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Témoignages - Page 262

  • Opus Dei : 200.000 personnes à Madrid pour la béatification de Mgr Alvaro del Portillo

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     Informations lues sur le web du « Suisse Romain » :

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    Photo: "regnare Christum volumus"

    Madrid:  ce samedi 27 septembre 2014, Mgr Alvaro del Portillo, premier successeur de Saint Josémaria à la tête de l'Opus Dei, de 1975 jusqu'à sa mort en 1994, a été béatifié lors d'une cérémonie présidée par un représentant du Pape, le cardinal Angelo Amato, en présence de 300 cardinaux, évêques et archevêques, 1.300 prêtres et 200.000 fidèles. 

    Au lendemain de la béatification, le pape François a souligné lors de la prière de l’Angélus, le dimanche 28 septembre, "le témoignage chrétien et sacerdotal exemplaire" du premier successeur de saint Josémaria Escriva (1902-1975) à la tête de l’Opus Dei.

    La veille, dans une lettre envoyée à Mgr Javier Echevarria, Prélat de l’Opus Dei, le pape avait jugé que l’amour de cet évêque pour l’Eglise était “remarquable“.

    “Il l’a servie avec un cœur dépouillé d’intérêts mondains, notait le pape, loin de toute discorde, accueillant envers tous et recherchant toujours ce qu’il y a de positif chez les autres, ce qui unit, ce qui construit“.

    Homélie de la Messe de béatification du bienheureux Alvaro del Portillo

    Lien Opus Dei en France

    Plus de 200 000 fidèles étaient présents à Madrid, lire ici :  ( La Croix )

    Revivre en live la cérémonie de béatification du bienheureux Alvaro del Portillo ici :

    JPSC

  • Un livre de Didier Rance : « En Albanie, les croyants ont été exterminés »

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    Durant plusieurs décennies de dictature communiste (1945-1990), l’Église albanaise a souffert comme jamais. Les explications de Didier Rance, auteur d’un ouvrage sur le martyre de ces chrétiens, Albanie : ils n’ont pas réussi à tuer Dieu. Albanie. Ils ont voulu tuer Dieu est le titre d’un livre que vous avez écrit sur ce petit pays d’Europe peu après la chute du régime communiste. Y sont-ils parvenus ? Interview par Bertille Perrin dans « Famille Chrétienne » :

    « Un prêtre albanais m’a dit un jour : « Dans les autres pays communistes, il y a eu une persécution antireligieuse ; en Albanie, c’était une extermination ». D’après la Constitution, c’était un pays athée. Les Albanais étaient censés naître athées. Le moindre signe d’une connaissance religieuse était considéré comme une trahison envers le pays.

    La répression a pris des dimensions incroyables : 80 % des prêtres catholiques sont morts martyrs. Lorsque je suis allé en Albanie en 1995, il n’y avait plus que 15 prêtres vivants dans tout le pays, contre 200 avant le communisme. Ce sont des chiffres sans équivalent.

    Comment ont-ils fait, concrètement, pour « éliminer Dieu » ?

    Le régime voulait créer un homme pour lequel même l’idée de Dieu n’existe plus. Chaque domaine de la vie a été vidé de toute référence à Dieu. Les prénoms religieux étaient interdits, l’administration d’un sacrement était punie de mort, les dirigeants se rendaient dans les écoles pour voir si les enfants connaissaient des prières.

    J’ai connu un homme dont le père avait été tué pour avoir transmis la culture religieuse à ses enfants. Le fait même de connaître le Notre Père était un crime. Toutes les églises ont été rasées, soit plus de 2 000. La cathédrale de Shkodër, elle, a été transformée en palais des sports.

    L’Albanie compte un grand nombre de martyrs. Seront-ils béatifiés ?

    À ce jour, une quarantaine de dossiers sont en cours de traitement à la Congrégation pour la cause des saints. J’aurais voulu que la procédure soit terminée pour le voyage du pape, mais il ne fait aucun doute que ce n’est qu’une question de temps.

    Les rares prêtres non emprisonnés célébraient parfois l’eucharistie. Mais pour eux-mêmes, car c’était vraiment trop dangereux pour les fidèles.

    Au-delà des destructions d’églises et de l’interdiction du culte, le régime a-t-il aussi employé la culture pour lutter contre le christianisme ?

