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Idées - Page 109

  • L'Homme nouveau : sommaire du numéro 1510 du 28 janvier 2012

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    Evénement

    Économie

    Le rôle de la monnaie

    La crise économique qui secoue le monde est intimement liée à la dégradation de la politique monétaire. Analyse.

    Dossier

    Débat

    Les cathos doivent-ils descendre dans la rue ?

    L'abbé Guillaume de Tanoüarn et l'abbé Pierre-Hervé Grosjean débattent sur le rôle des catholiques face au sacrilège.

    Actualités

    Au prochain consistoire, le Pape créera 22 cardinaux.

    Les chrétiens agissent : Il n'y a pas de sphère économique neutre.

    Pour Ovidiu Hurduzeu, l'économie profane a profané le monde. Un regard différent sur la crise.

    Diplomatie vaticane

    Benoît XVI face aux nations

    Pour la huitième fois de son pontificat et selon la tradition, le Pape Benoît XVI s'est adressé au Corps diplomatique.

    Culture

    Carte blanche : Jean de Viguerie évoque Jeanne d'Arc.

    Léon Tolstoï : une vie bouleversée par l'Évangile.

    Figure spirituelle

    Saint Albert Hurtado, apôtre du Christ au Chili.

    Magistère

    Les évêques appelés à suivre l'étoile qu'est le Christ.

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  • Donne moi quelqu’un qui aime et il comprend ce que je dis (saint Augustin)

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    Partant d’une observation sur le changement du regard chez le  philosophe Michel Onfray, le Chanoine de Beukelaer élargit ensuite le point de vue C’est la chronique qu’il publie ce jour dans « La Libre » :

     « Haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions." Ainsi décrivait-il la religion monothéiste dans son "Traité d’athéologie", publié en 2005. A l’époque, je le considérais comme un "taliban laïcard". Mais surtout comme un homme en colère. Cette colère se lisait dans le fond de ses yeux. J’y décelais quelque chose de sombre et même de tourmenté. Selon ses dires, quatre années passées comme enfant dans un orphelinat catholique seraient à l’origine de son athéisme et de son aversion pour l’autorité : "C’est Zola, l’orphelinat en 1969. Je me retrouve dans un milieu d’enfer, un milieu infernal : violence, pédophilie, saleté." ("La Puissance d’exister", 2006). Métamorphose. Depuis quelques temps, le fond des yeux de Michel Onfray s’est éclairci. Pour une raison que j’ignore, je n’y lis plus cette noire colère. Elle semble avoir fait place à une forme de sérénité. Presque de la bienveillance. Les propos échangés avec Franz-Olivier Giesberg - FOG pour les initiés - ce 11 janvier sur le site du "Figaro", confirment mon impression. Voilà le pourfendeur du catholicisme qui déclare : "Pour tout vous dire, et c'est un scoop, j'aurais aimé être moine. Consacrer ma vie à mes idées, ça m'aurait plu. Et je n'aurais pas voulu être moine dans un ordre laxiste, non, mais dans un monastère où l'on ne voit ni ne parle à personne. Il n'y avait qu'un obstacle à cette vocation, c'est que je n'avais pas la foi " Plus fort encore, Onfray complimente Benoît XVI. "Reste que ce pape est un vrai intellectuel et un mystique. Son livre sur Jésus est un traité d'herméneutique haut de gamme. C'est vraiment culotté lorsqu'on est pape de lâcher deux volumes en disant : voilà, pour moi, Jésus, c'est ça." Onfray touché par la Grâce ? Ne poussons pas Mais Onfray pacifié dans son rapport à la religion - oui, je le pense. Pareille sérénité est la signature de la cicatrisation du désir. Nos affections colorient notre pensée. J’en veux pour illustration mes rencontres avec certains athées et agnostiques, mais aussi avec nombre de catholiques blessés (conservateurs ou progressistes, peu importe). Je ne leur avais fait aucun mal et pourtant ils me témoignaient de l’agressivité. Pourquoi ? Parce que je représentais symboliquement l’institution qui les faisait souffrir. Onfray, lui-même, explique ce phénomène : "La raison est un instrument sophistique qu'on fait fonctionner après avoir eu des émotions, des sensations, des expériences." Avec des nuances, je rejoins cet avis. Un guide existe que - pour le meilleur ou le pire - l’âme humaine écoutera bien plus docilement que tous les arguments rationnels de la terre ou du ciel. Il s’agit de la dame de son cœur : le "désir". En mettant entre parenthèse l’œuvre de l’Esprit, ceci explique d’ailleurs la frontière qui sépare croyants et non-croyants. En chaque sceptique veille une petite voix aux accents désabusés, le pressant à ne pas se laisser prendre par le chant de sirène des marchands de merveilleux. En chaque croyant, par contre, murmure une parole candide, l’invitant à s’ouvrir à l’émerveillement devant le Mystère fondateur. La ligne de partage entre les deux se nourrit de tout ce qui alimente notre désir : éducation, milieu, caractère, expériences, idéal, etc. Saint Augustin ne déclarait-il pas : "Donne-moi quelqu’un qui aime et il comprend ce que je dis. Donne-moi quelqu’un qui désire, qui a faim, donne-moi un homme qui voyage dans ce désert, qui a soif, qui soupire après la source de l’éternelle patrie, donne-moi un tel homme, et il comprend ce que je dis. Si je parle à un homme insensible, il ne sait pas de quoi je parle. Montre un rameau vert à une brebis et tu l’attires ; présente des noix à un enfant et il est attiré, il est attiré parce qu’il aime : c’est par la chaîne du cœur qu’il est attiré." (Commentaire sur l’Evangile de Jean 26, 4-6.). C'est ici:  Michel Onfray, au fond des yeux

