Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 214

  • Et maintenant, qui demandera pardon au cardinal Barbarin ?

    IMPRIMER

    De Nicolas Kermabon, Professeur d'Histoire du droit, agrégé des facultés de droit, sur Actu-Juridique.fr :

    Qui demandera pardon au cardinal Barbarin ?

    16/04/2021

    Dans un arrêt du 14 avril, la chambre criminelle de la Cour de cassation vient de mettre un point final à l’affaire dite « Barbarin ». Elle a rejeté le recours des plaignants au motif que l’obligation de dénoncer les atteintes sexuelles sur un mineur « a pour but de lever l’obstacle aux poursuites pouvant résulter de ce que l’âge ou la fragilité de la victime l’ont empêchée de dénoncer les faits ». Or, en l’espèce les victimes étaient en situation de saisir elles-mêmes les autorités compétentes. L’innocence du cardinal Barbarin est donc reconnue par la justice, mais le mal médiatique est fait, dénonce Nicolas Kermabon, professeur d’histoire du droit, agrégé des facultés de droit. 

    L’arrêt qui vient d’être rendu par la Cour de cassation le 14 avril dernier est le dernier épisode de « l’Affaire Barbarin » de laquelle l’ancien archevêque de Lyon sort complètement innocenté. La Cour de cassation vient en effet de rendre un arrêt rejetant le pourvoi des parties civiles et rejoignant pour l’essentiel l’argumentation des juges d’appel qui avait relaxé le 30 janvier 2020 Philippe Barbarin au sujet des accusations d’omissions de porter secours et de non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs. L’affaire judiciaire avait démarré lorsque le Cardinal Barbarin avait été accusé d’avoir « couvert » les abus pédophiles du père Preynat, prêtre condamné le 16 mars 2020 pour des agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans commises dans les années 80 et 90.

    Mais la façon dont Philippe Barbarin sort ainsi totalement blanchi de cette affaire contraste avec la violence avec laquelle il a été sali depuis plusieurs années par le « tribunal médiatique » de la bouche duquel n’est sorti que de la boue. Si l’on peut saluer la sérénité avec laquelle la réalité judiciaire a consacré l’innocence du cardinal, il faut dénoncer avec force le fantasme médiatique qui a contribué en partie à aveugler l’opinion publique.

    Réalité judiciaire

    Au milieu du « brouhaha » médiatique la justice a, il est vrai, œuvré sereinement : à l’origine, au moment où les victimes du père Preynat s’étaient manifestées pour mettre en cause l’ancien Primat des Gaules, le ministère public avait très rapidement classé sans suite les accusations d’omission de porter secours et de non-dénonciation. Le procès, reposant sur du sable, n’a eu lieu que parce que les parties civiles ont cité Philippe Barbarin devant le tribunal correctionnel en 2018. Le tribunal était certes entré en voie de condamnation mais au prix d’un raisonnement très critiquable, qui a ensuite été anéanti en appel. Entre l’arrêt de relaxe du 30 janvier 2020 et l’arrêt de la Cour de cassation du 14 avril 2021, les juges ont démontré sans doute possible l’innocence du cardinal. Pour l’essentiel, les ressorts de cette innocence se trouvent d’abord dans le fait que Philippe Barbarin ne pouvait évidemment pas se voir reprocher ne pas avoir porté secours aux victimes du père Preynat, puisqu’il n’est devenu archevêque de Lyon que près de onze ans après la commission des faits ! Mais surtout, la Cour de cassation a rejoint ce qui était au cœur de la relaxe prononcée en appel. L’ancien archevêque de Lyon ne pouvait vouloir entraver la justice en ne dénonçant pas les agissements du père Preynat, alors qu’au moment où il avait connaissance des faits, toutes les victimes étaient majeures et en état elles-mêmes de porter plainte : « La cassation n’est pas (…) encourue, dès lors que (…) la cour d’appel énonce que les victimes étaient, au moment où les faits ont été portés à la connaissance de M. Y…, en état de dénoncer elles-mêmes et que ce seul motif est de nature à justifier la relaxe ». Pouvait-on, en toute justice, reprocher au cardinal de s’être abstenu d’effectuer une démarche que les parties civiles elles-mêmes n’avaient pas accomplie ?

