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Médias - Page 72

  • Faut-il élargir les conditions d'accès à l'avortement ?

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    De RCF :

    Faut-il élargir les conditions d'accès à l'avortement ?

    Présentée par Laurent Verpoorten

    DURÉE ÉMISSION : 60 MIN

    Faut-il élargir les conditions d'accès à l'avortement ?

    Mercredi dernier, le 27 novembre, une proposition de loi visant à allonger le délai légal d’avortement était portée au vote des parlementaires de la commission justice. La veille, dans une carte blanche publiée dans les journaux La Libre et De Morgen, plus de 750 médecins et soignants, francophones et néerlandophones, de toutes spécialités, de toutes générations et de toutes confessions unissaient leurs voix pour dénoncer le délitement des balises éthiques dans cette proposition de loi. Dans Perspectives, Laurent Verpoorten reçoit trois de ces signataires.

  • Procès Barbarin en appel : non à la justice du bouc émissaire

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    De Gérard Leclerc sur le site web de « France Catholique » :

    palais_de_justice_lyon-5ac5a.jpg

     « Le premier procès Barbarin fut un grand procès pour les victimes du Père Preynat. Celui en appel pourrait être un grand procès pour le droit. » C’est Pascale Robert-Diard, de la rédaction du Monde, qui émet cette appréciation fondée sur une analyse précise de l’intervention de Joël Sollier, représentant du ministère public au Palais de justice de Lyon. Pour l’avocat général, l’archevêque de Lyon ne saurait être condamné pour non dénonciation d’agressions sexuelles, comme le voulait un certain nombre de victimes du Père Preynat. Ainsi dément-il le verdict du précédent procès, où le cardinal Barbarin avait été condamné à six mois de prison avec sursis. Pascale Robert-Diard affirme même que Joël Sollier s’est montré sévère à l’adresse des juges de première instance. N’a-t-il pas parlé d’une « chimère » juridique « qui ne répondrait qu’à un impératif idéologique dont les conséquences dévastatrices n’ont, à l’évidence, pas été suffisamment pesées » ?

    Reconnaissons-le, les membres de La Parole libérée sont aussi durement frappés par cette déconstruction d’un premier verdict. De quoi s’agissait-il pour eux, sinon d’obtenir une condamnation dont la nature symbolique frapperait l’opinion ? Il est extrêmement dangereux d’étendre outre mesure la notion de délit de non-dénonciation dans le but de faire un exemple, est-il répondu. Dès lors la condamnation du cardinal Barbarin devient des plus improbables. Nous sommes ici dans le domaine du droit dans toute sa rigueur, et l’on s’éloigne du climat du premier procès Barbarin.

    Ce premier procès avait bel et bien été ce qu’écrit Pascale Robert-Diard, un grand procès pour les victimes. Mais n’était-ce pas plutôt un procès Preynat, où Philippe Barbarin tenait le rôle d’un présumé coupable à la place de l’intéressé ? En choisissant l’archevêque de Lyon comme principale cible de leur colère, les victimes avaient pris un sérieux risque. La justice ne pouvait les suivre, en termes de droit. Cependant, la logique inhérente à la désignation d’un bouc émissaire, sur lequel on fait peser toutes les responsabilités, va continuer ses ravages, avec le déferlement d’une haine dans les médias et les réseaux sociaux, qui ne fera rien pour apaiser les souffrances des victimes

    »Ref. « Un grand procès pour le droit »

    JPSC

  • 700 soignants (médecins, sages-femmes, infirmiers et psychologues) francophones et néerlandophones, de toutes générations et confessions, s'opposent à la proposition de loi sur l'avortement

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    2019_11_26_08_44_13_Greenshot.pngLu dans La Libre Belgique de ce 26 novembre, p. 37: 

    Nous, personnel soignant opposé à la proposition de loi sur l’avortement 

    Carte blanche de 700 soignants (médecins, sages-femmes, infirmiers et psychologues) francophones et néerlandophones, de toutes générations et confessions:

    “Dans nos entretiens avec des patientes ou entre soignants, il est fréquent d’entendre qu’ “avorter d’un fœtus à 4,5 mois de grossesse, c’est aller trop loin” . À ce stade avancé de développement, nous sommes à quelques semaines du seuil de viabilité du bébé : il mesure 20 centimètres, il est sensible au toucher et aux sons. Nous sommes des professionnels de la santé et nous avons choisi ce métier pour soigner et aider ceux qui ont besoin de notre soutien. À 18 semaines, nous nous trouvons face à un être humain déjà formé, et nous devons à la fois respecter la vie encore invisible à l’œil nu mais qui n’échappe pas à nos instruments médicaux, et témoigner d’un profond respect pour chaque femme et sa situation, souvent complexe. À l’heure où médecins, infirmières et éducateurs s’efforcent d’éduquer les jeunes en les encourageant à vivre une sexualité responsable – pour eux-mêmes et pour les autres – l’allongement du délai légal à 18semaines envoie un signal contre-productif de déresponsabilisation et de banalisation.”