  • Un entretien avec le Cardinal Julien Ries

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    Notre ami L.W., du Forum Laïc Catholique Romain, a rencontré Monseigneur Julien Ries, notre nouveau cardinal. Il nous fait l'immense plaisir de nous communiquer l'interview que le prélat lui a accordé et nous autorise à le reproduire ici. Nous lui exprimons notre plus vive gratitude ainsi qu'à tous nos amis du Forum Laïc Catholique Romain.

    Entretien avec Monsieur le Cardinal Ries, Villers-Saint-Amand, le 16 janvier 2012

    Parcours

    Avant de commencer l’interview, nous voulions vous féliciter, au nom de tous les membres du Forum laïc catholique romain, pour votre accession au cardinalat.

    Monsieur le cardinal, vous êtes né en 1920 à Fouches, près d’Arlon. Pourriez-vous nous dire quelques mots de la vie dans ce petit village de la province de Luxembourg à l’époque de votre enfance ? Avez-vous certains souvenirs de messes célébrées à l’Eglise Saint Hubert de Fouches ?

    À l’époque, c’était un village vraiment sympathique ; ça le reste encore mais évidemment, aujourd’hui, il est devenu beaucoup plus grand ; et dans ce village, on s’entendait vraiment très bien. Nous avions un excellent curé. Je lui servais la messe tous les matins, pendant toute l’année et à l’âge de douze ans, je lui ai dit : « je veux devenir prêtre ». Alors, il s’est occupé de moi ; il m’a appris le latin ; il m’a appris le grec ; nous avons fait un tour de la grammaire française ; et c’est comme cela qu’il m’a préparé à entrer au Séminaire de Bastogne. J’ai pu entrer ainsi directement en cinquième latine ; l’année où j’avais beaucoup travaillé avec lui a compté pour mon diplôme normal d’humanité. C’était possible à l’époque : on pouvait faire une année en dehors d’un institut, d’une école ou d’un séminaire.

    Dans ce village, il y avait une excellente pratique religieuse ; même en semaine, il y avait beaucoup de monde bien que la messe était célébrée tôt, à sept heures du matin et cela même en hiver. Nous avions un très bon personnel enseignant aussi. Il y avait une particularité, dans ce petit coin de la Lorraine belge : à l’époque on parlait trois langues : le luxembourgeois, le français et l’allemand. Si bien qu’à l’âge de 12 ans, je connaissais ces trois langues. Et cela a été très précieux. C’était une vie vraiment très agréable…

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  • Qu’en termes Galand ces choses sont dites

