Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 174

  • Consécration : le Pape François a-t-il respecté les demandes de Marie aux enfants de Fatima

    IMPRIMER

    Du site de l'Homme Nouveau :

    Consécration de la Russie : le secret de Fatima est-il accompli ?
    Réponse du Club des Hommes en Noir

    Les abbés Celier et Guelfucci étaient avec Yves de Lassus (fondateur de "Cap Fatima") les invités de Philippe Maxence pour revenir sur la Consécration par le Pape François du monde, et plus spécifiquement de la Russie et de l'Ukraine, au Coeur Immaculé de la Vierge Marie. Cette Consécration était une des demandes de Marie aux enfants de Fatima. La mère du Christ attachait plusieurs conditions à cette Consécration. Le Pape François les a-t-il respectées ? La Guerre Russo-Ukrainienne va-t-elle s'achever ?

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

     

  • Controverse sur la consécration de l'Ukraine et de la Russie faite par le Pape

    IMPRIMER

    Du Père Simon Noël osb sur son blog :

    Controverse sur la consécration faite par le Pape

    Le théologien néerlandais Hendro Munsterman, sur son compte Twitter, a émis les plus nettes réserves sur l'acte de consécration de l'Ukraine et de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, accompli par le Saint-Père, il y a quelques jours. Je crois utile de répondre à ses principales objections, sachant qu'il peut y avoir une part de vrai dans ses propos.

    Il n'accepte pas la notion de consécration à la Vierge. Si on prend ce mot dans un sens très strict, comme lorsqu'on parle de la consécration d'une église ou de celle du pain et du vin à la messe, il est clair que ce mot ne convient pas lorsqu'on parle d'un acte de dévotion à la Sainte Vierge. Pourtant dans un sens large le terme est devenu courant en français, depuis saint Louis-Marie Grignon de Montfort. À ma connaissance, un grand héraut de la dévotion mariale comme saint Alphonse-Marie de Ligori ne connaît pas cet usage de consécration à la Vierge. Et dans beaucoup d'actes anciens de consécration à la Sainte Vierge, qu'on peut trouver dans de vieux livres de piété, si le titre est souvent Consécration à la Sainte Vierge, dans la formule proposée, la plupart du temps on demande la protection et la prière de Marie, en lui remettant notre vie entre ses mains. Comme exemples, il y a les formules utilisées pour les enfants nouvellement baptisés ou celles qui ont été courantes dans les congrégations de la Sainte Vierge, dans la tradition ignatienne. Voici par exemple la formule de consécration des enfants baptisés dans le rituel de Cambrai : Daignez désormais le compter au nombre de vos enfants. Veillez sur lui avec tout votre amour de Mère. Et voici la fin de l'acte de consécration en usage durant trois siècles dans les congrégations de la Sainte Vierge : Je vous supplie donc de me recevoir comme votre serviteur ; assistez-moi dans toutes mes actions et ne m’abandonnez pas à l'heure de la mort.

    Quant à la consécration proposée par Montfort, et qui est un renouvellement des vœux de baptême, la prière s'adresse au Christ, la Sagesse éternelle incarnée, dans sa première partie, et recourt ensuite à l'intercession de la Sainte Vierge. L'accent demeure tout à fait christocentrique, mais il est vrai que le verbe consacrer est ensuite utilisé en s'adressant à Marie, choisie pour Mère et Souveraine : Je vous livre et consacre mon corps et mon âme. Du reste ceux qui ont une vraie dévotion à Marie n'ont aucun doute : cet amour pour la Vierge ne les éloigne jamais du Christ.

    Il y a donc une simple querelle de terminologie, le mot consécration recouvre une notion de remise confiante entre les mains de Notre-Dame, un appel à sa protection et à son intercession, pour être davantage uni au Seigneur. Les orthodoxes répètent de nombreuses fois dans leurs offices : Très Sainte Mère de Dieu, sauve-nous. Pourtant ils ne doutent pas que le seul Sauveur est le Christ et que Marie n'est que la première sauvée. L'amour et la piété expliquent cette terminologie, qui pour certains apparaît incorrecte.

