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Politique - Page 223

  • Pour combattre l'injustice ou la tyrannie : prier avant d'agir

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    Réflexions d’un moine publiées sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Du siècle passé on garde en mémoire, émergeant au-dessus de l’âpre mêlée, des géants qui surent s’opposer aux tyrannies du moment, affronter les totalitarismes, les durs comme les mous.

    La stature de Soljénitsyne tranche sur le siècle ; venu du système marxiste, qu’il sut dénoncer ensuite, il a payé ce retournement au prix d’années de déportation. Mais, comme il l’écrit, le paradoxe est qu’« il a acquis la liberté grâce à la prison. »

    Autre géant, le Père Popieluszko, assassiné à 37 ans pour avoir provoqué le pouvoir polonais par sa parole, assénée chaque dimanche. J’ai pu visiter sa paroisse peu après sa mort, lorsque Solidarnosc venait d’être interdit après un temps de libéralisation. Elle faisait penser à une forteresse assiégée par la ville de Varsovie, encastrée entre des ronds-points et supermarchés. L’ensemble paroissial, grillagé, avec l’église au centre, entourée d’un jardin, s’étendait sur deux à trois petits hectares. La tombe du Père, immense, en occupait une large part. En forme de croix, elle mesurait quelque deux mètres de long et assemblait les 50 énormes grains d’un grand chapelet déployé sur la prairie. Sur la grille du jardinet, des dizaines de banderoles donnaient le message interdit sur la voie publique : elles résumaient la doctrine prohibée de Solidarnosc, mais dans une version plus mystique : « Il nous reste encore à faire la grève… de l’alcool ». À l’intérieur de l’église, des dessins d’enfants du catéchisme résumaient le sens du don de la vie du prêtre. L’un d’entre eux, tracé au crayon, montrait le martyr bras en croix, tenant l’hostie et le calice, encadré par deux gendarmes qui le bastonnaient. La vie séculière, à dix mètres de là, ronronnait avec sa circulation urbaine, incapable de répondre au cri de la foi.

    Je logeais chez les bénédictines de Varsovie. Ayant confié mon admiration pour un tel témoignage, de la part tant du prêtre que de sa paroisse et du pays « réel », j’ai entendu la supérieure me répondre avec justesse qu’en Pologne on trouvera toujours une jeunesse convaincue et provocante avec panache, mais, en revanche globalement, ces jeunes sont trop rarement capables de faire l'oraison quotidienne d'une demi-heure à heure fixe. Cela donne à réfléchir sur la stratégie à opposer à une société qui endort les âmes pour mieux les broyer. La croisade nécessaire commence au fond des cœurs, face à Dieu.

    Mère Teresa, autre grande figure emblématique, priait beaucoup ; elle a ainsi jeté à la mer des montagnes d’injustice par son oraison. En même temps, elle a su parler en transgressant la langue de bois, obligatoire à Oslo, quand elle reçut le Prix Nobel de la paix : l’avortement y fut déclaré sans fard comme étant le grand fléau de notre temps, ce qui entretient la guerre endémique sur la planète. La transgression fut d’abord, ici, celle de la plainte devant Dieu, avant de remettre de l'ordre dans les affaires des hommes, et c’est là la prudence la mieux assurée, à la hauteur du présent enjeu.

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  • Avec l’avortement, l’Etat de droit est inversé, ce n’est plus tuer mais refuser de le faire qui est criminel.

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    En France, il est aussi question d'un allongement du délai durant lequel la pratique de l'avortement est autorisée; de Jean-Marie Le Méné sur gènéthique.org :

    « L’avortement est moins une question de morale personnelle qu’une arme politique absolue »

    14 décembre 2020

    Alors que le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) vient de livrer une opinion sur l’avortement (cf. Délai pour pratiquer une IVG : le CCNE fait naufrage), Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, réagit pour Gènéthique.

    Gènéthique : A la demande du gouvernement, le CCNE vient de se prononcer concernant l’extension du délai légal pour avorter, estimant qu’il n’a pas d’objection éthique à allonger ce délai. Comment réagissez-vous à cette annonce ?

