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Témoignages - Page 225

  • Sainte-Catherine : une église au milieu du village

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    Lu sur le site du Journal Le Soir (Pierre Vassart):

    Sainte-Catherine au milieu du village

    Il y a le quartier, chaleureux, où l’on se divertit. Il y a aussi le quartier où vivent de nombreux habitants, comme dans un village, à l’ombre d’une église qui a échappé au pire.

    Les femmes ne dansent plus en crinoline sur les pavés de la place Sainte-Catherine, mais c’est tout comme. Depuis quelques semaines, les restaurants du quartier, bien malmenés par la série noire qui a figé Bruxelles au cours de l’année écoulée, refont le plein. Et les Plaisirs d’hiver, qui drainent les foules, n’ont fait qu’amplifier le mouvement.

    Il faut aller voir les splendides jeux de lumière qui apportent à la façade de l’église Sainte-Catherine une vie mystérieuse. Il faut entrer dans l’un des multiples restaurants qui, du Marché aux Poissons à la rue de Flandre, proposent des mets de qualité, des produits de la mer ultra-frais – « On a la chance d’avoir les importateurs à proximité », commente le président de l’association des commerçants du coin Marc Withofs –, mais aussi « une cuisine multinationale », comme le souligne le commerçant. Ou profiter encore de l’ambiance des chalets variés qui s’étalent aux pieds de l’édifice religieux, le seul du Pentagone construit au cours du XIXe siècle, et par l’architecte Joseph Poelaert encore bien ! On ne pourra qu’arriver à ce constat : la place Sainte-Catherine et ses abords sont l’un des cœurs de la capitale, qui affiche en cette fin d’année une vitalité réjouissante.

    Les commerçants, d’ailleurs, ne s’y trompent pas. Est-ce les chiffres de fréquentation piétonne du quartier fournis par Atrium, l’agence régionale du commerce, qui les y incitent ? Ils sont nombreux à vouloir s’implanter dans le quartier. C’est qu’une moyenne de piétons de 8.229 par jour (à hauteur du 10 rue Sainte-Catherine), ou même de 3.674 par jour (à hauteur du 38 rue de Flandre) ont de quoi attirer. C’est ainsi, pour ne parler que des derniers à s’y être installés, qu’un glacier réputé s’est établi cet été sur la place, de même que, non loin de là, une nouvelle succursale d’une chaîne de magasins de nuit bien connue, qu’un boucher très réputé de la côte belge ou encore qu’un établissement qui propose des sushis, voire un autre qui surfe sur la vague du hamburger haut de gamme.

    Mais le visiteur de passage ne le soupçonnera sans doute pas : « le quartier est un petit village en plein cœur de Bruxelles, résume Marc Withofs. Tout le monde se connaît, se dit “bonjour”, et l’ambiance est chaleureuse. » Car il y a les commerçants, mais également de nombreux habitants dans ce quartier. « Il y a ceux qui y vivent depuis des années – le plus célèbre d’entre eux étant le chanteur Arno, qu’on peut y croiser en terrasse les belles après-midi d’été –, et puis il y a de nombreux nouveaux arrivants, qui se font assez vite aux petits désagréments, comme les odeurs des restaurants », poursuit le commerçant. Il n’y a en outre qu’à observer les enseignes des cafés : les néerlandophones ont fait du quartier leur point de chute, et on s’y salue en néerlandais comme en français ou en anglais.

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  • Vingt-trois martyrs reconnus et de nouvelles béatifications en vue

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    "Recevant en audience, jeudi 1er décembre, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation des causes des saints, le pape François l’a autorisé à publier les décrets reconnaissant le martyre de vingt-trois serviteurs et de Dieu et le miracle attribué à l’intercession d’un quatrième, ouvrant ainsi la voie à leur prochaine béatification.

    Le pape a ainsi autorisé la Congrégation des causes des saints à reconnaître le martyre de :

    • Mgr Teofilius Matulionis (1873-1962), archevêque-évêque de Kaišiadorys (Lituanie), mort après 26 ans de goulag soviétique ;
    • le P. Vincente Queralt Lloret (1894-1936), prêtre lazariste espagnol, et ses 20 compagnons (dont 6 autres prêtres lazaristes, 5 prêtres diocésains, deux religieuses Filles de la Charité et 7 laïcs vincentiens), tués pendant la Guerre civile espagnole entre 1936 et 1937 ;
    • le P. Stanley Francis Rother (1935-1981), prêtre du diocèse de Tulsa (Oklahoma, États-Unis), assassiné au Guatemala par un escadron de la mort. Il devient ainsi le tout premier martyr des États-Unis.

    Le pape François a aussi reconnu un miracle attribué à l’intercession du P. Giovanni Schiavo (1903-1967), prêtre italien de la Congrégation de Saint-Joseph, missionnaire au Brésil.

    Huit « vénérables »

    Enfin, le pape a autorisé la Congrégation des causes des saints à reconnaître les vertus héroïques de huit serviteurs de Dieu, qui ne pourront être béatifiés qu’après la reconnaissance d’un miracle attribué à leur intercession :

    • le cardinal Guglielmo Massaia (1809-1899), capucin italien, ancien missionnaire en Ethiopie ;
    • le P. Nunzio Russo (1841-1906), prêtre du diocèse de Palerme (Italie), fondateur de la congrégation des Filles de la Croix ;
    • le P. José Bau Burguet (1867-1932), prêtre du diocèse de Valence (Espagne) ;
    • le P. Mario Ciceri (1900-1945), prêtre du diocèse de Milan (Italie) ;
    • Sœur Suzanne Aubert (1835-1926), religieuse française originaire de Saint-Symphorien-de-Lay (Loire) et missionnaire en Nouvelle-Zélande, fondatrice des Filles de Notre-Dame de la Compassion ;
    • Sœur Luz Casanova (1873-1949), religieuse espagnole, fondatrice des Dames apostoliques du Sacré-Cœur ;
    • Sœur Catherine-Aurélie Caouette (1833-1905), religieuse mystique canadienne, fondatrice des Sœurs adoratrices du Précieux Sang de l’Union de Saint-Hyacinthe ;
    • Sœur Leonia Nastał (1903-1940), religieuse polonaise des Petites servantes de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée."

    Source

  • Le centième anniversaire de la mort du bienheureux Charles de Foucauld (1er décembre)

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    C'est aujourd'hui le centième anniversaire du martyre du Père Charles de Foucauld.

    (Source) Bienheureux Charles de Foucauld

    Ermite, prêtre, missionnaire (✝ 1916)

    Charles de Foucauld a été béatifié le 13 novembre 2005.
    Officier à la vie dissolue et scandaleuse, il se convertit à Paris. Il se fait moine puis ermite à Nazareth et enfin au Sahara. Sa vie  magnifique a suscité de nombreuses familles religieuses. 
    Centenaire Charles de Foucauld- Site internet du Centenaire de la mort de Charles de Foucauld
    - Ouverture internationale de l’année Charles de Foucauld, le 13 novembre 2015, 10ème anniversaire de la béatification de Charles de Foucauld
    Le 1er décembre 2016 nous fêterons le 100ème anniversaire de sa mort...
    - Année Charles de Foucauld 2015-2016
    - Recherche sur le site du diocèse de Viviers

    "Charles de Foucauld a eu une influence notable sur la spiritualité du XXe siècle et il reste, en ce début du troisième millénaire, une référence féconde, une invitation à un style de vie radicalement évangélique, et cela au-delà même de ceux qui appartiennent aux différents groupements dont sa famille spirituelle, nombreuse et diversifiée, est formée.

    Accueillir l'Évangile dans toute sa simplicité, évangéliser sans vouloir imposer, témoigner de Jésus dans le respect des autres expériences religieuses, réaffirmer le primat de la charité vécue dans la fraternité, voilà quelques-uns seulement des aspects les plus importants d'un précieux héritage qui nous incite à faire que notre vie consiste, comme celle du bienheureux Charles, à 'crier l'Évangile sur les toits… [à] crier que nous sommes à Jésus'" (source: site du Vatican, homélie de la messe de béatification)

    Charles de Foucauld (1858-1916)

    "Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, 'les plus délaissés, les plus abandonnés'. Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, 'le frère universel'. Il voulait 'crier l'Évangile par toute sa vie' dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. 'Je voudrais être assez bon pour qu'on dise:  Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?'." (source: site du Vatican, biographie)

    - "Charles de Foucauld, une vie déroutante" (site de la Fraternité séculière)

    - "Charles de Foucauld (1858-1916), qui a longuement vécu dans le désert algérien, a été béatifié au Vatican, le 13 novembre 2005." (voir aussi le site internet de l'Église catholique en Algérie)

    - "Charles de Foucauld a été ordonné prêtre dans la chapelle du Grand Séminaire de Viviers, après avoir passé un an à la Trappe de Notre Dame des Neiges. Ainsi, il a été prêtre du diocèse de Viviers et rattaché à notre diocèse jusqu’à sa mort." (Le Père Charles de Foucauld - Un prêtre du Diocèse de Viviers - Église catholique en Ardèche)

    - Bienheureux Charles de Foucauld (1858 - 1916) La vie de Charles de Foucauld est marquée par la conversion et le désir d'aller vers les plus lointains. Il a été béatifié en 2005 par Benoît XVI. (Témoins - site de l'Église catholique en France)

    - La première et la plus sûre méthode pour découvrir et connaître Charles de Foucauld est de lire ses Ecrits et sa Correspondance. (diocèse de Lyon - témoins de la foi)

    - ...À Paris, guidé par l’abbé Huvelin, il retrouve Dieu à 28 ans. «Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui»... (diocèse de Paris)

    Charles de Foucauld - diocèse d'Alger

    Mon Père,
    Je m’abandonne à Vous,
    faites de moi ce qu’il Vous plaira.
    Quoi que Vous fassiez de moi,
    je Vous remercie.
    Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
    Pourvu que votre volonté se fasse en moi,
    en toutes vos créatures,
    je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
    Je remets mon âme entre vos mains.
    Je Vous la donne, mon Dieu,
    avec tout l’amour de mon cœur,
    parce que je Vous aime,
    et que ce m’est un besoin d’amour
    de me donner,
    de me remettre entre vos mains
    sans mesure,
    avec une infinie confiance
    car Vous êtes mon Père.

