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Politique - Page 623

  • La vertu exemplaire du pape face à l'extrême petitesse des responsables politiques

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    Sous le titre "l'indécence au grand jour", Christophe Geffroy consacre son éditorial de janvier 2013 dans la Nef à ce contraste saisissant :

    Il y a un contraste saisissant entre la hauteur de vue d’un Benoît XVI, la vertu exemplaire qui émane naturellement de sa personne, et l’extrême petitesse de nos responsables politiques. Ce contraste prenait des proportions abyssales ces dernières semaines, quand on observait les palinodies de notre Président sur le « mariage » homosexuel ou la pitoyable guerre des chefs à l’UMP et qu’on lisait dans le même temps le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix du 1er janvier 2013.

    Ce qui est frappant dans notre société postmoderne où toute morale a été évacuée – l’ordre moral, c’est bien connu, c’est « facho » ! –, c’est qu’il n’y règne plus aucune joie de vivre, mais l’indécence en tout domaine s’étale sous nos yeux sans même plus chercher à se cacher. La lutte fratricide entre Copé et Fillon est à cet égard symptomatique : les magouilles et autres tricheries pour prendre le pouvoir ne sont pas nouvelles – il suffit de se rappeler comment Mitterrand a mis la main sur le PS ou Chirac sur le RPR –, mais que deux hommes prétendant gouverner le pays offrent ainsi le triste spectacle d’une totale absence de conviction au profit d’un ego démesuré pour la seule conquête du parti, voilà qui laisse pantois.

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  • "La colonisation de la culture humaine", qu'est-ce à dire ?

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    Doctrine sociale : le défi de « la colonisation de la nature humaine »
    Mgr Crepaldi présente le quatrième Rapport sur la Doctrine sociale

    (Zenit.org; trad Hélène Ginabat) - En matière de doctrine sociale, le grand défi actuel est « la colonisation de la nature humaine », déclare Mgr Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste et président de l’Observatoire international cardinal Van Thuân, dans un entretien publié sur le site de l’Observatoire.

    Mgr Crepaldi présente le « Quatrième Rapport sur la doctrine sociale de l’Eglise dans le monde » de l’Observatoire et explique comment l’occident exporte « une mentalité contraire à la loi morale naturelle » dans les pays émergents.

    Excellence, pouvez-vous nous expliquer le titre que vous avez donné à ce quatrième rapport : « La colonisation de la nature humaine » ?

    Mgr Crepaldi - Chaque année, le rapport fait le monitorage des principaux événements concernant la justice et la paix sur les cinq continents. Le principal trait émergent, cette année, est justement la colonisation de la nature humaine, c’est-à-dire les énormes pressions internationales pour que les gouvernements changent leur législation traditionnelle sur la procréation, sur la famille et sur la vie. L’attaque est principalement dirigée contre les pays d’Amérique latine, fait que nous avons déjà signalé dans les rapports précédents.

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  • Chine : trafic d'enfants et corruption

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Quand le gouvernement se mêle de dicter aux couples la taille de leur famille, l'intrusion intolérable se double forcément à un moment ou à un autre des effets pervers liés à l'accaparement par l'Etat de rôles qui ne sont pas les siens. En règle générale, la Chine empêche, par la menace et la contrainte, les citadins d'avoir plus d'un enfant, et les ruraux plus de deux, le deuxième leur étant consenti s'is ont d'abord une fille. On sait que cette politique a conduit à un véritable génocide des filles dans un pays où c'est le fils qui est tenu de prendre soin de ses vieux parents. On sait qu'elle est imposée par la contrainte, par le biais d'avortements et de stérilisations forcées, ainsi que par des amendes et des brutalités policières pour les contrevenants. Mais elle est aussi source de trafics et de corruption.

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  • Noël d'angoisse pour les chrétiens de Syrie

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    Sur Radio Vatican

    Lors de sa première conférence de presse, samedi à Damas, le chef de l'Eglise grecque-orthodoxe de Syrie, Youhana Yazigi, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, a appelé les chrétiens à rester dans le pays. Il a exhorté les belligérants à mettre fin aux violences et à entamer un dialogue. 

    Mais en Syrie, à la veille des fêtes de Noël, les chrétiens sont plus que jamais confrontés à l’incertitude, alors que le conflit devient, selon l’ONU, ouvertement intercommunautaire. Pris entre deux feux, ils se voient régulièrement sommés de choisir leur camp. Dans l’ouest du pays, près de Hama, deux villages chrétiens ont reçu un avertissement. Dans une vidéo, des combattants rebelles ont annoncé qu’ils lanceront un assaut pour déloger les hommes de Bachar al-Assad. Les rebelles, qui se présentent comme membres de la brigade al-Ansar, demandent aux habitants de se soulever pour expulser les forces du régime.

