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Témoignages - Page 223

  • Un professeur de religion ne doit pas contredire son enseignement par sa vie

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    Lu sur le site didoc.be :

    « En octobre dernier, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a rejeté le recours contre l’Etat croate présenté par un professeur de religion qui s’était remarié alors que son mariage précédent n’avait pas été déclaré nul. Pour ce motif, il a perdu la licence ecclésiastique d’enseigner cette matière et a été licencié de deux écoles publiques où il travaillait.

    D’après ce qu’explique le site Law & Religion, en septembre 2003, l’archidiocèse de Rijeka avait accordé à Petar Travas le mandat canonique d’enseigner la religion, fonction qu’il commença à exercer dans deux écoles. Le professeur s’était marié en décembre 2002, puis il a divorcé et en mars 2006 s’est remarié civilement avec une autre personne.

    Averti par l’archidiocèse que sa nouvelle situation était contraire à la doctrine chrétienne tant que son mariage précédent était reconnu valide (il ne fut déclaré nul qu’en 2010, sur instances de l’épouse), l’Eglise lui retira son mandat canonique en août 2006. En conséquence de quoi, les deux écoles mirent fin à son contrat.

    La requête de Travas contre l’Etat d’annuler la mesure — en définitive, les écoles étaient publiques et c’est l’Etat qui payait les salaires — a d’abord été déposée devant un tribunal municipal où elle a été rejetée ; elle est allée ensuite au Tribunal Constitutionnel qui a jugé qu’en vertu du concordat entre la Croatie et le Saint-Siège, seuls les professeurs dûment munis du mandat canonique peuvent donner les cours de religion catholique.

    Droit des autres

    En désaccord avec la décision, Travas fit alors appel devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui siège à Strasbourg, en dénonçant le fait que la mesure était le résultat d’une intrusion dans sa vie privée, à savoir son second mariage. Il invoqua l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui consacre le droit au respect de la vie privée et familiale, et interdit, dans le sous-alinéa 2, l’« interférence de l’autorité publique dans l’exercice de ce droit ».

    Le sous-alinéa 2, cependant, est plus long et, parmi les exceptions qui permettent à l’Etat de passer outre au mandat de ne pas interférer, il y a celle d’offrir « protection aux droits et libertés des autres ».

    L’« autre », dans ce cas-ci, serait l’archidiocèse de Rijeka et sa liberté d’octroyer le mandat canonique à qui satisfait à un nombre d’exigences liées non seulement à ses connaissances et capacités pédagogiques mais aussi à son témoignage de vie. Sans ce mandat, et tant que le concordat avec le Saint-Siège sera en vigueur, les écoles, en strict respect de la loi, ne peuvent renouveler le contrat du professeur.

    Malgré tout cela, les écoles ont essayé d’offrir des solutions alternatives à Travas. Ils ont examiné la possibilité de lui offrir d’autres postes disponibles. De plus, il a reçu une indemnisation de licenciement.

    Apparemment, Travas a opté pour une autre solution. D’après Law & Religion, il n’avait même pas entamé la procédure de nullité de son premier mariage avant de se remarier. « S’il l’avait fait, il aurait évité tout effet négatif de son nouveau mariage sur son emploi ».

    Précédent espagnol

    Le cas du professeur croate présente un parallélisme avec celui du prêtre José Antonio Fernández, qui, en 1984, a demandé la dispense du célibat, et avant qu’on ne la lui accorde, a contracté un mariage civil. De 1991 à 1996, il a exercé comme professeur de religion dans plusieurs instituts.

    En 1996, Fernández a fait plusieurs déclarations à la presse qui étaient contraires aux enseignements de l’Eglise concernant le célibat sacerdotal, le divorce, la sexualité et d’autres sujets. C’est pourquoi son mandat canonique pour l’année académique suivante ne lui a pas été renouvelé, décision que Fernández a contestée.

    Après avoir perdu dans toutes les instances espagnoles, y compris le Tribunal Constitutionnel, il a fait appel à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qui, en 2012, a confirmé que l’appréciation de l’aptitude des professeurs de religion est laissée à l’autorité de l’Eglise. Au nouveau recours qu’il a introduit cette fois contre cet avis et devant la Grande Chambre du même Tribunal, en 2014, une sentence a été rendue donnant définitivement raison aux tribunaux espagnols.

    Source : http://www.aceprensa.com/articles/tribunal-de-estrasburgo-un-profesor-de-religion-no-debe-contradecir-su-ensenanza/

    Ce texte a été traduit de l’espagnol par Carine Therer.

