Vu sur le « Salon Beige : dans le cadre du journal télévisé de TV Libertés de vendredi, le Père Toufik, le curé de Maaloula, ville martyre, est intervenu sur le quotidien de la communauté chrétienne. Son entretien poignant mérite d’être écouté par tous.
Religions - Page 103
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Syrie : Maaloula a retrouvé son curé
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"Ne nous oubliez pas!" Le cri de Mgr Sako
Livre : « Ne nous oubliez pas ! le SOS du patriarche des chrétiens d’Irak » par Laurence Desjoyaux et Mgr Sako (source)
Préface du cardinal Barbarin, aux Éditions Bayard
sako
Le constat est sans appel : l’histoire des chrétiens en Irak, pourtant vieille de deux mille ans, est peut-être sur le point de se terminer dans la douleur. Dans ce témoignage poignant, le patriarche des chaldéens raconte le calvaire des chrétiens, chassés et soumis à la terreur de Daesh. Il montre l’importance de leur présence pour l’Église et pour le pays tout entier, et défend le vrai dialogue entre les religions, celui qui cherche à comprendre le point de vue de l’autre, à le respecter et à l’approfondir. Une urgence qui concerne tous les peuples, toutes les religions. Laurence Desjoyaux, journaliste à La Vie, est spécialiste des minorités religieuses en Irak. En 2014, au cœur de l’offensive de l’État islamique, elle retrouve Mgr Louis Raphaël Sako, alors devenu patriarche. Il porte aujourd’hui la voix des chrétiens d’Irak.
Pour se le procurer grâce à la Procure
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La vision de Poutine : une Europe chrétienne « de Fatima à Vladivostok »
Lu sur le site de « Famille chrétienne » :
« Au lendemain de la signature des accords de Minsk sur le cessez-le-feu en Ukraine, une question demeure : que veut Vladimir Poutine en Ukraine ? Les réponses de Frédéric Pons, journaliste, spécialiste des questions de défense, qui vient de signer une biographie du président russe. Quelle analyse faites-vous de l’accord de cessez-le-feu signé à Minsk le 12 février ?
Cet accord est un copier-coller de Minsk 1 de septembre 2014. C’est un accord transitoire qui cherche à mettre en place un cessez-le-feu. Il est basé sur un compromis : les Ukrainiens ont dû accepter ce que voulait Moscou : plus d’autonomie pour les séparatistes du Donbass. Par ailleurs, ils ont marqué un point : le contrôle de la frontière orientale est assuré par la Russie et échappe à Kiev. En échange, les Russes ont dû accepter de retirer leurs canons et de cesser l’offensive en cours où ils avaient l’avantage.
Fondamentalement, que veut Poutine en Ukraine ?
Outre l’objectif territorial que représente la Crimée, il a un objectif stratégique : empêcher l’Ukraine d’adhérer à l’Otan. C’est une constante. Pour cela, il entretient délibérément et à petit feu des troubles dans l’est du pays. La Russie ne veut pas d’Otan à ses frontières. Or, face à lui, la position européenne est ambiguë. D’un côté Français et Allemands sont d’accord, mais d’autres pays non. Et aux États-Unis, une partie du Congrès pousse à cette adhésion.
Soldats sans insignes, armes lourdes maniées par des militaires au statut incertain : en Ukraine, Vladimir Poutine a-t-il inventé une nouvelle manière de faire la guerre ?
Poutine fait de la politique. Et il la fait en jouant sur tout le spectre de la puissance – l’armée, les services, la propagande, le mensonge, la dissimulation. Ces outils ne sont pas nouveaux et sont utilisés depuis la nuit des temps. Il a constamment un coup d’avance sur ses adversaires. On voit bien qu’il prend de court l’Otan, qui fonctionne en mode binaire et purement militaire.
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Peut-on croire en l’Évangile et refuser la divinité du Christ ?
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L'Islam est-il conquérant ?
Sur Canal Académie :
Hommage à Roger Arnaldez, membre de l’Institut : « L’islam, une religion conquérante ? »
L’interrogation, en 1994, d’un philosophe de la pensée médiévale et de l’islam, Roger Arnaldez
« La question précise est non pas de savoir si on peut appeler l’islam conquérant parce qu’il a fait des conquêtes, mais s’il est essentiellement conquérant, ou encore s’il relève de sa nature propre, de conquérir » : ainsi s’exprimait Roger Arnaldez (1911-2006) membre de l’Académie des sciences morales et politiques dans L’islam, une religion conquérante ?, texte écrit en 1994. Canal Académie vous propose d’en écouter la lecture.
pour écouter l'émission : http://www.canalacademie.com/emissions/voi024.mp3
Le texte est ici : http://www.asmp.fr/travaux/communications/1994/arnaldez.htm
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La défense des chrétiens d'Orient : une question d'humanité, de justice mais aussi de stratégie
Lu sur le site du Monde, par Bernard Emont
Défendre les Chrétiens d’Orient : question d’humanité, de justice et… de stratégie
Par Bernard Emont, Professeur de l’enseignement supérieur, spécialiste des minorités linguistiques et culturelles et Jean Samat, co-fondateur de l’Association d'apprentissage la Langue Araméenne(AALA, Val d’Oise) et conseiller municipal à Gonesse.
Ils étaient 1 400 000 sous Saddam Hussein. Ils ne sont plus que 350 000, à occuper leurs terres ancestrales, entre le Tigre et l’Euphrate (l’ancienne Mésopotamie). Plus 120 000, parqués dans le camp d’Erbil, au Kurdistan irakien, dépourvus de tout, et surtout de soutiens officiels, de quelque autorité que ce soit : hormis de la part des chefs de leur propre Eglise, en tête desquels leurs trois évêques qui ont reflué avec eux. Ce qui leur a valu quelques tentes, couvertures et caravanes…
Leur inconfort, certes, remonte à la nuit des temps. Ils descendent de cette poignée de résistants aux invasions du sud, dont ils ont jadis été victimes, préférant souvent payer tribut que de se convertir. L’équilibre fragile dont ils ont pu bénéficier à certaines époques, - où les familles des divers groupes religieux ont su vivre, sinon en harmonie, du moins en coexistence pacifique - a été souvent balayé par les vagues fondamentalistes, ou nationalistes, qui ont ébranlé le Proche Orient : en 1915, en Turquie ; en Irak, depuis, au rythme des différentes guerres du golfe. La pression pour les forcer au départ a été particulièrement forte au début des années 1980, en 1995, en 2005...
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Vous avez dit : "droit au blasphème"?
Du Père Jean-Benoît Casterman, prêtre de la congrégation de Saint-Jean et éducateur au Cameroun depuis 1990, sur Boulevard Voltaire
Droit au blasphème. Vraiment ?
Si nous voulons légitimement critiquer l’islam, nous devons le faire avec autant de bonnes raisons (qui abondent) que de fermeté, mais aussi avec un minimum de respect envers les musulmans.
Apparemment presque tous les défenseurs de la liberté d’expression, dont la plupart de nos Charlie, revendiquent le droit au blasphème. Dans l’absolu, personne ne peut vous empêcher de blasphémer ou d’insulter. Par exemple, si vous êtes en guerre contre quelqu’un, fût-ce Dieu lui-même. Vous me direz peut-être que, pour vous, Dieu ou la religion n’existent pas. Mais cela existe bel et bien pour l’autre. Or, il s’agit ici du droit social ou de la vie en société. D’où notre question : y a-t-il vraiment un droit au blasphème, donc à l’insulte ? Concrètement, cela revient à se demander si, dans la vie en société, blasphémer est un acte acceptable et légitime.
Certes, la liberté fait bien partie des droits de l’homme. Mais à condition qu’elle respecte un minimum autrui ; justement pour le « vivre ensemble ». L’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme stipule que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (voir aussi art. 29 §2).
Dans ce cas, si vous insultez la religion d’autrui, il y a un réel problème pour le vivre ensemble. Ne me dites pas qu’en blasphémant Dieu ou une religion, vous n’insultez pas des personnes. Désolé, mais si vous insultez une religion, c’est comme se moquer d’une mère ou d’un pays, par exemple. Vous blessez, en conséquence, les personnes dans leur identité religieuse, familiale ou nationale. Vous les considérez comme débiles. Sur ce point, le pape François s’est exprimé dans sa franchise habituelle : « Si mon assistant insulte ma mère, il aura mon poing dans la figure. »
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Poser un regard chrétien sur le Nouvel-Age avec le Père J.M. Verlinde
Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (1/5)
Le « Nouvel Âge » se présente comme le « nouveau paradigme[1] » qui succède au paradigme judéo-chrétien sur lequel s’était construite la culture européenne jusqu’au milieu du siècle précédent. Il est important dans le contexte de la nouvelle évangélisation, de prendre la mesure de cette rupture de l’horizon de sens sur lequel se faisait hier encore l’annonce de […]
Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (2/5)
Rejetant tout énoncé normatif, le Nouvel Âge préconise un relativisme éthique et religieux, conduisant à un subjectivisme radical : chacun est appelé à se libérer des conditionnements moraux et religieux, pour s’engager dans la création de sa propre réalité – en perpétuelle évolution – dont il sera libre d’établir les lois – toujours révisables. La trame […]
Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (3/5)
Le naturalisme du Nouvel Âge s’inspire principalement des Traditions orientales, redécouvertes à la fin du XVIIIe et tout au long du XIXe s. Puis dans la seconde partie du XXe s., les religions non chrétiennes hawaïenne, précolombienne, des Indiens d’Amérique, celtique font également leur entrée. De la fusion de ces sources multiples, émerge un syncrétisme, que […]
Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (4/5)
Pour le Nouvel Âge, l’homme est une étincelle divine émanée de l’Énergie primordiale impersonnelle, et appelé à se résorber en elle au terme d’un long processus involutif et évolutif qui la conduit à traverser, d’incarnation en incarnation, toutes les strates de la manifestation, jusqu’à la complète dissolution de l’illusion de l’individualité personnelle. L’être humain et […]
Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (5/5)
Sur cette trame générale se greffent des courants aussi divers que la théosophie, l’anthroposophie, l’astrologie, la sorcellerie, le chamanisme, l’occultisme, le spiritisme, l’ufologie,… qui ont acquis pignon sur rue […]
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L'Inde, terre d'intolérance ?
Lu sur le site de La Croix (Claire Lesegretain) :
En Inde, la police arrête 200 chrétiens
Alors qu’ils manifestaient pacifiquement à New Delhi, jeudi 5 février, pour protester contre les attaques d’églises, plus de 200 catholiques ont été retenus dans un commissariat.
« Ils n’avaient aucune permission de protester là », a justifié Mukesh Kumar Meena, officier de police à New Delhi, pour expliquer l’arrestation, jeudi 5 février, de 200 chrétiens. Ceux-ci venaient de commencer une « marche pacifique de protestation » dans les rues de la capitale indienne, au départ de la cathédrale catholique du Sacré Cœur vers la résidence du ministre de l’intérieur, Rajnath Singh.
LES HOSTIES À TERRE
Cette manifestation avait été convoquée par le diocèse de New Delhi après l’attaque, lundi 2 février, de la paroisse Sainte-Alphonse, dans le quartier Vasant-Kunj, au sud de Delhi, au cours de laquelle des individus avaient vandalisé l’église et profané le tabernacle, en répandant les hosties à terre. Cette attaque d’une église catholique, aggravée d’une profanation, était la cinquième dans la capitale de l’Inde depuis deux mois. « Le gouvernement fédéral doit prendre immédiatement toutes les mesures appropriées pour empêcher le renouvellement de tels actes contre les minorités religieuses », avait demandé dès le 2 février Mgr Kuriakose Bharnikulanagara, archevêque de l’éparchie syro-malabare de Faridabad.
