Samuel Scheidt (1587-1654)
Johann Sebastian Bach (1685--1750)
JPSC
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Samuel Scheidt (1587-1654)
Johann Sebastian Bach (1685--1750)
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Notre archevêque émérite répond aux questions d'Antoine Pasquier dans Famille Chrétienne :
Mgr André-Joseph Léonard : « Jésus ne nous prédit pas le succès, mais la contradiction »
En cinq ans, Mgr Léonard a multiplié par plus de treize le nombre de séminaristes. Ici des ordinations en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles.
EXCLUSIF MAGAZINE - Archevêque émérite depuis le 12 décembre, Mgr Léonard livre son regard sur les événements qui ont marqué l’année 2015, et sur ses cinq années à la tête du diocèse belge de Malines-Bruxelles.
Au cours de vos cinq années à la tête de l’archevêché de Malines-Bruxelles, le nombre de séminaristes a spectaculairement progressé, passant de quatre en 2010 à cinquante-cinq aujourd’hui. Comment l’expliquez-vous ?
Pendant vingt ans, j’ai été professeur à l’université de Louvain puis, durant treize ans, supérieur du séminaire universitaire. J’ai toujours été proche des séminaristes et j’ai donc tout naturellement continué à adopter cette attitude lorsque j’ai été évêque de Namur, puis de Malines-Bruxelles.
Je n’ai jamais renvoyé un jeune qui venait me voir, je ne lui ai jamais dit d’aller d’abord prendre contact avec le service des vocations, je l’ai toujours accueilli. Un homme qui veut donner sa vie au Christ, un évêque doit le recevoir ! Quand un jeune sent qu’il compte pour l’évêque de son diocèse, ça l’aide à prendre sa décision.
Je n’ai pas de recette miracle à proposer. Je me suis simplement montré toujours ouvert aux réalités que l’Esprit Saint fait naître dans l’Église. Quand j’ai rencontré les jeunes touchés par le ministère du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, et qui ont fondé la Fraternité des Saints-Apôtres, ma première réaction n’a pas été la méfiance, mais l’accueil et l’encouragement. Quiconque se présente ne devient pas forcément prêtre, un discernement est nécessaire, mais la première attitude est celle de l’accueil. Quelle joie pour un évêque de rencontrer un homme qui veut se consacrer à l’Église. Quel merveilleux cadeau !
C'est ce que l'on pourrait croire en lisant le livre d'Adriano Oliva intitulé "Amours", mais cinq dominicains réfutent cette "thèse" (source) :
Est-ce qu’un thomisme “gay-friendly” va devenir tendance dans le futur ? Est-ce la prochaine étape d’une théologie universitaire sophistiquée ? Telle est l’impression donnée par le médiéviste Adriano Oliva dans son nouveau livre, Amours, publié en français et en italien. Le travail vise un large public. Entre autres choses, le dominicain italien appelle à une révolution dans la pratique pastorale de l’Église à l’égard des divorcés remariés civilement ainsi que des personnes homosexuelles sexuellement actives. De nombreuses prétentions d’Oliva s’enracinent dans une nouvelle interprétation de Thomas d’Aquin. Le livre a déjà provoqué un scandale significatif. Dans ce qui suit, cinq Dominicains (trois de l’Angelicum à Rome et deux de la Dominicain House of Studies, à Washington, DC) répondent à la lecture erronée que fait Oliva du Docteur angélique. Nous allons examiner quatre grandes interprétations et utilisations abusives de saint Thomas. Nous commençons par son traitement du mariage, qui conduit tout droit à sa position qu’un critique a qualifié de “Thomisme gay.” Toutes les références sont faites à partir de l’édition française.
Oliva sépare les deux parties essentielles du mariage que Thomas d’Aquin tient fermement ensemble. Saint Thomas note que le mariage s’établit par le consentement du couple. Ce qui survient dans la cérémonie de mariage. Pour saint Thomas, le lien du mariage a une double finalité : 1) la procréation et l’éducation des enfants, et 2) la croissance du couple dans l’amour et le soutien mutuel à travers leur vie commune. Pourtant Oliva prétend que, pour saint Thomas, la procréation ne fait pas partie de « l’essence du mariage » (Amours, p. 20). Comme le montre la conclusion du livre, Oliva soutient que saint Thomas peut nous aider à penser le mariage dans une complète abstraction de la procréation et du bien des enfants. Il déclare (p. 113) : « De même que dans le couple hétérosexuel chacun est poussé à se transcender dans l’amour de l’autre, et ceci non à travers l’ouverture à la procréation qui ne fait pas partie de l’essence du mariage, mais à travers l’amour indissoluble pour le conjoint … ».