    Charles de Foucauld Supplication de Charles de Foucauld صلاة تسليم الذات

  • Statistiques de l’Eglise : l’Afrique apparaît comme le continent de l’espérance

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    De Jean Avesnes sur le site « info catho » :

    Le nombre de catholiques dans le monde poursuit son expansion, surtout en Afrique, d’après les chiffres tirés de l’annuaire statistique de l’Église, mis à jour au 31 décembre 2014 et publiés le 23 octobre dernier par l’agence Fides à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale.

    Le Bureau Central des Statistiques de l’Église, évoque une Église dynamique dans un monde en mutation. L’Afrique apparait comme le continent de l’espérance pour l’Église catholique tandis que le nombre des ministres ordonnés, notamment religieux, enregistre un fléchissement surtout en Europe. Première donnée réconfortante : entre 2005 et 2014 (la période prise en considération par les auteurs de l’étude) le nombre des catholiques baptisés a augmenté à un rythme qui dépasse largement celui de la population mondiale : + 14,1 % contre + 10,8 %, à l’exception de l’Océanie.

    En 2014, le monde comptait ainsi 1272 millions de catholiques, soit 157 millions de plus qu’en 2005. 23 % de la communauté catholique mondiale vit en Europe, mais ce continent est le moins dynamique du monde, du point de vue du catholicisme. Depuis plusieurs années, les baptisés catholiques constituent environ 40 % de la population européenne. Au contraire, le continent africain est de loin le plus dynamique. Le rythme de croissance des baptisés catholiques dépasse 40 %, alors que la population africaine croit au rythme de 23,8 %. Les catholiques africains représentent désormais 17 % des catholiques du monde entier. L’Amérique enregistre un léger fléchissement mais continue d’accueillir près la moitié des catholiques baptisés.

    En Afrique, le nombre des prêtres, diocésains et religieux, a augmenté de 32,6 % entre 2005 et 2014, En Europe il a chuté de plus de 8 %. Par ailleurs, autre donnée étonnante : après une période de dynamisme entre 2005 et 2011, la croissance s’est arrêtée et ce phénomène se poursuit. Cela vaut aussi pour le nombre des séminaristes dont la diminution à partir de 2011 touche tous les continents à l’exception de l’Afrique et atteint 17,5 % en Europe.

    En 2014, les séminaristes d’Afrique et d’Asie représentaient 53,9 % du total mondial. L’Afrique compte actuellement 66 séminaristes pour 100 prêtres, ce qui laisse espérer un renouvellement générationnel, tandis que l’Europe n’en compte que 10 contre 100, ce qui laisse présager un vieillissement rapide du clergé. Le clergé religieux est plus touché que le clergé diocésain. En ce qui concerne les vocations féminines, 38 % des religieuses vivent encore en Europe, mais c’est justement sur le vieux continent, ainsi qu’en Amérique et en Océanie que leur nombre décline sensiblement.

    Source

    Ref. Statistiques de l’Eglise : l’Afrique apparaît comme le continent de l’espérance

    Ci-dessous, une visite épiscopale au Kwilu (RDC)

    JPSC

  • Pourquoi l’avortement est LE tabou de notre société redevenue primitive

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    Juppé.jpegA l’occasion du débat qui a opposé, hier soir, les deux candidats à la désignation du candidat des « Républicains » à l’élection du prochain président de la France, on a pu entendre Alain Juppé réaffirmer que l’avortement était « un droit » et des journalistes s’indigner que son concurrent, François Fillon, puisse déclarer qu’à titre personnel et sans la remettre en cause, il n’était pas favorable à cette pratique aujourd’hui largement dépénalisée dans les sociétés occidentales libertaires. Commentaire de Philippe Maxence sur le site du bi-mensuel « L’Homme Nouveau » :

    « De manière inattendue, la question de l’avortement s’est invitée dans le débat politique. Arrivé à la deuxième place de cette primaire, Alain Juppé a accusé François Fillon de variations coupables sur ce sujet. Ce dernier s’en est défendu, rappelant, à juste titre, qu’il n’avait jamais remis en question la loi Veil. Il aurait pu également souligner qu’il avait considéré naguère Simone Veil comme la conscience morale de la République…

    L’avortement reste donc la ligne de démarcation partageant le camp du bien – forcément ouvert et progressiste – du camp du mal – forcément réactionnaire, passéiste ou, pour employer les mots d’Alain Juppé : « extrêmement traditionaliste ». Lors de son meeting du deuxième tour de la primaire, le maire de Bordeaux a justement proclamé que l’avortement était un drame pour les femmes (sans aborder pourtant le cas de l’enfant à naître pour lequel c’est un drame mortel), mais était aussi un « droit fondamental ». On pourrait se demander pourquoi ce « drame-droit » est dans notre société devenu un tabou, au point qu’aucun homme politique n’est en mesure de s’y opposer ou de simplement oser proposer des alternatives.

