Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 225

  • Sept religieux kidnappés en Haïti

    IMPRIMER

    Du site du journal La Croix :

    Haïti : sept religieux catholiques enlevés, dont deux Français

    Les faits 

    Un groupe de religieux catholiques comprenant cinq Haïtiens et deux Français ont été enlevés dimanche 11 avril dans la matinée à Haïti à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince. Les ravisseurs réclament une rançon d’un million de dollars.

    Sept religieux catholiques, cinq Haïtiens et deux Français, ont été enlevés dimanche 11 avril à Haïti, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Conférence des évêques de ce pays pauvre des Caraïbes en proie à une forte insécurité.

    Le groupe, qui comprend quatre prêtres et une religieuse haïtiens ainsi qu’une religieuse et un prêtre français, a été kidnappé dans la matinée de dimanche à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, alors qu’il « se rendait à l’installation d’un nouveau curé », a expliqué le père Loudger Mazile. Les ravisseurs réclament un million de dollars de rançon, a-t-il précisé.

    La Conférence haïtienne des Religieux (CHR) a par la suite précisé dans un communiqué que trois autres personnes, les proches d’un autre prêtre ne faisant pas partie des personnes enlevées, ont également été kidnappées.

    « L’heure est venue pour que ces actes inhumains s’arrêtent »

    « La CHR exprime son profond chagrin mais aussi sa colère face à la situation inhumaine que nous traversons depuis plus d’une décennie, souligne-t-elle dans son communiqué. Il ne se passe pas un jour sans pleurs et grincements de dents et pourtant les soi-disant leaders de ce pays, tout en s’accrochant au pouvoir, sont de plus en plus impuissants ». La police soupçonne un gang armé actif dans le secteur, baptisé « 400 Mawozo », d’être à l’origine de cet enlèvement, selon une source dans ses rangs.

    Contactée par l’AFP, l’ambassade de France n’a pas commenté dans l’immédiat. Les enlèvements contre rançon ont connu une recrudescence ces derniers mois à Port-au-Prince comme en province, témoignant de l’emprise grandissante des gangs armés sur le territoire haïtien.

    « C’en est trop. L’heure est venue pour que ces actes inhumains s’arrêtent, a réagi dimanche Mgr Pierre-André Dumas, évêque de Miragoâne joint par téléphone. L’Église prie et se fait solidaire de toutes les victimes de cet acte crapuleux ».

    État d’urgence

    En mars, le pouvoir exécutif haïtien avait décrété l’état d’urgence pour un mois dans certains quartiers de la capitale et une région de province afin de « restaurer l’autorité de l’État » dans des zones contrôlées par des gangs.

    La mesure est motivée par les actions de bandes armées qui « séquestrent des personnes contre rançon en le déclarant ouvertement, volent et pillent des biens publics et privés, et affrontent ouvertement les forces de sécurité publique », selon l’arrêté présidentiel. Les enlèvements touchent indistinctement les habitants les plus riches, et la majorité vivant sous le seuil de pauvreté.

  • La 12e Veillée de prière pour la Vie ce lundi sur KTO

    IMPRIMER

    La 12e Veillée de prière pour la Vie ce lundi sur KTO

    10/04/2021

    La Veillée de prière pour la Vie en présence des évêques d'Île-de-France a lieu ce lundi 12 avril, à 19h30. En raison de la crise sanitaire, l'événement, se tiendra à huis-clos. Il sera retransmis sur KTO, YouTube et Facebook.

    Les évêques d'Île-de-France se rassemblent à l'église Saint-Sulpice ce lundi 12 avril pour la Veillée de prière pour la Vie. Au-delà des moments propices à la prière, quatre personnes viendront témoigner de leur expérience de la crise sanitaire. Leur témoignage est suivi d'une adoration, d'une prière des évêques et d'une prière d’intercession et d’engagement. La veillée est commentée par Philippine de Saint Pierre.

    La Veillée de prière pour la Vie n'avait pas eu lieu l'an passé en raison du premier confinement. Cette année, le contexte sanitaire ne permet toujours pas aux fidèles d'y assister. Cependant, il est possible de déposer en ligne une intention de prière via ce formulaire.