    Avant le communisme, la culture albanaise était très irriguée par le christianisme. Par exemple, le premier prêtre qui fut fusillé par les communistes était un poète connu. Petit à petit, ils ont liquidé tous les mouvements chrétiens, les revues ou les imprimeries.

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  • Albanie : le sang des martyrs n'a pas coulé en vain

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    L'Albanie, exemple de résurrection de l'Eglise

    Cité du Vatican, 24 septembre 2014 (VIS). Durant l'audience générale tenue place St.Pierre, le Pape François a évoqué son récent voyage en Albanie. Il est important, a-t-il dit, de continuer à aider ce pays dans la voie de la coexistence harmonieuse entre religions. Elles partagent la volonté de faire le bien aux autres sans rien renier ou entamer de leurs identités. Puis il a raconté sa rencontre avec le clergé et les religieux, au cours de laquelle il a entendu le témoignage de personnes ayant subi les horreurs de la répression de l'ancien régime athée: Grâce à leur attachement profond à Jésus, ces martyrs ont pu trouver la force de réagir aux souffrances de leur persécution. De fait, "la force de l'Eglise réside dans l'amour du Christ, qui nous soutient dans les épreuves et qui inspire toute action apostolique. C'est en répondant par la bonté et le pardon qu'on témoigne de la miséricorde de Dieu.

    Puis il a évoqué la quarantaine de prêtres éliminés durant la dictature, qui s'ajoutent aux centaines de religieux chrétiens et musulmans incarcérés, torturés, déportés ou assassinés parce qu'ils croyaient en Dieu. Ce furent des années sombres durant lesquelles la foi fut interdite et la liberté religieuse anéantie. Des milliers d'églises et de mosquées furent rasées ou transformées en magasins ou en cinémas. A côté de la propagande marxiste, tous les livres religieux furent détruits tandis qu'on interdisait les prénoms religieux. Mais le sang de tant de martyrs n'a pas été versé en vain car il a conduit à la paix et à la fraternité qui font de l'Albanie d'aujourd'hui un exemple de résurrection de l'Eglise mais aussi de coexistence harmonieuse entre religions. En conclusion, le Saint-Père a rendu grâce à Dieu pour un voyage qui lui a permis d'aller à la rencontre d'un peuple courageux, qui ne s'est pas laissé vaincre par le mal. Encourageant une fois encore les albanais dans leur reconstruction du pays et dans leur avenir européen, il a prié la Vierge du Bon Conseil de continuer à guider ce peuple exemplaire.

  • Le témoignage de Frank Van Den Bleeken

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    Témoignage de Frank Van Den Bleeken (sept.2014) (Ce détenu de la prison de Merksplas qui a demandé l’euthanasie):

    Quand je pense à mes 30 ans en prison, alors je me rends compte que les entretiens avec les aumôniers ont été importants. Dans ces rencontres, on peut parler de sa foi, mais on est surtout écouté, on reçoit leur confiance et de la chaleur humaine.

    Depuis 9 ans, depuis que ma mère est décédée, je pense souvent : ça suffit, il est temps d’en finir.

    L’aumônier confirme que mon enfermement sans thérapie n’est pas correct, et cela me fait du bien de me sentir pris au sérieux et reconnu dans la souffrance que j’endure.

    Nous pouvons parler sans que j’aie l’impression d’être un détenu, et que l’autre est un aumônier, simplement d’humain à humain.

    Grâce aux aumôniers, je me suis fait des amis avec les bénévoles et les musiciens.

    Concernant ma demande d’euthanasie, je suis conscient que les chrétiens ont des difficultés, et malgré tout ils ne me condamnent pas et font un bout de chemin avec moi.
    Nous nous rencontrons de manière très humaine et normale, et nous cherchons ensemble des alternatives.

    Nous pouvons nous confier aux aumôniers et vider notre sac, sans qu’il y ait de conséquences.
    Quand je dis mes frustrations à un psychologue, je pense à mon dossier et les conséquences de ce que je dis qui peut être utilisé contre moi. Je n’y pense pas chez l’aumônier.

    Depuis un an et demi, je n’ai vu aucun psychiatre ou psychologue.
    Les seules personnes avec qui j’ai des contacts et du soutien, c’est ma famille, et ce sont les aumôniers et leurs bénévoles.

    Grâce au soutien des aumôniers, j’ai tenu le coup pendant cette longue procédure de demande d’euthanasie qui dure depuis 3 ans.

