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Culture - Page 119

  • Mgr Ghika, "vagabond apostolique", sort en BD

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    Du site des Editions du Triomphe :

    MONSEIGNEUR VLADIMIR GHIKA

    NOUVEAUTÉ

    Vladimir Ghika vagabond apostolique BD roumanie diocèse de Paris martyr communisme gaëtan évrard louis-bernard koch

     

    Âge : 
    Type de livre : 
     
    Commander (15,90€)

    Un bienheureux, prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme.

    Né dans l’orthodoxie, Vladimir Ghika est éduqué, avec ses frères et sœurs, dans les bonnes écoles françaises de l‘époque : voilà de jeunes orthodoxes dans un pays catholique qui suivent leur gouvernante au culte protestant ! Le tournant décisif de la vie du jeune aristocrate se produit à Rome. En 1902, après un long cheminement spirituel, il fait son entrée officielle dans l’église catholique. Pour lui, il insiste, il ne s’agit pas d’une conversion. Car il était déjà « catholique d’esprit et de cœur ». Sa vocation sacerdotale naissante est cependant contrariée par sa mère qui s’en inquiète… et s’en ouvre au pape Pie X ! Vladimir obéit mais suit les mêmes études qu’un prêtre, chose extraordinaire pour un laïc à l’époque ! À Paris, il se lie avec les élites catholiques françaises de l’époque dont les Maritain. Tout prince qu’il est, sa préférence va aux pauvres et aux malades. Il se dévoue sans compter aux côtés des Filles de la Charité à tel point qu’on le surnomme « sœur Vladimir ». Enfin, à l’âge de 50 ans, il franchit le pas et est ordonné prêtre devant toutes les têtes couronnées et découronnées d’Europe. Son ministère est hors-norme : il célèbre pour les deux rites latin et byzantin, côtoie le pape et l’empereur du japon tout en vivant un temps dans une baraque misérable de Villejuif. Quand il ne confesse pas dans son église de la rue de Sèvres, il voyage à travers le monde, il enseigne et il prie. Inlassablement, il implore. À tel point qu’il obtient des guérisons miraculeuses de son vivant !

    Il projetait d’ouvrir une léproserie en Roumanie lorsque la 2nd Guerre mondiale éclate. Beaucoup fuient le régime communiste. Lui choisit de rester parmi ses compatriotes. À Bucarest, il devient le « catalyseur » de l’église gréco-catholique en proie à la pire des persécutions. C’est un Mgr Ghika âgé de 80 ans qui est finalement arrêté en novembre 1952 et torturé sans aucun égard pour son grand âge. Mais, tel saint Paul sous les verrous, il professe encore avec douceur que « Rien n’est plus honorable que d’être détenu pour la cause de Jésus-Christ. » Il meurt d’épuisement le 16 mai 1954. Reconnu martyr de la Foi, Monseigneur Vladimir Ghika a été béatifié le 31 août 2013 par le pape François.

    Un hommage à la figure d’un missionnaire laïc devenu prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme.

  • L’homélie prononcée par Mgr Rey aux obsèques de Michael Lonsdale

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    D'Aleteia.org :

    Document : l’homélie prononcée par Mgr Rey aux obsèques de Michael Lonsdale

    1 octobre 2020
    La barbe mangeait le visage, les sourcils broussailleux et la chevelure blanche balayée en arrière, masquaient une pudeur flegmatique, un humour taquin et surtout une bienveillance qui le rendait disponible et attentif à tous, aux grands comme aux passants de la rue.

    Mais que cachait cette voix singulière, à la fois si profonde, paisible et douce et dont la diction grave emportait les mots jusqu’aux tréfonds du coeur ?

    34 ans d’amitié avec Michaël me convinrent d’une réponse que je n’aurais jamais pu improviser lors de notre première rencontre place Vauban, à son domicile.

