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Politique - Page 118

  • Elizabeth II a su maintenir fermement le rôle du monarque en tant que représentant symbolique et factuel de toute la nation

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    D'Eugenio Capozzi sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Elizabeth II, gardienne de l'identité en des temps troublés

    09-09-2022

    Elizabeth II, en 70 ans de règne et 96 ans de vie, des décennies de révolutions et de turbulences, a réussi un exploit qui n'était pas du tout aussi évident qu'on pourrait le considérer rétrospectivement aujourd'hui : elle s'est tenue fermement au rôle du monarque en tant que représentant symbolique et factuel de la nation entière. Un "miracle séculaire". Le successeur de Charles sera-t-il à la hauteur ?

    L'émotion presque unanime suscitée dans le monde par la nouvelle de la mort d'Elisabeth II, reine d'Angleterre et du Royaume-Uni, après 70 ans de règne et 96 ans de vie, n'est pas seulement due au fait que, bien sûr, son très long mandat a fait d'elle une présence familière pour des générations de personnes dans tous les pays, qui se sont habituées à la voir comme presque inébranlable par le temps. En réalité, cette émotion découle surtout de la prise de conscience générale de la mesure dans laquelle, au cours de ses soixante-dix ans de mandat, Elisabeth a accompli une sorte de miracle séculaire, d'autant plus évident qu'il contraste avec sa discrétion innée : assurer la continuité d'institutions politiques séculaires, d'une tradition, d'une identité nationale et d'une civilisation à une époque - comme celle qui va de l'après-guerre à nos jours - parmi les plus instables et les plus parsemées de bouleversements politiques, économiques et socioculturels dont l'histoire de la civilisation euro-occidentale puisse se souvenir.

    On peut dire que dès l'enfance et l'adolescence, la vie d'Elisabeth a été marquée par les défis posés par les changements traumatiques. D'abord l'abdication soudaine et scandaleuse de son oncle Edward VIII et l'accession inattendue au trône de son père George VI. Puis le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, les mois terribles des bombes allemandes sur Londres et d'autres villes, le témoignage courageux de résistance et de proximité avec le peuple britannique donné par toute la famille royale. À la fin victorieuse du conflit, la désintégration de l'empire, les souffrances de la reconstruction, le rideau de fer de la guerre froide s'abat sur l'Europe, la mort prématurée de George qui amène Elizabeth sur le trône, première femme à régner depuis Victoria à l'âge de 26 ans.

    Le début du règne d'Elizabeth coïncide avec la nouvelle prospérité croissante de la Grande-Bretagne et de l'Occident dans son ensemble, avec une plus grande sécurité sociale, avec l'euphorie des nouvelles générations qui grandissent dans la paix et aspirent à une vie plus heureuse, ce qui conduit à la période de grande créativité du swinging London qui a amené la culture pop britannique à exercer une grande influence dans le monde. Mais cette croissance a eu lieu dans un climat d'opposition idéologique radicale et de politique internationale, sous le cauchemar constant de l'apocalypse atomique, dans un processus de transformation rapide de l'euphorie juvénile en rébellion générationnelle dans les années 1960 et 1970.

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  • L'ECLJ présente un nouveau rapport sur “La persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe”

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    Madame, Monsieur,

    L'ECLJ (European Centre for Law & Justice) est fier de vous présenter son nouveau rapport sur “La persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe” (cliquez ici pour lire).

    Depuis mars 2021, l’ECLJ va à la rencontre d’anciens musulmans convertis au christianisme, en France et dans d’autres pays européens. Partout le constat est le même : si quitter l’islam est déjà difficile, se convertir au christianisme est encore plus dangereux.

