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Culture - Page 245

  • Le Dialogue des Carmélites dénaturé

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    Un ami revient sur le jugement de la Cour d'appel de Paris concernant la mise en scène par Tcherniakov du Dialogue des Carmélites :

    Dans un jugement de la Cour d'appel de Paris, la Justice a jugé qu'une mise en scène "moderne" du sublime "Dialogue des carmélites" dénaturait complètement l'intention de l'auteur, au point que ses ayants-droits- qui réclamaient l'arrêt de sa diffusion- ont obtenu gain de cause. Dans un arrêt d'une finesse remarquable (qu'on vous laisse savourer ci-dessous) et témoignant d'une compréhension profonde de cette oeuvre majeure de Poulenc et Bernanos, le juge prends ses responsabilité et évite la tentation de se laver les mains dans la nébuleuse de "la liberté d'expression", fait suffisamment rare que pour être souligné.

    Appelant un chat un chat, le juge ose statuer sur le fond de l'affaire en donnant raison aux descendants de l'auteur, au grand dam des critiques bien-pensantes,hurlant au vol de la sacro-sainte "liberté d'expression" de l'auteur de cette mise en scène, par ailleurs poids lourd du "nouvel opéra". Ainsi cet article de France Musique, qui s'interroge :

    Mais comment être certain que cette vision proposée par Tcherniakov aurait déplu à Bernanos ou Poulenc ?

    Et bien... en le lisant par exemple ?

  • Hymne grégorienne de la Toussaint: Christe Redemptor omnium...

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    Christe, Redemptor omnium, conserva tuos famulos, beatae semper Virginis placatus sanctis precibus..

    Ô Christ,  Rédempteur universel, attendri par les prières saintes de la bienheureuse toujours Vierge, garde tes serviteurs…

  • L’importance de l’institution de la famille et du mariage

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    Extrait du Discours du Pape en conclusion du synode : « Au-delà des questions dogmatiques bien définies par le Magistère de l’Église, nous avons vu aussi que ce qui semble normal pour un évêque d’un continent, peut se révéler étrange, presque comme un scandale, pour l’évêque d’un autre continent; ce qui est considéré violation d’un droit dans une société, peut être requis évident et intangible dans une autre; ce qui pour certains est liberté de conscience, pour d’autres peut être seulement confusion. En réalité, les cultures sont très diverses entre elles et chaque principe général a besoin d’être inculturé, s’il veut être observé et appliqué. Le Synode de 1985, qui célébrait le vingtième anniversaire de la conclusion du Concile Vatican II, a parlé de l’inculturation comme de l’« intime transformation des authentiques valeurs culturelles par leur intégration dans le christianisme, et l’enracinement du christianisme dans les diverses cultures humaines»3. L’inculturation n’affaiblit par les vraies valeurs mais démontre leur véritable force et leur authenticité, puisqu’elles s’adaptent sans se transformer, mais au contraire elles transforment pacifiquement et graduellement les différentes cultures. »

    C’est ici que le discernement s’impose : en Afrique on refuse la communion aux polygames. En Europe, on veut absoudre le concubinage des divorcés-remariés et bénir les unions homosexuelles. Question de culture ou question de foi ? La question est de savoir qui, au bout du compte, transforme qui. 

    JPSC

  • Le 3eme sexe

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    Pour la première fois, un Français né sous l’état civil masculin a été reconnu "de sexe neutre". Quelle est la portée biologique, philosophique et juridique de l’intersexualité ? "Libre" examen : une chronique de Drieu Godefridi (photo) dans « La Libre » de ce jour.

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    "De l’efflorescence des études de genre aux travaux de Bernard Saladin d’Anglure sur "le troisième sexe" chez les Inuits, en passant par les toilettes transgenres réclamées à Berlin, le prix Pulitzer pour l’essai "Middlesex" de J. Eugenides, ou le triomphe critique du film "XXY" sur un ado de 15 ans intersexué, l’époque est à la réflexion sur les cas limites du genre et de la sexualité.