    Ref. Enseigner la religion de façon cohérente

    Le site didoc.be (« diffusion-documentation ») est né en l’an 2000 pour contribuer à donner un éclairage chrétien sur une diversité de questions touchant à la vie spirituelle, la foi, l’éthique, la famille, etc. Il publie des articles et diffuse des brochures, des DVD et des livres. Parmi ceux-ci, on trouvera notamment les écrits de saint Josémaria Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, dont le message a inspiré les auteurs de cette initiative.

    JPSC

  • Opus Dei : la continuité

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    Monseigneur Fernando Ocariz succède à Javier Echevarria, décédé le 12 décembre dernier  Le Congrès électif du nouveau Prélat n’a pas traîné : il avait commencé ses travaux hier, 23 janvier. Le pape a entériné sa décision. D’Alexandre Meyer sur le site « aleteia » : 

    "ocariz.jpg Le bureau chargé de la communication de la Prélature nous confirme que le pape François a nommé Monseigneur Fernando Ocariz prélat de l’Opus Dei.

    L’actuel vicaire auxiliaire de l’Opus Dei devient le troisième successeur de saint Josémaria à la tête de la prélature. Fernando Ocariz est né à Paris, le 27 Octobre 1944, d’une famille espagnole en exil en France pendant la guerre civile espagnole (1936-1939). Il est le plus jeune d’une fratrie de huit enfants.

    Diplômé en physique de l’Université de Barcelone (1966), il obtient une licence de théologie de l’Université pontificale du Latran en 1969 et un doctorat de l’Université de Navarre en 1971, l’année où il a été ordonné prêtre. Durant ses premières années de prêtrise, il consacre son ministère à la jeunesse.

    Lire aussi : Mgr Javier Echevarria, prélat de l’Opus Dei, est mort

    Il est consulteur de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (1986) et membre d’autres départements de la Curie romaine : Congrégation pour le Clergé (depuis 2003) ou Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle Évangélisation (depuis 2011). Il est membre de l’Académie pontificale de théologie depuis 1989. Dans les années 80, il fut l’un des fondateurs de l’Université pontificale de la Sainte Croix (Rome) où il a été professeur de théologie fondamentale.

    Parmi ses publications, l’on retrouve des livres consacrés à la christologie et la sotériologie. L’un d’eux, La grâce et la gloire, fut préfacé par le cardinal Ratzinger. Parmi ses œuvres, une étude de philosophie est consacrée au marxisme : La théorie et la pratique d’une révolution ; l’autre à Voltaire : traité sur la tolérance. Il est également co-auteur de plusieurs monographies et le principal auteur de nombreux articles théologiques et philosophiques.

    Monseigneur Fernando Ocariz a été nommé vicaire général de la prélature de l’Opus Dei le 23 Avril 1994 et vicaire auxiliaire en décembre 2014. Au cours des 22 années passées, il a accompagné l’ancien prélat Monseigneur Javier Echevarría dans ses visites pastorales dans plus de 70 pays. Simple étudiant en théologie, il a bien connu saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei, dans les années 60. Amateur de tennis depuis son jeune âge, il pratique toujours ce sport.

    Le nouveau prélat de l’Opus Dei fera connaître dans les prochains jours le nom de ses adjoints et des membres des nouveaux conseils, qui auront pour mission de l’aider à gérer la prélature au cours des huit prochaines années."

    Ref. Le pape François confirme la nomination du prélat de l’Opus Dei

    La continuité dans la stabilité de cette Prélature personnelle (la seule en son genre –à ce jour) est importante pour l’avenir de l’Eglise catholique.  Ad multos annos !

    JPSC

  • Reconnaissance des vertus humaines et chrétiennes « héroïques » de 7 baptisés dont un laïc, Jan Tyranowski, guide spirituel de Karol Wojtyla

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    De zenit.org :

    Causes des saints: les vertus humaines et chrétiennes « héroïques » de 7 baptisés

    Un laïc, Jan Tyranowski, guide spirituel de Karol Wojtyla

    Ce sont deux prêtres diocésains (Mexique, Espagne), un franciscain italien, deux salésiens de don Bosco (Hongrie, Italie), une religieuse italienne et un laïc polonais, qui enseigna la spiritualité du carmel au jeune Karol Wojtyla: Jan Tyranowski.

