Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture - Page 122

  • De la Vierge Marie à Mère Teresa, Natasha St-Pier rend hommage à la "force tranquille" des femmes

    IMPRIMER

    De la Vierge Marie à Mère Teresa, Natasha St-Pier rend hommage à la "force tranquille" des femmes

    Une émission de RCF présentée par Vincent Belotti

    TOUT DOUX

    MERCREDI 2 SEPTEMBRE À 17H03

    DURÉE ÉMISSION : 57 MIN

    De la Vierge Marie à Mère Teresa, Natasha St-Pier rend hommage à la "force tranquille" des femmes

    © Album "Croire" / Natasha St-Pier - La chanteuse sera en tournée dans les églises de France et Suisse

    "Croire", le nouvel album de Natasha St-Pier, rend hommage aux femmes, de Mère Teresa à la Vierge Marie. C'est aussi un album engagé d'une artiste qui vent défendre les qualités féminines.

    Dans son nouvel album, "Croire", qui vient de sortir, Natasha St-Pier rend hommage aux femmes. À celles qui l'inspirent, de Mère Teresa à la Vierge Marie, sans oublier bien sûr sainte Thérèse de Lisieux, dont les textes ont déjà inspiré deux précédents albums. "Tout au long de cet album, je parle de la Vierge Marie, qui est la maman par excellence, mais je parle de ces femmes qui ont cette force tranquille."

    UN TOURNANT CHRÉTIEN DANS LA CARRIÈRE DE NATASHA ST-PIER

    Sa carrière s'est déployée grâce à sa collaboration avec Pascal Obispo et Robert Goldman, avec des titres aussi célèbres que "Je n'ai que mon âme", "Tu trouveras", ou "Mourir demain". Chanteuse à la voix puissante, trop puissante pour certains, Natasha St-Pier est une artiste hyper populaire, qui a aussi été animatrice de télévision. En 2013, avec "Thérèse, vivre d'amour" elle a donné une nouvelle orientation à sa carrière. Son album de poèmes de Thérèse de Lisieux mis en musique par le chanteur Grégoire, est un énorme succès. Il s'est vendu en effet à 200.000 exemplaires. Il sera suivi par un deuxième album, "Aimer c'est tout donner, disque d'or en 2018.

    UNE CHANTEUSE À LA FOI CATHOLIQUE ASSUMÉE

    Pourquoi ce tournant chrétien dans sa carrière ? "J'ai toujours chanté mon âme, chanté ma foi, ce en quoi je crois, explique-t-elle, probablement, pour cette raison Grégoire m'a approchée, m'a proposé d'interpréter des poèmes de sainte Thérèse." C'est à ce moment-là qu'elle a découvert la vie et la spiritualité de la petite sainte de Lisieux, et s'est "prise d'affection pour elle". Ce qui la touche tant chez sainte Thérère ? Sa simplicité, "la manière très simple avec laquelle elle nous permet d'aimer. Elle ne nous demande pas d'être plus que ce qu'on est capable d'être et surtout elle nous dit qu'on est suffisants comme on est, on est assez".

    Si Natasha St-Pier ne cache pas sa foi catholique, elle confie avoir "eu peur de la manière dont les médias allaient recevoir cet album". "Et en fait les gens ont écouté, ont aimé et ont compris ce qu'on essayait de faire à l'époque avec Grégoire et ce que je continue d'essayer de faire maintenant."

    UN ALBUM ENGAGÉ SUR LA FÉMINITÉ

    "Croire", son nouvel album, comprend un titre consacré à sainte Thérèse, mais pas seulement. Ce qui devait être au départ "un album hommage à la Vierge Marie" est devenu "un album vers les mères" puis "vers les femmes". "En fait c'est ces femmes qui ont cette force de croire, cette force d'aimer avec un cœur de mère, qu'elles soient une mères biologique ou pas, comme Mère Teresa l'a fait à Calcutta, comme Thérèse l'a fait, comme ma maman l'a fait, comme moi j'essaie de le faire..."

    "On est dans un monde qui court beaucoup vers l'égalité entre les hommes et les femmes et malheureusement je trouve que cette égalité nous amène vers une masculinisation de la femme. Et moi je trouve que les qualités féminines, que sont la douceur, que sont ses capacités d'abnégation, sont très très belles et complémentaires à l'homme et je n'ai pas envie qu'on les perde !"

