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Société - Page 215

  • « Les chrétiens doivent entrer en résistance » (Rod Dreher)

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    D'Aleteia.org :

    [Vidéo] Rod Dreher : « Les chrétiens doivent entrer en résistance »

    05/06/21

    Dans son nouvel ouvrage "Résister au mensonge. Vivre en chrétiens dissidents" (Artège), l’éditorialiste américain Rod Dreher déplore l'existence d'un"totalitarisme mou" qui annihilerait tout esprit critique face à la pensée dominante et menacerait l’existence même des chrétiens.

    « En Occident aujourd’hui, les chrétiens qui n’acceptent pas les valeurs du monde font face à de grandes attaques. Je pense que nous pouvons parler de soft totalitarisme » : c’est la thèse développée par Rod Dreher dans « Résister au mensonge. Vivre en chrétiens dissidents », quatre ans après la publication de son best-seller « Le pari bénédictin », vendu à plus de 100.000 exemplaires aux États-Unis.

    Dans ce nouvel essai, l’éditorialiste conservateur appelle les chrétiens à une prise de conscience face aux périls des temps modernes, dans un monde ils seraient les « bouc-émissaires » de la nouvelle idéologie dominante. Retrouvez notre entretien en vidéo.

  • Le non ferme et catégorique des évêques chiliens au "mariage pour tous"

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    De Xavier Le Normand et Malo Tresca sur le site du journal La Croix :

    Chili : les évêques s’opposent à un « mariage pour tous » adopté en urgence

    Analyse 

    Dans un communiqué, le comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili (CECh) a condamné avec virulence, mercredi 2 juin, le projet de loi du chef de l’État, Sebastián Piñera, visant à autoriser selon une procédure d’urgence le « mariage égalitaire » pour les couples homosexuels.

    4/06/2021

    C’est un « non » ferme et catégorique. Dans un communiqué publié mercredi 2 juin, le comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili (CECh) a affirmé son opposition résolue au projet du président du pays, Sebastián Piñera, de légaliser selon une procédure d’urgence le « mariage égalitaire », c’est-à-dire l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.

    Dans un revirement par rapport à ses précédentes prises de position, le président de droite avait en effet annoncé, la veille, qu’il estimait le « temps venu » de relancer ce chantier législatif, étudié depuis plusieurs années par le parlement chilien, mais bloqué par d’influentes oppositions. « Nous devons approfondir notre compréhension de la valeur de la liberté, y compris la liberté d’aimer et de former une famille avec la personne aimée, et aussi la valeur de la dignité de toutes les relations d’amour et d’affection entre deux personnes », a publiquement justifié Sebastián Piñera.

    « Projet de Dieu »

    Exhortant les autorités à plutôt privilégier des politiques d’aide pour la population éprouvée par la pandémie de Covid-19, l’épiscopat local s’est empressé de réagir en rappelant, dans son dernier message, la doctrine de l’Église sur le sujet : « Ceux d’entre nous qui suivent Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur et sont guidés par son enseignement, ont la certitude que le mariage établi et voulu par Dieu n’est qu’entre un homme et une femme, une communion qui donne naissance à la vie et est le fondement de la famille ».

    « Ce que l’Église catholique enseigne à ce sujet est clair et bien connu : “La vocation au mariage est inscrite dans la nature même de l’homme et de la femme, tels qu’ils sont sortis de la main du Créateur” », a précisé la CECh, en citant le canon 1603 du Catéchisme de l’Église catholique. Avant de rappeler, encore, que le pape François avait ratifié cet enseignement dans son exhortation apostolique Amoris laetitia (251), en affirmant que « rien ne permet d’assimiler ou d’établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le projet de Dieu sur le mariage et la famille ».

    Dans un pays encore très majoritairement catholique, mais où la voix de l’institution est décriée – notamment sur les sujets de société – à l’aune des révélations de nombreux scandales d’abus, ce rappel de l’épiscopat chilien intervient aussi trois mois après la publication, lundi 15 mars, d’une note de la Congrégation pour la doctrine de la Foi réaffirmant l’interdiction, pour les prêtres, de bénir des unions de couples de même sexe.