Rien de tout ceci se trouve dans saint Thomas. Bien au contraire, le Docteur angélique insiste sur le fait que « le bien des enfants est la fin principale du mariage » (Commentaire sur les Sentences, livre 4, distinction 33, question 1, article 2, corpus). Nulle part saint Thomas ne dit que le bien des enfants est optionnel pour le mariage. Là où saint Thomas unit l’amour mutuel du couple et la charge de leurs enfants, Oliva divise.
Lu sur aleteia.org (Jean Muller) :
Mia Madre, une petite pépite sur la famille
Avec "Mia Madre", Nanni Moretti signe un nouveau film subtil et touchant sur les liens familiaux, la perte d’un être cher et les interrogations qu’elle occasionne.
Mia Madre de Nanni Moretti © Alberto Novelli
Réalisatrice, la charmante Margherita (Maegherita Buy) tourne un nouveau film. Un film sur la fermeture d’une usine italienne, le licenciement et le dialogue social difficile. Un tournage compliqué et qui traine en longueur, d’autant que l’état de santé de sa mère décline gravement. Alors que cette dernière est mise sous surveillance à l’hôpital, c’est le frère de Margherita, incarné par Nanni Moretti lui-même, qui s’en occupe efficacement. Le déclin puis la perte d’un proche, voilà le thème du dernier film de Nanni Moretti, rappelant La Chambre du fils, film qui avait obtenu la Palme d’or à Cannes en 2001.
Dans Mia Madre, c’est la mort de la mère qui agit comme un véritable révélateur pour Margherita. Alors qu’elle a parfaitement réussi professionnellement, la mort de sa mère lui fait perdre pied et l’amène à un retour sur soi, au fond un retour à l’essentiel. C’est le temps des interrogations, des plus futiles aux plus triviales. Ces consignes qu’elle a toujours donné aux acteurs et auxquelles elle-même n’a jamais cru, sa fille, qui traverse une crise d’adolescence ou encore cette relation adultère qui ne la satisfait plus, la perte d’un être cher entraine un retour au réel brutal et d’une remise en question sincère.
Drame et beauté
Qui dit perte d’un être cher dit tristesse et parfois lourdeur. Loin de se complaire dans un pathos tire-larmes et une atmosphère macabre, Mia Madre parvient même à faire rire. Dans son film, Margherita dirige un célèbre acteur américain, Barry Huggins (John Turturro), dont le talent n’a d’égal que son incapacité à apprendre ses textes. Caractériel, mégalomane, il a tous les vices de l’acteur américain parvenu. Le contraste est saisissant, entre une réalisatrice inquiète pour sa mère et un acteur vedette mal dégrossi, le tout participant d’une beauté vraie.
Jeu d’acteur remarquable, réalisation d‘une grande finesse et sujet traité avec délicatesse font de Mia Madre un petit chef d’œuvre. Une dimension spirituelle aurait été aussi pertinente que bienvenue, et aurait permis de sublimer cette belle mort. Force est de constater que ce film est tout de même une réussite. Un film sur la famille, une bonne opportunité en ce temps de l’Avent !
En salles depuis le 2 décembre, Nanni Moretti, Mia Madre, adultes et adolescents.
Quelle réponse face à la violence de l'islam ?
Une interview d'Annie Laurent parue le (dans Société) sur le site de l'Homme Nouveau :
Fondatrice de l'association Clarifier et spécialiste du monde arabe, Annie Laurent répond à quelques questions pour clarifier notre situation face à un islam déroutant.
Quelle est votre analyse sur la situation de l'islam en France et en Europe après les attentats de l'année 2015 (Charlie, Hyper Casher et Bataclan) ?
Pour moi, ces agressions (et n’oublions pas Toulouse, Montauban et Grenoble, ainsi que les attentats manqués dans le Thalys et l’église de Villejuif) sont le signe évident de la faillite de la France et de l’Europe en ce qui concerne l’intégration des musulmans. Ce qui me frappe c’est que le recours à la violence se déploie parmi les jeunes générations issues d’ascendants immigrés musulmans qui, il y a quarante ou cinquante ans, semblaient vouloir vraiment devenir pleinement français, c’est-à-dire adopter nos mœurs, notre culture et nos traditions, autrement dit aimer la France avec tout ce qui la constitue. Aujourd’hui, on assiste à un rejet croissant et massif, voire haineux, de tout cela. En se réislamisant, en s’organisant sur le mode communautariste, en multipliant les revendications confessionnelles, les musulmans de France expriment leur refus de s’assimiler, démarche qui relève d’une volonté libre, comme l’explique très bien Malika Sorel-Sutter dans son dernier livre, Décomposition française (1), dont je recommande la lecture. Le plus terrible à mes yeux c’est que nos élites, par leur aveuglement et leurs utopies idéologiques, ont favorisé cette évolution dangereuse qui menace la cohésion nationale et la paix civile. La déchristianisation et le développement de l’indifférentisme religieux ont aussi leur part dans ce processus délétère qui conduit tant de nos jeunes compatriotes à se faire musulmans et même à s’enrôler dans le djihad. Il faut le reconnaître et l’Église en France doit en tirer les conséquences. Pour répondre précisément à votre question, l’Islam est en France mais il n’est pas de France et c’est pareil pour le reste de l’Europe.