    Article complet

  • "Un prêtre dans les camps de la mort" : quand Franck Ferrand évoque le Père Kolbe

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    cover art for Maximilien Kolbe : un prêtre dans les camps de la mort
     
    21/11/2019

    Maximilien Kolbe : un prêtre dans les camps de la mort

    La figure héroïque du père Kolbe est toujours associée à l’enfer d’Auschwitz ; retour aujourd’hui sur l’ensemble de son parcours. 

  • Prix d'excellence en éloquence pour le pape

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    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    Vingt sur vingt.  « La Civiltà Cattolica » attribue à François le prix d’éloquence

    Ce mardi 19 novembre, le pape François est parti pour son trente-deuxième voyage en terre étrangère, cette fois en Thaïlande et au Japon.  Et comme toujours, l’attention des quelque 70 journalistes qui l’accompagnent est déjà tournée vers l’immanquable conférence de presse qu’il donnera dans le vol de retour vers Rome.

    Les réponses aux journalistes sont désormais une constante du « magistère » de Jorge Mario Bergoglio qui, en plus des conférences de presse en avion, se produit également dans d‘innombrables interviews à deux.

    Dans le dernier numéro de « La Civiltà Cattolica », le jésuite argentin Diego Fares part justement des derniers livres-interviews de François – « écrits à quatre mains » avec le journaliste argentin lui aussi Hernán Reyes Alcaide – pour analyser et applaudir des deux mains le language adopté par le Pape en tant qu’« événement de communication nouveau ».

    Un langage intentionnellement « incomplet » selon Fares parce qu’il est conçu pour être « complété par ce que dit l’interlocuteur ».  Et on ne peut s’empêcher de penser aux entretiens entre Jorge Bergoglio et Eugenio Scalfari, fondateur du quotidien « la Repubblica » et figure de proue de la pensée laïque italienne, truffée de propositions hérétiques attribuées au Pape – de la non-existence de l’enfer à la non-divinité de Jésus -, précisément parce qu’elles ont été « complétées pour que le lecteur comprenne », si l’on s’en tient aux déclarations du journaliste lui-même.

    Mais laissons la parole à « La Civiltà Cattolica » pour savoir comment François lui-même explique sa propre façon de parler, dans laquelle, encourage la revue – il faut le laisser nager « comme un poisson dans l’eau ».

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Un événement de communication nouveau

    de Diego Fares SJ, de « La Civiltà Cattolica” du 16 novembre 2019

    Le fait que le pape se transforme en co-auteur du livre lors qu’il est la personne interrogée, en change le genre littéraire : nous ne nous trouvons plus face à une chronique journalistique mais plutôt devant un événement de communication nouveau.  […] Dans ces conversations écrites à quatre mains se consolide définitivement un style de communication que François a peu à peu élaboré – depuis la première interview qu’il a donnée au P. Antonio Spadaro – dans chaque rencontre avec les journalistes au retour de ses voyages apostoliques.

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  • Plusieurs personnalités australiennes sortent du bois pour exprimer leurs doutes sur la culpabilité du cardinal Pell

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register en traduction française sur le site "Benoît et moi" :

    L’opinion publique australienne est-elle en train de basculer en faveur du cardinal Pell?

    Plusieurs personnalités australiennes sortent du bois pour exprimer leurs doutes sur la culpabilité du cardinal.

    17 novembre 2019

    Bien qu’il y ait beaucoup d’opinions négatives et de colère, un certain nombre de commentateurs commencent à douter de la culpabilité du cardinal Pell.

    L’un d’entre eux est Andrew Bolt, un journaliste de Sky News Australia, qui n’a cessé d’exprimer son scepticisme sur cette affaire, mais le 13 novembre dernier, il a fait sa déclaration la plus ferme à ce jour: le cardinal est innocent et a été emprisonné « pour un crime [qu’il] n’aurait pu commettre ».

    Pour ceux qui comprennent l’anglais parlé, la vidéo semble très documentée!