    Lire la suite

  • L'est du Congo menacé par l'islamisation

    IMPRIMER

    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Suisse Liechtenstein) :

    République Démocratique du Congo : Les évêques attirent l’attention sur l’islamisation de l’est du Congo

    Camp de Kanyaruchinya pour personnes déplacées à Goma.Image: Église en détresse (AED)

    La Conférence épiscopale congolaise appelle à une nouvelle stratégie de lutte contre les milices rebelles.

    Les évêques catholiques de République Démocratique du Congo déplorent plus que jamais le manque de sécurité dans l’est du pays, ravagé par des milices rebelles. « La situation de l’insécurité à l’Est est un véritable drame qui affecte tout le pays. En effet, on ne peut pas espérer le développement de ce pays tant que l’Est restera sous contrôle des prédateurs », indique le communiqué publié le 8 avril et repris par la Fondation pontificale Aide à l’Église en Détresse (AED).

    À cet égard, ils demandent aux responsables politiques de réorienter complètement la stratégie politique, militaire et humanitaire du pays afin de lutter contre la crise dans l’Est. Le document résume les résultats d’un voyage de recherche d’une délégation conjointe de la Conférence épiscopale congolaise et de l’Association des Conférences épiscopales de l’Afrique centrale (ACEAC). Le groupe s’était rendu en janvier de cette année dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

    Selon la déclaration, les interlocuteurs des Evêques ont fait aussi allusion au caractère religieux du conflit in Beni-Butembo (Nord-Kivu), notamment à « l’islamisation de la région dans une sorte de stratégie plus profonde d’influence négative sur la politique générale du pays à long terme ». Les évadés parmi les capturés des ADF (Allied Democratic Forces) ont affirmé aux évêques avoir été « contraints à adhérer à l’Islam ».

    Les Evêques attirent l’attention sur les différents types d’intérêts des agresseurs. Les assaillants »se servent des points faibles des Forces Armées régulières pour parvenir à leur but politique ou religieux : l’occupation des terres, l’exploitation illégale des ressources naturelles, l’enrichissement sans cause, l’islamisation de la région au mépris de la liberté religieuse etc. »

    Selon le communiqué, les victimes se comptent par milliers : plus de 6.000 morts à Beni depuis 2013 et plus de 2.000 à Bunia pour la seule année 2020. On compte également au moins 3 millions de déplacés et environ 7.500 personnes kidnappées.

    Les évêques déplorent en particulier l’absence de toute autorité de l’État. « La population a le sentiment d’être abandonnée. Les promesses du Gouvernement central quant au rétablissement rapide de la paix sont nombreuses, mais plusieurs sont souvent restées sans effets », expliquent-ils.

    La mission de paix de l’ONU, la MONUSCO, est accusée de passivité et même de complicité par la population, expliquent les Evêques. Sa présence suscite de plus en plus de suspicion et de scepticisme parce qu’elle n’a pas réussi à stopper les massacres, même quand cela se passe à quelques mètres de positions des forces onusiennes.

    Après des massacres sanglants de civils, l’évêque catholique de Butembo-Beni avait déjà lancé en janvier un appel à la communauté internationale pour qu’elle entende le « cri de souffrance » de son pays. Dans un message vidéo transmis à la Fondation pontificale AED, Mgr Melchisédech Sikuli Palukuavait textuellement déclaré : « J’espère qu’ici, les pauvres pourront être aidés. Nous nous sentons abandonnés face au chemin de croix que nous vivons depuis des années ».