    Ensuite, le thème de Cœur Immaculé fait problème. Une telle dévotion remonte à Saint Jean Eudes et donc est antérieure aux révélations de Paray-le-Monial sur le Sacré-Coeur de Jésus. Mais c'est surtout la conversion de la paroisse de Notre-Dame des Victoires, en 1836, qui a impulsé cette dévotion. Un dimanche, dans sa paroisse où une petite dizaine de personnes assistait habituellement à la grand messe, le curé annonça qu'il consacrerait la paroisse au Cœur Immaculé de Marie lors des vêpres. Sa surprise, 500 personnes vinrent pour les vêpres. Le lendemain, environ 40 personnes étaient présentes à la messe matinale, et le dimanche suivant, l'église était pleine. Depuis lors Notre-Dame des Victoires ne désemplit plus et est un haut-lieu de prière de la capitale française.

    Le dogme de l'Immaculée Conception n'est pas accepté par les orthodoxes, bien que ceux-ci ne cessent de parler dans leur litanies de la Toute Sainte, Immaculée et Toujours Vierge Mère de Dieu. Il faut cependant remarquer que la théologie orthodoxe a une toute autre notion du péché originel que la théologie latine, marquée par Saint Augustin. Les difficultés pourraient à la longue s'apaiser grâce à un dialogue en profondeur.

    Enfin, il y a un malaise par rapport aux faits de Fatima. L’Église, après la plus minutieuse des enquêtes canoniques, a reconnu comme d'origine surnaturelle les 6 apparitions de Fatima, qui eurent lieu de mai à octobre 1917. Elle a reconnu aussi le message final : appel à cesser d'offenser le Seigneur qui est déjà trop offensé, appel à la prière du chapelet pour la paix du monde. À ma connaissance, l’Église ne s'est jamais prononcé sur les trois apparitions de l'ange, sur le secret du 13 juillet 1917, ni sur les révélations subséquentes à Sœur Lucie. De même la dévotion des premiers samedis du mois n'a pas été promue officiellement.

    Mais deux petits voyants ont déjà été canonisés et le procès de Sœur Lucie est en route. Jusqu'à preuve du contraire, on ne peut mettre en doute la droiture et la sincérité de Sœur Lucie de Fatima, dans ses écrits sur ce qu'elle a vécu et reçu. Il y aura sans doute un jour une suite officielle à tout cela. À la différence du secret de la Salette, l’Église a publié le secret de Fatima. Cela est quand même significatif, étant donné la prudence consommée de la hiérarchie face aux prophéties de nature privée. Dans cette prophétie, de nombreux éléments ont été vérifiés dans l'histoire : la Russie devenue un pays communiste athée, la seconde guerre mondiale pire que la première, les persécutions, les famines et tant de guerres, enfin la chute du communisme en Europe. Bref il s'agit d'une réalité qu'on ne peut nier. Le 25 mars 2022, une autre partie s'est accomplie : le Saint-Père a enfin consacré, en union avec l'ensemble des évêques, de manière explicite, la Russie au Cœur Immaculé de Marie. C'est de nouveau un fait qui parle en faveur de l'authenticité de la prophétie. Alors, pourquoi ne pas espérer la fin de la prophétie : la Russie se convertira et un temps de paix sera donné au monde ?

  • Le Congrès Mission : une belle réussite

    IMPRIMER

    Le Congrès Mission a rassemblé 1600 participants à Bruxelles le week-end du 19 mars. Cette manifestation a été un grand succès et on peut s'étonner que la presse ne l'ait pas évoqué. On trouve toutefois cet écho sur le site de Famille Chrétienne :

     

    Marie de Harenne fait partie de l’équipe organisatrice de ce premier Congrès Mission belge et elle a répondu à nos questions. Âgée de 35 ans, elle travaille dans le monde associatif.

    En octobre, vous avez décidé de décaler le Congrès Mission prévu à Bruxelles. Pourquoi ?

    À l’époque, les restrictions sanitaires imposées en Belgique face au Covid-19 étaient très strictes. Si nous avions maintenu, nous n’aurions pas eu l’autorisation de nous réunir à plus de deux cents dans la basilique de Koekelberg, cœur du Congrès. Or, il s’agit de la cinquième plus grande église au monde ! Et le succès du Congrès repose aussi sur la joie de se réunir en nombre. Si cette décision n’a pas été simple à prendre, elle s’est finalement avérée bénéfique : cela nous a permis de doubler le nombre de bénévoles pour le porter à cent cinquante, de mieux communiquer dans les médias et dans les paroisses. Enfin, le Congrès s’est tenu sous un beau soleil le week-end du 19 mars, fête de saint Joseph, patron de la Belgique.

