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Politique - Page 335

  • Quel mal ont donc fait les Chrétiens d'Orient pour qu'on leur accorde si peu de considération ?

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    De Monseigneur Gollnisch sur le Figaro Vox (lefigaro.fr):

    «Quel mal ont fait les Chrétiens d'Orient pour qu'on leur accorde si peu de considération ?»

    «Quel mal ont fait les Chrétiens d'Orient pour qu'on leur accorde si peu de considération ?»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La bienveillance des pays occidentaux envers les Chrétiens d'Orient, si nécessaire soit-elle, ne suffit pas à leur rendre justice, considère Mgr Gollnisch. Les Chrétiens d'Orient font partie de notre civilisation, la civilisation de la Méditerranée, et doivent être considérés comme tels, souligne l'homme d'Eglise.

    Monseigneur Gollnisch est directeur général de l'Œuvre d'Orient et Vicaire général de l'Ordinariat des catholiques orientaux en France. En 2016, il a publié Chrétiens d'Orient, résister sur notre terre (Cherche midi).

    Il est temps de redécouvrir l'unité de la civilisation méditerranéenne, notre civilisation.

    De l'Andalousie à la Turquie, de l'Algérie à la Provence, du Maroc à la Grèce et à la Croatie, les paysages se ressemblent, travaillés par les mondes grec et latin, araméen et arabe, égyptien et berbère. Les oliviers, les vignes, les palmiers, les collines qui descendent vers la mer, les pêcheurs, les chants, les temples: voici cette civilisation méditerranéenne, une et multiforme, liée à l'Afrique et à l'Arabie, à la Perse et à l'Europe centrale.

    Comment oublier ce que nous devons aux civilisations égyptienne, araméennes, et assyro-babylonienne? La Méditerranée que tant de gens du nord aiment rejoindre aux beaux jours ne saurait être une division entre deux mondes. Ce serait couper en deux notre propre civilisation, notre propre corps. Il est clair qu'une minorité musulmane se déploie en Europe, dans des pays qui n'y étaient pas habitués, ni préparés. Cela pose les problèmes que nous savons, qui ne sont pas insurmontables mais qui exigent des uns et des autres un retour sur soi-même, une conversion et une clarification qui pourront être bénéfiques à chacun.

    Au sud et à l'est de notre Méditerranée commune, il y a des chrétiens enracinés là depuis deux mille ans.

    Qu'est-ce que les chrétiens disent d'eux-mêmes? Qu'est-ce que les musulmans disent d'eux-mêmes? Et qu'est-ce que la laïcité dit d'elle-même, à un moment où plusieurs confondent la laïcité des pouvoirs publics, celle des services publics, de l'espace publique ou de l'opinion publique. Le prix de la laïcité a été remis en 2017 aux Femen qui avaient envahi la Cathédrale Notre-Dame et l'église de la Madeleine: comment aider dans ces conditions ceux des musulmans réticents à intégrer la laïcité?

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  • Existe-t-il un droit à l'émigration ?

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    Du site Breizh Info :

    Italie. Mgr Giampaolo Crepaldi : « Il n’existe aucun droit à l’émigration » [Interview] 

    « La Doctrine sociale de l’Église est claire : les peuples doivent rester dans leur Patrie. La politique décide si elle accueille ou non, la religion, elle doit annoncer le Christ. Mais peut-être certains l’ont-ils oublié… » Cette opinion énoncée par l’archevêque de Trieste, monseigneur Crepaldi, dans un entretien accordé au journal La Verità, que nous reproduisons ci après, semble en totale contradiction avec les propos du pape François et de la majorité de l’Église, notamment en Italie, où celle-ci est considérée comme la première force d’opposition au gouvernement italien.

    A lire quelques écrits du pape sur l’accueil des migrants, on a l’impression de se retrouver devant un nouveau dogme. Il y a, bien sûr, un besoin impératif d’assistance humanitaire, mais il faut faire la distinction entre assister et accueillir. Et la doctrine sociale de l’Église catholique ne prône pas l’accueil inconditionnel si souvent prêchée et connotée politiquement. La Verità a rencontré Mgr Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste et président de l’Observatoire International Cardinal Van Thuân sur la doctrine sociale de l’Eglise, pour chercher à comprendre comment interpréter le problème sans tomber dans des slogans à l’emporte-pièce.

    La Verità : Mgr Crepaldi, les appels à accueillir [les migrants] se multiplient souvent aussi de la part d’hommes d’Eglise. Quels sont les critères que nous donne la Doctrine Sociale de l’Eglise pour affronter le problème des migrations sans tomber dans un angélisme béat ?

    Mgr Crepaldi : « Les migrants ne pouvant tous arriver à Lampedusa et être accueillis, il faut se pencher sur le problème avec une bonne politique, laquelle doit toujours rechercher le Bien Commun qui n’est pas seulement celui des migrants mais aussi celui de la nation qui les accueille et celui de la communauté universelle ».

