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Politique - Page 339

  • La foi chrétienne orthodoxe, là où la Russie trouve son sens

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    D'Anne Gichkina sur le site de la Revue Méthode :

    L’orthodoxie comme sens de la Russie

    Par cet article, je tâcherai de vous prouver pourquoi l’orthodoxie n’est pas un trait supplémentaire de la Russie mais sa constante indispensable.

    I. LA VOIE HISTORIQUE DU PEUPLE RUSSE

    Pourquoi je parle du sens. L'Histoire humaine a le sens, tout comme la vie humaine en a un. L'Histoire d'un peuple a donc aussi son sens. Cette question du sens est au cœur de toutes les religions. Les religions sont à l’origine des cultures. Si nous voulons comprendre telle ou telle culture il est impératif d'accourir à l'histoire de sa religion. Sans connaître sa religion nous ne pouvons pas connaître une culture. La religion c'est également la vision du monde et l'identité du peuple. L'orthodoxie est une vision du monde, le catholicisme en est une autre, l'islam - encore une autre etc. Ce sens d'un peuple s'appelle « l'idée nationale ». L'Histoire nous montre qu’uniquement les peuples qui ont la culture très riche et la tradition de réflexions sur leur Histoire nationale et sur le sens de cette Histoire arrivent à survivre à travers des siècles.

    Ils peuvent avoir de graves crises sur la courte distance mais à long terme ils sont les plus endurants. Différemment des peuples qui ont perdu toute préoccupation du sens de leur Histoire, de leur identité nationale, de leur culture. Ces peuples essaient de survivre juste pour survivre. Mais survivre pourquoi faire ? S'il n'y a pas de sens. L’avenir s’ordonne et peut s’expliquer comme le passé pour ceux qui connaissent leur Histoire. Et ceux qui la négligent paient généralement très cher pour cette ignorance. La Russie aujourd’hui représente l’exemple de la continuité et de la cohérence historique, autrement dit de la fidélité à son Histoire.

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  • La stratégie de conquête islamique de l'Occident dévoilée

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    Du site de La Nef (Annie Laurent) :

    L’islam à la conquête de l’Occident : la Stratégie dévoilée

    Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD), publie un livre « explosif » révélant un document stratégique adopté en 2000 par les États musulmans pour installer en Occident une « civilisation de substitution ». Explications.

    La Nef – Votre livre examine un document intitulé « Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique », qui a été élaboré par l’ISESCO, département culturel de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), regroupant 57 États musulmans. Dans quelles circonstances avez-vous découvert ce texte dont personne ne parle et pour quels motifs avez-vous décidé de le faire connaître ?

    Jean-Frédéric Poisson – C’est en lisant un livre de l’universitaire libanaise Lina Murr Nehmé (Tariq Ramadan, Tareq Obrou, Dalil Boubakeur. Ce qu’ils nous cachent, Salvator, 2017) que j’ai découvert le titre de ce document auquel elle faisait référence. Ma curiosité a fait le reste : je suis allé le consulter sur internet (il est disponible sur le site isesco.org) et sa lecture m’a édifié. Il n’est pas fréquent que la deuxième plus importante organisation d’États au monde, en l’occurrence l’OCI, élabore un document stratégique visant purement et simplement à assurer la domination de sa civilisation sur le reste du monde, et le disant ouvertement. L’origine de ce texte, son caractère officiel et son objectif universaliste me sont apparus comme autant de raisons de le faire connaître au grand public… et aussi aux responsables politiques français ! On ne sait jamais…

    Pouvez-vous esquisser rapidement les principes énoncés dans cette Stratégie ?

    Chaque musulman a le devoir de protéger et de fortifier partout sa communauté (l’Oumma) et d’assurer la propagation de tout ce qui la constitue. Il y a une vingtaine d’années, les États islamiques constataient que les communautés musulmanes occidentales n’étaient plus en situation de transmettre l’islam dans de bonnes conditions aux nouvelles générations, et donc de répondre à cette double obligation. La Stratégie culturelle islamique vise donc d’abord à ré-enraciner les musulmans occidentaux dans leur culture et leur foi, pour qu’ils soient acteurs de l’islamisation universelle. La déréliction actuelle de l’Occident, le vide que représente la société de consommation, ont évidemment, aux yeux des responsables musulmans, vocation à ouvrir la voie au seul projet de civilisation qui soit à la fois exigeant et profitable à l’homme : l’islam. Le document que je commente dans mon livre planifie ce remplacement. Il évoque lui-même la volonté « d’installer une société islamique pure et saine » en Occident. Difficile d’être plus clair !