    DISCOGRAPHIE

    • Croire - Natasha St-Pier - MCA (2020)
  • "Découvrez le chant grégorien" : un numéro exceptionnel de la revue Una Voce

    IMPRIMER

    De Patrick Banken, président d’Una Voce France :

    "Le numéro 328 de septembre-octobre de notre revue Una Voce sera exceptionnel. Son thème : “Découvrez le chant grégorien” et “Formez-vous au chant grégorien». Nous y donnons la parole aux deux écoles de chant grégorien que nous recommandons.

    Pour mieux vous faire découvrir ce chant grégorien auquel nous sommes attachés, nous y joindrons un CD audio. Il est représentatif de cette prière chantée de l’Église que nous promouvons depuis 56 ans.

    Le CD a une double fonction : découvrir pour les uns et approfondir pour les autres : vingt-quatre pièces soigneusement sélectionnées sont de très beaux exemples de ce chant sublime. Leur écoute vous donnera un aperçu de l’étendue et de la richesse de ce répertoire inestimable. Sept petites pièces d’orgue serviront d’intermèdes.

    Vous trouverez ci après un aperçu du CD ainsi que de sa pochette. Le CD porte le sobre nom de “Sélection de chants grégoriens”.

    Cette publication exceptionnelle est destinée aux abonnés. Plusieurs abonnements sont proposés à ceux d’entre vous qui ne le sont pas encore : classique, soutien, bienfaiteur, mécène. Voyez ce lien vers nos abonnements

    Faites connaître cette prochaine publication à vos amis et connaissances. Vous ne serez pas déçus ; et eux non plus !

    Notre association est ancienne et nous sommes convaincus de la valeur irremplaçable du chant grégorien, car c’est par la prière liturgique en commun, dans son expression latine et grégorienne que s’affirment par excellence l’unité et l’universalité de l’Église romaine.

    Venez nous rejoindre !

    Benedicamus Domino ! Dei gratia !

    Patrick Banken, président d’Una Voce France

    Aperçu du CD.

  • «On dit que le bouddhisme est pacifique. Dans une certaine mesure, c’est vrai. Mais on nous persécute, même pacifiquement.»

    IMPRIMER

    Du site "Portes Ouvertes" :

    Monde bouddhiste: une persécution de moins en moins «pacifique»

    Ils sont accusés de briser l’«harmonie» sociale. Dans plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, la vie des chrétiens d’arrière-plan bouddhiste se durcit.
     
    Chrétienne d'arrière-plan bouddhiste au Myanmar

    Dans les rues de Vientiane, de Mandalay ou de Thimphu, on entend résonner les litanies, les gongs, les invocations aux esprits des ancêtres. Des moines marchent dans la lumière du soleil levant tandis que des fidèles leur offrent du riz. Les temples brillent d’un éclat doré et le parfum de l’encens flotte dans l’air. Un monde de paix? Un pasteur du Bhoutan fait cette remarque:

    «On dit que le bouddhisme est pacifique. Dans une certaine mesure, c’est vrai. Mais on nous persécute, même pacifiquement.»
     
    Les chrétiens sont vus comme une malédiction
     
    Aux yeux des bouddhistes, la présence de chrétiens ou d’autres minorités détruit l’harmonie sociale à partir du moment où ils ne suivent pas les traditions. L’un de nos partenaires rapporte que, dans le Nord du Laos, trois familles chrétiennes ont été chassées de leur village car les gens avaient peur que leur présence irrite les divinités locales.
     
    Un pasteur explique: «Dans certaines sociétés bouddhistes, on voit les chrétiens comme une malédiction. Sous un angle plus politique, les chrétiens sont accusés de détruire la culture du pays.»
     
    L'essor du nationalisme bouddhiste affecte les chrétiens
     
    Avec l’arrivée du nationalisme dans lequel la religion devient le principal facteur d’identité des personnes, le bouddhisme s’applique davantage à conserver jalousement ses adeptes et cible principalement la jeunesse. Le pasteur observe des comportements de plus en plus hostiles:
     
    «Les moines bouddhistes incitent la population à s’opposer aux chrétiens qui vivent leur foi ouvertement et témoignent de façon active.»
     