    « Dignité et respect »

    Pour les responsables religieux chiliens, leur message ne contredit en rien la conviction de l’Église que « toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec respect, en évitant tout signe de discrimination injuste ». « En outre, du point de vue des droits des personnes qui décident de vivre ensemble, la législation nationale a établi un régime qui protège et reconnaît légalement leur décision », ont-ils précisé, se disant enfin désireux que leurs mots puissent notamment « aider au discernement de ceux qui exercent la responsabilité de légiférer (…) » dans le pays.

  • "Nos sociétés occidentales sont des sociétés de la frustration" (Mgr de Moulins-Beaufort)

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    De Vatican News :

    Messe de la Sainte-Pétronille: retrouver la joie dans une société essoufflée

    Comme c’est la tradition chaque année, une messe pour la France a été célébrée ce matin en la basilique Saint-Pierre à l’occasion de la Sainte-Pétronille, considérée comme la fille spirituelle de saint Pierre et la patronne de la France depuis le règne de Pépin Le Bref.

    Habituellement confiée à une personnalité française de la Curie romaine, la présidence de la célébration a été assurée cette fois-ci par Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France. Le cardinal Dominique Mamberti, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, était également présent, ainsi que l'ambassadrice de France près le Saint-Siège, Élisabeth Beton-Delègue, et les ambassadeurs de France près l'Italie et la FAO. Quelques dizaines de personnes étaient présentes, essentiellement issues de la communauté française travaillant au Vatican, ainsi que du réseau ecclésial et diplomatique à Rome.

    Le président de la CEF a articulé son homélie autour des textes de la liturgie du jour, fête de la Visitation, et tirés du Livre du prophète Sophonie et de l’extrait de l’Évangile de saint Luc racontant la visite de Marie à Élisabeth. Il a mis en parallèle l’enthousiasme fidèle de ces figures bibliques fidèles au Seigneur, et l’impatience désenchantée qui caractérise la société française actuelle, en particulier dans les incertitudes de l’après-pandémie.

    «Notre pays, en tant que tel, ne veut plus croire à un «encore meilleur » qui viendrait d’ailleurs ou d’en haut. Il a voulu et veut s’approprier le meilleur qu’il peut se donner», a remarqué l’archevêque de Reims. Si cette idéologie a porté des fruits de progrès social et humain, elle touche aussi à ses limites en créant des frustrations pour une grande partie de la population.

    «L’élan s’est essoufflé, a regretté Mgr de Moulins-Beaufort. Nous ne sommes collectivement plus très sûrs que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, nous craignons que le temps ne soit qu’un facteur d’usure, nous redoutons que les meilleures situations d’ici-bas ne cachent des mensonges, des violences, des secrets honteux. De plus en plus, nos sociétés occidentales sont des sociétés de la frustration. Elles accumulent les droits, ce qui pourrait être réjouissant, mais sur fond de ressentiment, quand il faudrait un élan vers l’avenir, et, par conséquent du pardon, qui n’est pas amnistie.»

    Passer de la frustration pour soi à la disponibilité pour l’autre

    Le président de la conférence épiscopale a relevé ce paradoxe : «Nous avons peur de manquer alors que nous avons beaucoup, et ce qui nous manque, le peu qui nous manque parfois, nous obnubile. Comment retrouver le chemin de la joie? Est-il encore possible à un peuple d’être joyeux?»

    Les chrétiens ont la responsabilité de témoigner de leur foi pour faire germer une espérance renouvelée, au cœur d’une société qui, au fil des tourments de l’histoire, a toujours été tiraillée par des forces contradictoires. «C’est la mission de ceux et celles qui ont la foi que d’aller vers la vieille humanité, non pour l’accabler avec l’insolence de la jeunesse qui a tout, même les promesses du lendemain, mais pour la servir, avec la délicatesse de celui qui ne veut rien avoir à soi sans le partager, et qui sait qu’il ne peut être comblé que grâce à l’effort patient de celles et de ceux qui l’ont précédé.»