    Lire la suite sur Aleteia.org

  • Liège, dimanche 4 octobre 2020 à 10h00 : Messe en musique à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) : plain chant, orgue et violons

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    A Liège, Premier dimanche du mois en musique à l’église du Saint-Sacrement

    (Bd d’Avroy, 132) :

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    Le dimanche 4 octobre à 10h00l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers ainsi que les violoncellistes Anne-Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen  interpréteront en trio des extraits d’une sonate à trois d’Antonio Caldara (1670-1736), célèbre précurseur du classicisme viennois, et de l’une des belles sonates d’église écrites par Mozart pour la célébration de la messe. Anne-Sylvie Primo est le  violon conducteur de l’Ensemble Darius, créé en 2004 : un petit groupe « à géométrie variable » dédié à la musique de chambre, trop souvent oubliée. Il offre un répertoire varié allant des grands classiques à la création d’œuvres nouvelles.

     Le propre grégorien de la messe «Da Pacem» du XVIIIe dimanche après la Pentecôte est chanté par les solistes de la Schola du Saint-Sacrement : il est dédié au thème de la parousie. La paix dont il est question ici évoque celle de la Jérusalem céleste exprimée par le chant de joie emblématique du psaume 121 : « De quelle joie mon cœur a tressailli à cette annonce : nous allons dans la maison de Dieu » que préfigure l’Eglise. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Pour mémoire:

    Les mesures sanitaires prescrites par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie de Covid19 sont d’application comme d’habitude durant les concerts et offices religieux.

    Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message:

    par  téléphone 04 344 10 89  ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05

    ____________

    20200330_155230 - Copie.jpgAppel pressant à tous nos amis : vous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant un montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé.

    st sacrement restauré.jpg

    la vidéo de notre projet est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    Pour tous renseignements, vous pouvez contacter notre Secrétariat (04 344 10 89) qui se tient à votre disposition. 

    JPSC

  • Louis IX (saint Louis) était-il antisémite ?

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    Du site de l'hebdomadaire "la Vie" :

    Saint Louis était-il antisémite ?

    Encore récemment, Saint Louis a été désigné comme une figure controversée, notamment du fait de sa politique au XIIIe siècle envers les juifs. Explications avec Juliette Sibon, maître de conférences d'histoire médiévale à l'université d'Albi, spécialiste d’histoire économique et socioculturelle des juifs en Provence et en Péninsule ibérique au bas Moyen Âge.

    Interview Sixtine Chartier

    29/09/2020

    Peut-on dire que Saint Louis était antisémite ?

    L’antisémitisme est un concept récent qui ne s’applique pas forcément à Saint Louis. On peut le qualifier plutôt d’anti-juif, c’est-à-dire développant une forme d’hostilité envers les juifs essentiellement fondée sur des motifs religieux. Comme tout chrétien, il a été élevé dans l’anti-judaïsme, qui participait de sa foi et de sa piété de « roi très chrétien ». Il a reçu une éducation assez rudimentaire de ce point de vue. Ce n’était pas un intellectuel ou un monarque éclairé, contrairement à d’autres rois de son temps. À plusieurs moments de son règne, Louis IX a effectivement pris des mesures en direction des juifs. De ce point de vue, il n’est pas en rupture avec ses prédécesseurs. Avant lui, Philippe Auguste avait expulsé les juifs de son domaine royal. Ce n’est pas le cas de Louis IX qui a pris des mesures qui peuvent pour certaines d’entre elles paraître « intégratrices », même si ce terme n’a pas de sens au Moyen Âge puisqu’on est dans une société par nature discriminante. Il s’agissait d’essayer de contrôler leurs activés économiques, de les détourner du commerce, du prêt d’argent. Ces mesures s’inscrivaient dans une politique de roi chrétien, dans un contexte de centralisation du royaume de France au XIIIe siècle.

    « Comment se fait-il que dans l'hémicycle au Sénat on ait une statue du prétendu Saint Louis, que nous appelons Louis IX, lui qui a inventé le port d'un signe distinctif  pour les juifs et brûlé des Torah ? Déboulonnons ! », s’est insurgé Jean-Luc Mélenchon le 21 septembre dernier lors du lancement de l’institut La Boétie. Est-ce juste d’un point de vue historique ?

