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Politique - Page 114

  • 2022 : le centenaire de la mort de l'empereur Charles d'Autriche

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    De Marguerite Aubry sur le site de l'Homme Nouveau :

    Centenaire de la mort de Charles d'Autriche : entretien avec Elizabeth Montfort

    Entretien avec Elizabeth Montfort, ancien député européen, responsable de la Ligue de Prière pour la canonisation du Bienheureux Charles d’Autriche et secrétaire générale de l’association pour la béatification de l’impératrice et reine Zita.

    Nous fêtons cette année le centenaire de la mort du Bienheureux Charles Ier d’Autriche. Qui était-il ?

    Charles d’Autriche n’aurait jamais dû être empereur. Il était le petit neveu de François-Joseph dont le fils s’est suicidé. L’empire devait donc revenir, à sa mort, à l’un des frères de François-Joseph, puis à ses fils : François-Ferdinand, mais celui-ci avait dû renoncer à la couronne pour ses descendants afin de contracter un mariage inégal et fut assassiné en 1914, ou Otto, décédé en 1906. Charles était l’aîné d’Otto, et c’est donc lui qui monta sur le trône à la mort de François-Joseph, le 21 novembre 1016. Il avait 28 ans. Il s’était marié à Zita le 21 octobre 1911, avait fait des études d’officier, de sciences politiques, d’histoire et de culture à l’université de Prague. Sa préparation au trône, en tant qu’héritier, fut bien courte. Charles eut avec Zita 8 enfants : son fils aîné Otto en 1912, et une dernière fille Elisabeth née après sa mort.

    Il ne régna que de 1916 à 1918, mais il ne cessa de rechercher la paix par des négociations, paix que son allié allemand voulait obtenir par les armes. Même la plupart de ses ministres ne le soutinrent pas. Son autre préoccupation était la justice. Lorsque saint Jean-Paul II l’a proclamé vénérable, il déclara que Charles avait mis en œuvre la Doctrine sociale de l’Eglise dans ses actes de gouvernement. Il avait probablement lu l’encyclique de Léon XIII Rerum Novarum. Il portait attention à tout son peuple, aussi bien sur le front que dans les hôpitaux et les familles qui vivaient loin des combats. Il créa des foyers d’accueil pour les soldats, les blessés, les aveugles. Avec Zita, il s’occupa de fonder une œuvre pour l’enfance, et de trouver des marraines de guerre. Ils firent tout leur possible pour atténuer les souffrances des familles. Charles gracia des prisonniers tchèques injustement condamnés car il ne pouvait tolérer les jugements iniques, malgré les conséquences que cet acte allait engendrer. C’est le premier chef d’État à créer un ministère des affaires sociales et de la santé, pour lequel il fut secondé par Zita.

    Charles fut béatifié comme époux, père, chef d’État et ami de la paix. Jean-Paul II résuma ainsi toutes les dimensions de sa vie : la recherche de la paix et la soif de la justice.

    Vous êtes responsable de la Ligue de Prière pour la canonisation du Bienheureux Charles. Où en est le procès ?

    Sa béatification le 3 octobre 2004 est un signe de la Providence, il s’agit de l’année de la réunification de l’Europe : les pays de l’ex-empire ont rejoint l’Europe occidentale. Son procès de canonisation est toujours en cours, il ne manque plus que la reconnaissance d’un miracle, mais celle-ci est très longue. Une guérison est en cours d’examen.

    Zita, l’épouse de Charles, est, elle aussi, en voie de béatification…

    Son procès s’est ouvert le 9 décembre 2009 dans le diocèse du Mans, car elle a fait de nombreux séjours à l’abbaye de Solesmes où elle retrouvait sa grand-mère et ses trois sœurs. La première partie, aujourd’hui terminée, fut très intéressante car les personnes interrogées avaient connu l’impératrice : ce sont des membres de sa famille, son médecin, les religieuses de Solesmes et de Kergonan.

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  • Démographie mondiale : une implosion est imminente

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    Du site de la FSSPX :

    Une implosion démographique est imminente

    septembre 2022

    Malgré les prophéties apocalyptiques sur la surpopulation depuis les années 1970, les données actuelles montrent que c’est exactement le contraire qui se produit : une baisse toujours plus rapide du taux de natalité, qui, dans la plupart des régions du monde, chute ou est tombé en dessous du taux de remplacement.