    Par leur vie et leur action, Marie et Élisabeth mais aussi saint Pierre et sainte Pétronille ont montré que l’histoire humaine ne se réduit pas un rapport de forces, ni à un chaos de forces qui s’entrechoquent dans une rivalité perpétuelle, mais que l’action divine peut trouver son chemin dans le cœur des personnes pour déployer la «cité éternelle», le «seul temple véritable du Dieu vivant».

    «En célébrant la messe pour notre pays, je prie pour que les chrétiens en lui sachent transformer leur espérance en une énergie au service du bien toujours plus grand de tous, et je prie pour que tous nos concitoyens puissent trouver ou retrouver la joie d’unir leurs destinées terrestres et de regarder ce qui vient avec espérance», a conclu le président de la conférence épiscopale française.

  • Le Congrès Mission aura lieu les 1, 2, 3 octobre 2021 à la Basilique de Koekelberg à Bruxelles

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    Du site du Congrès Mission :
    Nous sommes un groupe de laïcs catholiques qui venons de différentes provinces du pays. Au long de notre jeunesse et aujourd’hui encore, nous avons rencontré de nombreux visages de l’Église. Toujours, nous avons été émerveillés de la multitude des initiatives qui y naissent, et c’est pour les rassembler, organiser un « grand repas de famille » que nous nous sommes réunis autour du projet d’un Congrès Mission.

    Le Congrès Mission a en effet pour objectif de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile, en donnant des clés pour permettre à tous les chrétiens de la vivre. Il réunit donc les croyants autour de moments de prières, autour de tables rondes qui abordent de nombreuses thématiques (comment partager sa foi au sein de sa famille, de son couple, de sa ville, de sa paroisse, des initiatives écologiques, du monde associatif…), à l’occasion d’ateliers qui présentent des initiatives d’évangélisations humbles et concrètes, et au sein d’un villages de stands qui donne de la visibilité à tout ce que l’Église met en place au service de la société.

    L’objectif est donc d’offrir un évènement enthousiasmant, permettant à des catholiques de tous horizons et de toutes sensibilités de se retrouver le temps d’un week-end, d’échanger de bonnes idées, de s’épauler, et de partager la joie de croire en Dieu. Chacun pourra donc y découvrir ce que les paroisses voisines ou plus lointaines organisent de beau, ce que les associations chrétiennes mettent en place de grand. Le Congrès Mission n'a donc d'autres objectifs que d'être au services des paroisses pour y partager, valoriser toutes les initiatives existantes. Il nous semble qu’un tel évènement a d’autant plus de sens après la période de confinement que nous connaissons.

    Le Congrès Mission s’adressera à tous les Belges. C’est pour cette raison qu’en accord avec Mgr Kockerols, il se tiendra à Bruxelles, capitale du pays, les premiers, deux et trois octobre prochain.

    Voici, en tant que baptisés, l’initiative que nous avons le désir de porter avec l’Église, en communion avec vous. Nous la confions à vos prières.

    Dès maintenant nous vous invitons à :

    L'équipe du Congrès Mission

    Je m'inscris au Congrès Mission

    congresmissionbruxelles@gmail.com

    https://www.congresmission.com/

  • Un film lève le voile sur la persécution de l'Eglise catholique dans les anciens pays communistes

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    De Céline Rouden sur le site du journal La Croix :

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Critique 

    Dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980, deux étudiants en théologie doivent choisir entre la soumission au régime et la fidélité à leurs convictions.

    02/06/2021

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Les séminaristes lève le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes PUNKCHART FILMS

    Les séminaristes
    d’Ivan Ostrochovsky

    Film slovaque, 1 h 18

    Juraj et Michal, qui se destinent à la prêtrise, débarquent un beau matin de leur province à la faculté théologique de Bratislava pour parfaire leur formation. Tout les impressionne : la majesté des lieux, l’atmosphère de ferveur qui y règne, la qualité de leur enseignement, la vie en collectivité dans le partage d’une même vocation. Mais nous sommes dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980 où le régime cherche à museler l’Église considérée comme un dangereux foyer de contestation.

