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Culture - Page 115

  • Faire des théories du genre le navire amiral du progrès, c'est aller vers une civilisation déshumanisée

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    De sur le Figaro Vox :

    Théories du genre, non-binarité: «Prémices d’une civilisation déshumanisée»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La volonté de pousser les théories autour du genre et de la déconstruction des identités sexuelles encourage l’avènement du transhumanisme et d’une humanité désincarnée, estime l’essayiste Paul Melun.


    Regonflés par la victoire à la Pyrrhus face au président Trump, les ayatollahs des théories du genre, semblent plus que jamais déterminés à porter l’estocade aux ruines de l’ancien monde. En France, les émissaires de la déconstruction, cette école de pensée hégémonique depuis mai 68, sont à pied d’œuvre pour parachever leur dessein: défier la nature et effacer l’histoire.

    Quelques semaines, après ce Noël que le Président Macron n’a pas daigné souhaiter aux Français, voilà que les théories du genre font leur retour. À la télévision d’abord, avec un prime time du magazine Zone Interdite sur M6 au titre évocateur, «Ni fille, ni garçon: enquête sur un nouveau genre». Pendant un peu plus d’une heure et demie, l’émission oscille entre des témoignages d’adolescents «non-binaires» (comprendre, ni homme ni femme), et des «experts» selon lesquels le genre ne serait qu’une construction sociale. Selon le magazine, 22% des jeunes de 18 à 30 ans ne se sentiraient d’ailleurs ni fille ni garçon en France.

    Le thème de la «non-binarité» n’en finit plus de créer la polémique en France. En début de semaine, la SNCF était mise à l’index par le collectif «stop homophobie», au motif qu’elle interrogerait ses passagers sur leur sexe, leur demandant de se prononcer entre masculin et féminin. Le collectif a initié le lundi 11 janvier une action en justice, accompagnée d’un communiqué de presse dénonçant l’obligation pour les voyageurs de «se conformer à des stéréotypes de genre dépassés». Selon ledit collectif, la SNCF se rend coupable d’exclusion des «personnes qui s’identifient comme non-binaires, notamment parmi les personnes Trans ou Intersexes, les ‘genderfucks’, les Queers, (…) ou encore celles qui veulent en finir avec le patriarcat et sa police des genres».

    À la manière d’une publicité mensongère, les théories du genre offrent la perspective d’une société où le choix appartient pleinement aux individus

    Ces revendications saugrenues demeureraient anecdotiques, si les élites progressistes ne s’en étaient saisies pour les imposer comme normes à l’ensemble de la société. Le choix de faire des théories du genre le navire amiral du progrès n’est pas innocent, et constitue même le pivot d’une future civilisation déshumanisée. En prétendant libérer les êtres du joug des dominations ancestrales, les théories de la déconstruction font l’exact inverse.

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  • Dix ans déjà !

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    Cela fait dix ans que belgicatho prend journellement son tour de veille. C'est en janvier 2011 que tout a commencé. Il s'agissait alors de monter au créneau pour rétablir la vérité et apporter notre soutien quand Benoît XVI était sous le feu incessant des attaques médiatiques et quand Mgr Léonard devenu archevêque de Malines-Bruxelles pourfendait bravement le politiquement et culturellement correct. Depuis lors, la situation a évolué mais l'orientation du blog est restée la même, vigilante et critique à l'égard d'un monde et d'une Eglise malheureusement à la dérive. Depuis 2011, quotidiennement, nous rassemblons les informations publiées çà et là qui nous paraissent aptes à éclairer le jugement et nourrir la réflexion pour les livrer à nos lecteurs. Cette publication est ainsi la 21.896ème que nous leur fournissons. Plus de 800 personnes sont abonnées à la newslletter qui est livrée chaque jour dans leur boîte électronique. La moyenne des visites quotidiennes effectuées sur belgicatho est de 500 environ. C'est probablement dérisoire mais dans le contexte belge actuel ce n'est sans doute pas tout à fait insignifiant. C'est aussi gratuit : jamais un appel de fonds n'a été lancé pour soutenir une activité qui est totalement désintéressée. Nous continuerons, bien sûr, tant qu'il nous sera donné de pouvoir le faire, avec le soutien moral et spirituel de tous nos amis. 