    Jean-Marie Le Méné : Aucun problème éthique pour le comité d’éthique étatique. Cette opinion favorable à l’allongement de l’avortement à 14 semaines ne décevra que ceux qui pensent encore que le CCNE est chargé d’exprimer un point de vue moral sur des questions de sociétés. Il n’y a pas lieu d’en être surpris, ni même affligé. Le comité d’éthique, créé pour soumettre la morale naturelle aux exigences de la modernité, est rigoureusement fidèle à sa mission. Le CCNE a généralement soutenu toutes les transgressions auxquelles il doit accoutumer l’opinion publique. En l’espèce, les gynécologues-obstétriciens sont majoritairement opposés à l’allongement du délai d’accès à l’avortement. Qu’à cela ne tienne, le comité d’éthique prend le prétexte des quelques femmes qui avorteraient hors délai à l’étranger pour ouvrir la possibilité légale à toutes les autres d’avorter encore plus tard, au nom de l’égalité d’accès, fût-ce au pire. Le CCNE est un outil politique, pas une autorité morale.

    G : Cet avis s’inscrit dans un ensemble législatif : multiplication des propositions de loi sur l’avortement, cavalier budgétaire dans le PLFSS, amendement dans la proposition de loi qui vise à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification. Pourquoi tant de précipitation dans une période où la France traverse une crise sanitaire ?

    JMLM : Les gens ne comprennent pas que la légalisation de l’avortement est moins une question de morale personnelle qu’une arme politique absolue. Un Etat qui préfère qu’une mère supprime son enfant avec la complicité de la médecine, parce qu’il a peur de passer pour l’adversaire des femmes en soutenant la maternité, est prêt à tout trahir. L’avortement produit un effet cliquet, crante les progrès sociétaux et condamne à la marche en avant les yeux fermés. Il n’y a pas une seule transgression nouvelle qui, pour circonvenir les hésitants, n’invoque l’avortement. Puisque nous avons été capables de légaliser l’avortement, nous pouvons bien accepter la PMA pour toutes, le remplacement des animaux de laboratoire par des embryons humains, l’eugénisme et les chimères, bref toutes les folies de la marchandisation du vivant qui font la fortune des transhumanistes et de leurs bretteurs d’estrade. L’avortement est un dogme qui ouvre toutes les portes. Ne pas y adhérer, c’est renoncer aux mandats électifs, aux médias, aux hautes responsabilités dans beaucoup de professions. L’avortement est un critère de sélection pour appartenir au camp du bien, un brevet de soumission au progressisme et un instrument d’asservissement des consciences depuis près d’un demi-siècle.

    G : Le nombre d’avortements est en progression croissante depuis 3 ans. Comment l’expliquez-vous ? Quelles mesures seraient à prendre pour endiguer cette recrudescence ?

    JMLM : Personne ne risque plus sa vie, sa réputation, sa carrière et ses émoluments à réfuter ce nouvel ordre immoral parce que s’y opposer peut conduire en prison. Si toutefois l’on voulait diminuer le recours à l’avortement, il faudrait d’abord arrêter de souhaiter un retour à « l’esprit de la loi Veil ». La loi Veil n’est pas la solution, mais le problème. Elle est, par construction, une loi évolutive et féconde qui contient le scénario de tout ce qu’elle ne cesse d’engendrer. La malice de l’avortement ne réside pas dans l’excès d’une pratique qui passerait de 12 à 14 semaines. L’enfant ne meurt pas moins à 12 qu’à 14 semaines. La loi Veil, dans sa logique, est appelée à disparaître dès lors que l’avortement sera considéré comme une pratique bienfaisante, ce qui est en bonne voie. Pourtant, avec ou sans loi, il conviendrait de rappeler que l’homicide ne saurait être le geste d’un médecin. Enfin, il est nécessaire de sortir l’avortement de la sphère exclusive des femmes. La chaîne des mensonges indispensables qui le permet (depuis la négation de l’humanité de l’embryon et l’éviction du père jusqu’au déni des conséquences) est telle qu’elle n’impacte pas que les femmes mais la société dans son ensemble. Avec l’avortement, l’Etat de droit est inversé, ce n’est plus tuer mais refuser de le faire qui est criminel. Si cela était dit et compris, se fixer une diminution du taux de recours à l’IVG deviendrait une évidence.