    Pour la première fois dans l’histoire, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans dépasse le nombre d’enfants de moins de 5 ans : il y a plus de personnes âgées dans le monde que de jeunes enfants. Cette statistique a conduit Phil Lawler, journaliste et directeur du portail d’information Catholic Culture, à parler d’une « implosion démographique » imminente.

    La disproportion est particulièrement dramatique dans les pays les plus développés, dont les taux de natalité ont été réduits au minimum, tandis que les progrès de la science entraînent une augmentation de l’espérance de vie, ce qui augmente la proportion de personnes âgées.

    La plupart des pays européens sont ainsi en dessous du taux de natalité de renouvellement de la population. Presque partout on a tenté de compenser ce déséquilibre par l’afflux d’immigrants, afin d’éviter un vieillissement encore plus rapide de la population.

    D’autres régions du monde ont progressivement rejoint le camp des pays vieillissants. Il y a trois ans, le taux de natalité de l’Amérique latine est descendu en dessous du taux de renouvellement de 2,1 enfants par femme. L’Asie est entre 2,1 et 2,2 enfants par femme, et l’Océanie à environ 2,4 enfants par femme. Seule l’Afrique maintient un taux de natalité florissant.

    Le directeur de Catholic Culture souligne que « cette tendance ne devrait pas changer dans un avenir proche », en particulier parce que les couples se marient de plus en plus tard, voire plus du tout, et ont tendance à reporter les grossesses, pour des raisons professionnelles ou de qualité de vie. Aux Etats-Unis, l’âge moyen du mariage est passé de 25 à 28 ans depuis 2000.

    Si la population mondiale a parfois diminué au cours de l’histoire à la suite de guerres ou de pestes, la tendance actuelle est différente, car elle est due non pas tant à des facteurs externes qu’à des facteurs internes à la société et à sa mentalité.

    L’hédonisme, le déclin de la famille et du mariage, la banalisation de la sexualité, la professionnalisation des femmes et le coût de la vie ont été rejoints ces dernières années par des tendances idéologiques qui conduisent à considérer que les êtres humains eux-mêmes sont une menace pour la planète.

    De nombreux jeunes, convaincus par la propagande de la surpopulation et d’autres obsessions modernes, croient fermement qu’avoir des enfants est en quelque sorte antiécologique. Tout cela, mis bout à bout, signifie qu’« il n’y a aucun moyen d’éviter une contraction massive » de la population, selon M. Lawler.

    On peut donc en conclure que « les prophètes de malheur qui nous mettaient en garde contre les conséquences désastreuses de la surpopulation avaient tort ». Il est notamment apparu clairement que Paul Ehrlich, le célèbre auteur de The Population Bomb, qui, dans les années 1970, prédisait des famines généralisées dans le monde entier en raison de la croissance démographique, avait tort.

    Son point de vue et celui de penseurs partageant les mêmes idées ont déclenché une panique très similaire à celle que l’on observe aujourd’hui à propos du changement climatique, affirmant que les catastrophes étaient inévitables même si des mesures drastiques étaient prises pour réduire la population, mais exigeant en même temps que ces mesures soient prises.

    Nous étions menacés d’une explosion démographique et c’est tout le contraire qui se produit : une « implosion démographique », c’est-à-dire la baisse rapide et généralisée des naissances, qui semble très difficile à éviter.

  • La présidente hongroise reproche aux pays occidentaux et au système des Nations unies de promouvoir "l'endoctrinement idéologique"

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    De Stefano Gennarini sur C-Fam.org :

    La présidente hongroise réprimande vertement les Nations unies pour leur idéologie sexiste "non pertinente".

    29 septembre 2022

    NEW YORK, 30 septembre (C-Fam) Après les récentes critiques des conservateurs sociaux selon lesquelles la Hongrie a été du mauvais côté des débats sur l'avortement aux Nations Unies, Katalin Novák, présidente de la Hongrie, s'est montrée ferme sur ces questions dans son discours à l'Assemblée générale la semaine dernière. Mme Novák a reproché aux pays occidentaux et au système des Nations unies de promouvoir "l'endoctrinement idéologique". Novák a suggéré que l'idéologie du genre est une "fiction".

