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BELGICATHO - Page 1646

  • Quand les Belges ne savent plus à quel saint se vouer…

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    Tout le monde en parle. Le témoignage de notre ami Jean-Pierre Snyers :

    1061744760_B972230125Z.1_20140313230947_000_GS923RQU5.2-0.jpgA quoi attribuer l'illumination le soir venu de la désormais célèbre statue de la Vierge à Sart-Jalhay ? Pour expliquer rationnellement ce mystère, on aura tout entendu : radioactivité, ondes, panneaux photovoltaïques... Bref, il ne manque plus que l'influence de la lune, le passage des grues et le sifflement du TGV pour satisfaire les esprits les plus opposés au surnaturel.  Figurez-vous que je suis allé deux fois « voir sur place ». La première : en pleine journée.  J'ai pu regarder tant et plus  et prendre en mains cette statue de plâtre qui fait couler tellement d'encre. Une trentaine de centimètre, brunâtre, un peu abîmée par le temps. Rien de très spécial. La deuxième : le 16 mars, le soir.  Environ 1500 personnes. Deux heures de file d'attente. Avec une trentaine d'autres visiteurs, me voici  enfin à nouveau face à cette représentation de la Vierge (telle que je l'avais vue). Puis voici que quelqu'un éteint. Tout est plongé dans l'obscurité totale... sauf que deux secondes plus tard, la statue est, de la tête aux pieds, remplie d'une lumière blanche, extraordinaire. Comme tant d'autres, je vous avoue que je suis bouleversé. Une personne la retourne pour nous faire constater que le dos n'est pas éclairé, et la remet ensuite face à nous, toute illuminée. Quelqu'un rallume. Tout redevient normal. A deux reprises, nous avons assisté à ce test. Qu'en conclure ? Une chose est sûre :  à voir nos visages et nos gestes de piété après avoir vu, une telle expérience n'est pas prête d'être oubliée. Alors quoi ? Surnaturel ? L'avenir nous  dira peut-être  si ce phénomène qui a débuté le 17 janvier (date anniversaire de l'apparition de la Vierge à Pontmain -France), est d'ordre divin ou non.  Autre question : pourquoi les caméras et les appareils photos ne parviennent-ils pas à capter l'image de cette statue lorsqu'elle est illuminée ?  Serait-ce parce que cette lumière n'est pas de ce monde ? En attendant, souvenons-nous de ces mots du philosophe Jean Guitton : « Le surprenant, c'est la négation préalable des esprits qui se disent scientifiques . »

     Jean-Pierre Snyers ,

    auteur de 22 livres religieux

    adresse blog : http://jpsnyers.blogspot.be/

    Aux dernières nouvelles, la statue phosphorescente a finalement été transférée à l’Université de Liège pour expertise (un spécialiste de l’Université Libre de Bruxelles avait déjà rendu un avis péremptoire, excluant a priori toute cause inexplicable du phénomène) JPSC.

  • "Chère future Maman" : une video pour la journée de la trisomie 21

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    Via Liberté Politique :

    Pour la 3e édition de la Journée internationale de la trisomie 21, le 21 mars 2014, la Fondation Jérôme-Lejeune participe à une campagne de communication européenne «Chère Future Maman». Une quinzaine d’acteurs, porteurs de la trisomie 21, s’adressent à une mère qui vient d’apprendre que l’enfant qu’elle porte est atteint de cette pathologie. Leur message va la rassurer.

    Cette campagne a pour objectif de transmettre un message réconfortant et fort aux femmes enceintes qui attendent un enfant atteint de trisomie 21 et s’interrogent sur son bonheur possible.

    Ces informations sont essentielles en France en raison de la course à l’hyper-diagnostic prénatal, soutenu par l’Etat, qui laisse à penser que cette pathologie est insupportable à vivre, et qui conduit à l’élimination de masse des enfants trisomiques avant leur naissance.