    Quels ont été les moments marquants de ce Congrès belge ?

    Comme dans toutes les autres villes, la prière pour les prêtres a été particulièrement forte. Nous prions trop peu pour eux ! Je retiens aussi l’envoi en mission des parents, des personnes engagées dans les médias, la vie publique... Et l’enthousiasme de 1 600 participants lorsqu’ils se sont tous mis debout pour répondre à l’exhortation : « Si aujourd’hui, vous avez décidé d’aller proclamer l’Évangile, levez-vous ! » En dehors des célébrations, l’ambiance conviviale du village des exposants a été très appréciée. Les évêques belges présents sont venus rencontrer en toute simplicité les congressistes autour d’une barquette de frites. Après deux années particulières, les uns et les autres étaient simplement heureux de pouvoir se réunir à nouveau, comme en famille. Enfin, nous avons été touchés par l’audace de la centaine de missionnaires partis évangéliser dans le quartier Saint-Gilles, où les Bruxellois se retrouvent le samedi soir pour aller boire un verre. Beaucoup de personnes abordées dans la rue sont venues déposer une bougie dans l’église.

    Quelle est la portée d’un tel événement ?

    Tout d’abord, je crois que chacun est rentré chez lui renouvelé dans la prière et dans sa relation à Dieu. Je pense aussi que ce Congrès, dans les temps troublés que nous traversons, aura permis de rappeler que la solution est toujours de se tourner vers Dieu. L’évangélisation n’a jamais été une option pour un chrétien. C’est encore plus vrai aujourd’hui.

  • À Liège, messe du premier dimanche du mois, le 3 avril 2022 à 10h00 en l’église du Saint- Sacrement : chants grégoriens et trio de musique baroque.

    IMPRIMER

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    logo 300px.jpg

    Le dimanche 3 avril 2022 à 10h00

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Chants grégoriens du dimanche de la Passion

    Extraits de sonates  baroques pour violon et orgue

    affiche_premier dimanche du mois 3 Avril 2022.jpg

    Plus de renseignements :

    sursumcorda@skynet.be 

    • http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

    • Tel 04 344 10 89

  • RDC : Interview de Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de l’influente Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO)

    IMPRIMER

    Une mentalité et un franc parler qui détonnent avec ceux des milieux cléricaux usuels en Europe et ailleurs:

  • Écoutez cette soliste chanter un « Kyrie » ukrainien du XVe siècle

    IMPRIMER

    Publié sur le site web « aleteia » par J-P Mauro :

    Enregistré il y a quelques jours par deux jeunes chrétiens orthodoxes de Lettonie, ce “Kyrie” ukrainien date du XVe siècle. Écoutez cette prière qui élève les âmes, en ces temps de détresse et de guerre.

    Dans une vidéo postée sur Facebook, la soliste Aleksandra Špicberga interprète avec un ami une magnifique version ukrainienne d’un “Kyrie eleison” datant du XVe siècle. Une façon de rendre hommage à tout un peuple qui souffre et de prier pour lui.

  • Yves Chiron et Fabrice Hadjadj au menu de l'Esprit des Lettres de mars

    IMPRIMER

    De KTO.com :

    L’Esprit des Lettres mars 2022 : Yves Chiron, Denis Moreau et Fabrice Hadjadj

    25/03/2022

    Que nous réserve Jean-Marie Guénois en cette fin mars ? Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses, krachs existentiels... Comment un chrétien peut-il commuer les épisodes dramatiques de son existence en situations résurrectionnelles ? Presque au terme du Carême, Denis Moreau répond, mêlant réflexions philosophiques et témoignages personnels (« Résurrections - traverser les nuits de nos vies » au Seuil). Avec autant de sérieux que d’art, Yves Chiron raconte l’histoire des « traditionalistes », catholiques attachés à la liturgie traditionnelle et soucieux d’une défense de l’orthodoxie de la foi, dont certains rejettent le Concile Vatican II « Histoire des traditionnalistes », chez Tallandier). Fabrice Hadjadj, philosophe profond et facétieux, accepte la question très actuelle des pessimistes de tout poil : faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ? A votre avis, que répond-il (« Encore un enfant », chez Mame).

    Une émission mensuelle de KTO en partenariat avec La Procure et Le Jour du Seigneur.

  • Rejoice !

