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Culture - Page 243

  • Salzinnes (Foyer Sainte-Anne), 13 janvier : une projection (Wadjda) et une rencontre pour réfléchir sur l'islam et le dialogue inter-religieux

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    1. Le mercredi 13 janvier, au Foyer Ste Anne, projection du film Wadjda de Haïfaa Al Mansour, suivie d'une rencontre avec Noufissa Boulif-Bouchrif, musulmane oeuvrant pour le dialogue inter-religieux au sein de l'association musulmane "La lumière du coeur" et du mouvement chrétien des "Focolari".

    2. Et le mercredi suivant (le 20), en prolongement,  grande conférence de Mgr Harpigny sur l'islam en l'église Ste Julienne à 20h.

  • Verviers, 19 - 27 décembre : le "Bethléem verviétois"

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    Cette année encore vous pouvez découvrir (ou redécouvrir) le charme et les surprises du Bethléem verviétois au Musée d’Archéologie et de Folklore, tous les jours, du 19 au 27 décembre 2015, de 14h à 17h (dernière séance à 16h30).

    Son charme naïf, son accent savoureux, son atmosphère un peu mystérieuse nous replongent magiquement dans l'ambiance enchantée des Noëls d'autrefois. Il est unique en son genre et vraiment original, car c’est un théâtre de marionnettes, plus que centenaire, où le mouvement est toujours transmis par des systèmes de contrepoids, de glissières et de plaques tournantes. Les scènes se succèdent le long des murs et c’est le spectateur qui se déplace au fil du texte et de l’histoire, fredonnant les vieux Noëls wallons chantés par des enfants, et découvrant l’histoire de la Nativité mêlée à des scènes populaires, pleines de détails pittoresques.

    Infos : Musée d’Archéologie et de Folklore; Rue des Raines, 42 à Verviers

    Du 19 au 27 décembre 2015, de 14h à 17h (dernière séance à 16h30)

    Prix d’entrée : 
    2 euros / 1 euro pour les étudiants, pensionnés et groupes de minimum 15 personnes / Gratuit pour les moins de 12 ans.

    Possibilité de visites pour les groupes sur rendez-vous.

    Renseignements : 087/33.16.95

  • Liège, 12 décembre : le Monde des Noëls par le Choeur George Enescu

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    Présentation de la chorale « Cantores Amicitiae »

    Fondé en 1976 et formé d’étudiants, le chœur « Cantores Amicitiae de l’Université d’art « Gorge Enesco de Iasi en Roumanie se propose de faire connaître aux amateurs de musique vocale, les œuvres les plus représentatives du répertoire roumain et international.

    Cette chorale se distingue par l’homogénéité de ses voix, la précision et la sensibilité dans l’interprétation des œuvres, tout en mettant en valeur l’âme roumaine.

    La Chorale « Cantores Amicitiae » dirigé par M. Le professeur Gisca (recteur de l’académie d’art d’Iasi) a obtenu de nombreux prix lors de festival et concours nationaux et internationaux. Notamment : prix d’excellence à Montreux, premier prix à Vienne au festival de la jeunesse et la musique, deuxième prix à Fivizzano (Italie) au festival international  « le monde et la musique » diplôme d’or à  Elsenfeld en Allemagne.

    Cette chorale s’est produite dans de nombreux pays : Autriche, Allemagne, Angleterre, Italie, Belgique, Suisse, Espagne, Finlande, Luxembourg, Mexique, Etats Unis.

    Pour ce concert, Ils se proposent de vous interpréter des chansons de noël de Roumanie et du monde entier .