    Voici leurs noms:

    – Raymundo Jardón Herrera (1887-1934), prêtre diocésain du Mexique, à Monterrey;

    – Juan Sáez Hurtado (1897-1982), prêtre diocésain espagnol de Cartagène;

    – Ignazio Beschin (au siècle: Giuseppe), prêtre franciscain italien originaire de la région de Vérone (1880- 1952);

    – Jozsef Wech Vandor, prêtre salésien de Hongrie, mort à Cuba (1909-1979);

    – Francesco Convertini, prêtre salésien italien (1898-1976);

    – Santina Maria Addolorata (au siècle: Maria Addolorata De Pascali), fondatrice des Disciples du Sacré Coeur (1897-1981);

    – Jan Tyranowski, laïc (1901-1947).

  • 18-25 janvier : Semaine catholique de l’Unité

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    Dans cette perspective, Jean-Marie Dumont (FC) et Maria Chiara Biagioni (agence SIR) ont interviewé le métropolite Hilarion  responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou :

    hilarion alfeyev of volokolamsk-vienna.jpg« EXCLUSIF MAG – Pour le responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, catholiques et orthodoxes doivent se rapprocher pour faire face ensemble aux défis actuels.

    Alors que se déroule du 18 au 25 janvier, dans l’Église catholique, une semaine de prière pour l’unité des chrétiens, quel regard portez-vous sur l’état des relations œcuméniques entre Moscou et Rome ?

    Nous avons de très bonnes relations, très constructives, et un dialogue constant. Quels que soient les sujets, il existe plusieurs niveaux de discussions. Il y a eu cette rencontre entre le patriarche Cyrille de Moscou et le pape, à Cuba, en février 2016. Je rencontre régulièrement le cardinal Kurt Koch [président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, Ndlr]. Et il y a d’autres instances où sont abordés tous les sujets qui nous concernent.

    L’Église orthodoxe russe s’associe-t-elle à cette semaine pour l’unité ?

    Nous n’avons normalement pas de célébrations en dehors de notre calendrier liturgique. En effet, la constitution de notre calendrier s’est plus ou moins terminée il y a mille ans. Bien sûr, nous y avons ajouté des mémoires de saints, des célébrations. Mais chez nous, cela ne fonctionne pas comme dans l’Église catholique.

    Le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens est « Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse ». Que vous inspire ce thème, en lien avec l’état du monde ?

    Je pense que c’est le Christ qui nous réconcilie. Si nous vivons dans le Christ, nous pouvons faire face aux défis de notre monde et donner le témoignage de notre unité.

    Après la rencontre de Cuba, se sont développés  des projets communs aux catholiques et aux orthodoxes pour venir en aide aux chrétiens et à toute personne en difficulté dans le monde, notamment en Syrie. Pouvez-vous nous en dire plus ?

    Nous avons choisi la Syrie, car les gens souffrent dans ce pays. C’est un pays où il y a la guerre, des victimes, des réfugiés, et ils ont besoin d’aide. Nous avons organisé des missions humanitaires communes. Nos représentants se sont rendus dans différentes communautés, villes et villages pour analyser la situation et identifier les besoins réels. Bien sûr, ce n’est pas suffisant pour résoudre les problèmes de ce pays. Pour y arriver, il faut des solutions politiques. Mais nous y travaillons également. Le pape François a des échanges avec des responsables de différents pays à ce sujet, et le patriarche Cyrille fait de même.

    Souhaitez-vous renforcer ces liens avec l’Église catholique, aller vers plus de collaboration pratique  ?

    Oui ! Je pense qu’il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire ensemble, sans être administrativement unifiés. Nous sommes confrontés aux mêmes changements et nous pouvons toujours améliorer notre coopération. Très souvent, nous agissons séparément. Par exemple, le pape fait une déclaration et le patriarche Cyrille fait de même. Cependant, le message qui émane de chacun d’eux a plus de portée quand ils parlent d’une seule voix.

    C’est ce qui s’est passé à La Havane. Ils n’ont rien dit de révolutionnaire ou de nouveau. Mais ce qui était important, c’est qu’ils étaient ensemble et qu’ils aient dit cela d’une seule voix, qu’ils aient été capables de discuter et d’entreprendre des actions communes. Je crois que, de cette manière, nous serons toujours plus forts.

    Le 16 décembre dernier, vous avez rencontré le pape François comme vous l’avez fait à plusieurs reprises depuis son élection. Pouvez-vous nous dire quelques mots de cette rencontre ? 

    J’ai rencontré le pape six fois depuis son élection. En décembre, je suis venu le féliciter pour ses 80 ans. En effet, celui-ci avait lui-même envoyé un de ses représentants, le cardinal Koch, quelques semaines avant, pour féliciter le patriarche Cyrille pour ses 70 ans. Ils ont une différence de dix ans. Cela a été l’occasion pour moi de lui parler et de discuter des sujets d’intérêt commun.