Quelle réponse devons-nous apporter politiquement à cette violence et à la guerre engagée par l'État islamique ?
Je pense tout d’abord que nos dirigeants doivent opérer des révisions en profondeur en ce qui concerne nos rapports avec le monde musulman, rapports marqués du sceau de l’hypocrisie, de l’injustice et de la soumission. Il faut cesser de se prévaloir de la démocratie et des droits de l’homme d’un côté, comme on l’a fait sans aucune légitimité en Libye puis en Syrie, tout en maintenant par ailleurs des échanges avec des régimes, comme ceux de la péninsule Arabique, qui violent ouvertement ces principes. La richesse de ces derniers, ainsi que le profit que nous pouvons en retirer, ne doivent plus servir de prétexte à fermer les yeux sur leurs entraves aux libertés les plus élémentaires. Il y a là de notre part une attitude incohérente et profondément immorale qui ne peut qu’inspirer le mépris des sociétés islamiques à notre égard. Nous devons aussi arrêter de céder au chantage de la Turquie et oser dire au Président Erdogan que son pays ne peut pas adhérer à l’Union européenne, tout simplement parce qu’il n’est pas européen, ce qui n’empêcherait pas d’instaurer des partenariats dans certains domaines. Les Turcs, comme les Arabes musulmans, observent nos faiblesses et ils en profitent pour accélérer l’islamisation de l’Europe. Les révisions géopolitiques qui s’imposent exigent du courage et de l’humilité. Je sais qu’il n’est pas facile de reconnaître que l’on s’est trompé mais tel est le prix à payer pour retrouver des relations saines avec les États et les peuples musulmans et pour obtenir leur respect. Ces changements pourraient rejaillir positivement sur l’attitude de nos compatriotes musulmans envers les pays européens qui les ont généreusement accueillis. Il s’agit là d’un combat de longue haleine mais sans ces révisions l’action militaire ne suffira pas pour gagner la guerre que nous livrent les djihadistes de l’État islamique et d’autres mouvements apparentés.
Lu ICI :
Étude — Le latin agit comme un accélérateur de réussite pour les élèves défavorisés
Voilà une étude que la ministre socialiste de l'Éducation française, Najat Belkacem s'est bien gardée de populariser. Réalisée par la très sérieuse direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), cette note d'information s'intitule : « Le latin au collège : un choix lié à l'origine sociale et au niveau scolaire des élèves en fin de sixième ». Un titre trompeur, car elle dément en vérité tous les préjugés de la ministre de l'Éducation nationale sur le latin comme discipline réservée à l'élite. Que nous apprend cette étude ? Qu'il y a certes plus d'enfants d'enseignants que d'ouvriers qui choisissent cette option. Mais elle démontre surtout que le latin agit comme un accélérateur d'égalité, puisque son apprentissage aide davantage les élèves issus de milieux défavorisés. En observant le destin de 35 000 jeunes entrés en sixième [Secondaire I au Québec] en 2007, ses deux auteurs ont découvert que le succès aux examens des élèves latinistes vivant dans une famille modeste est supérieur de 21,5 % au brevet [examens à 14-15 ans], et de 23 % au bac [D.E.C. au Québec, vers 18 ans en France] à celui de leurs congénères non latinistes. Pour les enfants de cadres ou d'enseignants, cet écart est moins important : 5,6 % pour le brevet, 18 % pour le bac.
De l'illettrisme à la classe prépa
Plus surprenant, l'enseignement du latin joue un rôle pour préserver la mixité sociale dans les collèges les plus problématiques : « À milieu social et niveau scolaire identiques […], les élèves choisissent plus souvent le latin lorsqu'ils sont scolarisés en éducation prioritaire [c'est-à-dire principalement dans les banlieues « difficiles »], écrivent les auteurs de l'étude. » L'enseignement du latin est donc une manière de « retenir » les enfants de familles privilégiées dans les réseaux d'éducation prioritaire.