    Selon vous, pourquoi ce document, malgré son caractère officiel, n’a jamais été pris en considération depuis sa publication en 2000 ?

    D’abord la majorité des responsables politiques français considèrent l’islam comme une sorte de christianisme des Arabes. Et qu’il évoluera donc comme le christianisme – à leurs yeux tout au moins – a évolué, c’est-à-dire dans le sens d’un adoucissement, pour ne pas dire d’un affadissement progressif de ses principes. En un mot, ils ne connaissent ni ne comprennent la nature profonde de l’islam. Ensuite, beaucoup d’entre eux sont tout de même biberonnés aux bienfaits du multiculturalisme, consciemment ou non. Et cette doctrine, qui est le premier moment de la conquête de l’Europe par l’islam, entre facilement en résonance avec ce que souhaite ce dernier. Enfin, il y a le pire : la couardise, face à un phénomène – la progression de l’islam en France – qu’ils renoncent à traiter dans le débat public, à cause de la pression médiatique qui existe sur ce sujet. Tout cela est en train de changer un peu, mais très lentement.

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  • Nigéria : Plus de 2.000 personnes sont encore prisonniers de Boko Haram

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Nigéria : Plus de 2.000 personnes sont encore prisonniers de Boko Haram

    La mère de Leah Sharibu, la jeune nigériane détenue par Boko Haram depuis près de dix mois, demande à la communauté internationale  de « ne pas se lasser de prier pour elle, jusqu’à ce qu’elle revienne ».

    Leah Sharibu

    Leah, 15 ans, a été enlevée avec 110 autres élèves par Boko Haram qui a pris d’assaut  le 19 février 2018 un pensionnat de la ville de Dapchi, dans le diocèse de Maiduguri, dans le nord-est du Nigéria. Un mois plus tard, certaines jeunes filles sont mortes en captivité et toutes les autres ont été libérées, à l’exception de Leah. Celles qui ont été libérées ont déclaré que Leah était la seule chrétienne du groupe et que les terroristes avaient cherché à la forcer à se convertir à l’Islam, mais qu’elle avait refusé.

    La mère de Leah, Rebecca, a demandé que l’on continue de prier pour Leah : « Je sais que dans le monde entier, les fidèles prient et plaident pour la libération de ma fille, mais jusqu’à présent, je n’ai pas revu ma Leah. Je voudrais supplier les chrétiens : ne vous lassez pas de prier pour elle jusqu’à ce qu’elle revienne ».

    Son refus d’abandonner sa foi dans le Christ a profondément ému son père Nathan qui a dit : « La confiance et la foi de ma fille m’ont fait réaliser que je vivais sous le même toit qu’une admirable disciple du Christ. Elle a témoigné qu’elle ne renoncerait jamais au Christ, même si elle devait être tuée des mains de Boko Haram, ce qui m’a rendu fier de sa grande foi dans le Seigneur ».

    En octobre, le groupe terroriste a publié une vidéo menaçant de garder Leah comme « esclave à vie ».

    Mgr Ignatius Kaigama, archevêque de Jos, a également ajouté sa voix à la demande de la mère de Leah lors de sa visite à Malte pour le lancement du rapport sur la liberté religieuse dans le monde, il y a quelques semaines. Le prélat a lancé un vibrant appel à prier pour toutes les personnes aux mains des terroristes : « Je vous invite tous à prier pour Leah et pour tous ceux qui sont captifs parce qu’ils ont refusé de renoncer à leur foi. Elle a choisi de rester chrétienne, même face à la perspective d’être tuée. Leah se distingue par sa détermination courageuse à préserver sa foi et son identité chrétienne. Nous devons prier pour toutes les personnes qui sont retenues, traumatisées et en grand danger entre les mains des terroristes ».

