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Culture - Page 124

  • Notre société est-elle misogyne ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Le mythe de la misogynie ambiante et pernicieuse

    De nombreuses féministes et progressistes affirment que l’Occident est en proie à une misogynie omniprésente. En fait, on affirme la chose si souvent, et elle est si rarement contestée, qu’elle fait partie du catéchisme de la victimisation de la gauche, répétée par cœur sans arrière-pensée. La seule vraie question est de savoir à quel point la misogynie serait puissante et pernicieuse.

    Les données du monde réel, cependant, suggèrent un récit différent, compliqué par le fait que les hommes ont de pires résultats dans de nombreux domaines. Par exemple, ils sont beaucoup plus susceptibles d’être incarcérés, d’être abattus par la police, d’être victimes de crimes violents, d’être sans abri, de se suicider et de mourir au travail ou au combat que les femmes. En outre, les hommes ont une espérance de vie plus courte et sont moins susceptibles d’avoir un diplôme d’université que les femmes. Bien que ces données (et d’autres similaires) pourraient être conciliées avec la théorie de la misogynie omniprésente, elles devraient au moins faire réfléchir ceux qui ont l’esprit ouvert. Les meilleures données des sciences sociales contemporaines dressent un portrait assez différent et suggèrent que la persistance même du récit de la misogynie omniprésente prouve en fait l’inverse : la société est largement biaisée en faveur des femmes.

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  • Construire une réplique de Sainte-Sophie ?

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/SYRIE - Mise à l'étude de la construction d'une église, copie syrienne de Sainte Sophie, avec le soutien de bienfaiteurs russes

    29 juillet 2020
     
    Hama (Agence Fides) – Avec l'accord du gouvernement syrien et le soutien de secteurs du monde politique et militaire russes, pourrait rapidement entrer en phase opérationnelle la construction d'une église intitulée à la Divine Sagesse, érigée dans le but déclaré de reproduire, dans des dimensions réduites cependant, le profil architectonique de l'antique Basilique de Sainte Sophie de Constantinople, récemment reconvertie en mosquée par le autorités turques. La mini Sainte Sophie syrienne devrait, selon les promoteurs du projet, être construite dans la région de Hama. C'est ce qu'indiquent les moyens de communication syriens et libanais, citant des informations diffusées par des sources proches du gouvernement syrien, qui présentent l'opération comme une sorte de réponse russo-syrienne au choix tuc de rouvrir Sainte Sophie au culte islamique. Selon des informations non vérifiables reprises sur les réseaux sociaux par des activistes et propagandistes proches du gouvernement syrien, la pose de la première pierre de l'église en question aurait déjà eu lieu sur le site d'al Suqaylabiyah – une petite ville du gouvernorat de Hama habitée avant le conflit par quelques 20.000 chrétiens orthodoxes – en présence de représentants de la Douma russe et avec l'autorisation du Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche, ayant son siège à Damas. Selon certains comptes-rendus, des militaires russes stationnés à la base de Latakieh, élaboreraient déjà les plans de construction de la nouvelle église.