  • Afrique : le cardinal Philippe Ouédraogo dénonce la culture de mort et le mariage homosexuel

    IMPRIMER

    De Guy Aimé Eblotié sur le site de La Croix - Africa :

    Au Burkina Faso, le cardinal Ouédraogo s’insurge contre «la culture de la mort» et le mariage homosexuel

    Dans son homélie pascale, du 4 avril, le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou et président en exercice du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam) a rappelé les grands principes de l’enseignement de l’Église sur la valeur de la vie humaine et le mariage, qu’il souhaite que les fidèles défendent « sans peur ».

    « À Pâques, si la lumière a brillé sur les ténèbres, l’Église aussi devrait apporter sa contribution, dire halte à la dictature de la pensée unique et des informations manipulées, qui trompent et compromettent la vie de générations entières, en promouvant « la culture de la mort » : avortement, euthanasie, méthodes contraceptives et antinatalistes », a estimé le cardinal Philippe Ouédraogo.

    En Afrique – le continent qui abrite la majorité des populations les plus pauvres au monde – le taux de natalité reste le plus élevé de tous les continents : 4,5 enfants par femme en 2017, selon l’Agence Française de développement qui a publié fin août 2020, un « Atlas de l’Afrique AFD ».

    A lire : Au Kenya, déclaration de l’épiscopat contre l’avortement

    Le cardinal burkinabè, président du Sceam, dit avoir constaté la diffusion d’idées et de politiques qui tendent à réduire le fort taux de natalité soupçonné d’être à la base de la pauvreté de certaines sociétés. Pour le cardinal burkinabè, ces idées sont à l’origine de « la propagation des méthodes contraceptives, leur imposition insidieuse aux femmes et aux jeunes filles pour éviter les grossesses en vue de la réalisation du « dividende démographique », pour on ne sait quel bonheur ».

    Lire la suite

  • Pakistan : deux infirmières chrétiennes accusées de blasphème

    IMPRIMER

    Dépêche de l'Agence Fides (En) :

    ASIE/PAKISTAN- Deux infirmières chrétiennes accusées de blasphème

    10 avril 2021

    Faisalabad (Agenzia Fides) - Deux infirmières chrétiennes de Faisalabad, une ville du Pendjab pakistanais, ont été formellement accusées, en vertu du code pénal pakistanais 295 B, l'un des articles de la fameuse " loi sur le blasphème ", de commettre un blasphème contre l'Islam.

    Comme l'a appris l'Agence Fides, le premier rapport d'enquête (FIR) n. 371/21 c a été déposé hier, le 9 avril. L'affaire a été enregistrée à la demande du médecin-chef Dr. Mirza Mohammad Ali de l'hôpital civil de Faisalabad. Le 8 avril 2021, les deux infirmières chrétiennes Mariam Lal et Navish Arooj ont retiré et déchiré d'une armoire un autocollant contenant des versets du Coran. Le médecin affirme que Navish Arooj a retiré l'autocollant et l'a remis à Maryam, qui l'a caché dans sa main lorsqu'elle a vu une infirmière principale, Rukhsana, venir vers elles. À la demande de l'infirmière principale, Maryam, selon son récit, ne lui a pas donné de réponse adéquate. L'infirmière principale a placé l'autocollant en garde à vue et a pris des photos. Le lendemain, le 9 avril, l'infirmière musulmane a fait part de l'affaire à l'administrateur de l'hôpital et à l'inspecteur sanitaire Faisal Yaqoob. Ils ont jugé les deux infirmières chrétiennes coupables d'avoir déshonoré les versets du Saint Coran, déposant une plainte pour blasphème. Dans la confusion qui a éclaté dans l'hôpital, en apprenant la nouvelle, l'un des garçons du service, Muhammad Waqas, a essayé de tuer l'infirmière chrétienne Maryam avec un couteau, mais Maryam n'a été blessée qu'au bras. Les deux infirmières sont maintenant en garde à vue.

    Kashif Aslam, coordinateur des programmes au sein de la Commission nationale pour la justice et la paix, des évêques du Pakistan, s'adressant à Fides, note : " Il s'agit d'une autre fausse accusation contre des chrétiennes ; il y a une affaire personnelle parmi les membres du personnel qui doit être découverte dans l'enquête. Les fidèles chrétiens ont une profonde sensibilité sur ces questions, et on leur apprend aussi à respecter les autres religions. Je ne crois pas que les jeunes infirmières chrétiennes aient profané l'autocollant contenant les versets du Saint Coran".