    L’avortement, c’est l’achèvement de la modernité

    C’est que l’avortement est la quintessence du système de la démocratie moderne. Il est l’expression la plus poussée de la souveraineté de l’être humain, l’affirmation la plus absolue de son autonomie radicale, l’incarnation la plus totale de la liberté individuelle. L’avortement, c’est l’achèvement de la modernité, l’eau baptismale du système idéologico-institutionnel dans lequel nous sommes plongés. À défaut d’en prendre conscience et d’accepter en priorité de porter nos efforts à le remettre en cause, nous ne cessons de le conforter par des choix de demi-mesures. Nous colmatons peut-être des brèches dans l’urgence, mais ce sont celles d’un mur qui risque de nous écraser.

    L’impossibilité de parler de l’avortement, de pouvoir le remettre en cause, de proposer des solutions alternatives (qui existent) font bien de ce sujet le tabou de notre société. C’est-à-dire un thème sacralisé en dehors de tout champs rationnel, laissant seulement la place à la seule émotivité qui déferle et emporte tout sur son passage. Notre société tend ainsi à se disloquer et à redevenir primitive. »

    Ref. Pourquoi l’avortement est LE tabou de notre société redevenue primitive

    JPSC

  • Madeleine de Jessey : « Beaucoup d'électeurs ont la conviction que François Fillon peut apaiser la France »

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    « Avec François Fillon, ce serait une première étape du dé-tricotage de la loi Taubira : si Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé passaient, le volet de la loi Taubira aurait été clos pendant cinq ans au moins, cinq ans durant lesquels la loi se serait enracinée dans les mœurs. On aurait alors toute la peine du monde à ouvrir de nouveau le débat » : la porte-parole de Sens commun, courant des Républicains issu de la Manif Pour Tous, revient sur la très large victoire de François Fillon au premier tour de la primaire. Pour elle, le pari de Sens commun de soutenir l'ancien Premier ministre est gagnant. Une interview réalisée par Hugues Lefèvre pour « Famille chrétienne » :

    « Au lendemain de la victoire de François Fillon au premier tour, quel est votre sentiment ?

    Le sentiment que c'est la France silencieuse qui s'est exprimée. C'est une belle victoire des Français. Cette France silencieuse a plébiscité trois caractéristiques de François Fillon. D'abord, son programme qui est sérieux et le plus abouti de tous. C'est son travail, mûri durant trois ans, qui a été largement récompensé. Ensuite, sa vision. Une vision qui refuse l'atlantisme, qui entend libérer les Français des contraintes qui pèsent sur eux et sur l'emploi. Une vision qui entend défendre la souveraineté de la France et réaffirmer ses valeurs fondamentales. Enfin, la personnalité même de François Fillon a fait la grande différence.

    Les Français ont exprimé leur besoin d'être à nouveau gouvernés par quelqu'un dont ils puissent être fiers. C'est un homme intègre qui n'a jamais été inquiété par la justice. Il est un homme d'État, à rebours de la « politique spectacle » et des présidents communicants et manœuvriers ; un homme qui a su imposer le respect à tous, par sa droiture, son calme et sa hauteur de vue. François Fillon est un homme serein, qui peut aborder des sujets très sensibles mais de manière rationnelle, ce qui permet de désamorcer toutes polémiques. Beaucoup d'électeurs ont la conviction que cet homme peut apaiser la France tout en engageant des actions très fortes et absolument nécessaires pour notre pays.

    Etes-vous étonnée par l'ampleur du résultat ?

    C'était au-delà de toutes nos espérances. C'est ce que nous nous disions tous hier soir. Mais nous ne sommes pas étonnés dans le sens où nous savions qu'il était le meilleur candidat, avec un programme exceptionnel et une stature d'homme d'État.

    Sens commun a réussi son pari ?

    Lorsque Sens commun a déclaré son soutien à François Fillon, il était entre 8% et 10% dans les sondages. Ce n'était pas gagné à ce moment-là. Mais nous avons fait un choix en pariant sur l'homme, son programme et sa vision. Nous étions convaincus que la France avait besoin de lui.

    Vendredi dernier, François Fillon a indiqué sur RMC que les couples homosexuels pourraient continuer à adopter dans le cadre de l'adoption simple. Comprenez-vous l'incompréhension de certains catholiques ?