  • Que toute la terre T'adore

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    Introitus Introït
    Ps. 65, 4 Ps. 65,4
    OMNIS terra adóret te, Deus, et psallat tibi: psalmum dicat nómini tuo, Altíssime. Ps. ibid., 1-2 Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius: date glóriam laudi eius. Que la terre T'adore et chante en Ton honneur, qu'elle dise une hymne à Ton nom. Ps. Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière; chantez un psaume à Son Nom : rendez glorieuse Sa louange.
  • Le décolonialisme : une nouvelle religion

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    De la rubrique "Au quotidien" sur le site de l'Homme Nouveau :

    La nouvelle religion du décolonialisme

    Sous le titre – clair – des « Nouveaux fantiques », Le Point (14 janvier) consacre son dossier à la gauche racialiste, aux indigénistes et autres décoloniaux qui colonisent justement l’université et les médias. Une nouvelle forme de religion laïc décrypte l’hebdomadaire qui publie également un appel – un de plus… – d’universitaires décidés à s’opposer à cette mouvance ultra-militante

    Il existe, en France, des universitaires las de voir progresser les idéologies militantes dans leurs facs. Qu’ils soient profs, chercheurs ou étudiants, ils ont décidé de résister à une dynamique décoloniale et intersectionnelle, dont les défenseurs entravent leurs travaux, perturbent leurs cours et hypothèquent leurs carrières, exigeant à chaque instant de passer le réel au tamis de la morale et des discours victimaires. Avec l’espoir d’endiguer ce mouvement de fond qui fracture le monde universitaire et rejaillit sur l’ensemble du pays, ils ont fondé l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires, un réseau regroupant plusieurs dizaines d’universitaires capables d’inventorier, d’analyser et de pasticher cette pseudo-science teintée d’antiracisme, de néoféminisme et d’anticapitalisme radicaux, qui ne veut lire les rapports sociaux que sous le prisme des dominations, économiques, sexuelles ou raciales, en camouflant leur discours racialiste sous les apparences trompeuses d’un « antiracisme politique ». 

    Les exemples de dérives de cet activisme qui pèse sur les pratiques académiques et travestit le réel ne manquent pas. Chaque année charrie son lot d’incidents, dont les plus spectaculaires parviennent jusqu’au grand public : une conférence de la philosophe Sylviane Agacinski – opposée à la GPA – annulée à la suite de « menaces violentes » émanant d’associations LGBT, une représentation des Suppliantes d’Eschyle empêchée de se tenir à la Sorbonne sous prétexte d’une mise en scène prétendue raciste, un prof viré de son labo de recherche à Limoges après s’être prononcé contre la venue d’Houria Bouteldja (militante indigéniste) dans sa fac, une autre empêchée de prendre ses fonctions d’enseignante spécialiste de l’histoire de l’esclavage à La Réunion, au motif qu’elle n’y serait pas née et n’aurait donc aucun droit à écrire cette histoire…

    Mais il ne s’agit là que de la partie émergée d’un iceberg gigantesque, menaçant de faire sombrer les libertés académiques, rarement aussi malmenées qu’aujourd’hui. (…) Nombre de militants décoloniaux et intersectionnels affichent la ferveur du converti : « Le décolonialisme fonctionne comme une néoreligion, analyse le politologue Pierre-André Taguieff, auteur de L’Imposture décoloniale (L’Observatoire). Il y a des croyants – les militants –, des prêtres – les théoriciens –, une liturgie – les manifestations –, des prières – les discours invoquant les grands noms –, des rites d’entrée – des colloques fermés…