    La Verità : C’est-à-dire ?

    Mgr Crepaldi : « C’est-à-dire que les politiques doivent considérer les besoins des demandeurs d’asile mais aussi s’interroger sur les possibilités réelles d’intégration. Outre l’assistance immédiate, il y a d’autres problèmes ».

    La Verità : Lesquels par exemple ?

    Mgr Crepaldi : « Combattre les structures criminelles qui organisent les passages de migrants, décourager la complicité de certaines ONG, ne pas décharger toutes les responsabilités sur l’Italie mais favoriser la collaboration européenne et méditerranéenne. La charité personnelle met souvent le cœur en premier sans voir les obstacles mais la politique doit réguler l’accueil de façon structurée pour le bien de tous ».

    La Verità : Selon le dixième rapport de votre Observatoire, la question de la relation avec l’islam revêt clairement une importance politique et doit donc être jugée d’après les principes de la Doctrine Sociale.

    Mgr Crepaldi : « La politique doit avant tout connaitre les religions desquelles elle s’occupe sinon elle ne fait preuve d’aucune rationalité. Cela doit aussi s’appliquer à l’islam. C’est aussi le devoir de l’Eglise, en un certain sens, qui ne devrait pas se limiter à un seul dialogue interreligieux ou à prêcher un accueil général et inconditionnel. Même l’Eglise devrait évaluer l’islam – tout comme les autres religions, du reste – à la lumière des principes de la Doctrine Sociale ».

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  • France : la chasse au Bellamy est ouverte !

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    De Jérôme Cordelier sur le site de l'hebdomadaire Le Point :

    La chasse au Bellamy est ouverte (et c'est une bonne nouvelle pour LR)

    PARTI PRIS. Sitôt nommée, la tête de liste LR est devenue le nouveau bouc émissaire des bien-pensants. Une entrée en campagne parfaite !

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  • Marches pour le climat : une fanatisation abusive de l'enfance ?

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    Une opinion de Drieu Godefridi publiée sur le site de l'hebdomadaire "Le Vif" :

    "La fanatisation de l'enfance, une modalité de l'abus ?"

    Dérangeantes images que celles de ces enfants qui, avec la bénédiction de leurs parents, de leurs professeurs et de leur ministre (sic) vocifèrent en pleine rue des slogans politiques, à l'heure qui devrait les trouver en classe.

    L'écologisme, qui est la version politique de l'écologie, possède une indéniable force de séduction. Cette idéologie est, dans certaines régions du monde, essentiellement cantonnées à l'Europe occidentale, celle dont on parle, celle qui a les faveurs des médias et de l'écrasante majorité des journalistes.

    Pour autant, les tenants de cette idéologie devraient reconnaître la légitimité de limites, quand il s'agit de diffuser leur message. L'instrumentalisation de nos semblables au sens kantien -- considérer autrui comme un pur moyen au service de nos fins -- est toujours pendable, sur le plan moral. A fortiori l'est-elle quand il s'agit d'enfants.

    Il ne s'agit évidemment pas de soutenir que nous devrions isoler nos enfants de la politique : ce serait un leurre. Tout au contraire, l'appréhension du politique en tant que modalité fondamentale de l'agir humain, est un aspect crucial de l'éducation, et de l'initiation à l'esprit critique.

    Cette éducation suppose d'abord la maîtrise des savoirs élémentaires sans lesquels la vision du monde reste affreusement limitée. Les limites de mon langage sont les limites de mon monde, disait Wittgenstein. Rappelons, à cet égard, que les jeunes Belges francophones sont les moins capables en lecture parmi les 36 pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

    L'initiation à la pensée critique suppose la confrontation progressive et par l'argumentation rationnelle de points de vue divergents -- sur le modèle médiéval de la disputatio.

    Toutes pratiques qui sont aux antipodes de la vassalisation politique de l'enfance par des adultes, sur le mode du slogan et de l'excommunication vengeresse.

    Une enfant de 15 ans ne peut se marier, acheter un bien immeuble, elle ne peut voter ni acquiescer à la plupart des actes juridiques de la vie courante, mais elle serait compétente pour juger publiquement de crimes contre l'humanité ?

    Quand une enfant lance de telles imprécations, délivre de souveraines condamnations -- crimes, criminels ! -- c'est-à-dire finalement des messages de haine, son instrumentalisation dépasse les limites de ce qui est acceptable dans une démocratie et dans un état de droit.

    Cette fanatisation de l'enfance est abusive.

  • Asia Bibi ressuscitée

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    De James Channan, o.p., traduction Laurence Desjoyaux, sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    La résurrection d'Asia Bibi

    Le dominicain pakistanais James Channan, très impliqué dans le dialogue interreligieux au Pakistan et fondateur du Peace Center de Lahore, témoigne pour La Vie de sa joie après l’acquittement définitif d’Asia Bibi et de ses espérances pour les chrétiens du pays.