    "Aujourd'hui, à l'heure de la guerre, des crises énergétiques et alimentaires, les organisations créées pour éviter la guerre et préserver la paix se concentrent sur l'endoctrinement idéologique", a déclaré Novák aux dirigeants du monde entier, une semaine seulement après que les pays occidentaux et le système des Nations unies ont tenu un sommet sur l'éducation pour promouvoir l'idéologie du genre, y compris la promotion de l'autonomie sexuelle des enfants et la propagande homosexuelle et transgenre.

    "Ce n'est pas ce dont nous avons besoin aujourd'hui. Au contraire, nous devons retrouver notre capacité à distinguer l'essentiel du superflu, l'important du sans importance, la réalité de la fiction", a insisté M. Novák en citant les exemples d'Élisabeth II d'Angleterre et de Winston Churchill.

    Les critiques de Mme Novák ont été éclipsées par un concert de préoccupations concernant le conflit en Ukraine, thème prédominant dans toutes les déclarations de l'Assemblée générale cette année. Mais elle n'était pas entièrement seule à critiquer l'ingénierie sociale de l'ONU.

    Le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a déclaré que la promotion par les Nations unies d'agendas "clivants" contribuait à la "crise de crédibilité" de l'organisation.

    Citant le pape François, il a déclaré que "l'imposition flagrante de politiques litigieuses" sans même tenter de trouver un terrain d'entente entre les États membres de l'ONU était une forme de "colonisation idéologique". Il a appelé à la protection de la famille et à ne pas "réinventer les droits de l'homme."

    Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, a critiqué l'utilisation des mécanismes internationaux pour promouvoir des "idéologies qui divisent" et a appelé les pays à coopérer sur les questions sur lesquelles il existe un accord.

    "La faim et la pauvreté n'ont rien d'idéologique !" a-t-il souligné.

    M. Giammattei a insisté sur le fait que tous les gouvernements et les mécanismes internationaux doivent respecter la souveraineté et qu'ils ne doivent pas s'ingérer dans les affaires intérieures des États souverains. Il a appelé les pays à protéger les droits de l'homme, notamment le droit à la vie "de la conception à la mort naturelle".

    Même si la plupart des pays ont évité les guerres culturelles dans leurs déclarations, plusieurs dirigeants mondiaux de pays donateurs occidentaux et de pays plus pauvres ont redoublé d'efforts pour promouvoir la "santé et les droits sexuels et reproductifs" et l'idéologie du genre.

    Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que "l'égalité des sexes se dégrade et que la vie des femmes se dégrade", notamment en ce qui concerne "les choix en matière de santé sexuelle et reproductive", dans une attaque voilée contre l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis plus tôt cette année.

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a fait écho à M. Guterres au sujet de la Cour suprême des États-Unis. Il a dénoncé "les menaces mondiales contre la liberté sexuelle et reproductive des femmes" et "le recul de certaines démocraties avancées".

    La ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, s'est également plainte des "reculs en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs", appelant spécifiquement au droit à l'avortement.

    "Le Canada défendra toujours votre droit de choisir !" a-t-elle déclaré, comme si elle s'adressait aux femmes du monde entier.

    Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a déclaré que la promotion du droit des femmes et des filles "à décider de leur propre corps" était une priorité de son pays.

    Le président américain Joe Biden a prophétisé que les guerres culturelles mondiales seront remportées par les pays qui promeuvent "les droits fondamentaux en matière de reproduction" et où "les membres de la communauté LGBTQ+ vivent et aiment librement."

  • Qu'adviendra-t-il des 17 églises verviétoises ?

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    D'Aurélie Michel sur Vedia :

    17 églises à Verviers: un plan pour les préserver, quitte à les désacraliser

    26 septembre 2022

    La fréquentation des églises catholiques est en baisse en Belgique, comme dans le reste de l’Europe. Reste que les édifices dédicacés au culte sont nombreux. Verviers compte ainsi 17 églises. La Ville de Verviers lance un grand plan pour estimer les travaux à venir et repenser leurs utilisations.