    Il a également dit que les militants « tentent de punir Sky et ses annonceurs » chaque fois qu’il souligne ce qu’il appelle « des problèmes incroyables avec cette condamnation extraordinaire ».

    « Nous payons un prix chaque fois que j’en parle à Sky, mais bon sang, la justice doit compter pour quelque chose dans ce pays », a dit Bolt. « Nous devons protester, chacun d’entre nous, chaque fois qu’un homme ou une femme est emprisonné pour un crime qu’il n’aurait pas pu commettre. Et si ça nous coûte cher, eh bien tant pis. Je veux que vous réfléchissiez à ce que l’injustice a coûté au Cardinal Pell, enfermé dans sa cellule, dans la honte »

    « Et souvenez-vous en », a conclu Bolt. « Si vous êtes accusé à tort et condamné à tort, soyez heureux que certains d’entre nous puissent vous défendre contre la foule, et puisse la Haute Cour règler ce scandale. »

    D’autres personnalités publiques ont également soutenu le cardinal lorsque la condamnation a été rendue publique en février, dont deux anciens premiers ministres.

    Mais plus importants encore sont ceux qui défendent le cardinal Pell, qui ne sont pas ses amis, ses alliés ou ses sympathisants – et qui sont néanmoins prêts à subir la colère d’une opinion publique hostile dans ce procès.

    C’est le cas de Peter Baldwin, ancien ministre des gouvernements travaillistes de Bob Hawke et Paul Keating, qui a écrit un éditorial le 15 novembre pour The Australian sous le titre « George Pell Sex Abuse Conviction Must Be Examined » (la culpabilité de George Pelle pour abus doit être examinée).

    « Je n’ai jamais été un grand fan de George Pell, ne partageant ni ses convictions religieuses ni sa vision conservatrice du monde », commence Baldwin dans son article. « Cependant, j’ai été soulagé par la décision de cette semaine de la Haute Cour d’entendre son dernier appel. »

    Rappelant sa stupéfaction quand l’appel du cardinal Pell a été rejeté en août, il dit que cela l’a incité à parcourir les 325 pages du jugement de la Cour d’appel dans son intégralité. Un certain nombre d’aspects l’ont surpris « dès le début », dit-il.

    L’un d’eux est de savoir comment une infraction pouvait être jugée « hors de tout doute raisonnable » sur la seule base du témoignage non corroboré d’un plaignant, et d’autant plus au vu d’une preuve contraire substantielle? « Ne s’agit-il pas de culpabilité par association? » (se dit quand quelqu’un rejette une assertion simplement parce que des personnes qu’il n’aime pas l’affirment) demande Baldwin, faisant écho à une question que les partisans du Cardinal Pell posent depuis des mois.

    « Comment une condamnation pourrait-elle être maintenue alors que l’une des deux victimes présumées a nié avoir été victime de mauvais traitements? Ce fait à lui seul ne fait-il pas planer un doute raisonnable? »

    Faisant référence à la décision partagée de la cour d’appel de Victoria, Baldwin rappelle que le juge dissident Mark Weinberg avait conclu que de nombreux témoignages en défense du cardinal Pell étaient « raisonnablement possibles » et pourtant cette phrase ne se trouve nulle part dans le jugement des deux juges, Anne Ferguson et Chris Maxwell, qui ont confirmé la condamnation.

    Ces deux juges, dit-il, ont au contraire considéré que le jury avait condamné le cardinal à juste titre en se basant uniquement sur le témoignage du plaignant qui avait un « fond de vérité « , malgré « de multiples erreurs et incohérences ». Weinberg, en revanche, a noté que dans certains cas, le témoignage du plaignant « n’avait aucun sens », ajoute-t-il.

    Baldwin compare l’affaire à un récent scandale en Grande-Bretagne: une opération policière appelée « Opération Midland » avait été déclenchée après qu’un certain Carl Beech eût porté des accusations non corroborées accusant l’ancien premier ministre Edward Heath et une série d’autres personnalités de faire partie d’un réseau pédophile. Les accusations ont toutes été jugées fausses et en juillet, Beech a été condamné à 18 ans de prison pour avoir entravé le cours de la justice et pour faux, mais pas avant que la réputation de personnalités publiques âgées, certaines mortes et incapables de se défendre, ait été détruite. Tout comme l’accusateur du cardinal Pell, Baldwin fait remarquer que les affirmations de Beech avaient un « fond de vérité ».

    Baldwin conclut en soulignant la grande différence entre les jugements de Weinberg et de Ferguson/Maxwell, en particulier l’argument de Weinberg selon lequel « la possibilité réaliste que le témoignage disculpatoire soit exact signifie que le jury doit acquitter ».