    De nombreux convertis nous ont témoigné des menaces et violences qu’ils ont subies en raison de leur amour pour le Christ. Des convertis sont battus, des jeunes filles sont séquestrées ou renvoyées « au bled » pour y être mariées de force… Souvent, les liens familiaux sont rompus : le converti doit se résigner à tout quitter pour suivre le Christ : sa famille, son emploi, son quartier. Il sont plusieurs centaines chaque année à témoigner ainsi de leur foi, souvent dans l’indifférence des pouvoirs publics, mais aussi, trop souvent, des autres chrétiens.

    Un tel contrôle social et une telle violence ne sont pas acceptables en Europe: la liberté de quitter l’islam doit être garantie.

    Téléchargez et partagez ce rapport sur cette page de notre site internet.

    Signez notre pétition pour la défense de la liberté de religion

  • Elizabeth II : la dernière souveraine chrétienne ?

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    D'Amélie Gazeau  sur RCF :

    ELIZABETH II ÉTAIT-ELLE LA DERNIÈRE REINE CHRÉTIENNE ?

    9 septembre 2022

    Elisabeth II et son mari à l'église

    Elisabeth II et son mari à l'église

    Après 70 ans de règne, la reine Elizabeth II s’est éteinte hier après-midi à l’âge de 96 ans. Son sacre eut lieu le 2 juin 1953 à l’abbaye de Westminster. Lors de cette cérémonie a eu lieu le rite sacré de l’onction.  Un rite qui remonte à Salomon et qui fit d’elle le gouverneur suprême de l’Eglise d’Angleterre. Que symbolise-t-il ? Peut-on dire que “le dernier monarque chrétien” est mort ?

    Le couronnement d’Elizabeth II, entre tradition et modernité

    Le 2 juin 1953, le monde entier a les yeux rivés sur son écran de télévision. Elizabeth Alexandra Mary Windsor s’apprête à devenir reine d’Angleterre un an après la mort de son père, le roi George VI. Pour la première fois, le couronnement d’un souverain va être entièrement retransmis à la télévision. Plus de 750 commentateurs décryptent la cérémonie en 39 langues pour plus de 275 millions de téléspectateurs à travers le monde.

    Dans l’abbaye de Westminster, 8000 invités attendent la sixième femme à monter sur le trône de l’Empire britannique. Ce jour-là, Elizabeth II accepte de régner sur les peuples d’Angleterre et du Commonwealth mais, elle est avant tout sacrée reine devant Dieu. Elle devient ainsi “Reine par la grâce de Dieu, défenseur de la foi” (Dei Gratia Regina Fidei Defensor). Au moment le plus solennel de la cérémonie, dirigée par l’archevêque de Canterburry, Elizabeth II est ointe avec du Saint chrême, un rite qui remonte à Salomon et qui fait de la nouvelle souveraine une servante de Dieu. Sacré, ce moment est le seul à ne pas avoir été filmé.

    L’onction : Elizabeth II est choisie par Dieu

    Avant de s’agenouiller sur la chaise du roi Edouard ou chaise du couronnement, Elizabeth quitte tous les symboles royaux qu’elle porte. Quittant son lourd manteau de pourpre et ses bijoux, la reine revêt une simple robe en lin blanc, l’une des septs tenues de la cérémonie, symbolisant son dépouillement devant Dieu. On tend au-dessus d’elle un “dais”, un linge blanc en dentelle.

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  • Le roi Charles III défenseur de quelle foi ?

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    De Kerknet :

    Le roi Charles III sera le défenseur de la foi

    10 septembre 2022

    Le roi Charles III recevra également les titres honorifiques de la reine britannique, mais le contenu du titre Defensor fidei sera peut-être actualisé.