    Les chrétiens sont souvent discriminés et rejetés, comme a pu le constater le pasteur Vungh (pseudonyme) du Myanmar auprès des chrétiens qu’il accompagne: «La vie est dure! Nous ne pouvons pas vendre notre charbon de bois et notre bois à brûler. Nous n’avons plus suffisamment d’argent pour acheter du riz», lui disent-ils.
     
    Une église vivante mais de plus en plus sous pression
     
    Les bouddhistes devenus chrétiens sont régulièrement arrêtés par les autorités. Souvent, ils sont rejetés par leur communauté. Leur famille les bat, les exclut, les prive de leurs biens. Toutefois la grande majorité d’entre eux garde une foi ferme. Outre l’assurance du salut en Christ, ils ont cette promesse dans leur cœur: heureux seront ceux qui sont persécutés pour la justice, car le Royaume des cieux est à eux.
     
    Au Laos, au Myanmar, au Bhoutan et au Sri Lanka, l’Église est vivante et elle grandit. Nos partenaires locaux axent leur travail pour former les familles afin qu’elles résistent mieux à la persécution. Portes Ouvertes fortifie ces chrétiens avec votre aide et par la grâce de Dieu, au moyen de formations bibliques et d’une aide socio-économique. Ils sont alors capables de vivre la vraie paix de Dieu et de la rendre visible au milieu du monde bouddhiste dont le visage se durcit.
  • Sur le déclin du catholicisme populaire en France

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Yann Raison du Cleuziou: en France, le déclin du catholicisme populaire

    Une enquête de l’institut de sondage Ifop, parue dans Le Monde à la veille de la fête de l’Assomption, démontrait une nette érosion de la culture chrétienne en France, surtout chez les moins de 35 ans, même si elle établissait dans le même temps la relative persistance du catholicisme au sein de la société française. Le sociologue Yann Raison du Cleuziou décrypte pour nous les données de cette étude.

    Entretien réalisé par Manuella Affejee- Cité du Vatican

    Ce sondage reprend les mêmes questions que celui réalisé en 1988, à l'occasion de la venue de saint Jean-Paul II à Strasbourg. Cet écart de 32 ans permet donc de constater combien le rapport des Français à la culture chrétienne s’est profondément modifié.

    Ainsi, par exemple, si 67% des Français affirmaient connaitre «par cœur et entier» la prière du Notre Père en 1988, ils ne sont plus que 56% aujourd’hui; la différence est encore plus éloquente si l’on se concentre sur la tranche des jeunes de moins de 35 ans: seuls 42% d’entre eux connaissent la prière de Jésus, et 29% celle du «Je vous salue Marie».

    Un phénomène en cours depuis des décennies

    Un autre indicateur de cette évolution tient à la connaissance des fêtes religieuses et de leur signification : 44 % des Français savent que Pâques célèbre la résurrection du Christ (ils étaient 43 % en 1988). Or, 47 % d’entre eux ont plus de 50 ans, 34% ont moins de 35 ans. Les chiffres accusent une baisse encore plus significative s’agissant de la Pentecôte (7% des moins de 35 ans peuvent la relier à la descente du Saint-Esprit sur Marie et les apôtres contre 18% en 1988).

    Les résultats de cette enquête ne sont guère surprenants : la sécularisation des sociétés occidentales, notamment française, est un phénomène observé et étudié depuis des décennies.

    Yann Raison du Cleuziou est sociologue, maitre de conférences en sciences politiques de l’Université de Bordeaux. Fin connaisseur de ces questions pour y avoir consacré plusieurs ouvrages -dont Qui sont les cathos aujourd’hui (Desclée de Brouwer, 2014)-, il revient sur les traits saillants de cette étude et explore les dynamiques à l’œuvre au sein du christianisme en France :