    Je vois qu’il y a des tentatives pour améliorer la situation, mais je suis très déçu.
    Un directeur me donnait un jour cette image : la situation évolue comme une plante de lierre. Cela commence très petit, mais ça pousse et ça grandit.

    Mais moi j’ai l’impression qu’il y a quelqu’un qui coupe toujours cette plante qui pousse et ça me décourage tant, que je n’y crois plus.

    Dans la prison il y a trop peu d’humanité, et les aumôniers en apportent. Il faudrait qu’il y en ait beaucoup plus !

  • À Bruxelles, la paroisse Sainte-Catherine s’inspire du Père Zanotti-Sorkine

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    24 (1).jpgLe commentaire de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », ce 22 septembre, sous la plume de Matthieu Bruynseels :

    « Fermée depuis plusieurs années, cette église de la capitale belge a été reprise par des jeunes prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres, une communauté inspirée par le Père Zanotti-Zorkine.

    Les fêtards connaissent le quartier pour la boîte de nuit « Madame Moustache » située juste à côté de l’église, et les libres-penseurs, pour son musée de la Franc-maçonnerie à 500 mètres de là. À Bruxelles, l’église Saint-Catherine est une sorte d’ovni au cœur d’un secteur complètement déchristianisé. Un ovni qui a fermé il y a trois ans, le diocèse trouvant l’église trop chère à entretenir et n’ayant plus assez de prêtres pour la laisser en activité.

    Enterré, le projet de halle aux poissons ! 

    Ce samedi 20 septembre, tout a changé. Mgr André-Joseph Léonard a procédé à la réouverture de la paroisse, en y nommant trois prêtres récemment ordonnés de la Fraternité des Saints-Apôtres. Cette communauté, fondée par l’archevêque de Malines-Bruxelles, s’inspire de l’abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Si la venue du curé de la Canebière lui-même à la paroisse Sainte-Catherine a été un temps évoquée, elle n’est plus d’actualité aujourd’hui, depuis sa nomination officielle au sanctuaire Notre-Dame du Laus (Hautes-Alpes).

    « Cette église est devenue chaleureuse par le travail de ceux qui l’ont transformée ! », se réjouit Mgr André-Joseph Léonard. En effet, à Sainte-Catherine, les travaux de rénovation de ce véritable paquebot, qui avait beaucoup souffert des trois ans de fermeture, ont été intégralement pris en charge par des simples fidèles. Un projet visait même à transformer cette immense église en une halle aux poissons… « C’est inacceptable de transformer une église en centre commercial. Quand on voit que Jésus a chassé les marchands du Temple ! » pestent Martine et André, un couple venu pour l’occasion.

    Une volonté de dialogue, notamment avec les musulmans

    « Il y a beaucoup de gens qui attendaient la réouverture de cette église », déclare de son côté Jean-Désiré, habitant le quartier depuis douze ans. Le profil des nouveaux prêtres ne laisse pas cet Africain indifférent : « Ils ont un grand souci de la liturgie, je crains juste que ça ne hérisse les soi-disants progressistes ».

    Il faut dire qu’une dizaine de jeunes hommes en soutane (les trois prêtres et plusieurs séminaristes), ça ne se voit pas tous les jours. Une marque de fabrique de cette petite communauté, rappelée par Mgr Léonard dans son homélie : « Je demande à mes trois collègues d’aller à la rencontre des gens. Ils seront clairement identifiables comme prêtres, et comme nous avons beaucoup de frères musulmans qui portent un habit religieux, le dialogue s’instaurera ».

    Une volonté de s’affirmer sans entrer en confrontation mais sans se cacher non plus, partagée par les fidèles présents, qu’ils soient pratiquants réguliers ou non. « Je ne vais pas à l’église, mais je réfléchirai car c’est un superbe monument. Il faut qu’il reste ouvert », nous explique une dame. Une de ses amies est plus impliquée : « Je prie tous les jours pour qu’il y ait davantage de baptisés, et pour l’instant je suis exaucée ». 

    Réf. À Bruxelles, la paroisse Sainte-Catherine s’inspire du Père Zanotti-Sorkine

    JPSC

  • Célibat des prêtres : stop ou encore ?

