la recherche des raisons profondes pour vivre son existence dans la plénitude. Voilà pourquoi cette invitation résonne chaque année lors de la célébration de la Journée missionnaire mondiale. En effet, l’annonce incessante de l’évangile vivifie l’Église, mais aussi sa ferveur, son esprit apostolique, renouvelle ses méthodes pastorales afin qu’elles soient toujours plus adaptées aux situations nouvelles – celles qui demandent aussi une nouvelle évangélisation – et animées de l’élan missionnaire : « En effet, la mission renouvelle l'Eglise, renforce la foi et l'identité chrétienne, donne un regain d'enthousiasme et des motivations nouvelles. La foi s'affermit lorsqu'on la donne ! La nouvelle évangélisation des peuples chrétiens trouvera inspiration et soutien dans l'engagement pour la mission universelle (JEAN-PAUL II, Redemptoris missio, 2).

    Lire la suite

  • "Le Gender démasqué" sorti en librairie sera envoyé à 1000 leaders d'opinion français

    IMPRIMER

    Nouveau succès de mobilisation chez nos amis français; Dieu sait qu'on les envie!

    Thierry Boutet, directeur des publications l'AFSP se réjouit: son objectif est atteint grâce aux dons effectués par les amis de l'Association pour la Fondation de Service Politique.

    "...Le livre d’Elizabeth Montfort « Le Gender démasqué » sort aujourd’hui en librairie.

    1000 de ces livres seront expédiés dès demain  aux élus, parlementaires, ministres, responsables politiques et leaders d’opinions. 1000 leaders d’opinion vont enfin pouvoir se faire une juste idée des conséquences de l’arrivée du « Gender » dans notre société.

    Et nous allons encore plus loin : Mardi 25 octobre, sur ce même thème, nous organisons une grande Conférence de Presse à l’Assemblée Nationale, avec le concours du député de la Drôme Hervé Mariton. A cette occasion, 300 députés et sénateurs recevront le livre d’Elizabeth Montfort.

    Lire la suite

  • Connaissez-vous DPTN Belgium ?

    IMPRIMER

    0edbc385dac64c7bb2ad773253ad5713.jpgNotre monde a besoin d’authentiques témoins d’espérance : des prêtres qui aiment le Christ et l’Eglise et des chrétiens qui les soutiennent et les encouragent. Dans cette perspective missionnaire, l’association DPTN Belgium (Des prêtres pour toutes les nations), créée en Belgique en 2010, lance des actions pour promouvoir le sacerdoce et soutenir les prêtres dans leur ministère. Avec son réseau de donateurs, elle accorde des bourses d’études à des prêtres et des séminaristes pour étudier à l’Université pontificale de la Sainte-Croix à Rome.

    Erigée en 1998 par le Saint-Siège et confiée à la prélature de l’Opus Dei, cette université est ouverte aux laïcs, aux séminaristes, aux prêtres et aux religieux. Grâce à la générosité de 27.000 donateurs, près de 400 prêtres et séminaristes de nombreux diocèses, congrégations ou institutions ont bénéficié de cette formation dans l’esprit du magistère de l’Eglise.

    Voir ici : DPTN Belgium voit le jour ...et là :  www.dptn.org

  • Les PRINCIPES NON NEGOCIABLES

    IMPRIMER

    Il est de plus en plus fréquent d'invoquer "les principes non négociables" que les catholiques, mais aussi les non-catholiques, ne devraient jamais perdre de vue dans leur engagement dans la Cité. Ces trois principes ont été mis en avant dans le dicours que le pape Benoît XVI a adressé aux participants d'un Congrès promu par le Parti Populaire Européen, le 30 mars 2006. Il s'agit du

    • respect de la vie
    • respect de la famille
    • respect des parents à l’éducation de leurs enfants

    Eminents Parlementaires,
    Mesdames et Messieurs,

     

    Je suis heureux de vous recevoir à l’occasion des Journées d’étude sur l’Europe, organisées par votre groupe parlementaire. Les Pontifes romains ont toujours accordé une attention particulière à ce continent. L’audience d’aujourd’hui le démontre une nouvelle fois, et s’inscrit dans une longue série de rencontres entre mes prédécesseurs et les mouvements politiques d’inspiration chrétienne. Je remercie M. Pöttering des paroles qu’il m’a adressées en votre nom, et je lui présente, ainsi qu’à chacun de vous, mes cordiales salutations.

    Actuellement, l’Europe doit faire face à des questions complexes de grande importance, telles que la croissance et le développement de l’intégration européenne, la définition toujours plus précise de politiques communes au sein de l’Union et le débat sur son modèle social. Pour atteindre ces objectifs, il sera important de s’inspirer, avec une fidélité créative, de l’héritage chrétien qui a apporté une contribution tout à fait particulière à la formation de l’unité de ce continent. En tenant compte de ses racines chrétiennes, l’Europe sera capable de donner une orientation sûre au choix de ses citoyens et de ses peuples, elle renforcera sa conscience d’appartenir à une civilisation commune et elle consolidera l’engagement de tous dans le but de faire face aux défis du présent en vue d’un avenir meilleur. Par conséquent, j’apprécie la reconnaissance accordée par votre groupe à l’héritage chrétien de l’Europe, qui offre de précieuses orientations éthiques dans la recherche d’un modèle social qui réponde de manière adéquate aux questions posées par une économie déjà mondialisée et par les mutations démographiques, en assurant la croissance et l’emploi, la protection de la famille, l’égalité des chances pour l’éducation des jeunes et la sollicitude pour les plus pauvres.