    L’Église décoloniale dispose aussi de son propre catéchisme, de son propre panthéon avec ses grands prêtres et ses mystères. Le principal mystère reste celui de la race. Les décoloniaux considèrent que, biologiquement, elle n’existe pas, mais que les identités raciales existent sur le plan social. Donc, la race n’existe pas, mais elle existe quand même ! Et la bonne vieille couleur de peau reste son marqueur, comme dans le racisme classique. La “discrimination systémique” est un mot magique : ça ne veut rien dire, mais tous les fidèles de l’Église y croient. Quant à l’insaisissable “racisme systémique”, il joue le rôle de la causalité diabolique, censée tout expliquer. » Difficile de ne pas voir une forme de nihilisme dans ce projet, tant l’absence de tout idéal y est palpable. « Les adeptes du décolonialisme se contentent de détester le “monde mauvais” actuel sans entretenir aucune utopie quant à une ère “post-monde mauvais”. Ils n’ont rien d’autre à proposer que déconstruire et décoloniser sans fin », conclut le chercheur, inquiet de la place qu’occupe désormais ce courant, devenu majoritaire dans certaines facs et grandes écoles. 

    Extrait de l’appel de l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires :

    Nous faisons face aujourd’hui à une vague identitaire sans précédent au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche. Un mouvement militant entend y imposer une critique radicale des sociétés démocratiques, au nom d’un prétendu « décolonialisme » et d’une « intersectionnalité » qui croit combattre les inégalités en assignant chaque personne à des identités de « race » et de religion, de sexe et de « genre ». Ces sociétés, assimilées à l’« Occident » aux dépens de toute approche géographique et historique rigoureuse, sont condamnées comme coloniales et patriarcales et comme lieux où sévit un « racisme systémique », dans des discours confondant science et propagande. Ce mouvement idéologique procède à une occupation méthodique des postes de prestige savant, ce qui l’a fait sortir de la marginalité malgré l’extrémisme, l’intolérance et la vindicte qui le caractérisent. 

    Les idéologues qui y sont à l’œuvre entendent « déconstruire » l’ensemble des savoirs. Il ne s’agit pas pour eux d’exercer librement les droits de la pensée savante sur ses objets et ses méthodes, mais de mener la critique des savoirs dans un esprit de relativisme extrême, discréditant la notion même de vérité. Tout savoir est exclusivement réduit à des enjeux de pouvoir, et les sciences sont systématiquement dénoncées du fait des dominations de race, de culture, de genre, qui seraient à leur fondement. 

    Militantisme et « déconstruction » se conjuguent ainsi pour limiter l’exercice de la rationalité critique et le débat scientifique argumenté. Le nouveau credo du décolonialisme et des idéologies identitaires se répand sur les réseaux sociaux qui l’amplifient, et ses adeptes visent quiconque refuse la conversion : des phénomènes de censure, d’intimidation, de discrimination politique ont instauré des clivages inédits et conduisent de jeunes doctorants à s’aligner sur les nouveaux mandarins, sous peine de ne jamais obtenir de poste. 

  • Cadeau : trois mois d'abonnement gratuit à Chrétiens dans la Cité

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    3 mois gratuits à Chrétiens dans la Cité

    60.00  0.00 

    Description

    Découvrez Chrétiens dans la Cité avec un abonnement gratuit de trois mois.

    Dans une société qui oublie Dieu, les chrétiens sont confrontés aux avancées d’une culture de mort. Avortement, euthanasie, propagande à l’école, attaques contre le mariage et la famille, christianophobie, violence économique, saccage de la nature, mépris des petits et des pauvres…
    Pourtant, les chrétiens ne restent pas inactifs. Ils sont sur tous les fronts… Avec détermination et générosité.

    Mais comment suivre les projets novateurs, les entreprises audacieuses ? Comment s’informer efficacement sur tous ces enjeux décisifs pour l’Église et pour notre monde ?

    C’est pour répondre à ces questions Chrétiens dans la Cité a été lancé en 1996. Cette lettre d’information propose dans chaque numéro :

    L’analyse d’un événement important ;
    Un agenda des principaux rendez-vous ;
    Des nouvelles brèves de tous les fronts ;
    Une fiche présentant un mouvement, un projet ;
    La présentation d’un livre.