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     unnamed.jpgFace à la pénurie des vocations sacerdotales, l’idée de permettre l’ordination d’hommes mariés  fait son chemin dans l’Eglise. La question d’un changement ou du moins d’une inflexion de la discipline de l’Eglise catholique sur le célibat sacerdotal est aujourd’hui posée ouvertement  par des évêques et par le pape François lui-même. Le célibat sacerdotal passe pour être un caillou dans la chaussure de l’Eglise, un archaïsme cruel responsable de la crise des vocations et des scandales pédophiles. Des lieux communs qu’explore et démonte une passionnante enquête de Jean Mercier

    Journaliste, rédacteur en chef adjoint à l’hebdomadaire La Vie, en charge des questions religieuses, Jean Mercier ne se satisfait pas des lieux communs et des idées toutes faites. Lu sur le site « aleteia », cette interview de l’auteur par Ph. Oswald (extraits) :

    Questions à Jean Mercier : 

    (…)

    -On présente « le mariage des prêtres » comme « la » solution à la crise des vocations et « la » réponse aux scandales sexuels qui secouent l’Eglise. Double illusion ?

    -Oui. Le “mariage” des prêtres n’a jamais existé, sauf en France au moment de la Révolution ! C’est très différent de l’ordination d’hommes mariés. La crise des vocations est complexe…Le problème est d’abord la crise de la masculinité vis à vis du don de soi. On ne trouve que très peu d’hommes prêts à devenir enseignants, par exemple, bien que mariés.
    Par ailleurs, le sacerdoce est dévalorisé chez les catholiques. Ils n’ont pas envie que leur fils, ayant fait de belles études, se fasse curé. Là est le nœud.
    Quand à imaginer que l’existence de prêtres mariés pourrait éviter les scandales sexuels des clercs, on rêve… La pédophilie est une perversion qui concerne majoritairement des hommes mariés.

    -Pressés de se prononcer sur l’«ouverture» de l’Eglise à un assouplissement de la règle du célibat, de nombreux évêques et le pape François lui-même commencent par répondre que celui-ci est une mesure disciplinaire et non dogmatique. Mais vous semblez les contredire en répondant : « quasi dogmatique » !

    -Oui, parce que nous sommes dans une zone grise entre le dogme et la discipline. Dire que le célibat n’est qu’une règle disciplinaire est vrai sur la forme, mais pas sur le fond. Le célibat est une tradition profondément enracinée dans la culture du catholicisme, et aussi dans la tête des non-catholiques. Le célibat est au cœur de l’identité du prêtre. Ce n’est pas en bousculant celle-ci qu’on remplirait les séminaires. Au contraire !
      
    -Votre enquête croise les aspects historiques, sociologiques, psychologiques, théologiques, mais finalement, n’est-ce pas l’aspect mystique qui justifie ultimement le célibat : le prêtre configuré au Christ ?

    -Le prêtre n’est pas seulement, comme tout baptisé, un “autre Christ”. Il est Jésus “lui-même” quand il célèbre la messe et qu’il pardonne les péchés. Il assume totalement le “je” de Jésus. Le célibat n’a de sens que dans l’étroite identification qui existe entre le prêtre et Jésus. Le prêtre partage, de façon mystique, l’union conjugale qui existe entre le Christ et l’Eglise. Ce n’est pas qu’une définition théologique mais une réalité existentielle, que les prêtres vivent selon des modalités diverses.

    -Votre pronostic sur la probabilité que l’Eglise décide d’ordonner prêtres des « viri probati », c’est-à-dire des hommes mariés ayant fait leurs preuves, parallèlement à des célibataires ?

    -Si j’en crois ce que semble penser le Pape, cette évolution se ferait à partir des Eglises locales, et ne serait pas décidée d’en haut. La sagesse voudrait que Rome maintienne la règle du célibat, quitte à étendre le champ des dérogations pour ordonner des hommes mariés, en reconnaissant des vocations très ciblées, discernées avec grand soin. Rien ne serait plus grave que de transformer, à tour de bras, d’excellents laïcs en médiocres curés. L’enjeu de fond de la pénurie de prêtres est la foi, c’est-à-dire la confiance que Dieu donne un vrai bonheur à ceux qui s’engagent dans la prêtrise, et donc le célibat.

    Célibat des prêtres. La discipline de l’Eglise doit-elle changer ?  Jean Mercier, éditions DDB Desclée de Brouwer, 350 pages, 19,90 €

    Réf. Célibat des prêtres : stop ou encore ?