    Une réalisation européenne

    La vidéo «Chère future maman» a été réalisée à Milan les 20 et 21 février par l’agence Saatchi & Saatchi Italie. D’une durée de 2’30’’, elle rassemble des acteurs italiens, espagnols, anglais et français tous porteurs de trisomie 21. Pour la France, Robin (23 ans) Ségolène (26 ans) et Inès (16 ans, photo ci-jointe) ont délivré un message plein de grâce et d’humour !

    Cette campagne européenne est financée et soutenue par une dizaine d’associations. Pour la France le Collectif des Amis d'Eléonore et la Fondation Jérôme-Lejeune ; pour l’Italie l’association CoorDown ; pour l’Espagne Fundacion Sindrome de Down ; pour l’Angleterre Down Syndrome Education International & Down Syndrome Development Trust ; pour l’Allemagne Arbeitskreis Down-Syndrom ; pour la Croatie DSC Pula ; pour l’Irlande Down Syndrome ; aux US Jérôme Lejeune Fundation et Down Syndrome International ; en Nouvelle Zélande Saving Downs ; en Russie Down Side Up.

    Et puisque tout va par 3, la campagne «Chère Future Maman» complète deux autres évènements importants : trois livres consacrés aux personnes trisomiques sortiront le 21 mars : chez Max Milo,Triso et alors ! d’Eléonore Laloux, Eloge des phénomènes – Trisomie : un eugénisme d’État, de Bruno Deniel-Laurent, et chez Nouvelle cité, Ces surdoués de la relation, de Julien Perfumo.

    Ces livres seront présentés au cours d’un petit-déjeuner de presse qui ouvre un colloque exceptionnel « Plus belle ta vie – Plus belle ta ville » du Collectif Les Amis d’Eléonore, le vendredi 21 mars.

    Contacts :
    http://www.lesamisdeleonore.com/
    solen@fondationlejeune.org

  • Sainte Gertrude de Nivelles (17 mars)

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    0_Gertrude_de_Nivelles_-_JPG.jpgLA VIE DE SAINTE GERTRUDE DE NIVELLES - fête au 17 mars (source)

    Sainte Gertrude était la fille de Pépin de Landen et de Sainte Itte, et parente de Saint Bavon. Elle naquit à Landen en 626. Dès sa jeunesse, elle est considérée comme un modèle de vertu: dédaignant les vanités de ce monde, elle consacra, sur le conseil de Saint Amand, sa virginité à Dieu.

    Un jour, le fils d'un grand seigneur d'Austrasie l'aperçut à la cour du roi, et s'éprit d'elle. Il en parla au roi, qui fit mander Pépin et sa fille pour leur proposer ce qui devait être un excellent parti. Mais Gertrude refusa catégoriquement, faisant remarquer au roi qu'elle avait depuis son enfance voué sa virginité au Christ. Le roi, bien qu'étonné, approuva cette attitude. Le jeune seigneur, lui, en conçut, comme il fallait s'y attendre, un vif dépît. Quant à Pépin, il désapprouvait totalement le refus de sa fille et il était décidé à employer toutes les ressources de l'autorité paternelle pour modifier les intentions de Gertrude. Pour la jeune fille, il n'y avait plus qu'une solution: la fugue. Avec le consentement de sa mère, Gertrude s'enfuit de la maison paternelle et se retira en un lieu solitaire où elle passa quelque temps dans la prière, la retraite et la pratique de la vertu. Pépin fut obligé de comprendre et rappela sa fille, enfin décidé à respecter son engagement.

    Le décès de Pépin de Landen faucha brutalement le bonheur familial que connaissait cette belle famille. Lorsque Itte fonde un monastère sur le conseil de Saint Amand, Gertrude vient s'installer à Nivelles pour être proche de sa mère. Mais les prétendants à sa main (et à l'héritage de Pépin !) n'ont pas renoncé à l'épouser, et leurs tracasseries iront si loin que Gertrude demande à entrer elle-même au monastère dirigé par sa mère. ltte lui coupa elle-même les cheveux, et Gertrude y fit profession entre les mains de Saint Amand. Elle y fut un modèle de piété, de douceur, de patience et de toutes les vertus. Lors du décès de sa mère, Gertrude lui succède tout naturellement dans la charge abbatiale. Mais craignant d'être détournée par là de la prière et de la contemplation, elle chargea certains religieux du soin des affaires extérieures de la maison, et se partagea celles de l'intérieur avec ses compagnes.