    Saleem Iqbal, un militant chrétien des droits de l'homme qui s'est adressé à Fides, déclare : "Il est alarmant de voir une augmentation du nombre d'accusés injustement dans des cas de blasphème et de conversions forcées de filles appartenant à des minorités religieuses. C'est le deuxième cas enregistré cette année : précédemment, l'infirmière chrétienne Tabitha Gill avait été accusée dans un hôpital de Karachi (voir Fides, 29/1/2021, 30/1/2021 et 2/2/2021). Maintenant, cela s'est produit à Faisalabad". Il ajoute : "Nous lançons un appel aux politiciens chrétiens pour qu'ils se dépêchent d'agir afin de protéger leur peuple et nous demandons aux fidèles d'être toujours attentifs à ceux qui peuvent les piéger dans de telles affaires, en utilisant le blasphème pour des disputes personnelles ou des jalousies personnelles". (AG-PA) (Agenzia Fides, 10/4/2021)

  • Flandre : quand un catholique de 46 ans s'identifiant comme une femme veut devenir religieuse

    IMPRIMER

    De LifeSiteNews :

    Un homme prétendant être une femme veut devenir religieuse : "Je n'abandonnerai pas, même si je dois aller au Vatican".
    Partout où je m'inscris, les sœurs sont enthousiastes ", a déclaré l'homme.

    vendredi 9 avril 2021

    NIJLEN, Belgique, 9 avril 2021 (LifeSiteNews) - En Belgique, un catholique de 46 ans qui s'identifie comme une femme fait pression pour entrer dans un couvent en tant que religieuse où il espère vivre le reste de sa vie comme une religieuse.

    "Eefje" Spreuters a déclaré à Radio 2 Anvers, comme le rapporte VRT.be, que "partout où je m'inscris, les sœurs sont enthousiastes. Mais le règlement ne permet pas, dit-il, à un homme qui se croit de sexe féminin d'entrer au couvent.

    Malgré cela, l'homme, qui s'habille en femme depuis plus d'un an, a déjà commencé à s'identifier comme une religieuse.

    "Je m'appelle Sœur Eefje", a déclaré Spreuters.

    "Je me suis toujours sentie femme et j'ai été élevée très religieusement, surtout par ma mère. Toute ma vie, j'ai voulu aller au monastère. En tant qu'homme, j'ai eu une vie difficile, maintenant je veux la paix", a-t-il ajouté.

    Spreuters a déclaré que si le pape François n'accède pas à sa demande, il est prêt à créer un ordre pour les hommes qui s'identifient comme des femmes et veulent s'identifier comme des religieuses.

    "J'ai demandé aux religieuses de l'ordre des Clarisses. La semaine dernière, j'ai eu des contacts avec les religieuses de Brecht, les trappistines. Elles n'ont pas pu me répondre [sur l'adhésion] car elles ne savaient pas si je pouvais entrer en tant que femme trans. J'ai dit que j'allais moi-même fonder un ordre monastique, ce à quoi les moniales ont répondu avec intérêt et enthousiasme. Si nécessaire, j'irai voir le pape au Vatican. Ma vocation est plus forte que jamais".

    Permettre aux hommes qui s'identifient comme des femmes d'entrer dans des espaces réservés aux femmes n'a pas été bien accueilli dans d'autres secteurs de la société. Des criminels masculins qui ont prétendu être des femmes afin d'être placés dans des prisons pour femmes ont ensuite agressé sexuellement et violé des détenues.

    L'avocat de l'Église, Rik Torfs, a déclaré à Radio 2 Anvers que les hommes qui s'identifient comme des femmes ne peuvent pas entrer dans un couvent. L'Église "maintient le point de vue anthropologique selon lequel le sexe biologique avec lequel vous êtes né est immuable", a-t-il déclaré. "Pour l'Église catholique, Eefje reste un homme et n'est pas la bienvenue dans un monastère de femmes".

    L'Église catholique enseigne que les sexes masculin et féminin, homme et femme, sont des réalités biologiques voulues et créées par Dieu. La Déclaration des vérités de 2019 publiée par plusieurs évêques catholiques éminents et un cardinal stipule que c'est une "rébellion contre la loi naturelle et divine et un péché grave qu'un homme puisse tenter de devenir une femme en se mutilant, ou même simplement en se déclarant tel, ou qu'une femme puisse de la même manière tenter de devenir un homme, ou de soutenir que l'autorité civile a le devoir ou le droit d'agir comme si de telles choses étaient ou pouvaient être possibles et légitimes".

