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Enseignement - Education - Page 179

  • Et les cours de religion ?

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    Après les jours de ferveur passés par de nombreux jeunes à Madrid lors des JMJ, quel sera le menu des élèves au cours de religion? Une tribune parue dans la Libre, il y a deux ans, reste malheureusement tout à fait d'actualité. Charlotte de Saint-Moulin, de retour d'un voyage en Terre Sainte avec les jeunes de sa chorale, dressait alors un état des lieux alarmant. Comment pourrait-il en être autrement quand on examine le manque de clarté des programmes du cours de religion, la faible préparation de nombreux maîtres chargés d'enseigner cette "matière", la précipitation avec laquelle on désigne des enseignants pour enseigner la religion où il reste de nombreuses postes non encore affectés, la pratique courante de compléter les horaires des enseignants en leur donnant des heures de religion... Dans ces conditions, la conviction des professeurs de religion et leur détermination à présenter objectivement le contenu de la religion catholique ne sont pas toujours au rendez-vous, loin de là.

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  • Philippines : ombres et lumières

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    Sans titre.jpgVoici le témoignage d'un jeune couple ami parti aux Philippines en mission humanitaire :

    "Foi et culture philippines : Paradis ou Enfer ?

    En apparence, les Philippines sont le pays le plus catholique du monde. Les Jeepney portent fièrement des énormes inscriptions “God is Good” (“all the time”), les gens vous parlent ouvertement de la foi, il ne se passe pas un jour sans que l’on croise une procession religieuse quelconque, et même le plus pauvre et le plus ridicule des quartiers possède sa chapelle tandis que Santo Niño veille sur les affaires des magasins dans lesquels il est exhibé (c'est-à-dire tous). Et tout cela pendant que les églises pleines à craquer réussisent le tour de force de réunir un public dont la moyenne d’âge est encore plus jeune que celle de la population philippine moyenne (22-23 ans, la population la plus jeune d’Asie). Qu’il est rafraîchissant par moment d’être entouré de tout plein de petits enfants débordant de vie, et en prière, quand on a été habitué à une société plus âgée, à notre métro si triste et nos églises presque sans vie !

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  • La catéchèse en plein renouveau ?

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    Nous avons signalé cette critique de la "nouvelle catéchèse" présentée par les évêques de France de la part de Jean-Marie Guénois sur "religioblog". Là où les évêques annoncent un "plein renouveau", le chroniqueur décèle un fiasco compromettant la transmission de la foi. En va-t-il autrement chez nous où la jeune génération ne sait même plus quels sont les sept sacrements ou la signification des fêtes du calendrier liturgique? Tout cela parce que depuis plus de quarante ans, on a multiplié des expériences catéchétiques axées sur "l'approche existentielle". La note parue sur "metablog" met le doigt sur les graves carences de cette approche :

    "Si je vous en parle, c’est que les critiques de Jean-Marie Guénois font écho à ma propre expérience, assez lamentable, d’ex-gamin des années 70. Ce que Guénois dénonce aujourd’hui, je l’ai vécu par miettes il y a trois décennies au moins.
    Première miette. C’est l’année de ma première communion, pour l’occasion mes parents m’ont inscrit au catéchisme. Nous sommes assis sagement, une dame dit «Jésus est ton ami», elle distribue une feuille, chacun doit se dessiner avec ses copains – fin de la séance. Nous étions petits mignons et bien élévés, tout de même, d'une semaine l'autre, on trouvait ça neuneu. (J’apprendrai bien plus tard que ‘Jésus’, c’est le ‘Christ’ que mes parents m’indiquent dans les églises: ils m’y emmènent à l’occasion, mais le guide bleu à la main.) – Et puis: une autre dame est venue pour nous préparer à la confession (késako?), et nous remet un formulaire à remplir, j'avais coché 'NON' à adultère, ma mère tombe dessus, elle m’interroge interloquée - bien sûr que je ‘sais’ de quoi il s’agit: adulte, adultère! Mes parents n’ont pas ri à ce mot d’enfant, fini le caté."