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  • La Belgique n'est plus la même !

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    Sur Euthanasie STOP :

    Aujourd'hui, la Belgique n'est plus la même !

    par Pierre VAN de PUTTE, cadre

    Certes, la loi (autorisant l'euthanasie des mineurs) a été votée (et c'est vraiment triste), mais ...

    La Belgique a commencé à changer parce que vous avez entrepris et mené, certains depuis (très) longtemps, cette lutte contre la désinformation et la manipulation, et pour un traitement vraiment humain des personnes en souffrance, en particulier les enfants.

    Une conscience a commencé d'émerger, tant par rapport à l'euthanasie que par rapport au potentiel que forment tous les silencieux que nous sommes dans l'arène politique.

    Grâce à vous,

    Nous avons prêté l'oreille à des personnes qu'on n'écoute trop peu et leur avons cédé le devant de la scène ;

    Nous sommes entrés, ne serait-ce qu'un peu, dans le quotidien de ceux et celles qui souffrent, de ceux et celles qui les soignent ;

    Nous avons entendu des alternatives intéressantes et séduisantes – malheureusement trop rares, trop petites et trop peu connues ;

    Nous avons découvert la parodie manipulatrice d'un pseudo instrument de contrôle pourtant acclamée ;

    Nous avons entendu des médecins, des infirmières et d'autres professionnels de la santé dénoncer l'absurdité de la proposition ;

    Nous avons entendu les mensonges perfides de plusieurs politiciens et débusqué d'autres honnêtes et courageux ;

    Merci pour vos initiatives judicieuses et fermes, pour vos efforts persévérants et généreux, toujours avec patience et le respect des personnes.

    Merci aussi pour le témoignage de votre jeunesse qui se lève pour faire de ce monde un monde meilleur !

  • Aider les chrétiens d'Alep

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    Aidez les chrétiens d’Alep

    sur le site de l'Homme Nouveau

    par le Métropolite grec-catholique Jean-Clément Jeanbart

    Le conflit qui s’éternise en Syrie continue de faire de nombreuses victimes parmi la population confrontée à la misère. Beaucoup de pères de famille ont ainsi perdu leur emploi. Le Métropolite grec-catholique d’Alep Jean-Clément Jeanbart lance aujourd’hui un appel au secours vibrant pour toutes ces familles chrétiennes sinistrées d’Alep auxquelles il faut venir en aide.

    Une guerre affreuse

    Je viens, cher ami lecteur, recourir à votre bonté et à votre compréhension, pour vous prier de bien vouloir faire quelque chose pour aider nos chrétiens à Alep. Je suis sûr que vous suivez sur les chaînes de télévision les péripéties de cette guerre affreuse, que nous subissons depuis bientôt trois ans et qui détruit tout sur son passage, ne laissant derrière elle que malheur et désolation à tous les citadins en général et aux chrétiens dont nous avons tous, vous et moi particulièrement, la responsabilité, en ces temps pénibles. Un grand nombre d’entre eux sont tombés dans la misère et nous font mal au cœur.

    Des conséquences tragiques

    Je ne peux pas vous dire, bien cher ami, combien nous souffrons des conséquences tragiques de ces affrontements ! Près de la moitié des habitants de la ville ont dû quitter leurs maisons. Les bombardements, les voitures piégées, les assassinats, les attentats, les enlèvements à mains armées et les balles des francs-tireurs fauchent à leur passage des milliers de personnes. Tout cela vous avez dû le constater en suivant les nouvelles chaque jour. Mais ce dont les médias parlent très peu, c’est la misère dans laquelle cette guerre atroce et impitoyable a mis la population innocente qui souffre beaucoup et subit avec amertume les affres de combats qui n’en finissent plus. Nous voyons nos fidèles parmi tant d’autres souffrir du manque de sécurité mais aussi du manque de tout ce qui était leurs moyens de vivre. Alep, leur ville sept fois millénaire, fierté du pays et symbole de sa prospérité, se trouve malheureusement réduite à la plus grande misère.