    L'évêque belge Johan Bonny a déclaré aux médias locaux qu'il s'abstiendrait de commenter la demande de Spreuters jusqu'à ce que l'évêque ait eu l'occasion de parler avec l'homme. Mgr Bonny a récemment fait la une de l'actualité internationale en attaquant verbalement le mois dernier le Vatican pour son rejet de la bénédiction des couples homosexuels.

    Si M. Spreuters fait connaître sa requête au pape François, nul ne sait comment celui-ci pourrait réagir. L'année dernière, le pape a fait l'éloge d'une religieuse pour avoir ouvert un "foyer trans" pour les hommes qui prétendent être des femmes, appelant même ces hommes des "filles". En 2016, le pape François a qualifié d'"homme" une femme qui avait subi une opération de changement de sexe. Il a également fait référence à elle comme ayant "épousé" une autre femme et a admis les recevoir au Vatican. "Il s'est marié", a déclaré le pape, en faisant référence à la femme qui s'identifie désormais comme un homme. "Celui qui était 'elle' mais qui est lui", a expliqué le pape.

  • La Révolution racialiste, et autres virus idéologiques (recension)

    IMPRIMER

    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    La Révolution racialiste, et autres virus idéologiques (recension)

    8 avril 2021

    Mathieu Bock-Côté, sociologue bien connu, va publier un nouvel essai à Paris le 15 avril 2021. Voici la recension de son nouvel ouvrage par Michel de Jaeghere publiée dans Le Figaro Histoire (avril-mai 2021).

    IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION

    Nous croyons trop souvent avoir affaire à des échappés de l’asile.

    Devant les délires de la cancel culture [culture du bâillon], le boycottage vertueux de Sylviane Agacinski, l’interruption violente des représentations d’une pièce d’Eschyle, ou la justification balbutiante de réunions non mixtes, réservées aux « non-Blancs », par la présidente de l’Unef, nous avons le sentiment d’assister à de déplorables sorties de route, témoignant que la montée de l’intolérance est corrélée à celle de la bêtise. Nous sourions de l’extension illimitée du domaine de la lutte. De la multiplication des phobies traquées par les experts auto proclamés de la sociologie comme par leurs servants du monde médiatique, vigilants de la conscience morale ou professionnels de l’indignation, vérificateurs de faits du politiquement correct associant l’arrogance du bas clergé à la science confuse de Diafoirus, et prompts à recueillir les humeurs des représentants des minorités ethniques ou sexuelles avec une servilité de domestiques.

    La Révolution racialiste, le nouveau livre de Mathieu Bock-Côté, vient mettre fin à notre insouciance. Il nous révèle qu’il ne suffit pas d’éteindre nos télévisions non plus que de déserter les réseaux sociaux pour échapper au cirque. Les thèmes mis en circulation, depuis cinquante ans, par les tenants du décolonialisme, pourfendeurs du racisme systémique ou militants de l’indigénisme qui ont prospéré sur les campus américains ou dans les universités françaises, ne relèvent pas d’une polémique absurde. Ils forment une « idéologie toxique », un corpus doctrinal d’une cohérence redoutable.

    Lire la suite

  • La visite du pape en Irak semble avoir donné de l’espoir aux chrétiens du pays

    IMPRIMER

    D'Info Chrétienne :

    La visite du pape a donné de l’espoir aux chrétiens d’Irak : « Nous sentons que nous ne sommes pas seuls »

    Un mois après la visite du pape François qui s’est déroulé du 5 au 8 mars 2021, des habitants de la ville catholique de Qaraqosh dans la pleine de Ninive ont rapporté que de nombreux chrétiens envisageaient de rentrer chez eux. Selon le père Ammar Yako qui dirige un centre de personnes déplacées, 23 000 chrétiens sont déjà rentrés.

    De l’espoir

    Revan Possa qui travaille au bureau du Haut Conseil Ecclésial pour la Reconstruction de Qaraqosh a déclaré à l’Aide à l’Eglise en Détresse avoir entendu parlé de famille qui ont été émues en voyant les photos de la visite du pape et qui « envisagent de rentrer chez elles ».