    On estime que plus de 2.000 femmes, jeunes filles et jeunes hommes sont encore prisonniers de Boko Haram. Les captifs sont obligés de se convertir à l’Islam, et les captives d’épouser des miliciens musulmans. Ceux qui refusent subissent des violences extrêmes.

    Par Grace Attu & Maria Lozano

  • Elections à la congolaise : mode d’emploi pour embourber la voiture au milieu de la route

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    La suite annoncée dans notre précédent billet (voir ici : élections chaotiques au Congo : et maintenant on fait quoi ?) se profile sans surprise :

    Suite au prochain numéro.

    JPSC

  • La Charia est incompatible avec les Droits de l'Homme; signons la pétition de l'ECLJ

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    PAR ECLJ (European Centre for Law & Justice) - 7,803 SIGNATURES

    SIGNER 

    Pétition à l’attention des députés de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe.

    Madame, Monsieur le Parlementaire,

    Le 22 janvier 2019, vous serez amenés à débattre lors de la session de l’Assemblée d’un projet de résolution sur le rapport entre la loi islamique (charia) et les droits de l’homme.

    Ce texte a été rédigé à la suite d’un rapport abordant plusieurs aspects problématiques de la charia, parmi lesquels la supériorité des hommes sur les femmes, les règles régissant le mariage, les peines inhumaines encourues pour certains crimes, l’absence de liberté de religion ou encore le statut discriminant des juifs et des chrétiens. De multiples dispositions du droit islamique contredisent en effet de manière frontale les droits de l’homme, tels qu’ils découlent de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Alors que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait clairement énoncé en 2003 que la charia était incompatible avec les droits de l’homme*, elle a en décembre 2018 infléchi sa jurisprudence en acceptant une application optionnelle d’un droit musulman parallèle en Europe**. Nous vous demandons, en tant que Parlementaire, de voter une résolution ferme et courageuse, indiquant clairement que la charia n’est pas compatible avec les droits de l’homme et qu’un Etat ne doit pouvoir signer à la fois la Convention européenne et la Déclaration des droits de l’homme en islam, qui est une traduction juridique de la charia. Cette Déclaration considère que l’ « islam est la religion naturelle de l’homme » (art. 10) et énonce les droits et libertés comme « subordonnés aux dispositions de la Loi islamique » (art. 24), qui est « la seule source de référence pour interpréter ou clarifier tout article de cette Déclaration » (art. 25)

    La préservation des valeurs de l’Europe ne peut pas se faire par le vide et la soumission à des normes et principes opposés. C’est dans ce but que je signe cette pétition.

    Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Parlementaire, l’expression de mes salutations distinguées.

     

    * CEDH, Refah Partisi (Parti de la Prospérité) et autres c. Turquie,13 février 2003.

    ** Grégor Puppinck, “Charia : ce que révèle la décision de la CEDH”, Figaro Vox, 26 décembre 2018.

  • Chine : ce que les médias officiels du Vatican ne relaieront pas

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    De Sandro Magister en traduction sur le site "Diakonos.be" :

    Noël derrière les barreaux en Chine pour les martyrs de la liberté de la presse

    « Les yeux tournés vers la Chine », titrait sur cinq colonnes l’Osservatore Romano – qui n’est aujourd’hui plus dirigé par Giovanni Maria Vian mais par Andrea Monda – pour donner l’information que « deux enfants chinois, de six et sept ans, ont apporté des fleurs à la statuette de l’enfant Jésus avec le Pape François » la nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

    Pendant ce temps en Chine, il se passe des choses que les médias officiels du Vatican ne pourront jamais relayer, muselés comme ils le sont par l’accord signé le 22 septembre dernier entre le Vatican et Pékin.

    Voici en effet l’information qui vient de tomber ce 28 décembre, jour de la fête des Saints Innocents, dans un communiqué de presse du CESNUR, le Centre pour l’étude des nouvelles religions.  Nous le reproduisons ci-dessous dans son intégralité.  Avec une seule remarque, celle que « Bitter Winter » a été à plusieurs fois cité par « Settimo Cielo » comme étant l’une des sources les plus fiables au niveau international.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    45 journalistes arrêtés en Chine. Ils transmettaient des informations au magazine Italien « Bitter Winter »

    45 journalistes ont été arrêtés en Chine ce mois-ci sous l’accusation d’avoir transmis des informations, des vidéos et des photos au magazine quotidien sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine « Bitter Winter », qui est édité depuis mai 2018 à Turin en 8 langues, par le CESNUR, le Centre pour l’étude des nouvelles religions, sous la direction du sociologue turinois Massimo Introvigne, qui est également directeur du CESNUR.