    Depuis des années, cette région de l’est de la République Démocratique du Congo, qui est riche en ressources naturelles, est victime de rebelles originaires d’Ouganda de la milice « Allied Democratic Forces » (ADF). Et il y a encore beaucoup d’autres milices. Cela fait des années que l’armée congolaise et la MONUSCO, mission de maintien de la paix de l’ONU, ne parviennent pas à pacifier la région.

  • Vatican : des invités pas très catholiques pour la prochaine Conférence sur la Santé

    IMPRIMER

    De Jeanne Smits sur son blog :

    17 avril 2021

    Le Vatican accueillera Chelsea Clinton, le Dr Fauci, les PDG de Moderna et Pfizer et d'autres stars et milliardaires pour sa 5e conférence sur la santé

    Le Vatican a annoncé la tenue de sa cinquième conférence internationale sur la santé, intitulée « Explorer l'esprit, du corps et de l'âme », qui accueillera un grand nombre d'orateurs mondialistes et favorables à l'avortement, tels Chelsea Clinton, vice-présidente de la Fondation Clinton, qui entretient des liens étroits avec les avorteurs industriels de Planned Parenthood, les PDG des sociétés Pfizer et Moderna, qui fabriquent des vaccins au moyen de lignées de cellules obtenues à partir de fœtus avortés, le directeur des National Institutes of Health des États-Unis et le Dr Anthony Fauci, artisan du confinement et de la dictature sanitaire version US. L’événement, qui aura lieu en ligne du 6 au 8 mai, a pour principal organisateur le Conseil pontifical pour la culture sous la responsabilité du cardinal Ravasi.
     
    Mais la Cura Foundation est aussi impliquée, comme lors de conférences précédentes dans ce cycle. Si elle ne soutient pas la recherche sur les cellules souches embryonnaires sur son site, cette organisation philanthropique explique : « Nous stimulons le changement par la génomique, l'intelligence artificielle et les big data, afin de soutenir et de concrétiser la révolution de la médecine régénérative. – Nous sommes les champions des corps sains résistants aux maladies. Nous nous efforçons d'aider les gens à vivre plus longtemps, mieux et sans souffrance. »
     
    Parmi les intervenants figurent des noms aussi éminents que divers. Si les PDG de Moderna et de Pfizer sont probablement invités en tant que développeurs du vaccin anti-COVID, il faut noter que Pfizer produit et commercialise des pilules abortives. Et que le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, est entré dans le classement Forbes des milliardaires français grâce à la pandémie… On notera que le directeur du National Institute of Health (NIH), Francis Collins préconise l'utilisation de tissus fœtaux dans des projets de recherche. Le directeur de Google Health, David Feinberg s’exprimera lui aussi : au nom des projets du groupe Alphabet en matière d’intelligence artificielle et de traitement des données des patients – une activité qui a déjà suscité quelques scandales médiatiques ?
     
    Egalement invité à la conférence du Vatican : le PDG de Salesforce, Marc Benioff, ce milliardaire qui s'est offert le magazine Time en 2018 consacre également 1 % du capital, du temps de travail et des produits Salesforce à des « œuvres de charité ». « Les causes qu’il soutient sont variées : égalité homme/femme, LGBT, anti-racisme », note L’Echo, média belge. A tu et à toi avec « l’élite » mondialiste et libérale, sa société a interdit les courriels des républicains et de la campagne Trump à la suite des manifestations du 6 janvier au Capitole, et même toute interrogation à propos de l'élection américaine de 2020. Time le décrit comme « l'un des dirigeants les plus ardents » pour la défense des LGBT. 
     
  • Quand des scientifiques travaillent à la création d’embryons mi-homme mi-singe

    IMPRIMER

    De Laurent Alexandre sur Atlantico via ce blog :

    18 avril 2021

    FRANKENSTEIN, LE RETOUR ?…

    Des scientifiques travaillent à la création d’embryons mi-homme mi-singe

    Pour le groupe de chercheurs américains, chinois et espagnols qui a fait état de progrès significatifs dans la création de chimères à partir de cellules humaines, les bénéfices du projet surpassent le vertige éthique qu’il suscite. 