  • Etre né en ces temps : une aubaine d'après Fabrice Hadjadj

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    41aXaJJutmL._SX342_BO1,204,203,200_.jpgDe Famille Chrétienne (Charles-Henri d'Andigné) : 

    L'aubaine d'être né en ce temps : pour un apostolat de l'apocalypse

    Auteur : Fabrice Hadjadj

    Editeur : Emmanuel; 64 pages«La conversion missionnaire : sortir de soi-même pour se laisser provoquer par les signes des temps. » C’était le thème d’une conférence donnée par Fabrice Hadjadj à Rome, en novembre 2014. Comment faire un texte passionnant avec un titre pareil ? Il fallait pour cela toute son habileté. Il en propose dans son dernier livre une version rallongée, avec un nouveau titre.Se convertir, avertit le philosophe, ce n’est pas appartenir à un parti. C’est se tourner vers Dieu. Et cette conversion est missionnaire, car, écrit-il, « en nous tournant vers Jésus, elle nous tourne nécessairement vers tous les autres ». Et quels sont ces « signes des temps » ? Fabrice Hadjadj en identifie plusieurs.La fin des progressismes, tout d’abord, qui nous ont fait croire aux lendemains qui chantent : les chrétiens devront les remplacer par l’Espérance, « qui s’ancre dans la foi en l’Avenir éternel ». De même, nous avons le choix entre la globalisation et la catholicité, ce qui change du tout au tout le regard que nous portons sur la Création en général, et nos frères en particulier. En outre, l’auteur en appelle à une théologie de la paternité : « L’homme, en étant époux et père, devient le défenseur de sa femme et de ses enfants. […] Il y aurait beaucoup à dire sur l’efféminement des chrétiens, […] les faux appels au dialogue où la vérité est exclue… »Notre monde, poursuit le philosophe, est marqué par la dématérialisation (celle du virtuel), d’où une perte du sens du réel et de ses contraintes, à laquelle s’oppose le Verbe incarné. Et il souffre du « dividualisme » : l’individu – qui prétend se construire seul – se réduit lui-même à un ensemble de pièces détachées. Or notre témoignage ne peut être seulement individuel. Il doit être le « témoignage d’une communauté vivante, hospitalière, rayonnante ». Bref, conclut-il, il nous faut, devant la désincarnation, retrouver la chair. 

    Extraits

    L’être et le néant

    « Telle est la difficulté de nos jours. Il ne s’agit plus seulement, pour les apôtres, de faire des miracles, mais de rappeler des évidences premières : que la femme est une femme et l’homme, un homme ; que le mariage est d’un homme et d’une femme ; que l’enfant naît d’un père et d’une mère ; que les vaches ne sont pas carnivores ; que le donné naturel n’est pas une construction conventionnelle ; que l’être n’est pas le néant… Rappeler ces évidences est plus difficile que la science, plus difficile que le miracle même. Car l’évidence première n’est pas spectaculaire comme le miracle, et elle ne peut pas se démontrer comme les conclusions d’une science. Si bien qu’on se retrouve à expliquer, avec un certain ridicule – surtout au milieu de l’incendie ou du déluge – que le feu brûle ou que l’eau mouille… »

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  • 10 points clés pour comprendre l'Occident, société ouverte, et ses ennemis

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    Très intéressante publication sur le site de l'Institut Thomas More :

    10 points clés sur l’Occident, la société ouverte et ses ennemis

    Points clés 11 | La menace djihadiste incarnée par l’État islamique souligne la vulnérabilité des « sociétés ouvertes » dans un monde hostile et dangereux. Si ce type de société doit être défendu contre ses ennemis extérieurs, l’essentiel se joue sur le front intérieur, dans l’ordre de l’esprit. Les fondements des « sociétés ouvertes » et de l’État de droit se dérobant, il faut mener une réforme intellectuelle et morale | Par Jean-Sylvestre MONGRENIER, Chercheur associé à l’Institut Thomas More