Le 4 janvier, c’était l’église catholique de la Résurrection dans le Secteur 6 de Rohini, au nord-ouest de New Delhi. Et le 1er décembre 2014, la paroisse Saint-Sébastien avait été victime d’un incendie, soupçonné d’être criminel. Pour protester contre l’augmentation de ces violences et contre la passivité de la police, le diocèse a donc appelé, jeudi 5 février, les fidèles à manifester « pour exiger du gouvernement que tous les lieux de culte soient sécurisés et que les enquêtes de justice soient menées jusqu’au bout afin d’arrêter les coupables », comme l’indique le communiqué diocésain.
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Quand les chrétiens se font pointer du doigt pour les exactions des terroristes islamistes
Koz réagit à la pétition de Reporters sans Frontières qui somme les responsables des cultes d'encourager la liberté d'expression (source) :
Vous ne me ferez pas taire au nom de la liberté d’expression
Vous avez dit « pas d’amalgames » et je l’ai dit avec vous. Je suis de ceux qui considèrent que l’islam a un défi spécifique à relever avec la violence et qui refusent dans le même temps d’amalgamer l’islam dans son ensemble à ses fanatiques.
Vous avez dit « pas d’amalgames », ne demandons pas aux musulmans de se désolidariser du terrorisme. « Pas d’amalgames« , et vous demandez aux chrétiens de se désolidariser de leurs bourreaux. Les assassins de janvier se réclament des organisations qui ont déporté les chrétiens en Irak, de celles qui ont emprisonné Asia Bibi pour avoir exprimé sa foi, de celles qui ont brûlé vifs un jeune couple dans un four à briques pour blasphème, au Pakistan. Les chrétiens n’ont pas attendu les pétitions parisiennes pour verser leur sang et donner des martyrs de la liberté de conscience.
Vous avez dit « pas d’amalgames » et vous demandez aux chrétiens, après un attentat islamiste, de reconnaître la liberté d’expression. Pire encore, après l’assassinat de quatre d’entre eux, vous allez voir les Juifs pour leur intimer de signer votre pétition. Qui ne signe pas n’est pas démocrate.
Lire la suite sur Koztoujours.fr
Lire aussi : Mgr-Pontier-refuse-de-soutenir-l-initiative-de-Reporters-sans-frontieres-2015
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Islam : faire confiance au pape François
D'Henri Hude sur Liberté Politique :
Le pape François et l’islam : l'enjeu, c'est la paix
Quel doit être aujourd’hui notre rapport à l’islam ? C’est une des questions qui importent le plus au bien commun. Voici quelques remarques sur la façon dont le pape François touche la question et sur la façon dont sa réponse est reçue.
Certains demandent pourquoi le pape ne dénonce pas chaque jour à plus haute voix les cruelles persécutions que des groupes islamistes font subir aux chrétiens et à d’autres minorités, au Proche-Orient et en Afrique. La réponse est d’abord que le pape est déjà allé loin en justifiant en août, à son retour de Corée, l’idée d’une intervention internationale.
Mais enfin, François est tenu à une certaine réserve. Il se trouve dans une situation analogue à celle de Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale. Il parle avec grande prudence, n’agit pas en partisan, et stimule énormément ses subordonnés sur le terrain pour qu’ils diminuent les souffrances des persécutés. Tout bien considéré, c’est là ce qui est juste et raisonnable.
Chacun se souvient des réactions disproportionnées au discours pourtant si rationnel et apaisé de Benoît XVI à Ratisbonne. Chacun vient d’être témoin de l’hypersensibilité de toute une partie du monde musulman à quelques stupides caricatures. Que ne dirait-on donc pas, si à la suite d’un discours trop énergique de François, des centaines de chrétiens étaient lynchés en terre d’islam ?
L’analogie des deux situations me paraît frappante. Aussi je renvoie aux citations choisies du livre de Pierre Blet sj, Pie XII et la Seconde Guerre mondiale, Perrin, 1997, 2005 (un concentré de ses études monumentales [1]).
