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Société - Page 600

  • Génération François

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    Un de nos correspondants attire votre attention sur cette "carte blanche" de Hugues Bocquet (23 ans) Philippine Cartier (23 ans) Geoffrey de Hemptinne (23 ans) Aline Terlinden (25 ans) Tanguy Bocquet (23 ans) Priscille de Truchis (25 ans) Norman Sinamenye (23 ans) Stephanie du Bois (25 ans) Louis Tonneau (26 ans) Augustin Cosse (27 ans). Jeunes catholiques belges. C’est paru dans « La Libre » d’hier, 24 septembre 2015 :

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    "Où la jeunesse se mobilise-t-elle ?", demandait lundi Dany De Baeremaeker dans ces pages. Nous sommes là ! A nous engager. Face aux défis du monde, la passivité et l’indifférence nous sont interdites. Yallah, comme le disait sœur Emmanuelle, en avant !

    Nous sommes sur la même barque et nous allons vers le même port." La phrase du pape François pourrait rythmer nos pensées. Dans la petite chapelle que nous avons aménagée au dernier étage, sous les charpentes de l’ancien prieuré de Corsendonk, nous sommes une centaine. Une centaine de jeunes et quelques prêtres unis en prière alors que devant nous brille le Saint Sacrement.

    De loin, la scène peut paraître étrange, mais elle fut au cœur de la Session Lead (Leaders d’espérance, ambition pour demain) (1), notre première université d’été qui s’est déroulée du 9 au 13 septembre, et qui nous a permis de dialoguer autour de la foi et de l’engagement avec des chefs d’entreprises, des politiciens de premiers plans, des artistes ou des personnalités actives dans le monde associatif et scolaire.

    S’engager au service du bien commun

    Nous provenions de villes, de professions et de sensibilités différentes, mais nous étions sur la même barque tournés vers un même désir : s’engager dans la société au service du bien commun, c’est à dire au service de chaque homme jusqu’aux plus faibles et aux plus fragiles. Reconnaissons-le, le défi n’est pas facile car cette ambition nous invite à servir l’autre dans l’humilité et la justice. Elle trouve ses racines dans la prière et dans la charité qui sont au cœur de notre foi; une foi qui nous donne le désir de nous engager, d’aimer le monde et d’espérer le rendre meilleur.

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  • Le trafic d'organes d'enfants avortés au coeur de l'activité du Planning Familial

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    Lu sur genethique.org :

    LE PLANNING FAMILIAL : UNE ENTREPRISE AU CŒUR DE LA VENTE D’ORGANES D’ENFANTS AVORTÉS

    Depuis plusieurs semaines, une association de journalistes américains, le Center for Medical Progress(CMP), diffuse des vidéos tournées en caméra cachée révélant une scandaleuse activité de l’organisme du Planning Familial : la vente d’organes d’enfants avortés[1].

    Même si cela paraît surréaliste, ces faits sont prouvés par des mois d’investigations et d’infiltrations qui ont permis à plusieurs membres du CMP de filmer des entretiens avec des membres clefs du Planning Familial ainsi que ses filiales, et d’obtenir d’eux des aveux sur ces pratiques.

     

    Le Planning Familial (International Planned Parenthood Federation, IPPF) est une ONG internationale faisant la promotion de la planification familiale[2]. Pour cela elle possède des centaines de cliniques dans le monde et des milliers de membres, qui font la promotion de la planification, fournissent aux femmes des contraceptifs ou leur donnent les moyens d’avorter et ce dans le monde entier. Aux États-Unis, il s’agit de l’institution pratiquant les avortements la plus importante, sans compter tout un ensemble de cliniques et de laboratoires affiliés. Son budget de 2014 qui lui permet de financer ses activités internationales est de 126 millions de dollars, dont plus de 90 millions alloués par des gouvernements d’États.

    Ainsi, au niveau mondial, le Planning Familial est le premier interlocuteur pour les femmes qui souhaitent avorter.