    Émanation du gouvernement, l’organisation cléricale « Pacem in Terris » tente d’obtenir une « normalisation » de l’institution et la collaboration de sa hiérarchie, quitte à utiliser la terreur. Ceux qui ne veulent pas se soumettre et cherchent à préserver une spiritualité authentique ont créé une église clandestine. Ils se réunissent en secret pour ordonner des prêtres et partager des lectures interdites. Au séminaire, la police secrète incarnée par la figure de l’ignoble Docteur Ivan rôde pour en démasquer les meneurs. Les deux jeunes séminaristes sont rapidement confrontés à un dilemme : se soumettre et collaborer avec le régime ou rester fidèle à leurs convictions au péril de leur vie.

    Un sujet rarement évoqué au cinéma

    Avec son noir et blanc, son format en 4/3 et ses cadres très léchés, ce film du réalisateur slovaque Ivan Ostrochovsky n’est pas sans rappeler le très beau Ida du Polonais Pawel Pawlikowski, avec lequel il partage la même coscénariste, quitte à être parfois un peu prisonnier de son esthétique. Construit comme un thriller, distillant par un travail sur le son, les décors et les sensations, l’atmosphère de paranoïa qui régnait à l’époque, Les séminaristes n’en contribue pas moins à lever le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes.

  • France : mobilisation de la "Manif pour Tous" les 7 et 8 juin prochains

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    Image - Nouvelle lecture du projet de loi dit de « bioéthique » : l’égalité des droits, c’est dès la naissance

    Logo de La Manif Pour Tous

    Tous nés d'un père et d'une mère

    Paris, le 31 mai 2021

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    NOUVELLE LECTURE DU PROJET DE LOI DIT DE « BIOÉTHIQUE » : L’ÉGALITÉ DES DROITS, C’EST DÈS LA NAISSANCE

    La Manif Pour Tous appelle à manifester les 7 et 8 juin aux abords de l’Assemblée nationale pour défendre l’égalité des droits pour tous les enfants, à commencer par celui d’avoir un père et une mère. Elle dénonce la tentative de passage en force du Gouvernement sur un texte qui divise profondément la société et le Parlement avec ses mesures clivantes sur la PMA sans père et la GPA.

    Plus le processus législatif avance, plus l’opposition au projet de loi bioéthique se renforce. Lors de la seconde lecture au Sénat, les sages ont réécrit le texte de fond en comble, supprimant notamment la PMA pour les femmes seules puis pour les couples de femmes. Hélas, le mépris du Gouvernement vis-à-vis de la chambre haute se confirme puisque la majorité entend profiter d’une nouvelle lecture du texte à l’Assemblée nationale pour revenir à la version d’origine du texte et effacer toutes les améliorations apportées par les sénateurs. Après un examen en commission spéciale du 1er au 3 juin, les députés examineront le texte en séance publique à partir du 7 juin. Signe de l’opposition à ce texte qui ne fait pas du tout consensus, plus d’un millier d’amendements a déjà été déposé en commission spéciale.

    À l’heure où les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire se font cruellement sentir, ce passage en force interroge et met en évidence le décalage entre les dérives idéologiques du Gouvernement et les aspirations des Français. La famille et la filiation sont des piliers de notre société. Premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables, la famille a été un amortisseur irremplaçable depuis le début de la crise du Covid. Pourtant, le Gouvernement s’acharne à légiférer coûte que coûte sur la PMA sans père, la GPA, les embryons chimères et transgéniques, l’autoconservation des ovocytes… Ces mesures ouvrent à la marchandisation de l’Humain, synonyme d’un grave retour en arrière.

    Loin des revendications toujours plus radicales pour aller vers la GPA et le sordide business de la procréation, La Manif Pour Tous réaffirme l’importance de l’amour au cœur de la famille qui commence par le respect de l’autre. « L’égalité des droits, c’est dès la naissance » : tel est le message qui sera porté par les manifestants les 7 et 8 juin devant l’Assemblée nationale où rendez-vous est donné à 19h. « Refuser et dénoncer ce projet de loi, c’est dire oui à l’égalité des droits. Ceux qui prétendent l’inverse sont dans le mensonge et la manipulation. Il est urgent d’appliquer en France la Convention internationale des droits de l’enfant qui rappelle, tout simplement, qu’un enfant doit être élevé par ses parents, c’est-à-dire son père et sa mère. C’est ce que nous voulons continuer à expliquer aux parlementaires » résume Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.