    Nadel al Abdullah se présente en particulier comme promoteur de l'initiative. Il est connu pour avoir conduit une milice qui se présentait comme force d'autodéfense composée de chrétiens orthodoxes faisant partie des groupes paramilitaires progouvernementaux dans le cadre du conflit contre les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et de Jabhat al Nusra. Nadel al Abdullah déclare avoir mis à disposition le terrain sur lequel devrait être construite la mini Sainte Sophie syrienne. Des moyens de communication syriens et libanais reprennent également les déclarations du parlementaire russe Vitaly Milonov, connu en Russie notamment pour les campagnes visant à reprendre, dans les publications officielles russes, l'antique nom de Constantinople pour indiquer l'actuelle ville turque d'Istanbul, et pour avoir porté un t-shirt portant l'inscription « L'orthodoxie ou la mort » selon lequel les orthodoxes russes seraient prêts à soutenir généreusement la construction en Syrie d'une église ressemblant à Sainte Sophie. Une telle option est présentée par les moyens de communication syriens comme une réponse au choix des autorités turques de ré islamiser l'antique Basilique devenue mosquée après la prise de Constantinople par les ottomans avant de devenir un simple musée en 1934 sur décision du fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal. Le parlementaire russe a également souligné, en polémique avec le Président turc, que le Président syrien, Bachar el-Assad, n'a jamais pensé convertir les temples d'une communauté de foi déterminée en lieux de culte liés à d'autres appartenances religieuses.
    L'affaire de la réouverture de Sainte Sophie au culte islamique et plus généralement la condition des chrétiens dans de nombreux pays du Proche-Orient deviennent de manière toujours plus évidente un terrain fertile pour des opérations géopolitiques en tout genre, avec des conséquences pour l'heure indéchiffrables sur le présent et l'avenir des baptisés dans ces régions. (GV) (Agence Fides 29/07/2020)

  • Siniser l'Eglise en Chine c'est renforcer la dictature du Parti Communiste

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un séminaire sur la sinisation de l’Église chinoise divise les prêtres de la province de Shandong

    Publié le 01/08/2020

    L’Association patriotique des catholiques chinois de la province de Shandong a organisé un séminaire en soutien à la sinisation des religions, sur le thème de « la théologie catholique enseignée dans une nouvelle ère ». L’événement divise les prêtres et la communauté catholique locale. Le père Peter estime qu’il serait « absurde d’accepter l’autorité d’un parti athée ». « Les chrétiens peuvent accepter la peinture, l’architecture et la littérature chinoises comme des expressions de foi », souligne-t-il, en ajoutant que le fait d’appeler à intégrer la foi catholique dans la culture et la tradition chinoise n’est qu’une façon de renforcer la soumission de l’Église au Parti.

    La tête d’une statue mariale repose parmi les ruines de l’église catholique de Qianwang, dans la province de Shandong, après sa démolition en 2018.

    Les autorités catholiques de la province de Shandong, dans l’est de la Chine, préparent un séminaire sur la sinisation de l’Église en Chine, suscitant de nombreuses critiques au sein de la communauté catholique locale. L’Association patriotique des catholiques chinois (CPA) de Shandong et le Comité pour les affaires de l’Église de la province (CAC) organisent l’événement sur le thème « la théologie catholique enseignée dans une nouvelle ère ». Le père Peter, un prêtre local, explique que bien qu’il ignore les détails du programme, y compris le lieu et la date exacte, il pense que l’événement aura lieu à Jinan, la capitale de la province de Shandong, comme d’autres programmes précédents. Le 17 juillet, une note publiée par les organisateurs a demandé aux prêtres de préparer des enseignements liés à la sinisation des religions, sur le thème de l’interprétation de la foi et de la pensée catholique adaptée à la tradition et à la culture chinoise. Le message a été adressé aux neuf diocèses de Shandong. Le père Wei Lei, de son côté, prévoit de participer à l’événement. Il estime que la sinisation des religions est nécessaire.

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  • L'Occident condamné à disparaître ?

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    C'est semble-t-il, le sentiment de Michel Onfray dont l'analyse est loin d'être dépourvue d'intérêt :

    de Nicolas Clément sur Valeurs Actuelles via ce blog

    “L’Occident va disparaître” : Michel Onfray.

    29 juillet 2020

    “L’Occident va disparaître” : Onfray livre sa sombre vision du “monde d’après” sur Thinkerview

    – Le 17 juillet, Michel Onfray était l’invité de l’émission web Thinkerview. Pendant près de 2h30, il a longuement disserté sur l’actualité politique et la France de Macron. Parmi les thèmes abordés, celui du déclin de l’Occident. Retour sur les sombres prédictions du philosophe normand.