    Si le témoignage erroné du plaignant et le déni de l’une des deux victimes présumées « ne falsifient pas l’accusation, que faut-il pour justifier un acquittement? » demande Baldwin.

    Il souligne également l’invraisemblance que le cardinal Pell ait commis un délit aussi ehonté à un moment où les abus sexuels cléricaux étaient « devenus une préoccupation de premier plan » et où le cardinal avait seulement quelques mois auparavant préparé sa « Réponse de Melbourne » aux allégations d’abus sacerdotal.

    « Si la décision est maintenue, tous les Australiens devraient trembler », conclut Baldwin.

  • Bruxelles, 22-24 novembre : exposition-vente de peintures au profit de KTO Belgique

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     INVITATION VERNISSAGE 

    Venez nombreux à cet événement exceptionnel : vernissage et exposition de tableaux réalisés à partir de diverses techniques. Les artistes souhaitent mettre généreusement leur talent au profit de KTO en offrant leurs oeuvres moyennant un don à KTO Belgique.

    À l'approche de Noël, voici une belle occasion pour vous faire plaisir ou faire plaisir à un proche tout en soutenant KTO Belgique !

    Soyez les bienvenus les vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 novembre prochain au Collège Saint Michel (Bruxelles). 

    KTO vit de votre générosité et ne reçoit aucun subside ni de l’Eglise ni de l’Etat.

    IBAN : BE04 7360 3279 2431

    Les dons ne sont pas déductibles en Belgique.

    KTO Belgique ASBL
    Avenue de la Belle Alliance, 1 - 1000 Bruxelles
    belgique@ktotv.com - 02/888.99.79

  • Jacques Galloy, missionnaire numérique des médias chrétiens

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    De Jean-françois Sacré sur le site de l'Echo.be :

    Jacques Galloy Le missionnaire numérique des médias chrétiens

    Jacques Galloy trouve encore le temps d'animer sa propre émission dédiée à de "grands témoins inspirants". ©© Debby Termonia

    L'ex-CFO d'EVS est devenu un multi-investisseur. Mais ce qui occupe le plus clair de son temps aujourd'hui c'est le développement de 1RCF, le nouveau réseau digital de la radio catholique.

    C'était la fête il y a dix jours au CSA. Les locaux du régulateur de l'audiovisuel accueillaient le lancement officiel en Fédération Wallonie-Bruxelles, de la radio numérique (DAB +), technologie permettant d'enrichir l'offre tout en améliorant les conditions d'écoute. Parmi les patrons de radios présents, Jacques Galloy n'était pas le moins souriant. À 49 ans, ce Liégeois bon teint, fervent chrétien, pilote 1RCF, la nouvelle radio catholique francophone digitale. "C'est formidable, dit-il, nous allons pouvoir apporter les bonnes nouvelles et la Bonne Nouvelle sur l'ensemble du territoire de la Fédération!" Jusqu'à présent, RCF - réseau de 65 radios locales françaises et belges créé dans les années 80 - c'était trois radios en FM à Bruxelles, Liège et Namur.

    Reconversion éclectique

    Pour la communauté entrepreneuriale et financière, Jacques Galloy est loin d'être un inconnu. Après avoir fait ses armes chez PwC et RTL Group, il a piloté pendant onze ans les finances d'EVS, la pépite liégeoise active dans les technologies numériques pour la télévision. Une époque bénie où EVS affichait des marges flatteuses qui faisaient pâlir de jalousie ses confrères. En 2013, il quitta l'entreprise pour incompatibilité d'humeur avec le nouveau CEO de l'époque, le hollandais Joop Janssen lequel ne fera d'ailleurs pas long feu. Depuis, il a joliment rebondi que ce soit comme investisseur et/ou administrateur tout en s'engageant dans la communauté chrétienne. Avec le digital comme fil conducteur de ce parcours éclectique.

    "Je voulais profiter de cette nouvelle vie pour faire quatre choses, raconte-t-il attablé dans une petite salle de réunion en sous-pente au siège liégeois de RCF logée dans les locaux de l'Evêché. D'abord, vivre plus intensément avec mon épouse et mes cinq enfants; ensuite, vivre la transition digitale, c'est pourquoi j'ai appris à coder et à créer un site internet afin de comprendre de quoi on parle. Par ailleurs, je voulais mettre mon expérience à profit en investissant dans des petites sociétés technologiques liégeoises afin de les accompagner dans leur croissance et, enfin, dégager du temps bénévolement pour travailler sur le contenu médiatique lié à l'annonce de la Bonne Nouvelle."

    Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a tenu parole, même s'il reconnaît travailler plus qu'à l'époque d'EVS. "La différence, c'est que je travaille le plus souvent de chez moi, beaucoup via Skype ou WhatsApp." Sous la casquette d'investisseur et/ou administrateur, on l'a trouvé ces dernières années dans des société comme Physiol (implants intra-oculaires avec correction optique, mais revendue en février), Ateme (un des leaders dans le streaming et la compression vidéo en ligne), X-Ris (rayons X - il en est sorti récemment), Trasis (leader en radiopharmacie), Osimis (images médicales en open source), Noshaq (depuis 18 mois, il est administrateur de l'ex-Meusinvest), Mydimm (mobilier sur mesure en ligne), Andaman7 (échange de dossiers médicaux en ligne), Séraphin.be (courtage en ligne d'assurances) et Saje Productions, start-up parisienne active dans la production et la distribution de films "d'inspiration chrétienne", selon ses propres termes.

    Le GPS des clochers

    Ce dernier mandat permet à Jacques Galloy d'activer son réseau de contacts dans le milieu de l'Eglise. Bien utile quand, comme lui, on s'investit à fond dans les médias chrétiens, y consacrant ces derniers mois l'essentiel de son temps de manière totalement bénévole. Il ne le dira pas mais son ambition est de dépoussiérer tout ça en jouant la carte du digital. "La transition digitale me passionne, c'est une révolution comme on en n'a jamais connu, c'est une formidable opportunité pour nos médias chrétiens", martèle-t-il. Exemple: le site egliseinfo.be qu'il développe depuis 2014 avec une équipe et qui reprend l'ensemble des horaires des messes en Belgique francophone: "C'est devenu le GPS des clochers, s'amuse-t-il. C'est du pur digital avec un moteur de recherche, du référencement, une page sur Facebook, le site enregistre 450.000 requêtes annuelles, et connaît une croissance de 30%."

    Se considérant comme un "missionnaire du numérique", Jacques Galloy a monté une équipe et s'est investi à fond dans le dossier de candidature de RCF à un réseau DAB +. Un dossier de 200 pages qui leur a pris des mois de travail et qui continue à beaucoup les accaparer car une fois le réseau obtenu, il a fallu lancer la chaîne. "L'atout du digital c'est qu'il offre une équité sur les canaux de distribution, tout le monde bénéficie de la même couverture et de la même qualité d'écoute, relève-t-il. Ce qui va faire la différence c'est le message. Le numérique a permis une explosion des médias de sens, des médias inspirants alors que les grands médias audiovisuels traditionnels sont pris par un jeu publicitaire qui appauvrit leurs grilles de programmes." De manière pragmatique, Jacques Galloy remarque que le numérique permet de produire des contenus pour des coûts très faibles. "Le coût de la production a été diminué par vingt en vingt ans, aujourd'hui avec des bouts de ficelle on parvient à s'exprimer. Et pour des médias qui vivent que de dons et non de recettes commerciales, c'est évidemment une opportunité unique."

    Le budget belge des quatre radios RCF est en effet modeste, de l'ordre de 650.000 euros en Belgique. 30% des ressources viennent des collectes lors des messes, 50% de l'appel aux dons des auditeurs et 20% de mécènes: associations, entrepreneurs, congrégations religieuses... "Cela nous permet de financer une dizaine d'équivalents temps plein et l'infrastructure technologique, détaille-t-il, mais nous pouvons aussi compter sur un réseau de 240 bénévoles, dont 95% sont des laïcs, dans la programmation, l'animation, les événements, etc. qui permettent de développer la notoriété. Nos 5.000 donateurs ont de vrais ambassadeurs." Jacques Galloy l'admet: "La pratique religieuse baisse c'est indéniable, mais cette communauté reste très vivante, 65% de nos auditeurs sont engagés dans le bénévolat."

    On s'en doute, les audiences sont assez modestes. Sur base d'une étude menée pour la seule antenne liégeoise et extrapolée aux deux autres radios, Jacques Galloy l'évalue aujourd'hui à environ 150.000 auditeurs par an, auxquels il faut ajouter l'écoute de 200.000 podcasts. "Mais avec la nouvelle radio en DAB +, on ambitionne de capter 500.000 auditeurs par an d'ici 2025", relève-t-il.