     

    Comme le montrent les différentes vidéos du Center for Medical Progress, depuis de nombreuses années le Planning Familial vend à des entreprises, des laboratoires ou des universités les organes de fœtus avortés (foies, cœurs, reins, poumons, etc.) pour quelques dizaines de dollars (entre $30 et $100) et même, si possible, le fœtus entier. Sont notamment cités, « StemExpress », une entreprise internationale qui revend ensuite « des matériaux organiques humains » à des laboratoires pharmaceutiques ; ou l’université d’État de Fort Collins (Colorado). Ainsi, l’avortement de second trimestre est une source de profits pour le Planning Familial, qui non seulement facture l’avortement, mais tire ensuite un profit de la vente du corps du fœtus, ou de certains de ses membres.

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  • Sayana Press : quand les pauvres testent la contraception pour les riches

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Sayana Press, une contraception pour les riches testée par les pauvres

    L’instance britannique UK Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency (MHRA) a autorisé, le 24 septembre dernier, la mise sur le marché national du Sayana Press, premier contraceptif auto-injectable. Un produit fabriqué par le laboratoire Pfizer, numéro un mondial de l’industrie pharmaceutique, pour éviter aux femmes de « perdre du temps » chez le médecin.

    La contraception injectable n’est pas nouvelle et est déjà assez répandue, pratiquée par quelques 35 millions de femmes dans le monde. La nouveauté, c’est que le Sayana Press est utilisable à domicile, sans assistance médicale. Facile d’utilisation, ce contraceptif se présente sous la forme d’une petite seringue à usage unique, qui s’injecte dans les bras, les jambes ou le ventre et prévient de toute grossesse pendant 13 semaines. Les femmes pressées ou trop tête en l’air pour penser tous les jours à leur pilule, n’ont donc plus qu’à aller faire une visite chez le médecin pour qu’il s’assure qu’elles sont bien aptes à s’injecter leur dose trimestrielle. Le suivi ne consiste ensuite qu’en un entretien téléphonique annuel.

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  • Le Pape aux États-Unis : une récupération?

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    D’Armelle Signargout, correspondante aux Etats-Unis du bimensuel « L’Homme Nouveau »  :

    648x415_barack_obama_et_le_pape_francois_affichent_leur_complicite_lors_d_une_visite_historique_a_la_maison_blanche_a_washington_le_23_septembre_2015 (1).jpg« Dans un pays blessé par l’immoralité croissante et les divisions politiques, qu’attendait-on sur place du Pape François à la veille de son séjour du 22 au 27 septembre ? Trois étapes : Washington (premier discours d’un pontife face au Congrès), New York (assemblée générale de l’Onu), Philadelphie (rencontre mondiale des familles).

    « Sur 80 % des dossiers, nous sommes d’accord ! » Le Président Barack Obama, un militant de l’avortement et du faux « mariage », veut que tous les Américains le sachent : il partage presque entièrement la vision du Pape François… Sa visite de cinq jours – la première fois que l’Argentin le plus célèbre du monde foule le sol des États-Unis – se présente pour le camp d’Obama comme l’aubaine du siècle dans deux domaines clés : l’environnement et l’immigration.

    Un travail de longue haleine

    Plusieurs élus démocrates n’ont pas hésité à faire circuler auprès de leurs collègues du Congrès une pétition demandant au Saint-Père de bénir leurs efforts subversifs.

    Cette tentative de récupération à des fins strictement temporelles a commencé tôt. Avant de quitter Cuba pour Washington, où il devait s’adresser aux 535 sénateurs et représentants ­réunis au Capitole – une première historique, et le seul discours annoncé en anglais –, le Pape François avait fait la Une, au fil des mois, de plusieurs magazines hostiles à l’Église : ­Time, Rolling Stone, Fortune, The New Yorker, Esquire, Vanity Fair… Le Saint-Père a même été la star début septembre sur ABC d’une rencontre télévisée virtuelle avec une brochette d’Américains. S’adressant à une mère célibataire, il surprit l’assistance en lui disant tout de go : « Vous auriez pu tuer vos filles et vous avez respecté la vie. (…) N’ayez pas honte. Gardez la tête haute. » « Je n’ai pas tué mes filles. Je les ai mises au monde. » « Je vous félicite. » Dans le compte rendu de Time, « tuer » et « tué » avaient disparu.

