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Société - Page 210

  • Mariage homosexuel, pilule, suicide assisté... Un nouveau livre de Benoît XVI salué par François

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Mariage homosexuel, pilule, suicide assisté... Un texte inédit de Benoît XVI sort en Italie

    16/09/2021

    « Avec la légalisation du “mariage homosexuel” dans seize États européens, le thème du mariage et de la famille a pris une nouvelle dimension qui ne peut certainement pas être ignorée ». Telle est la première phrase du texte inédit du pape émérite Benoît XVI introduisant l’ouvrage La Vera Europa, identità e missione, – La vraie Europe, identité et mission – qui paraît le 16 septembre aux éditions CantagalliLe livre de 264 pages est le troisième volume d’un projet éditorial qui rassemble une sélection des textes de Joseph Ratzinger-Benoît XVI. Les deux précédents ouvrages avaient également été préfacés par le pape François.

    Liens étroits entre la pilule et le suicide assisté

    Dans son texte d’un peu plus de deux pages envoyé à l’éditeur en avril dernier, Benoît XVI dresse un raisonnement en quatre temps. D’abord, il explique que « le “mariage homosexuel” est en contradiction avec toutes les cultures de l’humanité qui se sont succédées jusqu’à présent ». Jamais auparavant n’avait été remis en question le fait que « l’existence de l’homme – en tant que mâle et femelle – [était] ordonnée à la procréation », insiste-t-il. Cette « certitude originelle qui a été évidente pour l’humanité » a selon lui été bouleversée avec l’introduction de « la pilule » contraceptive. Car celle-ci a rendu possible la « séparation entre fécondité et sexualité ». Dès lors, toutes les formes de sexualité sont devenues « équivalentes » ; « il n’existe plus aucun critère de fond », constate le pontife émérite.

    Il en déduit que, si la sexualité est séparée de la fécondité, « alors, inversement, la fécondité peut naturellement être pensée sans sexualité ». L’homme ne serait donc plus compris comme « un don reçu » mais un comme « produit planifié ». Or, « ce qui peut être fabriqué peut aussi être détruit », prévient le théologien de 94 ans. Et de s’inquiéter de la « tendance croissante » au recours au « suicide comme fin planifiée de la vie ». Finalement, le pape émérite assure que derrière les réflexions sur le mariage homosexuel, la pilule ou bien le suicide assisté se cache une « question fondamentale » : « qui est l’homme ? ». Il pose alors cette alternative : « soit l’homme est la créature de Dieu, l’image de Dieu, le don de Dieu, soit l’homme est un produit que lui-même sait créer ».

    Un raisonnement salué par le pape François

    Dans sa préface rédigée le 28 juillet dernier, le soutien du pape François au pape émérite est manifeste. « Je suis heureux de présenter ce volume », commence-t-il par écrire, avant de reprendre brièvement l’alternative existentielle proposée par son prédécesseur et les enjeux qu’elle soulève. Il s’attriste lui aussi du fait qu’en Europe, « l’idée de respect de toute vie humaine disparaît de plus en plus, à partir de la perte de la conscience de son caractère sacré ».

    Puis il écrit : « au fil des ans, Benoît XVI n’a pas craint de dénoncer avec beaucoup de courage et de clairvoyance les nombreuses manifestions de ce renoncement dramatique à l’idée de création, jusqu’aux conséquences actuelles les plus récentes ». Des conséquences qui, selon le pontife argentin, sont « décrites de manière absolument claire et convaincante dans le texte introductif [de Benoît XVI, ndrl]».

    En conclusion de sa préface, le pape François fait sienne l’espérance de son prédécesseur, convaincu que « le désir de Dieu » est « profondément inscrit dans chaque âme humaine et ne peut disparaître ». Et de le citer : « nous les humains, sommes agités jusqu’à ce que nous ayons trouvé Dieu. Cette agitation existe aussi aujourd’hui. C’est l’espérance que l’humanité, encore et toujours, se mette en route vers ce Dieu ».

  • Les sociétés à forte fécondité ont tendance à être ferventes, dévotes et enthousiastes sur le plan religieux

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    15 Sep 2021

    Professeur émérite — en titre et en réalité — d’histoire à l’Université Baylor, Jenkins formule d’emblée une généralisation évidente sur le plan intuitif, mais puissante : « Les sociétés à forte fécondité… ont tendance à être ferventes, dévotes et enthousiastes sur le plan religieux. Inversement, plus le taux de fécondité est bas et la taille de la famille réduite, plus la tendance à se détacher de toute religion organisée ou institutionnelle est grande. » En d’autres termes, plus succincts, « la fécondité et la foi font route ensemble ».

    La majeure partie de l’étude de Jenkins développe ensuite les aspects parfois peu évidents de cette thèse. Ainsi « ce qui, dans l’économie religieuse, distingue les gagnants des perdants n’est pas la solidité de leur théologie, mais leurs taux de fécondité » ou « les religions doivent développer de nouvelles méthodes de présentation de leurs opinions » si elles veulent survivre et réussir, ou encore « la sécurité et la stabilité tendent à réduire la fécondité » (et donc la foi).

    Concernant les musulmans, Jenkins se concentre sur ce qu’il appelle « l’islam à deux niveaux », et distingue pour ce faire les pays à forte fécondité comme le Yémen et l’Afghanistan, et les pays à faible fécondité comme l’Albanie et l’Iran. Le premier niveau se caractérise par un « ensemble de valeurs » caractérisé par le communautarisme, une mentalité traditionnelle, une conception des sexes moins égalitaire et plus régentée, un sens plus aigu de l’honneur, une plus grande propension à l’agressivité et à l’instabilité ainsi qu’une adhésion inconditionnelle à des valeurs religieuses. Le second niveau se caractérise par une mentalité plus occidentale, une grande stabilité et un sens développé de l’individualisme. Les dirigeants iraniens méprisent tellement cette mentalité de plus en plus occidentale qu’en 2010, Mahmoud Ahmadinejad a décrit le désir de consommer plus plutôt que d’avoir des enfants comme « un acte de génocide ».