    Les attentats terroristes de Paris, les « cellules dormantes » prêtes à passer l’action – en France, en Europe et de par le monde –, l’existence même de l’État islamique (Daech), sont autant de menaces qui pèsent sur les sociétés de liberté, atteintes dans leur chair et dans leur âme. Les faits et l’ampleur des moyens qu’il faut mobiliser contre l’État islamique et ses ramifications – sur le théâtre des opérations, dans le champ diplomatique et celui de la sécurité, lato sensu (police, justice, renseignement) –, expliquent que l’on recoure à l’expression de « guerre contre le terrorisme ». Encore faut-il que l’ennemi, contre lequel doit être mené un conflit élargi et de longue haleine, soit nommé et désigné : l’État islamique n’est jamais que la pointe avancée du djihadisme global, qui fait de l’islam sunnite une idéologie guerrière et conquérante. Aussi et surtout, l’élaboration d’une « grande stratégie » exige que l’on réponde à trois questions primordiales : Qui sommes-nous ? Que voulons-nous ? Dans quel monde vivons-nous ? Trois questions qui renvoient à l’œuvre de Karl Popper, dont La société ouverte et ses ennemis, publiée en 1945, au libéralisme classique et au conservatisme éclairé.

     Téléchargez cette publication | 7 pages | 900 Ko 

  • Le coktail explosif du choc des cultures

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    Lu sur le « salon beige » :

    loiseau.pngL'abbé Fabrice Loiseau, fondateur de la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine, livre ce témoignage exclusif aux lecteurs du Salon Beige, au sujet d'Hakim, arrêté fin octobre alors qu'il s'apprêtait à commettre un attentat à Toulon :

    Arrêté à Toulon fin octobre, Hakim s'apprêtait à commettre un attentat à l'arme blanche sur des marins selon la méthode palestinienne. Après le drame de Paris son histoire pourrait sembler anodine. Pourtant, elle est révélatrice d'un processus de radicalisation. Hakim souhaitait tuer et mourir « martyr » ; c'était devenu une obsession.

    On se connaissait depuis 2011. Hakim était un jeune du centre-ville de Toulon. Ce n’était pas un déséquilibré, ni un monstre. Au contraire, Hakim était un garçon sensible et intelligent. Passionné par le fait religieux, il refusait de pratiquer l'Islam et passait beaucoup de temps sur des sites ésotériques. La figure du Christ l'interpellait. Il souhaitait une religion remplie de symboles et de mystères, je lui ai expliqué notre foi mais il préférait intégrer l'Islam. En quête d'identité, Hakim était bien loin d'une pratique salafiste. Avec son côté « dandy », il ne fut jamais en lien avec des délinquants du quartier, d’où sa difficulté à trouver une arme.

    Passionné par la danse, il était fan de Michaël Jackson, animait des soirées à Saint-Tropez dans des boites de nuit et participait à des concours d'imitation de sa star préférée. 

    En évoluant dans le monde de la nuit et des habits de luxe (il travailla un temps chez Zara), les préoccupations religieuses diminuèrent. Plusieurs personnes le persuadèrent qu’avec son physique il pourrait devenir mannequin. Il monta à Paris et là ce fut l'échec !

    Il ne voulut pas me raconter ce qui s'était passé, je pense qu'il fut humilié, il comprit qu'il ne pourrait devenir mannequin ni poursuivre dans la danse. Il disparut quelques semaines puis je l’ai retrouvé dans la rue avec la barbe et en djellaba. Lorsque je lui ai proposé de discuter, il me répondit : « Non tu es mécréant, ton cœur est endurci, tu ne veux pas connaître la vérité, je n 'ai rien à te dire ». J'ai insisté, je lui dis que je veux comprendre ce qui se passe, pourquoi un tel changement ? « As tu peur de parler au mécréant que je suis ? »lui demandai-je, l' argument fit mouche. Hakim accepte alors de parler un peu et je m'aperçois qu'il a fait siennes toutes les théories salafistes.

    Il s’exprime avec une telle dureté que je comprends qu'il est en lien par internet avec des groupes radicaux, lui qui surfait auparavant sur tous les sites religieux possibles. Le monde pour lui se divise maintenant en deux réalités : les mécréants qui refusent la loi islamique et les vrais musulmans imitateurs du prophète.

    Kim Jackson, comme il se faisait appeler, est devenu partisan du djihad armé, sa piété doit passer par le courage pour soutenir la lutte armée. Je lui demande de rester mon ami. « Ton cœur résiste trop à Allah » me répondit-il. Il partit le visage fermé.