    Atlantico : Un groupe de chercheurs américains, chinois et espagnols a fait état de progrès significatifs dans la création de chimères homme-singe à partir de cellules humaines. Le terme chimère, d’origine mythologique, n’est pas forcément clair pour le grand public. De quoi s’agit-il exactement ?

    Dr Laurent Alexandre : Pour l’instant, nous restons à un stade pré-embryonnaire puisque les embryons ont été tués à 20 jours. Il a été injecté dans des embryons de singes des cellules souches humaines. Ces cellules se sont développées, se sont intégrées dans l’embryon de singe et ont donc modifié sa structure en le rendant chimérique.

    C’est-à-dire que cet embryon comportait à la fois des cellules de singe et des cellules humaines. On a observé que les cellules se multipliaient et que les cellules humaines communiquaient avec les cellules de singe dans cet embryon chimérique. L’expérimentation n’est pas allée jusqu’à fabriquer un animal chimérique qui aurait comporté à la fois des caractéristiques humaines et des caractéristiques simiesque pour plusieurs raisons psychologiques, éthiques, politiques.

    Si on obtenait un animal intermédiaire entre les capacités intellectuelles de l’homme et celles du singe, qu’en ferait-on ? Quelle serait sa place future ? Dans une prison ? Dans une maison ? Dans un laboratoire ? Dans un zoo ?

    Que ferait-on d’hommes ayant une intelligence intermédiaire entre le singe et l’homme ? Que ferait-on de cet animal qui serait l’équivalent d’un handicapé grave sur le plan intellectuel, qui, probablement, n’aurait pas le langage, ou aurait du mal à l’acquérir, à la fois pour des raisons intellectuelles mais aussi à cause de la forme de son larynx ? Toutes ces raisons  font qu’on a limité à vingt jours la durée de vie de ces embryons chimériques. Juridiquement, à supposer que les embryons aient été réimplantés chez une femelle singe et auraient pu donner des bébés, s’ils avaient été viables, les problèmes éthiques n’auraient pas été réglés. La place d’une telle chimère dans la société n’est pas du tout claire à ce stade.

    Il est hautement probable que de telles chimères permettraient d’être des réservoirs d’organes qui ne seraient pas rejetés par les êtres humains, c’est à dire qui ne nécessiteraient pas de traitements immunosuppresseurs. Est-il licite de faire des fermes industrielles de singes humanisés avec des caractéristiques humaines pour leur prendre leurs organes à l’âge adulte ? Prendre des organes chez les animaux, ce n’est déjà pas très simple sur le plan politique et idéologique, alors le faire sur des singes qui auraient peut être des caractéristiques intellectuelles se rapprochant des êtres humains, ça pose des questions encore plus difficiles.

    En effet, ce processus chimérique ne peut pas ne pas avoir de conséquences sur le cerveau de l’animal s’il arrive à terme. Il y aurait probablement une augmentation des capacités intellectuelles par rapport aux singes ou une diminution des capacités intellectuelles par rapport à l’humain qui a donné ses cellules souches.

    Lire la suite

  • Crèches et garderies : ce n'est pas la panacée

    IMPRIMER

    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les crèches et garderies pourraient avoir un impact négatif sur le développement intellectuel

    Une publication récente par trois chercheurs de l'Université de Bologne, dont Andrea Ichino, suggère que les crèches et garderies ne sont pas la panacée.

    Cette étude confirme qu'un temps plus important passé à la crèche entre l'âge de 0 à 2 ans pour les enfants issus de familles relativement aisées réduit de manière significative les capacités cognitives et comportementales durant l'enfance et l'adolescence.

    Concernant l'intelligence, un jour supplémentaire  passé à la garderie par mois est associé à une réduction du quotient intellectuel (QI) de 0,5 %.