    Le 17 juillet, à la grande surprise de ses auditeurs, Sky, mystérieux fondateur du think-tank et de la web-tv Thinkerview, accueille Michel Onfray sur son plateau. Ce jour-là, l’auteur de Décadence semble décontracté, chemise blanche sur fond noir, à l’abri des interruptions permanentes et du temps court des plateaux de télévision. Après s’être étrillés publiquement sur les réseaux sociaux en 2019, à la suite des multiples refus du philosophe normand d’apparaître dans l’émission, les deux hommes se sont enfin réconciliés.

    Déchristianisation, la fin d’un cycle civilisationnel

    Pour une fois, Onfray a tout le loisir d’exposer ses thèses en détail. Installé dans la pénombre du plateau, le post-anarchiste fait face au redoutable présentateur anonyme, Sky, réputé pour son ton offensif. Dans les premières minutes de l’émission, une question mène le philosophe à s’interroger sur la décadence de la civilisation européenne, un de ses thèmes favoris.

    Au début son intervention, Onfray commence par rappeler une première évidence : « Il faut mettre l’Europe en relation avec le judéo-christianisme, ce qui rend possible l’Occident. » Fait rare pour un homme de gauche, ce dernier ne décrit pas la Révolution française comme la seule et unique genèse de l’Occident moderne. Pour autant, Michel Onfray ne pousse l’originalité jusqu’à épouser un quelconque discours conservateur. Sans plus tarder, ce dernier renoue avec son nietzschéisme de toujours et énonce ce qui lui semble être une seconde évidence : la mort de Dieu.

    Ce qui fait le fond de notre civilisation est épuisé.

    Sur un ton plus calme que d’habitude, le philosophe s’explique : « Le christianisme ne fonctionne plus chez les chrétiens : ils ne croient plus au purgatoire, à l’enfer, à la parousie, à Satan, à l’eucharistie, à la virginité de Marie… » Il poursuit : « Tout ce qui était dogmatique, tout ce qui supposait une foi a disparu. »

    Pour étayer son propos, le cofondateur de Front populaire, revue souverainiste parue pour la première fois cet été, envoie une pique aux admirateurs du pape François, figure qu’il semble ériger en symbole du désert spirituel européen : « On a un pape qui est un boy-scout, qui nous dit qu’il “faut aimer ceci ou aimer cela“, “sauver la planète”… (…) C’est Greta Thunberg sans la transcendance. » Non content d’avoir lancé cette dernière saillie, l’habitué des polémiques termine sur une note plus grave encore : « Ce qui fait le fond de notre civilisation est épuisé. »

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  • Après Sainte-Sophie, la cathédrale de Cordoue ?

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    Lu ICI :

    Après Sainte-Sophie, Cordoue ? 

    28 JUILLET, 2020
    PROVENANCE: FSSPX.NEWS

    La reconversion de Sainte-Sophie en mosquée, voulue par le président turc Erdogan, suscite des demandes similaires pour d’autres lieux. La plus emblématique concerne la cathédrale de Cordoue. 

    Le 21 juillet 2020, l’un des sept princes des Emirats arabes unis a réclamé que le culte musulman puisse être célébré dans la cathédrale de Cordoue. Le cheikh Sultan bin Muhammad Al-Qasimi, émir de Sharjah, a été clair : « Nous exigeons au moins le retour de la mosquée de Cordoue », a-t-il souligné dans une interview à la télévision locale, arguant de la forte présence musulmane immigrée en Espagne pour appuyer sa demande. 

    Retour sur une histoire mouvementée 

    En 572, la ville de Cordoue est prise par les Wisigoths. Convertis de l’arianisme, ils construisent en 584, sur l’emplacement d’un temple païen, l’église Saint-Vincent dédiée au martyr de Saragosse. 

    Après la conquête musulmane au VIIIe siècle, la construction de la mosquée de Cordoue débute en 756 pour remplacer l’église Saint Vincent. Toutes les églises attenantes sont détruites, et réutilisées comme matériau. C’est ainsi que des éléments architecturaux importants, datant de l’époque romaine et paléochrétienne, furent réemployés dans la nouvelle mosquée. 