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  • Voyage en Amérique : le pape François s'exprime dans une conférence de presse

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    De Jean-Marie Guénois, directeur adjoint du Figaro, sur son « religioblog » :

     Voici la vidéo complète de la conférence de presse et l'article que j'ai écrit dans l'avion et envoyé à Paris, sitôt notre atterrissage à Washington.

    JPSC

  • Les hommes aussi pâtissent de l'avortement

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    De gènéthique.org (un site unique dans son genre auquel il ne faut pas manquer de s'abonner) :

    L’AVORTEMENT N’ÉPARGNE PAS LES HOMMES

    Depuis 1975, l’avortement est une affaire de femme. C’est elle qui peut, seule et librement, décider de la suite qui sera donnée à une grossesse qu’elle ait été ou non désirée. La loi en effet, ne fait pas mention du géniteur, de celui qui, avec la femme, est aussi à l’origine de la vie qui éclot doucement. Pourtant, certains hommes n’en ressentent pas moins douloureusement les conséquences. Gènéthique attire l’attention sur cet aspect ingnoré de la question depuis 40 ans.

    Michel Hermenjat[1] se souvient de cet avortement. C’était il y a justement 40 ans. Il se souvient de chaque instant. Et il reconnait : « J’ai mis 20 ans pour me dire que j’étais peut-être concerné par cette histoire. Ma soi-disant neutralité m’a rendu complice de la perte de mon premier enfant dont l’absence s’est longtemps faite sentir » (cf. Témoignage de Michel Hermenjat recueilli par Gènéthique : « Cet avortement m’a complètement dépossédé »).

     

    Déchus de paternité, ils éprouvent un sentiment d’impuissance

    Si le partenaire masculin est souvent vu comme celui qui pousse la femme à avorter, ou comme le grand absent, force est de constater qu’ils ont largement été évincés du processus de prise de décision. Stéphane Clerget[2], psychiatre, constate : « Les hommes n’ont pas légalement la parole. Ils ne l’ont que si un dialogue est possible avec la femme : s’ils sont informés de la grossesse et si on leur demande leur avis ».

     

    Pour Michel Hermenjat, « la femme qui décide seule de poursuivre ou non une grossesse a un pouvoir considérable. La détresse de la femme suppose que l’homme est méchant, rejetant, tyrannique, abuseur ou négligeant et qu’il peut revendiquer des droits sur l’enfant qu’elle porte. On tombe dans la caricature ! » Il ajoute : « Le droit de la femme à l’avortement suppose l’inadéquation de l’homme à la maternité, qui justifie de retirer à l’ensemble des hommes toutes formes de droit sur la grossesse».Une marque d’indignité qui favorise la déresponsabilisation de l’homme, un cercle vicieux.

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  • Le pape piégé lors de sa visite à la Maison Blanche ?

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    De Marie-Clémence Gaunand sur le site du journal "La Croix" :

    Visite du pape à la Maison-Blanche : une liste d’invités controversée

    Le président des États-Unis Barack Obama a invité des catholiques pro-avortement et des activistes LGBT à rencontrer le pape François à la Maison-Blanche, mercredi 23 septembre. Dans l’Église américaine, certains craignent une manipulation médiatique.

    Le Vatican s’inquiète de la liste des invités de la Maison-Blanche pour la visite du pape, mercredi 23 septembre, qui compte entre autres des activistes pro-avortement et pro-gay, rapporte CNSNews.

    « Le Vatican s’est indigné de la décision de l’administration d’Obama d’inviter pour la cérémonie de bienvenue du pape des activistes transgenres, le premier évêque de l’Église épiscopalienne (version américaine de l’Église anglicane) ouvertement gay et une religieuse activiste à la tête d’un groupe critiqué par le Vatican pour son silence sur l’avortement et l’euthanasie », rapporte également The Wall Street Journal.

    Le groupe activiste LGBT GLAAD, distribuant un guide pour la visite du pape qui encourage les journalistes à consulter les groupes catholiques dissidents, fait partie des invités. Ce guide dresse un portrait négatif de nombreux évêques et membres de l’Église opposés aux objectifs politiques des LGBT. Il y est notamment écrit que l’enseignement de l’Église peut être « extrêmement dévastateur » pour des jeunes gens découvrant leur homosexualité, rapporte Catholic News Agency.