    Quelle joie pour nous, en ce 29 janvier, d’apprendre qu’Asia Bibi était définitivement libre et que le recours contre son acquittement a été rejeté par le président de la Cour suprême du Pakistan, Asif Saeed Khan Khosa, assisté par deux autres juges !

    Enfin, il est reconnu une fois pour toutes qu’elle n’a pas proféré de blasphème contre le prophète de l’Islam et que toutes les charges retenues contre elles sont fausses et sans fondement. Enfin, il est dit que ceux qui ont témoigné contre la chrétienne sont des menteurs et ont donné un faux témoignage.

    Les dessous de la libération d’Asia Bibi

    Pour Asia Bibi, et c’est d’abord a elle que nous pensons, cette décision est une véritable résurrection des morts. Dieu l’a comme relevée du tombeau, sa cellule de prison dans le couloir de la mort où elle a passé huit ans. Cette femme pauvre et illettrée, qui était ouvrière agricole dans la périphérie de Lahore, n’a jamais faibli dans l’épreuve. Elle est pour nous l’exemple d’une foi forte dans le Christ ressuscité. Elle nous en a donné le témoignage pendant toutes ces années depuis le fond de sa cellule où planait l’ombre de la mort et maintenant elle est dans la joie d’une « résurrection ». Elle s’est battue pour prouver son innocence avec la force de la foi, comme un roc qui ne peut être ébranlé, et c’est vraiment une satisfaction de la voir aujourd’hui victorieuse. Je ne peux qu’imaginer à quel point ses nuits ont dû être sombres et ses rêves épouvantables quand la peine de mort a été prononcée contre elle en novembre 2010 et qu’elle a craint d’être pendue. Mais Asia est une femme pleine d’espérance et elle a toujours cru qu’un jour elle se relèverait et pourrait vivre à nouveau une vie libre et « normale ».

    Je veux saluer ici son avocat, Saif-ul-Malook, un musulman qui s’est battu pour elle et l’a défendue en risquant sa propre vie. Lui et sa famille ont reçu des menaces de mort de la part d’islamistes à tel point qu’ils ont dû fuir le pays et se réfugier aux Pays-Bas après l’acquittement d’Asia Bibi prononcé par la Cour suprême du Pakistan le 31 octobre 2018. Mais cet homme courageux est retourné à Islamabad pour défendre une dernière fois la cause de la chrétienne, ce 29 janvier, et il a gagné. J’imagine sa joie profonde.

    Le rejet de l’appel contre l’acquittement est une victoire de la justice. C’est la justice qui l’emporte au Pakistan.

    Le procès d’Asia Bibi était un test pour le Pakistan. Il a montré au grand jour comment des esprits dérangés et des musulmans radicaux détournaient cette loi sur le blasphème pour s’en prendre à n’importe qui et spécialement aux chrétiens les plus pauvres et sans défense. Je me réjouis de la position audacieuse des juges de la Cour suprême du Pakistan et de leur décision. Il ont rendu leur jugement librement, en conscience, sans se laisser influencer par les manifestations, les grèves et les menaces de la part de fanatiques islamistes qui ont accompagné chaque étape de l’interminable procès d’Asia Bibi. Le rejet de l’appel contre l’acquittement est une victoire de la justice. C’est la justice qui l’emporte au Pakistan. Notre système judiciaire, au plus haut niveau, rend la justice quelles que soient les circonstances et les conséquences possibles de ses décisions.

    Au Pakistan, un prêtre et un imam au service de la paix

    Tous les chrétiens et, je le crois, une majorité de musulmans, se réjouissent de cet acquittement définitif et éprouvent un grand soulagement que la Cour ait tranché, après tant d’années, en faveur d’Asia Bibi. J’espère qu’après cette décision les islamistes se garderont de toute fausse accusation et qu’ils craindront de faire de faux témoignages.

    Maintenant, Asia Bibi est libre. Mon regret est qu’elle ne puisse malheureusement pas vivre librement dans son propre pays, celui qui l’a vu naître. Elle est forcée, de crainte d’être un jour victime d’un attentat, de quitter le Pakistan et de s’installer ailleurs pour recommencer une vie libre.

    Que Dieu la bénisse, elle et sa famille, pour qu’elle puisse désormais vivre en paix et mener une vie de liberté.

  • Quand un prêtre refuse la communion à un homme politique qui a voté pour l'avortement légalisé

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    De Violaine Epitalon sur le site du journal La Croix :

    En Irlande, un prêtre refuse la communion à un homme politique favorable à la légalisation de l’avortement

    Le père John Hogan a refusé la communion à Robert Troy, membre du Fianna Fail (parti conservateur irlandais) au Parlement lors d’une messe d’enterrement. Il avait voté en faveur de la légalisation de l’avortement en Irlande en décembre 2018.