    Les grasses sont de notre fait. JPSC 

  • Le cardinal Pell s’oppose à la communion pour les divorcés remariés

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    L-Australien-George-Pell-faire-face-a-la-dechristianisation_article_main (1).jpgLe cardinal australien George Pell, qui fait partie du 'C9' chargé d'assister le pape dans la réforme de la curie, s'oppose publiquement à ce que l'Église accorde la communion aux divorcés remariés. Il expose ses réflexions dans un livre à paraître début octobre, avant le Synode des évêques sur la famille. Lu sur le site de la radio québécoise vm (extrait) :

    Le livre du cardinal Pell s'appelle «L'Évangile de la famille», rapporte le 17 septembre l'agence d'information américaine Catholic News Service (CNS). L'ouvrage porte ainsi le même titre que le discours d’introduction du cardinal Kasper, chargé par le pape François de mener le chantier des réflexions sur la famille, au consistoire du 20-21 février 2014, qui traitait de ce thème.

    «Une discussion, un débat courtois, documenté et rigoureux, est nécessaire, spécialement durant le mois prochain, pour défendre la tradition catholique et chrétienne de monogamie et d'indissolubilité du mariage», affirme le prélat australien dans l'avant-propos de l'ouvrage qui sera publié le 1er octobre par la maison d'édition catholique américaine Ignatius Press.

    Pour le cardinal, «la doctrine et la pratique pastorale ne peuvent pas se contredire…l'on ne peut maintenir l'indissolubilité du mariage en autorisant les divorcés remariés à recevoir la communion».

    Une question «périphérique»?

    Le prélat souhaite également que l'Église ne se focalise pas sur ce genre de questions «périphériques», suggérant que le nombre de catholiques divorcés remariés désirant recevoir la communion est minime. Selon lui, les efforts de pression en ce sens proviennent principalement de quelques Églises européennes «où la pratique est faible et où un nombre croissant de personnes divorcées choisissent de ne pas se remarier». Le prélat considère que le thème est perçu comme un symbole à la fois par les défenseurs et les adversaires de la tradition catholique. Il parle ainsi d'un «trophée dans la bataille entre ce qui reste de la chrétienté en Europe et un néo-paganisme agressif. Tous les opposants au christianisme veulent que l'Église capitule sur ce sujet».

    Mgr Pell reconnaît que la miséricorde, une vertu qu'à la fois le pape François et le cardinal Kasper ont mise en exergue dans cette discussion, «est centrale en ce qui concerne les questions de mariage, de sexualité, de pardon et d'eucharistie». Pour autant, le prélat australien souligne «le lien essentiel entre miséricorde et fidélité, entre vérité et grâce». Il rappelle que Jésus n'a pas condamné la femme adultère, mais qu'il ne l'a pas non plus encouragée à continuer dans sa voie, lui intimant au contraire de ne plus pécher.

    Un thème important pour le prochain Synode

    La question sera certainement longuement débattue lors du Synode des évêques sur la famille, qui se déroulera au Vatican du 5 au 19 octobre, assure CNS.

    Selon l'enseignement de l'Église, les catholiques qui se remarient civilement sans avoir obtenu une confirmation de nullité de leur union peuvent recevoir la communion seulement s'ils s'abstiennent d'entretenir des relations sexuelles. Ils sont sinon considérés comme en état de péché permanent (...).

    Apic/CNS

    source: LE CARDINAL PELL S'OPPOSE À LA COMMUNION POUR LES DIVORCÉS REMARIÉS

      JPSC

  • France : un miracle impressionnant ouvre la voie à la canonisation du Père Jerzy Popieluszko

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    Jerzy Popiełuszko.jpgC'est ce samedi 20 septembre 2014, lors d’une messe célébrée au monastère de l’Annonciade à Thiais, que Mgr Santier , évêque de Creteil, annonce l’ouverture de l’enquête pour la canonisation du père Popieluszko. Lu sur « aleteia » :

    "On est toujours trop petit pour une telle grâce. Devant le passage de Dieu,  on se sent tout petit", confie Mgr Michel Santier, au micro de Cyprien Viet, de Radio Vatican. L'évêque de Créteil ne cache pas son émotion face à cette étonnante aventure spirituelle (lire notre article à ce sujet), lui qui avait justement confié son diocèse à l’intercession du martyr polonais lors d’un voyage en Pologne, un an avant cette guérison, le 14 septembre 2012.