  • Culte : appel à l'aide pour interpeller une nouvelle fois le Conseil d'Etat

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    Chers amis

    Cela n’a pu vous échapper : grâce à une requête déposée par la communauté juive, le conseil d'Etat a reconnu que l'interdiction du culte est inconstitutionnelle et a obligé le gouvernement à prendre de nouvelles mesures pour permettre la pratique publique des religions reconnues.

    Suite à cela, le gouvernement a décidé d’autoriser les cérémonies religieuses jusqu'à un maximum de 15 personnes présentes. Cette mesure est en vigueur à partir du 13 décembre, indépendamment de la taille de l’édifice, qu’il s’agisse d’une chapelle, de la cathédrale de Tournai ou de la basilique de Koekelberg. Certains de ces édifices sont aussi des musées, activité qu’ils pourraient exercer avec une assistance bien plus nombreuse que pour l’eucharistie !

    Cette disposition du gouvernement est ridicule et méprisante envers les croyants et la constitution. Elle ne fait de plus que contourner l'arrêt du conseil d'état en dépit du bon sens et touche durement nos communautés chrétiennes.

    Sur avis de nos avocats, nous avons décidé d'interpeller une nouvelle fois le Conseil d'État au sujet de cette interdiction de facto du culte.

    Le succès de la semaine dernière a marqué un coup d’arrêt dans notre action juridique et notre collecte de fond, mais nous avons donc toujours besoin de votre aide pour défendre notre droit à recevoir les sacrements !

    Vous pouvez toujours contribuer de plusieurs manières, à savoir:

    • en faisant un virement sur BE93 0837 8173 9167, au nom de Wouter J.M. Suenens. (ce compte sera exclusivement utilisé pour cette action) ; 
    • ou avec le lien Paypal https://paypal.me/pools/c/8uY2IMW8rx ;
    • ou en faisant suivre ce message à tous vos amis ou connaissances disposés à soutenir l'initiative ;
    • enfin en soutenant par votre prière notre action, qui est entre les mains de la Providence.

    Depuis le début de notre action de la semaine dernière - avant la décision du Conseil d'Etat – nous avons récolté un peu plus de 3000 euros, que nous utiliserons intégralement pour financer cette procédure devant le Conseil d'Etat.

    Cependant, nous sommes toujours à la recherche d'environ 80 personnes souhaitant faire un don de 50 euros. Bien sûr, tout autre montant, quelle que soit sa taille, est plus que bienvenu.

    Si vous souhaitez nous aider d'une autre manière, ou pour toute question, n'hésitez pas à nous contacter à herwigdufaux@mac.com.

    Comme pour notre précédente collecte de fonds, nous retournerons, si nécessaire, les dons excédentaires au pro rata de nos donateurs après la fin de notre campagne. Et si cela s'avère impossible, nous en ferons don à une association belge ayant un but similaire ou dont l'activité est en ligne avec les enseignements de l'Église catholique.

    Nous vous remercions de votre aide.

  • François censuré chaque fois qu'il s'exprime sur l'avortement

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo); traduction sur Diakonos.be :

    Le Pape François censuré, chaque fois qu’il s’exprime contre l’avortement

    Sachant qu’entendre un Pape revenir sur ce sujet ne manquera pas d’en irriter beaucoup… »

    C’est par cet avertissement que le Pape François introduit les paroles dures qu’il consacre à l’avortement dans son dernier livre « Un temps pour changer », en vente le 1er décembre dans le monde entier.

    Et c’est bien ce qui se passe. Chaque fois qu’il aborde ce sujet, François n’a plus très bonne presse.  En fait, on l’ignore même systématiquement.