    Robert Troy, membre du Fianna Fail (parti conservateur irlandais), s’est vu refuser la communion lors d’une messe d’enterrement à l’église de la paroisse de Saint Nicolas (Galway) pour avoir voté en faveur de la légalisation de l’IVG. John Hogan, prêtre de la paroisse catholique de Multyfarnham, (comté de Westmeath) a déclaré dans un tweet le 1er décembre 2018 s’être informé de la liste des députés ayant participé à la légalisation de l’avortement. « J’ai vu le nom de celui qui, il y a quelques années, se tenait sous mon toit et jurait être pro vie », précise-t-il. Et il poursuit : « le désir de pouvoir et de gloire pousse à commettre d’épouvantables choix. »

    À LIRE : Irlande, les députés ont légalisé l’avortement

    Le 13 décembre 2018, le parlement irlandais ratifiait une loi formalisant le résultat du référendum de mai 2018 : 66,4 % des Irlandais ont voté pour l’abrogation du 8e amendement de la constitution. Robert Troy, membre du parti conservateur au Parlement irlandais, et considéré comme « pro-life », a expliqué dans une interview avec le magazine Ireland’s Hot Press, les raisons pour lesquelles il a voté en faveur de cette loi. Selon lui, la légalisation de l’avortement était une nécessité sans laquelle les femmes étaient« victimisées et dans l’obligation de se rendre à l’étranger. » Bien qu’il avoue être perplexe quant au délai concernant l’interruption jusqu’à 12 semaines de grossesse, le politicien affirme en être venu « à l’ultime décision de voter oui ».

    Le combat des catholiques pro vie en Irlande

    Le père John Hogan ne cache pas ses positions politiques par rapport à l’avortement. Dans un tweet du 18 janvier, il dit apporter son soutien et sa bénédiction « à tous mes amis aux États-Unis qui participent à la Marche pour la vie. Je vous en prie, pensez à nous et priez pour nous, en Irlande, car nous devons redoubler d’effort dans notre campagne de résistance pour la vie », ajoute-t-il.

    Jusqu’à l’année dernière, l’avortement était interdit par le 8e amendement de la constitution irlandaise. Le sujet est facteur de divisions au sein du pays, empreint d’une culture très catholique. Ce n’est pas la première fois que les instances catholiques réagissent ainsi depuis la loi de décembre 2018. Le 21 janvier, Josepha Madigan, avocate et femme politique irlandaise, s’est vu refuser une salle de réunion au Mater Hospital des sœurs de la Charité (Dublin). « Nous nous engageons à respecter la dignité de la vie humaine », déclare l’hôpital. Josepha Madigan avait elle aussi participé à la campagne de légalisation de l’IVG en 2018 avec le parti irlandais Fine Gael.

     

  • Quand un docteur en géographie et enseignant congolais réhabilite Léopold II

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    Lu dans le Courrier australien, ce commentaire de Marie-France Cros sur « Le plus grand chef d’État de l’histoire du Congo » : le livre qui réhabilite Léopold II :

    Léopold II 5c4df5a5d8ad5878f03ac3b9.jpg« C’est sous ce titre provocateur que Jean-Pierre Nzeza Kabu Zex-Kongo, docteur en géographie et enseignant, publie un ouvrage qui ne manquera pas d’attirer l’attention à l’heure où le « Musée royal de l’Afrique centrale » de Tervuren est rebaptisé « Africa Museum » en dépit de sa pauvreté en matière africaine hors Congo et offre aux visiteurs une présentation de l’Afrique centrale « déléopoldisée » avec autant de finesse que n’en mit Khrouchtchev à déstaliniser l’URSS.

    L’auteur s’efforce de répondre à deux questions : qu’a laissé Léopold II en héritage aux Congolais ? Le temps n’est-il pas venu de réhabiliter ce souverain ?

    Le Dr Nzeza souligne qu’on a surtout donné la parole, ces dernières années, à des « réquisitoires » contre Léopold II, « passant sous silence ses […] réalisations », sans comparer le tout aux autres « conquêtes et exploitations coloniales ».

    Des réquisitoires basés sur une documentation « d’origine essentiellement britannique » et donc « tendancieuse » en raison des rivalités coloniales entre Londres et le Palais royal de Bruxelles.

    Si le Dr Nzeza juge Léopold II « indéfendable sur le martyre des autochtones  » , il a mené à bien de « grandes réalisations dont les Congolais profitent largement aujourd’hui ou pourraient encore davantage tirer profit avec une bonne gouvernance ».