    Sans aucun revenu

    Aujourd’hui, un très grand nombre de nos fidèles sont sans revenu aucun. Ils se morfondent en voyant leurs enfants manquer de tout et se démènent, se mettent en quatre, pour trouver de quoi les nourrir. Ils n’ont ni électricité, ni gaz, ni mazout. Ils ne savent pas comment chauffer leur soupe et ils ont eu très froid en cet hiver particulièrement dur qui a vu la température descendre en dessous de zéro. Le pain manque et les denrées alimentaires ont renchéri de façon dramatique. En un mot, c’est la désolation qui atteint tout le monde et nous nous battons pour alléger leur souffrance. Nous faisons tout ce que nous pouvons, mais nos moyens restent bien modestes face à ce qui nous est demandé. Ayez la bonté de faire quelque chose pour nous aider à les secourir et ne nous laissez pas seuls face à cette tragédie qui fait le malheur d’un très grand nombre de vos frères à Alep.

    Pour les familles

    Il y a un an, nous avons créé une « Caisse d’urgence » à l’intention des familles qui sont restées sans aucun revenu à cause de l’arrêt du travail du papa. Vous comprenez qu’il est indispensable que nous puissions les aider et ne point les laisser se débattre dans la misère et « sans le sou ». S’il est soutenu par votre bonté et par celle d’un certain nombre de bienfaiteurs miséricordieux, le Comité pourra continuer à étendre son aide mensuelle à un grand nombre de bénéficiaires. Elles sont désormais 395 familles secourues financièrement à chaque fin de mois et elles le seront, si Dieu le veut, jusqu’à la fin de cette année ! Le Comité, s’appuyant sur votre soutien, peut aussi répondre ponctuellement à des sollicitations exceptionnelles, qui s’imposent parce que faites dans des circonstances d’urgence qui ne supportent aucun délai, étant donné la situation particulièrement difficile et critique dans laquelle vivent présentement les chrétiens de la ville.

    À côté des secours dont nous venons de parler, nous avons pu lancer trois autres programmes d’aides aux familles les plus sinistrées : 1. Les bourses scolaires. 2. L’assistance médicale. 3. Les distributions mensuelles de denrées alimentaires. Quelque 1 500 familles chrétiennes d’Alep profitent de ces différents services qui les soulagent d’une façon significative. Nous espérons pouvoir continuer cette action jusqu’au rétablissement de la paix que nous attendons avec impatience.

    Faire circuler cet appel

    Vous pouvez, si vous le souhaitez, aider notre Comité de secours établi à cet effet en faisant circuler notre appel autour de vous et en envoyant un don à l’Œuvre d’Orient au 20, rue du Regard à 75278 Paris cedex 06, avec la mention : Pour les « Chrétiens d’Alep » (code N° 2211), tél. : 01 45 48 45 42/01 45 48 54 46 – amilcent@oeuvre-orient.fr

    Avec toute ma reconnaissance et la gratitude des chrétiens d’Alep, je remercie tous ceux veulent bien nous tendre la main.

  • Seul Nixon peut aller en Chine.

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    Lu sur le « metablog » de l’abbé Guillaume de Tanouärn :

    images (7).jpg« Patrick Archbold est un contributeur régulier du National Catholic Register. C’est sur ce très important blog catholique conservateur américain qu’il a publié un billet (Pope Francis and the SSPX: An Opportunity - Le pape François et la FSSPX : une opportunité). Son texte a déplu aux responsables de NCR, et il faut aller sur Minority Reportspour le trouver, ou sur Rorate Caeli qui en reprend la plus grande part, avec des commentaires. Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas assez d’anglais, voilà à grosses mailles de quoi il s’agit :

    Le pape François a rappelé à des protestants que c’est le péché qui nous sépare, ainsi qu’une longue suite d’incompréhensions mutuelles. Le pape Benoît disait déjà que les divisions viennent d’un manque d’effort d’unité, et qu’aux moments critiques de Son histoire, les responsables de l’Eglise n’en avaient «pas fait assez» pour éviter la division ou la guérir. 