    Contre toute logique, Jenkins observe que « même l’Arabie saoudite se trouve désormais sous le seuil de remplacement [des générations] », et insiste dans le même temps sur le fait que « aucun critère rationnel ne permet d’affirmer que l’Arabie saoudite… est en voie de sécularisation ». Or, les preuves manifestes d’un tel mouvement ne manquent pas. Pour ne citer qu’une statistique, un sondage WIN/Gallup de 2012 a montré que les « athées convaincus » représentaient 5 % de la population en Arabie saoudite tandis que les personnes « non religieuses » représentaient 19 %.

    Jenkins émet plus d’une observation perspicace. En voici trois. La démographie signifie que « les chrétiens du Sud du globe sont à bien des égards plus proches de leurs voisins musulmans que de leurs coreligionnaires européens. » « L’idéologie de l’honneur [est] un indicateur de développement rarement pris en compte par les décideurs politiques. » Le déclin démographique de l’Iran « rend moins probable l’hypothèse d’une chute du régime à la suite d’une agitation populaire ».

    À l’instar de ses autres écrits, Jenkins donne ici beaucoup de matière à réflexion et à discussion.

    Source

    Fertility and faith
    par Philip Jenkins
    publié aux éditions Baylor University Press,
    à Waco (Texas),
    en juillet 2020,
    270 pages,
    ISBN-13 : 978-1481311311,

  • 95 attaques contre des églises catholiques aux États-Unis depuis mai 2020

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    De Kate Olivera sur le National Catholic Register :

    Les évêques signalent 95 attaques contre des églises catholiques aux États-Unis depuis mai 2020

    Les incidents comprennent des incendies criminels, la destruction de statues et la défiguration de bâtiments d'église et de pierres tombales avec des croix gammées et un langage anticatholique.



    13 septembre 2021

    Au moins 95 incidents de vandalisme sur des églises catholiques ont été signalés à travers les États-Unis depuis mai 2020, selon un rapport du Comité pour la liberté religieuse de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.

    Les incidents comprennent des incendies criminels, la destruction de statues et la défiguration de bâtiments d'église et de pierres tombales avec des croix gammées et des propos anticatholiques. 

    "Que ceux qui ont commis ces actes soient des individus perturbés appelant à l'aide ou des agents de la haine cherchant à intimider, ces attaques sont les signes d'une société qui a besoin de guérison", ont écrit l'archevêque Thomas Wenski de Maimi, président du comité de l'USCCB sur la liberté religieuse, et l'archevêque Paul Coakley d'Oklahoma City, président du comité de l'USCCB sur la justice domestique et le développement humain, dans une déclaration publiée en juillet 2020. 

    "Dans ces incidents où les actions humaines sont claires, les motivations ne le sont toujours pas. Alors que nous nous efforçons de comprendre la destruction de ces symboles sacrés d'amour et de dévotion désintéressés, nous prions pour ceux qui en sont responsables et nous restons vigilants pour éviter que cela ne se reproduise", ont écrit les évêques. 

    Le dernier incident inclus dans le rapport a eu lieu le 5 septembre. Des vandales ont graffité une porte et deux panneaux dans une église catholique à Louisville, Colorado, à environ 30 km au nord-ouest de Denver.

    Des incidents se sont produits dans 29 États.

    Le rapport mentionne 12 incidents en Californie depuis mai 2020, dont la dégradation et le retrait d'une statue de St Junipero Serra en octobre 2020 et un incendie criminel en juillet 2020 qui a détruit des parties d'une église de mission vieille de 249 ans à San Gabriel.  

    Le rapport cite également 14 incidents à New York, dont des graffitis anti-catholiques et anti-police sur l'extérieur de la cathédrale St. Patrick en janvier. 

    Dans certains cas, les diocèses ont demandé un renforcement de la sécurité suite à des actes de vandalisme.  

    Le diocèse de Brooklyn a demandé une présence policière accrue en mai, après deux incidents de vandalisme sur des propriétés d'église en trois jours. Une statue représentant la Sainte Mère tenant l'enfant Jésus a été découverte vandalisée à l'extérieur des bureaux administratifs du diocèse, avec le Christ décapité. Un crucifix exposé à l'extérieur d'une paroisse a également été retrouvé renversé, et un drapeau américain à l'extérieur du presbytère a été brûlé. Les deux incidents ont fait l'objet d'une enquête en tant que crimes haineux potentiels. 

    "Nous sommes très préoccupés par l'existence d'une tendance aux crimes haineux contre les catholiques", a déclaré Mgr Anthony Hernandez, le modérateur de la curie du diocèse, dans une déclaration à la suite des attaques. 

    "Notre nation se trouve à une heure extraordinaire de conflit culturel", ont écrit les archevêques Wenski et Coakley. 

    "La voie à suivre doit passer par la compassion et la compréhension pratiquées et enseignées par Jésus et sa Sainte Mère. Contemplons, plutôt que de détruire, les images de ces exemples de l'amour de Dieu. En suivant l'exemple de Notre Seigneur, nous répondons à la confusion par la compréhension et à la haine par l'amour."

  • Des Etats-Unis à l'Europe : tous unis contre la vie et le famille

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    De Mauro Faverzani sur le site de Correspondance européenne :

    Tous contre la vie et la famille aux États-Unis et en Europe

    Davantage d’avortements aux Etats-Unis, l’Italie parie sur l’euthanasie et au sein de l’UE, fait son apparition une liste noire.

    Partons d’une constatation, une tragique constatation. Les avortements aux Etats-Unis, en 2019, ont vu leur nombre augmenter de 2,3% par rapport à l’année précédente. C’est ce que révèle un rapport mis au point par le Charlotte Lozier Pro-Life Institute. Le document montre les statistiques de 39 Etats américains et bien que manquent des données relatives aux 11 derniers Etats, les chiffres indiquent malheureusement une tendance constante à la hausse non seulement par rapport à 2018 mais aussi par rapport à 2017. Le taux d’avortement a augmente – dans 21 des 39 Etats pris en considération, en particulier dans l’Illinois, en Géorgie, au Texas et en Floride – et a diminué dans 17 autres, in primis le Missouri, le Tennessee et le West Virginia.

    Les lois plus permissives en la matière adoptées à partir de 2018 ne sont guère porteuses d’espoir et préparent des pourcentages encore plus lourds en termes de vies brises dès le sein maternel. Pour ne pas parler des avortements chimiques, eux aussi en hausse, de 41% en 2018 et de 44% en 2019, des chiffres qui ne peuvent qu’avoir empiré avec la pandémie.
    C`est notamment pour cette raison que S.Exc. Mgr Salvatore Cordileone, Archevêque métropolitain de San Francisco, dans un article paru le 5 septembre dernier dans les colonnes du Washington Post, a demandé à ce que soit affronté avec urgence la question de l’excommunication des partisans de l’avortement à savoir « d’un grand mal moral » parmi lesquels il place également les hommes politiques qui se sont exprimés contre la récente loi en faveur de la vie adoptée au Texas, tels que le Président Biden et la Présidente de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi, qui se professent tous deux catholiques en paroles mais pas dans les faits. Mgr Cordileone a fait remarquer que le Texas a investi 100 millions d’USD pour financer les centres de grossesse, des agences d’adoption et de maisons de maternité, fournissant d’abord et avant tout des consultations gratuites à quiconque désire avoir des enfants, des aides à la parentalité et à la formation au travail afin de garantir aux jeunes couples un revenu convenable pour les couts d’une famille. « La réponse aux grossesses en crise n’est pas la violence mais l’amour tant pour la mère que pour l’enfant » a déclaré l’Archevêque.

    Alors qu’aux Etats-Unis se combat une bataille passionnée pour la vie, le système médiatique poursuit sa campagne tenace sur le front opposé, ainsi que l’a confirmé l’attribution du Lion d’or du Festival de Venise au film français L’événement, dont l’héroïne est une jeune femme qui a avorté, préférant sa carrière à la grossesse. Le film a pour toile de fond la France du début des années 70, dans laquelle l’avortement était encore illégal sans que pour autant cela ait arrêté cette femme, cette mère, applaudie dans le film pour son choix, tuant de manière clandestine la créature vivante existant dans son sein, comme si en cela se trouvait qui sait quelle affirmation de droits ou qui sait quelle noblesse morale et non une prétention d’opportunité ayant couté la vie à son enfant. Quel mérite y a-t-il en cela ? Malgré cela, le 78ème Festival international du cinéma de Venise a exalté, soutenu et promu les faits et gestes de son “héros”. Un prix qui dégouline du sang versé par tous les petits innocents sacrifiés sur l’autel de la carrière et de l’égoïsme.

    Du reste, les chroniques attestent que le tournant en faveur de l’avortement de l’Italie n’a pas été récemment certifié par les événements médiatiques mais aussi par des choix politiques o combien outrageux. La détermination avec laquelle le Ministre de la Santé, Roberto Speranza, a déclaré vouloir accélérer la légalisation de l’euthanasie en constitue un triste exemple. Il veut le faire en bâillonnant totalement le Parlement et sans impliquer la Conférence Etat-Régions sous prétexte d’appliquer la décision de la Cour constitutionnelle 242/19 relative au suicide assisté, décision par ailleurs absolument non contraignante.

    D’où vient donc tant de fougue, tant de fureur dans la promotion au niveau planétaire d’une culture de mort ? Un indice peut arriver d’un intéressant reportage publié en juin dernier par l’Agence InfoCatólica. Selon l’enquête en question, l’EPF, le forum parlementaire européen pour les « droits sexuels et reproductifs » aurait lancé une action politique féroce visant à discréditer d’importantes organisations catholiques, coupables d’être en faveur de la vie, de la famille et opposées à la théorie du genre.

    Voici quelques trois mois en arrière, l’EPF a présenté un rapport intitulé : « La pointe de l’iceberg : des financeurs religieux extrémistes contre les droits fondamentaux relatifs à la sexualité et à la santé reproductive en Europe 2009-2018 ». Impossible d’imaginer un titre plus clair que celui-ci, en tenant compte surtout du fait que le texte est paru peu de jours avant le vote relatif au Rapport Matić bien connu et dans le but évident d’en conditionner le sort… On notera que le fait d’avoir une opinion simplement différente sur des thèmes à caractères clairement moraux comporte une condamnation immédiate pour extrémisme. Dans son document, l’EPF indique par exemple que « le cadre émergent est celui d’une communauté transnationale d’extrémistes religieux et d’acteurs d’extrême-droite qui prennent des décisions stratégiques de financement au-delà des frontières nationales ». Suit une longue liste, sorte de liste noire de sigles, tous fichés, mais sans qu’aucune preuve de ce qui est avancé ne soit fournie – pas plus qu’elle ne pourrait l’être – en ce qui concerne des activités illégitimes ou illicites. D’où des critiques pleuvant sur l’Eglise catholique, le Saint-Siège, certains Cardinaux européens, la COMECE – Commission des Conférences épiscopales de l’Union européenne – mais aussi contre des associations dotées d’un « poids financier » dont les Cavaliers de Colomb américains et la Fondation française Jérôme Lejeune, ainsi que de simples particuliers.

    Paradoxalement, indique InfoCatólica, qui montre du doigt l’EPF, ce dernier résulte être soutenu par des organisations milliardaires telles que la Fondation Bill et Melinda Gates, l’International Planned Parenthood Federation, la Commission européenne, l’Open Society Foundation de George Soros, le Wallace Global Fund, la Fondation MacArthur, la Summit Foundation et la Fondation Hewlett, noms tristement célèbres et rangés dans la bataille contre la vie et la famille.