    Celle-ci fut agrandie par la suite, et couvrit jusqu’à 2,3 hectares pour devenir la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque. 

    Quand Cordoue fut reprise aux musulmans par le roi Ferdinand III de Castille en 1236, la mosquée redevint église, puis cathédrale. Quelques rangées de colonnes furent abattues pour dégager la place de la chapelle royale, où furent enterrés Alphonse XI et Ferdinand IV de Castille en 1371. 

    Au XVIe siècle, les chanoines firent démolir une partie importante du centre de l’édifice pour y édifier une cathédrale qui se trouve comme incrustée dans la mosquée. Ce monument magnifiquement décoré allie les styles gothique, renaissance et baroque. 

    Revendications récentes 

    Depuis 1236, la « mosquée » de Cordoue est devenue officiellement un lieu de culte catholique. Propriété de l'Eglise catholique, elle a le titre de cathédrale. La pratique du culte musulman y est formellement interdite. Le culte catholique y est assuré de manière ininterrompue depuis huit siècles. 

    En 2004, la Commission islamique d’Espagne, « soutenue par le parti socialiste espagnol », réclame l’autorisation d’y prier. En 2007, la Ligue arabe fait de même auprès de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe. La Commission islamique d’Espagne lance un appel en ce sens à l'UNESCO en 2008. Toutes ces demandes sont rejetées par l’évêque de Cordoue, qui a reçu l’appui de la municipalité en 2019. 

    Les revendications islamiques sont soutenues par la gauche espagnole, qui lutte pour une séparation de l'Eglise et de l'Etat et combat la loi qui permet à l'Eglise de devenir propriétaire de ses lieux de culte. 

    Dans la version arabe de son discours marquant la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, le vendredi 24 juillet, le président turc Erdogan a parlé de la première étape d'une "renaissance" islamique qui devrait s'étendre de Boukhara, en Ouzbékistan, à Al Andalus [Cordoue], en Espagne. 

    « Cette renaissance est notre devoir », a-t-il ajouté. Le président turc s’inscrit ainsi dans le sillage de tous les dirigeants arabes ou ottomans ayant œuvré pour étendre le domaine de l’islam. Voilà qui a le mérite d’être clair… 

    (Sources  : Wikipedia/Religion digital – FSSPX.Actualités - 28/07/2020)

  • Pire que les nouveaux extrémistes progressistes : les idiots utiles qui leur ouvrent les portes

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    Institut Catholique de Paris

    Lu sur Atlantico :

    Alerte à l’aliénation idéologique : pire que les nouveaux extrémistes progressistes, les idiots utiles qui leur ouvrent les portes

    Le cas d'Alice Coffin, militante et professeur de journalisme à l'Institut Catholique de Paris, est l'un des derniers exemples de l'aliénation idéologique. Le danger ne vient pas des militants radicaux eux-mêmes mais de ceux qui leur ouvrent les portes.

    28 juillet 2020

    Avec Edouard Husson

    Atlantico.fr : Alice Coffin, militante LGBTQ et professeure de journalisme à l'institut catholique de Paris, une association incongrue dont on ne doutait pas l’existence pourtant l'honorable institution lui a ouvert les portes. Comme l'institut peut-il confier des cours à une personne à l'opposé des valeurs qu'il est censé porter ?