    Ce que dit Jean-Luc Mélenchon est faux. Ce sont des contrevérités historiques. Louis IX n’a pas inventé le signe distinctif pour les juifs, la rouelle. C’est une création de la papauté. En 1215, sous le pape Innocent III, le canon 68 du concile de Latran IV instaure l’obligation pour « les juifs et les sarrasins » de porter un signe distinctif, le signum en latin, sans précision sur la forme de ce signe. La finalité de cette mesure est d’éviter les unions mixtes. Après le concile, Innocent III indique dans des lettres envoyées aux évêques que cette mesure ne doit pas mettre les juifs en danger. Dans les décennies suivantes, la mesure est reprise dans les conciles provinciaux un peu partout en Occident en précisant un peu la forme que devra prendre ce signum : un chapeau pointu ici, une pièce de tissu circulaire (la rouelle) là... En 1258, le pape Alexandre III envoie une lettre à Louis IX pour lui demander pourquoi cette mesure n’est pas appliquée dans le royaume de France. Ce n’est qu’en 1269, à la fin de son règne, que la mesure est instaurée dans le royaume.

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  • Flor Peeters : un intellectuel catholique belge dans l'enfer nazi

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    De Paul Vaute sur le Passé Belge :

    Un intellectuel catholique dans l’enfer nazi

    Les écrits de Flor Peeters dénonçant les systèmes totalitaires l’ont conduit à Sachsenhausen. Il y a été témoin et victime du régime inhumain des camps ainsi que des collusions entre prisonniers communistes et autorités SS. Sa foi lui a permis de surmonter l’épreuve. Elle a continué de guider son action après la guerre (1941-1945)

      « Florent, je ne souhaite qu’une chose: fais ton devoir! » Ainsi parla sa femme ce jour de septembre 1941 où sept gestapistes armés firent irruption chez lui, à Duffel, pour l’arrêter. Les époux n’allaient plus se revoir avant la fin de la guerre. Pour Flor Peeters (1909-1989), alors enseignant en langues anciennes, plus tard professeur à l’Université de Gand, la grande épreuve allait s’appeler Oranienburg-Sachsenhausen, un des premiers camps de concentration, ouvert dès 1933. Au retour, ce survivant de l’enfer, qui devait en porter à tout jamais les séquelles, fournit un témoignage poignant et réfléchi dans une série de 122 articles publiés d’abord par le quotidien Het Volk, de juillet à décembre 1945, puis réunis en un livre l’année suivante. Une nouvelle vie éditoriale vient d’être conférée à celui-ci [1].

      Ancien élève des jésuites de Turnhout puis étudiant de l’Université catholique de Louvain, docteur en philologie classique et en philosophie, également candidat en droit, celui qui s’était engagé dans les Jeunesses ouvrières du futur cardinal Cardijn dut à son opposition radicale aux totalitarismes d’avoir été déporté. Ce rejet s’était exprimé notamment, en 1937, dans un ouvrage au titre des plus explicites: Het bruine bolsjevisme. Over de christenvervolging in het Derde Rijk (Le bolchevisme brun. Sur la persécution des chrétiens dans le Troisième Reich). En langage vulgaire, on dira qu’il était « brûlé » .   

    Flor Peeters chez lui vers 1950. (Source: archives familiales, dans n. 1, « Verantwoording » )

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  • "Sacrae Affectus" : une lettre apostolique du pape pour les 1600 ans de la mort de saint Jérôme

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    Saint Jérôme écrivant, Le Caravage (1606), galerie Borghèse à Rome.
    Saint Jérôme écrivant, Le Caravage (1606), galerie Borghèse à Rome. 

    De Tiziana Campisi sur Vatican News :

    Le Pape consacre une lettre à saint Jérôme, 1600 ans après sa mort
     
    En ce 30 septembre 2020, mémoire de saint Jérôme de Stridon, le Pape François a signé une Lettre apostolique consacrée à la figure de ce Père de l’Église occidentale. “Scripturae Sacrae affectus” – «Une affection pour la Sainte Écriture» - analyse la vie, l’œuvre et l’actualité de l’auteur de la Vulgate, et invite les croyants d’aujourd’hui à se plonger avec passion dans la Parole de Dieu.