    Ce samedi, lors d’une messe célébrée au monastère de l’Annonciade à Thiais, dans le département français du Val-de-Marne, l’évêque de Créteil annonce donc officiellement que la Congrégation pour la cause des saints a ouvert la procédure de canonisation du Père Jerzy Popieluszko. Le monde entier se souvient de ce prêtre polonais, torturé et tué par la police politique polonaise en 1984. Il était alors devenu l’icône de la résistance polonaise au régime communiste.

    Le Père Jerzy Popieluszko avait été béatifié en 2010 lors d’une cérémonie organisée à Varsovie, à laquelle avait assisté sa mère, décédée depuis. " Il est déjà béatifié, mais il n'y a pas eu besoin de miracle puisqu'il est martyr", explique Mgr Santier. Mais il n'en va pas de même pour la canonisation. Et c’est justement une guérison aussi étonnante que soudaine, qui pourrait bien être reconnue comme le miracle initiant la procédure.

    "La guérison s'est passée dans le diocèse, à l'hôpital Albert-Chenevier,raconte l'évêque de Créteil. La personne présumée guérie souffrait d'un cancer. Les médecins avaient décidé d'arrêter le traitement, et avaient dit à son épouse que c'était la fin. Elle avait déjà pris contact avec les pompes funèbres." Mais une soeur polonaise de l'aumônerie de l'hôpital l'a convaincue de faire appel à un prêtre. "Le père Bernard Brien, qui venait tout juste d’être ordonné prêtre en « vocation tardive » était né le même jour que le martyr polonais, le 14 septembre 1947. Il lui a donné le sacrement des malades, et a terminé en sortant une image du père Popieluzko. Il a prié, il s'est adressé au Seigneur en disant "aujourd'hui c'est notre anniversaire. Il faut que tu fasses quelque chose, c'est le moment d'intervenir." L'épouse que j'ai reçu m'a dit qu'aussitôt après, il avait ouvert les yeux. Le lendemain, la soeur est venue le visiter ; elle a vu qu'il n'était pas dans son lit, et a cru qu'il était décédé. Puis elle a vu qu'il était débout et qu'il marchait. Le rapport des médecins a constaté qu'il n'y avait plus de cellules cancéreuses."

    Il revient donc à l’ordinaire du lieu, en l’occurrence l’évêque de Créteil, d’annoncer officiellement l’ouverture de l’enquête pour la canonisation du père Popieluszko. " La soeur polonaise était très heureuse, c'est elle qui a prévenu Varsovie, se souvient Mgr Santier. A la demande du cardinal Nisz, archevêque de Varsovie, qui a prévenu la congrégation des saints, nous allons ouvrir cette enquête ce samedi, en vue de la reconnaissance d'une guérison miraculeuse mais présumée, C'est la cause des saints qui instruira et la présentera au Pape, qui en définitive prend la décision. Après, si cette guérison est reconnue, cela initiera le processus de canonisation du père Popieluszko."

    Ref. Un miracle dans le Val-de-Marne ouvre la voie à la canonisation du Père Jerzy Popieluszko

    JPSC

  • Chrétiens d’Orient : le témoignage du Père Rachid

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    Vu sur le « Salon Beige »

    Alors que la guerre en Syrie et l'avancée des djihadistes de l'Etat islamique menacent la sécurité du Liban, le père Rachid, prêtre à Beyrouth depuis 20 ans, fait part de ses inquiétudes sur la situation des chrétiens d'Orient.

     JPSC

  • Témoignage: une curieuse amulette sur papyrus vieille de plus de 1.500 ans parle de l’Eucharistie

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    Lu  sur le site de « Famille chrétienne » :

    C'est lors d'une conférence consacrée à sa collection de papyrus le 4 septembre dernier que la bibliothèque de l'université de Manchester a vendu la mèche : l’historienne Roberta Mazza a découvert un document du VIe siècle, écrit en grec, le plus ancien exemple d'utilisation de la liturgie eucharistique comme charme protecteur, et qui constitue un témoignage des pratiques des premiers chrétiens. Roberta Mazza, chercheuse à l’Institut de Recherche John Rylands, se trouvait dans la bibliothèque du même nom, qui serait la plus grande du Royaume-Uni et abriterait un fragment de l'évangile de Jean, l’original le plus ancien du Nouveau Testament. Elle était en train d’analyser et de classer quelques-uns des milliers de fragments de documents historiques inédits conservés dans les dépôts de la bibliothèque, quand elle a repéré ce papyrus.