    Quelle impression avez-vous du pape François ?

    Le pape est une personne très humble. Il est aussi très bien informé : je n’ai pas besoin de faire de grandes explications, car il connaît beaucoup de choses. C’est donc très facile de discuter avec lui.

    Après la rencontre de Cuba, pensez-vous qu’il serait possible d’avoir une autre rencontre entre le pape et le patriarche Cyrille ?

    Cela pourrait être possible. Mais, actuellement, nous ne travaillons pas à planifier une telle rencontre. Cela ne fait pas partie des projets.

    Et qu’en est-il d’une visite en Russie ?

    Elle n’est pas à l’ordre du jour.

    On parle beaucoup, en Europe occidentale, d’une religion chrétienne où le Christ n’est pas présent, d’une foi sans le Christ. Cette question est-elle également présente en Russie ? 

    Dans son livre Jésus de Nazareth, Benoît XVI évoque le fait que, bien souvent, l’Église est plus centrée sur elle-même que sur Jésus-Christ. Cela peut être le cas aussi dans la dévotion populaire : ainsi, il arrive que les gens s’intéressent surtout aux signes extraordinaires et passent à côté de ce qui est vraiment important dans le christianisme, à savoir Jésus-Christ. J’admire le pape Benoît pour sa capacité à faire connaître la personne du Christ à travers ses livres, et pas seulement celui sur Jésus de Nazareth.

    En Russie, comment l’Église et la foi des fidèles se portent-elles ? 

    Durant les vingt-huit dernières années, l’Église dans notre pays a vécu une résurrection. Cela a commencé en 1988 avec la célébration du millénaire du baptême de la Russie. À ce moment-là, l’Église orthodoxe russe avait 6 000 paroisses. Aujourd’hui, elle en a 36 000. Cela signifie qu’en vingt-huit ans, nous avons ouvert plus de 28 000 églises, soit, en moyenne, 1 000 par an ou trois églises par jour. Je ne pense pas qu’il existe d’autre exemple d’une croissance aussi rapide dans l’Église. Peut-être à l’époque de Constantin, mais nous n’avons pas de statistiques sur cette époque. 

    En 1988, on répertoriait vingt et un monastères pour toute l’Église orthodoxe russe. Maintenant, on en compte environ quatre cents. J’entends souvent dire que nous vivons un déclin des vocations monastiques, que les jeunes gens ne veulent pas choisir la vie monastique. Or, dans chacun de ces quatre cents monastères, il y a des moines et des moniales, parfois trois cents, quatre cents ou cinq cents. 

    Parmi les défis communs, celui de la sécularisation. Comment les chrétiens peuvent-ils, selon vous, y faire face ensemble ? 

    Le cardinal Koch, lorsqu’il était évêque en Suisse, a dit que nous ne devions pas craindre un islam fort, mais un christianisme faible. Je crois que si nous sommes forts en tant que chrétiens, nous n’avons pas à craindre l’islam ou d’autres menaces. En effet, notre identité chrétienne nous donne une force qui vient directement de Dieu et du Christ.

    Les sociétés sécularisées, telles qu’elles existent dans beaucoup de pays de l’Europe, sont des sociétés très faibles d’un point de vue spirituel : il n’y existe pas de valeurs pour lesquelles les gens sont prêts à sacrifier leurs vies. Or, vous ne pouvez pas sacrifier votre vie pour des valeurs séculières. Et si vous n’êtes pas prêt à sacrifier votre vie, vous allez perdre la bataille. Je pense que ce n’est que lorsque nous renouerons avec nos racines chrétiennes et notre identité chrétienne que nous serons assez forts pour faire face aux défis de notre temps.  

    Ref. le site de l’hebdomadaire  « famille chrétienne » Aujourd'hui, catholiques et orthodoxes doivent témoigner de leur unité

    JPSC

  • Abbaye de Fontgombault : un nouveau film video disponible

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    Tout le film video : commandez ici 

    fontgombault_mgr_maillard_dom_pateau.jpg

    Situé en France à proximité du Blanc en bordure de la Creuse, le monastère bénédictin Notre-Dame de Fontgombault est un lieu de tradition où les vocations sont nombreuses.  5 fondations sont nées en France et aux USA. Le plus récent essaimage concerne l’abbaye Saint-Paul de Wisques (voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=c5yZ8ZoKhLI ), dans le Pas-de-Calais proche de la frontière due notre plat pays

    JPSC.

  • Chrétiens d'Orient : la fin du tunnel ?