    Le passage y était interdit depuis plusieurs années. Les escaliers de l’église Sainte-Julienne à Verviers sont enfin en train d’être restaurés. Le coût était un des obstacles du chantier : plus d’un million d’euros. L’église en elle-même, datant de 1901 et financée par les industriels lainiers verviétois, aurait bien besoin de quelques travaux. Mais là aussi, cette rénovation a un coût. Et ce ne sont pas les maigres rentrées de la fabrique d’église, propriétaire du site, qui peut entièrement les financer.

    Pour ouvrir ce beau bâtiment sur l’extérieur, des événements y sont organisés : des expos, des concerts... La chanteuse Natasha St-Pier s’y produira d’ailleurs ce 24 novembre. Ce pan culturel pourrait à l’avenir avoir une partie de l’église qui lui est propre. 

    Moduler Sainte-Julienne en deux parties?

    « Il y a quelques mois d’ici, nous avions lancé un appel d’offres pour avoir un architecte pour faire un bilan de l’état sanitaire de l’église parce que nous pensions moduler l’église en deux parties: une partie cultuelle et une partie culturelle pour faire d’autres activités tout en laissant la possibilité d’utiliser l’entièreté de l’église parce que nous sommes une unité pastorale de 5 paroisses, c’est la moitié de la ville. Quand nous avons de grands rassemblements, c’est important d’avoir une grande église maintenant, cela ne sert que quelques fois l’année», explique Bruno Honnay, trésorier de la fabrique d’église Sainte-Julienne.

    Ce raisonnement, l’ensemble des fabriques d’églises et des communes y est confronté. La Ville de Verviers exerce sa tutelle sur 17 églises. Elle lance un grand plan église pour rationaliser et préserver ce patrimoine. Un bureau d’études va analyser les 17 églises pour évaluer leurs coûts de restauration et leurs polyvalences.

    Certaines églises désacralisées

    Certaines églises continueraient d’être dédicacées au culte à 100%, d’autres deviendraient polyvalentes, d’autres encore seraient désacralisées pour accueillir totalement de nouvelles fonctions. « Il faut espérer avoir des idées novatrices de la part de l’auteur de projet, soutient Cécile Ozer, échevine des Cultes à Verviers. A l’église Saint-Remacle, il y a déjà eu des rencontres avec les citoyens. La fabrique d’église était vraiment ouverte à plein d’idées comme des salles d’études, par exemple. Dans d’autres villes, certaines églises désacralisées accueillent aujourd’hui des restaurants, des hôtels... On va laisser l’auteur de projet faire son travail et puis, on discutera avec l’évêché pour voir vers où on va ».

    Dans cette étude, la Ville de Verviers a demandé de donner priorité à repenser Sainte-Julienne. Mais d’Ensival à Jehanster, en passant par Heusy, les 16 autres églises seront aussi passées à la loupe.

  • L'Union Européenne prête à sacrifier l’Arménie sur l’autel de ses intérêts énergétiques

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    Une tribune collective publiée sur le site du Figaro Vox :

    «Tout indique que Bruxelles est prête à sacrifier l'Arménie sur l'autel de ses intérêts énergétiques»

    La récente visite en Arménie de la présidente de la chambre des Représentants des États-Unis, Madame Nancy Pelosi, a laissé espérer un répit dans les attaques azéries. Mais la reprise immédiate des bombardements montre que l'Azerbaïdjan et la Turquie n'ont pas renoncé à une nouvelle guerre. Malgré les appels pressants de l'Europe et des États-Unis, l'Azerbaïdjan continue de concentrer des troupes sur la ligne de front, du nord au sud de l'Arménie, en vue d'une offensive imminente, avec la complicité au moins «passive» de la Russie. Le président Aliyev a publiquement traité les Arméniens de «chiens qu'il faut chasser de la région», manifestant ainsi ses intentions de nettoyage ethnique. C'est aujourd'hui que nous devons agir pour sauver ce pays. Demain risque d'être trop tard. Beaucoup d'espoirs se sont portés sur l'Europe. Mais tout indique que Bruxelles est prête à sacrifier l'Arménie sur l'autel de ses intérêts énergétiques.