    Depuis le XVIe siècle, le chef d'État anglais est également le chef de l'Église anglicane. Ce titre honorifique remonte à la Réforme et au conflit du roi Henri VIII avec Rome. Le pape Léon X de l'époque lui a d'abord accordé le titre de "défenseur de la foi" (Defensor fidei) en octobre 1521. Il s'agissait d'un signe d'appréciation du pape, car Henri avait défendu à la fois le pape et la doctrine catholique contre Martin Luther. Même après la rupture avec Rome, il a conservé le titre. En 1701, l'Acte d'établissement est approuvé, par lequel les catholiques sont exclus de la succession au trône. Depuis lors, l'Église anglicane est l'Église d'État officielle, tandis que les catholiques britanniques ont été persécutés pendant des décennies. Rowan Williams, l'archevêque de Canterbury à l'époque, s'est engagé en 2014 à desserrer les liens entre l'Église anglicane et l'État. Par exemple, les décisions de l'Église d'Angleterre ne doivent plus être ratifiées par le Parlement. 

    Défenseur de la foi

    Le changement de trône peut être utilisé pour actualiser le rôle historique du chef de l'État, même si l'ancien titre d'honneur est conservé. Le prince Charles a déclaré à la BBC Radio 2, lors d'un entretien avec The Sunday Hour en février 2015, qu'en tant que roi britannique, détenteur du titre honorifique de Defensor fidei (défenseur de la foi anglicane) à la tête de l'Église anglicane depuis le XVIe siècle, il souhaitait que ce titre honorifique soit étendu à Defender of Faith. Il a déclaré que ce changement devait faire comprendre qu'il n'était plus un simple défenseur de la foi anglicane, mais un défenseur de la foi et des croyances de tous les Britanniques et de leur liberté de culte dans ce pays. Charles a ajouté, à titre de clarification, qu'il ne peut être dans l'intention d'un chef d'État de défendre l'anglicanisme en excluant les autres religions. Il a ensuite annoncé qu'en tant que chef d'État, il voulait s'assurer que toutes les personnes puissent pratiquer librement leur religion ou leurs convictions. 

  • Le pape François pourrait-il rencontrer Xi Jinping au Kazakhstan la semaine prochaine ?

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    Du National Catholic Register :

    Le pape François pourrait-il rencontrer Xi Jinping au Kazakhstan la semaine prochaine ?

    Le président Xi a fait l'objet d'une condamnation internationale croissante pour la persécution brutale par la Chine des musulmans ouïghours dans la région du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine.

    6 septembre 2022

    Le président chinois Xi Jinping devrait se rendre au Kazakhstan le jour même où le pape François sera dans ce pays d'Asie centrale la semaine prochaine.

    Le ministère kazakh des Affaires étrangères a annoncé que Xi rencontrera le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, le 14 septembre, pendant la visite de trois jours du pape dans la capitale, Nur-Sultan.

    La coïncidence des visites de François et de Xi intervient alors que le Saint-Siège et la Chine sont en négociation pour le renouvellement d'un accord provisoire sur la nomination des évêques en Chine.

    Accord entre le Vatican et la Chine

    Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, a déclaré lors d'une interview à la télévision italienne le 2 septembre qu'une délégation de diplomates du Vatican était revenue de Chine et qu'il pensait que l'accord serait renouvelé cet automne.

    Ce serait la deuxième fois que l'accord avec Pékin est renouvelé depuis que le Saint-Siège l'a signé pour la première fois en septembre 2018.

    Pékin a rompu ses liens diplomatiques avec le Saint-Siège en 1951 après l'arrivée au pouvoir de Mao Zedong lors de la Révolution communiste chinoise et l'expulsion des missionnaires de Chine.

    Sans relations diplomatiques, une rencontre potentielle entre Xi et le pape François ne serait pas officielle. Il n'y a jamais eu de rencontre entre un pape et un président de la Chine dans l'histoire de l'Église.

    Violations de la liberté religieuse

    Une source travaillant au sein du parlement kazakh a déclaré à CNA que "théoriquement, il est possible" que le pape et le président se rencontrent.

    Le pape François participera au Congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles au Kazakhstan du 13 au 15 septembre.

    Le pape doit tenir des réunions privées avec certains des participants au sommet interreligieux à midi le 14 septembre, le jour de la visite de Xi dans la capitale kazakhe.