    De mois en mois, je vis sur son visage la haine grandir. Un algérien du bar à chicha me confia : « Hakim, il est devenu fou dans sa tête ». Quelques semaines plus tard, j'apprends par le quartier la convocation d’Hakim par la police, il avait pris ses billets pour la Syrie, son passeport est confisqué. Il était surveillé par la DGSI. Sa mère, une femme courageuse vient faire scandale à la sortie de la mosquée de Toulon : « Vous avez fait de mon fils un terroriste ».L'imam est médusé, il n'y est pour rien, le groupe des salafistes qui a ouvert une librairie à côté de la mosquée se tait. Hakim essaiera de nouveau de partir en car quelques semaines plus tard. Fiché, il se fait repérer et doit rentrer à Toulon où il loge dans un foyer. Il est en contact avec Mustapha, un jeune originaire de Toulon, incarcéré pour apologie du terrorisme puis parti en Syrie. Il essaye de se procurer des armes à feu, en vain. Je le surprends avec de nouveaux amis, il se rapproche de délinquants du quartier, que cherche-t-il à faire ? Les endoctriner, trouver un pistolet, je ne sais. Toujours en djellaba, nous nous croisons pour la dernière fois fin octobre. Voyant ma soutane, il eut un air gêné puis m'évita. J’apprends quelques jours plus tard son arrestation. Un colis de Chine lui est adressé contenant un poignard et deux cagoules, mais le paquet est déchiré et la police prévenue. Hakim se rend sans résistances et avoue : il voulait égorger des militaires de l'arsenal avec son couteau selon la méthode palestinienne, puis mourir en « martyr ». Était-il un loup solitaire ? Était-il commandé ou lâché par Daech ? Je ne sais. L' enquête le dira, mais plusieurs zones d'ombre demeurent dans cette histoire. Une semaine après les massacres de Paris, ce fait est oublié dans la presse. Pour ma part, je suis à la fois triste et soulagé. Triste parce que j'ai échoué, je n'ai pu au cours de ces heures de discussion lui faire prendre conscience du fanatisme de l'État Islamique. Je n'ai pas réussi à lui faire découvrir une spiritualité qui l'aurait sauvé. Triste pour sa maman et sa sœur qui doivent vivre un calvaire.

    Je suis soulagé parce que l'irréparable n'a pas été commis. À chaque fois qu'il allait commettre le pire, il a échoué comme si la Providence l'empêchait d'aller plus loin. Je ne peux m'empêcher de crier ma révolte devant ce processus de radicalisation pour l'un des garçons les plus sympathiques et les plus intelligent du quartier. Non Hakim n'était pas un fou ni un monstre ! Fragile il est devenu terroriste après un échec personnel, en fréquentant des salafistes et des sites islamistes. Ce garçon avait soif de spiritualité. C'est une religion dévoyée qui a eu raison de lui…

    Hakim n’est pas un cas isolé dans notre pays. Les pouvoirs publics, la laïcité, les valeurs de la République sont incapables d'empêcher ce phénomène. Si plusieurs facteurs peuvent jouer dans ce processus de radicalisation, il faut d’abord comprendre que c'est une raison religieuse qui a été cause de ce changement. Pris entre une société matérialiste et hédoniste et un terrorisme religieux, Hakim a choisi. Nous sommes dans une guerre religieuse dans laquelle les chars et les avions militaires ne pourront pas grand-chose. Ce drame est révélateur d'une crise de civilisation, les islamistes se nourrissent de nos faiblesses. Combien d'attentats faudra-t-il pour connaître un réveil spirituel pour notre nation ? Je ne désespère pas et je ferais tout pour revoir Hakim. Je vous invite à prier pour lui.

    Abbé Fabrice Loiseau

    Vous pouvez aider les Missionnaires de la Miséricorde ici.

    Ref. Témoignage de l'abbé Loiseau : "Hakim, mon ami devenu terroriste"

    JPSC

  • Les sociétés occidentales face au défi de l'intégration des communautés musulmanes

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    Le défi de l'intégration des communautés musulmanes (source)

    Écrit par Samir Khalil Samir le .

