Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 901

  • La lutte pour la liberté scolaire marque un point en Espagne

    IMPRIMER

    source : zenit.org (3 février)

    Rejeté, un programme "d'éducation à la citoyenneté"

    Le programme d’Education à la citoyenneté et aux droits humains sera retiré du système éducatif, en Espagne, et remplacé par un programme d’éducation civique et constitutionnelle. Une victoire pour les parents d'élèves après des années de lutte "pour la liberté scolaire".

    Le ministre de l'Éducation José Ignacio Wert, l’a annoncé mardi 31 janvier, précisant, au nom de la commission parlementaire compétente, que le nouveau programme serait « libéré de questions controverses et d’endoctrinement idéologique ».

    « Ce programme était depuis sa naissance, objet de fortes polémiques, causant une sérieuse fracture dans la société et dans le monde de l’éducation », a-t-il commenté lors de sa première apparition au sein de la commission Education et sport du congrès des députés.

    Depuis 2008, plus de 55 000 demandes d'exemption ont été soumises par des parents qui s'opposaient à la dimension d'endoctrinement politique, moral et sexuel du cours d'éducation à la citoyenneté. Plus de 3 000 procès se sont tenus en Espagne et 400 parents espagnols ont fait appel à la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg pour voir leurs droits de premiers éducateurs reconnus. Chaque année scolaire, près de mille familles gardent leurs enfants plutôt que de les envoyer suivre ce cours.

    Selon le ministre espagnol, le gouvernement précédent, conduit par le Premier ministre socialiste, José Luis Rodríguez Zapatero, est allé « au-delà de ce qui devrait correspondre à une vraie éducation civique », en créant ce programme.

    Il a donc annoncé que le nouveau programme, dont le détail n’est pas encore connu, expliquerait la Constitution espagnole et le système démocratique du pays, sans tenter « d’influencer les valeurs des étudiants, et de façonner leur conscience et leur pensée à l'insu de leurs parents. ».

    Jaime Urcelay, président des Professionnels pour l’éthique, a exprimé sa satisfaction à cette annonce. « C’est une joie qui couronne de nombreuses années d’efforts et de lutte pour la liberté scolaire et contre un endoctrinement imposé par le gouvernement socialiste de l’époque », a-t-il commenté." (Traduction Isabelle Cousturié)

    Voir également : leblogdejeannesmits.espagne-contre-leducation

  • Les racines judéo-chrétiennes de l'Europe sont un fait indéniable

    IMPRIMER

    Source : zenit.org

    Les racines judéo-chrétiennes de l'Europe : un fait!

    Elles réconcilient l'Europe avec la « solidarité » et les « devoirs »

    Les racines judéo-chrétiennes de l’Europe sont une constituante « normale » de la réalité, souligne Joseph Weiler.

    Pour le professeur, juif, de droit européen à la New York University, ces racines sont une occasion, en ce temps de crise, de sortir d’un modèle purement « économique » pour renouer avec la « solidarité » et assumer des « devoirs » au lieu de revendiquer des « droits ».

    Récemment, le Sénat italien a en effet approuvé une motion sur la politique européenne de l’Italie, qui a introduit une référence aux racines judéo-chrétiennes. Joseph Weiler, commente cette décision au micro de Radio Vatican.

    Que pensez-vous de cet amendement ?

    Ce devrait être le cours normal des choses. Il reflète une réalité historico-culturelle que tous connaissent : les racines de la civilisation européennes sont Athènes et Jérusalem. Ce qui est étrange est de trouver quelqu’un qui résiste, qui veut nier, qui trouve scandaleux de le mentionner. Si, par exemple, on avait dit que les racines de l’Europe sont gréco-romaines, personne n’aurait objecté, parce que c’est évident. Personne n’aurait objecté: “C’est « exclusif » parce qu’on ne mentionne pas – que sais-je – les Persans ou les Indiens”. Car la réalité de l’Europe est ainsi : l’un des fondements de sa civilisation est gréco-romain. En revanche, quand on parle de la tradition judéo-chrétienne, il se trouve quelqu’un pour protester mais, en réalité, c’est tout aussi normal. Il s’agit de l’ordre historico-culturel: l’Europe est ainsi. Donc, pour moi, nous sommes dans la normalité : à présent, au moins en Italie, nous sommes dans une position saine. Personne, ni les « laïcs », ni les personnes qui ne sont pas de la tradition judéo-chrétienne, ne doit protester, parce que l’Europe est ainsi.