    «Sa figure demeure d’une grande actualité pour nous chrétiens du XXIème siècle». C'est pourquoi, mille six cents ans après sa mort, le Pape François a voulu dédier à saint Jérôme, l'un des quatre Pères de l'Église occidentale, la Lettre apostolique Scripturae Sacrae Affectus. C'est précisément l'affection, l'amour pour l'Écriture Sainte qui est l'héritage que Jérôme «a laissé à l'Église à travers sa vie et ses œuvres». «Infatigable chercheur, traducteur, exégète, profond connaisseur et vulgarisateur passionné de la Sainte Écriture»; «interprète raffiné des textes bibliques»;  «ardent et parfois impétueux défenseur de la vérité chrétienne»; «ermite ascétique intransigeant» et «guide spirituel expérimenté»: ainsi le Pape François décrit-il saint Jérôme.

    La vie de Jérôme

    Dans sa Lettre apostolique, le Saint-Père retrace la vie de Jérôme, rappelant sa solide éducation chrétienne et son sérieux dans les études, ses voyages, ses amitiés et ses expériences. Parmi celles-ci, on trouve le désert, qui par «la vie érémitique qui en résulte, est choisi et vécu par Jérôme dans son sens le plus profond: le lieu des choix existentiels fondamentaux, d’intimité et de rencontre avec Dieu, où, dans la contemplation, les épreuves intérieures, le combat spirituel, il arrive à la connaissance de la fragilité avec une conscience plus grande de ses limites et de celles d’autrui, et en reconnaissant l’importance des larmes».

    Et c'est dans le désert que le jeune homme originaire de Stridon fait l'expérience de «la présence concrète de Dieu, la relation nécessaire de l’être humain avec lui, sa consolation miséricordieuse». Jérôme, ami de jeunesse de Rufin d'Aquilée, connaît aussi Grégoire de Naziance, Didyme l'Aveugle, Épiphane de Salamine. Il rencontre Ambroise et entretient une correspondance étroite avec Augustin. Il consacre «son existence à rendre toujours plus accessibles aux autres les lettres divines, par son infatigable travail de traducteur et de commentateur».

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  • Une exploration culturelle de la "Planète catholique"

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    De Canal Académie :

     

      Exploration culturelle de la “Planète catholique”

      Entretien avec le géographe Jean-Robert Pitte, secrétaire perpétuel de l’Académie      des sciences morales et politiques

    Dans son dernier ouvrage (La Planète catholique, Editions Tallandier, 2020), Jean-Robert Pitte, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques, dresse une “géographie culturelle” du catholicisme. Bien sûr, il y rappelle comment se répartissent les catholiques à la surface du globe. Mais, de façon très sensible, vivante et accessible, il cartographie aussi des paysages intérieurs, expliquant combien les valeurs et les croyances catholiques ont façonné une manière singulière d’habiter le monde, de vivre, aimer, travailler, bâtir, manger, boire, dormir et bien sûr de mourir.

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    La planete catholique

    Résumé sur la page de l'éditeur (Tallandier) :

    Plus d'un milliard d'hommes sont façonnés par une foi universelle, encadrés spirituellement par une hiérarchie sacerdotale, professant le même Credo, guidés par un pasteur unique, l'évêque de Rome. Cela leur confère d'évidentes particularités culturelles : ils ne répugnent pas à se laisser conduire et se méfient des excès du libre arbitre. Au sein même du christianisme, on n'entretient pas les mêmes relations entre hommes, femmes et enfants nés ou à naître, on ne dort pas tout à fait de la même façon, on ne regarde pas l'argent du même œil, on n'apprécie pas les mêmes vins, on ne bâtit pas les mêmes villes, on n'installe pas les mêmes cimetières, on n'a pas la même attitude face à la nature, selon que l'on est catholique ou protestant, etc.