    Samir Khalil Samir est un jésuite égyptien, spécialiste de l’Orient chrétien et musulman. Dans son livre Les raisons de ne pas craindre l’Islam (voir recension ici), il aborde la difficile question de l’intégration des communautés étrangères, en particulier musulmane, en Europe. Nous avons sélectionné ici quelques passages de ce livre.

    — Presque tous les pays qui ont connu l’intégration du tiers-monde ces dernières années s’interrogent sur les chemins à suivre pour réaliser au mieux l’intégration des étrangers. Quel est votre avis sur les modèles qui ont été adoptés en Europe jusqu’à présent ?

    Il existe trois modèles pris comme référence jusqu’à maintenant.

    1) L’assimilation

    Selon ce schéma, l’étranger doit complètement s’intégrer, non seulement aux lois et à la langue du pays d’accueil mais aussi à sa culture et à ses mœurs en renonçant à ses propres particularités. C’est en gros la recette française, proposée au nom de la laïcité qui fait que tous sont théoriquement égaux devant l’Etat, une recette qui a montré ses limites car elle présuppose et exige une identification intégrale des citoyens avec l’Etat et la suppression de toute différence, ce qui dans les faits est impossible à réaliser et à contrôler.

    2) Le melting-pot

    C’est le modèle américain du creuset où les immigrés doivent se fondre dans la population locale, en gardant quelques prérogatives au niveau de la culture et des mœurs. Ce modèle a eu le mérite de renforcer le sens de l’appartenance des minorités à la plus grande nation du monde, en leur conférant une fierté légitime, symbolisée par le drapeau, par l’hymne et par la participation à quelques grands événements collectifs.

    Pourtant le melting-pot montre ses limites justement sous l’effet des nouveaux flux migratoires et des différents taux de croissance démographique dans les diverses communautés ethniques, facteurs qui provoquent la crise de l’ensemble des valeurs partagées qui formaient le noyau dur de la société américaine, le Wasp (white anglo-saxon protestant). Ceux qui représentaient des minorités sont déjà ou s’apprêtent à devenir des majorités, ils réclament des droits et le pouvoir, ils brisent les équilibres qui s’étaient renforcés, ils veulent de nouvelles règles.

    3) La société multiculturelle

    Le troisième modèle, qui est attentivement observé en Europe, est celui du multiculturalisme. Il se fonde sur le principe que toutes les cultures sont dignes et peuvent aisément cohabiter et que la pluralité des expressions est en soi une garantie de richesse et d’amélioration de la cohabitation sociale.

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  • A Pampelune : une exposition "artistique" sacrilège avec des hosties consacrées

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne (Guilhem Dargnies) :

    À Pampelune, une profanation d’hosties sous couvert « artistique »

    À Pampelune (Espagne), un artiste a profané des hosties consacrées avec l’aval de la municipalité. Une association d’avocats chrétiens(1)réagit. Explications avec sa présidente, Me Polonia Castellanos.

    Que s’est-il passé à Pampelune ?

    La mairie a autorisé la tenue d’une exposition au cours de laquelle des hosties consacrées soustraites au service de la communion des fidèles ont été disposées sur le sol pour former le mot « pédérastie ». L’auteur de cette exposition a également posé nu devant ces hosties consacrées. Sont aussi exposées des photos où l’on voit l’auteur de ces faits à la messe, comme s’il communiait. Mais en fait de communier, il mettait l’hostie consacrée de côté, en vue de la réalisation de cette exposition. L’auteur revendique avoir ainsi subtilisé 248 hosties consacrées. Quant aux photos, elles ont également été publiées sur les réseaux sociaux.Depuis, nous avons envoyé une alerte. Un destinataire s’est rendu à l’exposition et il a emporté, pensons-nous, toutes les hosties consacrées pour les déposer en lieu sûr, dans une église. C’est-à-dire là où elles doivent être !