    Et de détailler la longue bataille du roi pour doter la Belgique d’une colonie. On retiendra notamment sa prise de contact avec l’explorateur britannique Stanley, qui n’arrive pas à intéresser Londres à l’Afrique centrale ; la Grande-Bretagne s’en mordra les doigts plus tard et mettra en cause l’État indépendant du Congo (EIC) afin de mettre les mains sur le Katanga et ses richesses minières, rappelle l’auteur.

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  • L’anticapitalisme doit-il mener à défendre la famille ?

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    Du site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" (Kévin Boucaud-Victoire) :

    Christopher Lasch : le penseur de la famille assiégée

    L’anticapitalisme doit-il mener à défendre la famille ? C’est ce qu’a défendu l’historien et sociologue américain Christopher Lasch, à rebours de la gauche.

    Depuis quelques années, la France découvre la pensée de Christopher Lasch. Renaud Beauchard, professeur associé à l’American College of Law, publie un court essai sur cet historien et sociologue américain. Christopher Lasch. Un populisme vertueux aborde les sujets favoris de l’intellectuel : le populisme, le narcissisme, le féminisme, le progrès et... la famille. Dès 1977, il perçoit la destruction de la structure familiale en cours et y propose une explication.

    Né en 1932 au sein d’une famille qui appartenait à la gauche intellectuelle, Christopher Lasch est formé au marxisme de l’école de Francfort – qui s’intéresse aux transformations culturelles induites par le capitalisme. De foi protestante, il puise aussi ses références chez le théologien luthérien Reinhold Niebuhr, et dans le populisme américain, qui s’inspire en partie du puritanisme anglais des XVIe et XVIIe siècles. Cette richesse intellectuelle le pousse à se décrire comme « à la fois radical, révolutionnaire même, et profondément conservateur ».

    « C’est le fait de devenir parent, explique Renaud Beauchard, dans un monde où la charge d’élever des enfants expose à l’indifférence glaciale [d’une] société ‘obnubilée par les enfants’ qui devait conduire Christopher Lasch à trouver sa voie en le convainquant de se lancer dans une enquête de grande ampleur sur la famille. » C’est ainsi qu’il publie en 1977 Haven in a Heartless World : The Family Besieged (Un refuge dans ce monde impitoyable).

    L’éducation des enfants surveillée

    Il y dénonce, selon Beauchard, « la reformulation méthodique des fonctions de socialisation de la famille par la recherche en sciences sociales ». Pour Lasch, la société moderne se définit par une prise de contrôle du marché et de « l’État thérapeutique » sur les individus. « Dans la phase initiale de la révolution industrielle, relève le sociologue, les capitalistes arrachèrent la production du foyer pour la collectiviser à l’intérieur de l’usine, sous leur surveillance. [...] Ils étendirent enfin leur contrôle sur la vie privée des travailleurs ; médecins, psychiatres, enseignants, psychopédagogues, agents aux services des tribunaux pour mineurs et autres spécialistes commencèrent à surveiller l’éducation des enfants, qui jusque-là relevait de la famille. » Ainsi Lasch décrit la prolétarisation « du métier de parent », par la « socialisation de la reproduction ». La « séparation radicale entre la vie domestique et le monde du travail » entraînée par la généralisation du travail salarié à partir du XVIIIe siècle a fait de la famille un lieu de retraite.

    « Dernier avatar de la société bourgeoise », Narcisse est le stade de l’individualisme généré par la société de consommation et dominé par l’anxiété.

    Mais progressivement, « l’État thérapeutique », dans sa lutte contre le patriarcat, s’est peu à peu mis à vouloir remplacer les parents, par l’intermédiaire des professions d’aide à la famille. Le but ? Défendre les droits des enfants contre « le pouvoir arbitraire que les parents exerçaient ». Mais sans s’en rendre compte, l’État crée un nouveau « paternalisme sans père ». Dans ce combat, il a trouvé des alliés de poids avec les médias de masse, la publicité et la société de consommation. Ces derniers ont dévalorisé symboliquement les parents aux yeux de leurs enfants et les ont cantonnés « à un rôle de support des besoins de la famille », commente Beauchard.

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  • La situation des catholiques chinois s'aggrave

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    Du site "Bitter Winter" :

    La répression de l’Église catholique clandestine se poursuit

     

    En dépit d’un accord entre le Vatican et Pékin, les autorités chinoises continuent de réprimer les églises catholiques.

    La crise à laquelle est confrontée l’Église catholique clandestine en Chine continentale s’aggrave de jour en jour, alors que les autorités, malgré l’accord Vatican-Chine de 2018, attaquent et ferment les lieux de rassemblement de l’Église clandestine les uns après les autres.