    Toutefois, il est peu probable que le dirigeant chinois prenne part au sommet des chefs religieux musulmans, chrétiens et autres.

    Xi a fait l'objet d'une condamnation internationale croissante pour la persécution brutale par la Chine des musulmans ouïghours dans la région du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.

    Le 1er septembre, les Nations unies ont publié un rapport faisant état de "graves violations des droits de l'homme" au Xinjiang, notamment des cas de torture, de détention et de violence sexuelle à l'encontre de cette minorité religieuse en Chine.

    Le Kazakhstan serait le premier voyage officiel de Xi en dehors de la Chine depuis le début de la pandémie de COVID-19, au cours duquel il a supervisé les mesures de confinement les plus strictes au monde.

    Selon le Wall Street Journal, le voyage de Xi en Asie centrale pourrait également inclure une rencontre en Ouzbékistan avec le président russe Vladimir Poutine.

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  • Le Chili a rejeté un projet de Constitution anti-chrétien

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    De Luca Volontè sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le Chili a rejeté une Constitution anti-chrétienne

    06-09-2022

    La population chilienne a rejeté à une large majorité la nouvelle Constitution proposée par le président Boric. Malgré une grande couverture médiatique et une ingérence considérable de l'étranger (notamment des Nations unies et des États-Unis), le rejet a gagné le référendum constitutionnel. Le texte de la nouvelle constitution incluait l'avortement, les droits des LGBT et l'écologisme. 

    Un résultat marquant, au mépris des sirènes libérales et gauchistes qui, du monde entier, avaient d'abord encensé le jeune militant des barricades Gabriel Boric en mars dernier porté à la présidence du Chili (dirigeant le vandalisme et les pillages dans le pays de 2019 à 2021), puis qui avaient vanté la " réforme constitutionnelle la plus progressiste " au monde (The Guardian). L'option du bon sens et la voix du peuple chrétien, contre la proposition présentée par la Convention constitutionnelle, se sont exprimées avec force dans les urnes : en faveur du texte, environ 4,8 millions de personnes (38, 14%), contre environ 7,9 millions (61,86).

    Le vote " plébiscitaire " a été clair, le texte, qui comprenait le droit à l'avortement libre et gratuit, l'enseignement dans les écoles de tous niveaux des doctrines abortives, contraceptives et LGBTI, des limites à la liberté d'enseignement, à la liberté religieuse, à la liberté de conscience et, bien sûr, aux droits parentaux, a été rejeté avec force. L'expérience qui a porté Boric au pouvoir avec une alliance d'extrême gauche a jusqu'à présent échoué, malgré les incroyables violations du respect de la libre volonté du peuple et les tentatives acharnées d'ingérence étrangère. Il suffit de mentionner comment le Haut Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, l'ancienne présidente Michelle Bachelet, a participé activement à la campagne électorale pour soutenir les valeurs du texte " révolutionnaire " et, ces derniers jours, il a même fallu enregistrer l'intervention d'un groupe de parlementaires démocrates américains qui ont demandé aux administrateurs de Fb, Twitter et Tik Tok de censurer les adversaires du texte constitutionnel.

    Le front du "refus" comprenait non seulement toutes les forces d'opposition, mais aussi une bonne partie du monde des affaires, intimidé par la dérive communiste du gouvernement, et les églises chrétiennes, principalement l'église catholique. Peu avant 21 heures dimanche soir, depuis le palais présidentiel, La Moneda, le président Boric a déclaré que "le peuple n'est pas satisfait de la constitution proposée", avec une grande humilité "et je m'engage à reformuler un processus constitutionnel plus satisfaisant". Pour faire simple, il n'a rien compris, la méthode sera changée mais je n'ai pas l'intention de changer la trajectoire vers le brillant avenir social communiste du pays. En effet, hier, M. Boric a convoqué d'urgence le gouvernement, a vu le président du Sénat et de la Chambre mais, comme le soulignent de nombreux commentateurs, un maquillage mineur est possible, pas un changement radical de direction.