    Entretien avec Yann Raison du Cleuziou

    Ce qui est le plus significatif à mon sens c’est la culture matérielle. Par exemple, le fait d’avoir un crucifix accroché au mur chez soi ; c’est un élément assez «ordinaire» d’un intérieur chrétien. Et bien aujourd’hui, dans la population française des 18 ans et plus, il n’y a que 17% des Français qui possèdent un crucifix accroché au mur, soit un recul de 22 points par rapport à 1988. Ce recul, on le mesure aussi à travers les chiffres de la pratique religieuse : il n’y a plus qu’environ 2% de pratiquants hebdomadaires en France. Nous avons vraiment un catholicisme en déclin, et en même temps, quand on regarde les chiffres, on mesure aussi que le catholicisme marque toujours la culture française. 75% des Français savent reconnaitre dans Noël une fête chrétienne, 31% ont toujours une Bible chez eux, 25% un chapelet, 23% une statuette de la Vierge... Donc même si le catholicisme est en déclin, il reste un marqueur important de la culture française.

    Lire la suite

  • Le port du masque obligatoire : un réel problème de conscience

    IMPRIMER

    Des propos recueillis par Pauline Quillon sur le site de Famille Chrétienne :

    Martin Steffens : « Qu’aurait fait saint François à l'heure du masque obligatoire ?»

    1/09/2020

    Steffens

    Martin Steffens ©N.LEBLANC-ITEM

    Le port du masque est désormais obligatoire en entreprise, à l'école, et dans de très nombreuses villes de France. Le philosophe Martin Steffens estime que cette obligation généralisée pose un réel problème de conscience. Entretien avec un « prophète de malheur ».

    La décision de faire porter des masques à tous, partout, y compris à l’école ou à l’extérieur, est-elle critiquable ?

    Quand une décision politique concerne toute la population, il doit y avoir une réflexion libre, donc critique. Problématiser la généralisation du masque est un devoir citoyen. Il ne faut pas craindre de se trouver pris entre deux préoccupations légitimes : la remontée de l’épidémie et l’adoption progressive et irréversible d’habitudes incompatibles avec une vie sociale épanouie. Le déconfinement se révèle comme l’extension du confinement à toutes les sphères de notre vie. Ce n’est pas rien !

    Sur le plan politique, on doit se demander par exemple quel est le statut légal de ces mesures. Est-ce un décret ? L'état d'urgence, dont on est censé être sorti, est en toute rigueur de termes ce qu’on appelle une dictature, c'est-à-dire la délégation, normalement temporaire, de toutes les décisions au seul gouvernement. Or la dictature n’est ni un état politique normal, ni donc quelque chose à quoi s’habituer.

    D’autant que, sur le plan des faits fermement établis, aucun cluster en plein air n’est à signaler. Ainsi, quand Jean Castex a évoqué de la nécessité d’étendre le port obligatoire du masque en extérieur, Martin Blachier, médecin épidémiologiste et spécialiste en santé publique, confiait dans La Croix, avec quelques autres collègues médusés (13 août 2020) : « En entendant cela, j’ai failli tomber de ma chaise. »

    Et le masque à l'école...

    Pour les enfants, suivre six heures de cours avec un masque, c’est terrible. Le philosophe italien Giorgio Agamben dit que le camp de concentration est le modèle de la gestion des corps dans nos démocraties. Ce propos, choquant, trouve dans les mesures sanitaires imposées à nos enfants une terrible illustration. Pourquoi se soucie-t-on si peu de la violence qu’on leur inflige ?

    Que change le port du masque dans notre relation aux autres ?

    Bruno Chenu disait que la religion chrétienne est la religion du visage. Nous sommes la civilisation du visage et, dans notre Histoire, ce n’est jamais impunément que le visage a disparu. Car qu’est-ce que le visage ? C’est ce que je confie à autrui. Car le visage est la part de moi que mon interlocuteur voit mais que, moi, je ne peux voir. Je le lui offre, nu, en espérant qu’il saura l’accueillir et l’habiller d’un sourire. Avoir un visage, c’est ainsi accepter de ne pas s’appartenir tout à fait. Dans le visage à découvert, il y a tout le risque de la relation.