Les professeurs de lettres classiques sont enchantés de ces résultats au moment où le latin et le grec sont menacés par la réforme du collège. Enchantés, mais pas étonnés. L'un d'entre eux, qui enseigne dans un collège de l'académie de Créteil, raconte ainsi comment le latin a permis à un de ses élèves, qui ne maîtrisait pas le français au début de la cinquième, de rejoindre après le bac une classe préparatoire [à la rentrée dans les hautes écoles d'élite] parisienne. Un parcours exemplaire que la transformation du latin et du grec en « enseignement pratique interdisciplinaire » [dernier projet de la calamiteuse Belkacem] risque de rendre impossible demain.
Ce sujet portant sur l'eugénisme et le transhumanisme a été traité par Fabrice Hadjad invité par Jean-Philippe Taslé d’Héliand, Président de ODDO Banque privée; on en trouvera les videos en cliquant sur le lien suivant : http://www.e-philanthropos.org/
Telle est, en tout cas, l'opinion d'Anne Dolhein publiée sur "reinformation.tv" :
Lu sur la Libre, dans la rubrique "Vu de Flandre" (Jan De Troyer) :
(...) Récemment reconnu comme "institution artistique de la Communauté flamande", le Concertgebouw souscrit par ses initiatives à l'ambition de transformer une ville qui accueille chaque année cinq millions de touristes en un pôle d'art contemporain. (...) Les organisateurs se sont montrés cette fois encore plus aventureux en confiant la direction artistique de cette édition du festival à Jan Fabre. De ce dernier on ne pouvait qu'attendre une programmation téméraire susceptible de scandaliser certains. (...)
Aujourd'hui, les édiles tournent le dos à "Bruges la Morte". La preuve incontestable en est livrée par "Mount Olympus", ce grand spectacle dionysiaque de 24 heures non-stop, basé sur les 33 tragédies grecques, avec lequel Jan Fabre a ouvert le festival: 27 acteurs se sont livrés jusqu'à l'épuisement à un cocktail d'extase, de passion, de sensualité et de souffrance. Le public a réagi à ce bombardement d'images violentes, de scènes érotomaniaques et d'actions choquantes de la même façon qu'à Berlin et à Rome. Au lieu d'être scandalisés par les actrices urinant sur scène ou se masturbant, au terme de la représentation, les spectateurs lui firent une ovation semblant ne jamais devoir prendre fin. Cette ouverture fut digne de la poursuite du festival. Jusqu'à la fin de la semaine, des chorégraphes qui ont tous, un jour, côtoyé Fabre sur scène, se montrent par leurs spectacles extrêmes affranchis de toute peur. ...
1. Le mercredi 13 janvier, au Foyer Ste Anne, projection du film Wadjda de Haïfaa Al Mansour, suivie d'une rencontre avec Noufissa Boulif-Bouchrif, musulmane oeuvrant pour le dialogue inter-religieux au sein de l'association musulmane "La lumière du coeur" et du mouvement chrétien des "Focolari".
2. Et le mercredi suivant (le 20), en prolongement, grande conférence de Mgr Harpigny sur l'islam en l'église Ste Julienne à 20h.
Cette année encore vous pouvez découvrir (ou redécouvrir) le charme et les surprises du Bethléem verviétois au Musée d’Archéologie et de Folklore, tous les jours, du 19 au 27 décembre 2015, de 14h à 17h (dernière séance à 16h30).
Son charme naïf, son accent savoureux, son atmosphère un peu mystérieuse nous replongent magiquement dans l'ambiance enchantée des Noëls d'autrefois. Il est unique en son genre et vraiment original, car c’est un théâtre de marionnettes, plus que centenaire, où le mouvement est toujours transmis par des systèmes de contrepoids, de glissières et de plaques tournantes. Les scènes se succèdent le long des murs et c’est le spectateur qui se déplace au fil du texte et de l’histoire, fredonnant les vieux Noëls wallons chantés par des enfants, et découvrant l’histoire de la Nativité mêlée à des scènes populaires, pleines de détails pittoresques.
Infos : Musée d’Archéologie et de Folklore; Rue des Raines, 42 à Verviers
Du 19 au 27 décembre 2015, de 14h à 17h (dernière séance à 16h30)
Prix d’entrée : 2 euros / 1 euro pour les étudiants, pensionnés et groupes de minimum 15 personnes / Gratuit pour les moins de 12 ans.
Possibilité de visites pour les groupes sur rendez-vous.
Renseignements : 087/33.16.95