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  • Inde : l’héritage de Mère Teresa mis à mal par le nationalisme hindou

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    Vingt-cinq ans après sa mort, la religieuse reste une figure reconnue dans son pays d’adoption, où elle a fondé les Missionnaires de la Charité pour se mettre au service des plus démunis. Si la congrégation y est toujours bien implantée, les sœurs de Mère Teresa sont régulièrement visées par des accusations du parti au pouvoir.

    Dans les rues de Calcutta, les murs des bâtiments ont été repeints en bleu et blanc il y a quelques années. Un hommage simple, aux couleurs du sari que la religieuse a revêtu dès son arrivée dans le pays. « Ici, Mère Teresa fait partie du quotidien des habitants », résume le père Laurent Bissara, prêtre des Missions étrangères de Paris (MEP) dans la capitale de l’État du Bengale, où se trouve la maison mère des Missionnaires de la Charité, la congrégation qu’elle avait fondée en 1950.

    Vingt-cinq ans après sa mort, le 5 septembre 1997, son héritage reste ancré dans la société indienne. Les foyers des sœurs comptent plus de 20 000 salariés et personnes accueillies dans le pays, dont 1 902 religieuses ayant formulé le vœu – spécifique à la congrégation – de consacrer leur vie aux pauvres. « Mère Teresa a été la première à mener une œuvre missionnaire sans aucune discrimination de religion, de caste, de couleur », rappelle le père Vincent Kundukulangara, prêtre des MEP dans le Kerala, dans le sud de l’Inde, qui témoigne de la reconnaissance de la population envers l’œuvre des sœurs.

    Contexte politique de tensions

    L’héritage spirituel de Teresa de Calcutta, canonisée en 2016, s’inscrit toutefois dans un contexte politique tendu. Depuis 2014, le BJP, parti nationaliste hindou au pouvoir, mène une politique répressive envers les minorités religieuses, dont font partie les 28 millions de chrétiens du pays (2,3 % de la population). « Pour Narendra Modi (le leader du BJP et premier ministre de l’Inde), Mère Teresa est une figure à oublier », observe le père Yann Vagneux, également prêtre des MEP, installé à Bénarès.

    Les missionnaires ont été régulièrement visées par des accusations de baptêmes forcés ces dernières années, alors que le pouvoir traque toute tentative de prosélytisme par le vote de lois anti-conversions. Une suspicion de trafic d’enfants avait en outre ébranlé la congrégation en 2018, lorsqu’un couple avait affirmé avoir payé les sœurs d’un foyer de Ranchi, dans le nord-est de l’Inde, pour adopter un enfant. Cette déclaration avait mené à l’interpellation d’une religieuse, à l’ouverture d’une enquête dans toute la congrégation pour commerce de nourrissons et à la fermeture, l’année suivante, du foyer.

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  • L’Ordre de Malte encore Souverain ?

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    Le pape Bergoglio destitue le grand chancelier maltais Boeselager et dissout le conseil ! Le Vatican a publié ce samedi un décret correspondant - le règlement entre en vigueur avec effet immédiat : Lu sur le site web kath net :

    « Cité du Vatican (kath.net/KAP) Le Pape François a limogé le Grand Chancelier de l'Ordre de Malte, Albrecht Freiherr von Boeselager. Dans le même temps, le chef de l'église dissout le conseil souverain de l'ordre catholique. Le Vatican a publié samedi un décret correspondant. Dans celui-ci, le chef de l'Église convoque un conseil souverain provisoire et un chapitre général extraordinaire le 25 janvier 2023. Le règlement entre en vigueur avec effet immédiat.