    Les nouvelles exigences mises en place par la nouvelle Réglementation sur les affaires religieuses, qui stipule que tout lieu de rassemblement qui n’adhère pas à l’Association patriotique catholique chinoise (APCC) est considéré comme illégal et sera fermé, compliquent davantage les choses. Bitter Winter a rapporté à plusieurs reprises que des prêtres clandestins à travers la Chine ont été convoqués par des ministères pour être interrogés et « transformés ». Selon le Parti communiste chinois (PCC), l’accord conclu signifie que les prêtres de l’Église catholique clandestine devraient simplement se joindre à l’APCC.

    Mi-octobre 2018, les autorités ont fait une descente à la Machi Church, la plus grande église catholique clandestine de la ville de Baotou dans la région autonome de Mongolie intérieure. Le même jour que la descente, le Département municipal du travail du Front uni de Baotou, en coordination avec la Brigade locale de la sécurité nationale, a dépêché plus de trois cents policiers, dont certains étaient armés, pour encercler la Machi Church et forcer les membres de l’église à accepter comme prêtre de l’église un prêtre désigné par l’APCC du district de Qingshan, dans la ville de Baotou.

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    L’extérieur de la Machi Church. (Fourni par une source interne)

    Refusant de se joindre à l’APCC, les membres de l’église ont utilisé un gros cadenas pour verrouiller les portes de l’église afin d’empêcher le prêtre de l’APCC d’y entrer, et de prendre le contrôle de l’église. Il est entendu que le prêtre légitime de cette église catholique clandestine a été arrêté par la police. Bien qu’il ait été libéré par la suite, on lui a interdit d’entrer dans l’église pour célébrer la messe.

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  • Syrie : la population chrétienne risque de s'éteindre

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    Du site Aleteia.org :

    En Syrie, la population chrétienne « risque de s’éteindre »

    AED

    La Vallée des Chrétiens (Wadi Al-Nasara en arabe), une région rurale de Syrie située près de la frontière avec le Liban.

    Selon le cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie, les chrétiens ne représenteraient plus que 2% de la population syrienne et risqueraient "de s'éteindre", rapporte l'agence Fides le 28 janvier 2019.

    Le haut prélat s’exprimait sur la situation des chrétiens syriens dans le cadre d’une conférence organisée par l’université de Budapest (Hongrie). Dans son discours, le cardinal Zenari est revenu sur l’historique de l’exode des chrétiens de Syrie. Alors qu’ils représentaient 25% de la population après la Deuxième Guerre mondiale, ils n’étaient plus que 6% avant le conflit qui déchire le pays depuis huit ans.

    Lire aussi : Joseph Yacoub : en Irak et en Syrie, « une des plus vieilles chrétientés se meurt »

    Selon ses propos rapportés par l’agence catholique, le cardinal Zenari a prévenu que la population syrienne chrétienne « risque de s’éteindre ». En effet, les chrétiens ne sont plus que 2%, non pas tant à cause de la « destruction d’églises » mais en raison de l’émigration et du faible taux de natalité des chrétiens. Enfin, le fait que les familles formées d’un conjoint chrétien et musulman « suivront la religion islamique » accentue ce déclin.

  • Plus rien n'empêcherait Asia Bibi de quitter le Pakistan avec sa famille

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Asia Bibi: « Plus rien ne l’empêche de quitter le Pakistan avec sa famille »

    Rejet de l’appel contre la mère de famille chrétienne

    « Après cette décision de la Cour Suprême, plus rien n’empêche désormais Asia Bibi de quitter le Pakistan avec sa famille. Plusieurs pays comme la France ou le Canada ont proposer de l’accueillir », souligne Vatican News en français, ce mardi 29 janvier 2019.

    Le mari et une fille d’Asia Bibi étaient venu rencontrer le pape François, avec leur avocat.

    « La Cour Suprême du Pakistan a en effet rejeté l’appel à un nouveau procès visant la mère de famille chrétienne, acquittée le 31 octobre dernier. Asia Bibi pourrait désormais quitter son pays où elle est menacée de mort par les islamistes », explique la même source.

    Vatican News précise: « La décision est logique : le magistrat qui présidait l’audience n’était autre qu’Asif Saeed Khosa, le président de la cour qui avait rédigé l’arrêt d’acquittement d’Asia Bibi fin octobre. »

    Libérée le 8 novembre 2018 de la prison de Multan, dans le centre du pays, Asia Bibi a été placée en lieu sûr, sa famille craignant des représailles, rappelle la même source.

    L’Oeuvre d’Orient aussi « se réjouit de la confirmation de l’innocence de la chrétienne Asia Bibi par la Cour suprême pakistanaise. Elle espère que Madame Asia Bibi pourra rapidement rejoindre sa famille ».

    Le communiqué ajoute deux choses. D’une part, « il conviendrait aussi de s’interroger sur l’indemnisation qui lui sera versée suite aux dix années de prison illégitimes ».

    D’autre part, « L’Œuvre d’Orient souhaite voir disparaître toute condamnation pour blasphème et toute discrimination visant les communautés religieuses minoritaires ».