    Pour Fabrice Balanche, ce message d'avertissement cache des intentions moins bienveillantes. Il est interrogé par Antonino Galofaro : RealAudioMP3 

    Selon ce chercheur au sein du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à Lyon, « on sait très bien que ces rebelles, qui sont dans des bataillons à caractère islamique, veulent expulser les chrétiens et toutes les minorités de la région », soit précise-t-il, parce qu’elles sont proches du régime, soit parce que ce sont des groupes minoritaires qui ne sont « ni islamistes, ni salafistes ». 

    Si les chrétiens se placent sous la protection de l’armée régulière, « ce n’est pas, explique-t-il, parce qu’ils soutiennent la personne de Bachar Al Assad », c’est parce qu’ils craignent l’arrivée au pouvoir des rebelles et un scénario similaire à celui de l’Irak après la chute de Saddam Hussein.

    Pour Fabrice Balanche, « nous sommes dans une guerre civile avec des dérives confessionnelles » depuis septembre 2011, quand il y a eu une militarisation des rebelles.

    Voir également : rtl.be/triste-noel-pour-les-chretiens-de-syrie

  • Pierre Piccinin : « La bataille d’Alep », aux éditions L’Harmattan

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    Vignette-Alep.jpgLe témoignage à ne pas manquer d’un universitaire belge « de terrain » :

    Historien et politologue, spécialiste du Monde arabo-musulman, Pierre Piccinin da Prata a assisté aux événements majeurs du « Printemps arabe ». Il est aussi le seul observateur à en avoir couvert tous les terrains.

    Il était présent à Tunis, au moment de la chute du dictateur Ben Ali. En Égypte, il a participé aux manifestations de la place Tahrir et a rencontré les Frères musulmans dans leur quartier général du Caire. En Libye, il a accompagné les rebelles de Benghazi sur les lignes de front. Il s’est aussi rendu au Yémen, lors des troubles qui ont chassé du pouvoir le président Saleh.

    Le livre

     

    LIVRE---La-Bataille-d-Alep--couverture-recto-.jpg

     

    Pierre Piccinin da Prata a effectué six séjours d’observation en Syrie, à différents moments clefs de la révolution.

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  • L'islamisation, un mythe ?

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    “L'‘islamisation’ de la France est un mythe” selon Raphaël Liogier de l'Observatoire du religieux (Telerama.fr) (24 novembre 2012)

    Pour une majorité de Français les musulmans refuseraient de s'intégrer. “L'islamisation” redoutée ne repose pourtant sur aucune réalité selon Raphaël Liogier, de l'Observatoire du religieux.

    Propos recueillis par Olivier Pascal-Moussellard - Télérama n° 3280

    Peut-on encore parler de l'islam sans que les esprits s'échauffent ? Des couvertures d'hebdos aux brèves de comptoirs, l'islam devient la controverse nationale. Avec une ritournelle : la France serait en cours d'« islamisation ». Y a-t-il quelqu'un pour poser le débat dans des termes simples et clairs ? Professeur à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence et directeur de l'Observatoire du religieux,­ Raphaël Liogier s'y est collé. Sa conclusion est sans appel : l'« islamisation » de la France est un mythe. Pas une fiction, un mythe. Rencontre avec un esprit salutaire.

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  • Les pressions exercées sur la Pologne et l'Irlande par le Conseil de l'Europe pour leur imposer l'avortement

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    Conseil de l'Europe : pressions sur la Pologne et l'Irlande pour l'IVG
    Analyse du Centre européen pour le droit et la justice

    Grégor Puppinck

    (Zenit.org) – Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), analyse le glissement qui est en train de s’opérer en Pologne et en Irlande, où l’avortement est interdit, mais où le Conseil de l’Europe et d’autres groupes de pressions cherchent à imposer l’avortement « en utilisant la voie périphérique d’obligations procédurales qui garantissent, non pas le droit (matériel) à l’avortement, mais le droit (procédural) de savoir si on a le droit d’y avoir recours ».  

    Pour l’ECLJ, « l’encadrement de l’avortement échappe progressivement au législateur et au médecin » dans ces pays « symboles de résistance à l’avortement » en Europe.

    « Pourquoi une telle pression sur l’Irlande et la Pologne alors que ces deux pays sont parmi les meilleurs au monde dans les soins de santé maternelle, loin devant la France et les Etats-Unis ? », s’interroge Grégor Puppinck, expliquant que « l’avortement détermine profondément la culture: sa légalisation a valeur de rituel de passage dans la postmodernité, car elle implique la domination de la volonté individuelle sur la vie, de la subjectivité sur l’objectivité ».  