    Faisant suite à la parution de mon essai "La loi du genre" (Belles lettres), une revue canadienne de sciences sociales me demande un article sur le cas de l’intersexualité. De quoi s’agit-il ? Les personnes intersexuées présentent une ambiguïté sexuelle, provenant d’une anomalie dans les gonades (ovaires et testicules) ou dans les organes génitaux. On estime le nombre de cas, en France, à 200 par an, soit 1 pour 5 000 naissances ("Le Monde", 19/8/2013). L’idée est d’interroger la portée biologique, philosophique et juridique de l’intersexualité.

    Ma thèse est nuancée. La récupération de l’intersexualité par une partie du mouvement LGBT (Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender) pour dénoncer la binarité sexuelle me semble à la fois adroite, et totalement infondée. L’argument consiste à dire : voyez, tous ces individus qui ne naissent ni hommes ni femmes ! C’est la preuve que votre modèle sexuel binaire est tout culturel, idéologique, et pas du tout "naturel".

    La récupération est adroite, car elle ancre dans la réalité naturelle, le rejet de la binarité sexuelle. Elle n’en est pas moins infondée. Rien de ce qui est naturel ne possède la pureté des mathématiques. Je veux dire : il n’y a pas une seule distinction biologique, qui ne doive s’accommoder d’anomalies statistiques, à la marge. Or, c’est bien d’une telle anomalie que nous parlons dans le cas de l’intersexualité : 200 naissances par an en France, 1 cas sur 5 000, il n’y a là rien que de très "normal". Si elle devait accéder à la pureté mathématique pour être reçue en science, aucune distinction biologique ne recevrait jamais le label scientifique. Si 1 personne sur 5 000 naît avec un sexe indéterminé, 4 999 personnes sur 5 000 naissent soit homme, soit femme. Ces deux catégories, honnies par des auteurs tels que Judith Butler et Anne Fausto-Sterling comme des impostures "culturelles", "hétéronormées", n’en sont pas moins la vérité scientifique du sexe.

    La question juridique est plus intéressante. Elle est de savoir s’il faut imposer une détermination sexuelle H/F à la personne intersexuée à la naissance (lorsqu’il n’y a pas de réassignation médicale, voir point suivant), ou s’il est de droit "libéral" de créer une troisième catégorie : sexe indéterminé. C’est le chemin emprunté par l’Allemagne, sur une recommandation de son Conseil constitutionnel. Libre à la personne intéressée, à n’importe quel moment de son existence, d’opter ensuite pour le sexe masculin ou féminin. Cette option me paraît naître de réalités concrètes qui, pour être ultraminoritaires, ne doivent pas être niées, et répondre à d’authentiques préoccupations du respect de l’individu, de son autonomie. Car, par définition, si le sexe reste indéterminé à la naissance, il y a de l’arbitraire à classer en homme ou femme; pourquoi ne pas s’en remettre à la décision future de la personne intéressée ?

    Plus délicate encore, la question biologique proprement dite, de la réassignation sexuelle. Faut-il intervenir d’emblée, par le moyen de la chirurgie et/ou de l’administration d’hormones, sur les personnes qui naissent intersexuées ? Cette question paraît si délicate qu’il est malaisé d’y répondre de façon générale et abstraite. Si le sexe d’un nouveau-né, dans ses différentes composantes, est majoritairement porté vers le masculin ou le féminin, pourquoi ne pas donner à la nature le petit coup de pouce qui, sans doute, évitera au sujet des problèmes d’identité ? (je suis conscient que cette phrase repose sur des présuppositions, je les assume). Mais quid de tous les autres cas, c’est-à-dire l’intersexualité au sens le plus fort du terme ? Une intervention chirurgicale lourde sur ce qui est une anomalie, à n’en pas douter, mais qui n’est pas une maladie, se justifie-t-elle ? Je n’en suis pas convaincu, et à cette dernière question je vous laisse répondre vous-même !"