    L'Azerbaïdjan profite des tergiversations diplomatiques et de l'intérêt porté par l'Union européenne à ses hydrocarbures pour multiplier sur le terrain les faits accomplis.

    Tribune collective

    Le 18 juillet 2022, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est rendue à Bakou pour quémander des livraisons supplémentaires d'hydrocarbures. Des accords ont été passés alors qu'il est de notoriété publique que l'Azerbaïdjan commercialise du pétrole russe, détournant ainsi les sanctions européennes avec la complicité de ses instances. Nous craignons que, devant les risques de crime contre l'humanité qui planent au-dessus de l'Arménie, l'Europe adopte une diplomatie du renoncement. L'Azerbaïdjan profite des tergiversations diplomatiques et de l'intérêt porté par l'Union européenne à ses hydrocarbures pour multiplier sur le terrain les faits accomplis. Il faut donc sortir de la neutralité et montrer clairement du doigt qui est l'agresseur.

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  • Population mondiale : dix chiffres-clés

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    D'Esther Serrajordia sur le site du quotidien "La Croix" :

    Démographie : 10 chiffres-clés sur la population mondiale

    Les faits 

    Une note publiée jeudi 29 septembre par l’Institut national d’études démographiques (Ined) dévoile les indicateurs démographiques de la population mondiale, qui s’élève à 8 milliards d’habitants en 2022.

    L’Institut national d’études démographiques (Ined) publie jeudi 29 septembre, comme tous les deux ou trois ans, « Tous les pays du monde », une étude présentant un tableau de la population mondiale. Elle s’élève à 8 milliards d’habitants, contre 7,7 milliards lors du dernier numéro en 2019.

    ► Les sept pays les plus peuplés totalisent plus de la moitié de la population mondiale

    Les sept pays les plus peuplés, dans l’ordre la Chine, l’Inde, les États-Unis, l’Indonésie, le Pakistan, le Nigeria et le Brésil, totalisent à eux seuls 4,1 milliards d’habitants. Ils représentent donc à eux seuls plus de la moitié de la population mondiale estimée à 8 milliards d’humains.

    Pour les prévisions 2050, la Chine ne sera plus numéro un. C’est l’Inde qui arrivera en tête du podium des pays les plus peuplés, avec 1,6 milliard d’individus (1,4 aujourd’hui) contre 1,3 pour la Chine (1,4 aujourd’hui).

    Avec 377 millions d’habitants, le Nigeria deviendra le troisième pays le plus peuplé en 2050 d’après les projections de l’Ined. C’est la première fois qu’un pays africain rentrera dans le trio de tête des pays les plus peuplés. Par comparaison, la France métropolitaine se situerait à la 31e place, contre la 23e aujourd’hui.

    ► L’Inde, pays champion du nombre de naissances et de décès annuels

    L’Inde est de loin le pays avec le nombre de naissances et de décès annuels le plus élevé. Avec plus de 23 millions de naissances par an, il dépasse largement la Chine (10 millions de naissances), numéro 2 du classement. Suivent le Nigeria (8 millions), le Pakistan (6,4 millions) et l’Indonésie (4,4 millions). La France se place 46e avec 673 000 naissances annuelles.

    Le pays d’Asie du Sud se place également au-dessus de la Chine pour le nombre de décès (12,8 contre 10,5 millions). Des chiffres très au-dessus du reste de la liste : 3,1 millions pour les États-Unis, 2,7 millions pour le Nigeria et 2,6 millions pour l’Indonésie. La France est 22e avec 607 000 décès par an.

    ► En Corée du Sud, le taux de natalité et l’indice de fécondité les plus faibles

    La Corée du Sud est le pays où naissent le moins de bébés du monde proportionnellement à sa population. De fait, son taux de natalité est de 6 naissances pour 1 000 habitants, contre 10 pour la France métropolitaine et 45 pour le Niger.

    Avec 0,9 enfant par femme, c’est aussi le pays où l’indice de fécondité est le plus bas, derrière Taïwan (1,1) et la Chine (1,2). La France arrive à la 124e place (1,8). Le Niger (6,7), la Somalie (6,2) et l’Angola (5,2) se situent dans le top 10.

