De zenit.org :
Une campagne très orchestrée contre Jean-Paul II sous le prétexte d’abus
Une émission de télévision, un livre avec des accusations contre saint Jean-Paul II, deux réactions d’évêques polonais : analyse et réflexions
Des documents des services secrets de l’époque communiste polonaise ont été utilisés comme sources privilégiées pour l’émission, et la conclusion – selon le journaliste et la chaîne de télévision – est que l’archevêque Wojtyla a cherché à dissimuler les abus et les agresseurs.
Deux jours plus tard, dans la même semaine, Ekke Overbeek, journaliste néerlandais, a rendu public le livre « Maxima culpa : Jean-Paul II savait ». Le livre était accompagné d’une lettre introductive aux lecteurs. Dans le même temps, la couverture du magazine Newsweek présentait une photo de Jean-Paul II avec le titre « The Hidden Truth about Paedophilia » (La vérité cachée sur la pédophilie). Le livre approfondit les accusations de dissimulation de Jean-Paul II lorsqu’il était archevêque de Cracovie.
La même semaine, d’autres médias, comme le journal progressiste de gauche Gazeta Wyborcza, ont lancé des accusations d’abus contre le prédécesseur de Mgr Wojtyla, le cardinal Adam Sapieha, suggérant même une relation entre les deux hommes. Les accusations contre le cardinal Sapieha sont fondées sur les affirmations d’un prêtre collaborateur du régime communiste, Anatol Boczek qui a, en réalité, fait des déclarations aux services secrets polonais de l’époque (sources utilisées par le journaliste de l’émission télévisée et également pour le livre), après que Sapieha l’avait suspendu précisément pour ce collaboration au communisme. Ces accusations ont déclenché un débat public qui s’est terminé au Parlement.
Le mercredi 8 mars dernier, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a défendu publiquement la réputation de Jean-Paul II, qualifiant de « très douteuses » les accusations portées contre le souverain pontife. « Je défends notre pape parce que, en tant que nation, je sais que nous devons beaucoup à Jean-Paul II. Peut-être lui devons-nous tout ! » a-t-il déclaré. Il a également souligné que ceux qui ont lancé ces accusations proviennent de milieux qui promeuvent une guerre culturelle dans le pays.
Le lendemain, le jeudi 9 mars, le Parlement polonais a voté une résolution pour défendre le nom de Jean-Paul II : le Parlement « condamne énergiquement la campagne médiatique honteuse, fondée dans une large mesure sur des documents d’un régime communiste violent, dont le grand pape saint Jean-Paul II fait l’objet, le plus grand Polonais de l’histoire », indique la résolution. Dans une autre partie, il ajoute : « Nous ne permettrons pas la violation de l’image d’un homme que le monde libre tout entier reconnaît comme un pilier de la victoire sur l’empire du mal. »




Les deux principales confessions religieuses congolaises, la catholique et les protestantes, ont demandé jeudi à l’Union européenne et à ses États membres – et en particulier à la Belgique – une « implication sincère » à l’égard de la République démocratique du Congo (RDC), un pays en proie à des décennies de violences et qui doit organiser des élections générales à la fin de l’année. Une délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), principale fédération protestante du pays, a mené durant quatre jours une « mission de plaidoyer » à Bruxelles, auprès de responsables belges et européens, rencontrant notamment l’archevêque de Malines-Bruxelles, cardinal Jozef De Kesel, et le nonce apostolique auprès de l’Union européenne, Mgr Noel Treanor.
Les combats se poursuivent dans l’Est du Congo entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise, malgré un nouveau cessez-le-feu annoncé à Luanda début mars et la faiblesse de son armée oblige Kinshasa à sous-traiter sa sécurité et sa diplomatie. Lu sur le site web « afrikarabia »: