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Idées - Page 110

  • "Dépassée", la philosophie scolastique ?

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    Pas du tout, comme le signale Antoine Besson sur le site de Liberté Politique

    Parler de philosophie scolastique, c’est souvent déclencher une adhésion totale ou une répulsion absolue. Les uns reconnaîtront, dans cette filiation même, la certitude d’avoir la vérité et le pouvoir de la défendre quoiqu’il arrive dans un monde relativiste. Les autres refuseront toute pertinence à une manière médiévale, donc dépassée, de faire de la philosophie. Au mieux, la scolastique rencontrera l’intérêt suscité par une période déterminée de l’histoire des idées.

    Et pourtant, contre toute attente – contre toute logique diront d’autres –, la Faculté de Philosophie de l’Institut Catholique de Toulouse ouvre à la rentrée 2012 un Master Actualité de la philosophie scolastique pour que des clercs et des laïcs recherchent activement la vérité par une réflexion authentiquement métaphysique. Rien ne semble plus contradictoire que cet intitulé universitaire qui rapproche actualité et scolastique ! Les maîtres se seraient-ils découvert un tout récent sens de l’humour ou bien est-ce là une filière de spécialistes réservée à une élite réduite et autosuffisante qui rumine encore et toujours des idées et concepts dépassés comme d’autres collectionneurs, chasseurs ou sportifs astiquent leurs trophées ? Cette nouveauté est toutefois l’occasion de nous arrêter un instant sur ce qu’est réellement la scolastique.

    Lire la suite ici : http://www.libertepolitique.com

  • Création et évolution: quand Darwin secoue la foi

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                                           (http://www.institutsophia.org).

    Chers amis,

    C'est demain, mardi 13 mars, qu'aura lieu la conférence du Pr. Dominique Lambert.
    Elle s'intitule:

    "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

    Ouvert à tous
    PAF : 3 €

    Où ? :
    Institut d’Etudes Théologiques (auditoire 2e étage)
    24, Bd St-Michel – 1040 Bruxelles

    Inscription souhaitée :
    cycledesoireessophia@gmail.com
    ou 0477/04.23.67

    Nous vous y attendons nombreux !


    Astrid, Jean-Baptiste, Lorène, Louise, Marie-Madeleine et Véronique

    L’équipe organisatrice

    Prochaine date à retenir : le jeudi 10 mai de 9h à 15h30: Journée ouverte à tous de 7 à 77 ans: "Bonjour l'Europe!". Découverte sur le terrain et au sein des Institutions européennes des enjeux qui s'y jouent.

     

  • Le gouvernement afghan et les Ulémas s'entendent pour limiter les droits des femmes

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    L'information qui suit est éclairante. Alors que ceux qui prennent la posture de champions des droits de la femme ne voient d'adversaires que dans les "milieux catholiques rétrogrades", de nombreux pays musulmans piétinent allègrement les droits des femmes. Comment font ces "progressistes" pour concilier leur politique d'ouverture inconditionnelle à l'égard de l'Islam (et de racolage de l'électorat immigré) avec leurs déclarations tonitruantes en faveur des "avancées" féministes et LGBT? Hier encore, les pays musulmans s'opposaient à la tentative d'introduire la notion d'"orientation sexuelle" aux Nations Unies (voir ici). Comment comprendre cette véritable schizophrénie intellectuelle qui consiste à vouloir affranchir les individus à l'égard de toute contrainte morale et, dans le même temps, à se vouloir les meilleurs amis de la religion du Prophète? Inconscience? Malhonnêteté? Opportunisme?

    (Agence Fides) - Le gouvernement afghan du Président Hamid Karzai a apporté son soutien public à un « Code de comportement » qui limite les droits des femmes, émané par l'influent Conseil des Ulémas, organisme islamique qui rassemble les principaux responsables islamiques afghans. Ainsi que l'affirme une note envoyée à Fides par la « Human Rights and Democracy Organisation », ONG de la société civile afghane, cette prise de position est une concession à la charia (la loi islamique) et aux talibans et constitue donc « un énorme pas en arrière » en matière de droits des femmes. Elle représente par ailleurs une violation de la Constitution afghane qui reconnaît l'égalité entre l'homme et la femme.

    Le Code de conduite permet aux maris, dans certains cas, de maltraiter leurs épouses et encourage la ségrégation par sexe, ramenant presque les afghanes à la situation qui était la leur sous le régime des talibans. Le texte indique une série de lignes directrices que « les femmes religieuses devraient observer de leur propre initiative » : les femmes ne sont pas autorisées à voyager sans être accompagnées par un homme et ne peuvent pas parler aux inconnus dans des lieux tels que les écoles, les marchés et les bureaux. Frapper son épouse - affirme le texte - est interdit seulement « dans le cas où ce geste n'est pas accompli conformément à la charia ».

    Selon les observateurs, l'appui publiquement exprimé par le Président Karzai à de telles normes pourrait être une manoeuvre pour obtenir le soutien politique des Ulémas dans le cadre des délicates négociations avec les talibans. Fatana Ishaq Gailani, fondatrice de l'ONG « Afghanistan Women's Council », indique : « Les droits des femmes ont été utilisés comme monnaie d'échange dans un jeu politique », ajoutant que « nous voulons un islam juste et non pas un islam politique ». (PA) (Agence Fides 08/03/2012)

  • Le numéro 1513 de l'Homme Nouveau (10 mars 2012)

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    Au sommaire du numéro 1513 daté du 10 mars 2012 (commande) :

    Evénement : Présidentielles françaises : Un juste vote ?

    Quelques réflexions sur le programme de divers candidats à l'aune de la doctrine catholique.

    Dossier : Liturgie

    Des évêques réagissent au sujet des traductions liturgiques.

    Actualités : Aux frontières de l'humain.

    Un congrès s'est tenu à Rome sur la personne humaine à l'heure de la révolution biotechnologique. Éclairant !

    Kevin Ford, un jeune fermier en Amérique.

    La contraception accessible à tous : Un rapport demande l'accès gratuit à toute contraception pour les mineur(e)s. Il montre en effet que ces derniers ne l'utilisent guère.

    Culture : Le père Frederick William Faber, avocat de l'Église et chantre du Salut.

    Saint François d'Assise selon les écrits de Padre Pio.

    Figure spirituelle : Catherine Drexel, mère et servante des Indiens et des Noirs.

    Magistère : Le Pape invite les cardinaux à avoir saint Pierre pour modèle.

    Tribune : Le frère Marie-Angel, soldat du feu, soldat de Dieu.

  • La liberté individuelle, un absolu ?

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    C'est en tout cas la position défendue par les "Libertariens" aux Etats-Unis. Le plus connu d'entre eux est actuellement Ron Paul, candidat républicain à l'investiture pour les présidentielles de 2012. Sur le blogue "Nicomaque", Damien Theillier précise les contours de cette idéologie libertarienne qui séduit de plus en plus d'Américains.

    "Le libertarianisme est un courant qui est né dans les années 60 en opposition à la croissance ininterrompue de l’État au cours du XXe siècle. Mais il puise ses sources philosophiques dans l’histoire des États-Unis depuis ses origines. Selon le "Courrier International", « la révolution américaine a été un mouvement libertarien contre le pouvoir de la couronne britannique. La Constitution américaine est un texte libertarien qui limite le rôle de l’Etat à la couverture des besoins les plus basiques de la société en lui fournissant un corps législatif pour adopter des lois, un système judiciaire pour les interpréter et une armée pour la protéger (quoique certains des Pères fondateurs, comme Alexander Hamilton, aient voulu centraliser le pouvoir). »
     
    Toute la note est ici : Qui sont les libertariens?
     
    C'est intéressant parce que cela révèle l'ambiguïté de tout un courant conservateur américain qui suscite des sympathies auprès d'une certaine droite européenne, y compris dans certains milieux catholiques. Mais il ne suffit pas, comme Ron Paul, de dénoncer l'avortement pour entraîner notre adhésion. Cette idéologie ultra-libérale semble en effet faire bon marché d'une éthique sociale soucieuse des plus faibles. Entre le faible et le fort, selon le mot de Lacordaire, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère...

     

  • à BXL, le 13 mars, "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

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    Cycle de soirées de l''Institut Sophia"


    Mardi 13 mars 2012, à 20h00

    "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

    Ouvert à tous - PAF : 3 €

    à l'Institut d’Etudes Théologiques (auditoire 2e étage)
    24, Bd St-Michel – 1040 Bruxelles

    Inscription souhaitée : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/04.23.67

    L’origine de l’univers, l’apparition du cosmos et de la vie, l’évolution de l’humanité : vous n’avez peut-être pas d’avis sur la question ou, au contraire, vous avez vos idées, vos théories.

    Mais qu’en est-il réellement ? Et surtout : comment faire tenir les (hypo)thèses scientifiques avec les éléments de la foi ? La science et la foi sont-elles vraiment incompatibles ?

    Pour répondre à ces questions, Dominique Lambert, Docteur en Sciences physiques et en Philosophie, nous fait voyager dans l’univers et dans le temps à la suite de scientifiques, dont Darwin, et d’hommes de foi qui ont tenté d’expliquer, chacun à leur façon, l’origine et l’évolution du monde et de l’humanité.

  • La culture des mantras

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    Citant la traduction anglaise d’ un  article du magazine allemand Der Spiegel sur les musulmans allemands de 2° et 3° génération, séduits par la prédication de jeunes imams salafistes, le chanoine Eric de Beukelaer écrit :

    « Alors que les mosquées « ordinaires » rencontrent en Allemagne une désaffection de la part de la jeunesse assez similaire à celle que connaissent les églises catholiques et protestantes, de jeunes imams charismatiques apparaissent et touchent les générations montantes. Ils ne prêchent pas un islam violent, mais n’en propagent pas moins une critique radicale de la culture occidentale et de son hédonisme individualiste. Ils lui opposent la stricte obéissance à la volonté divine. « Même si Allah te dit de passer toute ta vie avec une jambe contre un mur, tu le feras – car il est ton Dieu », enseigne un de ces imams. Pareil message plaît à nombre de jeunes, car il est clair et simple – ce qui est confortable. Obtenir des réponses toutes-faites, afin de ne plus devoir se poser de questions – telle est une des tentations récurrentes de l’esprit humain.  Cela explique le succès des sectes – parfois même auprès des élites intellectuelles – mais aussi l’attrait pour le fondamentalisme. On retrouve cela dans les milices de jeunes fanatisés par les régimes totalitaires, comme chez les intégristes de tous poils. Notons que le phénomène se rencontre également parmi nombre d’occidentaux qui se disent « libérés », mais vivent engoncés dans une moite paresse intellectuelle. Combien de fois n’ai-je pas eu comme réponse « mantra », alors que j’expliquais la vision catholique sur l’avortement : « Ce que tu dis ne tient pas la route : on vit tout de même au XXIe siècle ! » Cela signifiait pour eux : échec et mat, fin de discussion. Eh bien, non. Une discussion ne se termine pas ainsi. Oui, on vit au XXIe siècle, mais cela n’empêche pas de se poser des questions et d’être critique. Cela n’interdit pas de remettre en cause l’économie-casino, la surconsommation, ainsi que plusieurs enjeux bioéthiques. Bref, cela n’empêche pas de se creuser les méninges et d’ouvrir un débat. »Voir ici :Démocratie et usage de la raison…

  • Un week-end de réflexion (17-18 mars) sur l'Eglise face aux progrès de la science

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    Invitation à un week-end de réflexion

     bio&tic

     Régulation des naissances, avortement, procréation médicalement assistée, expérimentations sur les embryons…

     L’Église face aux progrès de la science

     

    Quels sont les enjeux ?

    Que dit l’église ?  Comment justifie-t-elle ses positions ?

     Peut-elle/doit-elle changer de discours ?  Pourquoi (pas) ?

     Du samedi 17 mars à 10h30

     au dimanche 18 mars à 16h00

     (Possibilité de loger sur place)

     Avec le Dr. Jean-Benoît Linsmaux, médecin psychiatre
    et l’abbé Bruno Jacobs, aumônier au CHU de Mont-Godinne

     Lieu : Rue des Capucins 19, 5590 Ciney

     PAF libre

    Renseignements et inscriptions :  bjacobs@gmx.com

  • A Liège, le 28 février, un débat sur la laïcité dans le cadre des institutions européennes

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    « La laïcité dans le cadre des institutions de l’Union européenne  »


    Un débat à l’université de Liège, le 28 février 2012 à 18h00  

     avec Mgr Piotr Mazurkiewicz, Secrétaire général de la COMECE

    Dans le cadre de son cycle de rencontres 2011-2012 « neutralité ou pluralisme », l’Union des Etudiants catholiques de Liège (Cercle « Ethique sociale ») organise un lunch-débat  sur le thème « La laïcité dans le cadre des institutions de l’Union européenne ».

    Qu’est-ce que la laïcité ?En quel sens les institutions publiques peuvent-elles ou doivent-elles être laïques ? A l'heure du pluralisme et du sécularisme, l'Eglise n'a-t-elle plus rien à leur dire, ni à la société civile? Ces pouvoirs sont-ils à ce point séparés?Qu’en est-il de la laïcité dans le droit positif et la pratique de l’Union européenne et de ses Etats membres ?

    C’est Monseigneur Piotr Mazurkiewicz,Secrétaire général de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) qui a été invité à débattre de ces questions avec le public. Mgr Mazurkiewicz est aussi professeur ordinaire d’Ethique politique à la faculté  des Sciences politiques de l’Université de Varsovie. La rencontre aura lieu le mardi 28 février 2012 à 18h00, au bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er étage: salle des professeurs (accès par la grande entrée de l'immeuble) . Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel 04.344.10.89 ouinfo@ethiquesociale.org

     Quelques informations sur le cycle :

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  • Mort, l'athéisme moderne ?

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    C'est la thèse de ce livre que recense l'abbé Guillaume de Tanoüarn :

    9782130591658.jpgL'athéisme est mort

    Après avoir crié "Dieu est mort", les cultureux de tous pelages commencent à réaliser que l'athéisme ne tient pas la route. C'est ce que souligne Philippe Nemo, dans un petit livre tout à fait passionnant, intitulé La belle mort de l'athéisme moderne. Belle mort ? Il faut remonter à l'expression "mourir de sa belle mort". L'athéisme moderne est mort, mais personne ne l'a tué, il est mort de sa belle mort. Il est mort parce que les hommes ont compris qu'il n'apportait rien, que l'athéisme ne rendait pas plus heureux, que ce n'était pas la peine de refouler Dieu en soi, puisque l'absence de Dieu ne nous donnait rien de plus et nous mettait souvent dans des situations inextricables.

    On ne comprendra pas l'importance du livre de Philippe Nemo, si l'on oublie de quels sentiments est faits l'athéisme moderne. Comme l'a expliqué naguère Claude Tresmontant dans Le problème de l'athéisme, l'athéisme moderne est avant tout un antithéisme : "Si Dieu existait, écrit Sartre dans sa célèbre petite conférence L'existentialisme est un humanisme, ce serait une raison supplémentaire pour nous de le combattre".

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  • Eglise conciliaire et années soixante

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    Rade.jpgIl s’agit d’un essai paru chez L’Harmattan, sous la plume de Louis Rade. Louis-Marie Lamotte en a rendu compte sur le blog de réflexion « contre-débat ». Extraits :

    « Que s’est-il donc passé ? Pourquoi la pratique religieuse a-t-elle chuté ? Pourquoi le message moral de l’Eglise passe-t-il si mal et son message sociopolitique plutôt bien alors qu’il y a un siècle c’était l’inverse ? Pourquoi les vocations se sont-elles taries malgré des efforts sérieux ? »  