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  • Italie : l’insignifiance politique de l’Église et l'urgence de "repartir de Dieu"

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduit en français sur Diakonos.be :

    Après les élections en Italie, même l’Église doit se donner un programme : repartir de Dieu

    Dans cette Italie qui est l’arrière-cour de la maison pontificale, ce dimanche 25 septembre, on a voté lors des élections politique (sur la photo, la victorieuse, Giorgia Meloni). La hiérarchie de l’Église s’est gardée à bonne distance de ces élections et le peu qu’elle a déclaré, comme dans l’appel du 21 septembre des évêques italiens aux électeurs, a été complètement ignoré.

    L’insignifiance politique de l’Église dans l’Italie d’aujourd’hui est une réalité désormais incontestable et qui contraste nettement avec la centralité que la « question catholique » a eue par le passé dans ce pays. Certains se demandent si cette insignifiance est définitive ou bien si elle est réversible et si oui, comment. Le catholique Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, et le laïc Ernesto Galli della Loggia, professeur d’histoire contemporaine, ont écrit sur le sujet des opinions contradictoires. L’éditorial du prochain numéro de la revue « Il Regno » – la voix la plus autorisée du catholicisme progressiste italien – sera rédigé par Gianfranco Brunelli, pour qui la seule véritable réponse au « changement anthropologique radical en marche » pourrait bien être de « repartir d’une première évangélisation ou alphabétisation de la foi », en d’autres termes, de « repartir de Dieu ».

    On ne s’étonnera pas qu’aucun de ces intellectuels ni de tous ceux qui se sont déjà exprimé dans ce débat, ne considère le pontificat de François comme indiquant le chemin à suivre. D’autant que l’idée de « repartir de Dieu » était plutôt la ligne directrice de son prédécesseur, Benoît XVI, tout comme, pour l’Italie, de ce « projet culturel » imaginé par le cardinal Camillo Ruini, qui a connu ses deux moments forts lors des deux grands colloques, le premier intitulé « Dio oggi. Con lui o senza di lui cambia tutto » et le second « Gesù nostro contemporaneo ».

    Dans ce « projet culturel », une personne en particulier a joué un rôle essentiel. Il s’agit de Sergio Belardinelli, professeur de sociologie des processus culturels à l’Université de Bologne, qui intervient ci-dessous dans le débat.

    Pour lui aussi, « la seule chose qui compte », pour l’Église comme pour le monde qui « en a besoin de façon urgente » en ces temps de changements majeurs de l’humain, c’est « Dieu, la croix de Jésus Christ et son Évangile de salut », et non ce « surplus » que sont les luttes contre la pauvreté ou la défense de la nature.

    À lui la parole.

    *

    Tout miser sur la seule chose qui compte

    de Sergio Belardinelli

    De temps à autre, quelqu’un ressort la soi-disant « question catholique » dans le débat public. C’est le cas d’Andrea Riccardi dans le « Corriere della Sera » du 18 août (« Questione cattolica, una centralità da ritrovare »). C’est également le cas d’Ernesto Galli della Loggia dans le même journal le 29 août (« L’eclissi cattolica in politica ») et bien d’autres encore dans d’autres publications que je n’ai pas en mémoire.

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  • Journée mondiale de l'avortement

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    Aujourd’hui : Journée mondiale de l’avortement : aucun droit, aucune loi ne changera cette réalité simple : « un enfant : avant comme après la naissance, pas de différence! »

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  • Des dirigeants catholiques, des universitaires et des militants des droits de l'homme expriment publiquement leur solidarité avec le cardinal Zen

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    Du National Catholic Register (Courtney Mares) :

    Le procès du cardinal Zen : Plusieurs évêques catholiques et d'autres dirigeants offrent leur soutien

    Des dirigeants catholiques, des universitaires et des militants des droits de l'homme expriment publiquement leur solidarité avec le cardinal Zen alors que son procès s'ouvre.