    L'ancrage de l'Occident méridional dans la foi et la culture catholiques a joué un rôle crucial dans l'organisation de l'espace, dans les paysages et l'architecture, dans les pratiques sociales, par exemple dans la conception de la sexualité ou de l'alimentation. Partout, les catholiques sont à la fois divers et semblables. Certains vivent en terre de vieille chrétienté, dans des régions évangélisées à l'époque moderne (Amérique latine, Philippines…) et d'autres encore appartiennent à des contrées qui étaient, il y a peu, des pays de mission (Afrique, Océanie…). Aujourd'hui, le catholicisme a beau reculer dans les cœurs et les intelligences des Européens, il marque toujours leurs mentalités et leurs habitudes.

    Le grand spécialiste de géographie culturelle qu'est Jean-Robert Pitte nous montre et explique les manières dont se croisent, sur le terrain, cette foi universelle et les coutumes propres à tous les groupes humains. Il illustre son propos par une quarantaine de cartes et une vingtaine de reproductions d'œuvres d'art qui éclairent une démarche tout à fait nouvelle.

  • Etats-Unis : quand la passion religieuse qui a échappé au protestantisme met le feu à la politique

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    Un grand entretien avec Joseph Bottum paru dans Le Figaro du 24 septembre, publié sur le site "Pour une école libre au Québec" :

    Le wokisme : des protestants puritains athées

    Un grand entretien avec Joseph Bottum publié dans Le Figaro. Professeur à l’université du Dakota du Sud, Joseph Bottum est essayiste et spécialiste du phénomène religieux en politique. Dans son livre « An Anxious Rage, the Post-Protestant Ethic and the Spirit of America », écrit il y a six ans, il explique qu’on ne peut comprendre la fureur idéologique qui s’est emparée de l’Amérique, si l'on ne s’intéresse pas à la centralité du fait religieux et à l’effondrement du protestantisme, « ce Mississippi » qui a arrosé et façonné si longtemps la culture américaine et ses mœurs. Bottum décrit la marque laissée par le protestantisme à travers l’émergence de ce qu’il appelle les « post-protestants », ces nouveaux puritains sans Dieu qui pratiquent la religion de la culture « woke » et de la justice sociale, et rejettent le projet américain dans son intégralité. Il voit à l’œuvre une entreprise de « destruction de la modernité » sur laquelle sont fondés les États-Unis. Son regard offre un éclairage saisissant sur les élections américaines, dont il craint qu’elles ne dégénèrent en guerre civile si Trump est réélu.

    LE FIGARO. — Dans votre livre « An Anxious Age », vous revenez sur l’importance fondamentale du protestantisme pour comprendre les États-Unis et vous expliquez que son effondrement a été le fait sociologique central, mais sous-estimé, des 50 dernières années. Vous dites que ce déclin a débouché sur l’émergence d’un post-protestantisme qui est un nouveau puritanisme sans Dieu, qui explique la rage quasi religieuse qui s’exprime dans les rues du pays. De quoi s’agit-il ? 

    Joseph BOTTUM. — Quand j’ai écrit mon livre, je suis retourné à Max Weber et à Alexis de Tocqueville, car tous deux avaient identifié l’importance fondamentale de l’anxiété spirituelle que nous éprouvons tous. Il me semble qu’à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, nous avons oublié la centralité de cette anxiété, de ces démons ou anges spirituels qui nous habitent. Ils nous gouvernent de manière profondément dangereuse. Norman Mailer a dit un jour que toute la sociologie américaine avait été un effort désespéré pour essayer de dire quelque chose sur l’Amérique que Tocqueville n’avait pas dit ! C’est vrai ! Tocqueville avait saisi l’importance du fait religieux et de la panoplie des Églises protestantes qui ont défini la nation américaine. Il a montré que malgré leur nombre innombrable et leurs querelles, elles étaient parvenues à s’unir pour être ce qu’il appelait joliment « le courant central  des manières et de la morale ». Quelles que soient les empoignades entre anglicans épiscopaliens et congrégationalistes, entre congrégationalistes et presbytériens, entre presbytériens et baptistes, les protestants se sont combinés pour donner une forme à nos vies : celle des mariages, des baptêmes et des funérailles ; des familles, et même de la politique, en cela même que le protestantisme ne cesse d’affirmer qu’il y a quelque chose de plus important que la politique. Ce modèle a perduré jusqu’au milieu des années 1960.