    Lire la suite

  • (Vers) L’Avenir: comment un organe de combat pour le trône et l’autel a cessé de l'être

    IMPRIMER

    De Paul Vaute sur le blog "Le passé belge" :

    (Vers) L’Avenir: histoire d’un désengagement

    Né au lendemain de la Grande Guerre, le quotidien namurois a cessé, à partir de la fin des années ’70, d’être un journal de combat pour le trône et l’autel. Est restée une dimension de proximité, dans les petits comme dans les grands événements, qui en fait à la fois le miroir et le lien d’une province (1918-2018)

       Centenaire depuis 2018, L’Avenir (ex-Vers l’avenir) appartient à cette presse de proximité, provinciale et locale, qui assume d’être la messagère de la petite histoire autant ou davantage que de la grande, des faits divers et du sport, des fêtes populaires et des caprices du temps, des noces d’or et des jubilés sacerdotaux… Une presse où l’avis du garde champêtre d’Hastière importe autant ou davantage que celui de la ménagère de 50 ans dans la sphère des annonceurs télévisuels.

       Dans les rédactions des quality papers – ou qui se croient tels –, il est de bon ton de dauber sur les « chiens écrasés » . Mais témoins et victimes d’un grave accident de la route, par exemple, savent à quel point cet événement « sépare du reste de la population ceux qui sont impliqués » et les place en « un endroit coupé de la réalité habituelle » . Ainsi témoigne François-Xavier Heynen, docteur en philosophie devenu fait-diversier, dans l’ouvrage collectif, associant journalistes et historiens, publié à l’occasion des cent bougies du quotidien namurois [1]. A côté de ce « monde parallèle » où on peut trouver « de l’amitié, une forme de rédemption et du sacré » (p. 123), rien moins, c’est aussi d’être, dans la vie ordinaire, tout à la fois le miroir et le lien d’une collectivité à taille humaine qui confère toute leur importance aux actualités d’une ville et de sa province.

       Parmi d’autres reflets des temps, l’examen du passé de (Vers) L’Avenir fait ressortir la montée du phénomène sport, surtout après la Seconde Guerre mondiale, dans les faits comme dans les colonnes. La place grandissante prise par la rédaction sportive fera même dire, dans les années ’60, qu’elle est devenue « un Etat dans l’Etat » (p. 142). Comme le veut la loi de l’information, le léger n’en cohabite pas moins avec le grave: ample aussi est la couverture des crises économiques et des drames sociaux par un journal qui refuse, dès ses débuts, d’être considéré comme le porte-parole des possédants: « Non, Vers l’avenir n’est pas le journal des gros, il est le journal de tous, il est le serviteur de la vérité » (27 mars 1925, cité p. 34).

       Il n’en a pas moins été aussi voulu, à l’origine, comme un organe de combat pour le trône et l’autel, ce qu’il restera pendant six décennies au moins. Le 19 novembre 1948, Marc Delforge, fils du premier directeur et directeur lui-même, réaffirme sans ambages cet engagement: « Tous les perfectionnements techniques, toutes les extensions et améliorations que les exigences modernes nous ont dictés n’ont jamais été à nos yeux que des moyens, dont la légitimité tendait à un objectif invariable: la conquête des âmes à l’unique doctrine de Salut » (cité p. 250). Ce projet apostolique on ne peut plus clair n’est pas porté par des laïcs autonomes: il est organiquement lié à l’Eglise. Vers l’avenir a démarré – petitement – au sortir de la Grande Guerre sous la houlette de l’évêque de Namur Mgr Thomas-Louis Heylen pour prendre la relève de L’Ami de l’ordre, la très vieille feuille catholique (née en 1839) que sa parution sous le contrôle de l’occupant avait discréditée. Quand s’impose, très vite, la nécessité d’un refinancement, c’est parmi les notables catholiques ainsi que les institutions et les communautés religieuses qu’on mobilise pour qu’ils y aillent de leurs deniers. En 1935, une convention signée entre l’évêque et Marc Delforge stipule que « le journal Vers l’avenir a été fondé par l’évêque de Namur, qui en est le maître pour ce qui concerne la direction religieuse, sociale et politique du journal, ainsi que la rédaction. Le second nommé, directeur du journal, relève directement de la direction de l’évêque du diocèse, dont il s’engage à être en tout le collaborateur soumis et dévoué » (cité p. 248).