    La force du réseau

    Les radios RCF sont des radios de contenus: il n'y a que 30% de musique, 70% est parlé: infos, magazines, débats, ouverture aux autres cultes... Ce contenu est aussi alimenté via des collaborations avec le réseau de médias chrétiens. Là aussi, Jacques Galloy a répondu à plusieurs sollicitations. Il est administrateur de KTO TV, la télévision catholique (financée essentiellement par des dons, elle est basée à Paris mais avec des décochages belges) et de Cathobel, où il représente l'évêque de Liège: cette plateforme publie l'hebdomadaire Dimanche, produit la messe radiodiffusée sur la RTBF, possède une agence de presse et a propre site web. Ces ASBL sont autonomes mais collaborent entre elles.

    Malgré cet emploi du temps de ministre, Jacques Galloy trouve encore le temps d'animer une fois par semaine une émission d'une heure dédiée à "de grands témoins inspirants" qui a déjà dépassé les 200 épisodes.

    Son nom sonne comme un slogan marketing: "RCF God's talents" (allusion à Belgium's Got Talents, format de divertissement décliné un temps sur RTL). "J'y ai déjà reçu des patrons chrétiens comme Marc Nollet de Physiol, Jacques Berghmans, de Lhoist et Tree Top, Yves Warnand, de Dauvister, Bruno Colmant, Julien Compère du CHU de Liège... ou de politiques comme Raoul Hedebauw, des cinéastes, des journalistes mais aussi des gens ordinaires qui ont une vie extraordinaire comme des infirmières, des bénévoles etc. J'invite des gens de toutes les obédiences et, hormis quelques anti-cathos, j'ai rarement des refus. Je crois qu'aujourd'hui, l'intolérance a changé de camp."

  • Dialogue inter-religieux, pour qui ? Pour quoi ? En vue de quoi ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le dialogue inter-religieux, avec qui ? En vue de quoi ? Le Club des Hommes en Noir

    Le dialogue inter-religieux, avec qui ? En vue de quoi ? Le Club des Hommes en Noir

    Le Club des Hommes en Noir revient pour une deuxième saison et un nouveau format. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Désormais les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, Le Club se penche sur la question dialogue inter-religieux, pour qui ? Pour quoi ? En vue de quoi ? Pour en parler, l'abbé Barthe, l'abbé Celier et le père Viot autour de Philippe Maxence.

     

    Vous souhaitez commander le livre : Les catholiques peuvent-ils agir en politique ? Sous la direction de Laurent de Capellis, Éditions de L'Homme Nouveau, 196 p., 13,50 € : Cliquez ici.

  • Quand les "sorcières" deviennent les icônes du féminisme

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    De REACnROLL sur Causeur.fr :

    Faire des « sorcières » les icônes du féminisme est absurde

    "Maléfique" de Disney, le film préféré de Marlène Schiappa?


    A l’heure où Marlène Schiappa signe une tribune visant à réhabiliter les sorcières, Barbara Lefebvre dénonce sur REACnROLL cette glorification de la figure du mal féminin, la réécriture de l’histoire et le brouillage des repères dans les fictions destinées aux enfants, et les conséquences que cela implique.


    Causeur vous propose de lire un extrait d’une intervention récente de Barbara Lefabvre sur REACnROLL. La chroniqueuse constate que désormais, dans les films Disney, les méchants ne sont plus vraiment des méchants, mais de pauvres personnages victimes de discrimination…

    Verbatim

    Faire aujourd’hui des sorcières des icônes de la libération de la femme ou d’un féminisme avant l’heure est complètement absurde, anachronique et faux. Cela me terrifie. On vit à une époque où parce qu’on est ministre ou président de la République, on peut dire n’importe quoi sur des périodes de l’Histoire, et d’ailleurs plus on les prend loin dans le temps mieux ça vaut, pour essayer de construire des récits sur aujourd’hui, pour justifier un discours politique de la bien-pensance, du néo-féminisme, du néo-antiracisme etc…

    Ce phénomène-là, je le vois aussi dans la propagande culturelle qui nous vient des Etats-Unis depuis un certain nombre d’années, qui consiste à une inversion complète des valeurs à travers l’inversion des personnages…

    Cela porte également préjudice aux études historiques.

    Nous avons des jeunes historiens aujourd’hui qui sont aussi dans cette logique du buzz, c’est-à-dire de chercher des sujets de niche qui peuvent les mettre sur le devant de la scène. Aujourd’hui par exemple, quand on est historien et qu’on veut écrire une thèse, on doit trouver un sujet porteur pour se faire remarquer du monde académique où hélas, se développe cette mode des sujets de micro-histoire ou de sujets soit-disant « sulfureux ». En réalité, cela porte préjudice à l’étude historique.