    Edouard Husson : Vous êtes sur une pente dangereuse: vous féminisez d’emblée « professeur » alors qu’il s’agit d’un métier qui a été exercé et d’un titre, qui a été porté pendant longtemps par des femmes sans que celles-ci ressentent le besoin de féminiser le mot lui-même. L’habit ne fait pas le moine. Jacqueline de Romilly ou Hannah Arendt n’avaient pas besoin de se faire appeler « professeure ». Le manque de vigilance face au nominalisme et à l’idéologie est omniprésent. Alors, évidemment, vous proposez un exemple énorme: la bonne vieille université catholique de Paris, qui laisse enseigner en son sein une personne dont les opinions sont totalement incompatibles avec le catholicisme, cela va sans dire, mais aussi ce rationalisme intégral, comme l’appelait Tresmontant, que l’Eglise catholique a su défendre pendant vingt siècles. Car la question n’est pas le « choc des valeurs » mais de garder la possibilité d’un espace de libre débat et d’argumentation rationnelle, dans le respect du réel. René Girard a résumé d’une formule la dynamique du christianisme: « C’est à partir du moment où l’on a arrêté de brûler les sorcières qu’on s’est mis à faire de la science » et non le contraire. Le christianisme permet la fin des boucs émissaires et l’avènement de la raison. Les idéologies modernes, depuis les Lumières, nous ramènent les boucs émissaires et se finissent en totalitarismes. Alice Coffin fait des hommes, des pères, les bouc émissaires de tous les maux sociaux, tels qu’elle les ressent. Alors comment une institution telle que « la Catho » peut-elle laisser recruter en son sein une militante fanatique de l’idéologie du genre? Il y a certainement une composante « catho »  sur le mode « vouloir se déniaiser à tout prix », il y a la mode, la peur de ne pas être de son temps, la peur, tout court; il y a une conception dévoyée de la liberté, la volonté de prouver que, comme chrétien, on est les plus inclusifs; il y a une façon de singer le Christ, qui mangeait à la table des pécheurs - pardon, des marginaux porteurs d’une expérience de vie atypique -, mais en dévoyant son enseignement puisque lui voulait la conversion, le changement de vie, le retour au réel, la fin des chasses aux sorcières. Cela dit, l’institut catholique n’est pas seul et ce qu’il faut reprocher aux catholiques, c’est de ne pas se distinguer dans cette époque de crise - René Girard aurait été frappé par l’accélération des emballements mimétiques et la multiplication des boucs émissaires. 

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  • Célébration de la forme extraordinaire : clôture des 7èmes ateliers liturgiques d'"Ars Celebrandi"

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    Du blog "Rorate caeli" :

    25 juillet 2020

    Les 7e ateliers liturgiques "Ars Celebrandi" se sont terminés à Licheń (Pologne).

    Les ateliers liturgiques "Ars Celebrandi" ont eu lieu pour la septième fois au sanctuaire marial de Licheń. Tout au long de la semaine, du 9 au 16 juillet 2020, près de 150 personnes venues de toute la Pologne, et de plusieurs autres pays, ont appris toutes les compétences nécessaires pour célébrer la Messe sous la forme extraordinaire du Rite Romain. La pandémie de coronavirus a limité le nombre de participants à 150 (contre 230 les années précédentes) et exigé des règles sanitaires strictes (désinfection régulière, port de masques - conformément à la réglementation, distance sociale), mais la nature et le programme de l'atelier n'ont pas été réduits. Malgré les restrictions de voyage, certains participants d'autres pays (Allemagne, France, République tchèque, Lettonie, Lituanie) sont arrivés, bien qu'ils aient été moins nombreux que les années précédentes.

    Son Excellence l'évêque Wiesław Mering, ordinaire du diocèse de Włocławek, a envoyé sa bénédiction aux participants, exprimant sa joie que les ateliers se déroulent à nouveau dans son diocèse. L'évêque Wiesław Mering accorde son patronage honoraire aux ateliers "Ars Celebrandi" depuis le tout début.

    Les ateliers "Ars Celebrandi" sont organisés par l'association "Una Voce Polonia" et comprennent des ateliers de célébration de la Messe basse et de la Messe haute (atelier accessible aux prêtres et aux diacres), de service de l'autel, de chant grégorien (séparément pour les hommes et les femmes), ainsi que d'anciens chants de dévotion polonais, qui étaient chantés par les gens simples pendant la Messe, selon la tradition polonaise. Cette année, un apprentissage supplémentaire pour célébrer le baptême, les funérailles, l'onction des malades et le sacrement de mariage a été proposé pour la première fois.

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  • Se réarmer face à la montée de l'Islamisme ?