    Lire la suite

  • Monseigneur Léonard à la Foire du Livre

    IMPRIMER

    Malgré la dérobade de la Vice-Première, le primat de Belgique sera à la Foire du Livre pour y débattre avec quelques politiciens. Catho.be publie cette information :
     
    Récemment, Madame , Vice-Première ministre, a déclaré que « les catholiques méritaient mieux que Monseigneur Léonard ». Les Médias Catholiques ont donc convié les principaux intéressés au dialogue. Si l’Archevêque de Malines-Bruxelles a trouvé l’idée de cette rencontre « très intéressante », l’invitation a dû être déclinée par l’actuelle ministre des Affaires sociales et de la santé qui sera à ce moment en période de contrôle budgétaire. Mais le primat de Belgique sera donc bien présent à la Foire du Livre de Bruxelles où il rencontrera Denis Ducarme (MR), Karine Lalieux (PS), Georges Dallemagne (CDH), et Philippe Lamberts (Ecolo). Les politiciens interpelleront le primat de Belgique sur des sujets d’actualité. La rencontre se déroulera le dimanche 4 mars à 18h00 et sera animée par Jean-Jacques Durré, directeur de la rédaction des Médias Catholiques, auxquels se joindront Christian Laporte, journaliste à La Libre Belgique, et Ricardo Gutiérrez, journaliste au Soir.

  • Un livre sur le changement démographique

    IMPRIMER

    Source : zenit.org

    Les raisons de la baisse des naissances, par le card. Caffarra

    « Le changement démographique » : ce livre met en relief « la divergence (…) entre la fécondité voulue – les plus de deux enfants que les mères voudraient avoir en moyenne – et celle qui est, en fait, réalisée, c’est-à-dire 1,3 - 1,4 enfants par femme. Il existe donc une “fécondité voulue” qui contraste avec le changement démographique ».

    C’est ce qu’affirme le cardinal Carlo Caffarra intervenu à Bologne, mercredi 1er février, à l’occasion de la présentation de l’ouvrage : “Le changement démographique : Rapport-proposition sur l’avenir de l’Italie” (Laterza, 2011), sous la direction du comité pour le projet culturel de la conférence épiscopale italienne.

    L’étude en question analyse le changement démographique en Italie et le qualifie « d’historique » en raison de l’importance de « l’effondrement » des naissances et de l’inversion de la proportion entre les jeunes et les personnes âgées.

    Lire la suite

  • Un symposium en février à Rome sur les abus sexuels

    IMPRIMER

    Source : Radio Vatican. Un symposium auquel participera Mgr Harpigny, évêque de Tournai, en charge du dossier sur les abus sexuels.

    "Un symposium sur les abus sexuels commis sur des mineurs réunira à Rome, du 6 au 9 février 2012, des évêques et des supérieurs religieux venus du monde entier. Cette rencontre internationale sur le thème « Vers la Guérison et le Renouvellement » est organisée par l’Université Pontificale Grégorienne. L’objectif, peut-on lire dans un communiqué, est de relancer l’engagement des membres de l’Église concernant la protection et le soutien des mineurs et des personnes blessées à travers une nouvelle initiative mondiale. La tenue de ce symposium sera suivie du lancement d’un « Centre pour la protection des enfants », un centre pluri-institutionnel de formation sur internet, basé à Munich, en Allemagne, opérationnel immédiatement pour les 3 années à venir.

    Lire la suite

  • Egypte: la santé du pape Chenouda III se dégrade

    IMPRIMER

    Lu sur le site de “La Vie”:

    Les rumeurs font état depuis longtemps de la mauvaise santé du vénérable pape des Coptes, âgé de 88 ans. Mais c'est la première fois qu'un officiel, en l'occurence le président de l'Association générale égyptienne des coptes, en fait état publiquement.(…). La question de la succession de Chenouda se pose aujourd'hui avec une acuité particulière, alors que l'Egypte vient d'élire le premier parlement islamiste de son histoire, et que la longue tradition de soutien de l'Eglise copte aux gouvernements égyptiens successifs provoque le mécontentement d'une partie de la jeunesse chrétienne. Cette dernière préfère s'en remettre à d'autres représentants, issus de la société civile, comme les leaders du très actif Maspero Coptic Group, ou comme maître Naguib Gobrail, président de l'Union égyptienne des droits de l'homme, qui a appelé hier de ses voeux "l'émergence d'un Conseil politique copte indépendant de l'Eglise copte, et d'un parti politique copte".