  • Canada : tristesse et consternation

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    On ne peut faire l'impasse sur ces faits terribles et accablants même s'ils contredisent une vision idéalisée de l'histoire de l'Eglise antérieure à Vatican II....

    De François Gloutnay sur le site presence-info.ca

    Restes d'enfants autochtones: des leaders catholiques «bouleversés»

    Sous la responsabilité des Oblats de Marie-Immaculée, le pensionnat de Kamloops (Kamloops Indian Residential School) a ouvert ses portes en 1890. On vient d'y retrouver les restes de 215 enfants autochtones.

    31 mai 2021

    Au lendemain de la découverte des restes de 215 enfants sur le site d'un ancien pensionnat autochtone de la Colombie-Britannique, le premier ministre Justin Trudeau a ordonné la mise en berne du drapeau canadien «jusqu'à nouvel ordre» sur tout les édifices et établissements du gouvernement.

    Sous la responsabilité des Oblats de Marie-Immaculée, le pensionnat de Kamloops (Kamloops Indian Residential School) a ouvert ses portes en 1890. En 1969, le gouvernement fédéral a transformé ce pensionnat, le plus grand au Canada, en une école.

    «À notre connaissance, ces enfants disparus sont des décès non documentés», a déclaré Rosanne Casimir, la chef de la Première Nation Tk'emlups te Secwépemc, en annonçant la découverte de ce lieu de sépulture jusqu'alors inconnu. «Certains de ces enfants n'avaient pas plus de 3 ans», a-t-elle déploré. mai 

    «Je me joins humblement à tous ceux qui ont le coeur brisé et qui sont horrifiés par cette nouvelle», a déclaré l'évêque catholique de Kamloops, Mgr Joseph Nguyen. «J'exprime ma plus profonde sympathie à la chef Rosanne Casimir de la Première Nation Tk'emlups te Secwépem et à tous ceux qui pleurent cette tragédie et cette perte indicible.»

    «Aucun mot de tristesse ne peut décrire adéquatement cette horrible découverte», a dit Mgr Nguyen.

    «La nouvelle de la découverte récente est tout à fait bouleversante. Elle fait ressurgir des traumatismes dans de nombreuses communautés à travers ce pays», a déclaré Mgr Richard Gagnon, l'archevêque de Winnipeg et le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, le lundi 31 mai.

    «Honorer la dignité de ces petits qui ont perdu leurs vies exige que la vérité soit mise en lumière», a-t-il ajouté. «Alors que ces événements ravivent la souffrance d’un passé douloureux, les évêques du Canada s’engagent à poursuivre leur marche côte à côte avec les Peuples autochtones dans le présent, à la recherche d’une plus grande guérison et réconciliation pour l’avenir.»

    En 2015, la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR), chargée d'enquêter sur les pensionnats autochtones, avait révélé qu'il «n’était pas pratique courante de remettre la dépouille des élèves décédés dans les pensionnats aux communautés d’origine» et qu'au moins 3200 enfants étaient décédés dans ces établissements à la suite de mauvais traitements. Elle déplorait aussi que la plupart des cimetières connus de ces anciens pensionnats étaient aujourd'hui «abandonnés, désaffectés et risquaient d’être profanés accidentellement».

    Dans un de ses appels à l'action (no 73), la CVR demandait au gouvernement fédéral d'oeuvrer de concert avec les Églises et les communautés autochtones afin «d’établir et de tenir à jour un registre en ligne des cimetières de ces pensionnats, et, dans la mesure du possible, de tracer des cartes montrant l’emplacement où reposent les élèves décédés». La déclaration de la CECC ne mentionne pas cette demande de la CVR ni les autres appels à l'action qui concernaient l'Église catholique.

    «Il reste encore beaucoup de travail à faire alors que nous marchons collectivement sur la voie de la réconciliation», a pour sa part reconnu Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones. Le gouvernement reste «déterminé à mettre en œuvre les appels à l'action de la CVR et à travailler avec les peuples et les communautés autochtones pour aller de l'avant», a-t-elle déclaré le mardi 31 mai.