    Frank DeBernardo et la Sœur Jeanine Gramick, fondateurs du groupe catholique dissident News Ways Ministery, que le Vatican et la conférence des évêques des États Unis avaient accusé de rejeter l’enseignement de l’Église, seront aussi présents. Mateo Williamson, ancien membre du parti transgenre avec le groupe Dignity USA, également.

    UNE « PROVOCATION »

    « C’est une honte », a réagi le professeur Robert George, de Princeton, interrogé par CNSNews.com.

    « Barack Obama, (…) c’est le président qui passe un accord avec le régime iranien sans exiger la libération du pasteur chrétien Saeed Abidini qui languit dans une cellule en prison à cause de sa foi. Maintenant ce même Barack Obama insulte le pape et les catholiques fervents avec des provocations comme celle-là », a-t-il ajouté avec amertume.

    Il regrette notamment que le P. Frank Pavone, fondateur de Priests for Life (Prêtres pour la vie), militant anti-avortement très connu, n’ait pas été invité à la réception. Pour lui, c’est un autre exemple des nombreuses marques d’irrespect de l’administration américaine envers la religion, qui « divise la communauté catholique », « utilisant l’Église catholique et les signes extérieurs du catholicisme pour promouvoir son propre agenda moralement incompétent. ».

    Le président de National Right to Life Carol Tobias, qui n’est pas catholique, a qualifié ces invitations d’« insultes », ajoutant que « ce n’est pas une surprise que le président pro-avortement fasse un pied de nez au pape et aux enseignements de l’Église. »

    ORCHESTRER LA VISITE DU PAPE ?

    Dans l’Église américaine, certains s’inquiètent d’une potentielle manipulation médiatique de l’événement.

    « Je pense que c’est une tentative délibérée de détourner le pape François sur les causes des LGBT et peut-être obtenir quelques photos d’activistes avec le Saint-Père », avance Jay Richards, professeur de l’Université catholique d’Amérique, à Washington.

    « Il était prévisible que l’administration historiquement la moins favorable à la religion inviterait une sélection de religieuses pro-avortement, d’activistes catholiques gay, dedissidents et de rebelles religieux pour assister à la visite du pape à la Maison-Blanche le 23 septembre », a affirmé de son côté Bill Donohue, président de la Ligue catholique pour les droits civils et religieux, un organisme de défense des catholiques américains. Il dénonce un « nouveau degré » de provocations anticléricales dans une « tentative d’exploiter la visite papale pour promouvoir un agenda attaquant les catholiques pratiquants. ».

  • Bergoglio aux États-Unis pour la première fois

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    810558-04-diapopope.jpgLa rencontre d’une icône médiatique avec un pays où les catholiques sont aussi de plus en plus formatés par les contre-valeurs de la mentalité occidentale « post-moderne ». Lu sur le site « chiesa », sous la signature de Sandro Magister :

    « ROME, le 22 septembre 2015 – En atterrissant aujourd’hui à Washington après s’être rendu en visite à Cuba, le pape François met le pied dans un pays qui est certes né protestant mais dans lequel, actuellement, près de la moitié de la population possède un lien avec le catholicisme.

    En effet, aux 20 % de citoyens américains qui se présentent comme catholiques au plein sens du terme, on peut ajouter 9 % qui se disent catholiques par affinité culturelle, puis 9 % qui ont été élevés dans un cadre catholique même si, par la suite, ils se sont éloignés de celui-ci, et enfin 8 % qui ont de proches parents qui sont catholiques, qu’ils accompagnent à la messe.

    Il en résulte que, globalement, le catholicisme a un lien avec 45 % des citoyens américains, chiffre qui s’élève même à 84 % en ce qui concerne les "latinos". Ceux-ci constituent la partie de la population qui connaît la plus forte croissance et ils vont assister à la canonisation par le pape François de l’un des leurs, Junipero Serra, au cours d’une cérémonie célébrée presque entièrement en espagnol.