    Chrétiens dans la Cité, en quatre pages, vise l’essentiel. Concis, complet, facile à lire, sans bavardages, parce que
    Vous ne pouvez pas tout lire
    mais vous voulez tout savoir…
    …sur les initiatives prises par les chrétiens dans la vie sociale, économique et politique : famille, école, entreprise, institutions…

    Vous êtes submergé d’informations. Internet, télévision, radio… Chrétiens dans la Cité  offre une synthèse et des informations difficiles à trouver ailleurs. Sans commentaires inutiles ou polémiques. Des faits. Seulement des faits. Des informations sûres. De nombreux responsables d’associations, personnalités religieuses, élus politiques, cadres d’entreprise, retraités actifs ou simples fidèles de base, nous disent combien ils apprécient d’avoir accès rapidement aux informations qu’ils recherchent.

    Chrétiens dans la Cité n’est pas l’organe d’une chapelle ou d’une coterie, mais une lettre d’information indépendante. Avec une ambition : favoriser la communication entre chrétiens de diverses sensibilités.

    Les abonnés témoignent

    « Abonné depuis ie premier numéro, je lis toujours votre lettre avec profit. Elle est un élément fondamental d’information pour un responsable d’association. » (R. H., 59)
    « J’apprécie surtout votre ton positif : sans cacher les difficultés auxquelles sont confrontés les catholiques, vous montrez qu’ils sont capables d’agir et de réagir. » (C. S., 92)
    « Je suis très intéressé par les associations que vous présentez. Vous êtes bien les seuls à couvrir tout l’éventail des mouvements existants, qui souvent s’ignorent. » (J.-F. B., 13)
    « Père de famille nombreuse et cadre d’entreprise, j’ai peu de temps libre pour la lecture. En 10 minutes, je sais l’essentiel. Merci ! » (F. R., 69)

    Mgr Dominique Rey, un lecteur assidu

    Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, nous écrit :
    « Chrétiens dans la Cité apporte des informations utiles, souvent peu relayées par les médias français, concernant la vie de l’Église dans la cité, en particulier en ce qui concerne la dimension éthique et sociale. Pour sortir des “prêt-à-penser”, des poncifs et des préjugés, il est nécessaire de disposer de telles informations… Lecteur assidu de Chrétiens dans la Cité, je vous encourage à le faire connaître et je vous prie de croire à mon soutien et à mon souhait, pour qu’il soit promu et connu. »

  • La Révolution (Joseph Malègue) (Feuillet pour le temps du confinement)

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  • "Nous sommes produits par nos produits"

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Eric Salobir : « Nous sommes produits par nos produits »

    12 janvier 2021

    « Les technologies que nous développons nous transforment en retour, quand nous les utilisons, et façonnent notre société. Nous sommes produits par nos produits. » Dans un entretien pour le journal le Figaro, Eric Salobir, dominicain qui « côtoie au quotidien les géants de la tech, au cœur de la Silicon Valley », explique essayer de « perpétuer ce dialogue entre science et foi, technologies et humanités ». Un dialogue « si nécessaire aujourd’hui », associé à « une analyse attentive de l’impact des technologies numériques sur le monde qui nous entoure comme sur nos propres comportements et sur notre « vivre-ensemble«  ».

    « Nous avons surtout utilisé [la] puissance [des technologies comme l’intelligence artificielle] pour réduire les coûts et augmenter les profits », estime Eric Salobir. Mais « la pandémie et le confinement ont montré [la] fragilité [du système], au détriment des plus démunis ». Une crise qui est « une opportunité de repenser notre usage des technologies, pour qu’elles nous offrent plus de flexibilité et ne fassent pas de l’humain la variable d’ajustement ».

    « Il est intéressant de constater que, lorsque l’humain crée, ou imagine créer un autre être, il ne le fait pas libre, à son image, mais esclave », déclare Eric Salobir qui rappelle que « le robot est étymologiquement un travailleur servile ». « Ou peut-être est-il un peu à notre image, nous qui rendons si facilement les armes face à qui nous propose de décider à notre place. À nous de prendre nos vies en main pour en garder le contrôle. » Il ajoute : et même si « la prise de pouvoir par les robots n’est pas pour demain », « il faut se demander : de qui sont-ils les esclaves ? Car ceux-là sont peut-être aussi nos maîtres ».