    Le représentant spécial de l'Ordre de Malte, le cardinal Silvano Maria Tomasi, et le lieutenant John Dunlap, le lieutenant John Dunlap, restent en fonction avec tous les pouvoirs. Cela s'applique jusqu'à la conclusion du Chapitre général extraordinaire "et nonobstant toute loi, privilège ou coutume contraire, aussi notable soit-il, qui pourrait contredire ma décision", a déclaré le Pape.

    Récemment, il y aurait eu de fortes tensions entre le représentant papal pour la réforme de l'ordre, le cardinal Silvano Tomasi, et une partie de la direction de l'ordre. Selon les rapports, il ne s'agissait pas seulement de la souveraineté et des statuts, mais aussi de l'indépendance financière de l'ordre humanitaire mondial. Le 27 août, le pape a rencontré Tomasi, Dunlap et le juriste ecclésiastique jésuite Gianfranco Ghirlanda.

    Lors de la réforme de leur constitution et de leur code, les Maltais veulent se doter d'une structure de gestion plus contemporaine. La partie qui concerne l'organisation en tant qu'ordre doit être approuvée par le Pape, le reste non. Par ailleurs, des réformes sont prévues dans les finances et la conformité, mais aussi dans la prise en compte des femmes.

    En tant qu'ordre catholique, l'Ordre souverain de Malte relève du Saint-Siège. En même temps, c'est politiquement un sujet de droit international à part entière. Ce statut lui donne un accès unique au niveau politique et diplomatique et est destiné à lui permettre une indépendance particulière dans les conflits. L'Ordre entretient actuellement des relations diplomatiques avec 110 pays… ». Jusqu’ici (ndlr).

    Ref. L’Ordre de Malte encore Souverain ?

    Nous découvrirons bientôt ce que le Vatican (le pape François et le Cardinal Tomasi) prévoient...

  • Etats-Unis : une victoire majeure pour le droit à l’objection de conscience et les soins médicaux humains

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : une décision de justice pour protéger l’objection de conscience

    2 septembre 2022

    Aux Etats-Unis, une décision de Cour d’appel fédérale affirme que le gouvernement américain ne peut pas exiger d’établissements chrétiens qu’ils pratiquent des avortements ou des “opérations de transition de genre”. Le 26 août, un panel unanime de la 5e cour d’appel fédérale a confirmé la décision d’un tribunal inférieur les protégeant contre la disposition « anti-discrimination » de l’Affordable Care Act (ACA). Elle concerne les fournisseurs de soins de santé qui reçoivent un financement fédéral.

    Selon Joe Davis du Becket Fund for Religious Liberty, avocat des plaignants, la décision est « une victoire majeure » pour le droit à l’objection de conscience et les soins médicaux humains.

    Un autre recours en Virginie

    En Virginie, une infirmière de MinuteClinic, une division de CVS Health, Paige Casey, a été licenciée après avoir refusé de fournir des produits abortifs en raison de ses convictions religieuses. Elle a donc décidé de poursuivre CVS Health car l’entreprise lui avait accordé les années précédentes une exemption pour motif religieux.

    Alliance Defending Freedom, un groupe juridique à but non lucratif qui assiste la soignante, affirme que la loi de Virginie interdit aux employeurs de prendre des mesures disciplinaires lorsqu’un employé s’oppose à un avortement pour des raisons religieuses.

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    Sources : Reuters, Brendan Pierson (30/08/2022) ; Washington Times, Matthew Barakat (31/08/2022)

  • Le cardinal Zen, grand oublié du Consistoire

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    Du Sismografo :

    Le Cardinal Muller au Pape : "Le Cardinal Zen sera jugé par la Chine, que le Vatican ne le sacrifie pas à la raison d'Etat".

    Cardinal Joseph Zen Ze-kiun

    Le Cardinal Muller au sujet de la récente réunion des cardinaux au Vatican : "Peut-être étaient-ils trop occupés à chanter les louanges d'une constitution apostolique déjà en vigueur et désormais non modifiable, un texte qui n'a jamais été soumis à l'examen du Collège des Cardinaux. Je dis cela ironiquement, avec une pointe d'amertume. C'est comme si nous étions traités comme des étudiants du premier semestre, comme si nous avions besoin d'être endoctrinés, mais je ne veux pas faire de "polémique".