    On doit au Pew Research Center de Washington une toute récente radiographie du catholicisme aux États-Unis, publiée à la veille de l’arrivée du pape, qui permet d’explorer à fond certaines caractéristiques du "peuple de Dieu" dans ce pays :  U.S Catholics Open to Non-Traditional Families

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  • « Prions pour le Synode : que ce soit l’Esprit de l’évangile et non l’esprit du monde qui triomphe » (Mgr Aillet, évêque de Bayonne)

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    Voici l’éditorial de septembre 2015 publié par Mgr Aillet sur le site web du diocèse de Bayonne:

    aillet.jpg« On a dit que chaque Concile engendre un profil spécifique de sainteté. C’est ainsi que le Concile de Trente, en redéfinissant le sacerdoce catholique, a engendré une lignée de saints prêtres et évêques. Je pense en particulier à ces saints pasteurs qui ont éclairé le grand XVIIe siècle français et qui ont fondé l’École Française de spiritualité : saint François de Sales, Monsieur Vincent, saint Jean Eudes, saint Louis-Marie Grignon de Monfort... Ils ont en commun d’avoir été attentifs aux grandes pauvretés de leur temps, à la fois matérielles et spirituelles, parfois en fondant des oeuvres de charité gigantesques – les filles de la charité de saint Vincent de Paul, pour endiguer le paupérisme de son siècle, la congrégation de Notre-Dame de charité de saint Jean Eudes pour recueillir les prostituées repenties – et des sociétés de prêtres pour la formation du clergé, qui laissait tant à désirer, et pour l’évangélisation des campagnes, par la mise en oeuvre de missions populaires – comme la congrégation de la mission, plus connue sous le nom de lazaristes, ou la congrégation de Jésus et de Marie, appelée plus communément les eudistes. Qui ne verrait d’ailleurs l’actualité pour aujourd’hui de ces grandes intuitions du XVIIe s., en particulier pour ce qui est de la formation du clergé et des missions populaires, pour nous aider à relever le défi de la nouvelle évangélisation propre à notre époque ?

    De même, c’est dans les fruits de sainteté qu’il aura produits, que nous pourrons évaluer la vraie fécondité du Concile Vatican II, préparé au XIXe siècle et qui s’est tenu au cœur du XXe. Si le Concile Vatican II a été salué comme le Concile du laïcat, sans rupture avec le Concile de Trente plus centré sur le Sacerdoce, alors il faut s’attendre à une floraison de saints parmi les laïcs et parmi les familles.La vocation universelle à la sainteté n’est-elle pas le ressort le plus caractéristique de la Réforme préconisée par le Concile Vatican II (cf. Lumen Gentium, ch V) ? Je pense par exemple à la béatification de Frédéric Ozanam, fondateur au XIXe siècle des Conférences Saint-Vincent-de-Paul, par Jean-Paul II en 1997. La canonisation de saint José Maria Escriva de Balaguer va dans ce sens, lui qui fut l’apôtre de la sainteté pour tous, à travers l’accomplissement ordinaire du devoir d’état.

    En rappelant les exigences de la vie conjugale et familiale, le bienheureux Paul VI, avec l’encyclique prophétique Humanae Vitae, et saint Jean Paul II, avec l’exhortation apostolique Familiaris Consortio, ont tracé la voie à une nouvelle génération de saints pour notre temps. La canonisation des époux Louis et Zélie Martin, annoncée pour le 18 octobre prochain, précisément en marge du Synode de la famille, est emblématique d’une telle programmation pastorale de la sainteté. Si l’on ajoute à cela que la Miséricorde caractérisera le profil de sainteté issu du Concile Vatican II, alors on est en droit d’attendre du Synode de la famille, non seulement que la splendeur de la Vérité de l’Évangile de la famille ne soit pas ternie,et que les couples soient encouragés à vivre saintement leur état, malgré les souffrances et les échecs qui affligent de nombreuses familles aujourd’hui,mais que les situations dites irrégulières soient accompagnées avec miséricorde sur un chemin de croissance qui ne saurait pour autant faire l’économie de la conversion.