  • Les "pédagogistes" sur la sellette

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    Les pédagogistes sauveront-ils l’école ?, se demande "Daniel54" sur Agoravox. On se doute que non; même si le propos est hexagonal, il vaut pour nos pédagogistes belges qui ne méritent pas mieux :

    "Qui sont-ils, ceux que l’on nomme « les pédagogistes » ? Une chose est certaine, ils font la loi à l’Education Nationale depuis plus de 20 ans . Les « Sciences de l’Education » leur servent de socle pour avancer leurs théories « fumeuses ». A vrai dire , cette science n’a de scientifique que le nom . Elle a abreuvé les IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres) . Merci à ces IUFM , maintenant supprimés (ouf !) qui ont permis souvent aux enseignants formateurs de gravir plus rapidement les échelons que les autres. Il reste cependant qu’ils ont réussi à formater ces jeunes professeurs avant qu’ils soient jetés dans la cage aux lions !

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  • Jean-Marie Guénois se demande si l'Eglise de France veut encore vraiment transmettre la foi...

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    Cette question, c'est Jean-Marie Guénois qui la pose sur "religioblog". Il remet en cause le "pédagogisme" des nouvelles méthodes proposées :

    "- Alors que dans le monde de l'enseignement beaucoup d'enseignants sont revenus depuis longtemps des dérives de ce qu'eux mêmes appellent, le "pédagogisme", c'est-à-dire le primat des méthodes de transmission sur l'acquisition des contenus, l'Eglise de France y entre à plein.

    - Les outils pédagogiques - livrets, dvd - abondent. Ils sont fort bien "faits". Sous la forme de "modules", ils permettent de bâtir des menus à la carte pour chaque enfant. Mais, sans aucune vision de synthèse sur la foi chrétienne et surtout sur l'Eglise catholique ! Le mot n'a pas été prononcé ou à peine. On préfère parler de "communautés", de "foule immense", de "foule de chercheurs de Dieu".

    - Ce qui est proposé est intéressant, vivant, chatoyant, mais il me semble - particulièrement après la crise de la pédophilie - qu'une des priorités serait justement pour les catholiques non pas la sensation mais l'intelligence - perdue - de ce qu'est l'Eglise catholique. Je ne vois pas qu'un enfant, à travers ce qui a été présenté, en puisse avoir la moindre idée car le noyau de base, synthétique, de cette foi chrétienne catholique, n'est pas exprimé."

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  • La théologie du corps d'après Jean-Paul II

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    Un site lui est consacré : il se présente ainsi :

    "George Weigel, biographe de Jean-Paul II, a qualifié ces enseignements datant du début de son pontificat de "bombe à retardement théologique", affirmant qu'ils portent le changement théologique le plus profond que l'Église ait connu depuis des siècles sur "chacun des thèmes majeurs du Credo". 

    Cependant, cet enseignement est encore peu connu : pensée dense et souvent mal traduite, elle ne fait l'objet que de peu de commentaires en langue française. Sans avoir l'ambition d'en faire un commentaire exhaustif, ce site web a pour objectif de faire connaître et de promouvoir les enseignements du Pape, dans un langage le plus clair et accessible possible.

    Si les répercussions théologiques sont importantes, elles ne sont pas l'essentiel : cette parole peut marquer chacun de nous, aujourd'hui. Loin d'être accessoire dans nos vies, la manière dont nous comprenons et vivons la corporéité et la sexualité est "au coeur de toute la Bible". Elle nous entraîne dans la "perspective de l'évangile, de l'enseignement et de la mission du Christ tout entiers" : cette mission, selon Jean-Paul II, est de "se marier" avec nous, de nous faire entraîner dans une union d'amour éternelle avec le Père.

    L'union sexuelle proclame et préfigure l'union du Christ et l'Église. En rétablissant le lien entre la sexualité et le mystère chrétien, Jean-Paul II ne se contente pas d'ouvrir des nouvelles perspectives pour le mariage et la famille, mais permet à chacun de redécouvrir le sens de notre existence entière, le sens de notre vie."

  • Ségrégation dans nos écoles ? Y aurait-il "immigrés" et "immigrés" ?