    Et pourtant, le Pape s’est justement exprimé à plusieurs reprises ces derniers contre l’avortement, dont se rend notamment complice son Argentine natale, où le président actuel, le péroniste Alberto Fernandez, tente de faire approuver une loi qui libéraliserait la mise à mort des enfants à naître.  La loi est passée au Congrès ce 11 décembre avec 131 pour, 117 voix contre et 6 abstentions.  Mais c’est au sénat que se déroulera le vote décisif, comme en 2018 où les sénateurs ont rejeté une loi pro-avortement similaire elle aussi approuvée par le Congrès par 129 voix contre 125 et une abstention.

    *

    Le Pape a ouvert les hostilités dans une lettre manuscrite adressée le 22 novembre à un réseau de femmes des quartiers populaires de Buenos aires qui se battent depuis 2018 contre la légalisation de l’avortement.

    Settimo Cielo a reproduit cette lettre dans son intégralité qui, dans son passage le plus dur, pose ces deux questions : « Est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?  Est-il juste de louer les services d’un tueur à gages pour résoudre un problème ? ».

    *

    Des paroles à ce point tranchantes n’ont pas pu échapper par mégarde à Jorge Mario Bergoglio étant donné qu’il les réitère telles quelles dans son livre « Un temps pour changer », à l’intérieur de ce raisonnement :

    « Je ne peux pas me taire sur les 30-40 millions de vies à naître qui sont éliminées chaque année à cause de l’avortement, selon les données de l’OMS.  Cela me fait mal de constater que dans de nombreuses régions soi-disant développées, on promeut cette pratique parce que les enfants à naître sont handicapés ou non planifiés.  Mais la vie humaine n’est jamais un poids.  On doit lui faire une place, pas l’éliminer. »

    « L’avortement est une grave injustice.  Elle ne peut jamais être l’expression légitime d’une autonomie et de pouvoir.  Si notre autonomie exige la mort de quelqu’un, alors cette autonomie n’est rien d’autre qu’une cage en fer.  Je me pose souvent deux questions : est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?  Est-il juste de recruter un tueur à gages pour résoudre un problème ? ».

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  • Janvier-février 2021 : l'Université de la Vie, à Liège

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    UDV LIÈGE

    L’édition 2021 abordera le thème suivant :

    MIEUX COMPRENDRE LA NOTION DE DIGNITÉ HUMAINE
    POUR MIEUX LA DÉFENDRE

    LUNDIS 11, 18, 25 JANVIER ET 1ER FEVRIER 2021

    4 soirées de formation bioéthique pour 
    s’informer et se former sur les questions bioéthiques d’actualité.

    Comme pour les sessions des années antérieures, voici l’invitation à participer aux soirées de l’Université de la vie d’Alliance VITA 2021.

    Il s’agit d’un cycle de formation bioéthique qui a lieu chaque année en janvier, pour s'informer et se former sur toutes les questions bioéthiques actuelles.

    S’appuyant sur l’expérience de ses services d’écoute et son analyse des textes législatifs, politiques, scientifiques, Alliance VITA propose, dans ce cycle de formation, un panorama des grandes questions bioéthiques pour comprendre les enjeux actuels et agir au service de la vie.

    Les interventions s’appuient sur des expériences concrètes, certaines issues des services d’écoute ou de l'expérience propre à l'intervenant.

    Cette année, étant donné la situation de sécurité Coronavirus, tout se fera par réunion/vidéoconférence. A toute personne inscrite, sera envoyé un carnet du participant chez elle pour lui permettre de suivre les vidéos à chaque soirée.

    En ce cas de confinement strict tel que nous le vivons, un lien d’accès Internet sera envoyé à chaque participant afin qu’il puisse suivre les 4 soirées de formation directement de chez lui (plus la soirée du 07/01/2020 qui sera une soirée de présentation purement belge..).

    Un plus, cette année : le prix d’inscription n’est que de 15 € par personne (nous contacter en cas de difficultés pour l’inscription ou le paiement).

    Chaque lundi, nous nous connectons ensemble par vidéo avec le lien qui vous sera envoyé par mail, via la ville à laquelle vous serez inscrits. (ex : UDV LIÈGE…) Nous visionnons ensemble une vidéo d’1h30 de formation élaborée par Alliance VITA. Ensuite, pour ceux qui le souhaitent, nous pourrons échanger quelques instants sur les sujets qui ont été abordés dans la vidéo.