    Depuis, vous avez également déposé plainte…

    Oui, parce que ces faits sont constitutifs d’un délit au sens du code pénal espagnol. À ce stade, nous avons déposé plainte contre l’auteur du délit uniquement. Et nous avons demandé à la mairie de Pampelune de fermer cette exposition et de retirer cette œuvre profanatoire. Si, d’ici jeudi, la mairie de Pampelune ne retire pas cette œuvre, nous déposerons plainte également contre la mairie pour complicité – de fait, l’adjointe à la Culture elle-même a inauguré cette exposition – et pour avoir permis que tout ceci soit réalisé dans un espace municipal financé par les impôts de tous les citoyens.

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  • Quand le non-art contemporain s'apprête à trôner à Bruxelles, place de Brouckère

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    On lit aujourd'hui sur LaLibre.be

    Il n’y a pas que le terrorisme. Bruxelles-Ville a approuvé ce lundi soir une convention avec l’artiste britannique d’origine indienne Anish Kapoor, pour l’étude d’une sculpture monumentale à placer sur la place De Brouckère, en plein piétonnier. Cette œuvre devrait être la première d’un vrai parcours d’art contemporain en ville que Bruxelles veut créer. L’œuvre de Kapoor sera financée par des mécènes privés (le financement est organisé par la Fondation Roi Baudouin). 

    Rappelons que Kapoor est une des plus grandes stars de l’art mondial. Il a récemment défrayé la chronique à Versailles, enthousiasmé au Couvent de La Tourette près de Lyon, et deux de ses oeuvres monumentales entreront dans le Rijksmuseum d’Amsterdam à la fin du mois. 

    C'est le moment de rappeller que la présence d'une "oeuvre" de Kapoor dans le parc de Versailles a suscité la controverse. Baptisée "le vagin de la reine", elle avait même été vandalisée. Ces faits ont inspiré à Jean-Louis Harouel les commentaires suivants (FigaroVox du 18 juin) :

    Anish Kapoor vandalisé : le scandale fait-il l'œuvre d'art ?

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le spécialiste de l'art contemporain, Jean-Louis Harouel, réagit au vandalisme de l'œuvre d'Anish Kapoor. Pour lui, ce genre d'acte contribue à faire de la publicité à des «œuvres» assimilables à des produits financiers.


    Jean-Louis Harouel est professeur de droit à Paris II et auteur notamment de «La grande falsification. L'art contemporain», «Le vrai génie du christianisme» et «Revenir à la nation» (Editions Jean-Cyrille Godefroy).


    L'œuvre du britannique Anish Kapoor, «Dirty Corner» installée dans les jardins du château de Versailles, a été vandalisée. Que cela vous inspire-t-il?

    Jean-Louis Harouel: Pour salubre qu'il soit, cet acte fait aussi le jeu du pseudo-artiste qui a décidé d'insulter aujourd'hui Versailles, les reines de France, l'histoire de France et toute la France. Grâce à l'outrage qu'il fait délibérément à Versailles, il compte faire beaucoup parler de lui, faire connaître mondialement son nom fort ignoré du grand public, faire beaucoup monter sa cote, gagner énormément d'argent. Et le fait qu'on s'en soit pris à sa prétendue œuvre lui apporte un surcroît de publicité qui doit le ravir.

    Cela dit, je crois qu'il est préférable de ne pas prononcer son nom, ni même de savoir son nom. Ce serait lui faire trop d'honneur. Je l'appellerai simplement «l'individu qui insulte aujourd'hui Versailles». Mais en vérité, c'est encore lui accorder trop d'importance que de voir en lui une véritable individualité. Il est seulement un rouage parmi d'autres de cette immense bouffonnerie que l'on appelle fallacieusement «art contemporain».

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  • Fabrice Hadjadj décèle six points de jonction entre technocratie européiste et terrorisme islamiste

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    Lu sur le site de la Revue Limite :

    Terrorisme et technocapitalisme : s’envoyer en l’air en appuyant sur des boutons

    (...) Fabrice Hadjadj évoque aujourd’hui la crise profonde que nous vivons, face à laquelle il est urgent de repenser notre modèle de vie pour ne pas nous comporter en « rival mimétique » face aux barbares que nous combattons.

