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Société - Page 225

  • Va-t-on enfin entendre les cultes ?

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    D'

    Les cultes seront-ils (cette fois) entendus ?

    Revenir à un protocole sanitaire plus juste, c’est la demande adressée par des milliers de chrétiens, juifs et musulmans, signataires d’une nouvelle pétition adressée au gouvernement.

    Une nouvelle pétition a été lancée mercredi dernier. Elle circule sur les réseaux sociaux et dans les lieux de culte, pour demander que les mesures restrictives à la fréquentation des églises, synagogues et mosquées soient assouplies. Les initiateurs de cette pétition « Libérez nos  » veulent ainsi montrer au  qu’un grand nombre de croyants demandent la suppression de cette limite de 15 personnes par office. Le premier protocole sanitaire qui avait été établi l’année dernière après le déconfinement prévoyait une limite définie en fonction de la taille de l’édifice, qui allait jusqu’à 200 personnes, tout en respectant évidemment le port du masque, gel hydroalcoolique, distances entre les fidèles… La pétition rappelle que : « Un élargissement du nombre de personnes pouvant participer au culte est possible tout en prenant de justes mesures sanitaires. »

    Le père Marc Leroy, responsable de la pastorale francophone de la basilique de Koekelberg, est à l’initiative, avec d’autres, de cette pétition : « Dans quelques jours, se tiendra le prochain comité de concertation. Nous espérons pouvoir récolter un maximum de signatures pour montrer qu’il y a tout un peuple derrière. Des centaines de milliers de personnes pour qui Dieu a une place essentielle. » Des citoyens chrétiens, juifs et musulmans font cause commune à travers cette pétition mise en ligne depuis le 16 février.

    Se faire entendre

    Si l’objectif de 25.000 signatures était atteint, les initiateurs de cette mobilisation citoyenne pourraient aller la porter au Parlement pour faire entendre la voix des cultes. Lors des 24 premières heures, près de 5.000 signatures avaient déjà été récoltées. Du côté catholique, beaucoup de prêtres s’y sont engagés ainsi que Mgr Jousten, évêque émérite de Liège. Cette mobilisation prendra une autre forme visible ce dimanche puisqu’une délégation de 100 personnes représentatifs des différents cultes se rassemblera au carrefour de l’Europe.

    Le père Marc Leroy confie au micro de Régine Kerzmann (RCF Liège), la genèse de cette initiative

    http://audiostream.cathobel.be/uploads/2021/02/210219_Marc_Leroy.mp3

    La pétition en cours ainsi que la manifestation de dimanche prochain sont les nouvelles tentatives pour que les cultes soient reconnus lors des décisions gouvernementales dans la crise du coronavirus. Mi-janvier, une lettre avait été adressée de la part des représentants des cultes, au ministre de la Justice. Aucune réponse n’avait été apportée en retour. Et même plus grave, une heure avant que les représentants des cultes soient reçus au ministère, l’arrêté fixant les mesures sanitaires pour les cultes était publié. « Nous avons vu comment les évêques sont peu considérés« , résume le père Marc Leroy en colère. « Nous représentons aussi une activité essentielle« , ajoute-t-il

  • Caroline du Sud : interdiction de l’avortement si l’échographie détecte un battement de cœur du fœtus

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    En Caroline du Sud, l’avortement impossible si le cœur du fœtus bat

    19 février 2021

    Aux Etats-Unis, le gouverneur de l’Etat de Caroline du Sud, Henry McMaster, a signé jeudi un projet de loi interdisant l’avortement si l’échographie détecte un battement de cœur du fœtus. L’Assemblée générale de Caroline du Sud avait adopté le projet de loi mercredi : 79 voix pour et 35 contre.

    La loi de Caroline du Sud dispose qu’un médecin doit faire une échographie à une personne qui demande à avorter pour déterminer le cœur du fœtus bat. Si oui, le médecin ne peut pas pratiquer l’avortement sauf urgence médicale, viol, inceste ou anomalie du fœtus. Les prestataires d’avortements qui pratiquent l’intervention en dehors de ces conditions pourraient se voir infliger des amendes et des peines d’emprisonnement.

