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Culture - Page 109

  • Sur KTO (aujourd'hui à 16H13) : "Il faut que je te parle" (conte de Pâques par 'Les Grandes Heures de la Cambre' )

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    Il faut que je te parle !" - Conte de Pâques |

    Il faut que je te parle

    02/04/2021

    En l’an 33 de notre ère, à Jérusalem, un homme, Jésus, vient de mourir sur la croix. Ses disciples se terrent pour échapper aux autorités. Parmi eux, Simon de Cyrène qui a aidé le condamné à porter sa croix, s’est retranché dans une maison fermée à double tour. Mais, une femme, Marie-Madeleine frappe à sa porte. Elle vient lui annoncer une bouleversante nouvelle... Un conte de Pâques poétique accompagné d’une bande son originale qui nous plonge dans le mystère de la résurrection. 

    Présentation:

    Quand Marie Madeleine raconte à Simon de Cyrène ce qui lui est arrivé le soir du jour de Pâques ... un partage en clair obscur Marie illuminée par sa rencontre du matin et Simon de Cyrène qui encore plongé dans la souffrance de la Passion va passer de surprise en surprises : Comment Lui n'a t 'il pas été enlevé sur un char de feu comme Elie ? Comment Lui qui fut enseveli il y a 3 jours ,il est vivant ? Un récit lancé à la nuit tombée dans un Jérusalem livré au règne de la peur ... Tour à tour nous y découvrons la grandeur du Messie maitre de la vie et de la mort, y contemplons le mystère de la croix, y vivons le récit du tombeau ouvert et la rencontre du Christ ressuscité qui appelle Marie Madeleine par son prénom et l'envoie dire non pas à ses serviteurs ,non pas à ses amis mais à ses frères qu'il n'est pas encore monté vers son Père et notre Père vers son Dieu et notre Dieu...

    Production : Les Grandes Heures de la Cambre

    Réalisation : Mediel

    Captation d'images, montage, réalisation Hubert van Ruymbeke,

    Prise de son : Emmanuel Théry

    Texte : Marguerite de Werszowec Rey

    Acteurs : Agathe Perrod interprète Marie Madeleine Claude Vonin interprète Simon de Cyrène

    Eclairages: François Roland

    Conseils artistiques: Isabelle de Schoutheet

    Musique: Improvisations au violon : Claude Vonin "Deus Meus" César Franck Choeur "Pueri Teresiae " "O Virtu Sapientiae " Hildegarde von Bingen par Gaëlle Ryelandt (soprano) et Didier François (Nyckelharpa) "Alleluia " " Saint François" Hubert van Ruymbeke par Marie Béatrice Aubry et Samuel Bruyninckx et leurs amis

    http://www.lesgrandesheures.be

    http://www.vimeo.com/mediel

  • Ta chambre, je la vois, ô mon Sauveur (chant du grand carême orthodoxe)

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    Ta chambre, je la vois, ô mon Sauveur, toute illuminée,
    Et je n'ai pas l'habit nuptial pour y entrer
    Et jouir de ta clarté.

    Illumine le vêtement de mon âme,
    Et sauve-moi, Seigneur, sauve-moi.
    Provided to YouTube by Believe SAS Ta chambre, je la vois, ô mon sauveur · Choeur du monastère Sainte-Élisabeth de Minsk
    Chants du grand carême orthodoxe ℗ Monastère Sainte-Élisabeth de Minsk
    Released on: 2010-08-02
    Author: DR Composer: DR Music Publisher: D.R Auto-generated by YouTube.
  • Un bel oeuf de Pâques à peler: l'Etat belge condamné par le tribunal de première instance de Bruxelles à lever toutes les mesures Covid d'ici 30 jours

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    De Maryam Nenayad sur le site web de la Libre Belgique ce 31 mars 2021 :

    « La décision fait suite à une action en référé introduite par la Ligue des Droits Humains.

    Le tribunal de première instance de Bruxelles a ordonné à l’État belge de lever toutes les mesures anti-Covid-19 actuellement en vigueur dans notre pays d’ici 30 jours, d’après l’ordonnance obtenue par La Libre.

    Les autorités ont désormais 30 jours pour couler leurs décisions dans des textes de loi réglementaires. L’État belge, s’il ne respecte pas l’échéance actée par le tribunal de première instance de Bruxelles, devra payer une astreinte de 5 000 euros par jour.

    “Un double discours de l’État belge”

    Tout a commencé lorsque, le 12 mars dernier, les avocates de la Ligue des droits humains (LDH) et son équivalent flamand, la Liga voor Mensenrechten, plaidaient devant le tribunal de première instance de Bruxelles après un recours introduit contre l’État belge le 22 février.

    La LDH voulait savoir si les mesures instaurées pour lutter contre la propagation du coronavirus – et donc les arrêtés ministériels adoptés pendant cette crise – respectent les prescrits légaux. Ce mercredi, le tribunal a donc donné gain de cause aux organisations de lutte pour la défense des droits humains en condamnant l’État belge.

    Le jugement précise que l’État belge, représenté par la ministre de l’Intérieur, doit “prendre toutes les mesures appropriées pour mettre un terme à la situation d’illégalité apparente découlant des mesures restrictives des libertés et droits fondamentaux reconnus par la Constitution”.

    Le jugement pointe du doigt l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 ainsi que les arrêtés qui ont suivi. Les manquements seraient liés à la base légale invoquée par l’État belge, en l’occurrence la loi du 15 juillet 2007. À ce propos, le jugement rendu pointe un “double discours” tenu par les autorités puisque la ministre de l’Intérieur aurait indiqué, le 25 février 2021, que la loi de 2007 n’a pas été créée pour gérer une situation comme celle que nous vivons actuellement. C’est pourtant une des bases légales invoquées par le gouvernement. Le jugement y voit donc “un double discours”.

    Le jugement stipule donc que toutes les mesures instaurées par ces arrêtés ministériels doivent être levées dans les 30 jours, sous peine d’une astreinte de 5 000 euros par jour de retard.

    Contacté par nos soins, le cabinet de la ministre de l'Intérieur n'a pas souhaité réagir pour le moment.

    “Une victoire pour la démocratie”

    Pour Audrey Lackner et Audrey Despontin, les avocates qui représentent les deux ligues, ce jugement est une victoire historique. “Nous sommes ravies par cette décision, c’est une journée importante pour l’État de droit et pour la démocratie, ravies aussi de voir que le tribunal a constaté l’illégalité des mesures compte tenu du fait que la loi de 2007 (NdlR : une des bases légales des arrêtés ministériels) n’est pas faite pour gérer une pandémie et encore moins pendant un an. Il est donc nécessaire qu’une loi soit créée et qu’un débat parlementaire soit organisé. Cette décision reconnaît la nécessité d’un débat parlementaire.”

    “Le Conseil d’Etat s’est replié dans sa carapace”

    Le débat parlementaire, justement, démarre ce mercredi lors d’une séance plénière exclusivement consacrée à l’avant-projet de loi Pandémie.

    En attendant, le jugement rendu ce mercredi va-t-il influencer les mesures actuellement d’application ? Non, rappelle Anne-Emmanuelle Bourgeaux, constitutionnaliste à l’UMons. “L’État belge a 30 jours pour se retourner, mais en attendant, nous sommes dans une période d’incertitude. Ce qui est certain, c’est que le jugement rendu aujourd’hui démontre qu’il était opportun de dénoncer la faiblesse de la base juridique usitée”.

    La constitutionnaliste estime aussi que, faute d’avoir eu une réponse du côté du Conseil d’État, les plaideurs se sont tournés vers d’autres juridictions pour avoir gain de cause. “Et les plaideurs ont eu raison. Le Conseil d’État a été très clément avec les arrêtés ministériels pris, alors qu’il a un rôle de protecteur des gardiens des libertés des droits des citoyens. Le Conseil d’État s’est refermé dans sa carapace au lieu de dresser un bouclier à l’égard des menaces et des intrusions pour les droits des citoyens. C’est dommage, mais le jugement rendu ce mercredi remet les choses au clair. Et rappelle que les droits humains et les libertés sont au-dessus de tout”.

    Ref. L’Etat belge condamné par le tribunal de première instance de Bruxelles à lever toutes les  mesures covid d’ici 30 jours

    "Il est donc nécessaire qu’une loi soit créée et qu’un débat parlementaire soit organisé. Cette décision reconnaît la nécessité d’un débat parlementaire”: allez, Messieurs les supporters de la culture et des cultes, ne ratez pas l’aubaine qui, peut-être, s’offre enfin à vous pour pour toiletter la prose issue du bon plaisir ministériel: en toute hypothèse, la bombe lancée par le tribunal bruxellois tombe à point nommé pour infléchir l’avant-projet de loi « pandémie » actuellement en discussion à la Chambre fédérale des députés. A suivre…

    Post-scriptum: 

    Van Quickenborn B9726604154Z.1_20210401074706_000+G2EHSINP2.1-0.jpgComme il fallait s’y attendre, pour le ministre de la Justice Van Quickenborne, rien ne va changer : « A part aller en appel, on va mettre en place la Loi Pandémie et voter cette loi après les vacances de Pâques. Hier (mercredi), on a pris connaissance de cette décision (du tribunal), il y a déjà eu des déclarations au Parlement. Aujourd’hui, on a le débat avec le Premier ministre au Parlement. » La particratie n’est pas un vain mot.

    JPSC

  • Paris : une célébration exceptionnelle du Jeudi Saint à Notre-Dame

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Jeudi saint : une célébration exceptionnelle à Notre-Dame de Paris

    Timothée Dhellemmes | ALETEIA

    29/03/21

    Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, va présider pour le Jeudi saint une méditation de Pâques à Notre-Dame de Paris au cours de laquelle il procédera au lavement des pieds. Une célébration inédite retransmise en direct à midi jeudi 1er avril sur KTO et sur CNews.

    Cette année encore Notre-Dame de Paris va être le théâtre d’un temps fort de la Semaine sainte. L’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, va présider ce jeudi 1er avril à midi, pour le Jeudi saint, une méditation de Pâques au cours de laquelle il procédera au lavement des pieds des six personnes présentes. Un événement inédit qui sera retransmis en direct sur KTO mais aussi sur CNews accompagné des commentaires de Franck Ferrand, Aymeric Pourbaix et Sonia Mabrouck.

    2021_03_30_09_43_02_Greenshot.png

    Pour cette célébration l’archevêque de Paris sera accompagné de Mgr Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale. Des textes seront lus par deux lecteurs de la Comédie Française, Sylvia Bergé et Bruno Raffaelli, accompagnés par Marina Chiche, violoniste, Léa Desandre, chanteuse lyrique et Alexandre Tharaud, pianiste. La Maîtrise de Notre-Dame de Paris sera également associée, hors-les-murs, à l’événement.

    L’année dernière, alors que la France était confinée, Mgr Michel Aupetit avait envoyé un signal fort pour le Vendredi saint en présidant un temps de méditation et de prière autour de la couronne d’épines à huis clos au sein de la cathédrale.

  • Comprendre Benoît XVI, une exigence de pensée et de foi

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    De Stefano Fontana sur le site de l'"Observatoire International Cardinal Van Thuan sur la Doctrine Sociale de l'Eglise" (traduction de "Benoît et moi") :

    Comprendre Benoît XVI

    Ratzinger a retenu la dissolution de la foi catholique, défendant ce qui devait être défendu, mais n’a pas réussi à fermer le cercle (boucler la boucle). Il a refondé la relation essentielle entre la foi et la raison, et soutenu des thèses formidables sur la centralité de Dieu sur la place publique. Dans certains jugements sur la modernité, comme sur les Lumières, il n’a pas été aussi convaincant. L’évaluation de sa pensée est fondamentale. Présentation du livre Capire Benedetto XVI. Tradizione e modernità ultimo appuntamento (Comprendre Benoît XVI. Tradition et modernité: dernier rendez-vous).

    Comprendre Benoît XVI est une exigence de pensée et de foi. En lui, tradition et modernité se sont donné un dernier rendez-vous. Il a retenu (comme un Katechon) la dissolution de la foi catholique, défendant ce qui devait être défendu et répétant ce qui devait être répété, mais il n’a pas été capable de boucler la boucle et de mettre en sûreté le navire contre la tempête. Certains disent qu’il a été vaincu sur tous les fronts et que le modernisme a fini par l’emporter, certains disent que l’issue était inévitable étant donné que même sa pensée, au fond mais pas en totalité, dépendait des res novae [révolutions] d’une modernité niant la tradition.

    D’autres au contraire pensent – comme moi – que Benoît XVI a indiqué de nombreux points fixes en contraste évident avec la tendance du modernisme à dissoudre l’Église dans le monde et la transcendance dans l’histoire, mais qu’il n’a pas achevé le travail que ces mêmes points fixes qu’il a énoncés exigeaient par cohérence interne. Il a dit beaucoup de choses mais n’a pas tout dit. Son pontificat est resté inachevé non seulement en raison de sa démission, mais aussi du point de vue de la pensée théologique. Il a éclairé de nombreux problèmes mais n’est pas venu indiquer la solution.

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  • "Tout est sauvé !" (Fabrice Hadjadj)

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    De KTO (Lumière intérieure) :

    Fabrice Hadjadj : « Tout est sauvé ! »

    27/03/2021

    Semaine Sainte oblige, voici une émission un peu singulière : Fabrice Hadjadj est l’invité de Lumière Intérieure présenté ce soir par Priscilia de Selve. Philosophe, directeur de l’Institut Philanthropos, romancier, essayiste et dramaturge, juif converti, il vient de rédiger la préface d’un livre consacré aux 7 dernières paroles du Christ en croix édité par Magnificat. Face aux mots choisis pour lui, il répond et ouvre son coeur avec sincérité, humilité et beauté. « On est là pour annoncer la lumière... » , dit-il d’emblée en partageant sa vie, de philosophe, de chrétien mais aussi de père de famille. Il donne vite le ton de cette Semaine Sainte : « Le Christ s’est fait l’un de nous... et donc il faut toujours penser que cette gloire transparait à travers le quotidien... Tout est sauvé »

  • Avec la famille Lefèvre, vivons la passion avec le Christ grâce aux chants sacrés

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    Du site Hozanna.org :

    Semaine Sainte en chants sacrés : contemplons la Passion

    La famille Lefèvre, lauréate de "la France a un incroyable talent", vous propose de contempler en musique le mystère de la Croix en recevant chaque jour un chant sacré et une méditation.

    Neuvaine du 28 mars 2021 au 5 avr. 2021

    Vivons la passion avec le Christ grâce aux chants sacrés

    Pour connaître et suivre le Christ, apprenons peu à peu à nous émouvoir devant cette douleur et cet abandon, sentons-nous acteur et pas seulement spectateur devant les souffrances physiques et morales subies par le Christ. Ce sont nos péchés qui le clouent au Calvaire.

    Approchons-nous de cette Croix qui se détache au sommet du Golgotha avec sincérité et recueillement. Les événements de la Passion pénétreront ainsi notre âme comme une parole que Dieu nous adresse pour nous révéler ce qu'il attend de notre vie.

    La contemplation de la Passion du Christ ravivera notre amour et notre compassion. Les pièces musicales proposées nous y aideront.

    Durant cette semaine sainte, nous verrons Jésus-Christ acclamé le jour des Rameaux, crucifié le Vendredi saint et triomphant le jour de Pâques.

    Durant 8 jours

    Nous vous proposerons de méditer sur un événement marquant de cette semaine sainte, avec une méditation et surtout une œuvre de musique sacrée, qui amènera  à approfondir la méditation et la contemplation.

    Jour 1 - Dimanche des Rameaux - Hosanna au Fils de David

    Jour 2 - Lundi saint - Jésus devant Pilate 

    Jour 3 - Mardi saint - Le Reniement de Saint-Pierre 

    Jour 4 - Mercredi saint - Jésus sur le chemin du Calvaire

    Jour 5 - Jeudi saint - La Cène, Institution de l'Eucharistie

    Jour 6 - vendredi saint - La Mort de Jésus sur la Croix

    Jour 7 - Samedi saint - Le silence du tombeau

    Jour 8 - Pâques - Résurrection de Jésus-Christ

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  • « Candor lucis aeternae », une lettre apostolique pour le VIIe centenaire de la mort de Dante

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Dante Alighieri: lettre apostolique du pape François (texte complet)

    « Candor lucis aeternae », pour le VIIe centenaire de la mort du poète

    La lettre se répartit en neuf titres et commence par la pensée des papes sur Dante, depuis  l’encyclique de Benoît XVI In praeclara summorum (1921) en passant par la lettre apostolique de saint Paul VI Altissimi cantus (1965), où il souligne combien la Divine comédie est « universelle ». Jean-Paul II fait observer,  en 1985, Dante conduit à « la contemplation de l’Amour qui meut le soleil et les autres étoiles ». Benoît XVI, dans son encyclique Deus caritas est, de 2005, évoque, chez Dante l’expression de « la nouveauté d’un amour qui a poussé Dieu à prendre un visage humain et un cœur humain ». Quant au pape François il cite, dans son encyclique Lumen fidei, de 2013, Dante qui décrit la « lumière de la foi » comme « l’étincelle, flamme et étoile du ciel » dans l’homme.

    Poète de la miséricorde

    Le pape François souligne ensuite « l’actualité et la pérennité » de l’œuvre de Dante qui « a su exprimer, avec la beauté de la poésie, la profondeur du mystère de Dieu et de l’amour ».

    Il salue en lui un « Père de la langue et de la littérature italiennes », qui a vécu sa vie avec la « mélancolie déchirante » d’un pèlerin et d’un exilé, toujours en mouvement, non seulement à l’extérieur parce qu’il a été contraint à l’exil, à Ravenne, mais aussi à l’intérieur, à la recherche de son but: « le bonheur, donné par la vision de l’Amour qui est Dieu ».

    Mais le pape François qui fustige toujours la « résignation » salue en Dante un « prophète d’espérance » qui pousse l’humanité à se libérer de la « forêt obscure » du péché pour trouver « la voie droite » et atteindre ainsi « la plénitude de la vie dans l’histoire » et « la béatitude éternelle en Dieu» »: une « mission prophétique ».

    La miséricorde de Dieu est la clef de ce chemin à la foi, dit le pape, « réaliste et possible » pour tous:  « la miséricorde de Dieu offre toujours la possibilité du changement et de la conversion ».

    Il est donc en même temps un poète de la « liberté humaine », c’est en effet « la condition fondamentale des choix de vie et de la foi elle-même ».

    Les trois femmes de Dante et S. François

    Le pape François relève l’importance de trois femmes dans la Divine Comédie et qui représentent les trois vertus théologales: Marie, incarnant la charité, Béatrice, portant l’espérance, et sainte Lucie, figure de la foi.

    Le pape François réaffirme que l’on  « ne se sauve pas soi-même », pas sans l’aide de ceux qui « peuvent nous soutenir et nous guider avec sagesse et prudence ».

    Le pape évoque son saint patron, François d’Assise, représenté dans la « rose blanche des bienheureux »: il ya a dit le pape, entre Dante et François « une profonde syntonie »: ils se sont adressés au peuple, le premier « allant parmi les gens » le second choisissant de s’exprimer dans « la langue de tous », et non pas en latin. En outre, ils s’ouvrent tous les deux « à la beauté et à la valeur » de la création, reflet du Créateur.

    A la portée de tous

    Plus encore, pour le pape François, Dante est « un précurseur de notre culture multimédiale »: « paroles et images, symboles et sons » forment en effet chez lui « un seul message », qui traduit la « tension intérieure et continuelle vers le bonheur ».

    Le pape souhaite donc que l’œuvre de Dante soit encore plus connue et rendue « accessible et attrayante » pour tous tous ceux qui, « impatients de répondre aux demandes intérieures, désireux de réaliser pleinement leur existence, veulent vivre leur itinéraire de vie et de foi de manière consciente, accueillant et vivant avec gratitude le don et l’engagement de la liberté ».

    C’est pourquoi le pape demande que ce « patrimoine » soit connu et diffusé grâce à l’engagement des communautés chrétiennes, des institutions académiques et des associations culturelles.

    Il encourage les artistes à « donner forme à la poésie de Dante sur le chemin de la beauté », afin de diffuser « des messages de paix, de liberté et de fraternité ».

    Dante peut ainsi « aider à avancer avec sérénité et courage dans le pèlerinage de vie et de foi », jusqu’à « la véritable paix et la véritable joie »: « l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles ».

    AB

     

    LETTRE APOSTOLIQUE
    CANDOR LUCIS ÆTERNÆ
    DU SAINT-PÈRE

    FRANÇOIS
    À L’OCCASION DU 7ÈME CENTENAIRE DE LA MORT
    DE DANTE ALIGHIERI

    Splendeur de la Lumière éternelle, le Verbe de Dieu a pris chair de la Vierge Marie lorsqu’elle répondit “me voici” à l’annonce de l’Ange (cf. Lc 1, 38). Le jour où la Liturgie célèbre cet ineffable Mystère a aussi une particulière importance en raison de l’événement historique et littéraire du grand poète Dante Alighieri, prophète d’espérance et témoin de la soif d’infini inscrite au cœur de l’homme. En ce jour, je désire m’unir, moi aussi, au chœur nombreux de tous ceux qui veulent honorer sa mémoire en ce 7ème centenaire de sa mort.

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  • Ave Maria (Tomas Luis de Victoria)

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    Tomas Luis de Victoria: Ave Maria

    maestro Luka Vukšić, conductor Academic choir Ivan Goran Kovačić
    Easter a cappella concert 24.04.2014.
    St. Catherine Church, Zagreb
  • La voie de l’éducation intégrale : en famille et à l’école, des enfants heureux et responsables

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    De Jean-François Chemain sur Smart Reading Press :

    LA VOIE DE L’ÉDUCATION INTÉGRALE. EN FAMILLE ET À L’ÉCOLE : DES ENFANTS HEUREUX ET RESPONSABLES

    Il n’est pas facile de rendre compte d’un livre aussi riche que La voie de l’éducation intégrale, de François-Xavier Clément. L’auteur fonde en effet sa réflexion sur une vie entière consacrée à l’éducation, en tant que professeur, chef d’établissements (dont le prestigieux Saint-Jean de Passy) et directeur diocésain de l’Enseignement catholique, mais aussi père de famille nombreuse. Fils d’André Clément, fondateur de l’IPC – dont il est lui-même diplômé – et neveu de Marcel Clément, il a comme de naissance acquis l’aptitude à développer une pensée droite et profondément enracinée. Ce que l’on appelle de nos jours une pensée «clivante», qualificatif qu’il n’hésite pas à revendiquer.

    Son postulat de départ est que l’enfant «n’est pas un cerveau avec un cartable», mais une personne qu’il faut conduire à la sainteté à travers la découverte de Dieu. Car, «abstraitement séparées de l’expérience spirituelle qui les fonde, les valeurs sont comme des fleurs coupées dans un vase» explique-t-il, citant le philosophe Paul Ricœur. Si l’école a, certes, une mission éducative, elle passe après, elle vient compléter celle, primordiale, de la famille, lieu où s’apprend la complémentarité homme-femme et où s’acquièrent la vie sociale, le sens du service, la culture et la foi. L’exemplarité parentale est à cet égard essentielle.