     (photo : Capture d'écran du livestream de la messe / Livestream)

    Courtney Mares/CNA

    27 septembre 2022

    Alors que le cardinal Joseph Zen entame son procès à Hong Kong, un certain nombre de dirigeants catholiques et de militants des droits de l'homme ont publié des déclarations de soutien à l'évêque émérite de 90 ans.

    Le cardinal Zen et cinq autres personnes sont accusés de ne pas avoir enregistré correctement un fonds qui fournissait une aide juridique aux manifestants pro-démocratie. Critique ouvert du régime communiste de Pékin, le cardinal Zen a été administrateur du "612 Humanitarian Relief Fund", qui a contribué à payer les frais juridiques et médicaux des manifestants arrêtés et blessés lors des manifestations de 2019 à Hong Kong.

    Voici les dirigeants catholiques, les universitaires et les militants des droits de l'homme qui ont publiquement exprimé leur solidarité avec le cardinal Zen alors que son procès s'ouvre :

    Le cardinal Fernando Filoni, préfet émérite de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, a écrit en soutien au cardinal Zen dans Avvenire le 23 septembre. Le cardinal Zen est un "homme de Dieu", parfois impétueux, mais soumis à l'amour du Christ, qui a voulu qu'il soit son prêtre, profondément amoureux, comme Don Bosco, de la jeunesse", écrit le cardinal Filoni. Il a conclu sa déclaration, qu'il a qualifiée de "témoignage de la vérité", en disant : "Le cardinal Zen ne doit pas être condamné. Hong Kong, la Chine et l'Église ont en lui un fils dévoué, dont il ne faut pas avoir honte."

    L'évêque Thomas Tobin de Providence a lancé un appel à la prière sur Twitter le 19 septembre, alors que le procès du cardinal Zen devait commencer (il a été reporté car le juge a contracté le COVID-19) : "Aujourd'hui, pensez à notre frère dans la foi, le cardinal Joseph Zen, âgé de 90 ans, qui est en procès en Chine, ainsi qu'à l'Église en Chine qui est régulièrement attaquée et limitée par le gouvernement. Et priez pour les chrétiens du monde entier qui sont persécutés pour leur foi", a-t-il écrit.

    L'évêque Joseph Strickland de Tyler a écrit le 18 septembre : Priez pour le Cardinal Zen 

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  • 7 choses à savoir sur Giorgia Meloni, la probable nouvelle première ministre catholique d'Italie

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    D'Edie Heipel et Jonah McKeown sur Catholic News Agency :

    7 choses à savoir sur Giorgia Meloni, la probable nouvelle première ministre catholique d'Italie

    26 sept. 2022

    À l'issue des élections nationales italiennes du 25 septembre, Giorgia Meloni, une mère catholique, est en passe de devenir la première femme Premier ministre du pays. 

    Lors de ces élections anticipées, convoquées après l'effondrement du gouvernement d'union de l'ancien premier ministre Mario Draghi en raison de tensions économiques et militaires, le parti des Frères d'Italie de Giorgia Meloni a obtenu le plus grand nombre de voix, soit environ 26 %, contre 4 % environ il y a quatre ans. 

    Avant et pendant la victoire électorale de son parti, les opinions de Meloni ont été décrites dans les médias comme étant "d'extrême droite" et même "fascistes". Voici ce que vous devez savoir sur elle :

    Elle n'est pas encore Premier ministre

    Il convient de noter que, bien que le parti de Mme Meloni ait recueilli le plus de voix lors des récentes élections, il n'est pas encore certain qu'elle devienne Premier ministre de l'Italie. Il appartient au président italien Sergio Mattarella de nommer un membre de la coalition gagnante au poste de premier ministre, un processus qui pourrait prendre plusieurs semaines. Il est probable que la personne désignée soit Meloni, qui sera alors chargée de réunir une majorité au Parlement. Frères d'Italie était le principal parti d'une coalition de centre-droit qui doit maintenant former une alliance pour gouverner. 

    Mme Meloni est issue de la classe ouvrière romaine. Elle a occupé divers emplois, notamment en tant que serveuse et nounou, avant de devenir une femme politique à plein temps. En 2008, le Premier ministre Silvio Berlusconi l'a nommée ministre de la jeunesse du pays, la plus jeune personne à être nommée à ce poste. 