    Le Planned Parenthood et le Center for Reproductive Rights ont demandé à un juge fédéral de bloquer la loi. Le gouverneur, quant à lui, a salué l’interdiction comme une priorité longtemps attendue par l’État.

    Source : CNN, Amanda Watts et Carolone Kelly (18/02/2021) –

  • L’épidémie de Covid-19 n’a pas été une mauvaise affaire pour tout le monde

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    De Jean Staune sur La Sélection du Jour :

    Comment les « Big Pharma » gagnent de l’argent sur notre dos

    L’épidémie de Covid-19 n’a pas été une mauvaise affaire pour tout le monde. Les ventes en ligne ont explosé et les laboratoires pharmaceutiques en ont profité. Pas uniquement ceux qui produisent un vaccin, mais aussi ceux comme Gilead qui ont vendu pour plus d’1 milliard € un traitement qui ne fonctionne pas et qui est dangereux, le Remdesivir (cf. LSDJ 1129).

    Certains affirment qu’un vaccin contre une telle épidémie relèverait de l'intérêt général. Mais allez expliquer aux actionnaires de Moderna, qui ont investi « à perte » pendant des années, qu’ils n’ont pas le droit de toucher les bénéfices de la recherche audacieuse qu’a conduite la société. Qui voudra encore investir dans la recherche pharmaceutique ? Mais ce débat autour de l'intérêt commun du vaccin cache un scandale sur la façon dont les laboratoires pharmaceutiques s’y prennent pour réaliser des gains injustifiés, comme le montre un documentaire d’Arte.

    Le laboratoire Genentech produit un médicament, l’Avastin pour traiter le cancer du côlon. Des spécialistes des yeux se rendent compte que des injections directes d’Avastin dans l’œil permettent de stopper de façon quasi complète la principale cause de cécité chez les personnes âgées, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Immédiatement, c’est l’effervescence dans le monde entier. On peut stopper une maladie qui rendait les gens définitivement aveugles !

    Mais l’Avastin se vend en flacon ; il faut donc préparer à partir du flacon, des seringues du produit à injecter dans l’œil. Le laboratoire va alors sortir un produit exactement équivalent, le Lucentis. Sauf qu’il coûte 2000 $ par seringue alors qu’une injection d’Avastin revient à 50 $ !

    Le laboratoire Genentech va être racheté par Roche qui va diffuser mondialement l’Avastin … en freinant des quatre fers pour son nouvel usage, expliquant qu’il faut le réserver au traitement du cancer du côlon, tandis que Novartis (qui possède 33% de Roche !) va faire une campagne massive en faveur du Lucentis en expliquant qu’il serait dangereux d’utiliser l’Avastin puisqu’il faut le manipuler pour le mettre dans des seringues (c’est pourtant ce qu’on fait tous les jours pour les vaccins livrés en flacons).

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  • France : après le Barroux, (Vaucluse), Sainte-Marie de la Garde (Lot et Garonne) devient une abbaye

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    Essaimage de l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux, le Prieuré Sainte Marie de la Garde est devenu en ce mois de février 2021 une nouvelle abbaye de la grande famille bénédictine. Lu sur le site web « Salon beige » :

    « Annonce des abbayes Sainte-Marie de la Garde et Sainte-Madeleine du Barroux

    Le samedi 13 février 2021, notre abbé visiteur, Dom Courau (Père Abbé de Triors), a érigé le Monastère Sainte-Marie de la Garde en maison autonome avec le titre d’Abbaye.

    L’élection du premier abbé a été présidée par Dom Courau ce jeudi 18 février, en la mémoire de sainte Bernadette, en présence de Dom Louis-Marie (Père Abbé du Barroux).

    La Communauté a élu le R. P. MARC GUILLOT qui était Prieur jusqu’à maintenant. La bénédiction abbatiale sera célébrée d’ici 2-3 mois (date à préciser).