    Les missionnaires oblats ont été les administrateurs de ce pensionnat durant 80 années. Des frères et des pères des Oblats de Marie-Immaculé ont aussi enseigné aux jeunes Autochtones qui y ont séjourné, souvent contre le gré et au mépris de leur culture.

    «Grâce à notre propre réflexion et au travail de la Commission de vérité et réconciliation, nous prenons de plus en plus conscience des dommages causés par les pensionnats aux peuples autochtones, des dommages durables causés par la colonisation et du rôle que notre ordre religieux y a joué par le biais du système des pensionnats», a reconnu le père Ken Thorson, le provincial de la région oblate Lacombe.

    «Cette prise de conscience croissante nous conduit à un désir accru d'écouter profondément et d'apprendre des communautés autochtones où les Oblats continuent à vivre et à exercer leur ministère. Les Oblats restent engagés à participer, avec humilité, aux efforts en cours pour la réconciliation et la guérison concernant notre rôle dans cette portion douloureuse de notre histoire commune.»

  • Liège : la Fête-Dieu célébrée à l’église du Saint-Sacrement par l’Evêque, Mgr Delville, le samedi 12 juin 2021 à 18 heures

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    À Liège, cette année, les célébrations de la Fête-Dieu sont reportées d’une semaine pour coïncider avec les nouvelles règles sanitaires anti-covid 19, qui devraient libéraliser enfin l’accès au culte dans les églises (100 personnes au lieu de 15) à partir du 9 juin.

    Des messes seront dites à la Basilique Saint-Martin le jeudi 10 juin (au lieu du 3 juin).

    Mgr Delville viendra aussi célébrer la Fête à l’église du Saint-Sacrement le samedi 12 juin à 18 heures. Vous trouverez ci-dessous le détail de cette manifestation qui coïncide avec la clôture des travaux de restauration de ce bel édifice du XVIIIe siècle. Pour participer à cette soirée, il est prudent de réserver sa place.  La célébration est organisée dans le respect des protocoles sanitaires anti-covid 19 prévus. Pour tous renseignements et réserver sa place : tel. 04 344 10 89 ou email sursumcorda@skynet.be (on peut également adresser un sms au n° de portable 0470 94 70 05)

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    JPSC

  • La Voie synodale ? "En effet, de telles attitudes offensent et étonnent nos croyants" (Cardinal Puljic, archevêque de Sarajevo)

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    Face à l’Allemagne, l’autre Europe fait entendre sa voix: « Nous ne pouvons pas comprendre une Eglise dans laquelle le sacrifice devient un mot étranger et où  il y a un Jésus sans croix ». Interview de Mgr Vinko Puljic, cardinal-archevêque de Sarajevo  (capitale de la Bosnie-Herzégovine) par Clara Steinbrecher sur le site  Kath Net /Maria 1.0 :

    Puljic 05b37559e832207ab38ee3fdf1871e34.jpg« Sarajevo (kath.net/ Maria 1.0) Lorsque le pape Saint Jean-Paul II l'a accepté au Collège des cardinaux le 26 novembre 1994, Vinko Puljić, 49 ans, était le plus jeune cardinal. Aujourd'hui, le cardinal Vinko Puljić est archevêque de Vrhbosna (Sarajevo). L'archidiocèse de Sarajevo a ses origines au 7ème siècle. En 1881, il fut rétabli en tant qu'évêché. L'archevêché est situé à l'est de la Bosnie-Herzégovine et borde la Croatie au nord, la Serbie à l'est et le Monténégro au sud. Le diocèse comprend des parties de la Fédération de Bosnie-Herzégovine et de la République serbe. Mgr Puljić n'est pas seulement le curé de son diocèse mais, en tant que cardinal, également membre de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples et du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. En décembre 2020, l'homme de 75 ans a survécu à une grave maladie COVID-19. "Marie 1. 0 » a parlé au cardinal Puljić. L'interview a été arrangée par Thommy M. Schott et traduite par Dinka Mihic. Les questions sont posées par Clara Steinbrecher, responsable de l'initiative Maria 1.0.