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    Le chroniqueur religieux de La Libre, Christian Laporte, a rencontré Mgr Gollnisch*, directeur de l'Oeuvre d'Orient** de passage à Bruxelles et a recueilli ses propos :

    "Les chrétiens d'Orient voient pointer la fin du tunnel"

    Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, était jeudi soir à Notre-Dame de Stockel afin d’expliquer aux paroissiens comment ils peuvent soutenir les chrétiens d’Orient. Auparavant, il a analysé les enjeux de leur avenir pour "La Libre".

    2017 est une année charnière pour les chrétiens d’Orient…

    Oui, ils sortent d’une période très dure. Leur sort n’a jamais été facile, mais ici on voit pointer la sortie du tunnel après une période de montée de l’islamisme très focalisée sur leur éradication, même si d’autres groupes restent aussi dans leur collimateur. Lors de toutes les guerres civiles récentes, en Egypte, en Syrie ou en Irak, ils ont subi encore de plus grandes discriminations alors qu’ils sont des citoyens de ces pays. S’y sont ajoutés les attentats à la cathédrale de Bagdad en octobre 2010, à Alexandrie en 2011 et plus près de nous au Caire. Et puis ils ont affronté la volonté génocidaire de Daech; le terme n’est pas exagéré pour un système de persécution globale organisé. Il y a cependant un espoir avec le recul de Daech. Il est important qu’on en prenne conscience en Occident et que cela bouge car la situation des chrétiens d’Orient est à l’évidence liée à la géopolitique…

    Avec des effets sur le mouvement d’exil vers nos pays ?

    Oui, l’éloignement de la menace directe qu’est Daech peut aussi inverser ce mouvement. Beaucoup de réfugiés aspirent à revenir, mais pour pouvoir les accueillir, il faut leur envoyer des signaux forts dans un premier temps et annoncer des projets concrets à plus long terme.

    Cela vous amène à plaider pour qu’on reconnaisse pleinement leur citoyenneté…

    Il est temps de s’unir là-bas et sur le plan international afin d’éliminer les discriminations qu’ils subissent toujours dans un grand nombre de pays. Il y a ceux qui connaissent l’instabilité, mais aussi d’autres avec lesquels nos Etats font du commerce et s’imposent un assourdissant silence sur des situations totalement inadmissibles. En Arabie saoudite, 2,5 millions de chrétiens n’ont pas le moindre lieu de culte, sans parler du sort réservé aux femmes ou à ceux qui ont l’audace de blasphémer. Trop de monde ici semble s’accommoder de cela. Il faut plus que jamais combattre les discriminations qui concernent la liberté religieuse - comme l’interdiction de se convertir à une autre religion que l’islam - mais aussi toutes les injustices administratives; et rectifier la façon dont les religions non musulmanes y sont abordées. Ce serait un retour aux sources. On feint de ne pas le voir, mais les chrétiens sont là depuis la Pentecôte !

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  • A l’Ulg, l’Union des Etudiants Catholiques de Liège et le Groupe « Ethique sociale » organisent un nouveau cycle de lunchs débats inauguré par Mgr Delville le mardi 17 janvier 2017 : les inscriptions sont ouvertes

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    ulg_17 janv 2017.jpg

     aimable rappel: les inscriptions sont reçues jusqu'au 12 janvier inclusivement (téléphone, email ou réservation en ligne, comme indiqué ci-dessous)  

    « Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe », par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) : un lunch-débat organisé  le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne, cliquez ci-dessous:

    http://www.ethiquesociale.org/

      

    CYCLE DE CONFÉRENCES 2017

    L’EUROPE, SES FONDEMENTS, AUJOURD’HUI ET DEMAIN 

    Le cycle complet comportera quatre rencontres :

    Mardi 17 janvier 2017

    1. Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe

    par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège

    L’Europe a-t-elle des racines spirituelles, et plus précisément des racines chrétiennes ? Les invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain ont bouleversé l’Europe. Le christianisme, et plus spécifiquement l’Église latine, s’est alors affirmé comme fondement de valeurs créatrices d’une culture commune, enracinée dans une histoire des peuples où la mémoire biblique et l’héritage chrétien jouent un rôle majeur.

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  • A propos de l’identité de l’Europe et de la France

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    Pour l’hebdomadaire « Famille chrétienne », Antoine Pasquier interroge le P. Benoît-Dominique de la Soujeole, professeur à la Faculté de Théologie de l’Université de Fribourg :

    restauration-statue-charlemagne-5.jpg" Deux ouvrages à paraître le 12 janvier1 s'interrogent sur le rôle des catholiques, et de l'Eglise en général, dans l'affirmation et la défense de l'identité chrétienne de la France et de l'Europe. Cette identité chrétienne existe-t-elle ? Doit-on choisir entre le Christ et la patrie ? Le discours du pape François sur les migrants menace-t-il l'identité de l'Europe ? Eléments de réponse avec le père Benoît-Dominique de la Soujeole2, professeur de théologie dogmatique à la Faculté de théologie de l'Université de Fribourg (Suisse).