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  • Sur CNEWS : "La conversion par amour de la Vérité", avec le cardinal Müller, Fabrice Hadjadj et Mehdi-Emmanuel Djaadi

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    En Quête d’Esprit sur la vérité, la foi, la conversion

    (via Le Salon beige)

    28 septembre 2020

    Avec le cardinal Gerhard Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, Fabrice Hadjadj, Mehdi-Emmanuel Djaadi :

  • La mort de Denis Tillinac

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    De Louise Alméras sur Aleteia.org :

    L’écrivain Denis Tillinac, sa plume et son panache sont morts

    Journaliste de formation, Denis Tillinac a fait ses armes à La Montagne et à La Dépêche du Midi, avant d’écrire pour Valeurs Actuelles et Marianne. Son métier d’éditeur à la Table Ronde, pendant quinze ans, lui permet de publier des auteurs comme Anne Carrière, Éric Neuhoff et Michel Déon. Ce qui ne l’empêche pas d’être très prolifique dans l’écriture d’essais et de romans, comme Le jeu et la chandelle et Retiens ma nuit, publiés dans différentes maisons d’édition. 

    Associé à la littérature dite “de terroir”, cela ne l’a pas empêché d’être membre du prix littéraire de l’Armée de terre, d’avoir reçu le Grand prix de littérature sportive en 1993 et surtout d’avoir été honoré cette année, peu avant sa mort, du prix annuel de l’Enracinement-Simone Weil pour l’ensemble de son oeuvre et de son parcours.

    Âme française et plume catholique

    Un temps proche de Jacques Chirac, décédé il y a un an jour pour jour, Denis Tillinac était un amoureux de la Corrèze et plus généralement de la France. On lui doit d’ailleurs un Petit dictionnaire amoureux de la France (2014), publié trois ans après son Dictionnaire amoureux du catholicisme, et dans lequel il écrivait : “L’Europe, c’est l’espace du catholicisme et du protestantisme sécularisé. En niant cet héritage, on vide le mot de tout contenu car les Droits de l’Homme, la démocratie, la laïcité ne sont plus l’apanage de notre continent.” 

    Son attachement à la foi catholique était donc largement assumé, si bien que son propre compte Twitter nous apprend, de manière anecdotique, qu’il “était parrain d’une cloche de Notre-Dame” qui sonnera peut-être en son honneur.

    Il participait de son talent littéraire à la transmission des valeurs traditionnelles de la France, de ses racines chrétiennes et de l’esprit haut, fidèle à la liberté, de ces hommes trempés dans la passion de vivre à la française sans oublier toute la finesse d’esprit qu’elle suppose. 

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  • Un "plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l’Europe"

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    Du site  "Pour une école libre au Québec" :

    Pro renovatione occidentis

    Immigration de masse, déclin des valeurs, théorie du genre, radicalisation, sociétés parallèles, cartels politiques, polarisation sociale, crise de la dette — où que l’on regarde, l’Europe semble se désintégrer devant nos yeux : l’universalisme politiquement correct nous a menés au bord du gouffre. Il est grand temps pour un retour à ces valeurs qui, jadis, furent à la racine de la grandeur de l’Occident, si nous voulons éviter les pires scénarios.

    Ceci ne sera possible que grâce à un renouveau fondamental de l’Europe sur base d’une idéologie politique que nous voudrions appeler « hespérialisme » : d’un côté, nous avons besoin d’une Europe assez forte pour protéger l’État-nation individuel contre la montée de la Chine, l’explosion démographique de l’Afrique, les relations difficiles avec la Russie et la radicalisation du Proche Orient. Mais d’un autre côté, une telle Europe ne sera acceptée par le citoyen que si elle reste fidèle aux traditions historiques de l’Occident au lieu de les combattre au nom d’un universalisme multiculturel chimérique.