    La visée première du terrorisme est de produire, comme son nom l’indique, un climat de terreur, de sidération telle que plus rien ne vaut dans l’actualité, dans le discours, sauf à parler de Daesh, de la guerre en Syrie, d’Abdelhamid Abaaoud, de ses commanditaires et de ses complices… Les fauteurs d’attentats réussissent ainsi à « redéfinir l’agenda mondial » et à tout faire tourner autour de leur violence hypnotique, au point de nous faire parfois négliger notre devoir d’état et oublier des luttes les plus fondamentales : il serait par exemple interdit de jouer avec nos enfants, de parler des petits oiseaux, de réciter du Baudelaire ou de réfléchir sur la COP 21 ; et notre combat pour l’écologie intégrale contre le technocapitalisme serait soudain devenu caduc au nom de l’Union Nationale contre l’« ennemi extérieur ».

    Car l’ennemi ne serait qu’extérieur, bien sûr. À première vue, aucun rapport entre l’État islamique et l’État technocratique, entre le fondamentaliste musulman et le transhumaniste occidental : fidéisme, d’un côté, rationalisme, de l’autre ; là, règles de la charia, ici, régime démocratique ; là, famille patriarcale, ici, mariage pour tous, etc. Et pourtant, dès qu’on y regarde de plus près, il est difficile de ne pas voir les liens profonds, structurels, qui les rapprochent et même les identifient.

    Je commencerai par deux indices. Le premier porte le nom de Bruxelles. Où se trouve la « plaque tournante » du djihadisme européen, là sont les institutions européennes. N’est-ce qu’un hasard ? On pourrait en tout cas s’attendre, autour de ces institutions merveilleuses, flambeaux de l’après-guerre, à un rayonnement culturel, historique, gréco-latin, sinon judéo-chrétien. Au contraire, dans Bruxelles-ville, il y a maintenant 30% de musulmans, et 40% à Molenbeek, 50% à Saint-Josse, autres communes de Bruxelles-capitale… Comment ne pas y reconnaître le signe d’un échec total de la « construction » de l’Europe ? Mais aussi, sans avoir à dénoncer avec Bat’Yeor les collusions probables d’une certaine « Eurabia », comment ne pas être poussé à supposer un rapport, entre la technocratie européiste et le terrorisme islamistes – rapport qui ne serait pas que de réaction ?

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  • Un nouveau groupe de musique bruxellois pour évangéliser en jouant de la musique

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    Lu sur aleteia.org :

    Feel God : un nouveau groupe de musique bruxellois

    Évangéliser en jouant de la musique.

    Feel God est un groupe de musique qui vient de naître. Accompagné aux percussions par un jeune frère franciscain, leur projet est de donner un concert par mois à Bruxelles (Belgique). L’objectif de cette formation est d’évangéliser en jouant de la musique chrétienne (Impact, Hillsong, Exo, Jesus culture…).

    Une soirée de louange par mois qui se veut être le nouveau rendez-vous incontournable des Bruxellois.

    Pour plus d’informations sur la page Facebook du groupe

  • Une importante découverte archéologique à Jérusalem

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    Lu sur ihsnews.net :

    forteresse-jerusalem-300x168.jpgDécouverte archéologique de taille à Jérusalem

    Dans cette période particulièrement chargée et lourde au niveau de l’information, la Rédaction d’IHSnews a décidé de vous offrir une journée de pause avec une actualité tournée vers des informations plus légères mais toutes aussi utiles pour l’équilibre tant naturel que spirituel. 

    Avec ce que les archéologues décrivent comme une « solution à l’une des plus grandes énigmes archéologiques de l’Histoire de Jérusalem », les chercheurs de l’Autorité israélienne des Antiquités ont annoncé mardi avoir trouvé les vestiges d’une forteresse utilisée par le roi grec de la dynastie des Séleucides Antiochus IV Épiphane, pendant son siège de Jérusalem en 168 avant notre ère.