    L'identité d'une nation peut-elle être définie comme chrétienne ?

    L'identité d'une nation comprend plusieurs éléments dont le principal est la culture, c'est-à-dire une sensibilité et une mentalité communes façonnées par l'histoire. La culture française, en son état actuel, possède des éléments venus du droit romain (le mariage par échange des consentements par exemple), d'autres – les plus nombreux et les plus profonds – venus du christianisme, d'autres encore plus récents, les Lumières notamment. La culture française continue aujourd'hui de recevoir d'autres éléments qui s'intègrent plus ou moins harmonieusement au patrimoine déjà possédé. Il résulte de ce donné d'abord historique que l'élément chrétien ne suffit pas à définir la culture française : un juif, par exemple, est tout aussi français qu'un catholique.

    L'identité d'une nation est-elle immuable, figée ou évolue-t-elle au fil du temps ?

    La culture est une réalité humaine fondée dans l'exercice commun de l'intelligence et de la volonté des membres de la communauté nationale. Comme toute réalité humaine, elle est évolutive. Il faut noter la différence entre évolution et révolution. L'évolution, sur le modèle du vivant qui grandit harmonieusement (de la graine à l'arbre par exemple), est l'idéal souhaitable, car elle dit un enrichissement. Malheureusement, l'histoire connaît aussi des révolutions, c'est-à-dire des discontinuités plus ou moins radicales. Cependant, la culture peut, avec le temps, intégrer après discernement ce qui s'est présenté comme une révolution pour en faire, en définitive, une évolution. Pour la culture française, la révolution française mérite bien son nom, et nous voyons depuis deux siècles comment notre culture tâche de discerner dans cet apport ce qui permet une évolution. Ce processus n'est pas achevé !

    La défense de l'identité chrétienne d'une nation peut-elle aller jusqu'à refuser certains préceptes évangéliques, comme l'accueil de l'étranger ?

    Une culture nationale qui doit tant au christianisme, comme l'est la culture française, ne saurait affirmer à un moment de son histoire qu'une valeur évangélique aussi profonde que l'accueil de l'étranger (c'est un des « critères » du jugement dernier en Mt 25,35) pourrait être mis de côté. Ce serait, non seulement bafouer l'Évangile, mais être infidèle à notre culture.

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  • La geste héroïque de ces soldats inconnus de la grande cause de Dieu

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Thibault Bertrand) :

    Ces soldats inconnus de la grande cause de Dieu

    Ces soldats inconnus de la grande cause de Dieu
    © AED.

    Diacre, historien, ancien directeur national de l’Aide à l’Église en détresse, Didier Rance vient de faire paraître À travers la grande épreuve : Europe de l’Est, témoins de la foi dans la persécution (Artège, 344 p., 19,90 €). Dans un temps où la foi est mise à rude épreuve en Orient par l’islamisme radical, en Occident par un athéisme militant qui ne dit pas son nom, il est bon d’avoir recours aux témoignages de ceux qui surent aimer jusqu’au bout le Christ Sauveur.

    Votre ouvrage propose au lecteur de découvrir les témoignages de catholiques d’Europe de l’Est, laïcs ou religieux, hommes ou femmes, ayant subi dans leur chair les persécutions des régimes communistes. Dans quelles circonstances avez-vous rencontré ces témoins du totalitarisme antichrétien ?

    Didier Rance : Au lendemain de la chute du Rideau de fer, je suis parti, avec le soutien du Père Werenfried, fondateur de l’Aide à l’Église en Détresse (AED), recueillir en Europe centrale et orientale le témoignage d’hommes et de femmes qui avaient pour point commun d’avoir affirmé leur foi catholique dans la persécution et d’en avoir payé le prix. J’avais un double avantage dans cette quête par rapport au journaliste standard. D’une part, j’avais du temps – j’ai rencontré longuement, plus d’une fois et parfois sur près de vingt ans, ces témoins. D’autre part, l’AED les avait aidés dans la persécution voire dans la clandestinité quand l’Occident les avait oubliés, et cela établissait dès le début une relation forte et chaleureuse.