    C’est que nous ne sommes plus sous le régime de la loi de Moïse, où prenant en compte leur faiblesse et l’endurcissement de leur coeur, le saint Patriarche consentait aux juifs de renvoyer leur femme avec un billet de répudiation (cf. Mt 19). Mais nous sommes entrés définitivement sous le régime de la loi nouvelle promulguée par le Christ ! Si la loi ancienne n’avait pas le pouvoir de rendre l’homme juste, la loi nouvelle, c’est-à-dire la grâce de l’Esprit Saint donnée à ceux qui croient au Christ, a assurément le pouvoir de communiquer la sainteté, en toutes circonstances et quelle que soit notre faiblesse. À condition d’être personnellement accompagné par la communauté de l’Église dans un processus de croissance. Prions donc pour le Synode : que ce soit l’Esprit de l’évangile et non l’esprit du monde qui triomphe. Que le rappel conciliaire de la vocation universelle à la sainteté soit le vrai ressort de la réflexion des Pères synodaux et des préconisations pastorales que le Pape François en tirera. Pour ma part, j’accompagnerai le pèlerinage organisé par la Pastorale familiale du diocèse, de Solesmes à Alençon, du 4 au 8 octobre prochain, pour confier le Synode aux bienheureux époux Martin. »

    Ref. Editorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°62 - septembre 2015. 

     JPSC

  • Euthanasie pour souffrance psychique : 38 personnalités manifestent leur inquiétude

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : euthanasie pour souffrance psychique : mobilisation

    16/09/2015 - Fin de vie

    Un collectif de 38 personnalités belges, dont la plupart sont psychiatres ou membres du corps médical, ont publié une carte blanche afin de manifester leur vive inquiétude face au nombre croissant de cas d’euthanasie de personnes souffrant de troubles psychiques (entre 50 et 60 cas pour les seules années 2013 et 2014). Cette carte blanche a été publiée par les journaux Le Soir et Het Laatste Nieuws. 

    Partant du cas très médiatisé de Laura, 24 ans, autorisée à être euthanasiée pour dépression chronique, ces professionnels remettent en cause la légitimité des euthanasies pour souffrance psychique au regard de la loi de dépénalisation de l'euthanasie. Ils expliquent que la loi conditionne l’accès à l’euthanasie aux cas de souffrances qui ne peuvent être apaisées et dans le cas d’affections incurables. Or,  « le caractère inapaisable de la souffrance mentale ne peut être constaté car il n’y a pas de paramètres mesurables - ni prélèvement de tissu, ni élément du comportement - qui pourraient l’objectiver. » En outre, les troubles psychologiques ont parfois des issues imprévisibles. Le caractère incurable de telles affections ne peut donc jamais être affirmé. 

    Ainsi, « la pratique confirmerait que le cadre légal relatif à l’euthanasie pour seule raison psychique est discutable ». Le collectif met en garde contre la substitution de l’euthanasie au suicide. Un cadre trop permissif pourrait en effet faire de l’euthanasie une forme de suicide moderne, permis par la médecine et par le droit. 

    Source : Le Soir  ---  La carte blanche ICI

    Lire également cette "Ultime histoire belge" par le Docteur Alain Cohen sur le site du Journal International de Médecine

  • Mitis iudex : une réponse insuffisante à la problématique de l’invalidité de nombreux mariages sacramentels

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    5-Mgr-Pio-Vito-Pinto (1).jpg« Passé assez inaperçue en France, l’article publié le 8 septembre dernier à propos de Mitis Iudex par le président de la commission spéciale pour la réforme des procès matrimoniaux canoniques, Mgr Pio Vito Pinto jette une lumière sans équivoque sur l’objectif poursuivi par la simplification des procédures de déclaration de nullité. Non seulement il a dirigé la commission qui a travaillé pour le pape en vue de la publication de ses Motu proprio du même jour, mais il s’est exprimé dans L’Osservatore Romano, avec tout le poids que donne une parution dans le journal du Vatican. Or ce qu’il dit est lourd de sens : le prélat indique que l’objectif de la réforme est qu’il puisse y avoir davantage de déclarations de nullité.

    « Voulue et décidée par le pape François », comme le dit le sous-titre de l’article à propos de la réforme, elle relève du « pouvoir des clefs » donné à saint Pierre par Notre-Seigneur Lui-même. L’article prend soin de rattacher les nouvelles pratiques aux procédures et réformes antérieures, pour affirmer que la réforme est dans la continuité des réformes de Benoît XIV et de saint Pie X et « dans le même esprit ».

