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Idées - Page 107

  • Culture de la Repentance

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    Le récent numéro paru de la revue Catholica  est consacré à la « Culture de la culpabilité » que les multiples « repentances » des autorités religieuses ont instillée dans la mentalité catholique postconciliaire. Extraits de l’éditorial  (les intertitres sont de notre rédaction):

    Stratégie manipulatrice ?

    (…) La so­cié­té post­mo­derne n’est guère ac­cueillante, elle va même au-​de­là de l’in­dif­fé­rence de masse en­vers la re­li­gion, par­ti­cu­liè­re­ment dans les pays d’an­cienne chré­tien­té eu­ro­péenne. Elle est même en pleine guerre cultu­relle, avec pour armes le dis­cours so­phis­tique, la ma­ni­pu­la­tion sé­man­tique, l’in­ti­mi­da­tion, la cor­rup­tion mo­rale, l’ex­clu­sion, sans ce­pen­dant omettre la contrainte lé­gale. Dans toute guerre psy­cho­lo­gique, la culpa­bi­li­sa­tion est une arme pri­vi­lé­giée. Elle tend à miner le moral de l’ad­ver­saire non seule­ment en le fai­sant dou­ter de sa cause mais en in­suf­flant en lui la honte de la dé­fendre, et ainsi ob­te­nir sans ef­fort sa mise hors de com­bat. (…).

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  • Benoît XVI encourage à approfondir la culture afro-américaine

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    Lu sur le site de l’agence Zenit, sous la plume d’Anne Kurian :

    « ROME, jeudi 19 juillet 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage les responsables de la pastorale afro-américaine à approfondir cette culture, en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle ».

    Le pape exprime en effet sa proximité spirituelle pour la XIIe rencontre de pastorale afro-américaine et des Caraïbes, dans un message signalé par les médias du Vatican et adressé à Mgr Pablo Varela Server, évêque auxiliaire de Panama et président du département « éducation et culture » du Conseil épiscopal latino-américain (Celam).

    La rencontre, qui a lieu en Equateur, à Guayaquil, a pour thème: “La Pastorale afro-américaine et des Caraïbes et le document d’Aparecida, défis et espérances pour l’Eglise et pour la société”.

    Elle se conclura demain, 20 juillet 2012. Quelque 250 participants sont présents, parmi lesquels des évêques, des prêtres, des laïcs engagés dans la pastorale afro-américaine de onze pays: Colombie, Brésil, Venezuela, Costa Rica, Honduras, Haïti, Nicaragua, Guatemala, Belize, Pérou et Mexique.

    Le pape les encourage à « approfondir les valeurs culturelles, l’histoire et les traditions des afro-américains », afin que « l’Eglise sache représenter Jésus Christ comme la réponse authentique aux interrogations les plus profondes de l’être humain ».

    « L’Esprit-Saint est venu féconder toutes les cultures », rappelle-t-il, en les « purifiant », en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle » et en les « orientant par les voies de l’Evangile ».

    Benoît XVI assure les évêques et leurs collaborateurs de sa bénédiction apostolique, pour leur engagement auprès des populations afro-américaines, parfois marginalisées et ignorées.

    La première de ces rencontres, promues par la pastorale afro-américaine du Celam et par le Secrétariat de pastorale afro-américaine et des Caraïbes (Sepac), a eu lieu en 1980 en Colombie. Depuis, elle est organisée tous les trois ans et le nombre de pays participants ne cesse de s’accroître. »

    Inculturation et acculturation du catholicisme sont des processus à manier avec la plus grande précaution.

    Jésus n’est pas né par hasard au sein du peuple juif, dans la partie orientale (alors la plus civilisée) d’un empire à vocation universaliste : l’empire romain. Par le jeu équilibré de l’acculturation et de l’inculturation, son message  a su s’adapter sans se renier c’est-à-dire prendre et transcender.

    Le paradoxe du christianisme est d’être à la fois absolument transcendant, et d’être lié à un phénomène de fusion de trois cultures différentes : Jérusalem, Athènes, Rome, les trois "mères-patries" du christianisme. C’est la Providence divine qui, de toute éternité, a choisi, préparé et mis au feu de son Esprit cet exceptionnel creuset pour y fondre le modèle de l’humanité nouvelle.

    Le christianisme est donc déjà, de soi, une religion profondément inculturée  Qu’il doive acculturer les éléments  compatibles et assimilables des traditions exogènes à son creuset matriciel n’est pas douteux mais l’erreur serait de prétendre qu’il existe une sorte d’essence désincarnée du christianisme qui, comme un levain chimiquement pur injecté dans la pâte de n’importe quelle civilisation humaine, la ferait automatiquement lever : c’est l’illusion des modernistes.