    >>> Retrouvez l’intégralité de cette intervention en vous abonnant sur RNR.TV <<<


    Ce phénomène-là, je le vois aussi dans la propagande culturelle qui nous vient des Etats-Unis depuis un certain nombre d’années, qui consiste à une inversion complète des valeurs à travers l’inversion des personnages. Ayant une enfant en âge de regarder ces niaiseries que sont les séries Disney notamment, je me rends compte que vous avez toute une réécriture des histoires de Disney, notamment La belle au bois dormant avec le personnage de Maléfique.

    Maléfique a fait l’objet d’un film, avec Angelina Jolie, tome 1 et tome 2, puisqu’il y a eu la version numéro 2 qui est assez édifiante aussi et où finalement Maléfique n’est pas la méchante sorcière qu’on imaginait naïvement… En fait, Maléfique se révèle être la mère adoptive d’Aurore, la belle au bois dormant, puisqu’elle va finalement l’accueillir étant donné qu’Aurore décide que c’est sa mère son parent d’intention car son père, le roi, s’avère être un très méchant roi et au final c’est Maléfique qui se trouve être le personnage positif.

    A lire aussi: Comment le mot « féminicide » nous est imposé

    Dans Maléfique 2, la suite, c’est carrément le monde de Maléfique qui est un monde de monstres, de trolls etc, qui s’avère être discriminé, dans un état de quasi-apartheid, par le monde des humains, à savoir le royaume du descendant du père d’Aurore ! Aurore fait le go-between entre ces deux mondes, et c’est Michelle Pfeifer qui s’avère être le personnage qui persécute Maléfique… [La sorcière] n’est donc plus une méchante mais une gentille et vous avez toute une série de productions Disney sur ce thème. Vous avez une autre série qui s’appelle Descendants, ils en sont au troisième volet. Dans ces films, tous les enfants des méchants ne sont pas des méchants mais des gentils qui vont réussir à se mêler au monde bien-pensant.

    Je vois à travers tout ce récit une façon d’insuffler dans les esprits des nouvelles générations que le méchant n’est jamais méchant et que lorsque le discours général vous dit que c’est un méchant, en réalité c’est sans doute que c’est un gentil.

    Je trouve cette incapacité récente à donner aux enfants des repères clairs, qui sont les repères simplistes des contes, problématique. [Autrefois] il y avait le méchant et il y avait le gentil. Et ensuite, quand on commençait à avoir un esprit critique un peu affûté, quand on devenait adulte, on n’était effectivement plus dupe de ce côté binaire des récits des contes et légendes. Mais ces contes et légendes, dans leur récit binaire, nous aident aussi à nous construire dans notre capacité à être dans un discernement moral.

    Aujourd’hui, je ne vois pas comment les enfants peuvent avoir ne serait-ce qu’un début de discernement moral puisqu’on leurs explique systématiquement que le méchant n’est pas méchant, que le grand méchant loup, il n’était pas si méchant que ça, et puis après tout « peut-être que la grand-mère elle avait envie de se faire manger par le grand méchant loup. » Je trouve que c’est absolument sidérant et cela nous prépare une génération qui va être incapable d’avoir le moindre discernement moral et ça m’inquiète, c’est pourquoi cette histoire de sorcières [Marlène Schiappa NDLR] n’est pas aussi anecdotique qu’on croit, elle s’insère vraiment dans un discours général qu’on tient… aux enfants.

    >>> Retrouvez l’intégralité de cette intervention et les réactions de Régis de Castelnau en vous rendant sur RNR.TV <<<

  • La foi ne craint ni la science ni l’information

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    De Jean Duchesne sur le site aleteia.org :

    Pourquoi la foi ne craint ni la science ni l’information

  • Ramener les jeunes à l'église : un évêque américain a un plan...

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    De Carol Zimmermann sur Présence-Info.ca :

    Le plan d'un évêque américain pour «ramener» les jeunes à l'Église

    Mgr Robert E. Barron, évêque auxiliaire de Los Angeles, a martelé devant ses confrères étatsuniens de la USCCB (la conférence épiscopale des États-Unis) que les dirigeants ecclésiaux doivent se donner comme priorité de «ramener» les jeunes dans l'Église.
    Mgr Robert E. Barron, évêque auxiliaire de Los Angeles, a martelé devant ses confrères étatsuniens de la USCCB (la conférence épiscopale des États-Unis) que les dirigeants ecclésiaux doivent se donner comme priorité de «ramener» les jeunes dans l'Église.   (CNS photo/Bob Roller)
     
     
    2019-11-12

    Mgr Robert E. Barron, évêque auxiliaire de Los Angeles, a martelé devant ses confrères étatsuniens de la USCCB (la conférence épiscopale des États-Unis) que les dirigeants ecclésiaux doivent se donner comme priorité de «ramener» les jeunes dans l'Église.