    « C’est à ces questions que Louis Rade s’efforce de répondre, dans« Eglise conciliaire et années soixante », un ouvrage publié par L’Harmattan dans la collection « Logiques sociales ». Il ne s’agit en effet pas de mener une étude théologique, mais d’apporter une « contribution à l’édifice interprétatif, en fournissant un schéma hypothétique pouvant s’accorder avec un maximum de faits et surtout tenant compte des plus récentes analyses de ce qui se passa vraiment en Occident riche, et dont le concile est un épisode » (p. 7). L’ouvrage, qui se veut donc une réflexion sur la crise de l’Eglise à partir de la question du rapport de celle-ci au monde propose ainsi un modèle simple (…) : l’ouverture au monde postconciliaire n’a pas été tant une ouverture à la modernité qu’une ouverture au « soixantisme » issu de la croissance économique d’après-guerre, dont les effets ont été décuplés par la disparition ou du moins l’affaiblissement de la « musculature surnaturelle » de l’Eglise (p. 13).  Voir ici : samedi 18 février 2012

    Louis RADE, Eglise conciliaire et années soixante, L’Harmattan, Paris, 2011, 239 pages

  • Quebec: Big brother pense désormais pour vous

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    Lu dans les matinales de “La Vie”:

    L'affaire a débuté en 2008. Jusque-là, l'enseignement public dans les écoles québécoises dispensait aux enfants, selon le choix des parents, un cours d'enseignement moral et religieux catholique ou protestant. Cette année-là, le gouvernement décide de mettre en place un cours d'éthique et de culture religieuse (ECR) qui propose non plus de l'instruction confessionnelle, mais de l'éducation morale et religieuse, c'est-à-dire une présentation laïque des différentes confessions et des cours de morale civique, dans tous les établissements publics et privés de la Belle-Province. Depuis sa mise en place, les demandes de dérogation, sans être nombreuses, ont été significatives, venant aussi bien de particuliers (2.300 demandes) que d'établissements privés confessionnels demandant à pouvoir enseigner ce cours selon leur propre positionnement religieux. Dans l'affaire dite de Drummondville, ce sont deux parents catholiques qui ont demandé aux tribunaux de pouvoir dispenser leurs enfants de ces cours, arguant que "le relativisme auquel seraient exposés les élèves qui suivent le cours ECR entraverait leur capacité de transmettre leur foi à leurs enfants". Déboutés par la Cour supérieure du Québec, puis par la Cour d'appel, les deux parents ont porté l'affaire devant la juridiction canadienne suprême. Celle-ci vient de les débouter également. Pour les juges suprêmes, en effet, l'obligation de suivre les cours d'ECR "ne contrevient pas à la liberté de conscience et de religion". "Suggérer que le fait même d'exposer des enfants à différents faits religieux porte atteinte à la liberté de religion de ceux-ci ou de leurs parents revient à rejeter la réalité multiculturelle de la société canadienne et méconnaître les obligations de l'État québécois en matière d'éducation publique", écrit ainsi l'une des juges, Mme Deschamps. Pour autant, bien qu'ayant pris cette décision à l'unanimité, deux des neuf juges de la Cour suprême ouvrent la porte à de futures poursuites pouvant cette fois-ci aboutir: "Par ailleurs, l'état de la preuve ne permet pas non plus de conclure que le programme et sa mise en application ne pourront éventuellement porter atteinte aux droits accordés aux appelants et à des personnes placées dans la même situation". Les regards se tournent maintenant vers l'affaire du collège Loyola, établissement privé catholique qui avait obtenu, lui de pouvoir dispenser les cours d'ECR "dans une perspective catholique" par un jugement de la Cour supérieure du Québec qui a été porté devant la Cour suprême par le gouvernement. Jugement attendu dans les prochains mois. Référence: Québec: les cours de culture religieuse jugés conformes aux libertés

    La Belgique n’en est pas encore là, mais le “melting pot” relativiste prêché dans les cours de religion et de morale prépare l’avènement de cette religion séculière unique. De lege ferenda, des projets  existent en ce sens, tant du côté flamand que francophone. Chers parents, Big brother vous veut du bien et il pense pour vous…