    Source : Le Figaro, Paul Sugy (11/01/2021)

  • Eloge du rite

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    De Denis Crouan sur le site ProLiturgia.org :

    Le rite a été depuis la préhistoire et jusqu’à une période récente le seul moyen qu’avait l’homme pour donner un sens à son existence et dominer les angoisses de la vie. Chesterton disait que « l’homme était ritualiste avant même de savoir parler ». Aujourd’hui, peu se soucient de connaître le rôle des rites ; la grande majorité des catholiques pratiquants ne savent plus ce qu’est un rite, quel est sa fonction, pourquoi il a sa place à tel endroit d’une liturgie et pas ailleurs. Les rites et les rituels ont été relégués dans une sorte d’armoire à vieilleries : de temps à autre, on les en sort, on les dépoussière un peu et on les utilise plus ou moins maladroitement comme pour donner un semblant de lustre à une cérémonie. Les rites ? À quoi bon ? En a-t-on besoin dans une société qui base son avenir sur l’avoir, sur les consolations artificielles que procure Mammon ? Et pourtant... N’est-ce pas en période de crise, de pandémie, que l’on redécouvre la nécessité des rites ? N’est-ce pas à ces moments-là que leur agencement liturgique donne du sens à nos existences ?

    Le rite ne se situe pas au terme d’une évolution religieuse, mais à son commencement : il est la forme première d’un culte rendu à Dieu et non le résultat de laborieuses réflexions menées en groupes. L’Église catholique elle-même n’a jamais songé à fabriquer des rites qui, mis ensemble, auraient permis l’élaboration d’une liturgie ; l’Église n’a fait que s’approprier des usages qu’elle a comme « triés » en jugeant certains convenables en tant qu’expression orthodoxe de sa foi et d’autres inappropriés en tant que porteurs d’une théologie bancale voire malsaine pour l’équilibre psychologique des fidèles.

    Les rites ainsi conservés ont pu être agencés de façon à former la liturgie : liturgie eucharistique évidemment, mais aussi liturgie des Heures (Laudes, Vêpres, Complies, etc.) venant rythmer le cours du temps.

    La liturgie ainsi élaborée est humaine par excellence : au milieu des tribulations de ce monde, elle permet à l’homme de s’assurer une zone où il lui sera possible de vivre tranquillement. Cependant, la liturgie ne devient un acte cultuel que dans le cadre de la religion et à son service.

    Le pouvoir d’accomplir les rites liturgiques est conféré par un mandat ou une consécration, ce qui est la même chose dans le contexte chrétien : « Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron. Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ! » (Héb. 5, 4-5 ; Chant d’entrée de la messe de la nuit de Noël).

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  • À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège : quelques variations pour chœur et orgue en ce temps de noël et la messe dominicale du 10 janvier 2021 dédiée à la Sainte Famille

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    Une animation autour de la crèche aux 150 santons 2021

    Entrée libre durant le mois de janvier 

    dans le respect des conditions sanitaires prescrites:

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 10 janvier 2021 à 10h,  la messe traditionnelle (missel de 1962) est dédiée à la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph :

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  • "Dilexisti iustitiam"; introit grégorien de la messe du dimanche du Baptême du Seigneur

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  • Le pape, champion de la diversité, en couverture de Vanity Fair

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    Tout dépend sans doute de ce que l'on entend par "diversité"...

    De Vanity Faire (Italie) :

    6 janvier 2021

    Le pape François protagoniste de la couverture du nouveau numéro de "Vanity Fair".

    L'hebdomadaire confie au Souverain Pontife la tâche d'ouvrir l'année 2021 avec un message d'amour et d'espoir

    En kiosque à partir du mercredi 6 janvier, le nouveau numéro de Vanity Fair présente le pape François ainsi que son message pour affronter 2021 avec amour et espoir : "Nous sommes tous dans le même bateau, nous devons devenir une grande famille humaine".

    "Nous avions un rêve, à Vanity Fair, pour la fin 2020 : commencer la nouvelle année avec un message du Pape François, lui confier la tâche d'ouvrir 2021 avec la confiance en un avenir meilleur", écrit la rédactrice en chef de l'hebdomadaire Simone Marchetti dans son éditorial.