    A notre époque par exemple, la rupture des contacts avec Rome accentue la marginalisation de la FSSPX. Bien sûr certains de ses leaders ont été durs et peu respectueux. Il n’en reste pas moins que François est le pape le plus à même d’opérer une réconciliation, de par son vrai souci d’unité des chrétiens. 

    L’Eglise devrait se montrer généreuse, sans insister sur une «adhésion dogmatique à l’interprétation d’un concile non-dogmatique». Il y a bien sûr des divergences mais elles doivent être traitées fraternellement, au sein de la même maison, et non devant une porte cadenassée. 

    François est suffisamment attaché au Concile de Vatican II pour que son geste puisse être interprété comme autre chose que de la pure générosité. Tel n’aurait pas forcément été le cas sous le pontificat précédent. 

    C’est cette générosité qui est la norme dans l’Eglise, et on ne demande pas à d’autres, qui la rejoignent, de «signer un exemplaire de Pascendi Dominici Gregis». Que l’Eglise ait cette même générosité envers la FSSPX, qui professe une doctrine qui, il y a 50 ans encore, était communément acceptée. 

    Cette générosité porterait des fruits, et le gros du travail a déjà été fait par le pape Benoît, il n’y a plus qu’à leur donner un statut canonique. Le Saint Père, par cette offre généreuse, peut éviter un division qui irait croissante, et faire qu’aucun de ses successeurs n’ait à regretter: «si seulement nous avions fait plus».

    Et Rorate Coaeli de commenter «Nixon goes to China», métaphore historique que les Américains utilisent pour dire que certaines décisions ne peuvent être prises que par un homme à la réputation assez établie dans son camp pour ne pas être suspecté de mauvaise manœuvre. Autrement dit, et dans le cas présent: que François est assez «à gauche» pour qu’une réintégration de tous les traditionalistes soit acceptée par les épiscopats et les opinions, sans qu'ils y voient la manip d’un krypto-intégriste faisant rentrer ses copains par la porte de derrière. »

     Ref. Seul Nixon peut aller en Chine.

    A lire les multiples réflexions incisives du pape régnant au sujet des « pélagiens » ou des « modes liturgiques », on est loin du compte. Faut pas rêver : cette Chine-là ne fait pas partie des « périphéries » de François . JPSC

  • Quand Pie XII protégeait les juifs de Rome

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    "Avec prudence, mais faites-le !"
    Les aides de Pie XII et de l'Eglise aux juifs de Rome (Zenit.org) - Anne Kurian

    ROME, 14 mars 2014  - « L’Église de Rome n’est pas restée indifférente, au contraire, c’est grâce à elle que plus de la moitié des juifs de Rome a pu survivre à la persécution nazie », affirme L’Osservatore Romano dans son édition du 12 mars 2014.

    Chiffres à l’appui, le journal du Vatican énumère les aides de l’Église aux juifs : « parmi les 8.207 juifs présents à Rome avant la rafle du 16 octobre 1943, on estime à 1.323 (dont 1.116 romains) le nombre de ceux qui avaient cherché refuge ailleurs : 18 au Vatican et dans les sièges extraterritoriaux : 44 dans les paroisses et collèges pontificaux; 500 dans 43 monastères déjà connus; 368 chez des amis à eux; et 393 dans les villages aux alentours de Rome ».

    « Pour les trois premiers groupes, il ne fait aucun doute que le pape Pie XII, en personne, est intervenu pour leur donner une cachette », affirme le journal. En outre, parmi les 368 juifs cachés chez des particuliers, « 152 étaient sous la protection de Delasem, une organisation internationale de secours aux juifs en difficulté, que le pape aidait en nourriture et argent. Au total, il s’agirait de 714 juifs, donc 54% des 1.323 indiqués plus haut ».