    Une protection contre le malheur

    Daté d'environ 300 ans après la conversion au christianisme de l'empereur romain Constantin, le premier mot que l’historienne  réussit à traduire soulignait déjà son essence chrétienne : manne, le pain biblique que Dieu fit pleuvoir du ciel sur le peuple d’Israël lors de son exode. Selon ses explications, le reste du texte est un mélange de passages de l’Ancien et du Nouveau Testament, une sorte de protection, semble-t-il, contre le malheur. Cela montre,  affirme l'historienne,  comment les premiers chrétiens adoptèrent la tradition  païenne - d’abord égyptienne puis gréco-romaine ensuite -  de porter des prières aux dieux au sein d'une amulette, celle-ci étant perçue comme une sorte de charme, un objet porte-bonheur protégeant celui qui la porte contre les dangers.
    Pour élaborer ces objets et les porter dans des médaillons autour du cou ou les garder à la maison, les premiers chrétiens auraient remplacé les prières polythéistes par des citations bibliques, ce qui indiquerait une relation très étroite avec la Bible. "Aujourd’hui, nous pensons la Bible comme cette œuvre fixe où chaque mot est à sa place dans un endroit précis, explique Roberta Mazza. Un tel document indique que la connaissance de la Bible a été transmise beaucoup plus par oral à travers des passages choisis, par la liturgie, les prières et amulettes, que par un livre complet.

    Ecrit sur un reçu fiscal  

    L’historienne précise que l’analyse spectrale du document révèle qu’il s’agit en fait de papier recyclé, et qu’au dos, apparaissent, atténuées quasiment effacées, les lettres d’un reçu pour le paiement de taxes sur les céréales, reçu certifié par le collecteur de la ville égyptienne de Tertembuthis (l’actuelle el-Ashmunein). Le fabricant de l’amulette aurait probablement coupé un morceau du reçu, écrit au dos le texte religieux et plié le papyrus afin de le porter à l’intérieur d’un médaillon ou d’un pendentif. C’est pourquoi le reçu fiscal à l’extérieur aurait été endommagé et a disparu. Bien que la pièce n'offre pas beaucoup d'informations sur son propriétaire, Roberta Mazza pense qu’il s’agit d’un habitant  du village voisin de Hermopolis. Le fabricant de l’amulette connaissait, c’est clair, la Bible, mais a commis beaucoup d’erreurs : certains mots sont mal orthographiés, d’autres dans le désordre. Ce qui donne à penser qu’il a été écrit de mémoire au lieu d’être copié. Selon le Dr Mazza, on peut dire qu’il s’agit là d’un exemple incroyablement rare de christianisme et de Bible compréhensible par des gens ordinaires – et non seulement réservé aux prêtres et à l’élite. D’où la conclusion que la connaissance et l’utilisation de la Bible dans l’Egypte du VIe siècle était plus répandue qu’on ne le pensait. Il semblerait que ce document ait atterri à la Bibliothèque anglaise vers 1901, mais nul ne connaissait jusque-là son importance. Le texte de l’amulette est une combinaison originale de passages bibliques, notamment un psaume, et de la description par Matthieu de la Dernière Cène.

    Voici le texte intégral du papyrus :  

    "Craignez vous tous celui qui règnera sur la terre. Nations et peuples, sachez que Christ est notre Dieu. Car il parla et ils commencèrent à être, il commanda et ils furent créés ; il mit chaque chose sous nos pieds et nous délivra de la volonté de nos ennemis. Notre Dieu prépara une table dans le désert sacré et donna la manne à manger pour une nouvelle alliance : le corps immortel du Seigneur  et le sang que le Christ versa pour nous en rémission de nos péchés."

    Réf. une curieuse amulette sur papyrus vieille de plus de 1 500  ans parle de l’Eucharistie

     JPSC

  • Bruxelles : réouverture de l’église Sainte-Catherine le 20 septembre prochain avec les prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    Après 3 années de fermeture… 

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     Merci aux 11.300 signataires de la pétition* : « NON à la désacralisation de Sainte-Catherine ! »

    Merci à tous ceux qui, de Belgique ou de l’étranger, nous ont fidèlement accompagnés de leurs compétences, conseils et prières !