    L’école arrive donc seulement après. François-Xavier Clément plaide à juste titre pour une hiérarchisation des savoirs, dont certains sont, au sens propre, plus «fondamentaux» que d’autres, et il regrette que la mission d’éducation ait de plus en plus pris le pas sur celle d’instruction.

    En outre, loin d’entendre cette mission, pourtant revendiquée, d’éduquer, comme celle de tirer les enfants vers le haut, l’école fait volontairement s’effondrer le niveau de leurs connaissances, dans un but social égalitariste. La perte de la maîtrise du langage, et même en amont celle du latin, lui apparaissent à juste titre dommageables, tout comme celle de la culture chrétienne, source d’un total déracinement. Il juge, à bon droit, que l’Histoire est aussi une base qui se perd.

    L’auteur regrette surtout que l’intelligence humaine ne soit plus ordonnée vers la contemplation de la vérité, qui implique la découverte de Dieu. Il cite Simone Weil : «En dernière analyse, si le travail de la raison ouvre aux voies de la connaissance de Dieu, c’est parce que Dieu est la vérité, la totalité du Sens». À ce titre, pour pouvoir proposer aux élèves plus «qu’un vague programme culturel humanitaire», la foi ne devrait pas être une option pour le personnel de direction des établissements catholiques.

    Dans l’impossibilité, encore une fois, de rendre compte en quelques lignes d’un ouvrage aussi complet que passionnant, je me bornerai, pour conclure, à mentionner qu’il a eu pour moi le grand mérite de corroborer les conclusions que j’ai pu, de la façon la plus empirique, tirer de ma propre expérience, tant de père de famille que d’enseignant en zone d’éducation prioritaire. Ainsi, la nécessité de la frustration, la puissance de l’humour, l’importance de l’amorevolezza («l’amour exercé à la mesure de l’autre» ou la bienveillance inconditionnelle chez Don Bosco), qui répond au besoin de l’enfant de «se sentir aimé dans le regard de l’adulte», ont pu trouver sous la plume de François-Xavier Clément les explications dont j’avais besoin.

    François-Xavier ClémentLa voie de l’éducation intégrale. En famille et à l’école : des enfants heureux et responsables, Artège, Paris-Perpignan, 2021, 356 pages.

  • Comment et peut-on sauver la civilisation judéo-chrétienne ?

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    De C-News via le Salon Beige :

    Comment retrouver le sens du sacré pour sauver la civilisation ?

    Dans son émission sur CNews, Aymeric Pourbaix reçoit, avec Véronique Jacquier, Michel Onfray (qui a infléchi son hostilité à l’égard de l’Eglise) et Jacques Trémolet de Villers pour un débat passionnant sur le sauvetage de notre civilisation :

    2021_03_23_09_52_51_Greenshot.png

  • "Canto Gregoriano Medieval" ! Superbe...

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    https://www.youtube.com

    Canciones 00:00:00 - 1. Kyrie_Eleison 00:03:10 - 2. Gloria in Excelsis Deo 00:09:05- 3. Collect Deus Quid Hodierna 00:10:04 - 4. Expurgate Vetus Fermentum 00:10:56 - 5. Gradual Haec Dies 00:12:34 - 6. Pascha Nostrum 00:14:28 - 7. Victimae Paschali Laudes 00:18:26 - 8. Maria Magdalene et Maria Jacobi 00:20:32 - 9. Credo in Unum Deum 00:27:12 - 10. Terra Tremuit 00:29:43 - 11. Surum Corda 00:31:36 - 12. Sanctus 00:33:44 - 13. Benedictus 00:35:00 - 14. Pater noster 00:36:27 - 15. Agnus Dei 00:38:51 - 16. Agnus Dei II 00:41:19 - 17. Pascha Nostrum 00:42:29 - 18. Spiritum Nobis Domine 00:43:37 - 19. Ite missa est Album: Giovanni Animuccia: Missa Victimae Paschali Laudes Author: The Tudor Consort Music License: Attribution-Share Alike 3.0 United States License https://creativecommons.org/licenses/...