    Je comprends que la formule puisse surprendre mais François Fillon reste sur sa ligne. Il a toujours dit qu'il supprimerait l'adoption plénière pour les couples homosexuels. Cela revient à dire qu'il laisse la possibilité de l'adoption simple. L'idée est de faire en sorte qu'un enfant ne puisse pas être né de deux pères ou de deux mères sur le papier. C'est l'idée de reconnecter la politique avec le réel.

    Chez Sens commun, nous aimerions qu'à terme la loi Taubira ne reste pas en vigueur parce qu'elle est mauvaise pour la société. Il n'empêche qu'avec François Fillon, ce serait une première étape du dé-tricotage de la loi Taubira. Si Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé passaient, le volet de la loi Taubira aurait été clos pendant cinq ans au moins, cinq ans durant lesquels la loi se serait enracinée dans les mœurs. On aurait alors toute la peine du monde à ouvrir de nouveau le débat.

    C'est donc la logique du « petit mieux » qui s'impose ?

    Du petit pas ! C'est la stratégie du petit pas. Il faut bien comprendre aussi que la loi Taubira est l'aboutissement de soixante ans de défaites intellectuelles et culturelles. De la même manière, si nous voulons faire en sorte que cette loi soit définitivement écartée un jour, il va falloir reconquérir le terrain des médias et de la culture. Et nous sommes loin du compte aujourd'hui.

    S'il est élu en 2017, Sens commun veillera à ce que François Fillon applique ce point précis de son programme ?

    Bien sûr. Mais nous ne sommes pas inquiets. Ces derniers mois nous ont permis de le connaître davantage, d'apprécier sa constance. C'est un homme de parole. Nous ne sommes pas du tout inquiets.

    François Fillon est perçu comme un candidat économiquement très libéral et qui peut être en contradiction avec la Doctrine sociale de l'Eglise, notamment sur la notion d'option préférentielle pour les pauvres. Qu'en pensez-vous ?

    Je comprends ces inquiétudes car nous les avions nous-mêmes lorsque nous avons rencontré François Fillon en juin dernier. Nous lui avions parlé de cet ultra-libéralisme dont on l'accuse parfois. Il nous avait répondu que la première cause de pauvreté en France était le chômage, que les mesures drastiques qu'il proposait n'étaient pas une fin en soi mais uniquement un moyen pour libérer l'emploi, et redonner confiance, notamment aux jeunes générations très affectées par le chômage. Il y a chez lui une volonté de remettre l'homme au cœur de notre économie.

    Je pense qu'il faudrait trouver un nouveau terme pour faire la distinction entre un libéralisme égoïste et consumériste et un libéralisme qui vise à libérer l'emploi en mettant l'homme, son autonomie et sa fierté au cœur de son action. Les questions de la dette, du refus de l'étatisme et des suppressions de postes dans la fonction publique s'inscrivent dans un souci réel de faire en sorte que la France n'ait pas les mains liées par des investisseurs étrangers, Qataris, Saoudiens ou Américains par exemple. Car sinon, ces pays détiennent des pans entiers du régalien et peuvent exercer une pression sur nos décisions politiques et diplomatiques.

    Avec François Fillon, nous avons une dimension souverainiste qui s'inscrit complètement dans la vision économique de Sens commun. Lorsqu'on demande à François Fillon s'il est libéral, il répond qu'il est d'abord pragmatique. On ne pourra pas redonner la fierté d'être Français aux jeunes si la France ne leur donne aucune espérance.

    Chez Sens commun, comment comptez-vous peser sur le programme et la personnalité de François Fillon ?

    Nous n'allons pas peser sur son programme. Il est fait et il nous satisfait sur l'immense majorité des sujets. Nous allons continuer à faire campagne, en parfaite collaboration avec les équipes de François Fillon. »

    Ref. Madeleine de Jessey : « Beaucoup d'électeurs ont la conviction que François Fillon peut apaiser la France »

    JPSC

  • Samedi 19 novembre 2016 : consécration de la Pologne au Christ-Roi

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    Lu aujourd’hui sur le blog « Salon Beige », ce ‘post’ de Michel Janva :

    Les évêques de Pologne, le président de la République, le Premier ministre, les présidents de la Diète et du Sénat et quelque 100 000 fidèles ont participé aujourd’hui à Cracovie, au Sanctuaire de la Miséricorde Divine, à l’ « Acte d’accueil du Christ comme Roi et Seigneur de Pologne ». Cet acte solennel avait été précédé d’une neuvaine.

    Pologne Christ Roi.jpg

    Début de cet acte :

    "O Roi immortel des âges, Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur ! En cette année jubilaire du 1050e anniversaire du baptême de la Pologne, en ce jubilé extraordinaire de la Miséricorde, nous, les Polonais, nous nous tenons devant Vous, avec nos autorités, le clergé et le laïcat, pour reconnaître votre règne, nous soumettre à votre loi, vous consacrer notre patrie et tout notre peuple. [Lire la suite]

    Conclusion de l'acte solennel :

    Pologne Christ Roi bis.jpg

    "Ici, la Pologne, à l'occasion du 1050e anniversaire de son baptême,

    A officiellement accepté la royauté de Jésus-Christ.