    Une section de la fortification a été découverte sous le parking Givati de la Cité de David au sud des murailles de la Vieille Ville et du mont du Temple.

    La fortification aurait fait partie d’un système de défense connu sous le nom de la forteresse Acra, construite par Antiochus pendant qu’il cherchait à étouffer une rébellion sacerdotale juive centrée autour du Temple.

    Antiochus est connu dans la tradition juive comme le méchant de la fête de Hanoukka qui cherchait à interdire les rites religieux juifs, suscitant la révolte des Maccabées.

    La forteresse Acra a été utilisée par les Séleucides d’Antiochus pour surveiller le Temple et maintenir le contrôle sur Jérusalem.

    La forteresse était tenue par des « Juifs hellénisés », qui, selon de nombreux chercheurs, se sont ensuite engagés dans une guerre civile à part entière avec les « Juifs traditionalistes » représentés par les Maccabées. Les mercenaires payés par Antiochus complétaient ses forces de défense.

    La découverte des fondations de l’Acra met un terme à plus d’un siècle d’intense spéculation sur son emplacement, ont déclaré mardi les archéologues.

    La forteresse est mentionnée dans le Livre des Maccabées I et II, et par l’historien juif de l’époque romaine Flavius Joseph.

    Le patrimoine archéologique de la période du contrôle grec séleucide de Jérusalem est rare, un fait qui a contribué à la difficulté de résoudre ce long mystère.

    Mais ces derniers mois, les chercheurs creusant sur le site ont lentement déterré un mur massif, la base d’une tour « avec des proportions impressionnantes », de 20 mètres de long et de quatre mètres de large, a précisé l’Autorité israélienne des Antiquités.

    La base extérieure de la paroi était revêtue d’une couche de poussière, de pierres et de plâtre, une pente glissante délibérément ajoutée à la paroi pour rendre difficile l’escalade des murs par les attaquants.

    Les fouilles, qui se poursuivent depuis 10 ans, ont également révélé des pierres de fronde en plomb, des pointes de flèches et les pierres tirées par une baliste et une ancienne catapulte en bronze.

    Les pierres de baliste ont été estampillées avec l’image d’une fourche, le symbole du règne d’Antiochus. Des pièces trouvées à l’emplacement des fouilles étaient datées du règne d’Antiochus IV au règne d’Antiochos VII, décédé en 129 avant notre ère.

    Ces trouvailles sont des « restes silencieux des batailles qui ont eu lieu là à l’époque des Hasmonéens », la famille sacerdotale qui a mené la rébellion des Maccabées, ont précisé les archéologues.

    La forteresse Acra est restée un bastion symbolique et stratégique de la puissance séleucide à Jérusalem, jusqu’à ce qu’elle ait finalement été conquise par Simon Maccabée en 141 avant notre ère, après un long siège au cours duquel le souverain hasmonéen a essentiellement poussé les défenseurs grecs à la famine.

    « Cette découverte sensationnelle nous permet pour la première fois de reconstruire l’aménagement de la population et l’apparence réelle de la ville à la veille de la révolte des Hasmonéens », se sont extasiés les responsables des fouilles Dr Doron Ben-Ami, Yana Tchekhanovets et Salomé Cohen.

    « Les nouvelles découvertes archéologiques témoignent de la mise en place d’un bastion bien fortifié, construit sur la haute falaise rocheuse donnant sur les pentes abruptes de la colline de la Cité de David », ont-ils expliqué.

    « Ce bastion contrôlait tous les moyens d’approche au Temple et coupait le Temple de la partie sud de la ville. Les nombreuses pièces de monnaie datant du règne d’Antiochus IV [Épiphane] à celle d’Antiochus VII [Sidétès] et le grand nombre de pots de vin (amphores) qui ont été importés de la région égéenne à Jérusalem et ont été trouvés sur le site, témoignent de l’âge de la citadelle, ainsi que de l’identité non-juive de ses habitants ».

    P. N. Harrister