    Lire la suite

  • Lettre ouverte à Mgr Jousten, évêque référendaire pour l'enseignement

    IMPRIMER

    Monseigneur,

    Depuis plusieurs jours, on n'entend plus parler que de Monseigneur Léonard, votre frère dans l'épiscopat, en raison des quelques mots qu'il a consacrés, dans les Pastoralia de Malines-Bruxelles, à des conseils pastoraux adressés aux personnes qui ne vivent pas en conformité avec les préceptes moraux de l'Eglise, en particulier dans leur situation matrimoniale. Il leur déconseille notamment d'exercer des responsabilités de directeurs dans l'enseignement catholique ou de professeurs de religion. Il n'est nulle part question de leur interdire quoi que ce soit puisque, selon la loi belge, l'Eglise n'a plus le droit d'exercer un contrôle sur l'embauche ni de renvoyer un directeur ou un professeur pour des motifs relevant de leur vie privée. Il ne s'agissait donc que de placer ces personnes face à leur conscience. Le primat de Belgique a-t-il été excessif dans la formulation de ces conseils pastoraux? Mérite-t-il d'être condamné sans appel par le Segec ou les associations de parents? A-t-il fait autre chose que de rappeler ce que n'importe quel évêque catholique est censé professer?

    Alors, comment se fait-il qu'il soit livré seul au déferlement médiatique et politique? Où sont ses frères dans l'épiscopat? Où a-t-on vu l'évêque référendaire pour l'enseignement intervenir pour assurer son confrère de son soutien et prendre fait et cause pour les positions de l'Eglise sur ce chapitre? Comment interpréter ce silence de l'épiscopat belge face à un tel acharnement?

    Au moment où le "parlement" de la "fédération Wallonie-Bruxelles" vient de condamner les propos de Mgr Léonard, nous osons espérer que ce silence n'est qu'un temps de réflexion préludant à une déclaration courageuse et que personne ne pourra interpréter cette temporisation comme une lâcheté ou une dérobade.

    C'est animés par cet espoir que nous vous adressons, Monseigneur, l'assurance de nos sentiments filiaux et respectueux,

    au nom de l'équipe de Belgicatho,

    Yves Willemaers

  • Prendre la mesure de la gravité de la situation

    IMPRIMER

    formatage-masques-malko.jpgLorsqu'on se rend sur des blogs et des sites d'information étrangers, ils ne semblent pas s'intéresser à ce qui se passe réellement chez nous et la récente affaire concernant Mgr Léonard et ses conseils pastoraux adressés aux laïcs exerçant des responsabilités au sein de l'école ne paraît pas avoir retenu leur attention. Pourtant, la situation est grave et il ne s'agit pas d'un quelconque accident de parcours.

    Si l'on devait tirer des conclusions de cette affaire, il faudrait, me semble-t-il, relever celles-ci :

    - le primat de Belgique ne dispose pas du droit à l'expression même dans le cadre d'une réflexion pastorale publiée dans une revue diocésaine; ses propos sont immédiatement déformés, dénoncés et condamnés sans appel;

    - le primat de Belgique n'a pas le droit d'exercer son influence sur l'enseignement catholique en rappelant l'enseignement de l'Eglise;

    - le primat de Belgique est seul; ses frères dans l'épiscopat restent retranchés dans leur mutisme et ses collègues référendaires pour l'enseignement se gardent bien d'intervenir;

    - l'enseignement catholique (SEGEC) prend publiquement ses distances par rapport à ce qu'il est censé représenter, rejette les directives de l'archevêque et est suivi en cela par les organisations de parents qui marquent leur désapprobation;

    - il n'y a plus de réel pluralisme au sein de l'opinion publique belge (francophone, mais c'est la même chose au Nord); un consensus y règne, conditionné par la RTBF, RTL-TVI, les grands quotidiens (Le Soir, La Libre) et même par les médias catholiques (où l'on voit l'hebdomadaire "Dimanche" titrer : "Mgr Léonard sème le trouble dans les écoles");

    - la distinction entre la sphère religieuse et celle du politique n'est plus respectée dans notre pays comme en attestent les prises de position de la classe politique (tous partis confondus) pour stigmatiser les propos de Mgr Léonard, certain allant même jusqu'à inciter des fidèles à boycotter des offices religieux. Lorsque la distinction entre le politique et le religieux disparaît ainsi, on évolue alors dans un contexte totalitaire qui ne dit pas son nom;

    - en-dehors de Belgicatho (entre 650 et 800 visites par jour), il n'y a guère de voix qui se soit fait entendre pour tenir un discours différent; la dictature du politiquement et culturellement correct est solidement établie; quelle sera l'étape suivante pour étouffer les voix discordantes?

    On le voit, la situation est bien plus grave qu'il n'y paraît et presque tout le monde semble s'y être résigné. Lorsqu'insensiblement un système démocratique glisse vers une forme de démocratie totalitaire, on peut être légitimement inquiet en pensant aux mesures que préconisait Rousseau dans son Contrat Social à l'égard de ceux qui n'accepteraient pas de se rallier à la "volonté générale"...