    Par facilité, nous nous répartissons les personnes : vous nous répondez à l’adresse mail udv.liege@gmail.com avec le nom de la personne avec laquelle vous aimeriez suivre les soirées. Cette personne vous recontactera et vous donnera le lien pour l’inscription.

    Attention, pour recevoir par courrier le carnet du participant, il est nécessaire de s'inscrire

    DES QUE POSSIBLE  Tenez-nous au courant !

    A très bientôt, Pour l’UDV Liège,

    les organisateurs

    udv.liege@gmail.com

  • "Nous allons en justice pour la liberté d'exercice collectif du culte et pour nos libertés fondamentales"

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    D'amis qui mènent une action dans les tribunaux francophones en parallèle avec une autre action menée dans les tribunaux du nord du pays :

    Ce mardi 8 décembre, nous avons introduit un référé devant le président du tribunal de première instance pour demander la levée de l'interdiction de l’exercice collectif du culte suite au comité de concertation du 27 novembre. 

    Le même jour, le Conseil d’Etat a confirmé que cette interdiction portait atteinte aux libertés fondamentales. L'autorisation dans la limite de 15 personnes, entérinée par l’arrêté ministériel du vendredi 11 décembre, n’est pas proportionnée et constitue toujours une atteinte à la liberté de culte. Après un report, notre avocat plaidera au civil contre cette mesure vendredi 18 décembre. 
    En parallèle, nous saisirons en début de semaine le Conseil d'Etat contre le nouvel arrêté. Pour assumer les frais des recours, nous faisons appel à un financement collectif, car l’union fait la force.
     
    Pour contribuer:
  • Suspension / limitation des cultes : quelques réflexions

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    D'un ami :

    En Belgique, les catholiques, singulièrement les évêques et une partie du clergé semblent timorés à l’extrême quand il s’agit de demander la reprise du culte public.

    Pourtant c’est une très grave erreur (et dans le cas de certains, probablement un péché très grave).

    • Notons qu’en demandant la reprise DES cultes, les catholiques ne demandent pas un privilège mais un droit pour toutes les religions.
    • Réclamer la reprise du culte public revient, du point de vue humain et juridique, à demander le respect de la Constitution du peuple belge, qui stipule

    « article 19 - La liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière, sont garanties, sauf la répression des délits commis à l'occasion de l'usage de ces libertés. »

    Les catholiques sont moralement tenus de se montrer solidaires du reste de la population en exigeant le strict respect des libertés constitutionnelles, qui ne peuvent être restreintes que des lors qu’une forme de leur exercice présente un trouble pour l’ordre public.

    • Etant moralement tenus d’être soucieux de la santé de tous et d’être solidaire avec le personnel soignant, les catholiques doivent, en tout lieu, respecter les gestes sanitaires demandés tels que le port du masque, pratiquer une grande hygiène des mains (lavage et désinfection) et respecter la distance physique entre personnes, en ce compris dans les églises.
    • La plupart des lieux publics sont aujourd’hui ouverts, seuls sont interdites les activités qui ne permettent a priori pas de se tenir à moins de 1,5 mètre l’un de l’autre et avec le masque (impossible pour le coiffeur de se tenir à 1,5 mètre de son client, ou pour des clients de boire ou manger dans l’horeca en portant le masque, de même pour les repas entre membres de ménages différents, etc)

    Il est considéré comme sanitairement non dangereux d’être dans un magasin, de quelque nature qu’il soit, du moment que les clients se désinfectent les mains à l’entrée, portent le masque, se tiennent à 1,5 mètres les uns des autres et qu’il y ait n’importe quel nombre de personnes au total du moment que ce ne soit pas plus de 1 par 10 m².

    Il n’y a aucune raison scientifique pour penser que le virus se propage plus vite dans une église que dans un magasin, bien au contraire, puisque les fidèles restent à leur place alors que les clients d’un magasin bougent sans cesse.

    Pire encore, les églises restent ouvertes pour la prière personnelle sous réserve du respect des normes générales (les même que dans les magasins), de sorte qu’une cathédrale peut accueillir 100 personnes simultanément pour la prière personnelle mais pas plus de 15 pour la messe. Ceci est évidemment absurde.