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    De Laurence Trochu et Sébastien Meurant sur le Figaro Vox :

    Sainte-Sophie: «Nous Occidentaux, devons nous réarmer face à la montée de l’Islamisme»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Le président turc a officialisé aujourd’hui la reconversion de la basilique Sainte-Sophie en mosquée faisant fi de toutes les critiques adressées par l’Occident. Notre incapacité à nous imposer face à Erdogan et à l’islamisme découle directement de notre incapacité à nous penser comme espace civilisationnel affirment Laurence Trochu et Sébastien Meurant.

    Laurence Trochu est Présidente de Sens commun et conseillère départementale des Yvelines. Elle est également membre du bureau politique Les Républicains.

    Sébastien Meurant est sénateur Les Républicains du Val d’Oise.


    Ce vendredi est le premier jour de prière dans la basilique Sainte-Sophie depuis qu’Erdogan a annoncé sa conversion en mosquée. La décision turque a créé émoi et stupéfaction à travers le monde. Dans ce contexte, la France doit adopter une posture conservatrice pour contrer l’islamisme chez elle, mais aussi à l’échelle internationale.

    Il existe une constante commune à toute l’histoire de la Turquie: celle d’une volonté de purification de tous ses éléments perçus comme exogènes, de l’Empire ottoman (génocide des Assyriens en 1914, des Arméniens en 1915, et des Grecques pontiques en 1916), à la République prétendument laïque d’Atatürk (pogroms anti-juifs de 1934 et expulsion des Orthodoxes d’Istanbul dès 1955). La dernière décision d’Erdogan et de son régime islamiste découle de cette même logique guerrière.

    Notre incapacité à nous imposer face à Erdogan et à l’islamisme découle directement de notre incapacité à nous penser comme espace civilisationnel chrétien.

    La France «déplore» la décision turque et l’Union européenne la trouve «regrettable». De son côté, le Pape François est «très affligé». Nul doute qu’Erdogan doit trembler. Seule la Grèce a pris la mesure de cette décision en la qualifiant de «provocation envers le monde civilisé». Notre incapacité à nous imposer face à Erdogan et à l’islamisme découle directement de notre incapacité à nous penser comme espace civilisationnel chrétien. Pour lutter contre l’islamisme, il faut d’abord prendre conscience qu’il ne se limite pas au terrorisme et aux actions violentes. Dans son rapport adopté à l’unanimité le 7 juillet 2020, la commission d’enquête du Sénat insiste sur ce point: «Les islamistes cherchent à peser sur la vie quotidienne et le rapport aux autres des Français de confession musulmane et des musulmans étrangers résidant en France, pour leur imposer une orthopraxie, des pratiques vestimentaires, alimentaires, rituelles, mais surtout une norme de comportement et de rapports entre les hommes et les femmes, afin de les séparer du reste de la population française.»

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  • Chez "Livres en famille" : Card. Sarah le couple -DVD Passion Jeanne d'Arc -Coloriages -Nouveautés

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  • Quand l'Islam reprend possession de la basilique chrétienne de Sainte-Sophie

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    De Lorenza Formicola sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana (traduction de "Benoît et moi") :

    L’Islam est de retour à Sainte Sophie, et ne s’arrête pas là

    25 juillet 2020

    Après 86 ans, l’Islam prie à nouveau dans ce qui était l’église la plus importante de la chrétienté, mais pour l’Occident, cela n’a pas semblé un événement méritant d’élever la voix. Erdogan se réjouit du triomphe islamiste et annonce des travaux pour déchristianiser la basilique et débarquer même en Andalousie.

    Quand la première prière du vendredi à Sainte-Sophie s’est terminée, il a fallu un certain temps avant que toute la foule s’écoule. Après 86 ans, l’Islam prie à nouveau dans ce qui était autrefois l’église la plus importante de la chrétienté, mais pour l’Occident, ce n’était pas un événement qui justifiait qu’on élève la voix. Pourtant, quelque chose d’aussi symbolique, dans le monde, ne s’était pas produit depuis des années: seul le terrorisme islamique, de temps en temps, avait réussi à frapper aussi bien au cœur de la chrétienté.