    Ce phénomène aurait une explication claire : la crèche réduit les interactions en face à face avec les adultes, qui sont essentielles pour le développement cérébral. Les effets sont encore plus prononcés chez les filles — qui sont capables plus tôt de bénéficier de ces interactions — et dans les familles aisées, où la qualité des interactions parents-enfants est meilleure quand elle peut prendre place. 

  • Faut-il se faire vacciner ? Un avis catholique

    IMPRIMER

    D'Arnaud Dumouch :

    2021 : Faut-il se faire vacciner ? Avis catholique

    18 avr. 2021

    2021 : Faut-il se faire vacciner ? (17 mn) Depuis quelque temps, les catholiques sont secoués et troublés par des théories eschatologiques qui se répandent sur Internet et disent que le vaccin contre la Covid serait lié à un complot eschatologique. Ce sont souvent des catholiques fervents et fidèles, des grands priants qui se disent le « petit reste fidèle ».

    Une question d’abord sanitaire : Dans cette video, je rappelle que cette question du vaccin n’est pas d’abord théologique mais sanitaire et qu’elle concerne le jugement à titre de citoyens réalistes et prudents. Diverse questions doivent être posées par chacun, avec sens critique : Ce vaccin est-il efficace ? Sans risque ? Protège-t-il les personnes âgées ou en comorbidités ? Cette maladie est-elle ce qu’en disent les médias (une sorte de peste noire) ?

    Au plan catholique, le pape est intervenu comme pasteur et a donné un avis pastoral que Benoît XVI nous demande de regarder avec bienveillance : il est faux en effet de se laisser manipuler par des « prophètes d’internet » qui désignent le pape François comme un faux prophète. Le pape nous invite donc a d’abord penser aux personnes fragiles qu’un vaccin peut protéger.

    Autre point à regarder : le choix du vaccin : il est possible d’éviter les vaccins d’ancienne génération qui ne sont pas éthiques (usage de cellules d’embryons avortés). https://www.ieb-eib.org/fr/actualite/...

  • Le latin liturgique populaire… en Afrique

    IMPRIMER

    SAM_3927.jpg

    Le latin liturgique et le chant grégorien, méprisés par les idéologues ecclésiastiques occidentaux, auraient-ils trouvé une seconde vie dans la surprenante inculturation populaire que les africains eux-mêmes leur réservent ?  Voici ce qu’on peut entendre de nos jours dans la cité de Bukavu au Kivu:

     

    stella duce i284571214496356227._szw3000h2000_.jpgFaut-il alors s’étonner que le Collège des Jésuites (« Alfajiri » plus de 2500 élèves) de cette ville congolaise ait aussi une section latine et que la devise de ce vaste établissement s’intitule « Stella Duce » en l’honneur de la Vierge Marie (Notre-Dame de la Victoire) : l’étoile qui pilote ce grand navire ancré sur la presqu’île de Nya-Lukemba ?

    JPSC

  • Les missionnaires de la miséricorde divine : une communauté en pleine expansion

    IMPRIMER

    Le deuxième dimanche de Pâques était consacré à la miséricorde divine : une occasion de mettre en lumière une jeune communauté catholique en pleine expansion : les « Missionnaires de la Miséricorde divine », à l’école de sainte Faustine. Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    SMMD-Communauté-été-2020-620x330.jpg

    « L’abbé Jean-Raphaël Dubrule est supérieur des Missionnaires de la Miséricorde divine depuis juillet 2020, succédant au fondateur, l’abbé Loiseau. Il nous parle de sa communauté en plein développement et de ses projets.

    La Nef – Comment succède-t-on à un fondateur charismatique comme l’abbé Loiseau ? Quels sont vos principaux objectifs comme supérieur ?

    Abbé Jean-Raphaël Dubrule – Succéder à l’abbé Loiseau a été bien sûr une surprise pour moi, puisque ce sont des raisons de santé qui l’ont amené à remettre sa charge de supérieur avant le premier chapitre de la communauté qui se réunira quand nous serons douze membres incorporés définitivement. L’abbé Loiseau avait été mon directeur spirituel avant que je ne rentre au séminaire, puis mon supérieur et curé depuis la fondation de la communauté en 2005. J’ai donc beaucoup reçu de lui et aussi appris à le connaître. C’est pourquoi je lui succède avec reconnaissance et dans un souci de continuité. Après le temps de la fondation, vient maintenant le temps de la stabilisation durant lequel j’ai pour objectif de développer l’assise de la communauté, tout en veillant bien sûr à sa croissance, avec le souci particulier des vocations.

    Pourriez-vous nous rappeler ce que sont les Missionnaires, leur charisme et leur vocation, et aussi où en est votre communauté (statut, implantations et accueil…) ?

    C’est la spiritualité de la miséricorde reçue, vécue et répandue qui nous caractérise et nous unit. Nos statuts demandent en effet de mettre en valeur, à travers une vie communautaire, le témoignage de la miséricorde, comme le Christ l’a révélé à sainte Faustine, de puiser cette miséricorde dans l’Eucharistie, célébrée particulièrement dans la forme extraordinaire du rite romain, dans un esprit d’enrichissement mutuel avec la forme ordinaire et de répandre cette miséricorde en vue de la nouvelle évangélisation, particulièrement envers les musulmans. C’est notamment pour cette forme de mission que le bienheureux Charles de Foucauld est notre second saint patron.
    Après s’être vu confier des apostolats dans le sud de la France, à Toulon, Marseille et Draguignan, la communauté exerce maintenant un ministère à Lyon, Strasbourg et Colmar. Pour les quelques années qui viennent, il nous faudra conforter ces derniers lieux. Le reste appartient à la Providence. Notre croissance, modeste mais régulière, nous permet cependant d’envisager l’ouverture d’autres lieux d’ici 3 ou 4 ans.
     

    Lire la suite

  • Un aspect important de la vie du Prince Philip qui a été largement passé sous silence

    IMPRIMER

    De Patricia Gooding-Williams sur le site "Daily Compass" (version anglaise de la Nuova Bussola Quotidiana) :

    Le prince qui voulait devenir un virus mortel

    17-04-2021

    Il a fondé le WWF et, pour sauver l'environnement, aurait volontiers sacrifié une partie de l'humanité, déclarant même qu'il voulait se réincarner en virus mortel. Imprégné de l'idéologie néo-malthusienne, il a hérité et promu la culture eugénique. C'est la facette moins connue du mari de la reine Elizabeth, le prince Philip d'Édimbourg, dont les funérailles ont lieu aujourd'hui.

    "Dans l'éventualité où je me réincarnerais, j'aimerais revenir sous la forme d'un virus mortel, afin de contribuer à la résolution de la surpopulation." Cette phrase du prince Philip, dont les funérailles sont célébrées aujourd'hui au château de Windsor, dans le sud de l'Angleterre, met en lumière un aspect important de sa vie qui a été largement négligé par ceux qui commémorent son long héritage après sa mort, le 9 avril 2021.

    Contrairement à certaines de ses gaffes, il ne s'agissait pas d'un de ces commentaires improvisés qui ont assailli sa réputation. Au contraire, elle exprimait une conviction profonde qui a déterminé ses engagements durant sa vie active. La citation tirée d'une interview de 1988 confiée à la Deutsche Press-Agentur se retrouve dans de nombreuses autres interviews et conférences qu'il a données sur le thème de la conservation. La sauvegarde de l'environnement était un rôle qu'il assumait avec dévouement et qu'il appelait toutes les personnes en position de pouvoir à assumer également, car par défaut, elles ont un impact direct sur le comportement de ceux qui leur sont inférieurs.

    Mais dans le cas hypothétique de sa réincarnation, le fait que le duc d'Édimbourg veuille revenir sous la forme d'un virus mortel pour "guérir" le monde de sa maladie présumée, la surpopulation, en tuant des millions de personnes, a laissé tout le monde pantois. Qui plus est, il a omis de dire si les immenses souffrances qu'il infligerait à ceux qu'il infecterait le préoccupaient un tant soit peu.