    IMPRIMER

    Regula Mühlemann: Rejoice greatly, O daughter of Zion - G. F. Handel (The Messiah)

    Regula Mühlemann ZDF Adventskonzert 2019 Adventliche Festmusik aus der Frauenkirche Dresden Staatskapelle Dresden Alondra de la Parra, conductor Rejoice greatly, O daughter of Zion - G. F. Handel (The Messiah) official website at http://www.regulamuehlemann.com https://www.instagram.com/regulamuehl... https://m.facebook.com/Regula.Muehlem...

  • Secret de la confession : valable du début à la fin (Pape François)

    IMPRIMER

    Lors d’une rencontre le 25 mars 2022 avec les participants à une formation sur le “For interne” organisée par la Pénitencerie apostolique, au fil de son long discours de près d’une demi-heure, le pontife n’a pas fait référence aux préconisations de commissions d’enquêtes sur les abus sexuels remettant en question le secret de la confession pour les criminels. Le chef de l’Église catholique a plutôt dénoncé « une relativisation du sceau sacramentel », qui s’immisce « dans quelques groupes, quelques associations » religieux.

    Selon eux, a-t-il expliqué en sortant de ses notes, « le secret porte sur le péché mais ensuite tout ce qui est dit après ou avant, tu peux le dire »« Non », a répondu fermement le pontife, en décrétant : « Au moins sous ce pontificat, la doctrine commune est que le secret est du début à la fin » de la confession, sans entrer dans des « nuances ».

    En octobre dernier, le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur de la Sainte Église romaine, était allé dans le même sens en soulignant que tout ce qui est dit pendant une confession est « sous un sceau absolument inviolable ».

    Les consignes pour confesser

    Improvisant largement durant l’audience, le pontife a demandé aux confesseurs de ne pas « torturer » le pénitent en forçant à donner les détails de ses péchés« Et comment cela s’est passé ? Combien de fois ? […] Et si Jésus te traitait comme cela ? » a-t-il lancé, déclenchant les rires des participants. « La curiosité c’est le diable. […] Tu as compris, pardonne ce que tu as compris, point », a insisté le 266e pape.

    Il a recommandé aux prêtres de « créer un climat de paix » et de « laisser parler », critiquant le confesseur « qui s’écoute lui-même », qui pense à « ce qu'[il] va dire pendant que l’autre parle ». Et le prêtre doit parler brièvement, a-t-il ajouté, ce ne doit pas être une « homélie dominicale », car « le pénitent veut s’en aller le plus vite possible ».

    Le droit d’être pardonné

    « Nous avons tous le droit d’être pardonnés, tous », a affirmé l’évêque de Rome, qui a aussi dénoncé la tentation de réduire la confession à un simple « dialogue », où l’on prodiguerait « deux ou trois conseils psychologiques pour avancer ».  

    Parlant de miséricorde, le pape a cité une comédie musicale “pop” – un style de musique « que je ne comprends pas mais dont on dit qu’elle est belle », a-t-il plaisanté – sur le Fils prodigue. Dans cette œuvre, ce dernier écrit à son père en lui demandant d’accrocher un mouchoir blanc à sa fenêtre pour signifier qu’il accepte de lui pardonner. « Au dernier acte, a alors raconté le pontife, quand le fils arrive, […] toute la maison est couverte de mouchoirs blancs. La miséricorde de Dieu n’a pas de limites, et la miséricorde d’un confesseur non plus. »

    Le crucifix dérobé

    L’ancien provincial de la Compagnie de Jésus a aussi évoqué l’histoire d’un prêtre qui confessait tout le clergé de Buenos Aires, y compris le Père Jorge Mario Bergoglio, a glissé le pape. Il voulait éviter d’« aller chez les jésuites ». Ce grand confesseur écoutait les pénitents en répétant : « C’est bon, courage, avance… ».

    À sa mort, le pape François a confié avoir subtilisé dans son cercueil le crucifix de son chapelet – qu’il porte encore aujourd’hui avec lui – en le priant de lui accorder « la moitié de (sa) miséricorde ».

    Pardonnez « avec un grand amour », a conclu le pontife en rappelant une légende du sud de l’Italie selon laquelle la Vierge Marie ouvre la fenêtre aux malandrins qui n’ont pu entrer par la porte du Paradis.