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  • La folie verte à l'assaut des Pays-Bas

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La folie verte tente de détruire les Pays-Bas

    10-12-2020

    Nous publions l'article écrit par Hugo Bos*, "La folie verte qui tente de détruire les Pays-Bas". Cet article met en évidence les données de l'idéologie écologiste en Hollande. Il s'agit d'un extrait du XIIe Rapport sur la doctrine sociale de l'Église de l'Observatoire Cardinal Van Thuân récemment publié par les Edizioni Cantagalli, Sienne. 

    *****

    Au début de l'année 2020, j'ai eu l'honneur d'éditer le livre "Le vert est le nouveau rouge", en collaboration avec un comité d'étude de la Fondation Civitas Christiana. L'objectif était de dénoncer les manœuvres écologistes et d'aider les Pays-Bas à faire face aux menaces qui, jour après jour, au nom de l'écologie, pèsent sur les secteurs qui font encore fonctionner notre société.

    Ce nouveau socialisme vert est très actif en Europe du Nord. Il véhicule l'idée que l'agriculture moderne, la construction, les routes, les bateaux, les transports, l'industrie, la production industrielle, etc. sont basés sur un système qui exploite l'environnement et met en danger la terre.

    Selon le socialisme vert, la recherche légitime du profit basée sur le droit à la propriété privée, bien qu'elle rende possible un tel système de production, est responsable d'un changement climatique aux conséquences catastrophiques pour les générations futures.

    Aujourd'hui, le peuple néerlandais est confronté à un problème de conscience majeur. Selon une fausse alternative, diffusée par une puissante propagande internationale de guerre psychologique :
    - Soit nous continuons à produire et à maintenir notre mode de vie, émettant ainsi du CO2 et de l'azote, jugés responsables d'une catastrophe environnementale ;
    - Soit nous nous inclinons devant les prophètes de l'écologie, produisons moins, vivons un mode de vie plus primitif, sans grandes prétentions, sous une Gouvernance Globale, et ainsi "calmons la fureur de la nature".

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  • Limitation de la reprise des cultes à 15 participants : réaction des auteurs de la « Lettre ouverte au Premier ministre belge »

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    Ce 10 décembre, les auteurs de la Lettre ouverte au Premier ministre (www.pourlamesse-voordemis.be – qui a récolté plus de 13.000 signatures) ont réagi au pré-accord et à la limite fixée à 15 participants dans un Communiqué :

    « Communiqué de presse suite à la reprise des cultes limités à 15 participants

    Bruxelles, 10 décembre 2020.

    Avec probablement les près de 13.000 signataires, les auteurs de la lettre ouverte adressée au Premier Ministre Alexander De Croo (www.pourlamesse-voordemis.be) prennent acte de la décision de principe de reprise des cultes publics en Belgique, limités à une jauge de 15 personnes.

    Saisi en référé par la communauté juive anversoise, le conseil d’Etat a rétabli ce mardi 8 décembre la liberté de culte garantie par la Constitution et la convention européenne des droits de l’homme.

    Ce mercredi 9 décembre 2020, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a rencontré les représentants des différents cultes. Il a été convenu que, sous réserve d'un accord de gouvernement,es célébrations “publiques” pour 15 personnes pourront reprendre dès ce dimanche 13 décembre.

    Les pré-accords qui ont été rendus publics posent cependant de nombreuses questions:

    • D’une part, on évoque le principe de 10 m2 par personne et de l’autre on limite les assemblées à 15 personnes quelle que soit la taille des lieux de culte. Quel est le sens d’une telle limitation pour une église de 300 places ou une cathédrale de 1.000 places assises? Est-il normal d’imposer un même nombre pour une chapelle et un énorme édifice?
    • Pourquoi la limitation à 15 participants ne tient-elle pas compte des protocoles sanitaires mûrement réfléchis par des experts, mis en place et consciencieusement appliqués dans les lieux de culte durant la période entre le premier et deuxième confinement ?
    • Les célébrations, les besoins de spiritualité et de sens seraient-il réduits à des besoins “moins que non-essentiels” ?
    • La liberté du commerce (par exemple les grandes surfaces), la liberté de l’industrie (par exemple le secteur de la construction) et la liberté de culte ne seraient plus garanties de la même manière? N’ya-t-il pas discrimination de fait?
    • Pourquoi ne pas accorder la même confiance aux cultes pour faire respecter les consignes sanitaires (distanciation sociale, port du masque, gel hydroalcoolique etc.)?