    Abbaye Sainte-Marie de la Garde – 47270 Saint-Pierre-de-Clairac » (Lot et Garonne)

    Le prieuré fut fondé sous le patronage de l’Immaculée Conception le 21 novembre 2002, avec l'accord de l'évêque d'Agen, Mgr Jean-Charles Descubes, par un groupe de huit moines venant du Barroux, dans un domaine agricole comprenant une maison de maître et des bergeries, isolé dans la campagne vallonnée de Saint-Pierre-de-Clairac, au lieu-dit Lagarde.

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    Au fil du temps et des travaux d'agrandissement il est devenu un monastère bénédictin, aujourd’hui élevé au rang d’abbaye réunissant une vingtaine de moines et il compte en accueillir, à terme, une quarantaine.

    Ref. Sainte-Marie de la Garde (Lot et Garonne) devient une abbaye

    JPSC

  • Des "dingueries", résultat du conformisme ambiant

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    D'Ivan Roufiol sur son blog :

    Bloc-notes : Ces dingueries produites par le conformisme

    Dans la France somnambule, la bêtise gambade. À côté de l’ordre sanitaire qui rêve d’un monde sous cloche, le politiquement correct multiplie ses dingueries. Vendredi dernier, le défenseur des droits, Claire Hédon, proposait d’expérimenter des lieux sans contrôles policiers, afin de ne pas "discriminer" les cités sensibles : une manière de pérenniser des zones de non-droit. Le même jour, France Culture saluait l’initiative d’un centre de théâtre invitant des jeunes "auteurs et autrices" à réécrire cinq pièces de Molière "afin de le rendre plus accessible" et de le "désacraliser". Le 21 janvier, sur France Culture, un anthropologue liait Babar, l’éléphant de Brunhoff, à une "apologie du colonialisme ". Dans Le Figaro du 6 février, Alain Duault dénonçait la réécriture simplifiée du Club des cinq, et l’initiative de Disney d’interdire aux enfants Les Aristochats, La Belle et le Clochard et Peter Pan, pour cause de "clichés racistes". À qui le tour ?

    Dans cette grande débandade face aux minorités tyranniques, le gouvernement hésite sur l’ampleur à donner au bicentenaire de la mort de Napoléon, le 5 mai 1821, contesté pour avoir rétabli l’esclavage dans les colonies. Le pouvoir n’arrive pas davantage à s’opposer à l’usage de la repoussante "écriture inclusive" et son "point médian "(é·e) en usage dans l’enseignement supérieur, jusqu’au CNRS. À l’université Paris-Nanterre, une chargée de mission " égalité femmes-hommes et non-discrimination" a pour objectif de généraliser cette grammaire idéologique, destinée à lutter contre le patriarcat censé dominer la société. " Nous avons une culture sexiste et violente", affirmait comme une évidence, lundi sur Europe 1, Alexandre Kouchner, enseignant à Sciences Po : un cliché qui ne résiste pourtant pas aux révélations sur la vraie violence sexiste qui fut imposée par l’État islamique aux femmes chrétiennes ou yézidies (1).

    Aujourd’hui comme hier, le conformisme est prêt à singer des moutonneries déjantées.(La suite ici)

    (1) La Putain du califat , de Sara Daniel et Benoît Kanabus, Grasset.

  • Invitation à signer une pétition pour libérer les cultes des restrictions imposées actuellement

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    Libérez nos cultes - Bevrijd onze erediensten - Entfesseln unserer Gottesdienste

    Citoyens juifs, musulmans et chrétiens, nous dénonçons la limitation actuelle du culte à 15 personnes.

    Le 26 janvier 2021, l’arrêté ministériel renforçant cette mesure a été publié une heure avant la rencontre prévue entre les représentants de nos différents cultes et le ministre compétent. Cela témoigne du peu d’estime pour nos représentants et à travers eux de chaque fidèle qu’ils représentent.