    « Bitter Winter » publie chaque jour des informations inédites de Chine issues d’un groupe nombreux de journalistes chinois, ces informations sont ensuite commentées par les spécialistes du CESNUR.

    Le magazine a acquis une notoriété internationale après avoir publié le mois dernier trois vidéos tournées à l’intérieur d’un des camps surpeuplés de rééducation pour les musulmans ouïgours du Xinjiang, des vidéos qui ont relayées par de nombreux médias internationaux.

    Avec la publication de documents réservés au Parti Communiste Chinois en matière de religion et des photos d’églises, de mosquées et de statues de Bouddha détruites ainsi que des informations sur les mauvais traitements infligés aux prêtres catholiques dissidents qui se poursuivent en dépit de l’accord signé entre la Chine et le Saint-Siège, ces vidéos ont provoqué une réaction brutale du régime.

    C’est le CESNUR et « Bitter Winter » lui-même qui donne la nouvelle de ces arrestations.

    « Nous avons des informations sûres – affirme Massimo Introvigne – qui confirment que certains des journalistes arrêtés ont été torturés pour obtenir le nom d’autres journalistes qui transmettaient des informations et des documents sur la Chine. Et malheureusement, le reporter qui a tourné les vidéos à l’intérieur des camps de rééducation du Xinjiang a disparu sans laisser de traces.  Et comme cela a déjà été le cas pour d’autres journaliste en Chine, nous craignons qu’il soit destiné à ne plus jamais réapparaître.

    « Nous sommes confiants dans le fait que tous ceux qui ont à cœur la liberté de la presse hausseront la voix pour protester contre ces actes très graves. Quant à la Chine, je crois qu’elle sous-estime le nombre de journalistes prêts à risquer leur liberté pour faire connaître au monde les violations des droits humains dans ce pays.  Ceux du réseau « Bitter Winter » ne se réduisent pas à quelques dizaines, ils sont plusieurs centaines ».

  • Le message de Jésus n'est jamais obsolète

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    Du discours de Noël de la Reine Elizabeth d'Angleterre :

    L’histoire de Noël conserve son attrait car elle ne fournit pas d’explications théoriques aux énigmes de la vie, a déclaré la chef de l’Église d’Angleterre. Au lieu de cela, il est question de la naissance d’un enfant et de l’espoir que cette naissance, il y a 2 000 ans, a apporté au monde. Seules quelques personnes ont reconnu Jésus à sa naissance. Maintenant, des milliards le suivent. » « Je crois que son message de paix sur la terre et de bonne volonté envers tous n'est jamais obsolète, a-t-elle conclu. Il peut être écouté par tout le monde; il est plus que jamais nécessaire. »

  • Quand la Cour européenne des droits de l'homme pose ses conditions à l'application de la charia en Europe

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    De Grégor Puppinck sur le site Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Charia : ce que révèle la décision de la CEDH

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) accepte l’application de la charia en Europe. Et ce depuis le 19 décembre depuis l’arrêt « Molla Sali contre Grèce ».

    FIGAROVOX/ANALYSE - Grégor Puppinck décrypte pour FigaroVox un arrêt de la CEDH rendu le 19 décembre dernier. Celui-ci pourrait selon lui ouvrir la porte à une application de la charia en marge du droit commun.


    Grégor Puppinck est docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Il est membre du panel d'experts de l'OSCE sur la liberté de conscience et de religion. Il a récemment publié Les droits de l'homme dénaturé (éd. du Cerf, novembre 2018).


    La charia a-t-elle sa place en Europe? Si oui, à quelles conditions? Ce sont les questions que se posent actuellement les instances du Conseil de l'Europe.

    Jusqu'au 18 décembre, la Cour européenne des droits de l'homme estimait que la charia est, dans son principe même, incompatible avec les valeurs de la démocratie et des droits de l'homme. Tel n'est plus le cas aujourd'hui: la Cour accepte maintenant son application en Europe à certaines conditions, malheureusement imprécises.