    Ce travail a donné naissance à une dizaine d’ouvrages, pays par pays, et à des synthèses nourries par ma participation aux travaux de la Commission pontificale Nouveaux Martyrs. Mais – outre que demeurent largement méconnues en France les pages de foi, de souffrance et de courage vainqueur écrites par les confesseurs de la foi dans les régimes communistes – il manquait un ouvrage pour en présenter quelques-uns des plus représentatifs. D’où ce livre. La plus grande difficulté pour moi a été de devoir me limiter à une dizaine de portraits fondés sur nos entretiens, quand bien d’autres auraient tout autant mérité d’y figurer.

    Comment résumer les rigueurs et persécutions auxquelles ont été confrontés les communautés et les fidèles catholiques sous le joug communiste en Europe centrale ou orientale, dans des pays aussi divers que l’Albanie, la Biélorussie, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie ou encore la Roumanie ?

    Un fait en constitue le résumé le plus parlant : les dix témoins de ce livre, qui vivaient dans huit pays différents, ont tous connu les goulags de l’Union soviétique ou de l’Europe de l’Est, la prison et souvent les tortures. Et, bien sûr, ils sont loin d’être les seuls et, en particulier, ils témoignent aussi pour leurs frères et sœurs qui sont morts martyrs dans ces pays.

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  • L’Esprit de la Liturgie selon Benoît XVI : une explication de Mgr Aillet, évêque de Bayonne

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    JPSC

  • Joyeuse épiphanie

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    Joyeuse épiphanie !

    le samedi 7 janvier 2017 à 17 heures

     en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132)

    Epiphanie 2017.jpg

    Procession à la crèche

    Messe chantée en grégorien et en polyphonie

    Partage de la galette des rois

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2016/12/26/fete-de-l-epiphanie-a-liege-le-samedi-7-janvier-2017-a-17-he-5891354.html 

    L'Epiphanie est, à vrai dire, bien plus qu'un conte pour enfants sages émerveillés devant la crèche ou tirant de la galette la fève qui désigne les rois de la fête.

    Mais quelle est la signification réelle du message que le récit évangélique  adresse au monde en cette fête, la plus anciennement instituée, de la manifestation du Christ à l’humanité ?

    Il n'y a pas de contradiction entre la raison et la foi

    On raconte que le Roi Baudouin  aimait parfois, le soir ou la nuit, se rendre dans son petit observatoire astronomique pour contempler la splendeur des étoiles et de la création: "Les cieux racontent la gloire de Dieu"(Ps.19,2). Nul doute que cette contemplation nourrissait sa vie intérieure et sa prière."La beauté sauvera le monde" (Dostoïevski).

    Les mages aussi, présentés comme de savants astronomes venus du Moyen-Orient, étaient séduits par la splendeur du ciel étoilé. Pressés, sans le savoir, par l'Esprit, ils ont été intrigués par l'apparition d'une étoile et ont pressenti la naissance d'un nouveau Roi -qui, pourtant, n'était pas de ce monde- et ils se sont mis en route jusqu'à Bethléem pour lui offrir l'or, l'encens et la myrrhe. Et nous aussi, aujourd'hui surtout, nous offrons comme eux à Dieu un encens qui va embaumer les saints mystères que nous célébrons en cette fête.

    La science de ces païens (qui n'avaient que des instruments humains) n'était pas en contradiction avec la foi: la foi la prolonge, elle va plus vite que la science, en brûlant les étapes pour arriver à la Vérité. J'ai lu cette petite parabole d'un célèbre astrophysicien américain. Pendant des siècles, dit-il, les savants se sont mis à grimper la montagne de la Vérité et quand ils arrivent au sommet, qu'est-ce qu'ils découvrent? Une bande de théologiens, de philosophes et de saints déjà là depuis longtemps et qui leur disent en riant: "Quoi? Vous arrivez seulement ?"

    Benoît XVI y est revenu souvent (entre autres dans son fameux discours de Ratisbonne) : il n'y a pas de contradiction entre la raison et la foi. Ce sont deux chemins un peu parallèles mais qui finissent par converger vers l'unique Vérité. Les savants d'aujourd'hui sont beaucoup plus humbles que ceux du XIXe siècle: ils peuvent décrire ce qui s'est passé quelques milliardièmes de milliardièmes de secondes après le "big bang", mais non ce qui s'est passé juste avant. Ils n'ont rien contre les théologiens et les philosophes qui affirment que Dieu lui-même est à l'origine de la création, mais cette réponse ne relève pas de leur domaine comme tel. Ils la respectent comme possible. C'est déjà un grand progrès! Voilà une première réflexion qu’inspire cette fête de l'Epiphanie.