    Il y a quelques mois, alors que la crise sanitaire n’était pas moins grave et que les limites étaient plus larges (allant jusqu’à 200 par lieu de culte), le protocole négocié entre les représentants de culte et les autorités, garantissait la sécurité sanitaire. Les croyants l’ont respecté : distanciation, gel hydroalcoolique, masques, sens de circulation.

    Un élargissement du nombre de personnes pouvant participer au culte est donc possible tout en prenant de justes mesures sanitaires.

    La constitution garantit la liberté de culte. Dans les faits, une limitation du culte à 15 ne garantit pas cette liberté.

    Nous réclamons donc que cette jauge des 15 personnes soit modifiée et qu’il soit tenu compte de la superficie des lieux de culte.

    https://www.petitionenligne.be/liberez_nos_cultes_-_bevrijd_onze_erediensten_-_entfesseln_unserer_kulte?s=82949087

  • Les employés du Vatican qui refusent le vaccin risquent-ils d'être licenciés ?

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site du journal La Croix :

    Covid-19 : au Vatican, les employés qui refusent le vaccin risquent le licenciement

    Les faits 

    Une note signée le 8 février par le président du gouvernorat du Vatican rend obligatoire le vaccin contre le Covid 19, à moins de disposer d’une « raison de santé avérée ».

    Le Vatican fait un pas de plus dans son adhésion au vaccin contre le Covid-19. Le plus petit État du monde impose désormais à ses employés et à ses résidents d’être vaccinés sous peine de sanction. Et ces sanctions peuvent aller jusqu’au licenciement, selon un décret daté du 8 février et signé par le président du Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, le cardinal Giuseppe Bertello.

    « Le refus de la vaccination peut également présenter un risque pour autrui », peut-on lire dans le décret de dix articles, qui porte sur les dispositions sanitaires dans l’État de la Cité du Vatican pour lutter contre la pandémie. Le texte ajoute que « ce refus pourrait accroître sérieusement les risques pour la santé publique ».

    Vaccination obligatoire

    Les auteurs du texte prévoient notamment que les autorités sanitaires du Vatican peuvent « juger nécessaire d’engager une prophylaxie impliquant l’administration d’un vaccin pour protéger la santé des citoyens, des résidents, des travailleurs et de la communauté de travail lors de l’exécution d’activités professionnelles impliquant des tâches de service public, des relations avec des tiers ou des risques pour la sécurité de la communauté de travail ».

    Le décret revient, dans les faits, à rendre obligatoire la vaccination pour les résidents et les employés du Vatican. Seule raison qui pourrait leur permettre de se soustraire à cette obligation : une « raison de santé avérée », précise le décret.

    Interruption de la relation de travail

    Les sanctions prévues pour ceux qui refuseraient le vaccin sont particulièrement lourdes, pouvant aller jusqu’au licenciement. Une disposition permise par un texte en vigueur au Vatican depuis 2008, prise à l’époque dans le cadre de l’épidémie H1N1, et remise à jour en 2011.

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  • Dans quel état les catholiques retrouveront-ils leurs paroisses ?

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    De Bosco d'Otreppe dans La Libre du 17 février (extraits) :

    Le confinement pourrait accélérer les mutations de l’Église catholique

    Dans quel état les catholiques retrouveront-ils leurs paroisses ? Seront-ils encore nombreux à pousser les portes de leurs églises une fois que les messes (aujourd’hui réduites à 15 personnes) reprendront leur rythme de croisière ?

    Il ne faut pas multiplier les coups de fil pour se rendre compte que beaucoup de croyants redoutent une cassure dans la pratique dominicale. Le cas de pays voisins est évoqué. En France par exemple, là où les célébrations ont pu reprendre plus largement, de nombreux diocèses évoquent, à vue d’œil, la perte d’un tiers de pratiquants. Personnes âgées craignant de retrouver les assemblées, catholiques s’étant habitués à prier autrement… les raisons ne sont pas encore élucidées. Mais elles interrogent déjà l’Église sur la manière dont elle vit sa foi, sur la fraternité qui se tisse ou non dans les paroisses. (...)