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    La « Libre » a cru bon de publier jeudi dernier un pensum « homaisien » du Président du Centre d’Action Laïque contre Monseigneur Léonard : digne  des propos de banquets anticléricaux de la « Belle Epoque ». Voici ce morceau d’anthologie : 

    " Le forcing des clergés pour imprimer leur marque sur la société n’a d’égal que la concurrence féroce qu’ils se livrent. Cette situation conduit à une surenchère dans la hardiesse des prises de position : c’est à qui exigera le plus pour les siens, au mépris des lois civiles - contre les lois civiles. Dans cet exercice, si les islamistes radicaux encore largement minoritaires parmi les musulmans de nos contrées, ont dégainé les premiers en exigeant, par exemple, de la viande halal dans les écoles et en cherchant l’épreuve de force en matière de port du voile, les autres dignitaires religieux ont vite compris que l’outrance et la polémique pouvaient se révéler porteuses et rallier à eux quelques brebis égarées sur le chemin infernal de la sécularisation. A ce petit jeu, l’impayable André-Joseph Léonard est passé maître. Non content de sacrifier les malades du sida sur l’autel du châtiment divin, d’excommunier les hommes coupables du crime de pédérastie, d’encourager les morbides ennemis de la liberté des femmes en matière de naissance, foulant aux pieds les lois de notre démocratie, le voici qui s’attaque à présent au Parlement, l’enceinte ultime de la représentation du peuple souverain, coupable à ses yeux de se montrer indocile aux préceptes spirituels chers à son dogme.

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  • Il ne faut pas prendre les indignés pour des enfants de choeur

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    On a entendu de nombreux prédicateurs, et non des moindres, faire référence au mouvement des indignés et trouver sympathique leur dénonciation de toutes les dérives de l'économie de marché et de la société de consommation. Pourtant, on avait déjà pu constater lors des JMJ de Madrid que les indignés locaux (les "Indignados") ne nourrissaient guère de sympathie à l'égard des jeunes catholiques venus s'y rassembler. La tentative des indignés venus à Rome pour y bivouaquer sur la place Saint-Pierre s'est accompagnée de démonstrations tout aussi peu sympathiques à l'égard de l'Eglise et du pape. Il semble peu lucide de vouloir "récupérer" cette "indignation" qui a plus d'affinités avec l'anarchisme qu'avec l'Evangile...

    Voir la note consacrée à ces évènements romains sur Benoît-et-moi : "Occupy the Vatican"

  • Catholique ou Franc-Maçon : Questions et Compatibilité

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    Une rencontre abordera  ce sujet le mercredi 25 janvier 2012 de 18h00 à 20h00 à l’Université de Liège dans le bâtiment du Rectorat (place du XX  août 7). Elle est organisée par le Groupe de réflexion « Ethique sociale » et l’Union des étudiants catholiques de Liège dans le cadre d’un cycle de « lunch-débats »  sur le thème « Neutralité ou Pluralisme ».

    conférence 23 novembre 031.JPGEntre liberté des consciences et marché libre de la pensée, quelle est la place légitime des religions et des idéologies dans l’espace public ? Entre neutralité et pluralisme, quelle doit être l’attitude des institutions de l’Etat ? Ce thème soulève beaucoup de questions de principe ou d’actualité introduites par huit orateurs spécialisés.

    Le mercredi 23 novembre et le lundi 5 décembre 2011, le Chanoine Éric de BEUKELAER, Doyen de l’Unité pastorale « Rive Gauche » de Liège, auteur du livre « Credo politique » et  Laurent de BRIEY, professeur aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur et Directeur du CEPESS, ont abordé, respectivement, le rapport des catholiques à la politique et l’analyse de trois courants de la pensée économique et sociale : libéralisme, socialisme, humanisme.

    Le mercredi 25 janvier 2012, c’est Philippe DEITZ, ancien fonctionnaire public fédéral et membre de la Grande Loge Régulière de Belgique (GLRB), qui sera soumis au feu des questions concernant le rôle de la franc-maçonnerie, la compatibilité de celle-ci avec le christianisme et ses rapports tumultueux (qu’une récente controverse médiatique belge vient encore d’illustrer) avec l’Eglise catholique. 