    Ref. Le 3eme sexe 

    Essayiste, Docteur en philosophie (Paris IV-Sorbonne), masters en droit et philosophie (UCL) et d'un DEA en droit fiscal (ULB), Drieu Godefridi sera l’invité de l’Union des étudiants catholiques à l’Université de Liège, le mercredi 13 janvier prochain à 18h00  (salle des professeurs, bâtiment du Rectorat, 7 place du 20 août, 1er étage, parcours fléché), dans le cadre d’un lunch débat sur un tout autre sujet, l'écologie intégrale, pour répondre à cette question : un esprit libéral classique peut-il se retrouver dans les préconisations du pape François face à la crise écologique ? Rendez-vous à la salle des professeurs, bâtiment du Rectorat, 7 place du 20 août, 1er étage, parcours fléché.

    Renseignements et réservations: tel. O4.344.10.89

    ou email  uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    JPSC

  • Liège : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien donné à l’église du Saint-Sacrement

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    Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège.

    Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

    E-mail : academiedechantgregorienliege@proximus.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

    JPSC

  • L'IVG ou le triomphe d'un individualisme aveugle et destructeur

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    Voici l'éditorial de Monseigneur de Germay, évêque d'Ajaccio, paru dans la revue Eglise de Corse :

    IVG : victoire de l’individualisme ?

     

    « IVG : mon corps, mon choix, mon droit ». Face au slogan de la dernière campagne en faveur de l’avortement, on en viendrait presque à se dire : « à quoi bon s’insurger ? » La Conférence des Evêques de France l’a fait cependant dans un communiqué qui, avec mesure et clarté, dénonce une vision purement individualiste de la personne.

    Mais peut-être faut-il aller plus loin en se demandant : comment a-t-on pu en arriver là ? Comment l’individualisme a-t-il pu imprégner à ce point les mentalités – y compris celles de nos dirigeants – jusqu’à devenir aveugle et destructe

    ur ? Si la liberté individuelle devient toute-puissante et revendique de n’avoir pas à tenir compte des autres pour décider, comment s’étonner du délitement de la vie sociale ? Si mon choix devient un droit uniquement parce que c’est mon choix, alors la notion même de droit disparait. Le droit, en effet, n’existe que pour régir la vie en société, il est là pour préserver les rapports sociaux de la violence et de l’arbitraire. Vouloir créer un droit à partir de l’unique « je » n’est-il pas un déni de vie sociale ?

    Un tel individualisme obscurcit peu à peu la conscience d’être responsable de l’autre

    Un tel individualisme obscurcit peu à peu la conscience d’être responsable de l’autre. L’autre en effet disparait sous la toute-puissance de mon désir érigé en absolu. L’enfant à naitre disparait, le père disparait, les frères et sœurs disparaissent, on ne les voit plus, seul demeure « mon choix ».

    Et si nous nous efforcions de sortir de cette logique mortifère, de penser autrement notre rapport au corps, notre vision de la liberté, notre conception du droit ? Notre corps n’est-il pas porteur d’un appel à entrer en relation avec l’autre ? L’autre n’est-il pas porteur d’un appel à me libérer de mon égoïsme et à me soucier de ses besoins ? Mes droits ne doivent-ils pas s’insérer dans une fraternité et s’ajuster aux droits de l’autre ?

    Le temps est venu de sortir par le haut des combats idéologiques

    L’individualisme est séduisant, et nous nous y laissons facilement prendre, mais si nous voulions bien nous entraider à sortir de ce carcan, alors nous pourrions découvrir que la prise en compte des besoins des autres, tout spécialement les plus fragiles, n’est pas un devoir qui vient limiter nos droits, elle répond au contraire à l’un de nos désirs profonds, celui de protéger la vie et de prendre soin des autres. Nous sommes fondamentalement des êtres de relation et notre épanouissement est lié à notre capacité à nous sentir solidaires de notre prochain. L’amour du prochain ne résume-t-il pas toute la loi ?

    « Protéger : ton besoin, mon désir, notre responsabilité ». Comme un antidote de l’individualisme, ce slogan-là pourrait tracer le chemin d’une société plus juste et plus fraternelle, c’est-à-dire plus humaine. Il ne concerne pas uniquement les femmes enceintes, il interpelle tous ceux qui pressentent que le temps est venu de sortir par le haut des combats idéologiques et de servir notre désir commun de vivre ensemble et d’être unis.