    Lire la suite sur le blog "le passé belge"

  • Messe pour le dimanche de la rentrée, le 6 septembre 2020 à 10 heures, en l'église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège.

    IMPRIMER

    PLAIN-CHANT ORGUE ET VIOLONS

    Ensemble Darius maxresdefault.jpg

    Le dimanche 6 septembre à 10h00, pour la rentrée après les vacances d’été:

    L’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et les violoncellistes de l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle illustrant l’œuvre religieuse d’Antonio Vivaldi  (1678-1741). L’Ensemble Darius a été créé par Anne-Sylvie Primo en 2004. Il tourne en Belgique et occasionnellement à l’étranger. L’idée est née d’un petit groupe « à géométrie variable »  voulant faire renaître la musique de chambre, trop souvent oubliée. Il offre un répertoire varié allant des grands classiques à la création d’œuvres nouvelles.

    Le propre grégorien de la messe « Protector Noster » » du 14e dimanche après la Pentecôte est chanté par les solistes de Schola du Saint-Sacrement : il décline le thème de la supplication adressée au Seigneur pour obtenir son secours au milieu des dangers et des épreuves de cette vie et nous invite à abandonner les soucis tyranniques du monde pour nous remettre avec simplicité entre les mains de Dieu. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Les mesures sanitaires prescrites par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie de Covid19 sont d’application comme d’habitude durant les concerts et offices religieux. Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message par  téléphone 04 344 10 89 ou email sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05

    Appel pressant à tous nos amis 

    20200330_155230 - Copie.jpgVous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant un montant de votre choix au compte de projet IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé.

    Saint Jean a Patmos.png 

    la vidéo de notre projet est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    Saint Jean à Patmos.png

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    Pour tous renseignements, vous pouvez contacter notre Secrétariat (04 344 10 89) qui se tient à votre disposition.

  • L'évêque de Liège explique l'intérêt de la messe en latin

    IMPRIMER

    de RCF LIEGE

    Best of "30 minutes" : La nouvelle curie diocésaine + la messe en latin

    Présentée par Ralph Schmeder

    TRENTE MINUTES AVEC NOTRE EVÊQUE

    24 AOÛT 2020

    Trente minutes avec notre Evêque

    Pour les deux mois des vacances, dans "Trente minutes avec notre évêque", Ralph Schmeder vous propose les meilleurs extraits des émissions depuis septembre 2019. Ici, il nous présente la nouvelle curie diocésaine et explique l'intérêt de la messe en latin (13'30").

     
    Il est intéressant (et amusant..) de suivre le débat suscité par ces propos sur le Forum catholique.
  • L'affaire des hosties profanées (Espagne) devant la Cour européenne des droits de l'homme

    IMPRIMER

    Via le Salon Beige

    30 août 2020

    "Terres de mission" reçoit Nicolas Bauer, juriste à l'ECLJ (European Center for Law and Justice), qui a assisté l'épiscopat espagnol dans sa saisine de la Cour européenne des droits de l'homme sur l'affaire des hosties profanées à Pampelune (un "artiste" avait utilisé des hosties consacrées pour une "performance" anti-catholique, largement subventionnée sur fonds publics). Puis, l'abbé Michel Viot vient parler du vote par les députés de la calamiteuse loi dite de "bioéthique". Enfin, Guillaume de Thieulloy propose quelques conseils de lecture.

  • Quand Mgr Léonard donnait une leçon de latin, cum grano salis...

    IMPRIMER

    https://www.youtube.com/watch?v=Tjh0LtUP0r4 (2015)

  • Après Sainte-Sophie, c'est le tour de Saint-Sauveur-in-Chora...

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Mosaïque représentant la Dormition de la Vierge, à Saint-Sauveur in Chora.

    Mosaïque représentant la Dormition de la Vierge, à Saint-Sauveur in Chora.  (©Pavle - stock.adobe.com)

    Un mois après la basilique Sainte-Sophie, le président turc a souhaité reconvertir en mosquée l'église Saint-Sauveur-in-Chora, également située à Istanbul. Un joyau de l'époque byzantine dont les vestiges actuels remontent au XI ème siècle.