    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit:
    Comme il était au commencement, est maintenant et sera pour toujours. Amen."

    Ref. Consécration de la Pologne au Christ-Roi

    JPSC

  • Lille, 26 - 27 novembre : "Forum Jésus le Messie" pour mesurer l'extraordinaire force de conviction des musulmans convertis

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    Pour ceux que les relations entre Chrétienté et islam intéresse, pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de mesurer l'extraordinaire force de conviction des musulmans convertis, assister à ce forum et venir écouter une palette de intervenants passionnants est très chaudement recommandé. Inscrivez-vous!

    Du samedi 26 novembre 2016 à 9h15 au dimanche 27 novembre 2016 à 17h00 à MARCQ EN BAROEUL

    Programme des 26 & 27 novembre 2016 à LILLE

    Samedi 26 novembre 2016 : Salle Saint Paul, 22 rue Gallieni - 59700 MARCQ EN BAROEUL

    09H15 : Accueil

    09H30 : Conférence : Dieu miséricordieux en islam et Miséricorde en Jésus-Christ : quelle différence ?, Père Guy PAGES

    10H30 : Présentation des stands et associations

    11H00 : MESSE

    12H15 : Découverte des stands et déjeuner tiré du sac

    14H00 : Conférence : Peut-on annoncer l'Evangile aux musulmans ?, Père Samir Khalil SAMIR

    14H45 : Découverte des stands et associations

    15H15 : Conférence : Quelle liberté d'expression au sujet de l'islam ?, maître Frédéric PICHON

    16H00 : Pause et découverte des stands

    16H30 : Conférence : recherche historique sur les origines de l'islam, Odon LAFONTAINE

    17H30 : Pause et découverte des stands

    18H00 : Conférence : Perspective eschatologique et annonce I, Françoise BREYNAERT               

    19H00 : Dîner, tiré du sac

    20H30 : Veillée prière : chants, témoignage, adoration

    Dimanche 27 novembre 2016 : Salle Saint Paul, 22 rue Gallieni - 59700 MARCQ EN BAROEUL

    9H15 : Accueil

    9H45 : Conférence : Comment évangéliser les musulmans ? Père Henri BOULAD

    11H00 : MESSE

    12H30 : Déjeuner et découverte des stands

    14H00 : Conférence : islam / christianisme : quel Dieu pour quel homme ?, Annie LAURENT

    15H00 : Pause et découverte des stands

    15H30 : Conférence : Perspective eschatologique et annonce II, Odon LAFONTAINE

    16H00 : Atelier : Dialogue et annonce, Mission Angélus

    17H00 : Conclusion Prière finale

    Adresse : Salle Saint Paul
    22 rue Gallieni
    59700 MARCQ EN BAROEUL

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  • Accès des divorcés remariés aux sacrements: "amour et vérité", le point de vue de Mgr Léonard

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    IMG_6912.JPG« Je suis partisan d’une pastorale très chaleureuse et proactive à l’égard des personnes qui se sont remariées civilement après un divorce civil ou qui vivent en concubinage. L’Eglise doit chercher le contact avec ces personnes, comprendre ce qui s’est passé dans leur vie et les aider à assumer leur situation, en conjoignant, comme le fait un psaume, amour et vérité.

    Autrement dit, je décourage les pastorales qui font comme si cette nouvelle union civile ou ce concubinage étaient ou pouvaient être un mariage sacramentel : non. Et il ne faut pas faire des choses qui y ressemblent car c’est autre chose. Oui, il y a, bien sûr, des éléments positifs qui se vivent mais ce ne sont pas des situations qu’il faut demander au Seigneur de bénir sacramentellement.

    Il n’y a que deux manières de répondre à ce que le Seigneur attend. Lorsqu’on se trouve dans une situation qui ne correspond pas à ce qu’il demande, quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvions, pécheurs que nous sommes, il y a toujours un chemin de salut. Mais il n’y a que deux manières tout à fait acceptables, comme chrétiens, de vivre cette situation :

    D’abord, c’est de se dire : au fond, l’homme ou la femme avec qui je vis n’est pas mon conjoint dans le Seigneur puisque mon conjoint, avec lequel je suis marié sacramentellement, est toujours là. Je ne peux pas en avoir deux. Cette seconde union ne peut pas être un signe sacramentel de l’alliance nouvelle et éternelle.