    La rencontre, intitulée QUESTIONS ET COMPATIBILITÉ ENTRE CHRISTIANISME ET FRANC-MAÇONNERIE  se tient à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20-Août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h. P.A.F. : 10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail adressé à info@ethiquesociale.org ou par tél. 04.344.10.89

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  • Actualité de la question de Dieu

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    Les derniers progrès scientifiques effectués en direction des origines de l'univers mettent en évidence de telles complexités et de telles zones d'inexpliqué que certains n'hésitent pas à réintroduire la question de Dieu, tant il est vrai, comme disait Pascal, qu'un peu de science éloigne de Dieu et que beaucoup de science y ramène. Un article du Point publié en août 2010 dressait un état de la question : "Dieu existe-t-il ? L'idée de Dieu n'est plus taboue chez les scientifiques. Les dernières découvertes les poussent à s'interroger. Enquête."

    "Si la majorité des scientifiques sont convaincus que la science ne pourra jamais prouver l'existence ou la non-existence d'un principe créateur, beaucoup, notamment parmi les physiciens et astrophysiciens, n'hésitent plus à s'interroger ouvertement."

    Lire l'article ici : http://www.lepoint.fr/

  • Le vrai Trotski

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    Deux ouvrages récents présentés par Jacques Franck restituent la vérité historique concernant ce personnage souvent présenté de façon idéalisée. Un peu comme la figure du Che. Un minimum d'honnêteté et de souci d'objectivité historique conduit à faire tomber de leur piédestal ces hommes aveuglés par l'idéologie et pour lesquels les réalités humaines ne pesèrent pas lourd. Ainsi :

    "...La Révolution d’Octobre projeta (Trotski) sur le devant de la scène. Membre du Politburo, il s’y réconcilia avec Lénine et se montra toujours d’accord avec lui pour éliminer implacablement leurs adversaires, refuser toute liberté syndicale, créer une police politique, la Tchéka, et approuver son recours à la torture et aux exécutions capitales. Bref, constate Robert Service, "les idées et pratiques de Trostki ont participé aux fondements de l’édifice stalinien - politique, économique, social et même culturel : Staline, Trotski et Lénine avaient bien plus de points communs que de différences".

    Au témoignage de ses proches, il manquait fondamentalement du sens de l’amitié, et l’humanité était un sentiment dont il était "dépourvu". Extrêmement imbu de sa personne, il manquait totalement de sens politique, au point de sous-estimer par orgueil un Staline qui, lui, ne le ratera pas. Trotski fut assassiné à coups de piolet, le 29 août 1940, au Mexique où il avait trouvé refuge après que Léon Blum l’eut expulsé de France à la demande du parti communiste, au temps du Front populaire. Il y avait été accueilli par le peintre Diego Rivera qu’il remercia en faisant de sa femme, Frida Kahlo, sa maîtresse pendant quelques mois."

    Tout l'article est ici : Trotski, un orgueilleux sans humanité

  • Que penser : évolution, création, dessein intelligent ?

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    Que faut-il penser lorsqu'on nous présente l'attitude croyante, censée souscrire à une vision créationniste, en opposition avec l'attitude scientifique qui présenterait l'évolutionnisme comme la seule théorie qui tienne? Récemment encore, la Libre proposait à ses lecteurs une fiche "philo" sur le thème "créationnisme contre évolutionnisme". Le philosophe Jean Borella défend la position selon laquelle l'évolutionnisme ne constitue pas, au sens propre, une véritable théorie scientifique, alors que Jean-Paul II, en 1996, avait affirmé que la théorie de l'évolution est plus qu'une simple hypothèse. Nous avons découvert, sur le site de diocèse de Lyon, une synthèse accessible consacrée à "Evolution, création, dessein intelligent" et sous-titrée : "y-a-t-il une querelle entre l’oeuvre des lois de la nature et l’oeuvre du Créateur ?"