    Du côté des évêques, on commence à évoquer deux noms susceptibles de succéder à Chenouda. Le premier est celui du métropolite Mikhail d'Assiout, qui en tant que doyen du Saint-Synode en prendrait automatiquement la tête en attendant l'élection, ou, s'il refuse, celui d'Anba Bakhamious, métropolite d'El-Beheira. Mais le fait que les deux seuls noms circulant soient les noms de ceux que la règle canonique copte prévoit en cas de vacance n'est pas très bon signe de la vitalité du clergé copte.  Article complet ici:  EGYPTE: LA SANTE DU PAPE CHENOUDA III SE DEGRADE

     Sortir de la “dhimmitude” religieuse, politique et sociale dans un Etat qui vient d’élire un parlement islamiste ? Peu de chance…Il n’y a pas d’alternative pour ces Αγύπτιοί d'avant l'islam (Aigúptios signifie Égyptien, déformé par les Coptes en Kuptios).  C’est de toute façon l’exil: intérieur ou extérieur…

     

  • Modernité des monarchies héréditaires ?

    IMPRIMER

    Un remord plane toujours dans le subconscient du peuple français : celui d’avoir coupé la tête à la monarchie historique de la France, incarnée par Louis XVI. Si l’intérêt républicain pour les têtes couronnées subsiste ce n’est plus pour les couper, si l’on en croit Nathalie Lacube dans le journal « La Croix » (Extraits) :

     « Les sept monarchies d’Europe restent populaires, car elles ont su se moderniser.Les personnalités royales incarnent la nation et sacralisent les moments forts vécus par leur pays. (…) 

    «Le monde entier est en révolte. Bientôt il ne restera plus que cinq rois – le roi d’Angleterre, et puis ceux de Pique, de Trèfle, de Cœur et de Carreau » , déclarait, en 1948, le roi Farouk d’Égypte. S’il voyait juste pour lui-même, contraint peu après à l’exil, et pour sa région qui a chassé ses monarques, l’Europe, pour sa part, a conservé ses monarchies – Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Suède, Norvège –, auxquelles s’est ajouté en 1975 le royaume d’Espagne, et ses principautés – Luxembourg, Liechtenstein, Monaco, Andorre.(…)

    Lire la suite

  • Les effets du divorce sur les enfants

    IMPRIMER

    "Une nouvelle étude, faisant le tour et la synthèse de nombreuses analyses statistiques – américaines ou non – sur les effets du divorce sur les enfants, vient d'être publiée par les responsables d'associations pro-famille Patrick F. Fagan et Aaron Churchill. Ils ne cachent pas leur militantisme pour la famille traditionnelle et naturelle (un homme et une femme, pour la vie) mais cela n'ôte rien à la pertinence des chiffres qu'ils donnent, provenant de très nombreuses sources sociologiques, statistiques, psychiatriques, etc. L'étude a été publiée par « Marri Research » (Marriage and Religion Research Institute du Family Research Council).

    On peut résumer les conclusions des sources citées en une phrase : le divorce « diminue les compétences futures des enfants dans chacune des cinq plus importantes tâches ou institutions sociales : la famille, l'école, la religion, le monde du travail et le gouvernement »...

    Lire la note dans son intégralité, sur le blog de Jeanne Smits : divorce-des-effets-nefastes

  • Le progressisme culturel

    IMPRIMER

    Selon Louis-Marie Lamotte,  sur le blog « contre-débat » le progressisme chrétien, le vrai, si l’on peut dire, celui de l’après-guerre et non ses actuels succédanés n’a tout d’abord pas songé à remettre en cause les vérités de foi :

     « (…) Ce que les progressistes remettaient en cause, c’était la doctrine sociale de l’Eglise, qu’ils regardaient comme un obstacle entre les chrétiens et la classe ouvrière : en sorte qu’ils préconisaient, avec plus ou moins de netteté, son abandon. (…)

     « La comparaison a ses limites et porte bien sûr une part d’anachronisme, mais il semble que les catholiques de France soient aujourd’hui en proie à la tentation de ce qu’on peut appeler un progressisme culturel, dont une partie de l’épiscopat, il faut bien le dire, a malheureusement tracé la feuille de route (…)

     « Qu’est-ce que le progressisme culturel ? De même que le progressisme de l’après-guerre voyait dans le communisme une force qui devait inéluctablement s’imposer, le progressisme culturel d’aujourd’hui voit dans les usages et dans la production du « monde de la culture » en place un fait qu’on aurait bien tort de négliger et plus encore de combattre, hélas séparé du Christ et de l’Eglise.