    Qu’en sera-t-il en Belgique ? Difficile de le savoir. Les situations seront différentes entre les paroisses actives ces derniers mois, et celles qui ont mis la clé sous le paillasson, avance Arnaud Join-Lambert. Ce professeur de théologie à l’UCLouvain, qui a étudié les pratiques de confinement de 1 200 catholiques, note néanmoins l’érosion, au fil des mois, de l’audience des messes en ligne, et surtout un chiffre "interpellant" : près d’un catholique sur trois n’a pas exprimé un manque de communier durant le confinement.

    La suite de l'article explique que l'éclosion de petites fraternités locales, "petites églises domestiques", manifesterait une certaine vitalité de la foi et ouvrirait des perspectives d'avenir. La chose serait observable en France où "plus de la moitié des diocèses ont choisi de faire de ces fraternités chrétiennes de proximité un des principaux axes de leurs politiques pour pallier l’absence de l’Église institutionnelle qui ne peut plus couvrir l’ensemble des territoires."

    Tout l'article est à lire mais est réservé aux abonnés. 

  • Éthiopie : répression dans le sang et destruction d’un monastère du VIème siècle

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    Via le Salon Beige :

    Éthiopie : répression dans le sang et destruction d’un monastère du VIème siècle

    Éthiopie : répression dans le sang et destruction d’un monastère du VIème siècle

    Communiqué de SOS Chrétiens d’Orient :

    Le monastère de Debre Damos, vieux de plus de mille cinq cents ans, a été détruit par des bandes armées, l’un des moines aurait été assassiné. Les troupes fédérales Éthiopiennes ont combiné leurs forces avec leurs anciens ennemis Érythréens, devenus leurs nouveaux alliés, pour réprimer la volonté des habitants du Tigré, région du Nord de l’Ethiopie, de s’émanciper en partie du pouvoir central Ethiopien. Depuis trois mois, des troupes Érythréennes payées par le gouvernement éthiopien assassinent, pillent et violent la population du Tigré. 

    C’est au Nord-Ouest d’Adigrat que le monastère de Debre Damos, datant du VIème siècle, a été bombardé par les forces Érythréennes qui seraient ensuite montées sur le plateau, sur lequel le monastère a été construit, pour le piller, s’emparer de ses trésors et de ses archives. Dans la ville d’Adigrat ce sont des bandits qui ont profité de la confusion régnante pour piller la mission des Missionnaires d’Afrique avec lesquels SOS Chrétiens d’Orient travaille depuis deux ans, après avoir lynché le garde et ligoté les plus vieux prêtres qui n’étaient pas parvenus à s’enfuir.  

    Un des prêtres orthodoxes de la communauté des Missionnaires d’Afrique a rapporté qu’au moins un moine de Debre Damos aurait été assassiné. Il est cependant possible que l’ancienne église du monastère ait survécu aux bombardements, d’après cette même source.  

    Depuis 2018, année durant laquelle les Tigréens ont perdu les rênes du pouvoir central d’Ethiopie au profit de l’Oromo Abiy Ahmed, cette ethnie se sent marginalisée par le nouveau gouvernement en place. Au mois de septembre 2020, des élections régionales ont été organisées de manière illégale par les autorités du Tigré, non pour créer un nouvel état séparatiste mais en réaction aux actions du président Abiy Ahmed qui consistaient à écarter les Tigréens du pouvoir central.  

    C’est à la suite de cette action protestataire que l’armée érythréenne, dont les troupes sont payées par le gouvernement éthiopien, a marché sur les villes d’Adigrat, d’Adwa, de Wukro, où ils ont ouvert un camp militaire, et de Shire.  

    Mercredi dernier, lors de manifestations dans ces villes du Tigré, vingt jeunes ont été exécutés par les forces gouvernementales éthiopiennes et érythréennes à Adwa et 10 autres ont connu le même sort à Shire, tandis qu’à Adigrat ce sont le manque de médicaments et la famine qui provoquent la mort de nombreux citadins.  

    Le peuple de Tigré n’est pas au bout de ses souffrances et SOS Chrétiens d’Orient invite à prier pour que la paix et l’unité reviennent en Ethiopie. L’association poursuit son aide au travers des communautés encore présentes sur place, et sera présente dès le mois prochain dans le pays afin d’aller à la rencontre de ces chrétiens en souffrance et leur apporter le soutien nécessaire.    

  • Pakistan : deux jeunes chrétiens faussement accusés de blasphème risquent la peine capitale

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Inculpation pour blasphème de deux jeunes chrétiens grâce à de fausses accusations pouvant les conduire à la peine de mort

    17 février 2021

    Lahore (Agence Fides) – Deux jeunes chrétiens ont été inculpés de blasphème, étant accusé d'avoir prêché le christianisme à de jeunes musulmans et d'avoir déshonoré publiquement l'islam, le coran et Mahomet au Model Town Park de Lahore. Il s'agit de Haroon Ayub Masih, 25 ans et de Salamat Mansha Masih, 30 ans, tous deux membres d'une communauté évangélique. L'arrestation de l'un des deux inculpés – le second ayant pris la fuite – a eu lieu immédiatement après que Haroon Ahmad, un musulman, ait déposé plainte au poste de police de Model Town à l'encontre des deux jeunes le 13 février dernier, leur contestant la violation des lois sur le blasphème inscrites à l'article 295 a, b, et c du Code pénal pakistanais.

    Selon le plaignant, Haroon Ayub Masih et Salamat Mansha Masih se sont approchés d'un groupe de musulmans, commençant à prêcher le Christianisme et leur remettant un livre en langue urdu intitulé "Zindagi ka Paani" (littéralement Eau de la Vie). Haroon Ahmad, dans le texte de sa plainte (FIR) déclare : « Les deux hommes ont commencé à commettre un blasphème en déshonorant Mahomet, en disant qu'il était un vagabond, qu'il s'était marié pour augmenter sa génération alors que Jésus ne s'est pas marié et a proclamé la Vérité ». Le texte de la plainte parvenu à Fides ajoute : « Ils ont déclaré que la Torah et les Evangiles sont des livres vrais et que le coran ne dit pas la vérité. Ils ont continué à déshonorer l'islam, blessant nos émotions et nos sentiments religieux ouvertement et publiquement ». L'auteur de la plainte affirme en outre : « Les chrétiens ont commis un blasphème en déshonorant Mahomet, le coran et l'islam. Je vous demande de punir les deux hommes et la maison d'édition au titre des lois sur le blasphème pour avoir publié et imprimé ces textes ».

    La police a lancé une procédure basée sur les lois sur le blasphème et en particulier l'article 295 a/ du Code pénal pakistanais qui punit « des actes délibérés ou volontaires visant à outrager les sentiments religieux e toute personne, insultant sa religion et ses croyances religieuses » d'une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans de réclusion ou par le biais d'une amende. Est ensuite cité l'article 295 b/, relatif à la «profanation du coran », qui prévoit la réclusion à perpétuité, sachant que sont formulées également des accusations fondées sur l'article 295 c/ pour avoir « utilisé des observations péjoratives, prononcées, écrites directement ou indirectement qui offensent le nom de Mahomet ou d'autres prophètes », article qui prévoit la peine de mort obligatoire.