    (Franca Giansoldati - Il Messaggero) Le silence du Vatican sur le sort du cardinal émérite de Hong Kong, le Chinois Joseph Zen ze-Kiun, absent de Rome car assigné à résidence pour avoir élevé la voix contre Pékin en défendant les droits de l'homme tant à Hong Kong qu'en Chine, a pesé comme un rocher sur le consistoire qui vient de s'achever avec la quasi-totalité des cardinaux du monde - un événement qui ne s'était pas produit depuis 2014. "Le mois prochain, il y aura un procès injuste. Personne n'a soulevé la question très sérieuse de notre frère Zen. Ni par le doyen, le cardinal Re, ni par le secrétaire d'État, Parolin, ni par le pape. Il n'y a eu aucun document de solidarité, aucune initiative de prière pour lui".

    Dans une interview accordée à Il Messaggero, le cardinal Gerhard Muller, théologien renommé et ancien préfet de la Congrégation de la foi, rédacteur de l'opera omnia de Joseph Ratzinger.

    Pensez-vous que Zen a été abandonné à son sort parce qu'il est un personnage encombrant, puisqu'il défend les catholiques chinois appartenant à l'Église clandestine non alignée sur le parti communiste, ou y a-t-il autre chose qui se passe ?

    "J'espère qu'il ne sera pas abandonné. Le Consistoire extraordinaire aurait été l'occasion de déclarer la pleine solidarité avec Zen au nom de tous les cardinaux du Collège".

    Au lieu de cela, que s'est-il passé ?

    "Rien du tout. Il y a évidemment des raisons politiques de la part du Saint-Siège qui empêchent de telles initiatives. Je fais référence à l'accord pour le renouvellement des évêques signé récemment avec le gouvernement Xi. Je suis désolé de le dire, mais nous ne pouvons pas ne pas soumettre les intérêts du Saint-Siège et de l'État du Vatican à la dimension ecclésiale et à la vérité".

    Dans quel sens ?

    "Peut-être l'Église devrait-elle être plus libre et moins liée à la logique du pouvoir, mondain, et par conséquent plus libre d'intervenir et, si nécessaire, de critiquer les hommes politiques qui finissent par supprimer les droits de l'homme. Dans ce cas, je me demande pourquoi ne pas critiquer Pékin. Zen est un symbole et a été arrêté sous un prétexte, il n'a rien fait, c'est un personnage énergique, courageux et très craint par le gouvernement. Il a plus de 80 ans et nous l'avons laissé de côté".

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  • Le Dr Bernard Nathanson ou le miracle de la miséricorde divine

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    De Thomas Maino sur le National Catholic Register

    Le miracle de la miséricorde divine du Dr Bernard Nathanson

    Il n'y a aucun péché qui ne puisse être pardonné si l'on s'offre à Dieu en toute humilité.

    1er septembre 2022

    Depuis l'annulation de Roe v. Wade cette année, les tensions concernant cette décision n'ont fait qu'empirer. Jusqu'à présent, huit États ont complètement interdit l'avortement, et d'autres devraient suivre. Des centres de grossesse ont été endommagés par des activistes pro-avortement, avec un incident impliquant l'utilisation d'un cocktail Molotov.

    Il est décourageant d'entendre de telles anecdotes, et difficile de succomber à la tentation de croire que ces hommes et ces femmes qui soutiennent le meurtre dans l'utérus sont si dévoués à leur croyance que leur cœur endurci ne peut être adouci de manière à apporter un soutien inconditionnel à la vie. Mais une transformation radicale par la grâce de Dieu est ce qui est arrivé à l'une des personnalités pro-avortement les plus influentes de l'histoire américaine.