    JPS

  • Aux calendes grecques…

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    On aura lu ici  Une réconciliation bien difficile la « déclaration commune » publiée par le Chapitre de la Fraternité Saint-Pie X ce 19 juillet en conclusion de ses assises. Qu’en retenir ? Ce que nous avons toujours pensé: même sans claquer la porte, la FSSPX et la Rome « conciliaire » sont durablement éloignées l’une de l’autre et les parties ne sont pas prêtes à démordre de leurs positions. C’est ce que confirme l’analyse de l’agence Apic :

    « Le ton de l’ensemble du texte et l’absence de tout élément concret concernant les démarches de rapprochement avec Rome laissent nettement entendre que la FSSPX ne compte plus sur une régularisation à court terme et préfère le maintien de la situation actuelle. "En attendant qu’un débat ouvert et sérieux, visant à un retour des autorités ecclésiastiques à la Tradition, soit rendu possible" la Fraternité "trouve son guide dans la Tradition constante de l’Eglise qui transmet et transmettra jusqu’à la fin des temps l’ensemble des enseignements nécessaires au maintien de la foi et au salut." De fait, la posture générale de la FSSPX n’a pas évolué depuis Mgr Lefebvre et le schisme de 1988. A la seule différence qu’il n’est plus question aujourd’hui de latin ni de messe.

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  • Lefébvristes : un affaire à classer sans suite ?

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    Dans « Le Figaro » du 17 juillet , Jean-Marie Guénois note que, du côté de la Fraternité Saint-Pie X, la tactique n’est pas à la rupture. Est-ce aussi le cas du côté de Rome, après des années de palabres sans succès ?  la balle est aujourd’hui dans son camp :

    « Les rumeurs colportées dimanche assurant que les lefebvristes s'apprêtaient à dire un non définitif à Rome ont été démenties, lundi, par Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X. Dans une interview accordée à son site officiel Dici, il affirme: «Ce n'est pas nous qui romprons avec Rome, la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité. Pour autant il serait irréaliste de nier l'influence moderniste et libérale qui s'exerce dans l'Église depuis le concile Vatican II et les réformes qui en sont issues. En un mot, nous gardons la foi dans la primauté du Pontife romain et dans l'Église fondée sur Pierre, mais nous refusons tout ce qui contribue à l'“autodestruction de l'Église”, reconnue par Paul VI lui-même, dès 1968.»

    Il ajoute: «Nous sommes catholiques, nous reconnaissons le pape et les évêques (…). Loin de nous l'idée de constituer une Église parallèle, exerçant un magistère parallèle!» ou de «nous substituer à l'Église catholique, apostolique et romaine».

    Trois contradictions  à concilier:

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  • Monseigneur Rey : "peut-on être catho et écolo ?". Une lecture catholique de l'écologie

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    51rG-ogFr5L__SL500_AA300_.jpgSur le site « Liberté Politique » Stanislas de Larminat analyse « Peut-on être catho et écolo », une petit ouvrage que Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus, vient de publier aux éditions Artège. Extraits de son analyse :

     « Tout l’ouvrage de Mgr Rey revient à expliquer comment « la crise écologique que nous vivons vient, en dernière analyse, du fait que l’homme a perdu la juste place qui était la sienne dans une nature sortie bonne et ordonnée des mains de Dieu ».

    La crise écologique

    L’évêque de Toulon souligne que la crise écologique découle de crises en amont qui sont à la fois d’ordre métaphysique, anthropologique et moral. On ne voit plus que le monde est le fruit d’un acte créateur, ni que l’homme y a une place unique qui lui donne une responsabilité éthique vis-à-vis de la création pour participer au salut de ce monde. 

     

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  • Inquisitions: la "purification de la mémoire" de l'an 2000

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    A la lumière de la recherche historique

    Source : ZENIT.ORG

    Jean-Paul II a voulu que l’on fasse la vérité sur l’histoire de l’Inquisition dans le cadre de la « purification de la mémoire » nécessaire avant l’entrée dans le troisième millénaire. Un volume a recueilli l’état de la recherche historique au seuil du XXIe siècle, il reste une référence.

    Retour sur les conclusions d’un symposium avec les meilleurs spécialistes au monde, alors qu’une série télévisée du service public français semble faire fi de la recherche historique, ce qui ne manque pas d’offenser les catholiques et les amis de la vérité, qui « s’indignent ».