    « Habiter le confessionnal » : l’invitation du pape François aux prêtres (traduction complète) (zenit.org)

  • Laetare, Ierusalem

    IMPRIMER

    Introit
    Iz 66, 10-11; Ps 121,1

    Laetare, Ierusalem: et conventum facite, omnes qui diligitis eam: gaudete cum laetitia, qui in tristitia fuistis: ut exsultetis, et satiemini ab uberibus consolationis vestrae. Ps. Laetatus sum in his, que dicta sunt mihi: in domum Domini ibimus.

    Réjouis-toi, Jérusalem ;
    et rassemblez-vous, vous tous qui l'aimez :
    soyez dans le bonheur et la joie,
    vous qui étiez dans la tristesse ;
    soyez pleins d'allégresse
    et venez puiser auprès d'elle votre consolation.

    Je me suis réjoui de ces paroles qui me furent dites : nous irons dans la maison du Seigneur

    Textes et homélies du jour : http://homelies.fr/

  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 6ème leçon : la fixation progressive des rites (du IIIème au VIIIème siècle)

    IMPRIMER

    Liturgie 6 –La fixation progressive des rites (du IIIème au VIIIème siècle), par Denis Crouan (70 mn) 

    https://youtu.be/MCZ3UET3G1M  

    Denis Crouan indique : « Ce chapitre permet de mieux comprendre la « messe de toujours » et de voir que notre liturgie actuelle est éminemment « traditionnelle ». 

    On a peu de renseignements avant le IV° s. Le pape Damase (366-384) christianise des symboles de l’ancienne culture romaine (lieux et temps liturgiques, le style du canon de la messe et des oraisons). La prière liturgique respecte la règle des trois « officia » (tâches de la rhétorique classique). Elle doit :

    - exprimer la foi (docere) ; 

    - former le sens esthétique des fidèles (delectare) ; 

    - pousser les fidèles à s’engager dans une vie vertueuse (movere). 

    Au début du Moyen âge, on compte une centaine de types de liturgies en Occident qui toutes se rattachent tous à la forme de la célébration eucharistique qui est née à Jérusalem et s’est développée à Rome. Le chant y joue un grand rôle (le chant dit « grégorien » tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existe pas encore). 

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Le pape a consacré la Russie et l'Ukraine au Coeur Immaculé de Marie

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Très ému, le pape a supplié la Vierge Marie pour la paix entre l'Ukraine et la Russie

    En introduction de cette prière, François a déploré que le monde «ait oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales » et que, « malades d'avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes (…).» Il a alors supplié Dieu par la Vierge : « En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler (…) Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l'épreuve.»

    Le pape a ensuite évoqué le «besoin urgent de ton intervention maternelle», avant d'énoncer une longue litanie à la Vierge : «Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre (…) Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire (…) Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.» Il a ensuite demandé la protection pour «ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes» ou «qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays.»

    Pas une formule magique

    Avant cette prière, le pape avait conduit une cérémonie pénitentielle, avec des confessions où il s'est lui-même confessé, et une homélie où il a une nouvelle fois critiqué : «cette guerre odieuse» dont « les bombes détruisent les maisons de beaucoup de nos frères et sœurs ukrainiens sans défense».

    «Nous ressentons un sentiment d'impuissance et d'incapacité (…) nos forces ne suffisent pas, a-t-il observé. Nous ne pouvons pas résoudre seuls les contradictions de l'histoire, ni même celles de notre cœur. Nous avons besoin de la force sage et douce de Dieu, qui est le Saint-Esprit. Nous avons besoin de l'Esprit d'amour, qui détruit la haine, éteint la rancœur, la cupidité, nous réveille de l'indifférence (…)» François a ponctué : « Parce que, si nous voulons que le monde change, nos cœurs doivent d'abord changer. Pour ce faire, aujourd'hui, laissons-nous prendre par la main de la Vierge».

    Il a aussi expliqué une nouvelle fois le sens de son geste : «En union avec les évêques et les fidèles du monde entier, je désire porter solennellement au Cœur Immaculé de Marie tout ce que nous sommes en train de vivre : lui renouveler la consécration de l'Église et de toute l'humanité et lui consacrer, de manière particulière, les peuples ukrainien et russe, qui la vénèrent comme leur Mère avec une affection filiale.» Mais, a-t-il souligné, «il ne s'agit pas d'une formule magique, mais d'un acte spirituel. C'est un geste de pleine confiance des enfants qui, dans la tribulation de cette guerre cruelle et insensée qui menace le monde, ont recours à leur Mère en jetant peur et douleur dans son Cœur, se remettant à elle.»