    Alors, première solution possible : j’en tire les conséquences. Je suis un chrétien à part entière, je participe à l’Eucharistie mais au moment d’exprimer sacramentellement, publiquement, objectivement, l’alliance nouvelle et éternelle, librement je m’abstiens de poser le geste sacramentel, parce que celui-ci est un geste objectif que contredit publiquement ma situation objective d’alliance rompue. Et je connais des gens qui font cela en sachant pourquoi, qui le font par amour et qui, dans cette abstention même, communient à la personne du Seigneur avec une intensité qui souvent m’émeut. En voyant cela, je me dis qu’ils communient au Seigneur peut-être plus profondément que moi quand il m’arrive (le plus rarement possible) d’être distrait en communiant et de me rendre compte que j’ai communié au Corps du Seigneur en pensant à ce qui allait suivre dans l’heure prochaine. Et bien, cela, c’est une conclusion qu’on peut tirer : si elle est tirée avec amour, en ayant compris la profondeur de ce geste d’abstention, elle porte du fruit. J’en ai fait l’expérience chez toutes les personnes qui vivent cela.

    Il existe une autre voie possible, plus exceptionnelle et qui n’est pas recommandable sans une grande préparation, mais je la cite parce que cela existe et je connais des couples qui ont en effet tiré cette conclusion : après une conversion, ils se sont dit voilà, je vis avec une personne qui n’est pas mon conjoint dans le Seigneur. Je vais continuer de vivre avec cette personne, car on ne peut pas se séparer, il y a les enfants etc., mais je vais vivre avec mon conjoint une amitié qui s’exprime autrement que si c’était ma femme ou mon mari, qui trouve une autre forme d’expression, une tendresse qui n’est pas typiquement conjugale. Mais pour cela, il faut être bien préparé, bien motivé.

    Être dans d’autres situations qui ne sont pas telles que le Seigneur et l’Eglise le demandent cela ne veut pas dire que l’on est abandonné. Quand je reçois des personnes que ne peuvent vivre aucune des deux choses que j’ai évoquées, je vis avec ces personnes avec respect, car je suis aussi un pécheur et je vis avec elles un chemin de conversion, d’espérance et de supplication adressée à la miséricorde de Dieu dans ma vie. Cela peut aussi se vivre positivement »

     « Toujours, il faut l’amour et la vérité. L’amour sans la vérité flatte les gens mais cela ne les construit pas et la vérité sans l’amour les détruit, les écrase et ce n’est pas bon non plus. Tout l’art dans ces formations, c’est de conjuguer les deux : le coeur et la vérité, avec cela je pense qu’on peut aller loin ».

    Extraits d’une conférence prononcée à l'Ulg par Mgr Léonard un an avant la publication de l’exhortation papale « Amoris laetitia ».

    JPSC

  • Une lettre de Soloviev

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    publiée le 14 novembre 2016 sur son blog, par le P. Simon Noël, moine de l’abbaye bénédictine de Chevetogne :

    « Voici un extrait particulièrement intéressant d'une lettre que Vladimir Soloviev écrivait en mai ou juin 1896 à Eugène Tavernier, un de ses amis parisiens. Elle pourrait bien illustrer ce que j'ai écrit récemment sur l’œcuménisme et sur l'antéchrist :

    Vladimir-Soloviev.jpg"Il n'y a que trois choses certaines attestées par la Parole de Dieu :

    1° L’Évangile sera prêché par toute la terre, c'est-à-dire que la vérité sera proposée à tout le genre humain ou à toutes les nations ;

    2° Le Fils de l'homme ne trouvera que peu de foi sur la terre, c'est-à-dire que les vrais croyants ne formeront à la fin qu'une minorité numériquement insignifiante et que la plus grande partie de l'humanité suivra l'Antéchrist ;

    3° Néanmoins, après une lutte courte et acharnée, le parti du mal sera vaincu et la minorité des vrais croyants triomphera complètement. De ces trois vérités aussi simples qu'incontestables pour tout croyant, je déduis tout le plan de la politique chrétienne.

    Et d'abord la prédication de l’Évangile par toute la terre, pour avoir cette importance eschatologique qui lui a valu une mention spéciale de la part de Notre-Seigneur lui-même, ne peut pas être limitée à l'acte extérieur de répandre la Bible ou des livres de prières et de sermons parmi les nègres et les Papous. Ce n'est là qu'un moyen pour le vrai but, qui est de mettre l'humanité devant le dilemme : d'accepter ou de rejeter la vérité en connaissance de cause, c'est-à-dire la vérité bien exposée et bien comprise. Car il est évident que le fait d'une vérité acceptée ou rejetée par malentendu ne peut pas décider du sort d'un être raisonnable. Il s'agit donc d'écarter non seulement l'ignorance matérielle de la révélation passée, mais aussi l'ignorance formelle concernant les vérités éternelles, c'est-à-dire d'écarter toutes les erreurs intellectuelles qui empêchent actuellement les hommes de bien comprendre la vérité révélée. Il faut que la question d'être ou de ne pas être vrai croyant ne dépende plus des circonstances secondaires et des conditions accidentelles, mais qu'elle soit réduite à ses termes définitifs et inconditionnés, qu'elle puisse être décidée par un pur acte volitif ou par une détermination complète de soi-même, absolument morale, ou absolument immorale.