    La célébration solennelle de demande de pardon du 12 mars 2000 en la basilique Saint-Pierre a été préparée par des symposiums historico-théologiques sur des points chauds de l’histoire de l’Eglise, notamment l’anti-judaïsme en milieu chrétien et les Inquisitions.

    Au cours de cette célébration, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a demandé pardon pour les membres de l’Eglise qui, au cours de deux mille ans d’histoire, ont utilisé « des méthodes non évangéliques » au service de la défense de la vérité et de la foi. Il ne s’agit donc pas de défendre un seul acte de violence perpétré au nom de Dieu.

    Mais les historiens qui avaient repris le dossier pour contribuer à faire la part des choses entre imaginaire et faits avérés, dans le volume intitulé : "L'Inquisition", ont publié en quelque sorte une « radiographie » des faits historiques.

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  • Divine particule ?

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    imagesCATM7GDM.jpgLe boson de Higgs serait enfin trouvé: ce qui était une hypothèse rationnelle aurait été “matérialisé” par l’ accélérateur de particules  recréant les conditions d’un mini- “big bang” au Cern à Genève. Avec cette découverte  a-t-on encore besoin de Dieu ? titre une “matinale” du site de la Vie. Extrait :

    “Les physiciens de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire ont annoncé le 4 juillet avoir "probablement" découvert le chaînon manquant de la physique des particules.  Il s’agit de la "particule de Dieu", appelée ainsi parce qu’elle conférerait leur masse aux particules élémentaires. Sans elle, les autres particules se baladeraient partout à 300 000 km par seconde et il n’y aurait ni atomes ni vie. Mais Dieu dans tout ça, ne serait-il pas un peu mis à l’écart ?

    (…) Au Vatican, le jésuite Guy Consolmagno, astrophysicien, a tenu à rappeler que l’expression “Particule de Dieu” est une plaisanterie : elle correspond tout au plus à l’idée de vouloir décrire la particule "comme un don de Dieu afin d’aider à expliquer comment la réalité fonctionne dans le monde des particules élémentaires".

    Mais "cette façon de remplir nos lacunes avec Dieu n’est pas seulement une mauvaise raison de croire en Dieu, mais elle est aussi de la mauvaise science", explique le religieux, par ailleurs ravi de cette découverte majeure. (…). Ici: LA DECOUVERTE

    Elémentaire, mon cher Watson. Si, comme l’enseigne le petit catéchisme de l’école primaire notre enfance, Dieu est un pur Esprit incréé transcendant la création dont Il est l'auteur, inutile de Le chercher dans une particule mise au jour dans un accélérateur, pas plus que l’âme humaine sous le scalpel d’un chirurgien. Ne pas confondre physique et métaphysique. On a honte de devoir le rappeler…

  • L'illusion vivace du communisme

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    Source : http://ns228794.ovh.net/notre-opinion/notre-opinion/l’illusion-vivace-communisme20120627.html

     francois-furet-inventaires-du-communisme.jpg

    Comme l’a montré la campagne présidentielle de M. Mélenchon, l’utopie communiste et sa rhétorique de guerre civile résistent, même s’ils ne séduisent plus les classes populaires mais une minorité de “bobolcheviques” en retard d’une révolution.

     

    Comment expliquer cet étrange déni de réalité, ce refus des enseignements de l’Histoire, sinon par le fait que la politique est irréductible à la rationalité ? « L’idée communiste, en tant qu’idée désincarnée, n’est effectivement pas morte avec la disparition de l’Union soviétique. Dans la mesure où elle naît des frustrations inséparables de la société capitaliste, et de la haine d’un monde dominé par l’argent, elle est indépendante de sa “réalisation”. Il lui suffit de meubler l’espérance abstraite d’un univers postcapitaliste. Mais pourtant, elle a désormais aussi une histoire qu’il est impossible de passer par profits et pertes, comme on le tente déjà ici ou là à gauche […]. »

     

    Ainsi s’étonnait l’historien François Furet, dans un entretien, resté inédit, avec le philosophe Paul Ricoeur en 1996, un an avant sa brutale disparition. Publié par les Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ce texte bref, réduit aux seuls propos de l’historien de la Révolution française, méritait de sortir des limbes, tant l’analyse de François Furet reste d’actualité. Entré au Parti communiste en 1949, François Furet devait le quitter en 1956, après la répression de l’insurrection hongroise. Pour avoir cédé lui-même au chant des sirènes staliniennes, il était bien placé pour dresser, longtemps après, dans le Passé d’une illusion, publié en 1995, l’inventaire de la sanglante utopie communiste. Entre-temps, il était devenu le plus éminent spécialiste français de la Révolution, contre l’interprétation de l’historiographie marxisante et, par le biais de Tocqueville, s’était converti au libéralisme. Dans les pas de l’auteur de De la Démocratie en Amérique ainsi que de Hannah Arendt, il avait bien vu que l’idée de démocratie et son corollaire, l’égalité des individus, ouvraient à la fois sur la liberté et le despotisme. Les deux grands totalitarismes du XXe siècle, le communisme et le fascisme, sont donc des produits monstrueux de la démocratie moderne.