    Maria 1.0 : Votre Éminence, en décembre 2020, vous avez dû être soignée à l'hôpital en raison d'une infection corona. Comment allez-vous  aujourd'hui?

    Cardinal Puljić : Je remercie Dieu d'être allé à l'hôpital à temps. J'ai rencontré des médecins et du personnel médical très dévoués. J'ai bien survécu à Corona, mais j'en subis toujours les conséquences. J'admirais le personnel médical qui, malgré la lourde charge, était toujours patient avec tous les patients. Je ne suis pas le même qu'avant Corona, mais je suis reconnaissant à Dieu de pouvoir faire mes devoirs régulièrement.

    Maria 1.0: Les Croates catholiques sont le plus petit des trois groupes ethniques nationaux de votre patrie. Comment décririez-vous la situation des catholiques de Bosnie-Herzégovine un quart de siècle après la fin de la guerre ?

    Cardinal Puljić : Les accords de Dayton ont mis fin à la guerre, mais ils n'ont pas créé une paix juste. Dayton divise la Bosnie-Herzégovine en deux. Dans une partie, la Republika Srpska (République serbe, ndlr), le nettoyage ethnique est légalisé et il n'y a quasiment pas de Croates catholiques là-bas. Dans l'autre partie (Fédération de Bosnie-Herzégovine, ndlr), où vivent Croates et Bosniaques, une majorité de Bosniaques est issue des Croates. Les gens sont anxieux et frustrés. Même ceux qui ont enduré la guerre quittent maintenant le pays. Malheureusement, l'égalité des trois peuples constitutifs n'a pas été établie et les mêmes droits ne s'appliquent pas dans tous les domaines.

    Maria 1.0 : Si vous visitez la Sainte Messe d'une congrégation croate en Allemagne, vous remarquerez que les églises sont pleinement représentées et que presque toutes les générations sont représentées parmi les fidèles. L'Église catholique dans votre pays est-elle plus vivante qu'elle ne l'est, par exemple, en Allemagne ?

    Cardinal Puljić : Tout au long de l'histoire, nos catholiques ont trouvé dans la foi un soutien et une source de force. Lorsqu'ils quittent désormais la terre de leurs ancêtres, ils portent en eux la foi de leurs pères, dans laquelle ils ont grandi et pour lesquels ils ont beaucoup enduré, surtout à l'époque communiste. L'ancienne génération vivra cette croyance, mais les plus jeunes s'adapteront rapidement à l'environnement dans lequel ils sont entrés car c'est là qu'ils vont à l'école et l'opinion publique influence leur vision du monde.

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  • Sombres perspectives pour l'Eglise d'Allemagne : 15000 églises ne seront plus nécessaires en 2060

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    De Kath.net :

    Prévisions sombres pour l'Allemagne : 15 000 églises ne seront plus nécessaires en 2060

    1er juin 2021

    Un tiers des bâtiments de l'église ne sera plus financé

    Francfort-sur-le-Main (kath.net) En Allemagne, un tiers de tous les bâtiments d'églises en Allemagne ne seront plus nécessaires en 2060. Le professeur de théologie Thomas Erne, directeur de l'Institut pour la construction d'églises à l'Université de Marbourg, représente ce sombre pronostic, selon un rapport du FAS. En chiffres absolus, cela concerne environ 15 000 bâtiments d'église qui ne peuvent tout simplement plus être financés, car en 2060, seuls 23 millions d'Allemands seront membres de l'une des deux grandes églises. Le théologien veut que les églises soient converties en crèches et en maisons. "Compte tenu de la pénurie de logements dans les grandes villes, convertir des églises inutilisées en espace de vie serait presque un acte de miséricorde", écrit Erne.

  • De Kesel : un cardinal dans l'air du temps

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    C'est bien ainsi qu'apparaît notre archevêque : consensualiste, acquis à la sécularisation et au pluralisme ambiants, ouvert à de nouvelles avancées (reconnaissance des couples homosexuels, ordination d'hommes mariés, accompagnement de l'euthanasie ...).  Il incarnerait le catholicisme belge, dixit l'abbé Lobet. Le leur, pas le nôtre.