    + Olivier de Germay Evêque d’Ajaccio

  • "Ainsi soient-ils" de retour sur Arte

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    Lu sur aleteia.org (Arthur Herlin) :

    « Ainsi soient-ils », la dispensable série polémique d’Arte est de retour

    La troisième saison de la série télé, dont quatre séminaristes devenus prêtres sont les héros, débarquait jeudi soir sur le petit écran.

    Une main féminine, les ongles vernis de rouge, se glisse dans le dos d’un prêtre : le ton est donné. Ce n’est pas la dernière campagne de promotion d’un site de rencontres mais l’affiche de la troisième saison d’Ainsi soient-ils, une série diffusée à partir du 8 octobre sur Arte. Conçue sur le modèle des séries américaines en vogue, celle-ci se focalise sur une poignée de clercs qui essaient laborieusement d’exercer leur sacerdoce dans une Église bien décalée par rapport à son époque.

    Un scénario qui ravit les profanes : « Le petit miracle Ainsi soient-ils »; titre un grand quotidien du soir touché par la grâce. « Scénario bourré de clichés, d’incohérences, de préjugés… », son avis n’est pas, loin s’en faut partagé par tout le monde : un petit groupe de fact checkers (vérificateurs par les faits) a même déposé le nom de domaine Ainsisoientils.com, au nez et à la barbe de l’équipe de communication d’Arte, pour y énumérer les erreurs factuelles et les approximations du scénario.

    « Nous avons saisi cette occasion pour évangéliser de plus belle »

    L’équipe ne s’est pas seulement contentée de passer au crible la série pour décrypter point par point ce qui touche à la fiction, « Nous avons saisi cette occasion pour répondre aux questions et pour évangéliser de plus belle en annonçant la Miséricorde de Dieu », explique l’un des fondateurs du site.

    En plus de dévoiler l’intrigue du scénario avant qu’elle ne soit diffusée, le collectif confronte les scènes les plus tendancieuses à la réalité de l’Église : « Dans la saison 3 d’Ainsi soient-ils – attention, spoiler – éclate un scandale de pédophilie, et le prêtre en question est couvert par sa hiérarchie », révèle un article, avant de détailler la position du pape François sur ce dossier (l’Église ne cessera de « combattre les crimes pédophiles »).

    « Arte ne croit plus à ce programme »

    Il semble que leur travail ait porté ses fruits à tel point que deux scénaristes de l’équipe du film les ont contactés pour leur confier notamment qu’Arte « ne croit plus à ce programme ». L’équipe de critiques a même réussi à convaincre l’un des acteurs de la série de passer une semaine dans un vrai séminaire. S’il n’a pas quitté le plateau d’Ainsi Soient-ils pour entrer dans les ordres, le comédien aurait toutefois pris conscience du vrai quotidien d’un futur prêtre. « On ne pourra plus se payer éternellement les cathos, il y a une nouvelle génération de catholiques qui ne réagit plus comme ses aînés et qui se lève pour se faire entendre », estime notre modérateur d’Ainsisoientils.com avant d’ajouter : « Nous répondrons systématiquement » avec « fermeté, douceur et respect », comme le pape François.

  • Entretiens sur l'islam avec le Professeur Marie-Thérèse Urvoy

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    Entretiens sur l'islam
    avec le professeur Marie-Thérèse Urvoy

    Format 13 x 20 

    90 pages, 10 €

    septembre 2015

    4e de couverture

    Marie-Thérèse Urvoy est professeur d’islamologie, de philosophie et d’histoire médiévale arabes à l’Institut catholique de Toulouse, ainsi que professeur associée à l’École doctorale Bordeaux Montaigne. Elle dirige l’équipe de recherche CISA (Christianismes, islams et sociétés arabes) ainsi que la collection « Studia Arabica » aux Éditions de Paris.