Une interprétation réaliste de la doctrine de la guerre juste
François n’est pas un utopiste pacifiste.
Du point de vue de la doctrine sur la guerre, son enseignement marque même une inflexion par rapport au pacifisme plus marqué de ses prédécesseurs, un certain retour à une application plus « réaliste » de la doctrine classique de la guerre juste. Au cours de sa conférence de presse dans l’avion de retour d’Asie, il n’hésite pas à dire que l’agression injuste doit être « arrêtée », sans entrer dans la détermination des moyens.
Tout en démarquant la théorie de la guerre juste de l’impérialisme qui peut en abuser, il légitime le recours à la force armée contre le terrorisme islamiste. Il ajoute que c’est aussi un droit pour l’agresseur que de se voir opposer une résistance, sans laquelle il deviendrait toujours plus mauvais.
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Inde : sale temps pour les chrétiens
Inde : le nonce appelle à l'apaisement après les violences anti-chrétiennes (Radio Vatican)
(RV) Au lendemain d’une énième attaque visant une église catholique, le nonce apostolique en Inde est sorti de sa réserve pour appeler à la lutte contre les discriminations et à la promotion du dialogue et de l’harmonie. Cet appel intervient dans un climat de fortes tensions et de violences anti-chrétiennes. Dernier épisode en date : une église catholique de New Delhi a été saccagée lundi matin par des assaillants qui ont ouvert le tabernacle, volé le ciboire et jeté les hosties à terre. Incendies criminels, messes perturbées par des jets de pierre, autels brisés, statues renversées… c’est la cinquième profanation en l’espace de deux mois contre un lieu de culte catholique, dans la capitale indienne. Les églises de New Delhi ont commencé à s’équiper en urgence de caméras de surveillance.
Le nonce s’est donc efforcer d’apaiser les esprits. S’adressant aux 140 évêques indiens réunis en assemblée plénière à Bangalore, Mgr Salvatore Pennachio leur a rappelé que le témoignage chrétien doit toujours être offert dans un esprit de dialogue sincère et de respect, en harmonie avec les autres croyants, pour construire des ponts de fraternité et de solidarité pacifique dans une société meilleure. Le représentant du Saint-Siège s’est également adressé aux chrétiens pour qu’ils œuvrent en faveur de la communion entre tous les membres de la société civile, sans discriminations ni favoritismes.
Les évêques demandent des mesures urgentes
« L’Eglise indienne, a-t-il dit, doit continuer à lutter contre toutes les formes d’injustices et agir pour que tous les fidèles aient les mêmes droits et les mêmes chances ». Après les attaques contre les lieux de culte catholique, qui blessent les sentiments religieux, les évêques indiens ont publié une note demandant aux autorités de prendre des mesures urgentes et efficaces pour empêcher les actes de violences contre les minorités religieuses. Ils pressent les autorités de garantir la sécurité et la protection des chrétiens, d’autant que la recrudescence des violences anti-chrétiennes intervient alors que des élections locales sont prévues le 7 février.
Le Secrétaire de la Commission épiscopale « Justice, paix et développement » s’est dit consterné par le silence du gouvernement. « L’Eglise élève la voix, mais elle n’obtient pas de réponse », a-t-il dit. De son côté, l’archevêque de New Delhi s’est dit convaincu que ces agressions sont bien planifiées et qu’elles s’inscrivent dans une campagne de haine et de propagande, menée par des groupes qui ont intérêt à briser l’harmonie religieuse et la paix sociale de la nation.
Dans le reste du pays également, les chrétiens font face à différentes sortes d’agression. A la suite de l’arrivée au pouvoir en mai dernier de la droite nationaliste hindoue, les communautés chrétiennes se sentent à la merci des exactions commises par les hindouistes. De grandes campagnes de conversion à l’hindouisme ont d’ailleurs été lancées, encouragée par des parlementaires.