    Lu sur Libération :

    31 mai 2021

    Jozef De Kesel, le cardinal belge à la gauche du pape François

    Le cardinal de Bruxelles, 73 ans, publie un ouvrage sur la place du christianisme en Europe, à contre-courant d’un catholicisme identitaire et de reconquête. Reconnaître des couples homosexuels, ordonner des hommes mariés, autoriser l’accompagnement des personnes qui demandent l’euthanasie ne lui font pas peur. … «Il est discret jusqu’à l’effacement», confirme, en parlant du primat de Belgique, le théologien Benoît Lobet, doyen de la cathédrale de Bruxelles, l’un de ses proches. «Discret, oui mais déterminé», corrige son éditeur en France, Michel Cool.  … Vu de la France catholique qui a battu le pavé, en 2013, contre la loi Taubira, et manifesté à l’automne, en priant parfois à genoux dans les rues, pour la reprise des messes pendant l’épidémie, Jozef De Kesel apparaît sûrement comme un dangereux moderniste, voire pire… «En Belgique, de telles manifestations sont même impensables», relève le théologien Benoît Lobet. Déchirée par son conflit linguistique, la société belge privilégie depuis longtemps le consensus. Si, pendant la pandémie, les responsables religieux ont protesté contre les jauges imposées par les pouvoirs publics dans les lieux de culte (uniquement quinze personnes, une mesure plus stricte que côté français), il n’y a pas eu de recours judiciaire ni de bras de fer entre les évêques et le gouvernement comme en France… «La désobéissance civile, c’est pour défendre le bien commun. Non pas pour ses propres intérêts», tacle De Kesel. 

    Article complet

    La conclusion de l'article est éloquente :

    «De Kesel incarne le catholicisme belge», résume Benoît Lobet. Sa nomination en 2015 comme archevêque de Malines-Bruxelles a clos une tentative de restauration identitaire menée par son prédécesseur, André Léonard, choisi, en 2010, par le très conservateur Benoît XVI. La parenthèse a été vite refermée. Comme le cardinal allemand Reinhard Marx, De Kesel se situe même à la gauche du pape François. Pour lui, ordonner des hommes mariés est envisageable «s’il y a de bons candidats». A Rome, François a, pour le moment, fermé cette possibilité. En Belgique, des prêtres peuvent aussi accompagner des personnes demandant l’euthanasie. Il ne s’agit pas, précise le prélat, d’être d’accord avec l’acte même ou d’y assister. «Mais nous ne pouvons pas, plaide-t-il, laisser tomber la personne quand elle a pris cette décision.»

  • Dix mille Lituaniens manifestent contre les partenariats homosexuels et l'idéologie du genre

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    Vilnius : Dix mille Lituaniens manifestent contre les partenariats homosexuels et l'idéologie du genre

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    Le président lituanien Nauseda a soutenu le rassemblement. Dans une déclaration, il a promis de défendre la défense du mariage classique et de la famille.

    Vilnius (kath.net/LifeSiteNews/jg)

    À Vilnius, la capitale de la Lituanie, le 15 mai, des milliers de personnes ont manifesté contre l'idéologie du genre et contre un projet de loi visant à établir des partenariats civils pour les homosexuels.

    Une enquête Eurobaromètre 2019 a révélé que 70% des Lituaniens sont contre la reconnaissance légale des partenariats de même sexe.

    Gitanas Nauseda, le président lituanien, a soutenu le rassemblement. Son opinion a été montrée en vidéo. Nauseda a promis de travailler pour la famille classique. "Le mariage se fait par le libre consentement d'un homme et d'une femme", a-t-il dit littéralement.

    Robertas Grigas, un prêtre qui était déjà dans la résistance contre l'Union soviétique, était l'un des orateurs du rassemblement. Il a appelé le gouvernement "à ne pas servir les intérêts de petits groupes exotiques, mais à faire face aux problèmes qui affectent la nation tout entière".

    Selon la police, dix mille personnes étaient présentes au rassemblement à Vingis Park.