    Pour Marc Fromager, directeur de l’AED-France, « il y a lieu de se réjouir de cette victoire de la liberté religieuse, mais Asia Bibi demeure en danger sur le territoire pakistanais, activement recherchée par des islamistes qui veulent à tout prix la tuer. 187 autres chrétiens demeurent emprisonnés au Pakistan à cause de leur foi, ne les oublions pas, et que les autorités pakistanaises poursuivent leurs efforts en faveur des droits civils. »

    Lire aussi :  Paul Bhatti à Vatican News : "Un tournant pour le Pakistan" 

    et aussi :  Les dessous de la libération d'Asia Bibi

  • Retour des JMJ : le journal parlé du pape François lors du vol de nuit entre Panama et Rome

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    De Jean-Marie Guénois sur le site web du « Figaro » :

     « Dans l'avion qui l'a conduit de Panama à Rome dans la nuit de dimanche à lundi, le pape François a donné une conférence de presse où il a confirmé sa pensée sur plusieurs points d'actualité dont celui du mariage des prêtres »

     «Personnellement je pense que le célibat est un don pour l'Église». C'est donc un «non» ferme qu'il a opposé à l'éventualité d'autoriser le mariage des prêtres dans l'Église catholique latine: «Je ne le ferai pas, que cela reste clair. Je peux sembler peut-être fermé là-dessus mais je ne me sens pas de me présenter devant Dieu avec cette décision.» Pour bien affirmer sa détermination, François a même cité cette phrase de saint Paul VI: «Je préfère donner ma vie que de changer la loi du célibat». De même, il n'est pas question de mettre en place un système de «célibat optionnel» où le séminariste pourrait choisir son mode de vie, mariage ou célibat: «Je ne suis pas d'accord» a prévenu François.

    En revanche le pape jésuite s'est dit ouvert à une certaine évolution «pour permettre quelques possibilités» qui seraient réservées «à des endroits très éloignés» - comme les «îles du Pacifique» ou «l'Amazonie», selon des «nécessités pastorales». Et François de détailler: «On pourrait ordonner un homme âgé, marié, pour qu'il puisse célébrer la messe, administrer le sacrement de réconciliation et donner l'onction des malades». Cela signifierait, a encore expliqué le Pape, que «l'évêque donnerait seulement le «munus sanctificandi» [ qui est une des trois parts du pouvoir sacerdotal ndlr ], à ce type de prêtre alors que «l'ordination sacerdotale accorde les trois munera: crescendi, celui qui commande le pasteur ; docendi, celui qui enseigne et sanctificandi, celui qui sanctifie par les sacrements.

    Mais, a encore prévenu le Pape: «Je ne dis pas qu'il faut faire comme cela car je n'ai pas encore réfléchi, je n'ai pas suffisamment prié à ce sujet et les théologiens doivent l'étudier et en discuter» mais «je crois que la question doit rester ouverte, pour les endroits où l'on rencontre ce problème pastoral du manque de prêtre».

    Il a aussi précisé «ce n'est pas ma décision» mais «cela nous a été donné dans l'histoire de l'Église. C'est donc une chose à étudier, à repenser et à prier» mais les théologiens - le Père Lobinger a écrit «un livre intéressant» à ce sujet - réfléchissent actuellement à ce principe: «l'Église fait eucharistie et que l'eucharistie fait l'Église». Autrement dit: il faut bien des prêtres pour consacrer l'eucharistie sans quoi l'Église disparaît.

    Ce n'est pas la première fois que François évoque ses positions à ce sujet mais cette mise au point est importante puisqu'il a convoqué pour octobre 2019 un synode sur l'Amazonie où cette mesure pourrait être adoptée. « Certains évêques ne comprennent pas encore bien et ne savent pas quoi faire »

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     « L'autre sujet sensible que François a abordé fut celui de la réunion des conférences épiscopales qu'il a convoquées à Rome, à la fin du mois de février pour coordonner, sur un plan mondial, la lutte dans l'Église contre la minorité de prêtres pédophiles. «Il ne faut pas surestimer l'attente» quant aux résultats de cette réunion, a-t-il encore prévenu car «le problème des abus continuera» et pas «seulement dans l'Église» mais aussi «dans les familles» où «la honte» fait que tout reste «couvert». Il a aussi espéré que «la prise de conscience dans l'Église» puisse contribuer «à la prise de conscience dans la société».

    Pour ce qui du sommet au Vatican: «Ce sera une sorte de catéchèse» pour les présidents de conférences épiscopales parce que «certains évêques ne comprennent pas encore bien et ne savent pas quoi faire». La réunion se déroulera donc en trois directions: «la prise de conscience du drame» avec des témoignages notamment, l'étude de «la procédure» pour que les évêques sachent exactement «quoi faire» et enfin l'établissement de «programmes plus généraux» pour toute la chaîne hiérarchique, de l'évêque au président de conférence épiscopale. Le pape a conclu: «On priera» et il y aura des «liturgies pénitentielles pour demander pardon pour toute l'Église».