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  • Chrétiens et postmodernité

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    Grand entretien

    Père Thierry-Dominique Humbrecht

    Source :La Nef N°239 de JUILLET-AOUT 2012

    « La postmodernité est d’abord une volonté de chasser Dieu et la vérité », résume le P. Humbrecht qui vient de publier un essai remarquable sur ce thème pressant (1). Il éclaire quelles peuvent être l’action et l’évangélisation des chrétiens dans ce monde hostile, avec une belle note d’espérance.


    La Nef – Le contexte de votre réflexion est la « postmodernité » : comment la définissez-vous ?

    Père Thierry-Dominique Humbrecht – Si la modernité fut le triomphe de la raison, la postmodernité est celui de son abdication. La modernité croyait en la raison. La raison devenue autonome se faisait arbitre de la vérité, elle allait jusqu’à remplacer Dieu. Elle croyait au progrès, au sens de l’histoire, à l’universalité des valeurs. La postmodernité se tire une balle dans le pied, elle n’y croit plus, elle remplace la raison par la volonté et donc par le sentiment. Dieu est mort, les valeurs deviennent sectorisées, au profit des différences culturelles et des marginalités. La modernité, c’est le subjectivisme cohérent ; la postmodernité, c’est le subjectivisme incohérent. Bref, c’est le relativisme, avec la dictature qu’il exerce, comme dit Benoît XVI.

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  • Mgr Müller, nouveau préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

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    imagesCAB2ZOV3.jpgQuestion de Frédéric Mounier, dans « La Croix » de ce jour, « Mgr Gerhard Ludwig Müller (photo), évêque de Ratisbonne (Allemagne), que Benoît XVI a nommé, lundi 2 juillet, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), serait-il, à une génération d’intervalle, un double de Joseph Ratzinger ? Le parallèle est tentant.

    Tous deux ont exercé leur ministère ou vécu en Bavière très catholique, ils ont accumulé une production académique considérable mais souffrent d’une image de marque régulièrement troublée. L’analogie n’explique assurément pas le choix du pape allemand de nommer un compatriote de haut niveau intellectuel à la tête de la puissante CDF. Mais elle éclaire du moins la nature de la relation personnelle liant les deux hommes. Car c’est toujours à cette aune de la confiance personnelle que le pape choisit ses proches collaborateurs.

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  • Rousseau, le "saint de la nature"

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    On nous rebat les oreilles avec le 3ème centenaire de la naissance de Jean-Jacques. C'est le moment de relire "les trois réformateurs" de Jacques Maritain dont nous trouvons ici l'excellente synthèse que voilà :

    MARITAIN ANTIMODERNE

    « Antimoderne » ! Non seulement le philosophe néo-thomiste inventa le mot (titre d’un essai de 1922, qui claque comme un coup de revolver dans un banquet républicain), mais il sut donner à la chose une clarté percutante. Elle atteint son maximum dans Trois réformateurs, partie de casse boîte métaphysique, où les « pères de la conscience moderne » -Luther, Descartes, Rousseau- sont essorillés en enfilade.

    « C’est par la tête que le poisson pourrit…La cellule où Luther a discuté avec le diable, le poêle où Descartes a eu son fameux songe, l’endroit du bois de Vincennes où Jean-Jacques a trempé son gilet de pleurs en découvrant la bonté de l’homme naturel, voilà les lieux où le monde moderne a pris naissance ».

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  • Ces petites contradictions au coeur de l'humain

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    A lire, cette chronique d'Eric de Beukelaer : petites-contradictions-entre-humains qui conclut avec beaucoup de justesse :

    "...s’il y a bien une chose que la connaissance des hommes enseigne, c’est que nous sommes tous bourrés de petites ou grandes contradictions intérieures. La croissance spirituelle consiste à en prendre conscience et à essayer de s’en libérer. Rien n’est plus contraire à la vie spirituelle, que cet aveuglement qui consiste à croire que seuls les autres sont pétris de contradictions. Qu’en nous, tout se vivrait conformément à nos idéaux. Ceci explique l’avertissement du Christ à l’encontre des docteurs de la loi : « Si vous étiez des aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’ votre péché demeure ».  (Jean 9, 41)"