    Le journal des Sœurs franciscaines Missionnaires de l’Immaculée conception fait état d’un avis de protection du Saint-Siège, daté du 20 juillet 1943, visant à protéger les juifs qui s’y réfugiaient contre d’éventuels persécuteurs : « Tous les jours il y a avait une nouvelle demande; de temps en temps arrivait un coup de téléphone de la Secrétairerie d’État de sa Sainteté, demandant à la Révérende Mère provinciale de venir au Vatican, et le motif était toujours le même: (...) une famille persécutée à accueillir. (...) pas question de refuser à des représentants du pape ».

    Malgré plusieurs tentatives, le pape n’a pas réussi à empêcher la rafle, mais il a réussi à sauver de nombreux juifs de la déportation : les quelque 200 juifs auxquels, quelques heures après le début de la rafle, les Sœurs de Notre-Dame de Sion ouvrirent les portes de leur monastère, sous autorisation du Vatican. Le Grand Séminaire pontifical de Rome eut sous son toît des juifs réputés comme le mathématicien Giorgio Del Vecchio et le clinicien Frugoni, en accord avec Pie XII, qui demandait la liste des juifs qui y étaient cachés avec leur vrai nom et leur nom falsifié.

    Dans le journal des Sœurs Augustiniennes des Quatre-Saints-Couronnés on lit qu’en novembre 1943 Pie XII « souhaitait qu’elles protégeassent ses fils: y compris les juifs ». Sœur Assunta des Clarisses de Saint-Laurent a elle aussi témoigné que « le pape Pacelli avait donné à tous les instituts la faculté de les prendre (...). Il s’agissait d’un ordre oral arrivé du Vicariat ».

    De même au recteur du Collège Lombard, Mgr Giuseppe Bertoglio, Juste parmi les Nations, le pape avait dit: « Faites-le ! Avec prudence, mais faites-le ! ».

    Après la rafle, pendant huit mois, jusqu’au 4 juin 1944, quand Rome fut libérée, on estime que le nombre de juifs présents s’élevait à 9.926, poursuit L'Osservatore Romano : « 1.697 furent tués, dans diverses circonstances; 117 juifs seulement survécurent aux déportations. Parmi les 8.112 juifs restés à Rome, 4.169 juifs avaient trouvé refuge dans au moins 234 monastères, 344 dans les Collèges pontificaux et dans les paroisses romaines et 161 au Vatican, tandis que 1.670 juifs survécurent sous la protection de Delasem chez l’habitant à Rome. Cela signifie que 64% des 9.926 juifs, furent en quelque sorte aidés par le pape Pie XII. »

    Le texte rappelle qu'Elio Toaff, le grand rabbin de Rome, a loué « la grande bonté et magnanimité compatissante du pape » durant la persécution, déclarant que la communauté israélite de Rome était convaincue que « tout ce qui a été fait par le clergé, par les instituts religieux et par les associations catholiques pour protéger les persécutés ne pouvait avoir eu lieu que sous la claire approbation de Pie XII ».

    Avec Océane Le Gall pour la traduction

  • Le pape François, "un sujet vendeur"

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    Pape François, souverain pontife ou simple curé du bout du monde ?

    Source : "Boulevard Voltaire" du 15 mars 2014 (Marie d'Armagnac)

    Aujourd'hui, le pape François est un sujet vendeur, et l'anniversaire de son élection fait couler des fleuves d'encre médiatique.   