    C’est ensemble, avec les soignants et la prudence de tous, que nous traverserons cette pandémie.

    Les auteurs de la lettre ouverte relaient l’appel des évêques pour redoubler de créativité afin de permettre au plus grand nombre de vivre ce temps de l’Avent et la fête de Noël : multiplication des messes, initiatives via internet, ouverture des églises avec un accueil renforcé et visite de la crèche, distribution de repas solidaires, appels téléphoniques aux isolés de toutes conditions, etc.

    La lettre ouverte au premier ministre reste active. Il est toujours possible de la signer pour relayer ces interrogations et soutenir la liberté de culte public.

    Signatures et site: https://www.pourlamesse-voordemis.be

    Page Facebook:

    https://www.facebook.com/pourlamesse.voordemis.be »

    JPSC

  • Quand une jauge débile est imposée au culte

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    Ce ne sont pas nos évêques coucouche panier qui risqueraient de tenir des propos clairs et offensifs tels que ceux de l'archevêque de Paris lorsqu'on tentait d'imposer une jauge de 30 personnes (le double de la nôtre) dans les églises de l'Hexagone :

    Confinement - Coup de fil à Mgr Michel Aupetit

    Podcasts
    Émission du 25 novembre 2020 : « 30 personnes dans une petite église de village, on comprend mais on a des paroisses parisiennes où ils viennent à 2000. On s’arrêtera à 31? C’est ridicule »
    Mgr Aupetit réagit aux mesures prises par le gouvernement et annoncées hier par Emmanuel Macron pour la reprise des cultes et la jauge fixée à 30 personnes par messe.
  • Turquie : la minorité chrétienne opprimée et exploitée

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    De Kerknet.be :

    Les chrétiens en Turquie sont opprimés et exploités

    9 DÉCEMBRE 2020

    Avec la montée du nationalisme turc, les droits des chrétiens en Turquie sont également de plus en plus érodés, selon l'ICC et le MEC.

    Les organisations de défense des droits de l'homme International Christian Concern (ICC) et Middle East Concern (MEC) se plaignent dans un rapport que la minorité chrétienne en Turquie est systématiquement opprimée et exploitée, car les politiciens nationalistes gagnent une popularité considérable auprès d'une majorité de la population turque grâce à cette approche. Mais alors que l'hostilité à l'Islam des politiciens populistes se limite souvent chez nous à de la démagogie, en Turquie, le statut juridique des chrétiens individuels et de leurs lieux de culte et institutions est de plus en plus érodé.

    Selon les deux organisations, les chrétiens sont traités comme des citoyens de seconde zone et leurs droits religieux et civils servent de monnaie d'échange dans les négociations. De plus, depuis la persécution dans l'Empire ottoman à aujourd'hui, les chrétiens ne constituent qu'une petite minorité, représentant environ 0,2 % de la population totale. La grande majorité du pays, plus de 90 % de la population, est musulmane. Selon le rapport, l'échec du coup d'État de 2016 contre le président Recep Tayyip Erdoğan a conduit à une introduction accélérée de l'agenda nationaliste islamique. En conséquence, les voix démocratiques sont de plus en plus souvent réduites au silence et la subordination des chrétiens est encore plus encouragée.

    L'identité islamique est de plus en plus mise en avant comme un élément essentiel de la nationalité turque. En conséquence, la sous-évaluation du statut juridique des citoyens chrétiens et de leurs institutions se perpétue au détriment de leur patrimoine, de leur présence culturelle et de leurs droits religieux. Aujourd'hui, le rapport affirme que même la réécriture de l'histoire ne se retient plus.

    Source : CPI/CNA