    En 2003, la CEDH avait validé la dissolution d'un parti politique islamiste - pourtant vainqueur aux élections - au motif qu'il souhaitait instaurer la charia en Turquie. Les juges de Strasbourg avaient alors conclu, sans ambages, à «l'incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie» et avec les normes de la Convention européenne des droits de l'homme (arrêt Refah Partisi et autres c. Turquie du 13 février 2003).

    Or, dans un arrêt Molla Sali contre Grèce du 19 décembre 2018, la Cour a omis de réitérer cette condamnation de principe de la charia, et en a accepté l'application en marge du droit commun grec.

    Cela s'explique d'abord par le fait que l'application de la charia en Grèce n'est pas nouvelle. Héritage de l'Empire Ottoman, elle a continué à s'appliquer aux populations musulmanes passées sous juridiction grecque après la reconquête de la Thrace occidentale. Les Traités de Sèvres (1920) et de Lausanne (1923) réglant après la guerre le sort des «minorités» en Turquie et en Grèce prévoyaient que celles-ci puissent continuer à vivre selon leurs propres usages. Par suite, les juridictions grecques ont estimé que la charia devait s'appliquer obligatoirement à tous les membres de la communauté musulmane de Thrace, en matière de mariage, divorce et de succession.

    La Cour européenne a condamné cette application forcée de la charia… mais pas la charia en elle-même.

    C'est ce que conteste une femme devant la Cour européenne des droits de l'homme. Celle-ci, en effet, s'est vue privée de l'essentiel de l'héritage de son défunt époux du fait de l'application de la charia à sa succession, alors même que celui-ci avait choisi de lui léguer ses biens en application du droit commun. La justice grecque avait annulé ce testament, jugeant que le couple musulman avait l'obligation de régler la succession selon la charia, la faisant largement échoir aux sœurs du défunt. Il s'agissait donc, pour la Cour européenne, de juger si «la loi musulmane sacrée» peut être appliquée de force à des ressortissants grecs au motif, en particulier, de la «protection des minorités» et du respect des engagements internationaux de la Grèce.

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  • Que les réfugiés syriens puissent rentrer chez eux et que la trêve soit instaurée au Yémen

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    Du site Atlantico.fr :

    Le pape espère le retour chez eux des Syriens, une trève durable pour les Yéménites

    Le pape François a consacré mardi son message de Noël à "la fraternité" entre les peuples, en espérant notamment que la paix permette aux réfugiés syriens de rentrer chez eux et aux Yéménites d'échapper à la famine.

    Dans son traditionnel tour d'horizon des zones de conflit de la planète, le souverain pontife a appelé mardi la communauté internationale à "oeuvrer résolument" pour que les réfugiés syriens "puissent retourner vivre en paix dans leurs pays".

    "Que la communauté internationale oeuvre résolument pour une solution politique qui mette de côté les divisions et les intérêts partisans, de sorte que le peuple syrien, surtout ceux qui ont dû quitter leur terre pour chercher refuge ailleurs, puissent retourner vivre en paix dans leur pays", a-t-il déclaré depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, avant la bénédiction "Urbi et orbi" ("à la ville et au monde").

    "Je pense au Yémen, avec l'espoir que la trêve obtenue grâce à la médiation de la communauté internationale puisse finalement soulager les nombreux enfants et les populations épuisés par la guerre et la famine", a également déclaré le pape

    La guerre au Yémen a fait au moins 10.000 morts depuis 2015 et provoqué la pire crise humanitaire du monde, selon les Nations unies. Jusqu'à 20 millions d'habitants sont par ailleurs "en situation d'insécurité alimentaire", d'après l'ONU.

    Un accord sur un cessez-le-feu "immédiat" négocié par l'Onu a été conclu le 13 décembre en Suède entre le pouvoir soutenu militairement par l'Arabie saoudite et les rebelles Houthis appuyés politiquement par l'Iran.

    La ville de Hodeida, principal front de guerre au Yémen, a néanmoins connu par intermittence des affrontements parfois violents depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

    Le pape n'a pas oublié la Terre sainte dans son traditionnel message de Noël, renouvelant un appel au "dialogue". Que la fête de Noël "permette aux Israéliens et aux Palestiniens de reprendre le dialogue et d'entreprendre un chemin de paix qui mette fin à un conflit" de soixante-dix ans, a-t-il dit.