    Maintenant, vous conviendrez sans doute que la doctrine chrétienne n'a pas atteint actuellement l'état voulu, et qu'elle peut encore être rejetée par des hommes de bonne foi à cause de réels malentendus théoriques. Il s'agit donc :

    1° D'une instauration générale de la philosophie chrétienne, sans quoi la prédication de l’Évangile ne peut être effectuée ;

    2° S'il est certain que la vérité ne sera définitivement acceptée que par une minorité plus ou moins persécutée, il faut pour tout de bon abandonner l'idée de la puissance et de la grandeur extérieures de la théocratie comme but direct et immédiat de la politique chrétienne. Ce but est la justice ; et la gloire n'est qu'une conséquence qui viendra se soi-même ;

    3° Enfin, la certitude du triomphe définitif pour la minorité des vrais croyants ne doit pas nous mener à l'attente passive. Ce triomphe ne peut pas être un miracle pur et simple, un acte absolu de la toute-puissance divine de Jésus-Christ, car s'il en était ainsi toute l'histoire du christianisme serait superflue. Il est évident que Jésus-Christ, pour triompher justement et raisonnablement de l'Antéchrist, a besoin de notre collaboration ; et puisque les vrais croyants ne sont et ne seront qu'une minorité, ils doivent d'autant plus satisfaire aux conditions de leur force qualitative et intrinsèque ; la première de ces conditions est l'unité morale et religieuse qui ne peut pas être arbitrairement établie, mais doit avoir une base légitime et traditionnelle, — c'est une obligation imposée par la piété. Et, comme il n'y a dans le monde chrétien qu'un seul centre d'unité légitime et traditionnel, il s'ensuit que les vrais croyants doivent se rallier autour de lui (Note : c'est Rome dont parle ici Soloviev) ; ce qui est d'autant plus idoine qu'il n'a plus de pouvoir extérieur compulsif et que, partant, chacun peut s'y rallier dans la mesure indiquée par sa conscience. Je sais qu'il y a des prêtres et des moines qui pensent autrement et qui demandent qu'on s'abandonne à l'autorité ecclésiastique sans réserve, comme à Dieu. C'est une erreur qu'il faudra nommer hérésie, quand elle sera nettement formulée. Il faut s'attendre à ce que quatre-vingt-dix-neuf pour cent des prêtres et moines se déclareront pour l'Antéchrist. C'est leur bon droit et leur affaire."

    La dernière phrase citée est forte sans aucun doute ; elle concerne ce mystère de l'apostasie universelle à la fin des temps. La phrase qui précède me semble obscure et je ne vois pas ce que Soloviev entend par cette hérésie dont il parle. Je résume donc ainsi sa pensée : vers la fin des temps nous assisterions à un double mouvement : une apostasie massive dans l’Église et l'unité des vrais croyants en une seule Église, autour du pape de Rome. C'est cette conviction qu'il a voulu illustrer dans son Court récit sur l'Antéchrist.

    Ref. Une lettre de Soloviev

    Commentaire de Pierre-René Mélon sous ce texte : « SI je comprends bien Soloviev, l'hérésie dont il parle c'est de "s'abandonner sans réserve à l'autorité ecclésiastique, comme à Dieu". Il distingue donc Eglise et Dieu : on peut s'abandonner à Dieu, mais pas à l'autorité de Eglise... si elle enseigne un "autre évangile" comme disait S. Paul. Nous avons là une piste intéressante pour qui sait lire les signes des temps...

    JPSC

  • Liege : le Festival « Venite adoremus » du 10 au 18 novembre 2016

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    Sous le label du Festival international « Venite adoremus » un nombre toujours plus important d’églises organisent chaque année à pareille époque des rassemblements de fidèles dédiés à l’adoration eucharistique. Six lieux de culte de l’agglomération liégeoise se sont ouverts à l’édition 2016. Hier 15 novembre, entre 17h00 et 20h00, une soixante de fidèles et plus ont franchi la porte de l'église du Saint-Sacrement au Boulevard d'Avroy où ils ont été accueillis par un groupe de jeunes chargés de conduire la prière.  Ce mercredi 16 novembre, une adoration est encore prévue à la cathédrale de 09h00 à 16h00 et le  vendredi 18 novembre à la crypte de la Basilique de Chèvremont pour une adoration nocturne (22h00-06h00).

    Tous renseignements sur ce "festival" de prière : www.veniteadoremus.be

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    JPSC 

  • Liège : adoration eucharistique dans le cadre du Festival « Venite adoremus » 2016

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    Du 10 au 18 novembre prochains à Liège, les adorations se succéderont à la cathédrale Saint-Paul, à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy), à la basilique de Chèvremont (crypte Corpus Christi) à l’église du Sacré-Cœur (Robermont) et à l’église des sts Victor et Léonard (Thier à Liège) :

    Affiche-festival venite adoremus2.jpg

    Affiche-festival venite adoremus.jpg

    Plus d’informations :

    www.veniteadoremus.be

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    sursumcorda@skynet.be

    tel. 04.344.10.89

    JPSC