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    "Les enfants des immigrés de la classe moyenne fuient en masse les écoles mixtes", rapporte De Morgen. La raison, selon le quotidien bruxellois : "Les Marocains ne veulent pas être dans la même classe que les Européens de l’Est". Pour Paul Mahieu, professeur de l’université d’Anvers qui étudie la ségrégation dans l’enseignement primaire, les écoles font face à une "fuite noire" comparable à la "fuite blanche", le phénomène par lequel les parents autochtones retirent leurs enfants des écoles fréquentées par une forte proportion d'élèves d'origine étrangère..."

    Lire cette information ici : http://www.presseurop.eu/

  • Quand les enseignants ne sont pas heureux...

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    Hier, mercredi 31 août, le Soir faisait écho à cette information : 

    "67 % des enseignants sont mécontents de la qualité de l’enseignement en Communauté française, selon un sondage publié par un éditeur de manuels scolaires."

    http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-08-31/deux-tiers-des-enseignants-insatisfaits-859889.php

    Le même jour, La Libre constatait que "l'ascenseur social ne fonctionne pas". Autrement dit, tous les prétextes de démocratisation des études avancés depuis l'introduction de l'enseignement rénové jusqu'à la pédagogie dite des compétences sont démentis dans les faits. Les carences de l'école sont telles que les enfants qui bénéficient d'un environnement familial capable de les compenser sont favorisés tandis que les enfants des milieux défavorisés pâtissent de cette dégradation tandis que le nombre d'élèves par classe ne permet pas aux enseignants des pratiquer une "pédagogie différenciée".

  • L’université catholique de Madaba vient d’ouvrir

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    Dans l’océan de mauvaises nouvelles qui ont accompagné, pour nos frères chrétiens, le « printemps arabe », notre confrère « Osservatore Vaticano » a relevé une  excellente nouvelle: l’université catholique de Madaba (Jordanie), dont le roi de Jordanie (descendant en ligne directe de Mahomet) et Benoît XVI avaient annoncé ensemble la fondation, vient d’ouvrrir ses portes. Elle devrait accueillir, à terme, autour de 8000 étudiants.

     

  • Intentions du pape pour le mois de septembre

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    Au mois de septembre, le pape Benoît XVI invite les chrétiens à prier pour les enseignants et les communautés chrétiennes en Asie, informe l’Apostolat de la prière.

    L’intention de prière universelle de Benoît XVI est la suivante : « Pour tous les enseignants, afin qu'ils sachent transmettre l'amour de la vérité et éduquer aux valeurs morales et spirituelles authentiques ».

    Le pape propose également cette intention missionnaire pour l’Eglise en Asie : « Pour que les communautés chrétiennes éparpillées sur le continent asiatique proclament l'Evangile avec ferveur, et témoignent de sa beauté par la joie de leur foi ».

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  • Une approche de la "musique rock" à travers un regard chrétien

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    "Se limiter à accuser le rock d’être une musique de drogués démoniaques et dépravés, ne constituera pas une argumentation satisfaisante pour les jeunes qui en sont passionnés ; au contraire, cela les renforcera dans leur attachement, par goût du défi et de l’originalité. Vous aurez obtenu l’inverse de ce que vous cherchiez !".


    Effectivement! Le blog "Les yeux ouverts" commence aujourd'hui la publication d'une série de notes consacrées à ce phénomène pour tenter d'y voir plus clair.

    "Sur ce genre musical qu'est le rock au sens large,  le regard d'un éducateur en contact avec des jeunes m'a paru intéressant et ce d'autant que son travail réalisé n'est pas celui d'un fan décérébré pas plus que celui d'un croisé anti rock. Non pas donc un spécialiste du rock, mais quelqu’un qui l’a un peu étudié, voire un amateur."

    Découvrir cette analyse ICI : http://www.citeetculture.com/

  • Ecole : le retour au bon sens ?

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    "L’école catholique réécrit ses programmes" annonce aujourd'hui la Libre sous la plume de Laurent Gérard. Il ne s'agit malheureusement pas encore d'abandonner l'inepte pédagogie des compétences mais de prendre acte de ses lacunes et de ses échecs, et notamment de sa contre-productivité pour les enfants issus de milieux modestes. Il est dur de reconnaître ses erreurs; cependant, la réintroduction des savoirs et un retour à une certaine rigueur pédagogique doivent être salués comme des pas dans la bonne direction. Mais que de temps perdu, d'élèves sacrifiés et de maîtres déboussolés durant tout ce passé récent!

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