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    François a aussi évoqué la question de l'impact de l'avortement sur les femmes: «Le message de la miséricorde est pour tous, y compris pour la personne humaine qui est en gestation» et pour les femmes qui ont «fait cette chute. Il y a la miséricorde pour elles». Mais, a-t-il précisé, «la miséricorde est difficile car le problème n'est pas de donner le pardon: le problème est d'accompagner une femme qui a pris conscience d'avoir avorté. Ce sont des drames terribles». Et François d'évoquer la souffrance des femmes qui ont avorté: “Quand une femme pense à ce qu'elle a fait... je dis ici la vérité... Il faut être là au confessionnal [pour le réaliser ndlr]. Tout ce qu'on peut y faire, c'est de donner la consolation et de ne rien dire». D'où sa décision pastorale: «C'est pour cela que j'ai ouvert la possibilité d'absoudre l'avortement par miséricorde.» Et d'ajouter ce conseil: «Je conseille souvent, quand elles pleurent: ‘Ton enfant est au ciel: parle-lui, chante-lui les berceuses que tu n'as pas pu lui chanter'». Ainsi, «faut-il trouver une voie de réconciliation de la mère pour son enfant. Avec Dieu, c'est déjà fait. Dieu pardonne. Dieu pardonne toujours. Mais, la miséricorde est aussi pour elle et il faut travailler à cela. Le drame de l'avortement pour bien le comprendre, il faut être au confessionnal. C'est terrible”.

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    Le Pape a aussi été interrogé sur les cours d'éducation sexuelle qui font débat au Panama: «Il faut donner une éducation sexuelle. Le sexe est un don de Dieu. (...) c'est le don de Dieu pour aimer. Mais il faut donner une éducation sexuelle objective, comme les choses sont, sans colonisations idéologiques. Le sexe comme don de Dieu doit être éduqué, sans rigidité. Éduquer revient à faire sortir le meilleur de la personne, l'accompagner sur le chemin.”

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    Interrogé enfin sur la crise du Venezuela, le pape s'est montré très prudent: «Je soutiens tout le peuple vénézuélien” a-t-il lancé. “Un peuple qui est en train de souffrir, que ce soit d'un côté ou de l'autre, tout le peuple souffre.” Quant à l'action, il a rappelé que ce n'était pas son rôle: “Si je commençais à dire, ‘faites ceci' ou ‘faites cela', je me placerais dans un rôle qui ne me revient pas. Ce serait une imprudence pastorale de ma part. Je ferais du mal.” D'où son appel renouvelé à une “solution juste et pacifique” car “le sang n'est pas la solution”, laissant toutefois entendre la disponibilité de l'Église si le pays avait “besoin d'aide” pour travailler à un “accord commun”.

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    Interrogé, pour conclure, sur la fermeture d'un centre d'accueil de migrants en Italie où des enfants étaient scolarisés, le Pape a redit sa position sur ce sujet, mais en insistant sur sa “complexité” et la nécessité d'avoir de la “mémoire” car dans certains pays “comme les États-Unis, tous sont des immigrés”. Il a donc redit les principes: «recevoir le cœur ouvert, accueillir, accompagner, et faire croître pour intégrer», mais il a «aussi» noté, avec la même force, que «les gouvernements doivent faire preuve de prudence parce que la prudence est la vertu de ceux qui gouvernent». Ils se trouvent face à une «équation difficile» comme l'a montré l'exemple de “la Suède” qui a dû restreindre les flux d'entrée de migrants: «C'est la prudence du gouvernement» et «il faut penser avec réalisme». Le pape François a enfin pointé une autre face du problème, qu'il avait peu abordé jusque-là: «résoudre le problème de l'immigration revient aussi à aider le pays d'où ils proviennent, chassés par la faim ou par la guerre. Investir là où il y a la faim, l'Europe est capable de le faire». C'est donc «un problème complexe dont nous devons parler, sans a priori, en tenant compte de tous ces éléments”.

    Ref. Le Pape dit non au mariage des prêtres

    Ce titre de l’article du Figaro prête à confusion. Une chose est d’ordonner prêtres des hommes mariés, une autre de permettre aux prêtres de se marier. La seconde hypothèse n’a jamais été envisagée, et pour la première le pape dit devoir encore mûrir l'idée de confier à des hommes mariés un sacerdoce de seconde zone en quelque sorte:  « limité » à trois actes sacramentels: célébrer l’eucharistie, confesser et oindre les malades dans les lieux où l’on manque actuellement de prêtres au sens « plénier » du ministère sacerdotal. Une proposition plutôt bizarre formulée par un autre jésuite.  JPSC