    Sans doute y trouvera-t-on à redire mais elle nous semble constituer un survol sérieux de la question : http://lyon.catholique.fr/?Evolution-creation-dessein

  • Pédophilie dans l’Église : c’est la faute à Jean-Paul II, est-il écrit dans « La Libre »

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    Voici les propos que l'on peut lire en "opinion" dans la « Libre », anciennement « Libre Belgique », de ce 4 janvier 2012 :

    (…) En trente ou quarante ans, des dizaines, peut-être des centaines de prêtres encore en vie aujourd’hui ont fait des centaines, peut-être des milliers de victimes en Belgique. Combien de zéros devrait-on ajouter à ces chiffres s’il fallait se placer au plan européen, voire au plan mondial ? (…)

    Les années soixante ont été marquées notamment par deux révolutions. Il y a bien sûr eu mai 68 dont certains n’hésitent pas à penser que les accents libertins ont précipité une partie de notre clergé dans la perversité. Je ne peux m’associer à ce genre de raisonnement. Au contraire, je n’ose pas imaginer à quoi ressembleraient aujourd’hui les croyants s’ils n’avaient pas étés secoués par cette révolte. Le monde d’après 68 n’est pas meilleur que celui d’avant, mais les croyants ont tiré grand bénéfice de cet extraordinaire brainstorming notamment parce qu’ils ont dû se laisser interroger par la société tout entière. Quelques années plus tôt, une autre révolution se préparait. En 1962, Jean XXIII ouvrait le Concile œcuménique Vatican II (…) qui a probablement été un des plus extraordinaires remue-méninges de l’histoire vaticane. Evidemment, les espoirs des croyants progressistes allaient bien au-delà de ceux que ce Concile pouvait concrétiser dans l’immédiat. On se doutait qu’il faudrait du temps pour que des évêques osent envisager le sacerdoce pour les femmes et pour des personnes mariées, du temps aussi pour transformer une organisation hyper centralisée et pyramidale en une vraie communauté de communautés, avec tout ce que cela implique en termes de participation, de solidarité et de respect des différences. On savait qu’il faudrait du temps pour que l’Eglise s’ouvre au monde et laisse le monde venir à elle autrement qu’en s’obstinant à vouloir convertir chaque homme et chaque femme au catholicisme. (…).

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  • L'Homme Nouveau : sommaire du numéro 1508 du 31 décembre 2011

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    à commander ici : http://www.hommenouveau.fr

    Dossier

    Message pour le 1er janvier : Éduquer les jeunes à la justice et à la paix. Dans son message pour la paix, Benoît XVI appelle à éduquer les jeunes à la justice et à la paix.

    Evénement

    Disparition : Les leçons de Vaclav Havel. Acteur essentiel de la Révolution de velours, le dissident et homme de théâtre Vaclav Havel est décédé le 18 décembre dernier. Sa disparition rappelle que son existence a valeur d'exemple.

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  • Catholicisme et culture européenne

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    L’Agence Zénit a reproduit in extenso, le 20 décembre dernier, une communication que Philippe Capelle-Dumont, professeur à la faculté de philosophie de l’Institut catholique de Paris a faite à Rome devant les invités de deux aréopages pontificaux : le Conseil des conférences épiscopales européennes (CCEE) et le Conseil pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Thème de circonstance, pour le 40e anniversaire de la CCEE : « catholicisme et culture européenne ».

    Talleyrand disait, en plaisantant, que la parole avait été donnée à l’homme pour cacher sa pensée. Mais Talleyrand était un diplomate et un politicien. Ce n’est heureusement pas le cas ici, même si l’exposé n’échappe pas tout à fait au langage qui sied aux cénacles académiques. Résumons ce que nous en avons retenu.

     Le professeur Capelle-Dumont s’interroge sur les rapports du christianisme avec la modernité et la post-modernité.

     L’Europe chrétienne s’est développée, ce qu’une lecture aussi arrogante qu’amnésique oublie, sur le double horizon de l’universalité et de la liberté, sur fond de distinction (au moins théorique) du spirituel et du temporel. En soi, la sécularisation est née du catholicisme, de son refus d’une totalité fusionnelle : il diffracte les pouvoirs (subsidiarité) et les savoirs (théologie, philosophie, science) sous le regard du don de Dieu. Mais la sécularisation laïciste de ce mouvement opérée dans la foulée les Lumières,  a induit une triple tentation pour le christianisme : celle de se dissoudre dans l’humanisme politique, la ferveur esthétique et la recherche des rythmes de la vie.

     ./..

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