    L'évêque, président du Comité épiscopal pour l'évangélisation et la catéchèse, connu pour son site Internet Word on Fire et pour la série documentaire Catholicism, a proposé une sorte de plan en cinq étapes pour ramener au bercail ceux qui se disent sans affiliation religieuse.

    Il a dit que pour commencer, l'Église devrait diriger son travail en faveur de la justice sociale, en impliquant les jeunes dans les soins aux personnes dans le besoin, en travaillant dans les soupes populaires, dans les ministères des prisons, en aidant les sans-abri. Les dirigeants peuvent renforcer cela en réitérant les messages sur la justice sociale des papes Léon XIII à François.

    De là, l'Église devrait promouvoir ses propres auteurs et artistes pour montrer aux gens la beauté de la foi catholique, a-t-il dit.

    Une autre étape clé – qu’il répète «depuis longtemps» – est d'arrêter de trop simplifier la foi. L'évêque a dit que les jeunes catholiques, ou ceux de tout âge, devraient être capables d'expliquer pourquoi ils croient.

    Pour commencer, «nous devons renforcer le contenu intellectuel de nos cours de religion», notamment dans les écoles catholiques, les programmes d'éducation religieuse et la préparation aux sacrements.

    D'après sa propre expérience, on lui a posé des questions très simples sur la foi sur Reddit, un agrégateur de nouvelles sur Internet, dont: «Qui est Dieu et pouvez-vous prouver son existence? Pouvez-vous expliquer le mal et comment savez-vous que votre religion a raison?»

    Il a dit que cela «vous brise le cœur de réaliser que nous n'avons pas communiqué efficacement notre tradition», mais cela ne veut pas dire jeter l'éponge. Au lieu de cela, le travail commence localement, dans la paroisse.

    Au niveau paroissial, les catholiques doivent commencer à reconnaître que leurs paroisses ne sont pas seulement des lieux où ils font l'expérience des sacrements, mais qu'elles doivent être considérées comme des lieux missionnaires. C'est particulièrement vrai lorsqu'il s'agit de tendre la main aux jeunes, parce que «les jeunes ne viendront pas vers nous, nous devons aller vers eux».

    Cette idée d'aller à la rencontre des gens est tout à fait en accord avec le message d'accompagnement du pape François, a-t-il ajouté.

    Le dernier point soulevé par l'évêque concernait l'utilisation des médias sociaux pour renverser cette tendance au stress: «Nous devrions investir beaucoup de temps et d'argent pour trouver de bonnes personnes pour travailler sur nos médias sociaux, en suggérant que les paroisses, ou même des groupes de paroisses, embauchent quelqu'un pour s'occuper efficacement du ministère social.»

    Sa présentation a suscité plus d'une heure de discussions entre les évêques étatsuniens, tous d'accord pour dire que la baisse du nombre d'églises est une préoccupation profonde et qu'elle offre d'autres possibilités pour la combattre, allant d'une dévotion accrue à Marie à des occasions de travail missionnaire ou de renforcement des programmes catéchétiques.

    L'évêque a amené trois leaders laïques sur la tribune pour aider à la discussion, dont Brandon Vogt, auteur et directeur du contenu de Word on Fire, qui a fait écho au point de vue de l'évêque que l’exode des jeunes de l'Église est une «crise énorme».

    Pour chaque personne qui entre dans l'Église, six personnes et demie sortent par la porte de derrière, a-t-il dit, soulignant à nouveau la nécessité non seulement de colmater la brèche, mais aussi de «chercher ceux qui sont partis».

    Il a également suggéré que, tout comme les paroisses et les diocèses ont des membres du personnel qui travaillent sur les situations d'abus, quelqu'un devrait travailler au niveau local juste pour tendre la main à ceux qui ont quitté l'Église. «Si c'est une priorité, soulignons-la avec des ressources», a-t-il ajouté.

    Lors d'une nouvelle conférence après la présentation, Mgr Barron a dit qu'il n'était pas surpris par la longue conversation sur le retour des gens à l'Église parce que lorsqu'il a abordé ce sujet pour la première fois au printemps dernier, il a dit qu'on lui accordait 10 minutes et que cela a duré une heure.