    Mgr Pio Vito Pinto s’explique : « La réforme du pape François, mue par le même esprit qui anime Benoît XIV et Pie X, ne se distingue cependant pas uniquement par une véritable refondation du procès canonique matrimonial, mais avant tout par les principes théologiques et ecclésiologiques qui le soutiennent. »

    S’appuyant sur la 40e proposition finale du synode des évêques de 2005, Mgr Vito Pinto met en évidence la nature de ces principes : « Elle recommandait “d’approfondir ultérieurement les éléments essentiels pour la validité du mariage, en tenant compte aussi des problèmes qui surgissent dans le contexte de la profonde transformation anthropologique de notre temps, à cause de laquelle les fidèles eux-mêmes risquent d’être conditionnés, en particulier à cause d’un manque de formation”. »

    C’est une citation incomplète, puisque la même proposition insistait sur le devoir de former les futurs couples et de « s’assurer au préalable qu’ils partagent réellement les convictions et les engagements indispensables pour la validité du sacrement du mariage ». Il s’agit donc de tout mettre en œuvre pour que le « manque de formation » n’aboutissent pas à ce que « des élans émotifs ou des raisons superficielles conduisent ceux qui se préparent au mariage à assumer une grande responsabilité pour eux-mêmes, pour l’Eglise et pour la société, qu’ils ne pourront ensuite honorer […] ».

    L’article complet est à lire ici : Mitis Iudex : le président de la commission de réforme, Mgr Pio Vito Pinto, veut qu’elle serve au « nombre démesuré » de personnes qui n’ont pas accès à la déclaration de nullité

    JPSC

  • Quand la « Libre Belgique » fait de la publicité pour la masturbation

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    Un fidèle lecteur de Belgicatho nous écrit :

     Ci-dessous, voici ce qu’on trouve dans une page WEB de “La Libre Belgique”. Evidemment, si l’onanisme se révèle scientifiquement bénéfique pour la santé, m’est avis que l’Eglise devrait au moins revoir son argumentaire sur la question... Il faut dire que nombre de catholiques même pratiquants contestent, avec quelque raison je crois, la thèse selon laquelle tout acte sexuel n’est légitime qu’en vue de la procréation, un enseignement qui devient sans objet pour les couples hétérosexuels que l’âge a rendus inféconds mais non exempts ni de libido ni de besoins légitimes de marques intimes de tendresse. Entre la continence stricte et la débauche, il y a peut-être place pour une sexualité normale, apaisée et maîtrisée sans doute, mais non refoulée. Beau sujet de débat dans un Cercle de Bioéthique, non ?

    « A l'heure actuelle, plus personne ne pense que se masturber rend sourd ou stérile (du moins, c'est à espérer). Mais, il reste encore pas mal de clichés et de tabous à propos de cet acte sexuel pourtant perçu comme sain par la plupart des scientifiques. C'est pour cette raison qu'AsapScience, le Tumblr qui vulgarise la science de manière rigolote, s'est penché sur le sujet. Dans cette vidéo, le collectif dénonce tous ces mythes sur l'onanisme et explique combien il est important de ne pas s'en priver.

    Les bénéfices pour la santé ne sont plus à prouver : réduction des risques de cancer de la prostate et meilleure qualité du sperme chez les hommes, des règles moins douloureuses et diminution des infections urinaires chez les femmes, amélioration de la circulation sanguine, un système immunitaire plus performant, moins de stress et plus de bonheur pour les deux. Et ce ne sont que des exemples. Aussi, le plaisir solitaire (ou solitaire à deux) fait de vous un(e) meilleur (e) amant (e) car il permet de muscler les muscles du plancher pelvien.

    Bref tout du bénéfice raconté dans ce petit clip vidéo humoristique. Attention cependant à ne pas pratiquer la masturbation de la même manière à chaque fois. Le risque ? S’immuniser aux caresses de votre partenaire ou à tout type d'autre simulation de votre part. Il est donc conseiller de ne pas toujours utiliser la même main ou le même « outil ».

    Ref. Exit les clichés, la masturbation, c'est bon pour la santé !

    JPSC