    Pourtant, le contrôle de la population, comme le suggère son commentaire, n'était pas l'objectif principal du prince Philip, il était le moyen d'atteindre une fin. La préservation d'un environnement durable est sa préoccupation et, à son avis, la croissance démographique incontrôlée est le cancer qui, s'il n'est pas traité, conduira à sa disparition. Il voyait la question de la croissance démographique incontrôlée de la même manière non sentimentale qu'il voyait la nécessité d'abattre les animaux afin de maintenir l'équilibre délicat de la durabilité naturelle. Le Prince Philip a très bien expliqué son point de vue en utilisant l'exemple du succès d'un projet des Nations Unies dans les années 1940 qui a éradiqué la malaria au Sri Lanka. "Ce que les gens ne réalisaient pas, c'est que la malaria contrôlait en fait la croissance de la population. La conséquence a été que la population a doublé en 20 ans environ. Maintenant, il faut trouver quelque chose à faire pour tous ces gens et un moyen de les nourrir."

    Lire la suite

  • Comment la "révolution woke" s'est emparée des Etats-Unis

    IMPRIMER

    De Claire Meynial (envoyée spéciale aux États-Unis) sur le site du Point via ce blog :

    Comment le « wokisme » s’est emparé de l’Amérique

    Ils veulent imposer une vision de la société fondée sur la race et le genre. Né aux États-Unis, le mouvement woke (éveillé) gagne le monde.

    15/04/2021

    Cela a commencé en 2014. Meghan Daum, essayiste, a remarqué les interpellations sur Twitter. Sur les campus, on parlait beaucoup d’agressions sexuelles. « Tout nommer ainsi pouvait nuire aux vraies victimes.En tant que femme, je voulais que nous nous percevions comme fortes, pas infantilisées. » L’éditorialiste du Los Angeles Times se rend bientôt à l’évidence : « Le second degré que j’écrivais en 2008, que tout le monde comprenait, ne passait plus. Ces conversations se sont étendues à la race, puis à d’autres sujets. » Meghan Daum réserve désormais ses idées iconoclastes à son podcast « Unspeakable » (indicible). Le podcast est devenu, pour tous les penseurs qui résistent au wokisme, terre d’asile. Ils sont de plus en plus nombreux à prendre le droit de continuer à penser.

    Être « woke » (participe passé du verbe « éveiller » que certains Afro-Américains utilisent à la place de « awake »), c’est, comme le chante, en 2008, l’artiste hip-hop Erykah Badu, être conscient des inégalités. « What if there was no niggas, Only master teacher ? (I stay woke) » : « Et si on arrêtait de traiter les gens de nègres, qu’on ne parlait d’eux qu’avec respect ? (Je fais gaffe) » L’expression « politiquement correct » était employée par les conservateurs, à la fin du XXe siècle, pour dénigrer les méthodes et le langage de gauche à l’université. Le terme « woke » est, lui, revendiqué par la gauche. En 2014, Michael Brown est tué par la police à Ferguson et Black Lives Matter prend de l’ampleur. #StayWoke est affiché sur les pancartes. Le terme est ensuite utilisé par les détracteurs des excès des « progressistes », notamment parce qu’il « annule » ceux qui s’y opposent (à la « call-out culture », celle de l’invective, succède la « cancel culture » : des interventions sont annulées, des profs et des journalistes, licenciés).