    L’enseignant et écrivain, Joseph Giuliana qui est lui-même retourné dans la ville de Qaraqosh après avoir vécu en exil en France affirme que les irakiens avaient « besoin » de cette visite pour avoir « de l’espoir ».

    « Nous avions besoin de cette visite pour nous remplir à nouveau d’espoir : l’espoir d’avoir le droit de rester et de vivre ici, en tant que peuple originel de cette terre. »

    Cette visite leur rappelle qu’il y a « une vie pour les chrétiens en Irak » et qu’ils ne sont « pas seuls » ajoute l’enseignant.

    « Tous les chrétiens ici, ainsi que ceux qui vivent comme réfugiés en Europe et en Amérique, pensent que cette visite réveille l’espoir qu’il y a une vie pour les chrétiens en Irak. Je suis l’un d’entre eux. Grâce à la visite du Pape, nous sentons que nous ne sommes pas seuls. Nous avons le sentiment d’être en sécurité parce que quelqu’un se soucie de nous. »

    Lire la suite

  • Débat sur l'euthanasie en France : le contre-exemple des lois belge et néerlandaise

    IMPRIMER

    De gènéthique.org :

    Euthanasie : le contre-exemple des lois belge et néerlandaise

    8 avril 2021

    Cinq ans seulement après la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016, le débat sur la fin de vie est relancé en France avec une offensive pro-euthanasie consistant en quatre propositions de loi.

    Au Sénat, celle « visant à établir le droit à mourir dans la dignité » (n° 131) portée par la sénatrice Marie-Pierre de la Gontrie (PS) a été rejetée le 11 mars 2021. Il s’agissait d’un texte reprenant pour l’essentiel une proposition de loi visant à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs rédigée par l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD) en 2018.

    À l’Assemblée nationale, l’actuelle offensive pro-euthanasie a pris corps par les propositions de loi n° 3806 « visant à garantir et renforcer les droits des personnes en fin de vie » portée par Jean-Louis Touraine (LREM), n° 3755 « visant à affirmer le libre choix de la fin de vie et à assurer un accès universel aux soins palliatifs en France »  portée  par Marine Brenier (LR) et  n° 288 « donnant le droit à une fin de vie libre et choisie »  portée par Olivier Falorni (groupe Libertés et Territoires). Cette dernière sera débattue le 8 avril prochain. Le gouvernement ne semble toutefois pas favorable à une légalisation de l’euthanasie dans l’immédiat : au Sénat, le 11 mars dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran a déclaré qu’il « ne [croit] pas que le moment choisi pour modifier le régime juridique de la fin de vie soit le moment opportun ». Il a annoncé également la création, à compter du mois d’avril 2021, d’un nouveau plan national de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie.

    « On meurt mal en France ». Tel est le leitmotiv des partisans de la légalisation de l’euthanasie, que les députés Touraine et Brenier reprennent à leur compte dans l’exposé des motifs de leurs propositions de loi. On peut ainsi y lire que la loi Claeys‑Leonetti constitue un « cadre juridique trop restrictif » (proposition Brenier) et « présente (…) quelques lacunes, responsables de souffrances et d’affaires médiatiques régulières » (proposition Touraine). L’objectif est donc de faire évoluer le droit français de la fin de vie par une nouvelle étape comprenant l’euthanasie, de manière à « mettre fin à une hypocrisie qui n’a que trop duré » dès lors qu’il semblerait « qu’entre 2 000 et 4 000 personnes terminent leur vie, chaque année en France, grâce à l’assistance active à mourir d’un médecin » (proposition Touraine) : ce serait donc parce qu’une telle pratique existe clandestinement qu’il faudrait officiellement l’autoriser. Or cette conception de la loi délégitime toute interdiction ou obligation, et rend in fine inutile la loi elle-même.

    Lire la suite

  • Le catalogue Netflix : un catalogue particulièrement orienté

    IMPRIMER

    De Ronan Planchon sur le Figaro Vox via ce blog :

    Progressisme, diversité… quelle idéologie derrière Netflix ?

    FIGAROVOX/ANALYSE – Si la célèbre plateforme de vidéos à la demande par abonnement se dit soucieuse de montrer le monde tel qu’il est, dans toute sa diversité, le catalogue Netflix semble pourtant particulièrement orienté.