    Une affirmation du caractère universel de l'Eglise

    Voici une deuxième réflexion, un peu plus développée,  sur le sens de cette célébration :

    On serait tenté de voir dans le passage de l'évangile selon saint Matthieu relatant l'adoration des mages (2, 1-12) un conte doré, pour faire rêver les enfants, et il est possible que l'écrivain sacré ait embelli un peu le récit selon certaines traditions littéraires. Mais ce qui l'intéresse et nous touche profondément dans la démarche de ces trois personnages (parmi lesquels l'iconographie a placé un noir), c'est l'affirmation éclatante du caractère universel de l'Eglise.

    Non! La Bonne Nouvelle ne sera pas réservée au seul petit peuple juif, mais offerte à toutes les nations sans distinction. L'Epiphanie ,c'est, avec la Pentecôte, la Fête de l'Eglise. Saint Paul l'a bien perçu.

    Comme on comprend la joie et la fiereté des premiers chrétiens célébrant cette épiphanie, c'est à dire la "manifestation" (épiphaneia) du Seigneur qui est destinée aussi à d'autres pays que la Palestine (pour laquelle nous prions), à tous les paëns: Grecs et Romains, Gaulois et Belges, Chinois et Japonais, Africains, habitants du Congo, etc., et puis à ceux de l'Amérique, de la Terre de Feu ou de Papouasie: c'est l'entrée en masse dans l'Héritage du peuple de Dieu.

    Saint Paul, avec sa profondeur habituelle, a formulé admirablement cette révolution spirituelle: le mystère qui était resté caché aux générations précédentes, c'est que, grâce à l'Evangile, les païens aussi sont associés au même héritage, au même corps, à la même promesse dans le Christ Jésus (Ephésiens, 3, 5-6) qui est le seul Sauveur de tous les hommes. L'Epiphanie est un peu à Noël ce que la Pentecôte est à Pâques: c'est la manifestation publique du mystère, ici du mystère caché de Bethléem.

    Vous pouvez chercher: aucune religion -aucune!- n'a affirmé que Dieu a pris une vraie chair d'homme et qu'il est venu pour tous les hommes sans exception. Aucune n'a une telle prétention à l'universel. Catholique veut dire universel, ouvert à la terre entière. La seule véritable internationale, c'est nous, même si certains s'en offusquent. Trop souvent, les religions sont liées à un pays ou à une région (les religions de l'Asie), au sang, à la race ou encore à la culture (je pense à l'islam). Même si elle y est parfois très minoritaire (je pense aux chrétiens d'Asie), l'Eglise du Christ est présente sur la terre entière. On le voit clairement lors des rassemblements des J.M.J. (Journées Mondiales de la Jeunesse). Malgré ses faiblesses et ses imperfections, elle ne veut connaître aucune limite, aucune frontière, même si elle demeure un peu trop marquée par l'Occident qui fut son berceau historique. Eh bien, donc, dépassons aujourd'hui nos horizons trop étroits: sentons que nous sommes membres d'une Eglise qui est née avant nous, qui ne mourra pas avec nous et qui est répandue aux quatre coins du monde. Si nous chantons en latin lors des grands rassemblements, c'est précisément pour affirmer cela.

    Après saint Paul, écoutons maintenant Isaïe le Prophète (Is., 60, 1-6). Il n'exagère pas quand il s'extasie devant ce qui est pour nous la nouvelle Jérusalem, devant l'Eglise:"Lève-toi, Jérusalem, resplendis et regarde: l'obscurité recouvre la terre, les ténèbres recouvrent les peuples". C'est tragiquement vrai aujourd'hui: obscurité du péché, de la violence, de la volupté, de la haine, obsurité de la crise économique mondiale, fruit de l'appât du gain, aveugle et égoïste. L'humanité patauge dans le noir, déboussolée au sens propre; l'Occident surtout est atteint d'une sorte de leucémie:la peur de donner la vie et l'autorisation officielle de la supprimer, légalement. C'est une crise fondamentale du goût de vivre qui aboutit à ce qu'on appelle l'hiver démographique.

    Eh bien, justement :"Debout, lève-toi Jérusalem" car, au sein même de cette obscurité, "sur toi se lève le Seigneur", sa Gloire brille sur toi et les nations marcheront à sa Lumière, un jour ou l'autre. "Lève les yeux et regarde: tes fils reviennent de loin", parfois de très loin; il y a et il y aura des conversions étonnantes...

    (D’après une homélie pour la fête de l’épiphanie prononcée par Mgr Michel Dangoisse à l’église du Saint-Sacrement à Liège le 3 janvier 2009)

    JPSC