    Culture de la sécurité. Dans The Coddling of The American Mind (« Le dorlotement de l’esprit américain »), Jonathan Haidt et Greg Lukianoff exposent les facteurs qui l’ont favorisé. Les enseignants actuels sont des baby-boomers influencés par les manifestations des années 1960. Le ratio entre ceux qui se disent conservateurs et « libéraux » (de gauche) est d’un pour dix-sept (en 2016). Les étudiants, nés dans une Amérique traumatisée par des enlèvements d’enfants, ont été élevés par des « parents paranoïaques » qui les ont surprotégés. Les suicides d’adolescents des années 2010 ont accentué la culture de la « sécurité ». Dressés pour entrer dans une bonne université, ils ont multiplié les cours de chinois ou de piano au détriment du jeu sans supervision adulte, où ils apprennent à interagir et négocier. Résultat, ils pensent, à 18 ans, qu’un intervenant dont les idées les dérangent est « violent » et qu’il faut punir un étudiant qui ne pense pas comme eux, plutôt que de débattre avec lui. Ils en réfèrent à un adulte, le directeur, qui souvent fait de la « sécurité » intellectuelle une priorité. Les réseaux sociaux et les concepts de justice sociale mal maîtrisés accentuent la dérive. Greg Lukianoff est à la tête depuis 2001 de la Fondation pour les droits individuels dans l’éducation (FIRE). Depuis 2013, les étudiants estiment devoir être protégés par (et non de) la direction.

    Lire la suite

  • L'euthanasie en Belgique : quel bilan ?

    IMPRIMER

    2021_04_17_08_56_10_Greenshot.pngcliquer sur le texte pour avoir accès au PDF

  • L’Afrique, la Russie et les États-Unis contre les diktats du genre

    IMPRIMER

    De Luca Volontè sur International Family News :

    L’Afrique, la Russie et les États-Unis contre les diktats du genre

    Pleins feux sur les bonnes choses qui se passent dans le monde

    16 avril,2021

    Sur le continent noir, les chrétiens de toutes les confessions sont fermement opposés aux tentatives de néocolonialisme idéologique.

    Au Nigeria, les évêques catholiques se plaignent du fait que le gouvernement favorise l’islamisme violent, et la même chose se produit en République Démocratique du Congo.

    En Tanzanie, les Églises évangéliques protestent contre la pénétration subtile et obstinée d’un style de vie “occidental” qui inclut l’avortement, tandis que les évêques du Kenya et de l’Éthiopie ont publié un document dénonçant le caractère envahissant de l’idéologie du genre.

    Entre-temps, la énième tentative de certaines forces politiques présentes au parlement Malawite d’ouvrir la discussion sur la libéralisation de l’avortement n’a obtenu qu’un nouveau rejet de la part de la majorité.

    La vie

    La France et la Lettonie ont, de manière différente, stoppé la discussion qui voudrait ouvrir l’introduction de l’euthanasie.

    Les évêques du Mexique ont réaffirmé avec force la primauté de la défense de la vie humaine dès la conception.

    Grande mobilisation au Canada de citoyens qui s’adressent directement aux parlementaires nationaux pour demander l’abolition de la récente loi qui élargit le champ de l’euthanasie.

    En Equateur, d’excellents candidats pro-vie et pro-famille ont obtenu des résultats électoraux.

    Lors du premier tour de l’élection présidentielle péruvienne, qui s’est tenu le 11 avril, Keiko Fujimori, qui s’oppose fermement à l’avortement et à l’idéologie LGBT+, a obtenu suffisamment de voix pour pouvoir se présenter au second tour de mai.

    LGBT

    En Suisse, après l’approbation du “mariage” homosexuel, les catholiques et les évangéliques ont recueilli des signatures sur une pétition populaire demandant l’organisation d’un référendum pour l’abroger.

    Avec la signature par le président Vladimir Poutine d’une série d’amendements constitutionnels, la Russie a formellement interdit le “mariage” entre personnes de même sexe.

    Aux États-Unis d’Amérique, au moins 30 États sont en train d’interdire les diktats du transgenderisme sous différentes formes. Au Royaume-Uni, le gouvernement a interdit le retrait des expressions jugées inappropriées de l’enseignement et des débats universitaires. En soutien à Downing Street, le primat anglican, Justin Welby, a qualifié avec audace la “culture de l’annulation” de “parasite qui érode la liberté”.