    Entretiens avec le Professeur Marie-Th�r�se Urvoy

    Dans ces entretiens, Madame Urvoy nous fait l’amabilité de répondre en toute vérité à de nombreuses questions que peuvent se poser les Français sur l'islam et sur son interaction avec la religion chrétienne et la société laïque.


    Louis Garcia dirige les éditions Docteur angélique. Il étudie inlassablement la philosophie, la métaphysique et la théologie des diverses religions depuis une trentaine d’années.

     

    Quelques extraits ICI

     

    Table des matières

    I. Biographie


    II. Les origines de l’islam
    Le Coran et sa langue
    Le prophète de l’islam
    Quel islam ?


    III. Islam et société
    République et charîa 
    Le laxisme de la justice


    IV. La psychologie de l’islam


    V. Le dialogue islamo-chrétien


    VI. L’exigence de vérité 
    « Nulle contrainte en religion » (Coran II, 256)
    « Celui qui tue un homme, c’est comme s’il tuait toute l’humanité » (V, 32)
    « Repousse le mal par le bien » (Coran XIII, 22)
    « L’amitié avec les chrétiens (nazaréens) » (Coran V, 82)

  • Le prix exorbitant de la mondialisation

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    Couv-Schooyans.jpgDans ce nouvel ouvrage, Michel Schooyans se demande si la personne ne paye pas aujourd’hui le prix de la mondialisation. Il s’interroge de ce fait sur la stratégie des politiques dites de santé reproductive, sur l’eugénisme, sur le lien entre sexualité et amour, sur la globalisation de la pauvreté, sur la montée en force d’une police de l’environnement et de la pensée, sur l’allégeance de certains milieux chrétiens aux grandes organisations mondiales.

    Il apporte une analyse fine et à contre-courant, porteuse de réponses éclairantes.

    Pour commander le livre : ici.

    Le Prix humain de la mondialisation, de Mgr Michel Schooyans, avec la collaboration d'Anne-Marie Libert, Éd. de  L'Homme Nouveau, 194 p., 14,50 euros.

    Mgr Michel Schooyans explique (source) : J’ai écrit ce livre pour ouvrir les yeux des gens d’aujourd’hui. Beaucoup de nos contemporains sont victimes du dopage mé­diatique déversé notamment par la télévision. Ils ont peur de la vérité ; le divertissement de masse les en détourne.

    Quelques exemples sont révélateurs de cet aveuglement. Premier exemple : l’irréversibilité. La situation démographique de nombreux pays est non seulement alarmante ; ­elle est irréversible. L’Allemagne, la Russie, la Tchéquie connaissent un déficit populationnel sans précédent. Des savoirs et des savoir-­faire sont en train de disparaître. Les immigrants, souvent mal préparés, sont loin de suffire à combler ce déficit. Irréversibles sont également certaines manipulations génétiques. Des savants rêvent même de fabriquer de nouveaux êtres « transhumains ». Quant à la contraception, elle semble définitivement entrée dans les mœurs, malgré ses effets nocifs pour l’être humain.

    Deuxième type d’aveuglement : l’immense pauvreté qui sévit dans de nombreuses régions du monde, pauvreté liée à la corruption, aux guerres, à l’ignorance. La Méditerranée est pour ainsi dire devenue un cimetière marin. Cet aveuglement-ci n’épargne pas les plus hautes autorités internationales. Celles-ci organisent des réunions médiatisées, qui distraient les participants alors que ces derniers pourraient contribuer à la résolution de bien des problèmes. Enfin, les gens d’Europe occidentale ne veulent pas voir que la porte est grande ouverte à une formidable bombe à retardement : l’islamisme radical. Tout ­cela rappelle le naufrage du Titanic : la majorité des passagers ne voulait pas voir que le navire était en train de sombrer.

    L’aveuglement prend aussi la forme du consumérisme. L’économie est largement axée sur la consommation et le profit, non sur l’aide aux plus pauvres. Enfin, il faut ouvrir les yeux face aux idéologies qui pourvoient à la destruction des institutions défendant les valeurs non négociables.