  • Un sexe "neutre" pour les enfants lors de leur inscription dans les écoles

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    De  sur sputniknews.com :

    En Belgique, un sexe «neutre» serait prévu pour les enfants lors de leur inscription dans les écoles

    La Belgique envisage de permettre dès le mois de septembre aux parents de cocher la case «neutre» en inscrivant leurs enfants dans les écoles secondaires. Une initiative qui intervient alors que le pays songe depuis longtemps à reconnaître officiellement un troisième sexe.

    Les parents pourront choisir dès le mois de septembre «sexe neutre» lors de l'inscription des enfants dans les écoles secondaires de Belgique, rapportent La Dernière Heure et le Telegraph.

    Ceux de 11 ans seront regroupés en trois genres (masculin, féminin et neutre) dans la première phase de ce plan qui devrait conduire à une reconception des toilettes, des vestiaires et des cours de sport.

    Cette initiative reflète la volonté de la ministre belge de l’Éducation, Caroline Désir, de lutter contre l’homophobie et la transphobie en plus de garantir une meilleure inclusion des élèves et familles LGBTQIA+.

    «L'actualité récente inclut malheureusement plusieurs situations délicates de harcèlement d'enfants ou d'adolescents transgenres dans les écoles», a-t-elle déclaré.

    Elle a également souligné l’importance de mettre en œuvre des ressources «sérieuses» pour que ces enfants puissent être «soutenus, entendus et reconnus».

    Parmi celles-ci figurent notamment des vidéos mettant l'accent sur les images positives des transgenres projetées dans les écoles francophones du primaire, du secondaire et des rencontres avec des représentants de groupes homosexuels et transgenres.

    Une question abordée depuis longtemps

    La question de l’enregistrement administratif des personnes transgenres a été abordée en 2018 par l’exécutif belge. Ces personnes ont obtenu le droit de changer officiellement leur sexe à l’état civil, sans conditions médicales bien qu’auparavant la preuve d’une opération génitale ait été obligatoire.

    La Cour constitutionnelle a partiellement annulé cette loi par la suite, la trouvant discriminatoire car manquant de choix pour les personnes non binaire.

    En octobre, Petra de Sutter, femme transgenre, est devenue la première en Europe à être nommée vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques au sein du nouveau gouvernement belge.

    Les LGBTphobies françaises

    La lutte contre les LGBTphobies n’est pas seulement une priorité en Belgique où entre 1 et 3% des adultes et jusqu'à 75.000 enfants sont transgenres, selon les estimations des groupes LGBT citées par le quotidien, mais aussi dans d’autres pays européens comme la France.

    Selon une enquête de l’Ifop réalisée en avril 2019 pour la Fondation Jasmin Roy, l’observatoire LGBT+ de la Fondation Jean Jaurès et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), 20% des personnes LGBT+ interrogées indiquent avoir subi des injures ou des menaces verbales, 13% une ou plusieurs agressions physiques.

    De plus, 68% ont fait l’objet d’intimidation, de menaces ou de commentaires blessants ou désobligeants en lien avec leur orientation sexuelle et/ou leur identité de genre en milieu scolaire.

    Pour y contrer, plusieurs universités permettent à ces personnes de remplir un formulaire en ligne de demande d’utilisation d’un prénom d’usage dans les documents de scolarité, tout en organisant des campagnes de sensibilisation, des tables-rondes animées et des cycles d’événements.

  • "L'avortement: c'est plus qu'un problème, c'est un meurtre"; la conférence de presse du pape lors du vol de retour de Slovaquie

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    De Vatican News (traduction de travail) :

    Conférence de presse du Pape François : l'Église est proche et compatissante, pas politique

    S'adressant aux journalistes sur son vol de retour de Slovaquie, François a évoqué le dialogue avec les autorités hongroises, l'antisémitisme et les vaccins, ainsi que la question de l’accès à la communion pour les politiciens qui approuvent les lois sur l'avortement.

    «L'avortement est un meurtre» : le Pape a répété que l'Église ne change pas de position, tout en remarquant que «chaque fois que les évêques n’ont pas traité un problème en tant que pasteurs, ils ont pris parti pour le côté politique». C'est ce qu'a déclaré le Pape François en s'adressant aux journalistes sur le vol Bratislava-Rome, au terme de son voyage à Budapest et en Slovaquie.

    Voici une traduction intégrale de son échange avec les journalistes :

    Istávan Károly Kuzmányi (Magiar Kurir) :

    Saint-Père, merci pour votre visite à Budapest où vous avez cité le cardinal Mindszenty qui avait dit: «S'il y a un million de Hongrois qui prient, je n'ai pas peur de l'avenir...». Pourquoi avez-vous décidé de participer après 21 ans au Congrès eucharistique de Budapest et comment voyez-vous le christianisme en Europe ?

    Certains ont mal vu la visite à Budapest, c'était prévu comme ça, mais j'ai promis à votre Président de voir si je peux revenir l'année prochaine ou la suivante. Il y a tellement de valeurs des Hongrois, j'ai été frappé par le sens de l'œcuménisme avec une grande, grande profondeur.

    De manière générale, l'Europe - je le dis toujours - doit reprendre les rêves de ses pères fondateurs. L'Union européenne n'est pas une réunion pour faire des choses, il y a un esprit derrière l'UE dont Schuman, Adenauer, De Gasperi ont rêvé. Il y a un risque qu'elle ne soit qu'un bureau de gestion, et ce n'est pas bon, elle doit aller jusqu'à la mystique, chercher les racines de l'Europe et les faire avancer. Et tous les pays doivent aller de l'avant. Il est vrai que certains intérêts, peut-être pas européens, tentent d'utiliser l'Union européenne à des fins de colonisation idéologique, et ce n'est pas bon.

    J'étais avec vous l'année dernière en Transylvanie, cette messe était magnifique. (ndr : en 2019, lors de sa visite en Roumanie, le Pape avait célébré une messe à Sumuleu-Ciuc, dans l’ouest du pays, en présence de nombreux catholiques de la minorité hongroise et de pèlerins venus directement de Hongrie).