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  • Inde : rites et prières hindous obligatoires dans les écoles publiques et privées

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Protestations de chrétiens après l'introduction de rites et prières hindous obligatoires dans les écoles publiques et privées

    16 février 2021  

    New Delhi (Agence Fides) – Au sein du territoire fédéral Dadra et Nagar Haveli et Daman et Diu, dans l'ouest de l'Inde, dans toutes les écoles, les élèves de tout niveaux auront l'obligation de célébrer le Vasant Panchami (festival hindou qui marque la préparation à l'arrivée du printemps), en vénérant la déesse Saraswati (déesse de la connaissance). C'est ce que dispose une circulaire émise par les autorités compétentes et envoyée à toutes les écoles, circulaire qui a créé un malaise parmi les enseignants et les élèves qui ne sont pas de religion hindoue ainsi qu'au sein des instituts privés. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, le United Christian Forum (UCF), organisation qui promeut les droits fondamentaux et civils, a fait appel au gouvernement afin qu'il retire la directive ordonnant d'adorer les divinités hindoues. « La communauté chrétienne de Dadra et Nagar Haveli et Daman et Diu souffre à cause de la directive » a déclaré à Fides A. C. Michael, coordinateur national de l'UCF.

    Suivant la circulaire en question, toutes les écoles, publiques et privées – y compris les établissements chrétiens – doivent organiser le programme de la festivité, rendant hommage à la divinité et présenter ensuite un rapport de conformité accompagné de photographies d'ici le 17 février. La directive comprend la récitation de formules de prières hindoues et des rituels hindous dans toutes les écoles.

    La communauté chrétienne voit l'actuelle circulaire comme « une manière de limiter la pratique de sa propre foi et comme une violation de sa liberté ainsi que du droit d'administrer ses propres institutions » souligne A.C. Michael, responsable laïc catholique. La conduite de l'administration – affirme-t-il - « porte gravement atteinte à la liberté de religion et à la liberté d'instituer et d'administrer des institutions éducatives, prérogatives garanties par la Constitution indienne, en tant que garantie pour toutes les minorités religieuses ».

    « La communauté chrétienne, qui aime la paix, prie afin que l'Inde continue à prospérer et que le tissu séculaire de notre terre pluraliste demeure intact. Au nom de la communauté, le United Christian Forum demande à l'administration et à la Direction de l'Instruction de retirer immédiatement cette circulaire » note A.C. Michael.

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  • Devenir mère au foyer : un choix qui demande de tordre le cou à des clichés bien ancrés dans notre société

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    De Linde Declercq (*) sur didoc.be :

    Quelques fausses « bonnes » raisons de ne pas vouloir être mère au foyer

    16 février 2021

    Jusqu’il y a une vingtaine d’années, le parti écologiste flamand Groen s’appelait Agalev : Anders Gaan Leven (changer sa façon de vivre). Aujourd’hui, les femmes au foyer pourraient créer un syndicat sous le nom Agaden : Anders Gaan Denken (changer sa façon de penser).

    En effet, choisir de devenir mère au foyer demande de tordre le cou à certains clichés bien ancrés dans notre société. Cet article se propose de réfuter cinq « bonnes » raisons pour une mère de ne pas se consacrer à plein temps à sa famille.

    1. Un diplôme décroché pour rien

    Un diplôme universitaire jeté à la poubelle ? Des études qui coûtent cher à la société, mais qui ne lui rapportent rien parce que les connaissances acquises ne sont pas directement exploitées ? Un titre universitaire qui dévalue à mesure que l’on tarde à réintégrer le marché de l’emploi ?

    Tout dépend de la perspective que l’on adopte.

    Les études universitaires ne servent pas nécessairement à « apprendre un métier » ; elles peuvent aussi répondre à une aspiration à s’instruire et à se cultiver, sans viser des résultats immédiats.

    L’anecdote suivante que m’a rapportée une amie, elle-même fille de professeur universitaire, en fournit une illustration éloquente.

    Son arrière-grand-père estimait que ses filles, qui étaient appelées à élever leurs enfants et à prendre soin de leur foyer, devaient faire des études universitaires pour mener à bien leur mission d’éducatrices, tandis qu’il souhaitait que ses fils aillent à une haute école pour apprendre un métier. En 1923, sa fille aînée fut l’une des premières étudiantes à s’inscrire à l’université de Louvain…

    Quel est en fin de compte le but de notre système éducatif ? S’agit-il de forger l’âme et l’esprit ou de préparer les jeunes à intégrer le marché du travail ?

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