    Merci aux (plus de) 70 bénévoles (parmi lesquels des frères et sœurs orthodoxes et protestants) qui depuis le 23 août, se sont donnés généreusement pour remettre l’église en ordre, la récurer, la cirer, etc… !; la barre des 1000 heures de services bénévoles a été depuis lors largement dépassée. NB : RV jeudi pour un dernier coup de fraîcheur. S’annoncer si possible par sms +32 478 31 33 45

    Quelques photos Cfr :  http://www.eglisesaintecatherinebruxelles.be/article-55-benevoles-800-heures-de-travail-une-semaine-plus-tard-ste-catherine-rajeunie-124470387.html

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  • Divorcés remariés : cinq cardinaux réaffirment la doctrine de l’Eglise

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    Parce qu’elle concerne la question centrale de l’indissolubilité du mariage, celle de l’accès à la Communion des divorcés remariés fait couler de l’encre – et pas n’importe laquelle – à la veille du Synode sur la famille.

    D’Elisabeth de Baudouin, sur le site « « aleteia » :

    livre-demeurer-dans-vérité-du-christ-mpi.jpg« À la veille de l’ouverture du Synode sur la famille, le 5 octobre prochain, la question de l’admissibilité des divorcés remariés à la Communion Eucharistique connait un nouveau rebondissement, et pas de moindres : cinq cardinaux, dont Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et à ce titre, principal collaborateur du Pape, un évêque et plusieurs experts viennent de publier un nouvel ouvrage sur cette question décidément sensible.

    Ce livre, déjà paru aux Etats-Unis et sur le point de l’être en Italie (éd. Cantagalli) sortira également en Français, le 25 septembre prochain, chez Artège, sous le titre « Demeurer dans la vérité du Christ ».  A côté de la signature du Cardinal Müller, figurent celles des Cardinaux Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, Raymond Leo Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, Walter Brandmüller et Velasio De Paolis, cardinaux émérites, ainsi que celle de l’archevêque Cyril Vasil’s (sj), secrétaire de la Congrégation pour les Eglises orientales, des Pères Robert Dodaro (O.S.A), président de l’Institut de patristique Augustinianum à Rome, et Paul Mankowski (sj) et du professeur John M. Rist.

    L’intention des co-auteurs apparait clairement dans la préface de l’édition française du livre : répondre aux propositions du Cardinal Kasper concernant l’admissibilité de la communion aux divorcés remariés, telles qu’il les avait exposées notamment dans sa conférence d’introduction au consistoire extraordinaire des cardinaux des 20 et 21 février dernier. Comme le rappelle les auteurs, « le Cardinal Kasper proposait de modifier la discipline et l’enseignement de l’Église sur les sacrements en autorisant, dans des cas précis, les catholiques divorcés et remariés à recevoir la Communion Eucharistique après une période de repentance ». La conférence (qui d’ailleurs, ne traitait pas que de cette question, loin s’en faut), a été reprise par la suite pour l’essentiel dans un livre : « l’Evangile de la famille ».

    Le ton de la préface est courtois, mais la condamnation est sans appel : « Le Cardinal (Kasper) invite ses lecteurs à poursuivre le débat. Le présent recueil n’a pas d’autre but que de répondre à cette invitation. Les essais publiés ci-après entendent réfuter sa proposition d’une version catholique de l’oikonomia pour certains divorcés remariés civilement. Ils s’attachent à montrer l’impossibilité de concilier cette idée avec la doctrine catholique de l’indissolubilité du mariage, la proposition ne pouvant que conduire à des erreurs d’interprétation sur la fidélité et la miséricorde » (ndlr : pratiquée par l’orthodoxie orientale, l’oikonomia permet, dans certains cas et après un chemin de pénitence, le remariage à l’Eglise).

    L’ouvrage s’articule comme suit : Après l’introduction et une étude sur les premiers textes bibliques qui mentionnent la question du divorce et du remariage, suit un chapitre sur l’enseignement et la pratique de l’Eglise primitive, à propos desquels les auteurs affirment : « Qu’il s’agisse de la catéchèse ou de la patristique, les auteurs ne trouvent aucun fondement à un remariage civil après un divorce, comme le propose le Cardinal Kasper ». Un chapitre suivant analyse les raisons historiques et théologiques de l’oikonomia pratiquée par l’Orthodoxie orientale. Le dernier chapitre étudie l’élaboration au fil des siècles de la doctrine catholique sur le divorce et le remariage. Les auteurs concluent en « réitérant le raisonnement théologique et canonique en faveur du maintien de la cohérence entre doctrine catholique et discipline sacramentelle, en ce qui concerne le mariage et la Communion Eucharistique. »

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