    Bohumil Petrik (Dennik Standard) :

    La vaccination a divisé les chrétiens en Slovaquie. Vous dites que c'est un acte d'amour de vacciner, mais il y a eu différentes approches dans les diocèses. Comment pouvons-nous nous réconcilier sur cette question ?

    C'est un peu étrange car l'humanité a une histoire d'amitié avec les vaccins : rougeole, polio... peut-être que cette virulence est due à l'incertitude, pas seulement de la pandémie. Il y a la diversité des vaccins et aussi la réputation de certains vaccins qui sont un peu plus que de l'eau distillée, et cela a créé une crainte. Il y en a d'autres qui disent que c'est un danger parce qu'ils disent qu'avec le vaccin on reçoit le virus en soi.

    Même dans le collège des cardinaux, il y a des négationnistes, et l'un d'entre eux, le pauvre, est hospitalisé avec le virus. L'ironie de la vie. Je ne peux pas bien l'expliquer… Certains disent que les vaccins ne sont pas suffisamment testés. Il faut que ce soit clair: tout le monde au Vatican est vacciné, à l'exception d'un petit groupe qui fait l'objet d'une étude pour l'aider.

    Daniel Verdú Palai (El Pais) :

    Dimanche matin, vous avez eu une réunion avec Orban et vous pouvez comprendre certaines des différences. Nous avons voulu savoir comment s'est déroulée la rencontre, s'ils ont abordé la question des migrants et ce qu'il pense des lois sur les homosexuels qu'il a promulguées.

    J'ai reçu une visite, le président est venu me voir, il a eu cette courtoisie, c'est la troisième fois que je le rencontre, et il est venu avec le premier ministre et le vice-ministre. Le Président a pris la parole. Il a expliqué comment ils purifient les rivières, des choses que je ne connaissais pas. J'ai ensuite demandé quel était l'âge moyen, car je m'inquiète de l'hiver démographique.

    En Italie, l'âge moyen est de 47 ans, et je pense que c'est encore pire en Espagne, où de nombreux villages sont vides ou comptent de nombreuses personnes âgées. Comment résoudre ce problème? Le président m'a expliqué la loi dont ils disposent pour aider les jeunes couples à se marier et à avoir des enfants. C’est intéressant. C'est une loi qui est assez similaire à la loi française, mais plus développée.

    Ils m'ont expliqué cela, là ils ont ajouté quelque chose, le premier ministre et le vice-ministre sur comment était cette loi. Sur l'immigration, rien. Puis nous sommes retournés à l'écologie aussi.

    La famille, au sens de la démographie : vous pouvez voir qu'il y a de nombreux jeunes, de nombreux enfants. En Slovaquie aussi, il y a beaucoup de jeunes couples. Le défi consiste maintenant à trouver des emplois, afin qu'ils ne se mettent pas à en chercher. Mais ce sont les choses... Le président a toujours parlé, les deux ministres ont ajouté quelques données. La réunion a duré assez longtemps, environ 40 minutes.

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  • Une députée flamande dénonce la propagande LGBT dans les écoles

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    Afbeelding: de genderkoek - overzichtelijke weergave van de verschillende concepten

    La députée flamande Roosmarijn Beckers (Vlaams Belang) estime qu'il n'y a pas de place à l'école pour "De Genderkoek" du groupe de défense des LGBT Çavaria. Le parti y voit une forme de "militantisme de gauche" truffé d'inexactitudes scientifiques.

    Çavaria donne quelque 70 ateliers par an dans l'enseignement primaire, secondaire et supérieur. Au cours des cinq dernières années, l'organisation a reçu un total de 357 000 euros de subventions du département de l'éducation. Selon le ministre de l'éducation Ben Weyts (N-VA), l'association indique que son matériel didactique est passé par tout un processus de développement : "Ceci en collaboration avec des représentants de l'enseignement descendant, diverses organisations d'expertise flamandes et internationales fiables (par exemple Sensoa) ainsi que le monde académique." Le ministre a également indiqué que l'inspection de l'éducation n'émettra pas d'avis sur le matériel didactique individuel tant qu'il ne va pas à l'encontre des niveaux de réussite finaux.

    Scientifiquement incorrect

    Le Vlaams Belang estime que Çavaria diffuse de la désinformation avec De Genderkoek. "Par exemple, la figure du biscuit nous dit qu'il y a plus de deux genres biologiques, ce qui est en fait scientifiquement incorrect. Il est également affirmé à tort que le genre, l'identité de genre, l'expression de genre et l'attirance sexuelle sont complètement indépendants les uns des autres", a déclaré Mme Beckers.

    "Activisme basé sur le genre"

    "De telles théories, comme celle sur laquelle se base le Cookie des genres, ne peuvent certainement pas être enseignées en tant que science. Les enfants doivent apprendre à traiter humainement les personnes ayant une orientation différente ou qui luttent avec leur identité", a poursuivi le député flamand. "Mais cette tolérance ne doit pas se faire au détriment de la réalité scientifique. Le Gendercake semble surtout un symptôme du mouvement de balancier vers une forme d'activisme de gauche." Le Vlaams Belang ne laisse également aucun doute sur le fait que, selon lui, il n'y a pas de place pour "l'activisme fondé sur le sexe" à l'école.

    "De nombreux parents sont très inquiets de l'éducation sexuelle que leurs enfants reçoivent à l'école et se demandent à juste titre si ce n'est pas un message à coloration idéologique qui est imposé à leurs enfants. Les parents soulignent également, à juste titre, la liberté dont ils disposent pour éduquer leurs enfants selon l'éthique de leur choix", a conclu Mme Beckers.