    Il a aussi exprimé sa proximité avec les communautés chrétiennes de la "bien-aimée" Ukraine, à un moment de fortes tensions religieuses avec la Russie.

    "Seule grâce à la paix, respectueuse des droits de chaque nation, le pays peut se remettre des souffrances subies et rétablir des conditions de vie dignes pour ses citoyens. Je suis proche des communautés chrétiennes de cette région, et je prie pour qu'elles puissent tisser des liens de fraternité et d'amitié", a souligné le pape.

    Le président russe Vladimir Poutine avait condamné la semaine dernière la création en Ukraine d'une Eglise orthodoxe indépendante de la tutelle russe, dénonçant une violation "flagrante" des libertés religieuses.

    Ces tensions religieuses sont un nouvel épisode du divorce politique, culturel et social entre Kiev et Moscou depuis l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014 et l'éclatement d'un conflit armé entre l'armée ukrainienne et des séparatistes prorusses.

  • Des chrétiens algériens menacés d'emprisonnement pour une conversion

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    D'Aleteia.org :

    Algérie : des chrétiens bientôt condamnés pour une conversion ?

    Le procureur de Tiaret, dans l'ouest du pays, a requis une peine de trois ans sans possibilité de libération conditionnelle pour Habiba Kouider, 37 ans, convertie au christianisme et jugée pour pratique illégale d'une religion non musulmane.

    En Algérie, quatre Algériens protestants comparaîssent ce 25 décembre pour avoir « incité un musulman à changer de religion » et « exercé un culte dans un lieu non autorisé ». Ils risquent jusqu’à cinq années de prison et une amende importante.

    Après la béatification des martyrs d’Algérie ce 8 décembre à Oran, c’est un autre visage que donne à voir le pays. Quatre Algériens chrétiens protestants, dont trois issus de la même famille, vont comparaître, devant une cour de justice kabyle, pour avoir « incité un musulman à changer de religion » et « exercé un culte dans un lieu non autorisé », rapporte Le Figaro.

    Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison

    Alors que le verdict est attendu ce 25 décembre, les faits remontent à juillet dernier. D’après le quotidien, un conflit familial a opposé une femme, musulmane, à son mari, musulman converti au christianisme. L’épouse a porté plainte contre son époux et dénoncé une famille chrétienne qui voulait « les aider à calmer ce différend » et qu’elle accuse d’avoir « fait pression » sur elle pour la convertir. Les accusés, originaires de la ville de Bechloul, une ville située dans le nord-est de l’Algérie, risquent entre trois et cinq ans de prison ainsi qu’une amende pouvant aller jusqu’à un million de dinars (l’équivalent de 7.600 euros, ndlr).

    Lire aussi : Les chrétiens, ferment d’unité et lueur d’espérance en Algérie

    Pour mémoire, ces motifs d’accusation existent en Algérie : ils reposent sur une « ordonnance » adoptée par le pays en février 2006.

  • Messe de Noël à la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa

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    De France 24 avec AFP:

    Dans  son homélie du 24 décembre, le soir de Noël, le nouvel archevêque de Kinshasa a évoqué la crise politique que traverse la RD Congo. Il a appelé à tenir la "promesse" des élections du dimanche 30 décembre. Le nouvel archevêque de Kinshasa n’a pas dérogé à la règle. Comme ses prédécesseurs, la politique a fait irruption dans son homélie du soir de Noël, lundi 24 décembre. Sur fond d’une interminable crise électorale, Monseigneur Fridolin Ambongo n’a pas manqué d’évoquer la situation que traverse la République démocratique du Congo pour sa première messe. "En cette période critique de l’histoire de notre pays, j’invite chacun et chacune au sens de la responsabilité et à la non-violence pour que nous puissions passer ce cap du 30 décembre 2018 dans la paix et la vérité", a-t-il déclaré devant des centaines de chrétiens rassemblés dans la cathédrale Notre-Dame du Congo.