    7 avril 2021

    Le temps des barricades révolu, le feu de la révolte se répand désormais à coups de hashtags. Sur Twitter, on énonce, on dénonce, on appelle au boycott aussi. Et cette année-là, en 2018, les conservateurs américains prirent Netflix en grippe avec le mot-dièse : #boycottNetflix, une façon d’exprimer leur indignation face au virage bleu (la couleur des démocrates aux États-Unis) qu’a selon eux enclenché la marque au logo rouge, ces dernières années. Dans leur viseur : les sympathies affichées par le PDG fondateur, Reed Hastings, à l’égard du parti démocrate, des prises de position contre Donald Trump, la levée de fonds de Ted Sarandos, le directeur des contenus de l’entreprise, pour Barack Obama lors de sa deuxième campagne électorale, un juteux contrat signé avec les Obama pour développer une série de contenus autour du couple, et l’arrivée au conseil de direction d’une ancienne conseillère de l’ex-locataire de la Maison Blanche. La goutte d’eau pour la droite conservatrice. Sur les réseaux sociaux, elle interpelle les dirigeants de la plateforme de vidéos en ligne ; les tweets indignés pleuvent par dizaines de milliers dans l’espoir de voir des internautes renoncer à leur abonnement… avec le succès que l’on connaît. L’insolente réussite de Netflix se poursuit, au point que les chiffres de l’année 2020 sont si impressionnants qu’ils ne nous disent rien. Pour paraphraser l’espion OSS 117 dans le film de Michel Hazanavicius, vous voyez ce que ça fait 204 millions d’abonnés dans le monde (+37 millions en un an), 6,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 542 millions de dollars de bénéfice ?

    Racisme systémique, destruction du patriarcat et féminisme intersectionnel

    Par-delà cette série d’événements, le contenu des productions ulcère une frange plutôt conservatrice de la population. Les séries et les films valoriseraient avec une bienveillance doucereuse les concepts en vogue au sein d’une partie de la gauche, comme le féminisme intersectionnel ou le «racisme systémique», ou s’emploieraient à «détruire le patriarcat». C’est le cas du film «Moxie», l’histoire d’une ado timide de 16 ans qui publie une revue anonyme dénonçant le sexisme dans son établissement scolaire, dont les réseaux sociaux de l’entreprise ont fait la promotion début février. Faut-il y voir le fantasme de réactionnaires zélés qui verraient du «gauchisme partout» ou alors, le monde selon Netflix est-il vraiment empreint de progressisme ? Une chose est sûre, les adeptes de fictions aux thématiques ouvertement progressistes en ont pour leur argent, et les médias ne s’y trompent pas.

    Le magazine féminin belge L’Officiel a listé «six séries pour s’éduquer/lutter contre le racisme systémique», le défunt site Buzzfeed a noté «16 séries à regarder sur Netflix quand vous en avez marre du patriarcat» et Konbini a recensé «dix séries pour comprendre le racisme systémique» (actant ainsi l’idée selon laquelle il existerait un racisme inhérent à notre société) – parmi lesquelles «Pose», série qui coche toutes les cases de l’idéologie dominante au sein de l’aile gauche du parti démocrate américain. Elle se déroule dans le New York des années 1980 et raconte les multiples discriminations subies par des travailleuses du sexe, transsexuelles et noires essayant tant bien que mal de s’intégrer dans cette «société hétéronormative et cisgenre», dixit Konbini, qui en tire cette conclusion: «Pose nous dit une chose primordiale : black trans lives matter». Une fois la série visionnée, l’algorithme dirige d’ailleurs le spectateur vers d’autres productions similaires, à l’image d’un documentaire-enquête sur les «identités trans», ou la série «Dear white people». Le synopsis: Samantha White, une étudiante afro-américaine profite de son temps de parole dans une émission de radio de son campus pour s’en prendre aux comportements racistes dans son établissement où ses camarades s’adonnent au «blackface» (le fait de se grimer en noir), s’attirant ainsi la haine et la rancœur des blancs. On voudrait donner du grain à moudre aux pourfendeurs de Netflix qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Lire la suite

  • Quand est venu le temps de la peur...