    Les images qui sont arrivées de Turquie hier, tout au long de la journée, rappellent l’effervescence et la ferveur typiques des grands rassemblements musicaux. Les seuls, aujourd’hui, qui font que les jeunes, et pas seulement eux, viennent du monde entier pour apercevoir leur idole à quelques kilomètres de distance.

    Des centaines de milliers de personnes sont venues de toute la Turquie pour assister à la première prière du vendredi à Sainte-Sophie. Selon Erdogan, hier, 350 000 musulmans ont prié Allah avec lui. Peut-être n’étaient-ils pas aussi nombreux, mais l’étendue des corps, à l’intérieur et à l’extérieur de Sainte-Sophie, a fait une telle impression qu’il est étonnant qu’aucun article n’ait paru dans la presse internationale pour dénoncer l’irresponsabilité des fidèles à la barbe du coronavirus.

    L’aspirant sultan Erdogan était au premier rang, bien en vue des caméras, accompagné des ministres de son gouvernement et d’Ali Erbas, le chef de la Diyanet, la Direction turque pour les affaires religieuses, la prière collective islamique et la récitation de versets du Coran. À l’extérieur du monument millénaire, des milliers de fidèles ont envahi les rues environnantes – certains sont arrivés la veille et ont prié toute la nuit pour remercier Allah de cette immense faveur et pour s’assurer une meilleure place près de l’ex-basilique.

    Le président turc, accompagné de 500 dignitaires, était tendu et ému tandis que résonnait l’adhan – l’appel islamique à la prière – et qu’était dévoilée la grande plaque d’or sur laquelle on peut lire « La Grande Mosquée d’Hagia Sophia » dans ce qu’il a lui-même décrit comme le « rêve de notre jeunesse » ancré dans le mouvement islamique turc.

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  • Sainte-Sophie : rouvrir les plaies et intensifier les divisions

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    Du National Catholic Register :

    24 juillet 2020

    Cardinal Bo : la conversion de Sainte-Sophie en mosquée va "rouvrir les plaies".

    Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a signé un décret le 10 juillet pour convertir Sainte-Sophie en mosquée, quelques heures après qu'un tribunal ait déclaré que la conversion du bâtiment en musée en 1934 était illégale.

    YANGON, Myanmar - Alors que Sainte-Sophie a ouvert la prière musulmane vendredi pour la première fois depuis 86 ans, un cardinal asiatique de premier plan a déclaré que la décision de transformer à nouveau le bâtiment en mosquée rouvrirait les blessures et intensifierait les divisions.

    Dans une déclaration envoyée par e-mail le 24 juillet, le cardinal Charles Maung Bo a déclaré qu'il était affligé par la décision de la Turquie de changer le statut de la cathédrale byzantine du sixième siècle.

    "Comment la transformation de ce qui était autrefois la plus grande cathédrale du monde en une mosquée peut-elle faire autre chose que de semer des tensions, diviser les gens et leur infliger des souffrances ? a demandé le cardinal birman.

    "En quoi le fait de mettre Sainte-Sophie entre les mains de personnes qui n'ont aucun sens de son histoire et de son héritage et qui détruiront son identité chrétienne contribue-t-il à rapprocher les gens ? En quoi le fait de saisir Sainte-Sophie fait-il respecter l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme ?

    "Elle ne le fait pas. Elle ne fait que rouvrir des blessures et exacerber les divisions à un moment où nous devrions guérir l'humanité".

    L'archevêque de Yangon, la capitale du Myanmar, a déclaré qu'il s'était exprimé "avec constance et passion" pour défendre la liberté religieuse dans son pays et ailleurs en Asie.

    "En effet, j'ai souvent pris la parole pour défendre les peuples musulmans persécutés au Myanmar, et je continuerai à le faire sans hésitation et sans équivoque", a-t-il déclaré.