     « Et de même que le progressisme de l’après-guerre, à cette fin, liquidait la doctrine sociale de l’Eglise, ce mur supposé entre les chrétiens et la classe ouvrière, le progressisme culturel liquidera ce qui constitue à ses yeux le principal obstacle entre l’Eglise et le « monde de la culture », savoir : la culture chrétienne, cette culture qu’ont engendrée des siècles de foi marquant les sociétés de son empreinte temporelle.

     « Il me semble qu’on retrouve assez nettement ces thèmes dans le discours d’un évêque français que je ne nommerai pas (…) Ainsi, nous dit ce prélat, (...) la « sanctuarisation » des images, des idées ou des mots de la foi chrétienne contribue à les affubler d'un copyright qui les met sous une protection telle qu'ils deviennent impropres à garder leur capacité à être entendus dans leur élan de vie. Si l'on préserve la foi du choc des cultures, on la tue. (…), la foi n’est plus possible qu’inscrite dans le « foisonnement de la vie et des expressions culturelles ». Après la fameuse pastorale de l’enfouissement de l’Eglise dans le monde, le progressisme culturel entend donc enfouir la foi dans la culture dominante, ce qui signifie très logiquement liquider la culture chrétienne.(…)

     « Rome, quant à elle, n’était pas dupe. Le 19 janvier 2012, la secrétairerie d’Etat du Vatican, en réponse à une question du R.P. Cavalcoli O.P., appelait les chrétiens à une « ferme réaction » au spectacle de Romeo Castellucci, que tel archevêque français nous donnait pour une catéchèse sur la kénose. Et surtout, le Pape Benoît XVI, lors de son voyage à Malte, répondait par avance à la tentation du progressisme culturel :« Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques encore une fois deviennent une contre-culture, tout comme elles l’étaient au temps de saint Paul » Bien loin de la tentation du progressisme culturel, le Souverain Pontife plaidait donc pour une culture chrétienne de dissidence et de résistance. Il reste à souhaiter qu’il soit largement entendu…. Voir ici : Le progressisme culturel

  • Quand les religions stimulent la Franc-maçonnerie...

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Guénois (« Le Figaro ») sur son « religioblog » :

    Les années électorales sont passionnantes. Surtout quand on ne « fait » pas de politique : ainsi de la Religion, ainsi de... la Franc-maçonnerie. Que s'est-il donc passé cette semaine ? (…)

    Pour ce qui est de la Franc-maçonnerie, il y a eu la présentation commune des vœux par six obédiences, dont le Grand Orient de France et la Grande Loge féminine de France (…)  Des gens qui parlaient peu publiquement comme les Francs-maçons, commencent à prendre la parole. C'est la seconde fois que la Franc-maçonnerie organise en effet une conférence de presse commune. Guy Arcizet a parlé « d'aurore de la communication ». Avec l'ambition de parler « d'une seule voix » même si les différences demeurent importantes. Tous les responsables présents ont d'ailleurs bien pris soin d'expliquer que les ennuis et les scandales d'une obédience, en l'occurrence La Grande Loge Nationale Française, ne devait pas entacher l'image des autres obédiences.

    Les loges maçonniques européennes ont, semble-t-il, du mal à se faire entendre dans les instances européennes. Lors de cette conférence de presse, Denise Oberlin, Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France (14 000 membres, première obédience maçonnique féminine) a expliqué l'efficacité de l'action menée par l'Institut Maçonnique Européen qui l'occupe beaucoup et qui a été récemment créé pour faire entendre la voix des Francs-Maçons dans les différences instances européennes.