    Le Dr Bernard Nathanson a reçu une éducation qui, rétrospectivement, peut être considérée comme ayant influencé son manque d'intérêt pour les enfants à naître. Son père a répudié son judaïsme et a vécu comme un athée. Il était une piètre figure paternelle, maltraitant verbalement la mère de Bernard parce qu'il n'avait jamais reçu la dot promise par son beau-père. 

    Bien que Bernard ait reçu une éducation juive traditionnelle, son père a attaqué ses croyances, ce qui a entraîné la transmission de l'athéisme de père en fils. Sa mère, qui accepte sans broncher la haine de son mari, poursuit un jour Bernard avec un rasoir après qu'il a imité son père et l'a insultée.

    Nathanson grandira et fera carrière dans le domaine médical, tout en ne parvenant jamais à avoir un mariage stable, les divorces étant l'issue lorsque les plaisirs physiques temporaires s'émoussent.

    Lorsque la petite amie du jeune Nathanson tombe enceinte, il la fait avorter, craignant qu'élever un enfant à ce moment-là ne fasse dérailler sa carrière. Avec une autre petite amie, il a même pratiqué l'avortement lui-même, tuant son propre enfant de ses propres mains.

    Nathanson a fondé l'Association nationale pour l'abrogation des lois sur l'avortement, ou NARAL, avec Larry Lader et Betty Freidan. Leur objectif est inscrit dans le titre de leur organisation : obtenir la légalisation complète de l'avortement en Amérique. Une partie de la stratégie consistait à attaquer l'Église catholique, le rocher de la moralité. Il a expliqué leur stratégie comme suit :

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  • Euthanasie : un "modèle belge" ?

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    A la question  "Le président Macron a affirmé, en avril dernier : « Je suis favorable à ce qu’on évolue vers le modèle belge ». Que peut-on retenir de l’« exemple » des pays qui pratiquent l’euthanasie ?", Henri De Soos, juriste de formation et auteur de L’Impasse de l’euthanasie répond (source) :

    Parler de « modèle », c’est déjà une façon de valoriser une expérience considérée comme très positive. Le lobby pro-euthanasie s’y emploie au quotidien, en maintenant un véritable black-out sur les conséquences négatives à l’étranger. Mais que se passe-t-il réellement dans les pays ayant légalisé l’euthanasie ? Cet inventaire, que j’ai présenté le mieux possible sur 60 pages dans mon livre, met notamment en évidence :

    • la hausse continuelle du nombre d’euthanasies officielles, qui atteint près de 5% des décès aux Pays-Bas (à titre de comparaison, cela correspondrait à plus de 30 000 euthanasies à faire chaque année en France) ;
    • la persistance de très nombreuses euthanasies clandestines, prouvée par plusieurs études scientifiques en Belgique ;
    • l’absence de contrôle réel, les commissions chargées de cette mission se contentant d’une analyse formelle, a posteriori, des déclarations que les médecins veulent bien leur faire pour être « dans les clous » ;
    • des catégories de plus en plus larges de personnes concernées, soit par interprétation plus laxiste de la loi initiale, soit par de nouvelles lois. La liste se rallonge progressivement et en devient impressionnante : personnes avec une maladie grave et incurable, mais qui ne sont pas en fin de vie ; personnes dépressives, ou atteintes d’Alzheimer ; personnes handicapées ; détenus en prison ; mineurs (en Belgique et aux Pays-Bas) ; personnes invoquant une « polypathologie » (plusieurs problèmes de santé, pas forcément graves, liés à la vieillesse) ; et bientôt, personnes de plus de 70 ans simplement « fatiguées de vivre »…

    La Belgique cumule pratiquement toutes les dérives que je viens d’évoquer. Ce prétendu « modèle » se révèle en réalité un contre-exemple à ne surtout pas imiter ! Mais aura-t-on le courage de voir cette réalité ?