    Aujourd’hui, le pape François, très populaire, est un sujet vendeur, et l’anniversaire de son élection fait couler des fleuves d’encre médiatique. Ainsi, en Italie, vient de paraître un nouveau magazine « people » qui lui est entièrement consacré, « Il Mio Papa » (Mon Pape) ! Pas sûr qu’il apprécie…

    Mais au fond, qui est le pape François ? Un pape chaleureux, latino-américain, naturel, direct, mais aussi un pape au fort caractère ; un homme de gouvernement, qui n’hésite pas à lancer la réforme de la Curie que Benoit XVI n’a pas eu la force de mettre en œuvre, qui ne craint pas de bousculer le Vatican, dont il connaît peu les usages, quitte à le déstabiliser. Un pape, enfin, qui se présente plus souvent comme l’évêque de Rome alors qu’il règne sur un milliard deux cents millions de catholiques. Un homme rusé, comme il le dit lui-même, mais aussi parfois imprudent : on en veut pour preuve l’entretien à bâtons rompus avec le fondateur du quotidien La Repubblica, Eugenio Scalfari (athée de gauche), retranscrit par ce dernier… de mémoire, sans notes ni enregistrement, avec les approximations périlleuses que l’on imagine.

    Lire la suite sur Boulevard Voltaire

  • BXL (Woluwé S. Pierre), 24 mars : "Enfants généalogiquement modifiés : quelle parenté ?"

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    lundi 24 mars à 20h,

    l’asbl Femme/Homme & Foyer organise une

    conférence

    « Enfants généalogiquement modifiés :

    quelle parenté ? »

    avec Diane Drory, psychologue et psychanalyste

    et Jehanne Sosson, spécialiste en droit de la famille et professeur UCL.

    Centre culturel de Woluwé-S-Pierre, Av. Ch. Thielemans, 1150 Bruxelles.

    Voir http://www.femmesetfoyer.be/fr/index.php

  • Banneux, 30/7 - 3/8 2014 : Festival Marial des Familles

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    Affiche FMF 2014 (1).jpg

    À Banneux Notre-Dame

    Du 30 juillet au 3 août 2014

    « FESTIVAL MARIAL DES FAMILLES »

    Thème : « Quelle place pour la famille dans le monde d’aujourd’hui ? »

    « Devenez des fils de lumière » (Jean 12, 36)

    Du 30 juillet au 3 août prochain aura lieu à Banneux la troisième édition du festival Marial des familles organisé par les prieurés de la communauté Saint Jean de Banneux, de Libramont et de Bruxelles.

    Cinq jours de joie, de vie de famille, de vie de la foi, d’approfondissement et de réflexion sur des grands sujets qui touchent aujourd’hui les familles, les parents et les enfants. Tous les membres de la famille sont conviés, des bébés aux grands-parents, en couple ou famille monoparentale.

    Diverses activités sont prévues en fonction des âges des enfants, ceux-ci étant pris en charge par des frères et sœurs de la communauté ainsi que par des jeunes. Les tout petits sont confiés à une équipe de nurserie. Pour les adultes, sont programmés des conférences, des ateliers thématiques et des temps en couple, le tout entouré de moment de prière et de fête.

    Pour plus de renseignements et inscriptions, rendez-vous sur le site :

    www.festivaldesfamilles.be

    Réservation auprès de frère Marie-Thomas d’Aquin au +32 (0)471 68 90 70.

    Retrouver ce communiqué de presse sur KTO à partir du lien ci-dessous : séquence 2’25 à 3, 25 : http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/agenda/agenda-agenda-du-21-fevrier-2014/00082638

  • BXL, dimanche 30 mars, 14H00 : Marche pour la Vie

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    DIMANCHE 30 MARS 14H : MARCHE POUR LA VIE

    Action pour la famille-Actie gezin vous invite à venir très nombreux à la quatrième Marche pour la vie qui partira du Mont des Arts (près de la Gare centrale) à Bruxelles dimanche 30 mars à 14h. Voir www.march4life.be  

    Action pour la famille-Actie gezin promeut une culture de vie et le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, en accord avec le droit à la vie, fondement de tous les autres droits, en conformité avec la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. En particulier, Action pour la famille est en faveur de mesures législatives et sociales qui limitent fortement les avortements et les euthanasies. Dans cette perspective et en vue des élections du 25 mai prochain, nous défendons les propositions ci-dessous :

    1. Soutenir les femmes et les aider à ne pas recourir à l'avortement  en les écoutant d'abord, sans les culpabiliser et en les aidant à garder leur enfant. La loi de 1990 précise que les femmes doivent recevoir une information claire et complète sur toutes les aides et avantages disponibles, ainsi que sur « les possibilités offertes par l’adoption de l’enfant à naître ». 