  • La 'barbarie du déchiquetage' des poussins peut être montrée, critiquée et criminalisée, mais pas celle du 'déchiquetage' des bébés à naître

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    De Thomas Maria Renz, évêque auxiliaire, diocèse de Rottenburg-Stuttgart :

    source : kath.net/news

    14 septembre 2021

    « La 'barbarie du déchiquetage' des poussins peut être montrée, critiquée et criminalisée, mais pas l'autre, celle de 'déchiqueter' les bébés à naître. Comme c'est irrationnel ! » Contribution de l'évêque auxiliaire Thomas Maria Renz

    Stuttgart (kath.net/pl) Cet appel radio m'a récemment incité à m'asseoir et à prêter attention au volant d'une voiture. Un cerf circulait sur une section de l'autoroute, le modérateur a donc demandé aux conducteurs de conduire particulièrement prudemment dans cette zone. Avant-hier, j'ai été pris dans un embouteillage à Rottenburg près du Neckar, car juste devant moi, trois jeunes cygnes à plumes grises, peu impressionnés par les gens autour d'eux, voulaient traverser la rue à un rythme tranquille. Et tous les conducteurs ont naturellement fait preuve de patience. Il est extrêmement étonnant à quel point les gens deviennent attentifs et prudents dans la rue dès que des animaux s'y déplacent. Plus ils sont petits, vulnérables et sans défense, plus les gens sont sensibles et attentifs à eux : lors des migrations de crapauds, de familles de canards,

    La vue du faible en danger réveille l'instinct protecteur de beaucoup et plus les animaux menacés sont petits, plus l'effet de pitié est grand. En 2020, plus de 40 millions de poussins mâles ont été déchiquetés ou gazés en Allemagne parce qu'ils n'étaient pas économiquement rentables. Pendant longtemps, cela n'a pas seulement été une épine dans le pied des militants des droits des animaux. En 2019, le Tribunal administratif fédéral a jugé que les questions de bien-être animal l'emportaient sur les intérêts économiques et a déclaré que la « barbarie du déchiquetage » (FAZ) n'était autorisée que pour une période transitoire ; Selon le ministre fédéral de l'Agriculture, cela devrait enfin être terminé en 2022.

    Cependant, il est complètement fou et irrationnel que des photos de poussins déchiquetés ou gazés puissent être publiées sans plus attendre, mais pas des photos d'embryons humains déchiquetés ou démembrés après un avortement par aspiration. Alors que l'une est délibérément destinée à avoir un effet dissuasif, l'autre contredit le politiquement correct commun et est absolument désapprouvée, bien que les deux photos ne montrent rien d'autre que la réalité nue et sans fioritures. Une réalité peut être montrée, l'autre non, bien que les deux fois nous ayons affaire à des créatures impuissantes, minuscules et sans défense. Une « barbarie du déchiquetage » peut être montrée, critiquée et criminalisée, mais pas l'autre. Et encore plus fou et irrationnel pour moi c'est qu'une grande partie de la population est visiblement prête

    C'est là que l'endoctrinement idéologique de plusieurs décennies selon lequel l'avortement n'est qu'une affaire de femmes et que la décision à ce sujet doit être subordonnée au droit de la femme à l'autodétermination déploie son plein effet. Le fait que le droit de l'un à l'autodétermination s'achève au plus tard lorsque le droit d'exister de l'autre ne semble pas pouvoir conquérir la majorité dans notre société aujourd'hui. Une idéologie aussi inhumaine, selon laquelle même le Parlement européen a récemment classé la majorité des « avortements comme un droit de l'homme », se reflète malheureusement aussi dans la plupart des programmes des partis qui seront probablement représentés au prochain Bundestag.

    Alors que le SPD, le FDP, le GRÜNEN et le LINKE réclament plus ou moins sans vergogne l'abolition des §§ 218 et 219 StGB et veulent faire de l'avortement un soin médical de base tout à fait normal comme l'appendicectomie et ainsi les dépénaliser (« le nécessaire professionnel la formation car elle doit faire partie des études de médecine »), le programme électoral de la CDU/CSU est tout bonnement muet sur ce sujet important. Seule l'AfD parle dans son programme électoral d'une « culture d'accueil pour les enfants » et que « les enfants à naître ont droit à la vie ». Au moins sur ce point, l'AfD semble avoir repris la position précédente des partis de l'Union, qui ne vaut pas une ligne dans son manifeste électoral de 139 pages. Ironiquement la CDU/CSU,

    Pour les bébés à naître, selon les coalitions et les alliances gouvernementales qui se dessinent après l'élection fédérale, le pire est à craindre. Mais qui pourrait en toute bonne conscience le décrire comme un progrès dans l'humanité, dans l'humanité, quand le ventre de sa mère devient l'endroit le plus insalubre et dangereux pour les plus faibles et les plus vulnérables de notre propre espèce ? Le rejet strict de l'infanticide prénatal fait partie de l'ADN chrétien depuis l'origine et n'est donc pas négociable. Déjà dans la Didache (doctrine des douze apôtres), l'un des premiers témoignages écrits sur la vie des chrétiens dès le 1er siècle, il est dit : « Il ne faut pas tuer l'enfant en avortant ou tuer le nouveau-né ».

    Ce oui inconditionnel au droit à la vie de toute personne, y compris les handicapés et les malades, est incontesté pour les chrétiens depuis 2000 ans. Mais parce qu'aujourd'hui ce n'est plus une évidence même au sein des églises qui se réfèrent à Jésus-Christ et en même temps semble dispensable pour les partis qui ont encore le "C" dans leur nom, un fort est nécessaire au moins une fois par an engagement envers le droit à la vie de l'enfant à naître. Quiconque peut prendre le temps, qui a le courage et qui veut faire quelque chose d'innovant pour une culture de la vie aura l'occasion de le faire samedi à Berlin. Pendant la « Marche pour la vie », les croyants en Christ peuvent voter avec leurs pieds ce qu'ils défendent,

    Une autre possibilité de ne pas simplement accepter tacitement l'injustice du cent mille infanticide dans l'utérus, qui crie au ciel, est la pétition "Pas d'avortement jusqu'à la naissance" au prochain Bundestag allemand, auquel seulement 35 000 personnes ont adhéré actuellement (www.1000plus .net) . Dans un pays de 83 millions d'habitants, au moins 100 000 devraient être trouvés et motivés pour soutenir une telle pétition : au moins un adulte par enfant avorté par an dans notre pays ! Il est temps que les chrétiens montrent le drapeau que la protection de la vie humaine ne doit pas être une option et que chacun a le droit à la vie à chaque étape de sa vie. Dans un monde éclairé, le conte des vieilles femmes doit enfin être rangé, un avortement ne concerne pas la vie humaine, mais seulement un « tissu de grossesse » ou un « tas de cellules » qui est brièvement retiré. Pourquoi ne serait-il pas possible chez l'homme ce qui va de soi chez l'animal : que la vue du plus faible en danger éveille l'instinct protecteur de beaucoup et que l'effet de pitié soit d'autant plus grand que les créatures menacées sont petites ?