    Le religieux de 58 ans a également dénoncé le "mépris de la dignité" que subissent ses compatriotes. "Est-ce excessif d'affirmer que le Congolais est en exil sur sa propre terre ? a-t-il demandé. Que d'humiliations et de manques de nécessaire vital", a poursuivi l’homme à la tête de l'archidiocèse de Kinshasa. 

    Manque de volonté

    Répondant au micro de RFI, Mgr Fridolin Ambongo a estimé qu’il y avait un réel manque de "bonne volonté de la classe politique Congo". Sinon, "une solution intermédiaire" aux machines à voter aurait été trouvée, a-t-il déclaré.Au cœur de la crise, les machines à voter suscitent des crispations. Une partie de l'opposition refuse l'utilisation de ces écrans tactiles qui doivent permettre aux électeurs de choisir leurs candidats et imprimer leur bulletin de vote. 

    À lire : En RD Congo, la campagne électorale prend un tour inquiétant

    La Commission électorale nationale indépendante (Céni) est au centre d'un nouvel épisode dans cette interminable polémique : cet écran tactile n'est-il qu'un simple outil pour imprimer les bulletins avant le comptage manuel, comme elle le dit, ou aussi le support d'un vote électronique ? Dans un entretien à la chaîne TV5 Monde, le rapporteur-adjoint de la Céni a vendu la mèche en affirmant que les machines pouvaient servir à une transmission électronique des résultats, avant de se raviser.En apparence, la Céni continue de préparer les élections de dimanche à marche forcée. Fidèle à sa litanie de chiffres quotidiens, la Commission a annoncé samedi qu'elle avait accrédité au total "700 000 témoins, 270 000 observateurs nationaux et internationaux, 1 575 journalistes dont 84 internationaux".

    La communauté internationale prudente

    Tenu à l'écart par Kinshasa, le reste de la communauté internationale a continué de publier des communiqués d'une grande prudence face à ce nouveau report."Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies expriment leur espoir que ce report permettra la création des conditions favorables pour les Congolais afin qu'ils s'expriment librement le 30 décembre 2018", ont-ils écrit dans un communiqué. L'Union africaine, l'Union européenne, les États-Unis, le Canada, la Suisse, le Japon et la Corée du Sud ont répété la même chose dans un communiqué conjoint. Ils ont appelé "tous les acteurs à s'engager pour le succès d'un processus électoral crédible et apaisé qui mènera la RDC à un transfert du pouvoir en conformité avec la Constitution congolaise et l'accord du 31 décembre 2016". À cinq jours du vote, les élections, reportées pour la troisième fois, doivent désigner le successeur de Joseph Kabila. Après dix-huit ans passés au pouvoir dont deux mandats de cinq ans, le présidant sortant ne peut plus se présenter selon la Constitution de 2006.

    À lire : "RD Congo : l'Église catholique fait entendre sa voix pour l'élection présidentielle" 

    Pour l’archevêque, un énième report serait une menace à la stabilité du pays. "Ne pas tenir cette promesse, ce serait travailler à l'anéantissement de la paix", a-t-il alerté sous les applaudissements des fidèles. "La paix, la vraie paix qui vient de Jésus-Christ, pour notre pays aujourd'hui, c'est aussi que les résultats puissent être publiés et puissent réellement refléter la volonté du peuple", a ajouté Mgr Ambongo.

    JPSC

  • Ces pays où il ne fait pas bon fêter Noël

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    Lu sur aleteia.org :

    Ces pays dans lesquels le petit Jésus a interdiction de naître

    Il y a généralement deux causes à l’hostilité d’un gouvernement de voir Noël être célébré : l'idéologie communiste et le fondamentalisme islamique.

    Si l’Enfant-Jésus, la Vierge Marie et saint Joseph ont affronté en leur temps la vicieuse persécution d’Hérode, la situation des chrétiens d’aujourd’hui dans plusieurs pays du monde se révèle parfois tout aussi difficile quand il s’agit de célébrer la Nativité. Si dans les pays occidentaux, on déplore parfois la sécularisation rampante et la surenchère commerciale qui entoure la période de l’Avent, ailleurs célébrer la naissance de Jésus est officiellement interdit quand cela ne conduit pas à risquer la mort. Voici huit pays qui se distinguent tristement pour interdire, ou presque, au petit Jésus de naître le 25 décembre :