    Cependant, souligne-t-il, « ce processus n’est pas inéluctable, il dépend de la force de la volonté politique des gouvernements irlandais et polonais qui peuvent fort bien rappeler au Conseil de l’Europe que jamais leur pays ne s’est engagé à légaliser l’avortement en ratifiant la Convention européenne des droits de l’homme ».

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  • Déclaration solennelle de l’Académie catholique de France sur la situation actuelle des Orientaux chrétiens

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    Source : http://academiecatholiquedefrance.info/

    La situation tragique continûment imposée depuis plusieurs décennies aux chrétiens qui sont nés et vivent au Moyen Orient  a désormais atteint  un degré d’inhumanité intolérable. Elle exige, avant le point de non-retour, un réveil  immédiat  des consciences  et  une mise en mouvement accélérée des corps de décision politiques et associatifs.

    La douleur quotidienne des déplacements imposés aux familles, les menaces aggravées qui pèsent sur  la vie des personnes,  les angoisses  permanentes des  lendemains  incertains quant au logement, à l’emploi et à l’éducation, ont fait de communautés entières, pour l’unique raison de leur appartenance religieuse, des groupes relégués dans la marginalisation civique et internationale*.

    Il faut y insister : dans la plupart des pays musulmans où la laïcité est comprise comme un concept étranger, les chrétiens relèvent  de facto d’un statut à part, en certains lieux officiellement abrogé mais officieusement observé : la  dhimmitude (c’est-à-dire  l’ensemble des relations entre la communauté islamique et les indigènes juifs et chrétiens). Ce statut fait d’eux des citoyens  de seconde zone (à l’exception du Liban), alors qu’ils ont historiquement joué et jouent encore un rôle important en faveur de la culture et de la démocratie.

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  • Quand l'Egypte se donne une nouvelle constitution

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    Le site "Oasis" pose la question "Quelle Egypte dans la nouvelle constitution" et y apporte la réponse de Nathalie Berard-Maugiron :

    Entrevue avec Nathalie Berard-Maugiron, Directrice de recherche (droit), Institut de recherche pour le développement (IRD) UMR 201 "Développement et Sociétés", Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Par Michele Brignone

    Les partis politiques et les mouvements qui contestent le président Morsi considèrent que la nouvelle Constitution établit une nouvelle dictature. D’un point de vue juridique, est-ce une crainte justifiée ?

    Le projet de constitution conserve les grandes lignes de la constitution de 1971 et en particulier le cadre institutionnel qu’elle avait mis en place. L’exécutif continue à être bicéphale et le président doit partager ses prérogatives avec le premier ministre. Il n’y a plus de vice-président ; en cas de vacance provisoire du pouvoir, c’est le premier ministre qui assure l’intérim. Le projet de constitution retire au président certains pouvoirs dont Moubarak avait abusé et qui avaient été un instrument de la dérive autoritaire de son pouvoir.

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  • A propos du mariage entre personnes du même sexe : chiffres et bouleversements sociétaux

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    Histoires de chiffres et chiffres des bouleversements sociétaux

    Inévitablement les conversations aujourd’hui sont influencées par l’actualité et les manifestations en France. Le mariage des personnes homosexuelles mobilise les foules. Des bus partiront aussi de Belgique le 13 janvier prochain : destination Paris !

    En Belgique, le « mariage » homo est passé inaperçu.

    Non, nous n’avons pas manifesté lorsque le 1er juin 2003, il a été autorisé.

    Quant à l’adoption d’enfants, par des personnes homosexuelles, il y eut – vous en rappelez-vous ?- une petite mobilisation de 5.000 personnes, dans le parc du Cinquantenaire, le 10 septembre 2005 grâce à l’action nationale de plusieurs associations, notamment «  Action pour la famille ».

    En 2007, les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) étaient accessibles non seulement aux couples infertiles, mais aussi aux personnes seules, et donc les femmes homosexuelles. Le nombre de PMA accordées aux personnes homosexuelles n’est pas répertorié, nous semble-t-il. Cela relève de la vie privée…

    Que nous disent les chiffres :

    Le nombre cumulé de mariages de personnes de même sexe depuis 2004 est de 6.625 soit près de 950 mariages "homo" par an. A noter que le nombre cumulé de mariages hétéro est de 307.886

    Pour savoir quelle est la répartition géographique  des mariages entre personnes de même sexe : http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/mariage_divorce_cohabitation/mariages/homosexuels/

    Nombre de divorces  "homo" sur cette courte période de 6 ans : 705

    Ce chiffre est en constante augmentation, trois fois plus en 2010 qu’en 2007. En 2010, pour 1082 mariages de personnes de même sexe,  on enregistre 225 divorces : 24%. Ce taux élevé de 24% de divorces est d’autant plus interpellant, qu’il ne s’applique qu’à une période et à un nombre relativement faible de mariages. Peut-on en déduire une certaine fragilité  et une instabilité des couples "homo" ?