    Dans un décret présidentiel publié ce vendredi 21 août au Journal officiel, le chef d'Etat turc Recep Tayip Erdogan ordonne l'ouverture au culte musulman de l'église Saint-Sauveur-in-Chora à Istanbul, s'appuyant sur une décision du Conseil d'Etat rendue en 2019 stipulant sa reconversion.

    Haut-lieu touristique de la ville, Saint-Sauveur-in-Chora est connue dans le monde entier, l'église remonte au V ème siècle, et fut jusqu'au XV ème siècle un monastère orthodoxe, avant d'être convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453. L'église de l'époque abritait une icône de la Vierge qui fut détruite. Désacralisé, le lieu devint un musée en 1958. 

    Saint-Sauveur-in-Chora est surtout célèbre pour ses magnifiques mosaïques byzantines classées au patrimoine mondial de l'Unesco, représentant les scènes de la vie du Christ et de Marie ainsi que de personnages importants de l'époque byzantine. Le Christ Pantocrator ou le jugement dernier sont parmis les plus célèbres. Des mosaïques qui avaient été recouvertes de chaux pendant la période ottomane.

    Ce changement décidé par les autorités turques pourrait provoquer de nouvelles tensions, en particulier avec l'Eglise orthodoxe. 

  • Race, genre, identité, les ferments de la violence qui vient

    IMPRIMER

    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    20 août 2020

    Race, genre, identité, les ferments de la violence qui vient

    Vous êtes horripilé par le mouvement « woke » (« éveillé »), exaspéré par une nouvelle gauche qui ne défend plus que des particularismes de plus en plus excentriques, excédé par de jeunes activistes qui ne sont prêts à aucun compromis et qui se sentent agressés à la moindre contradiction, agacé par la construction sociale du genre ? Le dernier livre de Douglas Murray vous apprendra à connaître l’historique de ces tendances, leurs contradictions et les impasses vers lesquelles ils mènent.

    Dorénavant, le « New York Times » écrira « Noir » avec une majuscule, mais continuera à écrire « blanc » avec une minuscule. Cette asymétrie Noir/blanc est un exemple inquiétant de ce que Douglas Murray, l’essayiste, journaliste et penseur conservateur, appelle la surcorrection dans son livre, La Guerre des communautés : Race, identité, genre, les ferments de la violence qui vient, qui sortira en français en octobre. Ces dernières années, on a beaucoup fait dans nos sociétés sur le plan juridique pour corriger les injustices et les inégalités dont auraient souffert différentes minorités — ethniques ou « genrées » — et une majorité, celle des femmes. Maintenant, il s’agit d’aller plus loin : plutôt que de viser la correction des inégalités, il s’agit d’infliger une correction aux majorités et surtout aux hommes. Nous vivons à l’ère de la vengeance. Même typographiquement.

    Présentation de l’éditeur

    Un succès de librairie international

    Dans ce nouveau livre, Douglas Murray examine des questions centrales du XXIe siècle : la sexualité, le sexe, la technologie et la race. Il montre que ces sujets vont être les détonateurs principaux de la violence dans les prochaines années. Il met en lumière, exemples à l’appui, les nouvelles guerres culturelles qui se déroulent dans nos lieux de travail, universités, écoles et foyers au nom de la justice sociale, de la politique identitaire et de « l’intersectionnalité ».

    À l’époque postmoderne, les grands récits religieux et politiques se sont effondrés. À leur place ont émergé un désir croisé de redresser les torts perçus et une militarisation de l’identité, toutes deux accélérées par la puissance des médias sociaux.

    Des groupes d’intérêts étroits dominent désormais l’agenda alors que la société devient de plus en plus tribale.

    Murray cherche à insuffler un certain bon sens dans [le débat] et termine par un appel passionné à la liberté d’expression, aux valeurs communes et à la raison, dans une époque où règne chaque jour un peu plus l’hystérie de masse.

    LA GUERRE DES COMMUNAUTÉS
    Race, genre, identité, les ferments de la violence qui vient
    par Douglas Murray
    à paraître le 13 Octobre 2020
    aux Éditions du Toucan
    dans la collection de l’Artilleur
    à Paris,
    250 pages
    Genre : Essais
    ISBN : 9 782 810 009 886

    Voir aussi