    Défense de la famille naturelle, régulation sévère de l’immigration, retour à la Loi Naturelle, protection d’un modèle économique socialement responsable, implémentation radicale du principe de subsidiarité, renforcement des racines culturelles de notre identité et renouveau de notre sens de la beauté - voici, en quelques mots, les bases d’une nouvelle Europe « hespérialiste ».

    « En lisant Engels, il m’est venu cette idée bizarre, et même incongrue, que Nietzsche, s’il vivait aujourd’hui, serait peut-être le premier à souhaiter un renouveau du catholicisme. Alors qu’il a combattu avec acharnement le christianisme comme “religion des faibles”, il se rendrait compte, aujourd’hui, que toute la force de l’Europe résidait dans cette “religion des faibles” ; et que, sans elle, l’Europe est condamnée… »

    MICHEL HOUELLEBECQ

    Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l’Europe
    sous la direction de David Engels,
    et les contributions de Chantal Delsol, David Engels, Alvino-Mario Fantini, Birgit Kelle, Zdzisław Krasnodębski, András Lánczi, Max Otte, Jonathan Price et Justyna Schulz,
    paru aux éditions du Cerf,
    à Paris,
    le 16 juillet 2020,
    232 pages,
    ISBN-13 : 978-2204140355

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  • "Résurrection", la suite de "la Passion du Christ" de Mel Gibson, est en voie d'achèvement

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    Du Figaro :

    La suite de La Passion du Christ de Mel Gibson est en bonne voie

    Le réalisateur a envoyé le scénario de Résurrection à son acteur principal, Jim Caviezel, déjà interprète de Jésus il y a seize ans.

    Jim Caviezel et Mel Gibson devraient se retrouver pour le tournage de Résurrection, la suite très attendue de La Passion du Christ.
    Jim Caviezel et Mel Gibson devraient se retrouver pour le tournage de Résurrection, la suite très attendue de La Passion du Christ. Icon Productions

    Jim Caviezel a lâché le morceau dans le média américain Breitbart news, la semaine dernière : Mel Gibson lui aurait envoyé la «troisième ébauche» du scénario de Résurrection, la suite de La Passion du Christ. Déjà interprète du Christ dans le premier volet, l'acteur américain devrait lui aussi ressusciter avec ce qui sera, selon lui, «le plus grand film de l'histoire».

    Tombé du pinacle malgré le succès commercial immense de la Passion du Christ, Jim Caviezel avait, selon lui, été boycotté par Hollywood pour le caractère polémique du film de Mel Gibson. Ciblé pour sa violence et pour ce qui fut considéré par certains comme une incitation à l'antisémitisme, la Passion du Christ, n'en devint pas moins le film indépendant le plus rentable de tous les temps, avec 612 millions dollars de gains pour un budget de production estimé à 30 millions de dollars environ.

    À LIRE AUSSI : Mel Gibson: «La suite de La Passion du Christ ? La Résurrection»

    Seize ans après, Jim Caviezel semble davantage guidé par sa foi et par la dimension historique du rôle que par des questions d'argent. Très croyant, l'acteur avait exposé à Fox News, en mars 2020, l'importance d'un tel film selon lui : « Les films produits aujourd'hui appartiennent à l'univers Marvel. Vous verrez Superman mais vous ne verrez plus JésusJe me dois de jouer le plus grand super-héros de l'histoire».

    Une Ascension attendue au box-office ?

    La Passion du Christ s'était concentré sur les douze dernières heures de la vie de Jésus, de son arrestation au Jardin des Oliviers jusqu'à sa crucifixion. Résurrection, relatera la sortie du tombeau au troisième jour et dépeindra les événements qui suivirent.

    Trouvera-t-on, telles les femmes venues l'embaumer, le tombeau vide ? Ou verra-t-on, de l'intérieur, la lumière éblouir Jésus sortant de son tombeau ? Comme annoncé en 2016, le scénario a été confié à Randall Wallace, pour qui le thème est familier, puisqu'on doit à celui qui suivit des cours de religion à l'université de Duke, la réalisation de Et si le ciel existait ? Quatre ans après les premières révélations sur cette suite très attendue, Randall Wallace serait donc toujours «l'homme de la situation» pour Mel Gibson.