    Ce livre a été écrit pour que les hommes et les femmes de bonne volonté soient informés et qu’ils ne se laissent pas « embobiner » par les charlatans du bonheur. L’aveuglement des gens a pour origine ultime le rejet de la Lumière apportée par Jésus. « N’ayez pas peur ! ». Tout chrétien doit être porteur d’un message d’espérance. À la veille de l’Assemblée synodale sur la famille, puisse ce petit livre nourrir notre réflexion sur les enjeux considérables qui y seront discutés !

  • Répondre à la dénaturation des Droits de l'homme

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    41v-UnGuYgL._SX311_BO1,204,203,200_.jpg"La famille, les droits de l'homme et la vie éternelle",

    Grégor Puppinck

    Répondre à la transformation actuelle des droits de l’homme. (via zenit.org)

    Comment expliquer la transformation actuelle des droits de l’homme, et comment y répondre ?

    C’est à ces deux questions que Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ (European Centre for Law and Justice), répond dans un nouveau livre intitulé La famille, les droits de l'homme et la vie éternelle conçu comme une contribution au synode sur la famille.

    La révolution individualiste a bouleversé la société occidentale, fragilisant les familles et le mariage, et a transformé les droits de l'homme, miroir de notre conscience collective. Ceux-ci, proclamés après la Seconde Guerre mondiale comme une réaffirmation des droits naturels, promeuvent à présent des « droits antinaturels » (avortement, eugénisme, euthanasie...). Ce livre analyse la logique à l’œuvre dans cette transformation des droits de l'homme, expliquant en cela celle de la société occidentale.

    Travaillant depuis plus de quinze ans auprès des institutions internationales, Grégor Puppinck analyse de façon claire la logique philosophique et juridique à l’œuvre dans cette transformation, en s’appuyant sur des exemples concrets.

    Cette transformation repose sur deux changements fondamentaux. Le premier est le triomphe de l’individualisme qui fait que le sujet des droits de l’homme n’est plus l’Homme doté d’une nature humaine universelle, mais chaque individu doté de sa volonté particulière. Deuxièmement, la finalité des droits de l’homme a changé : ils ne visent plus seulement la protection des personnes contre l’État mais aussi leur accomplissement personnel entendu comme nécessitant une libération de l’individu à l’égard de toutes les contraintes naturelles et sociales.

    La transformation des droits de l’homme est un phénomène fondamental permettant d’analyser et de comprendre celle de la société occidentale. Alors que les droits de l’homme d’après-guerre voulaient placer haut l’idéal d’humanité, pour la protéger des idéologies, ils sont en train d’être capturés par l’idéologie postmoderne au point de contribuer à présent à la crise culturelle de la société occidentale.

    L’auteur a écrit ce livre en particulier pour les catholiques, afin que l’Égli­se mesure toute l’importance de ce phénomène. La seconde partie expose ainsi quelle pourrait être une bonne réponse des chrétiens à cette crise, dont la cause ultime est l’oubli de Dieu.

  • Liège (Saint-Barthélemy), 11 octobre : concert d'orgue au profit des oeuvres sociales du Monastère de la Transfiguration (Brésil)

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    Saint-Barthélemy - 11 octobre 2015. (2).jpg

    C'est un événement à but humanitaire qui aura lieu le dimanche 11 octobre à 17H30 à la Collégiale Saint-Barthélemy, place Saint-Barthélemy, à Liège. Il s’agit d’un récital d’orgue au cours duquel Jacques Libois et Christian Vaillant se produiront, récital organisé afin de soutenir un Monastère situé dans le sud du Brésil, et dont l’activité principale consiste à lutter contre la pauvreté. En voici le lien Internet :

    http://www.transfiguracao.com.br/

     

    Comme l’explique le Prieur, le Père Collart, qui est belge, liégeois d’adoption, - et qui sera présent pour la circonstance le 11 octobre -, on ne meurt pas de faim dans cette région agricole, mais on y trouve tous les autres aspects de la grande pauvreté et de ce qu’elle engendre, ce qui à mon sens est encore plus horrible. Les moines travaillent pour subvenir à leurs propres besoins et pour venir en aide aux populations de la région, mais les moyens sont évidemment insuffisants.