    Évêque auxiliaire Thomas Maria Renz
    Diocèse Rottenburg-Stuttgart

  • Chine : "pucer" les écoliers pour mieux les surveiller

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    Du site du Point.fr :

    Chine : des élèves de primaire surveillés grâce à une puce électronique

    Ce nouveau dispositif, mis en place dans une école de la ville de Zhuhai, permet de renforcer la sécurité des élèves, explique « Courrier international ».

    C’est un système de surveillance qui pourrait bien devenir la norme dans les établissements scolaires chinois. Comme le rapporte le journal Zhuhai Tequ Bao, dans un article repéré par Courrier international, une école primaire de la ville de Zhuhai, dans le sud-est de la Chine, a mis en place un système de puce électronique intégrée dans le col de chemise des élèves afin de surveiller leurs faits et gestes. Cette innovation permet notamment aux élèves d’accéder à leur classe sans avoir à scanner leur carte ou leur visage, avec un système de reconnaissance faciale.

    Selon Yan Wengui, le directeur de l’école ce nouveau sytème de surveillance paraissait nécessaire tout simplement parce qu’il avait détecté avant sa mise en place « certaines failles de la gestion scolaire », explique-t-il au journal local. Cette puce électronique permet notamment de collecter des informations concernant la trajectoire des élèves ou le temps qu’ils passent dans les différentes zones de l’établissement scolaire.

    Un dispositif qui renforce la sécurité des enfants

    Ces données sont ensuite transférées sur une plateforme d’information qui est à disposition de la direction de l’école, des professeurs mais aussi des parents d’élèves. Une manœuvre qui permet, selon Yan Wengui, de renforcer la sécurité des enfants. En effet, en cas de repérage d’une zone dangereuse ou d’un trajet inhabituel, le système envoie directement une alerte aux parents, aux enseignants et à la direction de l’école pour les avertir d’une situation à risques.

  • Le catholicisme : en perte de vitesse ?

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    De rfi  (Romain Auzouy) :

    Le catholicisme est-il en perte de vitesse ?

    13/09/2021
    Isabelle de Gaulmyn, rédactrice chef du journal la Croix, auteure ne nombreux livres, entre autres, « Les cathos n’ont pas dit leur dernier mot » éditions Bayard

    Guillaume Cuchet, professeur d’histoire contemporaine à l’université  Paris Est-Créteil, auteur de nombreux livres, entre autres,  « Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France » septembre 2021

    Père Cédric Burgun, prêtre du diocèse de Metz, vice-doyen de la Faculté de droit canonique de l’institut catholique Paris,  auteur du livre « Prêtres, envers et malgré tout » éditions du Cerf

    Pour écouter, cliquer sur ce lien : https://aod-rfi.akamaized.net/rfi/francais/audio/magazines/r260/debat_du_jour_20210913.mp3?dl=1

  • C'est comme si le Lion d'or du festival de Venise avait été remporté par Planned Parenthood...

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    De Vincenzo Sansonetti sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le Lion d'or récompense le battage abortiste

    13-09-2021

    "J'ai cette maladie qui transforme en un instant une femme en femme au foyer". La "maladie" est la grossesse et la phrase est prononcée par la jeune protagoniste du film L'évenement, qui a reçu le Lion d'or au festival de Venise. "Guérir", c'est-à-dire avorter. Une aide pour ceux qui veulent aujourd'hui imposer l'avortement comme un droit universel.

    Les critiques de cinéma les plus honnêtes reconnaissent que la victoire du film de la quasi débutante Audrey Diwan, adapté du roman autobiographique du même nom de l'écrivain transalpin Annie Ernaux (aujourd'hui âgée de 81 ans), a été une véritable surprise. D'autres films étaient nominés pour le Lion d'or, notamment de belles histoires de Paolo Sorrentino (È stato la mano di Dio) et Mario Martone (Qui rido io). Le jury a choisi de récompenser la Française d'origine libanaise de quarante ans, qui en est à son deuxième long métrage, davantage pour ses mérites artistiques reconnus (l'histoire est sèche, intense, mais dans certaines scènes trop explicites et brutales) que parce que son film est politiquement et culturellement correct, absolument conforme à l'idéologie abortive dominante qui revient faire un tour de façon obsessionnelle, même si l'interruption volontaire de grossesse n'est plus considérée comme un crime quasiment partout.

    Qu'y a-t-il de nouveau ? Il existe un désir de transformer l'avortement d'une "nécessité douloureuse" (comme on l'appelait autrefois de manière hypocrite) en un droit qui doit être universellement reconnu. A tout prix. Sans "si" ni "mais". Ayant jeté le masque, il n'y a plus de place pour aider et accompagner les femmes confrontées à une grossesse non désirée, peut-être pour des raisons économiques, autrement que par la suppression de la vie qu'elles portent. Voilà. Le grand absent reste, comme toujours, l'enfant à naître, la créature la plus sans défense. Avec son droit sacro-saint de venir au monde. La seule chose qui compte est la liberté de la femme de "décider de son propre corps et de son propre avenir", afin de "ne pas renoncer à ses rêves". C'est le leitmotiv de 'L'évenement'. En bref, un film, défini comme "une histoire qui vous laisse sans souffle", ce qui est commode. Et cela fonctionne parfaitement pour une certaine propagande agressive super-avortement : c'est comme si le Lion d'or avait été remporté par Planned Parenthood, l'association qui est le siège mondial de l'"usine à anges".