    IMPRIMER

    De la Revue Catholica (Bernard Dumont), numéro 151 :

    Le temps de la peur

    5 Avr 2021

    En 2009, Jacques Attali, qui assume volontiers un rôle de conseiller du prince, avait émis une sentence qui acquiert aujourd’hui un relief particulier : « L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur[1] ».

    La formule est grandiloquente mais elle suggère une intention politique derrière la généralité du propos. Pour ceux qui entendent profiter d’une occasion telle que l’actuelle attaque virale mondiale pour orienter le cours des choses dans le sens qui leur convient, il est utile d’obtenir la soumission des masses par un moyen psychologique plutôt que seulement par l’usage de la force. Dans cette optique que l’on peut qualifier d’économique, il est tout naturel que l’utilisation de la peur soit un ingrédient privilégié de la fabrique du consentement, de la propagande de guerre à la « communication sociale »[2]. Il s’agira donc d’alterner séduction et menace, promesse de protection et annonce des pires calamités en fonction de l’acceptation ou du rejet des contraintes imposées.

    Parmi les nombreuses – et inégales – analyses des manipulations qui se sont multipliées depuis l’irruption du dernier coronarirus, un documentaire belge[3] produit l’extrait d’une conférence donnée par un important virologue, belge lui aussi, Marc Van Ranst, en 2019, au Royal Institute of International Affairs, à Londres. Cet autre conseiller du prince y explique avec complaisance comment il avait déjà procédé, dix ans auparavant, pour obtenir une réaction massive en faveur de la vaccination contre le virus H1N1. Tout d’abord, il avait pris contact avec des journalistes afin d’être considéré comme « l’expert incontournable » et toujours disponible, ensuite il leur avait répété avec insistance un message alarmiste et compté sur eux pour le diffuser avec toute la dramatisation souhaitée, sur le thème : le vaccin ou la mort[4]. La peur est donc utilisée non pas tant pour briser les résistances que pour obtenir l’acceptation volontaire de toutes sortes de contraintes, y compris lorsqu’elles sont déclassées pour être remplacées par d’autres présentées comme tout aussi impératives. Que le procédé puisse servir à satisfaire des intérêts particuliers ou des projets de domination sous couvert d’expertise, ou qu’il soit simplement un instrument de fortune au sein d’une société de masse sensible aux émotions plus qu’aux arguments élaborés, le fait est là.

    L’instrumentalisation de la peur a fait l’objet d’études scientifiques, au même titre que d’autres éléments entrant dans le champ de la psychologie des masses. Serge Tchakhotine, disciple de Pavlov, estime, dans son maître livre Le viol des foules par la propagande politique, une première fois réédité en 1952, et adapté à la situation alors actuelle du monde, que l’« on vit sous deux facteurs capitaux, qui ont la même origine – la peur, la Grande Peur Universelle. D’un côté, c’est la peur de la guerre […] celle de la bombe atomique ; de l’autre, la peur qui est à la base de méthodes actuelles de gouvernement : le viol psychique des masses. » Un peu plus loin, Tchakhotine précise, sur le même registre : « Aujourd’hui, le viol psychique des masses est sur le point de devenir une arme d’une extrême puissance et épouvantablement dangereuse. Les découvertes scientifiques récentes contribuent à ce danger dans une mesure jusqu’alors insoupçonnée même dans ce domaine. C’est la télévision qui menace de devenir un véhicule terrible du viol psychique.[5] »

    Lire la suite

  • “Quand on veut faire disparaitre les religions de l’espace public, c’est une façon d’imposer l’athéisme”

    IMPRIMER

    De Maximilien Bernard sur "Riposte catholique" :

    “Quand on veut faire disparaitre les religions de l’espace public, c’est une façon d’imposer l’athéisme”

  • Euthanasie : un "modèle belge", vraiment ?

    IMPRIMER
    Les auteurs de la proposition de loi sénatoriale à l’origine de la loi définitivement adoptée considéraient que l’état de nécessité avait pour effet de mettre à l’abri de poursuites pénales les médecins pratiquant des euthanasies. Pour eux, cette situation « entraînait des pratiques semi-clandestines, ne permettant pas le contrôle social de ces pratiques et rendant plus difficile la tenue d’un dialogue approfondi entre le patient et son médecin ». Cependant, tant implicitement les rapports de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) que des études scientifiques révèlent que cet objectif de transparence n’a pas été atteint.

    Lire la suite