    Et aujourd'hui, nous sommes fiers de ce numéro qui reprend deux thèmes majeurs chers au Pape et également fondamentaux pour Vanity Fair : le respect et l'amour de la diversité, de toute la diversité. Et l'espoir que le vaccin sera disponible pour tous, sans distinction ni nationalisme, et surtout pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux".

    Sur la couverture est représenté le visage serein du Pontife qui rappelle une phrase de saint François, "Tous Frères", une invitation universelle adressée à chaque homme et femme à être une grande famille humaine au-delà de la diversité, en fait à accepter, aimer et respecter la diversité de tous. Un message que Vanity Fair a décidé de traduire en différentes langues pour sa couverture.

    Un numéro spécial qui arrive en kiosque après des mois de pandémie et dans les premiers jours de la nouvelle année pour nous rappeler que "d'une crise comme celle-ci ne sort pas la même chose, mais mieux ou pire", comme l'a rappelé Sa Sainteté dans son homélie de la Pentecôte.

    Le message du Pape se poursuit dans ce numéro avec un extrait de la bénédiction de Noël d'Urbi et Orbi accordée à Vanity Fair. Jorge Mario Bergoglio, 84 ans, est le 266e pontife : de saint François d'Assise, il a hérité non seulement le nom mais aussi le désir d'embrasser toute la diversité.

  • Notre démocratie gangrenée par l'idéologie progressiste

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    Cet article de Paul Sugy, paru sur le Figaro Vox en novembre 2018, nous avait échappé :

    « Notre démocratie est gangrenée par l'idéologie progressiste »

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Dans son dernier livre, Laurent Fidès s'attaque à tous les mythes de l'idéologie progressiste dominante. Il déconstruit, un à un, tous les ressorts du discours «politiquement correct».


    Face au discours intimidant Le formatage des esprits à l'ère du mondialisme  - Poche - Laurent Fidès - Achat Livre | fnac

    Laurent Fidès est agrégé de philosophie, ancien élève de l'École normale supérieure. Il vient de publier Face au discours intimidant. Essai sur le formatage des esprits à l'ère du mondialisme (Éd. du Toucan, 2018).


    FIGAROVOX.- Votre livre déconstruit les ressorts de l'idéologie contemporaine dominante. De quelle «idéologie» s'agit-il? Et le terme n'est-il pas exagéré, ou trop lourdement connoté?

    Laurent FIDÈS.- L'idéologie dont je parle est multiculturaliste, échangiste, déconstructiviste, elle nous promet un monde sans frontières, sans différences, atomisé, peuplé d'entités négociables et remplaçables. Plusieurs indices me font penser que nous avons affaire à une idéologie plutôt qu'à une doxa, même si elle n'est pas formalisée: le fait que ces idées soient présentées comme des vérités, voire comme des vérités scientifiques (portées par les «sciences humaines» qui jouent ici un rôle spécifique), le déni de réalité (l'idéologie est vraie, c'est le réel qui ment, comme lorsque vous croyez assister au changement de peuple qui se déroule sous vos yeux et que l'on vous explique que ce que vous voyez n'existe pas), la mobilisation de l'appareil idéologique d'État, de l'école primaire (qui inculque l'antiracisme dogmatique comme un catéchisme) à la Justice (qui criminalise les idées non conformes) en passant par l'Université et bien sûr les médias. Mais surtout cette idéologie, comme toute idéologie à toute époque, correspond aux intérêts de la classe dominante: cette hyperclasse d'affairistes et de financiers à laquelle s'agrègent tous les gagnants de la mondialisation ainsi que cette fraction de la petite bourgeoisie urbaine cultivée qui profite des retombées sociétales du système et y trouve en tout cas son compte.

    Vous parlez d'une «dichotomisation interne» à cette idéologie: qu'est-ce que vous entendez par là?

    J'appelle «dichotomisation interne» une technique de manipulation qui consiste à faire croire à un conflit en opposant simplement deux sensibilités prises au sein d'un même courant. En procédant ainsi, en faussant les lois de la symétrie et en marginalisant les contradicteurs sérieux, le système peut se reproduire à l'infini sans entorse apparente au principe du pluralisme.

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