    Passons maintenant aux nombres d’adoptions :

    C’est depuis le 1er septembre 2005 que la loi permettant l’adoption par des personnes homosexuelles est entrée en vigueur. Il faut souligner le fait que ces chiffres comprennent aussi l’adoption par le conjoint homosexuel d’une personne qui était précédemment hétérosexuelle lorsqu’elle a eu cet enfant.

    http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/autres/adoptions/

    Total cumulé d’enfants adoptés par personnes de sexe différent ou personnes seules de 2009 à 2011 : 2.222

    Total cumulé d’enfants adoptés par personnes de même sexe de 2009 à 2011 : 13 (2010 : 2 et 2011 : 10)

    Le nombre de « mariages » semble ne pas évoluer, se stabilisant autour des 1.000 par an. Par contre, le nombre de divorces est en constante augmentation, atteignant le taux de 24%. Le nombre d’enfant adoptés en très grande augmentation, mais restant proportionnellement très faible.

    Alors on pourrait se dire : tout ce « ramdam » autour de l’adoption pour 13 enfants ? Pourquoi une minorité de gens, que nous respectons en tant que personnes, font-ils tellement de bruit par leurs revendications au nom de la non-discrimination ?

    Ces 13 enfants feront-ils autant de bruit dans quelques années parce qu’ils auront été, eux surtout, discriminés par rapport aux enfants ayant pu avoir un papa et une maman ?

  • Le mythe de la laïcité turque mis à mal

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    C'est Natalia Trouillier (La Vie) qui attire l'attention sur ce "nouveau coup de canif" porté par le gouvernement Erdogan à la laïcité en Turquie :

    Le gouvernement islamiste prévoit pour la rentrée prochaine des questions de religion dans les concours d'entrée des universités d'Etat.

    Pour les opposants du premier ministre islamiste Recep Tayyip Erdogan, cette mesure montre une nouvelle fois la réislamisation lente de la société turque par le pouvoir. Le symbole est grand: si les cours de religion sont obligatoires dans les écoles, les universités étaient jusque-là laïques et les examens d'entrée dépourvus de toute question sur l'islam.

    La mesure se décline en deux parties: pour tous les étudiants, dès la rentrée de l'année prochaine, cinq questions sur la religion musulmane seront posées aux aspirants élèves. Et pour les étudiants en sciences sociales, ce seront huit questions supplémentaires qui leur seront posées lors d'un examen final. Cette dernière mesure est intéressante en ce sens qu'elle confirme une tactique éprouvée chez les islamistes égyptiens ou maghrébins, qui est d'investir massivement les secteurs sociaux afin de réislamiser la société, mais également de former une élite intellectuelle islamiste importante.

    Cette mesure intervient alors qu'il y a quelques semaines à peine, le gouvernement avait autorisé le port du voile durant les cours de religion dans les écoles publiques, et durci la législation contrôlant l'alcool. En février dernier, le premier ministre avait créé la polémique en disant souhaiter une jeunesse turque "religieuse". Le mois dernier, l'anniversaire de la République laïque turque avait donné lieu à des manifestations importantes de militants laïques, qui s'inquiètent des orientations prises par le gouvernement.

  • Non, Madame Kadaga n'a pas reçu l'approbation du pape

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    Encore une tentative de désinformation à laquelle le Père Lombardi doit apporter un démenti :

    (ZENIT.org) Le Père Lombardi dément que le pape Benoît XVI ait fait un geste de bénédiction d’une personnalité réputée au moins « homophobe » et rappelle l’opposition du Saint-Siège à la peine de mort. 

    Un groupe de députés ougandais, dont la présidente du Parlement, Mme Rebecca Kadaga, anglicane, ont en effet assisté, parmi des milliers de visiteurs, à l'audience générale du mercredi 12 décembre, en la salle Paul VI du Vatican. Or, Mme Kadaga, se déclare en faveur d’une loi sanctionnant les relations homosexuelles de la peine capitale.

    Le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, rappelle l’opposition totale du Saint-Siège et de l’Eglise à la peine de mort, comme l’indique le Catéchisme de l’Eglise catholique. Il met les choses au point: « Les relations avec la délégation ne débordaient pas du cadre ordinaire et aucune bénédiction n'a été donnée ». Il précise : « Le groupe de députés ougandais a salué le pape, comme toutes les autres personnes participant à une audience avec le pape l'auraient fait, et ce n'est en aucun cas un signe spécifique de l'approbation des actions ou des propositions de Mme Kadaga ».

    En outre, le projet de loi a été sévèrement condamné par Mgr Cyprian Kizito Lwanga, archevêque catholique de la capitale, Kampala, qui recommande « une approche chrétienne bienveillante ».