     « La Franc-maçonnerie est mal reconnue en Europe a renchérit Guy Arcizet, Grand Maître du Grand Orient. Nous n'avons pas beaucoup d'écoute au niveau européen parce que nous nous avons besoin d'être identifiés en tant que laïques. Il existe une spiritualité laïque. Nous sommes souvent mal compris ou réduits à l'anticléricalisme ou à l'antireligieux. Nous devons mener un lobbying humaniste. Les religions, elles, ont très compris. Il y a, à Bruxelles, un lobbying religieux puissant avec des bureaux. Les religions s'y font entendre parce qu'elles se sont alliées ».

    Il n'est pas si fréquent que les religions stimulent, en ce sens, les franc-maçonneries !

    Et il faut s'attendre, donc à un renforcement de l'action de la Franc-maçonnerie sur les instances européennes. Comme il existe une « Franc-maçonnerie unie en Afrique ou en Amérique du Sud », ce Grand Maître a appelé de ses vœux une Franc-maçonnerie unie "sur le plan européen".

    Toute la note ici : Quand les religions stimulent la Franc-maçonnerie...

  • Décloisonner les chapelles

    IMPRIMER

    Dans « La Libre », Nadia Geerts, du Réseau d’actions pour la promotion d’un Etat laïque, conseille à la ministre Simonet de franchir le pont qu’elle vient d’ouvrir dans l’enseignement officiel francophone belge . Extraits :

    « Une tronc commun entres cours dits "philosophiques": une avancée pour mieux éviter de sauter ? La ministre Simonet prévoit pour la rentrée 2013 une harmonisation des programmes du cours de morale non confessionnelle et des cours de religion, tant en primaire qu’en secondaire, afin d’y introduire le questionnement philosophique, des éléments de connaissance des religions et des laïcités ainsi que des éléments de citoyenneté.(…) Et de même, faire en sorte que les élèves sortant de l’enseignement officiel - seul concerné, et pour cause, par cette mesure - connaissent un peu mieux les religions et convictions de leurs concitoyens,(…)

    Si réellement la citoyenneté, la connaissance des religions et de l’humanisme - dans ses différentes variantes que sont l’athéisme ou la laïcité politique - et la démarche philosophique sont essentielles à la formation de nos élèves, pourquoi ne pas pousser la logique à son terme et proposer, purement et simplement, la suppression des cours si improprement nommés "philosophiques" au profit d’un cours commun à tous ? (…)

    Outre que l’enseignement religieux, en tant que transmission d’un corpus dogmatique, n’a guère sa place à l’école officielle, un cours commun permettrait la rencontre et l’échange entre les tenants de diverses conceptions du monde, et ce faisant la mise en perspective par chacun de ses convictions personnelles au regard de celles de l’autre, ce qui favoriserait bien plus certainement la tolérance et le respect de l’autre que le cloisonnement actuel. Un cours commun axé sur la citoyenneté, la connaissance du fait religieux et de l’humanisme et la philosophie permettrait également de substantielles économies à une Communauté française qui en a grand besoin. Mais surtout, cette formule, tout en étant respectueuse des convictions de chacun, serait infiniment plus en phase avec l’un des objectifs généraux décrits dans le décret "Missions", à savoir : "préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures"  C’est ici

    Ainsi tout sera bien pour l’homme unidimensionnel du meilleur des mondes : la grande accolade philosophique officielle de l’Etat séculier, au-dessus de toutes les religions privées qui ont eu l’outrecuidance de réclamer un accès à l’espace public. C’est ce que l’Empire Romain avait essayé de faire aussi. Mais avec les Chrétiens cela n’a pas marché. Il est vrai que ces Chrétiens-là ont pratiqué l’objection de conscience jusqu’au bout de leurs convictions. Et de leur vie.  De vilains intégristes, bien sûr.

  • Liège : quand Catholiques et Franc-Maçons se rencontrent…

    IMPRIMER

    Nul n’est une île, a fortiori dans une société plurielle.  Mais écouter le discours d’autrui ne signifie pas nécessairement y adhérer. C’est ce que démontre le lunch-débat organisé pour une centaine de participants le 25 janvier  à l’Université de Liège, le 25 janvier dernier, sur le thème «Questions et compatibilité entre Christianisme et Franc-Maçonnerie ». L’initiative de cette rencontre revient à l’Union des étudiants catholiques (cercle Ethique sociale) avec le concours du Forum « Calpurnia ».

    Lire la suite