    Elle a fait de sa foi un élément majeur de sa campagne.

    Mme Meloni s'est décrite dans ses discours comme une chrétienne et a exprimé publiquement son admiration pour le pape Jean-Paul II. Elle garde une photo de Jean-Paul II et de Sainte Thérèse de Calcutta sur son bureau et a exprimé son désir de rencontrer le pape François en personne - une quasi-certitude si elle devient Premier ministre. 

    "Je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis chrétienne, et vous ne pouvez pas m'enlever cela", a déclaré Meloni dans un discours en 2019. 

    Meloni - qui a été élevée par une mère célibataire à Rome - a maintenant une fille avec son partenaire Andrea Giambruno, bien que les deux ne se soient jamais mariés. 

    Elle soutient plusieurs politiques pro-vie et pro-famille.

    Dans un discours prononcé devant le parti Vox en Espagne au début de l'année, Mme Meloni a résumé sa plateforme pro-vie et pro-famille : "Oui aux familles naturelles, non au lobby LGBT, oui à l'identité sexuelle, non à l'idéologie du genre, oui à la culture de la vie, non à l'abîme de la mort."

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  • Ce 27 septembre à Bruxelles : présentation du Manuel de Bioéthique

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  • Le pape François déplore la perte de sens spirituel dans la vie de nombreux jeunes d'aujourd'hui

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    D'Hannah Brockhaus sur Catholic News Agency :

    Le Pape François : Les jeunes manquent du "capital spirituel" qui donne un sens à la vie.
     
    24 septembre 2022

    Le pape François a déploré samedi la perte de sens spirituel dans la vie de nombreux jeunes d'aujourd'hui - un manque qui est souvent remplacé par une attention excessive aux biens matériels, a-t-il déclaré.

    "Les êtres humains, créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, sont des chercheurs de sens avant d'être des chercheurs de biens matériels. C'est pourquoi le premier capital de toute société est le capital spirituel", a-t-il déclaré lors d'une conférence internationale sur l'économie à Assise, en Italie, le 24 septembre.

    "Les jeunes souffrent particulièrement de ce manque de sens", a déclaré le pape. "Face à la douleur et aux incertitudes de la vie, ils trouvent souvent leur âme épuisée des ressources spirituelles nécessaires pour traiter la souffrance, la frustration, la déception et le chagrin."

    "Regardez le taux de suicide chez les jeunes, comment il a augmenté", a-t-il ajouté.

    "La technologie peut faire beaucoup : elle nous apprend le 'quoi' et le 'comment' : mais elle ne nous dit pas le 'pourquoi', a-t-il dit, et ainsi nos actions deviennent stériles et n'apportent pas d'accomplissement à la vie, même pas à la vie économique."

    Le pape François a parlé de l'importance de la spiritualité dans une allocution prononcée devant les participants à The Economy of Francesco, une conférence organisée du 22 au 24 septembre à l'intention de jeunes économistes, entrepreneurs et chercheurs du monde entier.

    Cette initiative faisait suite à l'appel lancé par le pape François aux jeunes pour qu'ils construisent "un autre type d'économie" fondé sur une plus grande attention aux pauvres et à l'environnement.

    François s'est rendu à Assise pour la dernière journée de la rencontre, le 24 septembre. Avant de s'adresser aux participants, le pape a regardé un sketch basé sur Isaïe 21:1-12, suivi d'une méditation sur la signification de ce passage de l'Écriture.

    Il y a également eu un spectacle musical, des présentations, une vidéo des deux premiers jours de la conférence et des témoignages de participants économistes, ainsi que de militants pour l'environnement, les droits des femmes et les questions sociales d'Italie, du Bénin, d'Argentine, de Thaïlande, du Kenya, d'Afghanistan et de Pologne.

    Je compte sur vous

    Tout au long de son discours, le pape François a insisté sur la nécessité pour les jeunes adultes de mettre leur énergie et leur créativité à profit, de manière pratique, pour construire une économie plus juste.

    "Vous les jeunes, avec l'aide de Dieu, vous savez ce qu'il faut faire, vous pouvez le faire", a-t-il déclaré.

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