    Le film est une description brute et minutieuse de l'histoire personnelle tourmentée d'Anne (Annie Ernaux). Brillante étudiante en littérature à l'université, elle tombe enceinte à l'âge de 23 ans. En 1963, l'avortement volontaire est encore illégal en France (il ne le sera plus en 1975, date à laquelle il sera dépénalisé) et la jeune fille, issue d'un milieu prolétaire et déterminée à émerger dans la société, doit donc choisir : soit un enfant non désiré, soit un avortement clandestin. Elle n'a pas de doutes, elle ne peut pas se permettre une existence humble et banale de femme au foyer et a d'autres ambitions dans la vie. Elle opte donc pour un avortement, avec toutes les difficultés et les dangers que cela comporte : elle doit le faire en secret et sans risquer de tomber sur une faiseuse d'anges. Mais elle est déterminée à aller jusqu'au bout, car elle se sent privée de la "liberté de décider de son propre corps". Elle ne pose pas de question de conscience, tout ce qui lui importe est de se débarrasser de ce fardeau encombrant et inattendu, dans une société qu'elle ressent comme hostile, obscurantiste et machiste. Ce qui prévaut à la fin, comme l'écrivait une critique enthousiaste du film, "c'est le corps enfin libéré d'une femme".

    "Ce n'est pas un film sur l'avortement, mais sur la liberté des femmes", a confirmé Audrey Diwan elle-même. Reconnaissant ainsi la finalité purement idéologique du film qu'elle a écrit et réalisé. "Quand j'étais jeune, j'ai dû avorter", explique la réalisatrice, révélant avec sincérité un aspect de sa vie, "mais j'ai pu le faire légalement, à l'hôpital, en toute sécurité, sans risquer ma vie". Cela n'était pas possible pour les générations précédentes et ne l'est toujours pas aujourd'hui dans des pays comme la Pologne. Cette question est très urgente. Selon elle, "de nombreux droits acquis par les femmes au cours des dernières décennies sont à nouveau remis en question" et c'est "une façon de retirer le pouvoir aux femmes, les priver de leurs droits fait partie d'une guerre de pouvoir avec les hommes". Un argumentaire dans le plus pur style féministe, qui n'aide certainement pas à envisager le drame de l'avortement (car il le reste, aujourd'hui comme hier) de manière équilibrée et attentive aux droits de toutes les parties prenantes (les femmes, mais aussi les enfants conçus et, pourquoi pas, les pères).

    Costanza Miriano, écrivain et blogueuse catholique, avec son style piquant et ironique habituel, a commenté de manière lapidaire la décision du jury de Venise. Après avoir tenu pour acquis que, dans le climat culturel dans lequel nous vivons malheureusement, un tel film gagnerait, elle a déclaré : "Que ce film soit encensé par tous les médias est ennuyeusement prévisible, mais qu'il soit défini comme courageux est franchement ridicule". Car "il n'y a pas de sujet sur lequel la pensée unique soit plus uniforme, plus plate, plus monotone". Et c'est un "pur humour surréaliste" que de croire, comme certains l'ont fait, qu'il a été réalisé "avec le cœur, les tripes et la tête pour briser le silence sur le sujet de l'avortement". En réalité, le silence, ou plutôt la censure pure et simple, devrait être brisé sur le massacre des innocents qui a lieu chaque jour, chaque heure, chaque minute. En 2020, le Lion d'or avait été attribué au splendide Nomadland de Chloé Zhao, un authentique hymne à l'espoir. Dans le film lauréat de cette année, il n'y a aucune trace d'espoir.

  • L'avortement n'est pas un droit humain

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    De Kath.Net/News :

    Évêques allemands : "L'avortement n'est PAS un droit humain !"

    10 septembre 2021

    March for Life 2021 - Bätzing publie une déclaration de soutien - "En tant qu'Église catholique, nous nous opposons donc catégoriquement à l'opinion du Parlement européen selon laquelle l'avortement des enfants à naître est un droit humain".

    Samedi prochain (18 septembre 2021), comme les années précédentes, la Marche pour la vie aura lieu à Berlin. Le Bundesverband Lebensrecht e. V. appellera à la protection de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle.

    Le président de la Conférence épiscopale allemande, l'évêque Dr. Georg Bätzing, rappelle dans une salutation écrite les effets douloureux de la pandémie de Corona sur les futures mères et les parents. Avant tout, a-t-il dit, la nouvelle est alarmante : le verrouillage de Corona a massivement aggravé la violence dans les familles, en particulier envers les femmes et les enfants : "Notre pays a donc besoin de mesures efficaces pour protéger les femmes et les femmes enceintes contre l'exploitation et la violence. Je considère qu'il est particulièrement urgent de mettre en œuvre rapidement de telles initiatives. Car l'engagement en faveur de l'intégrité physique et mentale, de leur dignité et de leurs droits, est un élément central de notre engagement en faveur de la protection de la dignité personnelle de tous les êtres humains", a déclaré Mgr Bätzing.

    Il souligne la conviction que tous les êtres humains ont droit à la même dignité inviolable, qui "doit également s'appliquer avec le même sérieux et sans compromis à la vie des enfants à naître" : "En tant qu'Église catholique, nous nous opposons donc catégoriquement à l'avis du Parlement européen selon lequel l'avortement des enfants à naître constitue un droit de l'homme. Une demande politique en ce sens ne rend pas justice à la tragédie et à la complexité des situations dans lesquelles les mères ont le sentiment que l'avortement de leur enfant à naître est la seule issue possible." Mgr Bätzing a ajouté : "La protection de la vie à naître et la protection des femmes enceintes sont mutuellement dépendantes. Les futures mères et les parents qui se trouvent dans une situation de détresse grave pendant la grossesse ont besoin de notre solidarité et d'offres concrètes d'aide et de soutien."