    2. Appliquer strictement la loi. Selon la loi, l’avortement est dépénalisé lorsque sa grossesse place la femme «dans une situation de détresse ». Il revient au médecin seul, et non à la femme concernée ou à des tiers, d’évaluer cet état de détresse. Or l’ « absence de souhait d’enfant pour le moment » est la raison le plus souvent invoquée (18% en 2011) pour justifier une interruption de grossesse. La brochure du Centre d’Action Laïque (CAL) distribuée dans les écoles prétend qu’aucune justification n’est demandée (page 9) lors d’une demande d’interruption de grossesse, ce qui est contraire à la loi. L'avortement n'est pas un droit. En vertu de sa liberté de conscience, un médecin peut toujours refuser de pratiquer un avortement.

    3. Libérer la parole sur les conséquences psychologiques éventuelles. L'avortement est un acte violent puisqu'il consiste à mettre la fin à la vie d'un enfant à naître. De nombreuses femmes sont confrontées à des problèmes psychologiques immédiatement après avoir subi un avortement ou parfois des années plus tard. Un accompagnement psychologique doit être proposé suite à une interruption volontaire de grossesse. Les problèmes psychologiques sont plus importants si l’avortement est tardif. C'est pourquoi, nous sommes favorables à ce qu'une interruption volontaire de grossesse ne puisse avoir lieu qu'endéans les 10 semaines qui suivent la conception (au lieu de 12 semaines actuellement).

    4. Modifier la loi pour interdire les avortements dits "thérapeutiques", lorsque la grossesse ne met pas la mère en danger. De nombreux avortements sont pratiqués au-delà du délai légal de 12 semaines, en invoquant des malformations graves ou des maladies incurables de l'enfant à naître. Le rapport de la commission de contrôle les évalue à 95 pour l’année 2011. Or, on estime leur nombre réel à plus de 600 par an. Cette dérive inquiète fortement les associations de défense des personnes handicapées qui considèrent ces avortements sélectifs comme une discrimination à leur égard. 

    5. Dispenser une éducation affective dans les écoles qui mette en valeur l’amour vrai, le don généreux de soi et la joie de faire le bonheur de l'autre, plutôt que de donner des cours d'éducation sexuelle qui se limitent à des instructions techniques sur la bonne utilisation des méthodes contraceptives. Les conséquences dommageables de relations sexuelles très précoces sur l'équilibre affectif sont souvent sous-estimées. L'abstinence et la maîtrise de soi doivent être revalorisées, surtout pour les très jeunes.

    6. Modifier la loi en stipulant que l'accord des parents soit requis pour les femmes de moins de 18 ans qui demandent une interruption de grossesse. En outre, le fait d'être mineure ou étudiante ne suffit pas à placer la femme enceinte dans une situation de détresse et ne justifie pas à lui seul un recours à l'avortement. 

    7. Protéger les droits des femmes enceintes à l’égard de leur employeur et garantir leur emploi. Il reste beaucoup à faire pour harmoniser l'activité professionnelle avec la vie familiale, pour les hommes comme pour les femmes. Action pour la famille reste favorable à l’instauration du salaire parental.

    Plus globalement, nous devons travailler à mettre en place les conditions sociétales favorables à la promotion d'une authentique culture de vie. C'est pourquoi  il nous faut lutter contre les situations de précarité où une grossesse non-désirée met une femme dans un état de détresse. La grande pauvreté, la solitude, l’absence d'environnement familial stable, les pressions sociales et culturelles, sont autant de facteurs qui font obstacle à l’accueil de l’enfant à naître. 

    http://www.actiegezin-actionfamille.be/welkom-accueil?lang=fr