    "Car la véritable liberté de religion exige le respect de la liberté de pratique des autres, ainsi que l'exercice et la défense de sa propre liberté".

    "C'est pourquoi la décision de transformer en mosquée ce qui a été pendant 1000 ans la plus grande cathédrale du monde - Sainte-Sophie - m'attriste."

    Le cardinal Bo, qui a été élu président de la Fédération des conférences épiscopales d'Asie en 2018, a poursuivi : "Cela me chagrine non pas parce que je veux refuser à mes frères et sœurs musulmans des lieux de culte. Au contraire, je défends leur droit de le faire autant que je défends celui de chacun".

    "Rien de ce que je dis ici ne devrait être pris par ceux qui persécutent les musulmans - au Myanmar ou ailleurs - comme une justification de leurs actions : cela ne peut jamais être. Toute persécution, quelle qu'elle soit, doit être combattue par des gens de foi, d'espoir et d'amour et par l'humanité."

    "Mais la décision de transformer Sainte-Sophie en mosquée ne peut pas non plus être considérée comme autre chose qu'une atteinte inutile à la liberté de religion ou de croyance."

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  • Un jour de deuil pour toute la chrétienté

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    De Xavier Sartre sur Vatican News :

    25 juillet 2020

    Première prière musulmane dans Sainte-Sophie depuis sa réaffectation

    Ce vendredi, pour la première fois depuis 1934, une prière collective musulmane a eu lieu dans Sainte-Sophie, rendue depuis le 10 juillet au culte musulman. En présence du président turc, un millier de fidèles se sont retrouvés sous la coupole byzantine. Au même moment, un peu partout dans le monde, les églises orthodoxes ont fait sonner leurs cloches en signe de lamentation pour protester.

    À 11h TU, le président turc Recep Tayyip Erdogan a lu un verset du Coran avant que, depuis les quatre minarets de Sainte-Sophie, ne soit lancé l'appel à la prière, celle du vendredi, la plus importante de l'islam. Un millier de fidèles musulmans étaient réunis sous la coupole tandis que plusieurs autres milliers s'étaient rassemblés autour de l'édifice pour cet instant historique. Un tel événement n'avait pas eu lieu depuis 1934, depuis que Mustapha Kemal Atatürk avait transformé le bâtiment religieux en un musée.

    Cette date du 24 juillet n'a pas été choisie par hasard par le chef de l'État turc. Elle correspond au 97e anniversaire de la signature du traité de Lausanne qui établit les frontières modernes de la Turquie et que Recep Tayyip Erdogan appelle souvent à réviser. Le président réalise avec cette prière un rêve qui, en dehors de Turquie, n'est guère partagé, surtout dans le monde chrétien.

    Le Pape François, lors de l'angélus du 12 juillet dernier, deux jours après la décision du Conseil d'État turc d'invalider le décret de 1934, avait dit ressentir «une grande douleur». D'autres critiques, plus virulentes, ont été entendues dans les rangs des orthodoxes, les premiers concernés.

    Les orthodoxes entre tristesse et colère

    «C'est un jour de deuil pour (…) toute la chrétienté» a ainis déclaré le chef de l'Église orthodoxe grecque, l'archevêque d'Athènes, Hiéronyme. C'est pourquoi, en guise de protestation, les Églises orthodoxes ont fait sonner leurs cloches ce vendredi à midi, en signe de lamentation.

    Autre initiative orthodoxe, pour la première fois dans l'histoire, dans toute la Grèce et aux États-Unis notamment, d'où l'initiative a été lancée, l'hymne acathiste, adressée à la Vierge Marie et qui est une des expressions les plus hautes et les plus célèbres de la piété mariale de la tradition byzantine, a été entonnée hors de la liturgie habituelle. La première fois qu'elle fut chantée, c'était à Constantinople, il y a quatorze siècles. Cette fois, c'est pour Sainte-Sophie qu'elle résonne.